La Vente de Produits Touristiques
La Vente de Produits Touristiques
La Vente de Produits Touristiques
GUIDE DE SOUTIEN
AGENCE DE VOYAGE
AV 16 La Vente De Produits
Touristiques
Séquence 4……………………………………………………………………………………………31
Séquence 5 .............................................................................................................…………..34
Séquence 6………………………………………………………………………………………………45
Séquence 8 .............................................................................................................………….63
Coordination
Conception et rédaction
ESCOFFIER Alain
Expert International Conception rédaction
BENAZOUZ Mohamed/Saïd Ressources locales
Expert Local
Mise en page
Dans le PPF chaque module est découpé en séquences de formation afin de suivre une logique
de progression dans les apprentissages.
Le PPF répond aux objectifs fixés en amont au cours de l’AST comme l’ensemble du programme
de formation Les découpages sont réalisés en référence aux contenus du Programme d’études et
du Guide pédagogique
Les séquences et les séances proposées sont définies par rapport aux éléments permettant de
développer les compétences :
• apport de connaissances
• développement des savoir faire
• adaptation des comportements
Il est important de noter que ces ressources ne sont pas directement utilisables. Les formateurs
doivent préparer chaque cours à partir des ressources pédagogiques proposées.
En ce qui concerne les exercices pratiques à caractère répétitif une fiche détaillée de travaux
pratiques ou une méthodologie de réalisation sont proposées il incombe au formateur de définir
la gamme des travaux pratiques en faisant varier les paramètres concernés
La fiche d’évaluation qui est proposée pour chaque module est en conformité avec le contenu du
guide d’évaluation
Durée
CODE TITRE DU MODULE
(heures)
TOTAL 1810
Objectif opérationnel
COMPORTEMENT ATTENDU
Pour démontrer sa compétence le stagiaire doit conclure la vente de produits
touristiques selon les conditions, les critères et les précisions qui suivent
CONDITIONS D’EVALUATION
- Individuellement
- À partir de directives, de mises en situation et d’études de cas
- À l’aide :
- du programme de formation
- de documents professionnels : dépliants promotionnels, brochures et catalogues
de voyagistes
- de sites internet sélectionnés
- d’ouvrages de référence
Précisions
Critères particuliers de performance
sur le comportement attendu
Assurer le suivi commercial avec des outils Étude de cas : rapport de vente et
E. appropriés statistiques actualisées
S1
Présenter le prix de vente
Durée : 10h
S2
Obtenir l’engagement du client
Durée : 6h
S3
Contractualiser l’accord de vente
Durée : 6h
S4
Atelier de vente
Durée : 20h
S5
Facturer
Durée : 8h
S6
Gérer le suivi commercial
Durée : 10h
S7
Évaluer les ventes
Durée : 10h
S8
Études de cas
Durée : 20h
S9
Atelier de vente
Durée :20h
S10
Évaluation
Durée :7h
Cette évaluation mesure la compétence du candidat à conclure la vente de produits
touristiques et à en assurer le suivi commercial. Le candidat sera amené par ailleurs à
réinvestir toutes les compétences relatives à la communication. Cette évaluation se
présente sous la forme de deux études de cas et d’un entretien de vente.
1) Étude de cas : du contrat de voyage à la facturation (3h)
2) Étude de cas : le suivi commercial (3h)
3) Entretien de vente : (1h)
REFERENCES
Documents multimédia :
Sites Internet de Tour Operator français et marocain – Atlas Voyages, Transatour, Excell voyages
www.groupeformation.fr
Dès que le prix apparaît au cours de la négociation, le climat change : la concurrence fait
toujours mieux. Pour un acheteur, il est toujours plus facile de contester le prix que de
contester les qualités de votre proposition. Tout au long de la vente, c'est le vendeur qui
mène l'entretien, lors de l'annonce du prix, les rôles s'inversent. Au moment de l'annonce du
prix, la vente n'est pas conclue : même si votre proposition correspond en tout point aux
attentes de l'acheteur, celui-ci peut toujours la refuser.
Il existe des techniques pour présenter et défendre son prix, mais l'essentiel est de bien
structurer son entretien de vente pour que le prix ne devienne que la contrepartie logique
des avantages que procure le produit de bien ou de service.
