Prise en Charge Des Urgences Chirurgicales Digestives Dans Le Service de Chirurgie A Du Chu Du Point G
Prise en Charge Des Urgences Chirurgicales Digestives Dans Le Service de Chirurgie A Du Chu Du Point G
Prise en Charge Des Urgences Chirurgicales Digestives Dans Le Service de Chirurgie A Du Chu Du Point G
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UNIVERSITE DE BAMAKO
THESE DE MEDECINE
Présentée et soutenue publiquement le 06/12/2008
Devant la Faculté de Médecine de Pharmacie et d’Odonto-Stomatologie
De l’Université de Bamako
Jury:
DEDICACES
DEDICACES
Nous rendons grâce à ALLAH, l’Omniprésent et l’Omnipotent, puisse le
Seigneur Tout Puissant m’éclairer de sa lumière divine. AMEN
Cher tonton, cher maître, vous êtes l’initiateur de ce travail et vous n’avez
ménagé aucun effort pour son élaboration.
Trouvez ici, l’expression de ma sincère reconnaissance.
REMERCIEMENTS
REMERCIEMENTS
A tous mes maîtres de l’école primaire à la F.M.P.O.S la qualité de
l’enseignement, vos leçons d’humilité m’ont impressionné. Merci le
cœur plein d’émotion et de reconnaissance. J’espère que ce travail
vous rendra fier de moi.
A Mr Bréhima TRAORE
Plus qu’un ami tu es devenu un frère pour moi .Ton courage, ta
disponibilité, ton sens de l’humour me laissent croire que je peux
compter sur toi .Ton soutien moral et financier ne m’ont jamais fait
défaut. Ce travail est le tien. Trouves ici l’expression de ma
profonde gratitude.
A Mr Tidiane TRAORE
Vos soutiens, moral et financier ne m’ont jamais fait défaut.
Trouvez ici ma profonde gratitude.
Cher maître, c’est un honneur pour nous de vous avoir comme directeur de
thèse.
Véritable bibliothèque vivante, vous nous avez donné l’amour de la médecine
et grâce à vous, le C.H.U du Point G à travers la chirurgie « A » est une
référence aujourd’hui dans la sous région voire en Afrique.
Votre rigueur scientifique, votre intégrité, et votre disponibilité ne
constituent qu’une partie de vos qualités scientifiques et sociales.
Vous nous avez enseigné le savoir faire et le savoir être.
Trouvez ici cher maître, l’expression de notre profonde gratitude.
ABREVIATIONS
SOMMAIRE
SOMMAIRE
I. INTRODUCTION ET OBJECTIFS………………………
01
II. GENERALITES………………………………………………
03
III. METHODOLOGIE…………………………………………
33
IV. RESULTATS…………………………………………………
35
V. COMMENTAIRES ET DISCUSSION……………………
57
VI. CONCLUSION………………………………………………
66
VII. RECOMMANDATIONS……………………………………
67
VIII. REFFERENCES……………………………………………
68
IX. ANNEXES……………………………………………………
76
I. 1. INTRODUCTION
Les urgences chirurgicales représentent selon Mondor, les affections
qui pour la plupart, faute d’une intervention chirurgicale obtenue sans délai,
font succomber les malades en quelques heures ou en peu de jours [1].
La définition la plus simple est celle d’Etienne : «l’urgence est ce cas
nécessitant des soins sans délai» [2].
En précisant le délai pour l’urgence abdominale, le même auteur a défini en
1994 l’abdomen aigu comme des douleurs abdominales ayant débuté et
évoluant depuis une semaine [3]. Les étiologies des urgences chirurgicales
sont multiples. Aux USA, 19 étiologies dont 6 chirurgicales (appendicite,
cholécystites aiguës, occlusion intestinale aiguë, ulcère duodénal, kystes< de
l’ovaire, anévrisme) ont été retrouvées chez 1000 malades ayant un abdomen
aigu [4]. En 1988, Dargent en France [5] a trouvé que l’échographie
abdomino- pelvienne est un examen obligatoire et toujours prioritaire dans
la prise en charge de l’urgence chirurgicale abdominale en dépit des réserves
liées à l’existence de faux positif ou négatif.
