Cour 1 Géody Externe
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Cours du module
Géodynamique
Externe
SVT S2
Prof. T. NACIRI
Prof. NACIRI T.
M
Laboratoire Gîtes Minéraux, Hydrogéologie & Environnement
O
وجدة-جــــامعة محمـد األول
Faculté des Sciences - Université Mohammed Ier- Oujda
C
Géodynamique externe
A.
SVT, SVI et STU
2016/2017
JD
U
PO
M
.U
Chapitre 1
O
NOTIONS DE TOPOGRAPHIE ET
FORMES DU RELIEF
FS
Contenu du chapitre 1
M
Rappel des notions de topographie : altitude ; latitude ; les
O
coordonnées d'un point ; nivellement ; reliefs ; différents types
de formes du relief à la surface de La Terre...
C
A.
JD
U
PO
Topographie ?
M
Coordonnées géographiques ?
M
«repères géographiques») d'un lieu sur
la Terre, sont le plus souvent : la latitude,
O
la longitude et l’altitude (ou l'élévation).
C
A.
JD
U
PO
Les coordonnées
Longitude géographiques
La longitude est une valeur
angulaire, expression du
M
positionnement est-ouest
d'un point sur Terre.
Tous les lieux situés à la
O
même longitude forment
un demi-plan limité par
l'axe des pôles
C
géographiques, coupant la
surface de la terre sur un
A.
demi-cercle. L'arc allant
d'un pôle à l’autre est
appelé méridien.
JD
U
PO
Les coordonnées
Longitude géographiques
M
Le méridien de référence
est le méridien de
Greenwich (qui sert aussi
.U
M
lieu.
longitude et latitude sur la sphère ?
O
C
• II- Détermination de la latitude d’un
lieu.
A.
JD
U
PO
M
surface de la Terre
O
- Le domaine continental
FS
- Le domaine margino-littoral
- Le domaine marin
Surface de la Terre ?
M
O
C
A.
JD
U
PO
Surface de la Terre
M
.U
O
FS
Domaine continental
- 3 unités morphologiques ou orographiques
M
O
C
A.
JD
U
PO
récapitulatif
M
.U
O
FS
Les plaines
M
O
C
A.
JD
U
PO
Plaine
- Cours d’eau méandriforme
- vallée non encaissée
M
.U
O
FS
Les plateaux
M
O
C
A.
JD
U
PO
Les montagnes
M
.U
O
FS
M
O
C
A.
JD
U
PO
Réseau hydrographique
M
.U
O
FS
Torrent
= Cours d’eau temporaire
M
O
C
A.
JD
U
PO
Torrent
M
.U
O
FS
M
O
C
A.
JD
U
PO
M
O
C
A.
JD
U
PO
M
O
C
A.
JD
U
PO
Profil d’équilibre
M
.U
O
FS
Lacs
M
O
C
A.
JD
U
PO
Lacs
M
.U
O
FS
Chott ou playa
M
O
C
A.
JD
U
PO
Sebkha et Playa
M
Domaine glaciaire
Calottes polaires ou inlandsis
M
O
C
A.
JD
U
PO
Domaine glaciaire
Iceberg
M
.U
O
FS
M
O
C
A.
JD
U
PO
Le domaine glaciaire
M
.U
O
FS
Domaine marin
M
O
C
A.
JD
U
PO
Domaine marin
M
.U
O
FS
Domaine marin
M
O
C
A.
JD
U
PO
Domaine margino-littoral
M
.U
O
FS
Domaine margino-littoral
M
O
C
A.
JD
U
PO
Exercices d’application
M
1- Comparez
• a- mer et océan ;
.U
• b- sebkha et lagune.
2- Les mers caspienne, baltique et aral sont mésosalines (5≤ NaCl ≤13), la mer noire
polysaline (18≤ NaCl≤30), la mer rouge hypersaline (NaCl = 40 à 45), la
méditerranée eusaline (Na Cl ± 34 = salinité des océans)… et la salinité atteint le
O
point de précipitation de gypse dans la mer morte (NaCl ±100). Pourquoi les mers
présentent ainsi des salinités différentes.
FS
3- Donnez au moins deux paramètres qui peuvent agir sur la vitesse et le débit des
écoulements d’eau dans les cours d’eau.
