Chapitre 2
Chapitre 2
Chapitre 2
Notions de sismologie
SISMOLOGIE (OU SEISMOLOGIE)
Définition de la sismologie
L méthodes
Les éth d sismiques
i i peuventt être
êt didivisées
i é en d
deux groupes en
fonction de la source d'énergie utilisée :
Parfois, un gros séisme peut être précédé par des séismes moins
importants quelques heures voire quelques jours avant. On parle alors
de précurseurs.
p
LES TROIS CATÉGORIES DE SÉISMES
- L'extraction minière
- Remplissage de barrages
Divergente :
quand une p
q plaque
q s’éloigne
g d’une autre
plaque.
Convergente :
q and de
quand deux plaq
plaques
es plaq
plaque
e entrent en
collision.
Transformantes
a s o a tes :
Quand deux plaques glissent une contre
l’autre.
Comment connaît-on la structure et la composition de la Terre ?
S constitution
Sa tit ti iinterne
t peutt êt
être ét
établie
bli par diffé
différentes
t méthodes
éth d :
Les ondes sismiques sont des ondes élastiques qui peuvent traverser
un milieu sans le modifier.
Deux éléments importants à prendre en compte dans l’étude des ondes
i i
sismiques :
L
Localisation
li ti desd séismes
éi
Le point d’origine
où les séismes
prennent naissance
en profondeur
D'après la profondeur du foyer, on distingue :
Ces répliques
p q achèvent souvent de détruire les constructions
endommagées par la secousse principale.
→ Se propagent
p p g
parallèlement à la
surface terrestre.
Comparable aux
ondes S sans le
mouvement vertical.
→ Provoquent
ébranlement
horizontal = cause de
nombreux dégâts aux
fondations non
p q
parasismique.
→ A vitesse
constante (4 km/s)
⇒ Les ondes de Rayleigh (John W Rayleigh)
→ Assimilables à des
vagues dans lesquels
les particules de sol se
déplace selon une
ellipse rétrograde.
→ Moins importante
que les ondes L
Les ondes sismiques
q de volume (ou
( de fond))
⇒ Les ondes P (primaires : 1ères enregistrements)
→ Dites de compression
ou longitudinales
→ Se propagent dans
solides, liquides et gaz
→ Changement de
volume (dilatation /
compression).
compression)
→ Les particules en
mouvement avant-arrière
dans la direction de
propagation de l’onde
→ Ne se propagent que
dans les solides.
→ Particules oscillent
dans un plan vertical, à
angle droit par rapport au
sens de propagation.
→ On
O parlel d’ondes
d’ d d de
cisaillement, pas de
variation de volume.
→ Vitesse = 2 à 8 km/s
(moins rapides).
Si l’on
l on connaît les vitesses et ainsi que les écarts qui existent
entre le temps d’arrivée des ondes P et S, on peut calculer la distance
entre le foyer et le point d’enregistrement.
d enregistrement.
C calcul,
Ce l l à partir
ti d’une
d’ l station,
seule t ti ne permett pas de
d dét i
déterminer
la direction dans laquelle se trouve le foyer, mais en utilisant
simultanément les enregistrements de plus de trois stations
stations, on pourra
déterminer sa position.
Exemples de vitesse sismique et de densité
Les échelles en sismologie
M
Moyen d
de d i ti lla puissance
description i ett lla fforce d’ éi
d’un séisme :
⇒ l’échelle
l’é h ll dde Mercalli
M lli en 1902 modifiée
difié en 1956 à 12 di
divisions,
i i
g
La magnitude g libérée au niveau du foyer,
est une évaluation de l’énergie y ,
lors d’un séisme.
1 kilotonne d’énergie
d énergie correspond à la puissance destructive de 1000 tonnes
de TNT.
P
Pour avoir
i une idé
idée sur lla quantité
tité d’énergie
d’é i libé
libérée
é llors d’
d’un séisme
éi
selon la deuxième expression pour 3 séismes :
⇒ MW : magnitude
g de moment mise au p
point p
par Kanamori en 1977.
MW est basée sur le moment sismique, grandeur en dyne-cm
proportionnelle
p p à la surface de la faille q
qui jjoue lors du séisme ((Chili
1960, MW = 9,5, soit un moment sismique de 1020 dynes-cm).
Quand on passe d’un degré à l’autre, on multiplie l’énergie par 31.6,
soit 1000 pour 2 degrés.
⇒ Un enregistreur
g q
qui inscrit les valeurs mesurées dans un fichier
sismogramme
Les sismographes verticaux
qui sont sensibles aux
déplacements verticaux du sol
⇒ un sismographe vertical.
3 Z
3. Zone 2 « a » ett « b » : Si
Sismicité
i ité moyenne.
Al k USA 1964
Alaska,
Risque d’éboulement rocheux
Séisme de Taiwan
Taiwan, 1999
1999,
rejet de faille de près de trois mètres de haut dans un bâtiment
Risque au droit d’une faille
Séisme
d’Izmit (1999)
Ce bâti
C bâtimentt sur radier
di s’est
’ t enfoncé
f éddans lle soll d
de ffaçon non symétrique.
ét i
Lorsque le centre de gravité est sorti de la base, il a basculé.
Il faut noter qu’il n’est pas disloqué et que ses vitrages sont intacts :
Les ondes S qui déforment la construction ne se propagent pas en milieu
liquide. Ce sont les ondes P, ondes de compression qui génèrent
le phénomène de liquéfaction.
Liquéfaction des sols
Dans le cas des sols peu compacts, tels que les remblais récents, le
passage d’une
d’ onde
d sismique
i i peutt provoquer d
des ttassements
t par
effet de vibration.
Quand un massif pulvérulent (C = 0) saturé d’eau est soumis à l’action
d’un séisme, les grains solides ont tendance à se resserrer, provoquant
le développement d’une pression interstitielle U :
Si u ≥ σ ⇒ τ = 0
D
Dans ces conditions,
diti les
l grains
i solides
lid n’ont
’ t plus
l d de contact
t t entre
t eux ett
la résistance au cisaillement devient inexistante.
L T
Les Tsunamis
i quii ttraversentt lle pacifique
ifi sontt observés
b é par satellite
t llit par
les japonais qui lancent le cas échéant une alerte d’évacuation des
rivages.
rivages
Sumatra 2005
(Tsunami, longueur des
vagues >10m)
Les effets indirects (liés à l’activité humaine)
Effondrement d’un centre commercial (Izmit, 1999)
Incendies (Kobe, 1995)
Ruptures de barrages, de digues
Vill d
Ville de DELLYS