Insuffisance Renale Aigue en Reanimation: Facteurs Etiologiques Et Pronostiques
Insuffisance Renale Aigue en Reanimation: Facteurs Etiologiques Et Pronostiques
Insuffisance Renale Aigue en Reanimation: Facteurs Etiologiques Et Pronostiques
TITRE
JURY:
Que Dieu bénisse nos enfants et exhausse nos vœux les meilleurs.
A Mr Barou DOUMBIA
Merci pour votre soutien inoubliable.
Cher maître,
C’est un grand honneur que vous nous faites en acceptant la
présidence de ce jury.
Nous avons pu apprécié votre constante disponibilité et votre
dynamisme.
La qualité de vos enseignements, votre sens clinique et vos qualités
intellectuelles font de vous un maître exemplaire.
Veuillez accepter cher maître toute notre reconnaissance.
Cher maître,
Votre abord facile, votre disponibilité, votre esprit critique et votre
subjectivité ont largement contribué à renforcer la qualité de ce
travail.
Constamment et malgré vos multiples occupations vous avez été
toujours pressent ou moment ou le besoin se faisait sentir, toujours
prêt à nous aider.
Nous vous prions cher maître, de trouver dans ce travail nos vifs et
sincères remerciements.
Cher maître,
Nous Vous remercions pour la confiance que vous nous avez faites en
nous confiant ce travail.
Vos grandes qualités pédagogiques et scientifiques, votre amour pour
le travail bien fait et votre souci d’améliorer la qualité des soins
seront pour nous une source d’inspiration.
En témoignage de notre reconnaissance infinie, nous vous prions cher
maître en cet instant solennel d’accepter l’expression de notre très
sincère gratitude et notre profond attachement.
ATCD : Antécédent
FC : Fréquence Cardiaque
FR : Fréquence Respiratoire
TA : Tension Artérielle
SOMMAIRE
1- INTRODUCTION…………………………………………………….1
OBJECTIFS…………………….……………………………….…....3
2- GENERALITES………………………………………………………4
3- METHODOLOGIE…………………………………………………46
5- RESULTATS…………………………………….…….……….......50
6- COMMENTAIRES ET DISCUSSIONS………….….……..…68
7- CONCLUSION ET RECOMMENDATIONS…………...…..74
REFERENCES…………………………………………………..76
ANNEXES
1- INTRODUCTION
cliniques. Ceci est évident pour toutes les situations d’hypo perfusion
rénale contemporaine d’un état de choc, mais également retrouvée
dans les atteintes par les agents toxiques exogènes et endogènes. Le
rôle des phénomènes inflammatoires a été également identifié dans
ces situations d’agression rénale mettant en jeu l’infiltration des
structures rénales par les cellules inflammatoires, la libération des
radicaux libres de l’oxygène et divers médiateurs de l’inflammation
participant à la destruction tissulaire par des mécanismes d’apoptose
et/ou de nécrose tissulaires
Le pronostic de l’insuffisance rénale aiguë dépend de la rapidité de la
prise en charge et aux défaillances multi viscérales associées.
Cependant, il reste remarquablement grave avec une mortalité
importante et une fréquence non négligeable d’altération résiduelle
de la fonction rénale chez les survivants.
Ceci souligne l’importance de la protection rénale dans les situations
d’agression rénale.
La prévention de cette complication repose essentiellement sur
l’identification des patients à risque, sur l’éviction des facteurs
néphrotoxiques et sur le maintien de la perfusion rénale par le
contrôle de la volémie et de la pression de perfusion rénale des
patients.
En Afrique très peu d’études ont été consacrées à l’insuffisance rénale
aiguë en service de réanimation.
Au Mali aucune étude antérieure n’a cependant été consacrée à l’IRA
en réanimation c’est pour parer à cette insuffisance que nous avons
entrepris ce travail dont les objectifs sont les suivants :
OBJECTIFS
a) Objectif général
b) Objectifs spécifiques
2 GENERALITES
Le rein droit est abaissé par le foie et il est souvent très mobile.