En 1979 à Dakar, Padonou [6] dans une série, a trouvé 5 étiologies
(occlusion, péritonite, appendicite, GEU, éviscération). A Lomé en 1994,
plusieurs étiologies des urgences chirurgicales ont été retrouvées, dont les 5
principales sont : occlusion intestinale, péritonite, traumatisme du foie,
pancréatite, appendicite [7]. Domergue, en France [8] a étudié l’apport de la
cœlioscopie dans les urgences chirurgicales abdominales et considère que
devant un abdomen aigu sa réalisation est un raccourci diagnostique et
parfois un acte thérapeutique partiel (réalisé à minima) ou complet.
Le pronostic des urgences chirurgicales est grave [9].
En 1996, une étude Malienne sur les abdomens aigus, a rapporté un taux de
mortalité de 17% [10]. Cette gravité serait liée :
- au retard de diagnostic conséquence d’une consultation tardive,
- au mauvais conditionnement des malades en préopératoire, faute de
matériels.
2. Objectifs
2.1. Objectif général
Etudier la prise en charge des urgences chirurgicales digestives reçues et
traitées dans le service de chirurgie « A » du CHU de Point G, de janvier 2004
à janvier 2006.
II. GENERALITES
L’abdomen représente avec le petit bassin, la partie sous diaphragmatique
du tronc. L’existence de la séreuse péritonéale qui entoure les viscères divise
la cavité abdominale en deux parties qui sont :
Une partie intra péritonéale qui contient les viscères digestifs péritonisés ;
Une partie rétroperitonéale qui contient le pancréas, les organes urinaires,
les surrénales, les axes vasculo-nerveux.
1. Rappels anatomique de l’appareil digestif (figure 1) [23]
Il comprend les éléments parmi lesquels :
- La bouche ;
- L’œsophage ;
- L’estomac ;
- L’intestin grêle ;
- Le colon ;
- Le rectum et le canal anal.
Cranial
Gauche
1.1. L’œsophage
Il constitue la première partie du tube digestif. C’est un conduit musculo-
membraneux de 25cm environ qui s’étend du pharynx à l’estomac dans
lequel il véhicule les aliments. Il traverse successivement la partie inférieure
du cou, le thorax et la partie supérieure de la cavité abdominale. Au cours de
son trajet, il est situé juste devant la colonne vertébrale dans sa portion
thoracique. Il passe derrière l’oreillette gauche, expliquant le retentissement
cardiaque de certaines lésions œsophagiennes et la dysphagie dans certaines
cardiopathies.
1.2. L’estomac
C’est un réservoir musculeux interposé entre l’œsophage et le duodénum.
Il est situé au dessous du diaphragme dans la cavité abdominale où il
occupe l’hypochondre gauche et une partie de l’épigastre. L’orifice d’entrée
est le cardia ou orifice cardial au niveau duquel se trouve un système anti-
reflux formant l’angle de HISS.
L’orifice de sortie est le pylore où il existe un sphincter pratiquement fermé
en permanence qui ne s’ouvre que par intermittence lors de la digestion.
L’estomac comporte une portion verticale surmontée d’une grosse tubérosité
(fundus où siège la poche à air) et une portion horizontale : l’antre qui
aboutit au pylore. Son bord droit s’appelle petite courbure et son bord
gauche, grande courbure.
Dans la cavité gastrique se passe un temps important de la digestion sous
l’action d’un double phénomène : mécanique dû aux contractions des
muscles de l’estomac (péristaltisme) et chimique dû au suc gastrique secrété
par les glandes.
Ces deux phénomènes aboutissent à la formation du chyme.
Crânial
Gauche
Crânial
Gauche
2.1.2. Physiopathologie
Une hernie non compliquée est indolore (elle entraîne tout au plus un simple
gêne) et son contenu est facilement repoussé dans l'abdomen par simple
pression.