4- La morphologie des vallées des cours d’eau est étroitement liée à l’altitude et à la
lithologie. Justifiez votre réponse.
M
Chapitre 2
O
NOTIONS DE MÉTÉOROLOGIE ET
C
DE CLIMATOLOGIE
A.
JD
U
PO
Contenu du chapitre 2
M
.U
M
O
C
A.
JD
U
PO
Structure de l’atmosphère
M
la stratopause et la mésopause.
Structure de l’atmosphère
• Troposphère : gradient de 6°C par km, elles est à 8 km aux
pôles et 16 km à l’équateur. C’est 80% de masse atmosphérique
M
et la totalité des nuages. Elles est chauffée par la base, ce qui
crée une instabilité et est ainsi animée de courants de
convection.
O
• La stratosphère est chauffée par le haut, elle est très stable et
C
les réactions de l’oxygène avec le rayonnement solaire produit
de l’ozone, cette réaction fournissant de la chaleur.
A.
• la mésosphère, la thermosphère (ionosphère) et la
magnétosphère (champ magnétique terrestre) couche de
JD
transition entre l’atmosphère et l’exosphère (ou espace
interplanétaire).
U
PO
ou nucléus).
FS
M
mouvements et les réactions qui se
produisent au niveau de la troposphère
O
suite à la rotation de la Terre et
C
l’influence de l’énergie solaire.
A.
JD
U
PO
Effet de serre
M
de la Terre (l’Arctique et
l’Antarctique), c'est l’albédo. Les
rayons incidents qui n'ont pas
FS
Effet de serre
C'est la vapeur d'eau qui
absorbe le plus les rayons
infrarouges et leur piégeage
M
entraîne une augmentation
de la température.
O
C
A.
JD
U
PO
M
de rotation 23.5° par rapport à son plan de
translation autour de notre étoile, la radiation
O
solaire incidente au sol varie entre un
maximum aux régions faisant face
C
directement au Soleil (équateur) et un
A.
minimum à celles très inclinés par rapport à ce
dernier (Pôles).
JD
U
PO
Bilan radiatif
M
.U
O
FS
Bilan radiatif
M
O
C
A.
JD
U
PO
Dynamique atmosphérique
s’établit.
• La force de Coriolis est une force qui s’applique à un
O
M
O
C
A.
JD
U
PO
Courants marins
M
.U
O
FS
Jet-streams
M
O
C
A.
JD
U
PO
M
l’altitude de façon exponentielle d'un facteur 10
chaque fois que l'on s'élève de 16km. Il est ainsi
O
possible d'utiliser la pression pour mesurer la
hauteur, ce qui est le principe de base de
C
l’altimètre utilisé en aéronautique.
• La différence de pression entre deux points de
A.
même altitude, ou gradient horizontal de
pression, est la plus importante force motrice
du vent.
JD
U
PO
Perturbations (depression)
M
O
C
A.
JD
U
PO
M
• La vitesse du vent peut être exprimée par différentes unités :
mètre par seconde (m/s), kilomètre par heure (km/h), nœud...
O
• L'instrument qui sert à déterminer la direction du vent est
nommé «girouette».
C
• La tête de la barbule ( ) pointe dans la direction
d'où vient le vent. Sur l'image, le vent souffle donc de l'ouest
A.
vers l'est. C'est un vent d'ouest.
JD
U
PO
baisse).
M
liquide ou en glace, se produit initialement
autour de certains types de microparticules de
O
matière solide (aérosols), qu'on appelle des
noyaux de condensation ou de congélation.
C
• Si le processus de refroidissement se produit au
sol (par contact avec une surface froide, par
A.
exemple), on assiste à la formation de
brouillard.
JD
U
PO
M
stable, dans un écoulement stratifié. Ce
soulèvement est graduel, produisant des
O
systèmes nuageux d'une texture uniforme,
C
pouvant couvrir des milliers de kilomètres
carrés. Ces nuages sont désignés
A.
génériquement par le terme stratus.
JD
U
PO
M
.U
O
FS
M
O
C
A.
JD
U
PO
M
.U
O
FS
M
O
C
A.