Chaque rein se situe dans la loge rénale, de la 11eme côte à la crête
iliaque, limité en arrière par la paroi lombaire, en dedans par la
colonne vertébrale, le psoas et l’axe aortico-cave, en avant par le
péritoine. Leurs pôles supérieurs affleurent le 11eme arc costal. Tandis
que leurs pôles inférieurs se situent sur un plan horizontal passant
par la 3eme côte à quelques cm de la crête iliaque. Chaque rein
répond aux corps vertébraux de T12, L1, L2 et partie supérieure de
L3.Leurs pôles supéro-internes sont coiffés par la surrénale, qui à
gauche peut atteindre le bord supéro-internes du bassinet.
Le rein est entouré d’une capsule qui le sépare de la graisse périe
rénale.
- Figure 2 : glomérule
Pour accomplir ces taches, le rein humain a été doté d’un certain
nombre de mécanismes physiologiques qui permettent à l’homme
d’éliminer tout excès d’eau et de substances dissoutes non
métabolisées contenus dans les aliments, mais aussi les produits non
volatils et terminaux du métabolisme de l’azote tels que l’urée et la
créatinine.
A l’opposé, quand survient un déficit en eau et /ou en quelconque des
autres constituants principaux des liquides corporels, l’excrétion
rénale de ces substances peut diminuer, qui réduit les risques d’une
déplétion hydro électrolytique gave.
Le volume d’urine excrété par jour environ 1,5L soit 1ml/mn [11] est
le petit résidu de deux processus très importants et en beaucoup de
points opposés.
- l’ultrafiltration de 180 l ou plus de liquides à travers les
capillaires glomérulaires d’une part et d’autre part la
réabsorption de plus de 99% de cet ultrafiltrat par des processus
de transport situés dans les tubules rénaux.
Ainsi le débit sanguin rénal est très élevé par unité de poids de
tissus par rapport aux autres organes nobles le cerveau le cœur
et le foie.
2-3-1-1 L’ultrafiltration glomérulaire
2-4 PHYSIOPATHOLOGIE
Une des théories tubulaires voudrait que des cylindres et des débris
obstruent les lumières tubulaires entraînant une augmentation de la
pression intra tubulaire suffisante pour abaisser la filtration
glomérulaire.
2– 5 ETIOLOGIES
2 – 5 – 1 - 2 Etats de choc
- hémorragiques
- cardiogeniques
- septiques
- par surdosage en antihypertenseurs
2– 5– 1 - 4 hypoalbuminemies par
- syndrome néphrotique
- cirrhose hépatique
2- 6 PRONOSTIC
En dépit des progrès de la prise en charge de cette pathologie, la
mortalité reste dramatiquement élevée, de l'ordre de 50 % des
patients. La persistance d'une mortalité élevée malgré l'amélioration
des techniques de réanimation est liée à une évolution des
caractéristiques de la population des insuffisances rénales aiguës
hospitalisées. L'amélioration des techniques de soins a permis une
réduction de mortalité des patients les plus graves. Cette dernière
reste néanmoins élevée et peut s'expliquer par l'âge plus avancé des
patients, par la coexistence de pathologies chroniques plus fréquentes
et l'augmentation du nombre de facteurs étiologiques associés à
l'origine de l'insuffisance rénale aiguë.
Le pronostic fonctionnel d'une IRA, quand elle est isolée, est bon. Une
récupération fonctionnelle ad integrum est notée dans 75 à 90 % des
cas. La reprise de la diurèse survient dans un délai moyen de trois
semaines. Des reprises de fonction plus retardées peuvent être
observées, notamment lorsque de nouveaux stress ischémiques ont
été imposés au rein en voie de récupération. L'évolution vers une
insuffisance rénale progressive ou l'absence de reprise de fonction,
éventuellement dans le cadre d'une nécrose corticale, peut se voir
dans 2 à 5 % des cas [6].
2 – 7 ANATOMIE PATHOLOGIQUE
2– 8 DIAGNOSTIC
2– 8- 1 Diagnostic différentiel
Dans l’IRC on trouve avec les mêmes méthodes une atrophie rénale
parfois asymétrique, sauf en cas de polykystoses, amylose et de
diabète.