Parfois, au décours d'un effort par exemple, la hernie n'est plus réductible
par les manoeuvres habituelles. Le collet de la hernie est devenu trop étroit
et constitue un anneau d'étranglement rigide qui empêche la réduction,
comprime le viscère incarcéré et compromet sa vascularisation (d'abord le
retour veineux puis la vascularisation artérielle).
Par définition, une hernie étranglée est donc une hernie devenue
douloureuse et irréductible.
Cet étranglement a plusieurs conséquences :
- la douleur liée à l'ischémie du viscère étranglé, qui est le plus souvent
l'intestin grêle, parfois le côlon, l'appendice, l'épiploon ou l'ovaire.
- la nécrose ischémique du viscère ainsi étranglé peut être rapide (quelques
heures à un ou deux jours selon les cas).
- l'obstacle causé par l'étranglement d'une anse intestinale provoque une
occlusion intestinale mécanique d'évolution rapide et grave.
On comprend donc pourquoi il s'agit d'une urgence absolue.
a. Quelles sont les hernies qui risquent de s'étrangler ?
Quels que soient leur taille et leur type anatomique, toutes les hernies
peuvent s'étrangler un jour ou l'autre ; certaines plus que d'autres,
cependant (fig. 4).
Crânial
Gauche
2.2.4. Etiologie
L’étiologie peut modifier sensiblement la présentation clinique et l’évolution
de la péritonite. Ce sont ces aspects étiologiques qui sont sous-cités.
- péritonites primitives ;
- péritonites appendiculaires ;
- péritonites par perforation gastroduodénale ;
- péritonites typhiques ;
- Péritonites d’origine génitale ;
- Péritonites par perforation colique ;
- Péritonites postopératoires ;
2.2.5. Traitement
Le traitement des péritonites aiguës généralisées comporte
chronologiquement trois temps :
- le temps préopératoire
- le temps per opératoire ;
- le temps post-opératoire.
Le traitement médical est double
-réanimation hydroélectrolytique, hémodynamique et calorique, pour
compenser les conséquences de l’inflammation péritonéale (hypovolémie,
perturbations électrolytique, catabolisme majoré…)
-un traitement anti – infectieux par l’antibiothérapie dont l’objectif principal
est d’éviter ou de contrôler une diffusion de l’infection.
2.3.2. Epidémiologie
Il semble que l’appendicite est plus fréquente dans les pays développés qu’en
Afrique. L’appendicite est plus fréquente chez l’enfant (7à 15 ans) et rare
chez l’adulte.
2.3.3. Etio-physiopathologie
L’appendicite est due :
- soit à une obstruction de la lumière appendiculaire (les germes circulent
dans un appendice normal). Si l’appendice est bouché par un corps étranger
les germes vont stagner au fond et vont se multiplier d’où infection ;
- soit à une infection hématogène, plus fréquente. Tous les germes peuvent
entraîner l’appendicite. Les plus fréquents sont les colibacilles, le
streptocoque, le staphylocoque. On peut même y trouver des parasites
(comme le schistosma mansoni)
c) Signes physiques
A l’inspection le ventre respire. La palpation révèle une douleur accompagnée
d’une défense de la fosse iliaque droite.
Le toucher rectal et le toucher vaginal trouvent une douleur à droite dans le
Douglas.
A l’auscultation : les bruits abdominaux sont normaux au début.
d) Signes para cliniques
La Numération Formule Sanguine (NFS) montre une hyperleucocytose (1.500
à 20.000 GB/mm3) surtout à polynucléaires neutrophiles.
L’échographie peut parfois montrer un gros appendice à parois épaisses ou
un épanchement péri appendiculaire.
e) L’évolution
Elle est imprévisible. Une régression spontanée peut survenir après la crise
d’appendicite, mais cette régression spontanée est rare.
La plupart du temps l’évolution se fait vers l’aggravation en quelques jours ;
parfois cette aggravation est entrecoupée d’une accalmie traîtresse.
L’aggravation peut se faire vers l’abcès ou vers la péritonite.