JD
U
PO
M
des cristaux de glace ou des gouttelettes d'eau qui,
ayant été soumis à des processus de condensation
et d'agrégation (la coalescence est l'amalgamation
O
de deux ou plusieurs gouttelettes par collision pour
en former une plus grosse) à l'intérieur des nuages,
C
sont devenus trop lourds pour demeurer en
suspension dans l'atmosphère et tombent au sol.
A.
• Le pluviomètre permet de mesurer la quantité
d’eau tombée (pluie) et le nivomètre le niveau de
neige.
JD
U
PO
M
1- Les précipitations stratiformes qui viennent du soulèvement
O
lent et à grande échelle de l'humidité qui se condensent
uniformément. Comme exemple :
• - les précipitations synoptiques causées par les dépressions
C
des latitudes moyennes ;
• - les précipitations côtières qui ont lieu à proximité des
A.
littoraux et ont pour cause le soulèvement de l'air humide
provenant de l'océan par les aspérités du continent.
• - les précipitations orographiques où le relief force les masses
d'air à s'élever: les versants au vent sont alors très pluvieux,
JD
les versants sous le vent sont plus secs (l’effet de Foehn).
U
PO
M
météorologiques moyennes à partir de mesures
statistiques annuelles et mensuelles sur des
O
données atmosphériques locales qui règnent sur
une région donnée durant une longue période
(minimum 30 ans).
C
• Il se distingue de la météorologie qui désigne
A.
l'étude du temps à court terme et dans des zones
ponctuelles.
• L'étude du climat est la climatologie.
JD
U
PO
Causes du climat
M
Causes du climat
L'énergie reçue est absorbée différemment par
les diverses composantes.
M
• Les océans représentent le principal réservoir de
la chaleur capturée et d'humidité. Ils l'échangent
principalement avec l'atmosphère. La position des
O
courants marins et leur température de surface
influent sur une grande partie du climat.
C
• Les continents et surtout les reliefs introduisent
A.
des barrières physiques à ces échanges qui
modifient grandement la distribution des
précipitations, de la chaleur et de la végétation.
JD
U
PO
Familles de climat
La répartition des climats du globe est fonction de la position en
latitude (0° à 90°) et en altitude.
M
Familles de climat
• 3- Climats subtropicaux « climats tempérés chauds »
se rencontre à des latitudes comprises entre 25 et
M
45°. Ces climats subissent l'influence de masses d'air
tropicales pendant les mois d'été, leur apportant de
fortes chaleurs. En revanche, ils connaissent une
O
vraie saison froide, sous l'influence de masses d'air
polaire.
C
Généralement deux types de climats peuvent être
qualifiés de subtropicaux : le climat méditerranéen
sur les façades occidentales qui connait l'aridité
A.
estivale et le climat subtropical humide sur les
façades orientales.
JD
U
PO
Familles de climat
Familles de climat
M
sont moins chauds et les hivers plus rigoureux
que dans le climat tempéré. La végétation
O
correspond à la forêt boréale (Taïga).
• 6- Climats polaires caractérisés par des
C
températures froides toute l'année, le mois le
plus froid étant toujours au-dessous de −40 °C.
A.
La température moyenne mensuelle dépasse
−50 °C sur les inlandsis. Vent fort et persistant,
le blizzard.
JD
U
PO
Familles de climat
Il existe également des :
M
M
O
C
A.
JD
U
PO
Exercices d’application
M
Evolution saisonnière des paramètres climatiques. (ETP = évapotranspiration)
O
C
A.
JD
U
PO
Exercices d’application
M
produire ?
FS
M
Chapitre 3
O
C
CYCLE DES ROCHES SÉDIMENTAIRES ET
A.
LEURS CLASSIFICATIONS
JD
U
PO
Contenu du chapitre 3
M
.U
M
Il comprend quatre processus successifs qui
sont l’érosion, le transport, la sédimentation
O
et la diagenèse. Leur action conjuguée
C
engendre les roches sédimentaires. Ce sont les
processus de la géodynamique externe.
A.
JD
U
PO
L’érosion
M
M
climat…).
• Les minéraux des roches s’altèrent généralement
O
selon leur ligne de clivage. Pour certains
minéraux, tels que les feldspaths, la vitesse des
réactions dépend beaucoup de la taille des grains
C
et de la température.