2 – 8 – 2 Diagnostic de gravité
2 – 8 – 3 Diagnostique étiologique
2 – 8 – 3 – 2 IRA fonctionnelle
En sa faveur nous rechercherons :
< 350
Uosm > 500
< 1,1
Uosm/Posm > 1,3
2 – 8 – 3 – 4 IRA organique
Plusieurs hypothèses sont à considérer
Secondairement
En l’absence de reprise de fonction dans les délais habituels
Lorsque les causes pré rénales et post rénales sont écartées la cause
de l’IRA devra être imputée à une maladie du parenchyme rénale ;
cause de 5 à 10% des IRA chez l’adulte et de 40 à 60% en pédiatrie.
- L’étude du débit urinaire peut être d’un très grand apport dans le
diagnostic de l’IRA.
- C’est ainsi qu’une IRA avec anurie totale se retrouve dans les
obstructions bilatérales complètes, les nécroses corticales diffuses, les
glomérulonéphrites rapidement progressives et les obstructions
artérielles rénales bilatérales.
Une ponction biopsie rénale est une bonne indication dans un but
diagnostique lorsque l’IRA n’a pas une cause claire ou qu’il existe des
éléments atypiques, car ils peuvent orienter vers une néphropathie
parenchymateuse potentiellement justiciable d’un traitement
curateur, comme une maladie de Wegener, un lupus érythémateux un
syndrome de goodspature ou une glomérulonéphrite rapidement
progressive.
2 – 9 - CLINIQUE
Dans la plupart du temps on parle d’évolution clinique qui se fait en
trois phases.
- La phase de début
- La phase d’état
- La phase de guérison
Découvrir l’IRA à la 1ère est préférable parce qu’un traitement
étiopathogenique peut éviter le développement de la phase d’état
même si la phase de début n’est évidente pour le clinicien que de
manière rétrospective.
L’oligurie est considérée comme un signe cardinal des deux premières
phases. Des études montrant que 25 à 50% des IRA soient sans
oligurie, c’est le bilan biologique qui signe le diagnostic.
L’oligurie est retrouvée dans la phase d’état de l’IRA dans 50% des
cas [16] la période oligurique peut durer de quelques heures à 6 à 8
semaines.
Si l’oligurie persiste pendant plus de quatre semaines il faut penser
à d’autres affections : nécrose corticale diffuse, glomérulonéphrite
rapidement progressive occlusion artérielle rénale et la
déshydratation surajoutée.
2 – 10 LES COMPLICATIONS
Ce sont elles qui sont la cause de la plupart de décès dans l’IRA ; ce
sont :
- les infections qui compliquent 30 à 70% [16] des IRA et sont une
cause importante de morbidité et de la mortalité la restriction de
l’usage des cathéters et d’abords veineux, la répétition quotidienne
d’un examen clinique complet et l’évaluation attentive de toute fièvre
revêtent une importance particulière chez les malades atteints
d’IRA. Soulignons que l’IRA peut atténuer le syndrome fébrile lié à un
état infectieux.
2 – 11 TRAITEMENT
La thérapeutique devra être entamée le plus rapidement possible
aussitôt que le diagnostic sera posé.
a) Hémodialyse
Par l’intermédiaire d’une voie d’abord vasculaire qui en urgence, est
le plus souvent un cathéter fémoral relayé ensuite par des cathéters
utilisant des matériaux biocompatibles et de siège volontiers
jugulaire. Elle est préférée de principe, en particulier en cas d’hyper
catabolisme.
b) Hémofiltration continue
Veino-veineuse ou artérioveineuse qui offre des capacités d’épuration
moindres mais une plus grande souplesse quant au réglage de la
volémie, ce qui permet des apports caloriques plus larges.
c) Hémodiafiltration
Elle combine l’Hémofiltration continue et l’hémodialyse.
d) Dialyse péritonéale
Par l’intermédiaire d’un cathéter à usage unique le plus souvent.
Elle est moins utilisée sauf parfois chez le sujet âgé et en cas de
pancréatite aiguë.