Signes physiques : la fosse iliaque droite est le siège d’un blindage dur,
douloureux, mal limité, le toucher rectal et le toucher vaginal trouvent une
douleur du douglas à droite.
Signes généraux : la température est à 38°c ou plus, le pouls est accéléré.
Signes paracliniques : La numération formule sanguine montre une
hyperleucocytose à polynucléaires neutrophiles. La radiographie d’abdomen
sans préparation trouve parfois des niveaux hydro-aériques.
L’évolution peut se faire vers la régression ou vers la péritonite.
3.2. Physiopathologie :
a) L'occlusion organique est une occlusion mécanique. Elle peut être
occasionnée par :
- strangulation (exemple : volvulus, invagination) ;
- obstruction ;
- compression ;
Une strangulation est un étranglement de l’intestin elle peut être due à :
- une hernie étranglée ;
- un volvulus ;
- une invagination intestinale.
Elle entraîne tôt des troubles ischémiques de l’intestin.
Dans les strangulations, la circulation est d’abord perturbée sur le retour
veineux alors que l’artère continue à amener le sang dans la zone
strangulée. Ceci favorise l’exsudation plasmatique dans la lumière
intestinale ; d’où une déshydratation entraînant une perturbation de
l’équilibre hydro-électrolytique. La strangulation favorise la fermentation des
matières dans l’intestin d’où production de gaz qui va s’accumuler à la partie
supérieur de l’anse strangulée alors que le liquide reste à la partie inférieur.
L’air et le liquide seront séparés par un niveau qui est toujours horizontal. A
la radiographie, l’air sera perçu comme une image noire avec un niveau
blanc (clair) horizontal inférieur.
Une élévation de pression des gaz dans l’intestin en amont de l’obstacle peut
entraîner une Perforation de l’intestin, c’est la perforation diastatique.
La compression et l’obstruction sont moins urgentes que la strangulation,
car les deux premières n’entraînent que tardivement des troubles
ischémiques.
b) L’occlusion fonctionnelle se fait par inhibition du nerf intestinal.
c) L’occlusion mixte : est une association de l’occlusion fonctionnelle et de
l’occlusion mécanique. En général, elle est due à une infection.
Grêle Colon
Niveaux hydro-aériques Plus larges que hauts, à Plus hauts que larges, à
bords fins centraux bords épais Périphériques
b) En fonction du mécanisme
L’occlusion par volvulus du sigmoïde est caractérisée par :
Des douleurs brutales à type de colique chez un sujet jeune antérieurement
en bon état général avant l’occlusion.
L’occlusion par cancer du sigmoïde qui atteint surtout le vieillard est
caractérisée par :
- des douleurs progressives continues
- une altération de l’état général avant l’occlusion
- une fièvre avec parfois une anémie
Antécédent d’alternance de diarrhée et de constipation. Une tumeur à la
palpation parfois.
c) En fonction de l’étiologie et de l’âge :
Chez le nouveau né, les occlusions les plus fréquentes sont pour le
colon :
III. METHODOLOGIE
2. Cadre d’étude
Le centre hospitalier universitaire (CHU) du Point « G » est un centre de
troisième niveau de référence. Il est situé à 8Km du centre ville ; sur la
colline du Point « G ».
Présentement l’hôpital compte 18 services dont deux services de chirurgie
générale : « A » et « B ». Notre étude a été réalisée dans le service de chirurgie
« A » du CHU du point « G ». Les activités du service sont dominées par la
chirurgie digestive et thoracique. Le service comprend deux pavillons (PTFT
et chirurgie II). Les entités comprennent 40 lits d’hospitalisation dont 18 de
troisième catégorie, 16 de deuxième catégorie et 6 de première catégorie.
3. Patients
Tous les patients ont été recrutés dans le service de chirurgie « A ». Le
recrutement a concerné les malades des deux sexes et tout âge. Un
questionnaire établi a permis de recueillir tous les renseignements
nécessaires pour chaque patient.
Critères d’inclusion
Ont été inclus dans cette étude, les patients reçus et opérés pour pathologie
chirurgicale digestive aiguë (appendicite, occlusion, péritonite, traumatisme
abdominal avec lésion digestive).