• Les organismes peuvent également intervenir à
A.
tous les stades de ce processus. Ils fournissent en
particulier des matériaux minéraux ou
organiques.
JD
U
PO
Altérations
M
La dissolution
• La dissolution correspond à une dissociation de
la molécule en ion par un solvant
principalement l’eau. Les éléments chimiques
M
se trouvent sous forme d’ions dans l’eau ; on
parle ainsi de lixiviation.
O
• Les solubilités varient avec la présence d’autres
sels. Ainsi, les solubilités dans l’eau de mer
C
diffèrent beaucoup de celles en eau douce (les
eaux salées, par décomposition, peuvent
A.
donner des acides qui dissolvent plus
facilement la roche).
JD
U
PO
La dissolution
• L’activité de la dissolution dépend de la constitution
minéralogique des roches et de leur perméabilité liée
M
La décarbonatation
• la présence de certains corps chimiques tels que les
substances organiques acides [les plantes et certains
microorganismes libèrent des acides qui rendent les eaux
M
plus agressives et participent également dans ces
phénomènes de mise en solution (transformation des
substances organiques)] étend le pouvoir dissolvant de
O
l’eau.
• Ainsi, le dioxyde de carbone (CO2) dont l’eau de pluie en
contient plus de 2% est parmi les éléments les plus
C
importants entrant dans les phénomènes de mise en
solution. L’exemple est celui du phénomène de
A.
décarbonatation, c’est la karstification :
• CaCO3 + CO2 + H2O → Ca (HCO3)2
• (solide) (soluble : Ca++ HCO3- -)
JD
U
PO
Modelé karstique
M
.U
O
FS
Structures karstiques
Lapiez Draperie
M
O
C
A.
JD
U
PO
L’oxydation
M
• Exemple :
magnétite noire (Fe3O4) + O2 → hématite rouge (Fe2O3)
Fer ferreux Fer ferrique
L’hydratation
• Elle concerne les roches composées
d’éléments susceptibles de fixer des molécules
M
d’eau (les argiles). Elle s’accompagne d’une
augmentation de volume (gonflement des
O
minéraux) et la transformation de l’état
C
physique de la roche (perméable →
imperméable).
A.
• Certains minéraux se transforment donc avec
de l’eau en une forme plus stable.
JD
U
PO
L’hydrolyse
• Il consiste en une destruction des structures
M
L’hydrolyse
• La réaction générale d'hydrolyse peut s'écrire :
Minéral primaire + réactifs en solution minéral
secondaire (minéral néoformé) + solution de lessivage
M
• L'hydrolyse est totale lorsque le minéral est
O
détruit en plus petits composés possibles
(hydroxydes, ions). Les corps résultants peuvent
ensuite réagir entre eux et donner des minéraux
C
argileux.
• L'hydrolyse est partielle lorsque la dégradation
A.
est incomplète et donne directement des
composés silicatés (argiles). Ces composés
JD
diffèrent selon les conditions du milieu.
U
PO
La complexolyse
M
Résistance à l’altération
M
O
C
A.
JD
U
PO
Altérations et climats
Latéritisation
M
.U
O
FS
Altérations et climats
Arénisation
M
O
C
A.
JD
U
PO
Encroûtements calcaires
M
.U
O
FS
Altérations et climats
M
O
C
A.
JD
U
PO
Altérations
M
M
terrestre est un facteur de la pédogenèse
(formation et évolution des sols).
O
• Un sol est une pellicule d'altération recouvrant
C
une roche ; il est formé d'une fraction minérale et
de matière organique (humus). Un sol prend
A.
naissance à partir de la roche puis il évolue sous
l'action des facteurs du milieu, essentiellement le
climat et la végétation.
JD
U
PO
M
* horizon A : horizon de surface à matière
organique (débris de végétaux),
O
* horizon C : roche peu altérée,
* horizons B : horizons intermédiaires apparaissant
C
dans les sols évolués. Ils sont formés par l'altération de
la roche ou par les mouvements de matière depuis A.
A.
• Les sols peu évolués ont un profil AC, alors que les sols
évolués, très épais, ont un profil ABC.
JD
U
PO
M
O
C
A.