Le rythme des épurations est adapté à chaque cas particulier en
fonction de l’évolution dynamique des taux d’urée, de créatinine, de
potassium et l’état de surcharge du volume extracellulaire il est
raisonnable de ne pas dépasser les chiffres suivants. [16]
- Urée : 30 mmol/l
- Créatinine : 700 µmol/l
- potassium : 5,5 mmol/l
- réserve alcaline : 18 mmol/l
2 – 11 – 3 Traitements particuliers
a) Le traitement de l’IRA fonctionnelle consiste à rétablir une
perfusion rénale adéquate :
b) Le traitement de l’IRA obstructive consiste à drainer au plus vite
les urines de façon stérile (de plus en plus par néphrostomie per
cutané) en prenant garde au syndrome de levée d’obstacle avant
d’envisager à froid le traitement étiologique de l’obstacle.
c) A la phase toute initiale de l’IRA par nécrose tubulaire,
l’utilisation du furosémide ou de mannitol (après avoir exclu une
origine fonctionnelle ) peut permettre de transformer une IRA
oligurique en IRA à diurèse conservée, ce qui facilite la réanimation
de ces patients.
d) Enfin, le traitement de l’IRA doit être préventif, ce qui passe par
l’utilisation adéquate des antibiotiques, des produits de contraste
iodés et ce d’autant qu’il s’agit de patients âgés, ayant une fonction
rénale déjà altérée.
3 METHODOLOGIE
3 – 1 Lieu d’étude
L’étude a été menée dans le service de réanimation polyvalente du
CHU du Point G.
3 – 3 Population d’étude
L’étude a concerné tous les patients hospitalisés en réanimation
polyvalente du CHU du Point.G.
3 – 3– 1 Critères d’inclusion
Ont été inclus dans notre étude tous les patients ayant dans leur
dossier au minimum
- une créatinine plasmatique ≥ 150 µmol/l et/ou une urée sanguine ≥
10 mmol/l
- une fiche de diurèse comportant la diurèse de 24 h.
3– 3 – 3 Echantillonnage
Nous avons un échantillonnage exhaustif de tous les malades ayant
répondu aux critères d’inclusion.
• Catégorie de la maladie
- Le malade médical : est un malade non opéré dans la semaine
qui a précédé ou qui a suivit son admission en réanimation.
- Le malade chirurgical : est un malade opéré dans la semaine qui
a précédé ou qui a suivit son admission en réanimation.
• Le tableau clinique
L’état hémodynamique, l’état respiratoire, l’état neurologique
évalué par le score de Glasgow et les signes urinaires (la diurèse
au bout de 24 heures et la diurèse au cours de l’évolution).
• Tableau biologique
La créatinine plasmatique, la natrémie et la kaliémie, le taux
d’hémoglobine.
• Les défaillances viscérales associées
Nous avons adopté la définition de Groeneveld [17] pour la définition
des défaillances circulatoire, respiratoire, gastro-intestinale,
hépatique, neurologique, et hématologique.
4 Critique de la méthodologie
Les insuffisances rénales aiguës ont été définies sur la base de
l’élévation de la créatinine plasmatique, de la diurèse de 24h et de la
diurèse au cours de l’évolution.
Les limites en moyens d’investigation para clinique ne nous
permettaient pas de rechercher les facteurs étiologiques précis.
5-RESULTATS
5 - 1 fréquence
16-39 18 34,6
40- 59 8 15,4
60-83 26 50
Total 52 100
Homme 28 54
Femme 24 46
Total 52 100
Plus de la moitié des patients était de sexe masculin soit 54% avec un
sex ratio de 1,2.