Critères de non inclusion
Tous les patients reçus non opérés ou opérés pour d’autres urgences non
digestives, n’ont pas été retenus dans l’étude.
Collecte et traitement des données
Les données ont été collectées grâce :
IV. RESULTATS
1. Données sociodémographiques
La majorité de nos patients, soit 39,6 % avait un âge compris entre 20 - 39 ans.
La moyenne d’âge a été de 32,67 ans. Les extrêmes étaient de 3 ans et 73 ans.
32
75
Masculin Féminin
6 4
7 11
21
23
25 10
1 8
98
43
64
69,2 % des patients avaient déjà bénéficié d’un traitement médical avant leur
admission.
La majorité de nos patients, soit 41,9 %, a été vue entre 24-48 heures après le
début de la maladie.
La majorité de nos patients a été opérée dans les deux premières heures après
leur admission, soit 56,08 %.
53,27 % de nos patients ont été opérés après 72 heures du début d’apparition
des symptômes.
3. Aspects cliniques
Le toucher vaginal a été normal chez la majorité de nos patients de sexe féminin
soit 37,5 %.
Le taux d’hémoglobine était normal chez la majorité de nos patients soit 57,94 %.
NB : Le taux d’hémoglobine n’a pas été fait chez 28,04 % de nos patients.
Le taux d’hématocrite a été normal chez la majorité de nos patients soit 57,94
%. Il n’a pas été fait chez 28,04 % des patients.
L’ASP demandé a été réalisé chez la majorité de nos patients soit 95,34 %.
Les niveaux hydro-aériques ont été retrouvés chez 59,76 % des patients.
Au cours de notre étude, l’ASP a été contributif dans 76 cas dont 44 occlusions
et 32 péritonites.
Nous avons eu recours à l’échographie chez 33 patients, soit 30,84 % des cas.
21 patients ont bénéficié d’une échographie au cours de notre étude, soit 63,64
% des cas.
Examens
complémentaires
Taux d’Hb, Taux Ht 17 60 77
Groupage Rhésus 47 60 107
ASP 76 6 82
Echographie 4 17 21
Les taux d’hémoglobine et d’hématocrite ainsi que l’échographie ont été les
examens complémentaires les moins réalisés au CHU du Point G ; par contre,
l’ASP a été le plus réalisé.
Les péritonites par perforation iléale ont été les plus fréquentes, soit 65,72 %
des péritonites.
L’occlusion par volvulus du sigmoïde a été la plus fréquente, soit 46,81 % des
cas.
Pourcentage (%)
Type d’appendicite Effectif
Appendicite 5 22,73
phlegmoneuse
Appendicite catarrhale 10 45,45
Appendicite perforée 3 13,64
Abcès appendiculaire 4 18,18
Total 22 100
Les lésions sur la rate et le colon ont été les plus fréquentes, soit 66,67 % des
cas de traumatisme abdominal.
SUITES OPERATOIRES
Tableau XXX : Répartition des patients selon les suites opératoires des
appendicites
Les suites opératoires ont été simples chez tous nos patients opérés pour
appendicite aiguë.
Tableau XXXI : Répartition des patients selon les suites opératoires des
péritonites
Tableau XXXII : Répartition des patients selon les suites opératoires des
occlusions intestinales aiguës
Les suites opératoires ont été simples chez 85,11 % de nos patients opérés pour
occlusion intestinale aiguë.
Il a été constaté au cours de l’étude 2 décès, soit 04,26 % des cas.
Tableau XXXIII : Répartition des patients selon les suites opératoires des
traumatismes abdominaux
Les suites opératoires ont été simples chez 66,67 % de nos patients opérés pour
traumatisme abdominal.
Un décès (lésions multiples sur la rate et sur le colon) a été constaté, soit 33,33
% des cas.
Au cours de notre étude, les suites opératoires ont été simples chez 74,77 % des
patients.
4 décès ont été constatés, soit 03,74 % des patients de l’étude.