JD
U
PO
M
O
C
A.
JD
U
PO
Action mécanique
• L’érosion mécanique s’effectue par usure
progressive ou par déblaiement de la roche ou par
M
Action mécanique
• Les courants aquatiques (l’hydrodynamisme)
marins ou fluviatiles entraînent un mouvement des
particules (déplacement et remaniement des
M
sédiments). Ces mouvements se traduisent par
l’usure rapide du matériel (frottement des grains)
et provoqueraient même de notables
O
surcreusements dans un fond rocheux.
• L’action du vent (courants éoliens) est importante
C
dans les régions sans végétations (climats
désertique, semi désertique et aride) et à proximité
A.
des glaciers (domaine périglaciaire).
• Le déplacement des glaces (action de la gravité)
conduit à des stries et des arrachements.
JD
U
PO
Action mécanique
• Ainsi, ces différents types de courants induisent l’usure des
matériaux suite :
M
arrachements…
Action mécanique
M
selon la nature du terrain, à des ravinements, à
des surcreusements, à la formation de colonnes =
‘cheminées de fées’, à des inselbergs (reliefs en
O
forme de pain de sucre), à des Bad lands (les
zones argileuses sont creusées en une multitude
C
de ravins)…
A.
• Soulignons que la désagrégation mécanique
n’affecte pas la composition chimique de la
roche.
JD
U
PO
Erosion différentielle
M
Erosion différentielle
M
O
C
A.
JD
U
PO
Paysage ruiniforme
M
.U
O
FS
Erosion différentielle
M
O
C
A.
JD
U
PO
M
O
C
A.
JD
U
PO
Encoche d’érosion
.U
O
FS
M
O
C
A.
JD
U
PO
Action du vent
M
corrasion déflation
.U
O
FS
Action du vent
Paysage : rochers en champignon, arcs
M
O
C
A.
JD
U
PO
Action physico-chimique
M
Hydroclastie
M
O
C
A.
JD
U
PO
Thermoclastie
M
.U
O
FS
Cryoclastie
M
O
C
A.
JD
U
PO
Haloclastie
M
.U
O
FS
Action biologique
M
O
C
A.
JD
U
PO
Produits d’érosion
M
Conclusion
• En résumé, six facteurs fondamentaux conditionnent la
décomposition des roches (érosion mécanique et altérations) :
M
• la roche originelle (la composition chimique et minéralogique, la
granulométrie, la porosité, la fracturation…),
• le climat (T°, précipitations),
O
• le pH,
• la concentration,
• la topographie (présence ou non d’une pente, drainage…),
C
• la durée de l’exposition aux facteurs de décomposition (le temps de
contact),
A.
• l’action des organismes et microorganismes (Homme, faune et flore,
bactéries).
JD
L’érosion peut être verticale, latérale (horizontale) ou circulaire.
U
PO
Exercices d’application
M
Exercices d’application
M
O
C
A.
JD
U
PO
Le Transport
M
Le Transport
Modes de transport
M
O
C
A.
JD
U
PO
Transport aquatique
Action de l’eau météorique
M
Transport aquatique
Action de l’eau météorique
M
O
C
A.
JD
U
PO
Transport aquatique
Courants marins
M
Transport aquatique
Courants marins littoraux : les marées
M
O
C
A.
JD
U
PO
Transport aquatique
Courants marins littoraux : les vagues
M
.U
O
FS
Transport aquatique
Dérive littorale
M
O
C
A.
JD
U
PO
Transport aquatique
Dérive littorale
M
.U
O
FS
M
O
C
A.
JD
U
PO
Transport aquatique
Rides de courant = Ripples marks
M
.U
O
FS
Transport éolien
M
O
C
A.
JD
U
PO
Transport éolien
Corrasion rochers en champignon
M
Effets de la gravité
M
• Les effets de la gravité sont des mécanismes
de désagrégation des massifs rocheux.
O
• Les éléments sont déplacés à l’air libre ou
C
dans l’eau simplement par l’action de la
pesanteur.
A.