Fonctionnaires 12 23,1
Autres 10 19,2
Commerçants 4 7,7
Cultivateurs 4 7,7
Total 52 100
Csref 1 1,9
Total 52 100
Hypovolemie 3
5,8
Total 52 100
Dyspnée 22 42,3
Céphalée 13 25
Vomissements 11 21
Agitation 5 9,6
Hémorragie 3 5,8
Diarrhée 3 5,8
Anorexie 3 5,8
Nausées 1 1,9
Hoquet 1 1,9
Arthralgie 1 1,9
Toux 1 1,9
<12 32 61,5
12-15 20 38,5
Total 52 100
Normotension 19 36,5
Hypotension 17 32,7
Hypertension 16 30,8
Total 52 100
Hyperthermie 27 52
Normothermie 25 48
Hypothermie 0 0
Total 52 100
25% des signes physiques étaient représentés par les plis cutanés
Hypovolemie 8 15,4
AVC 5 9,6
OAP 1 1,9
Total 52 100
Aucun 20 38,5
HTA 18 34,6
Autres 7 13,5
Diabète 3 5,8
Total 52 100
Total 52 100
La défaillance neurologique était représentée dans 34,6%
Organique 28 53,8
Fonctionnelle 24 46,2
total 52 100
SEXE
MASCULIN FEMININ TOTAL
IRA
n % n % n %
Fonctionnelle 14 27 10 19 24 46
Organique
14 27 14 27 28 54
Total 28 54 24 46 52 100
AGE
16 - 39 40 - 59 60 - 83 T0TAL
IRA
n % n % % n %
Fonctionnelle 11 21 1 2 12 23 24 46
Oligurie 34 65,4
Conservé 11 21,2
Anurie 6 11,5
Polyurie 1 1,9
Total 52 100
5- 4 Aspects biologiques
Tableau XX : Répartition des patients selon la valeur de la
créatininémie à l’entrée.
Tranche de créatininémie (µmol/l) Effectif Pourcentage
[ 150-300[ 18 35
[ 300-600[ 21 40
[ 600-800[ 6 11,5
Total 52 100
< 3,5 5 56
3,5 à 5 2 22
>5 2 22
Total 9 100
135 à 145 3 33
>145 2 22
Total 9 100
12 à 15 4 25
Total 16 100
5– 5 Aspects thérapeutiques
Tableau XXIV : Répartition des médicaments administrés aux
patients.
5 – 6 Aspects évolutifs
Tableau XXV : Répartition des patients en fonction de
l’évolution
Décédé 31 59,6
Survivant 21 40,4
Total 52 100
La mortalité dans notre étude est élevée 31 patients sont décédés
(59,6%).
3 patients ont bénéficié d’une dialyse dont un décès.
Organique Fonctionnelle
Décédé 23 8 31
Transfert 4 8 12
EXEAT 1 8 9
Total 28 24 52
Le taux de décès est élevé en cas d’insuffisance rénale aiguë
organique (23 patients).
(n=21) (n=31)
Age>60ans 9 17
ATCD de l’HTA 7 15
Catégorie médicale 17 28
Glasgow<12 10 22
Défaillance respiratoire 6 16
Défaillance hémodynamique 1 3
Syndrome infectieux 3 7
Choc septique 1 3
Anurie 0 6
Coma diabétique 1 4
Oligurie 18 16
70
60
50
40
30
20
10
0
zero une deux trois
Décédé 31 59,6
Transfert 12 23,1
Exeat 9 17,3
Total 52 100
6 Commentaires et discussion
6- 1 Méthodologie :
Notre étude, rétrospective, et descriptive présente certaines
insuffisances :
- Plateau technique faible (absence de l’ionogramme sanguin et
urinaire pour la confirmation diagnostic du type d’insuffisance rénal
« fonctionnelle ou organique », absence de PBR pour la confirmation
histologique du diagnostic).
6- 2 Fréquence :
La fréquence de l’IRA a été de 9,8% (52/530) malades hospitalisés de
janvier 2007 à décembre 2007.
Dans la littérature concernant les unités de soins intensifs elle varie
de 3 à 30% [17]
6- 3 Aspects sociodémographiques:
6- 3- 1 Age et sexe :
L’âge avancé constitue pour tous les auteurs un facteur de
prédisposition à l’insuffisance rénale aigue [18 – 20].