4. Modalités de Suivi
La majorité de nos patients opérés pour péritonite, soit 51,43 %, a eu une durée
d’hospitalisation comprise entre 21 et 30 jours.
La majorité de nos patients opérés pour occlusion intestinale aiguë, soit 42,55 %,
a eu une durée d’hospitalisation comprise entre 0 et 10 jours.
La majorité de nos patients opérés pour appendicite aiguë, soit 72,73 % a eu une
durée d’hospitalisation comprise entre 0 et 3 jours.
Tous nos patients opérés pour traumatisme abdominal, soit 100 % des cas, ont
eu une durée d’hospitalisation comprise entre 0 et 10 jours.
12
2
93
V. COMMENTAIRES ET DISCUSSION
1. Méthodologie
L’avantage de notre méthodologie était la précision des informations à travers les
dossiers des malades, les registres du bloc opératoire, les registres
d’hospitalisation, les registres consignant les comptes rendus opératoires et les
fiches d’enquêtes individuelles.
Cependant nous avons rencontré certaines difficultés à savoir :
- l’insuffisance de suivi post-opératoire due au non respect des rendez-vous post-
opératoires par les patients.
- la mauvaise tenue des registres.
2. Fréquence
Au cours de notre étude la chirurgie digestive d’urgence a constitué 19,32 % de
l’ensemble des activités du service de chirurgie ‘A’ du CHU de Point G.
Des taux élevés ont été trouvés dans l’étude de M. Konaté [40] au Mali: 28, 77 %.
Ce taux élevé par rapport à celui de notre étude s’expliquerait par la proximité
du CHU Gabriel TOURE et aussi par le fait que les urgences chirurgicales étaient
gérées par trois (3) services de chirurgie au CHU du Point G (chirurgie « A », « B »
et l’urologie).
Au Niger Harouna Y [45] avait trouvé 25,60 %.
Ces données témoignent de l’importance des urgences chirurgicales.
3. Age
Dans notre série, la tranche d’âge la plus représentée a été de 20 à 39 ans, avec
48,60 %. Ce résultat est comparable avec celui de M. KONATE qui a trouvé dans
sa série la même tranche d’âge élevée avec 70 % (P = 0,2429).
Dans la littérature les urgences chirurgicales digestives concernent l’adulte jeune
avec un âge moyen qui varie de 30 à 45 ans [30, 45, 46, 56]. Nous sommes du
même avis que ces auteurs car l’âge moyen a été de 33 ans (P > 0,05).
4. Sexe
Dans notre étude, le sexe masculin a été majoritaire, soit 70,1 % avec un sex-
ratio de 2,34 en faveur des hommes.
Ce résultat est comparable à celui de M. KONATE [40] qui a trouvé un sex-ratio à
2,70 en faveur des hommes.
Dans la littérature Africaine, Asiatique, Européenne [45, 56, 61, 62], les
urgences chirurgicales digestives concernent l’adulte jeune de sexe masculin.
5. Provenance
Nous avons constaté que 72 % des patients venaient de Bamako. Les 28 autres
pourcentages étaient repartis entre les autres localités du pays.
Ceci pourrait s’expliquer par le fait que Bamako a été le lieu de l’étude, en plus
elle est la plus peuplée des villes.
6. Activité professionnelle
Dans notre étude, les ménagères, les cultivateurs et les élèves/étudiants ont été
majoritaires soit respectivement 23,37 %, 21,50 % et 19,63 %. Cette situation n’a
aucune valeur scientifique car les urgences chirurgicales digestives ne sont pas
liées à une activité professionnelle définie.
7. Mode d’admission
Nos patients ont été en majorité évacués, soit 91,59 %. Cela se justifie par
l’importance du nombre de centres de santé de référence (CSRef) à Bamako aussi
bien qu’à l’intérieur du pays.
8. Moment de la consultation
Nos patients ont été en majorité vus entre 24 - 48 heures du début d’apparition
de la douleur, soit 41,9 %. Ce taux élevé a été rapporté au Gabon (70,3 %) [63].