JD
U
PO
Effets de la gravité
M
.U
O
FS
Les matériaux ont donc des pentes limites d’équilibre. Si le seuil est dépassé il y
entraînement par chute ou glissement
Actions de la gravité
• Les sédiments sont transportés depuis les zones
sources jusqu'aux zones de dépôt par trois types
M
de processus :
• (1) glissements en masse par gravité en l'absence
O
de fluides (avalanches de débris ="rockfalls",
glissements de terrain, ="landslides");
C
• (2) écoulements gravitaires en présence de
fluides ("debris flows", "grain flows", "mudflows",
A.
turbidites);
• (3) écoulements d'eau, d'air ou de glace.
JD
U
PO
Effets de la gravité
Entrainement par chute
M
.U
O
FS
Eboulement
Ecroulement
Effets de la gravité
Eboulements et écroulement
M
O
C
A.
JD
U
PO
Effets de la gravité
Entrainement par glissement
(de terrain)
M
.U
O
FS
Glissement rotationnel
Effets de la gravité
Glissement de terrain
M
O
C
A.
JD
U
PO
Transport gravitaire
Ecoulement aérien et aquatique
M
Effets de la gravité
M
O
C
A.
JD
U
PO
Exercices d’application
M
1- Soit un régime de vagues parallèles à la côte. La pente du rivage vers le large est de 2,2‰.
• a- Peut-il y avoir une dérive littorale ?
• b- A quelle distance maximale du rivage le mouvement des vagues peut-il avoir un effet sur les
particules du fond marin ? La période de la vague T = 15 seconde, la vitesse = 10 m/s.
.U
3- Soit une côte de direction E-W présentant une baie dans sa partie W. La mer se situe coté sud.
• a- Précisez les directions que doivent avoir les vagues pour provoquer une dérive littorale vers
l’E (donnez les 3 principales directions) ainsi que les sens des vents.
• b- Quelles sont les conséquences de l’installation sur la plage d’une jetée orientée
perpendiculairement à la côte ?
• c- En supposant l’existence d’une dérive littorale vers l’W, quelles sont les conséquences de cette
dérive littorale sur la baie ?
Sédimentation
M
• La sédimentation continentale apparaît alors
O
comme un phénomène transitoire
(accumulations pendant une durée plus ou
C
moins longue) et les dépôts correspondants ne
représentent qu'un volume négligeable par
A.
rapport à celui des sédiments marins.
JD
U
PO
Sédimentation
• La sédimentation des particules détritiques
M
Sédimentation
• La densité, la viscosité et la vitesse de l'agent de
transport déterminent la forme de l'accumulation
sédimentaire et la texture du sédiment (taille, surface,
M
agencement spatial des grains...).
Schématiquement :
O
- vitesse forte = pas de dépôt,
- vitesse faible = décantation, lamination,
C
- viscosité faible = courant de traction,
éléments classés,
A.
- Viscosité forte = coulée de débris,
éléments en vrac.
JD
U
PO
Tri granulométrique
M
.U
O
FS
Granoclassement
M
O
C
A.
JD
U
PO
Tri par densité de sable quartzique (clair) et de minéraux lourds (foncés) sur une
plage de l'Oregon (USA). Photo M. Humblet.
M
mieux sont caractérisées par une végétation nulle
ou diffuse et par un climat sec, au moins
saisonnier, permettant le transit des éléments
O
éolisables.
• La sédimentation est climatique, donc zonale,
C
dans les cas suivants : zones périglaciaires, avec
des loess ; zones semi-arides, avec des dunes ou
A.
des bourrelets de limons, d’argiles ou de gypse ;
zones arides, avec des dunes de sable et des regs.
• Elle est azonale le long des côtes
JD
U
PO
Sédimentation continentale
Déflation éolienne et formation de reg
M
.U
O
FS
Edifices éoliens
M
O
C
A.
JD
U
PO
Edifices éoliens
Dune barkhane
M
.U
O
FS
Edifices éoliens
Dunes paraboliques
M
O
C
A.
JD
U
PO
Dunes éoliennes
longitudinales et transversales
M
.U
O
FS
Paysage désertique
M
O
C
A.
JD
U
PO
Dunes côtières
M
O
C
A.
JD
U
PO
point de départ.
• Ces dépôts, pas plus que les sols (altérites =
FS
Sédimentation glaciaire
M
voisinage des inlandsis et du front des glaciers).