Cette prédisposition liée à l’âge peut être expliquée par les
modifications fonctionnelles et structurales du rein vieilli entraînant
un affaiblissement de l’autorégulation, de sa perfusion, ce qui expose
cet organe à toute agression, en particulier à une hypoperfusion.
En plus de l’âge avancé, une prédominance masculine est constatée
dans toutes les publications [17, 21, 23, 24] avec un sex-ratio variant
de 1,3 à 2,9. Il est de 1,2 dans notre étude. Cette prédominance
masculine reste mal expliquée.
6-3-2 Motifs d’hospitalisation :
L’altération de la conscience représente 50% du motif d’admission.
7 CONCLUSION ET RECOMMANDATIONS
CONCLUSION
RECOMMANDATIONS
+ A la population :
- De faire attention aux conséquences de l’automédication.
REFERENCES
8- A. CASTAIGNE
Sémiologie néphrologique
Sémiologie médicale initiation à la physiopathologie. SANDOZ, Paris.
3ème édition. 1992. P : 136 – 38.
9- JEFFREY SALAMA
Anatomie macroscopique des reins.
Maladies rénales de l’adulte. Berti Edition, Alger 1994 P : 13 - 23.
FICHE SIGNALITIQUE
Nom : FAROTA
Prénom : Allassane
Année 2008- 2009
Ville de soutenance : BAMAKO
Pays d’origine : MALI
Titre de la thèse : Insuffisance Rénale Aiguë en Réanimation
Facteur Etiologique et Pronostic Etude Rétrospective
Lieu de dépôt : Bibliothèque /Ecole Nationale de Médecine et de
Pharmacie
Secteur d’intérêt : Réanimation.
Résume :
Le but de notre étude était d’analyser les facteurs étiologiques et
pronostiques de l’insuffisance rénale aiguë en Réanimation.
Sur une période de 12 mois seuls les patients ayant une
créatininémie ≥ 200µmol/l ont été retenu.
L’étude porte sur 52 patients (9,8%) dont 24 femmes (46%) et 28
hommes (54%) de moyenne d’âge de 52 ans (extrêmes 16 et 83 ans).
Les malades de type médical représentaient 84,6%.
L’altération de la conscience représentait 50% de motifs d’admission.
La dyspnée était présente dans 42,3% des cas.
61,5% des patients avaient un Glasgow < 12 à l’admission,
l’hyperthermie était présente dans 52% des cas.
I - Renseignements généraux
Nom :
Prénom :
Age :
Profession :
Provenance:
Motif d’admission :
Drépanocytose cirrhose
b- Chirurgicaux :
Oui non
b- 1 Si oui lesquels : _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _
Glasgow ______
TA ______
Température _ _ _ _ _ _
FC ______
SPO2 ______
FR ______
II- 4 Signes physiques
Diurèse de 24 heures
Si oui valeur _ _ _ _ _ _ _ _ _ _
Si oui valeur _ _ _ _ _ _ _ _ _ _
Si oui résultats _ _ _ _ _ _ _ _ _ _
- Natrémie_ _ _ _ _ _ _ _ _
- Kaliémie _ _ _ _ _ _ _ _ _
- Hémoglobine_ _ _ _ _ _ _
IV -1 -1 Médicale
a- Soluté de remplissage
Cristalloïdes Colloïdes
b- Médicaments _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ __ _ _
_ _____________________
IV-1-2 Chirurgical
_ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ __ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _
_______________________________ _________________
_ _ _ _ __ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ __ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ __ _ _ _ _ _
IV-2-1 Médicale _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ __ _ _ _ _ _ _
_ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ __ _ _ _ _ _ _ _ _ __ _ _ _ __ _ _ __ _
IV-2-2 chirurgicale _ _ _ _ _ _ _ _ _ __ __ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _
________________________________________________
V Evolution
V-1 Immédiate
_ _ __ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _
_ _ __ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ __ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ __ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _
_ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ __ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ __
V-2 Tardive
_ _ _ _ _ _ _ _ __ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ ___ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _
_ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ __ _ _ _ _ _ _ __ _ _ _ __ _ _ _ _ _ __ __ _ _ _ _ _ _ _
VI Devenir du patient
SERMENT D’HIPPOCRATE