Le retard à la consultation, habituelle en Afrique, est imputable principalement à
des facteurs culturels (traitement traditionnel) et surtout économiques [64, 65].
En général, les frais de consultation, d’hospitalisation et les frais de traitement
sont à la charge des patients ; chose qui ne correspond pas toujours à leur
pouvoir économique.
- Echographie
L’échographie a une place importante dans le diagnostic des urgences
chirurgicales digestives. Au cours de notre étude, elle a été réalisée chez
seulement 21 patients soit 19,63 %. Cela s’expliquerait par le fait que dans le
CHU du Point G, il n’y a pas une équipe de garde pour l’échographie. La pratique
de cet examen en urgence, obligeait un déplacement du patient hors de l’hôpital
par ses propres moyens ; d’où le retard à la prise en charge thérapeutique.
Certains de nos patients ont été référés avec un résultat d’échographie.
L’échographie a aidé au diagnostic dans 11 cas. Dans 10 cas, soit 47,61 %, elle
est apparue non contributive au diagnostic comme dans une étude faite au
Maroc Abi F. et coll. [14]: dans 48 cas de réalisation, l’échographie n’a pas aidé
au diagnostic dans 17 cas soit 35,42 %.
On peut en conclure que le diagnostic d’un abdomen aigu est surtout clinique et
ne doit pas être retardé en l’absence d’échographie.
- ASP
Nous avons réalisé l’ASP chez 95,34 % des patients (82 sur 107 cas) au cours de
l’étude.
Pour les occlusions le diagnostic a été évident (présence de niveaux hydro
aériques) dans 44 cas soit 93,62%. Dans 06,38 % des cas l’ASP n’a pas été
contributif.
Nous estimons que le diagnostic d’occlusion intestinale est surtout clinique et ne
doit pas être récusé en l’absence d’ASP.
Pour les péritonites le pneumopéritoine a été retrouvé dans 17,07 % des cas. Par
contre il n’a pas été retrouvé dans 10,98 % des cas.
Ces résultats de l’ASP se rapprochent à ceux d’Ismaila K à Abidjan au CHU de
Coccodi (46) qui a trouvé dans sa série le pneumopéritoine à l’ASP dans 18,2 %
des cas. Il était absent dans 11 % des cas (P < 0,0001).
L’ASP ne montre pas toujours le pneumopéritoine. On peut en conclure que
l’ASP ne doit pas retarder la prise en charge thérapeutique des péritonites.
- Le scanner
Dans notre série, aucun patient n’a bénéficié d’un scanner. La place du scanner
dans le diagnostic des douleurs abdominales aigues chirurgicales est
actuellement reconnue primordiale [58, 64 %).
- Le diagnostic peropératoire
. Volvulus du sigmoïde
Le volvulus du sigmoïde, dans notre étude, a un taux de 46,81 %. Ce taux est
supérieur à celui de Boubacar [38] 24 % et de Malick [30] au Mali 26,2 % (P =
0,5290).
. Hernie étranglée
La hernie étranglée a un taux de 25,53 % dans notre série. Ce taux est
supérieur à celui de Harouna au Niger [45] qui a eu 7,5 % des cas (P = 0,4651).
Il est comparable à celui de Mabiala-Babela J.R. et coll. Congo 24,75 % (P =
0,00002). Il est moins élevé en Europe 1/1500 cas pour Papagrigoriadas S et
Coll. [69], 1 % pour Bargy F et Coll. [70]. Cela pourrait s’expliquer par la prise
en charge précoce des hernies en Europe qu’en Afrique.
Au cours de l’étude, nous avons constaté 4 décès soit 3,74 % contre 4,46 % chez
Boubacar [38] (112 cas) et 6,96 % chez DEMBELE M [75] (273 cas) au Mali. Ceci
s’expliquerait par la différence de taille de nos échantillons.
L’occlusion a été la principale cause de décès soit (50 %) des cas. Ce taux élevé a
été rapporté par M KONATE [40] au Mali CHU Gabriel TOURE (65 %).