• Les glaces peuvent transporter du matériel de
O
toutes tailles, alors que les ruissellements ou les
cours d'eau issus de la zone de fusion ne
C
déplacent que les éléments de taille conforme à
leur compétence.
A.
• Les apports les plus grossiers s'accumulent en
moraines frontales ou bordières, faites d'un
matériel non classé.
JD
U
PO
Sédimentation glaciaire
M
.U
O
FS
Sédimentation glaciaire
M
O
C
A.
JD
U
PO
Varves
.U
O
FS
M
O
C
A.
JD
Evaporation intense : précipitation de minéraux évaporitiques
U
PO
M
O
C
A.
JD
U
PO
Sédimentation fluviatile
Les méandres (érosion latérale)
M
.U
O
FS
Sédimentation fluviatile
Les méandres
M
O
C
A.
JD
U
PO
Sédimentation fluviatile
Chenaux en tresse (érosion longitudinale)
M
.U
O
FS
Sédimentation fluviatile
Les terrasses
M
O
C
A.
JD
U
PO
Sédimentation fluviatile
Les terrasses étagées
M
.U
O
FS
Sédimentation fluviatile
Les terrasses
M
O
C
A.
JD
U
PO
Sédimentation margino-littorale
dépôts mixtes
M
.U
O
FS
Sédimentation margino-littorale
dépôts mixtes
M
O
C
A.
JD
U
PO
Sédimentation margino-littorale
Estran ou plage (sableux)
M
.U
O
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Sédimentation margino-littorale
Estran ou plage (à galets)
M
O
C
A.
JD
U
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Sédimentation margino-littorale
Tidal flat
M
.U
O
FS
Sédimentation margino-littorale
Tidal flat
M
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C
A.
JD
U
PO
Sédimentation margino-littorale
Tidal flat
M
Sédimentation margino-littorale
Estuaires
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C
A.
JD
U
PO
Sédimentation margino-littorale
Deltas
M
.U
O
FS
Sédimentation margino-littorale
Lagunes et sebkhas
M
O
C
A.
JD
U
PO
Sédimentation margino-littorale
Lagunes et sebkhas
M
.U
O
FS
Sédimentation marine
Physiographie du domaine marin
M
O
C
A.
JD
U
PO
Sédimentation marine
• Les océans et les mers reçoivent des terres émergées une
M
Sédimentation marine
Plateau continental ou plate-forme continentale
M
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C
A.
JD
U
PO
Sédimentation marine
Talus ou pente continentale
M
.U
O
FS
Sédimentation marine
Talus (les turbidites)
M
O
C
A.
JD
Base d'une séquence turbiditique (Alpes maritimes).
U
PO
Sédimentation marine
M
.U
O
FS
Sédimentation océanique
M
O
C
A.
JD
U
PO
Sédimentation océanique
M
.U
O
FS
Sédimentation océanique
M
O
C
A.
JD
U
PO
La sédimentation
Récaputilatif
M
.U
O
FS
Exercices
• I- Pourquoi les cours d’eau importants (les fleuves) quand ils rejoignent la mer ou
l’océan certains forment un delta et d’autres un estuaire (maximum 7 lignes).
M
• II- Qu’elles sont les conséquences d’une baisse eustatique sur la morphologie des
sections des cours d’eau, à proximité du domaine marin, d’un cours d’eau
exoréique.
•
O
• III- Sachant qu’il y a une zonalité des dépôts dans le temps et dans l’espace
(verticalement et horizontalement), illustrez à l’aide de schémas l’évolution de la
sédimentation dans le domaine marin pendant une élévation eustatique d’une
C
part et une baisse eustatique d’autre part.
•
• IV- Le front de taille d’une carrière a entaillé deux bancs calcaires qui se
superposent. Le banc inférieur à faune et flore marines présente des poches de
A.
dissolution où s’est accumulé du sable essentiellement composé de grains ronds
mats. Le banc supérieur contient une faune et une flore du milieu lacustre.
• Résumer l’histoire géologique de cette région pendant la période nécessaire au
dépôt des deux bancs calcaires ? (Maximum 7 lignes)
JD
U
PO
La diagenèse
M
.U
O
FS
M
O
C
A.
JD
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PO
M
O
C
A.
JD
U
PO