La majorité de nos patients (86,92 %) a été revue après les trente premiers jours
de leur sortie de l’hôpital. Cela pourrait s’expliquer par le fait que la plupart de
nos patients (72 %) résidait à Bamako ville.
VI. CONCLUSION
Les urgences chirurgicales digestives occupent une place de choix dans la
pathologie chirurgicale de part leur fréquence élevée. Les étiologies sont
multiples et variées d’où la nécessité d’une étroite collaboration
multidisciplinaire. La prise en charge est onéreuse. Le retard à l’intervention
(délais entre le début des symptômes - l’admission - l’intervention) constitue le
principal facteur pronostique.
L’examen clinique bien conduit est la clef du diagnostic dans notre contexte.
Les examens complémentaires morphologiques sont parfois difficiles à obtenir ou
peu contributifs. Ils ne doivent pas retarder la sanction thérapeutique.
VII. RECOMMANDATIONS
A LA POPULATION :
La consultation sans délais, des malades dans un centre de santé devant
toute douleur abdominale aiguë.
L’observance d’une bonne hygiène alimentaire et corporelle.
La vaccination contre la fièvre typhoïde
AU PERSONNEL SANITAIRE
L’examen, de façon minutieuse de tous les patients afin de poser un
diagnostic précis.
La proscription de la prescription hâtive et répétée des antibiotiques et
antalgiques.
La référence des malades dans le meilleur délai.
Le renforcement de la collaboration interdisciplinaire.
VIII. BIBLIOGRAPHIE
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ANNEXES
Fiche signalétique
RESUME
-le système de référence évacuation mise en place par la direction nationale de la
santé; la défectuosité des routes et des moyens de transports constituent les
principales raisons de cette étude dont la réalisation a nécessité les objectifs
suivants :
Objectif général
Etudier les urgences chirurgicales digestives reçues et traitées dans le service de
chirurgie « A » du CHU de Point G, de janvier 2004 à janvier 2006.
Objectifs spécifiques
Déterminer la fréquence hospitalière des urgences chirurgicales digestives dans
le service de chirurgie « A » du CHU de Point G ;
Evaluer le résultat des examens morphologiques (ASP, échographie) dans la prise
en charge des urgences chirurgicales digestives;
Décrire les suites opératoires et le pronostic des malades opérés en urgence.
De janvier 2004 à janvier 2006 le service de chirurgie « A » du CHU du point G a
réalisé 107 urgences chirurgicales digestives dont les dossiers étaient
exploitables 75 hommes et 32 femmes soit un sexe ratio de 2,34 en faveur des
hommes.
L’âge moyen a été 30,47 ans ; 91,59% d’évacuations sanitaires
La principale étiologie a été les occlusions intestinales aiguës avec 43,92%
La fréquence des urgences chirurgicales digestives a été 19,32% de l’ensemble
des activités du service de chirurgie « A » du CHU du point G
Nous avons fait recours à l’échographie chez 27 patients soit 25.23% de notre
échantillons
La durée moyenne d’hospitalisation a été de 14,08 jours. Quatre décès a été
constaté soit 3,74% de notre échantillon.
FICHE D’ENQUETE
Cultivateur : 4
Manœuvre : 5
Ménagère : 6 .
Elève/Etudiant 7
Indéterminé 8
Autres ……………………………………………………………………………..
CLINIQUE
Tuméfaction inguinale : 2.
Douleur abdominale : 3.
Autres : …………………………………………………………………………
Augmentée : 2
Diminuée : 3
Autres : …………………………………………………………………………….
Etat général (Karnofsky): ….__/
Mauvais : 1
Bon : 2
Passable : 3
Q22. TR : ….__/
Normal : 1
Douleur à droite : 2
Douleur à gauche : 3
Douleur partout : 4
23. TV : ….__/
Normal : 1
Douleur à droite : 2
Douleur à gauche : 3
Douleur partout : 4
EXAMENS COMPLEMENTAIRES
Q25. Hématocrite………………………….…………………………………….........__/
Normale : 1
Augmentée : 2
Diminuée : 3
Autres :……………………………………………………………………………………………