Comme le prix n'est que la contrepartie des avantages que procurent le produit, et des
bénéfices que le client peut en retirer, il va falloir développer amplement ces deux notions
afin de faire croître le désir d'achat de notre client pour qu'il en accepte in fine son prix.
Développer les avantages de notre produit et les bénéfice que notre client peut en retirer
requière une bonne connaissance de notre prospect, des ses habitudes, des problèmes qu'il
rencontre déjà, des principaux critères qui ont retenu son attention et sur lesquels il va baser
sa décision. Toutes ces informations vont être la base de notre argumentation. En résumé,
son référentiel. Sans cette masse d'informations, il sera impossible de mettre en perspective
notre prix.
Pour collecter ces informations, nous allons devoir questionner méthodiquement notre
interlocuteur, car s'il vient vers nous, c'est pour éclaircir ses attentes, qu'il ne perçoit encore
que confusément. A ce stade de sa décision, il a besoin de tout le professionnalisme du
vendeur pour l'amener à y voir plus clair dans sa décision, à circonscrire les principaux
éléments sur lesquels il va devoir décider.
Le moment est venu de présenter notre offre en insistant sur les éléments découverts
précédemment et pour lesquels notre client attache de l'importance. Nous parlerons des
avantages que notre produit procure plus que des caractéristiques techniques, et aussi des
bénéfices client qui sont la traduction des avantages adaptée à la situation personnelle de
notre client
Le prix n'est donc que la dernière partie de notre entretien de vente. Aussi pressé soit notre
client, il ne faut jamais céder à lui délivrer un prix avant d'avoir même pu connaître ses
motivations profondes, et sans avoir décliner notre offre en avantages offerts (et non en
caractéristiques), puis les avoir traduit en bénéfices personnels qu'il va pouvoir en retirer
dans son contexte quotidien.
En résumer, il faut lui faire toucher du doigt tout ce que notre produit va pouvoir lui apporter
personnellement, et qu'il n'aurait jamais s'il ne concédait pas à son achat. Le désir d'achat
étant porté à son maximum, nous allons pouvoir lui mettre le prix en perspective de tous ces
bénéfices dont il vient de reconnaître l'utilité. Le vendeur doit ainsi savoir conclure l’entretien
de vente en « présentant le prix ». Pour cela il s’agit d’appliquer des techniques de
présentation.
METHODE PRINCIPES
De l'utilisation ! De l'amortissement
9 Prenez appui sur vos supports (devis, étude financière, proposition) : ayez un prix
imprimé ( cela rassure).
9 Chaque fois qu'un produit garde sa valeur de revente : parlez-en. Le client sera
moins sensible à sa valeur d'achat.
9 L'acheteur vous demande de faire un effort sur le prix : restez ferme. Si vous devez
faire une concession, il doit y avoir une contrepartie.
9 Votre client refuse : dramatisez les conséquences néfastes de son refus : (Que perd
t-il s'il n'accepte pas votre offre)?
Vient alors le moment où notre client peut toujours contester le prix que nous lui proposons,
même si nous avons pris toutes les précautions méthodologiques pour que celui-ci soit le
plus compréhensible et le plus acceptable possible. « Défendre son prix » est dans le même
temps que la présentation, une argumentation spécifique.
Relativiser le prix en le rapportant à quelque chose de plus petit et de plus logique : comme
le prix par mois, ou le kilomètre dans le cas d'un véhicule, ou bien encore le prix à la feuille
dans le cas d'une imprimante ;
Vous pouvez exploiter à ce moment les techniques de réfutation classiques déjà étudiées
(module AV15), par exemple :
1) La technique de l’affaiblissement :
9 Vous avez raison, il existe des produits un peu moins chers à l’achat.
9 Vous pourriez en effet attendre un peu. Mais il faut saisir les opportunités…
9 Peut-être n’est-ce pas tout à fait le modèle auquel vous pensiez.
9 Votre fournisseur vend un produit d’assez bonne qualité en effet.
9 Je n’ai sans doute pas encore suffisamment expliqué les avantages de
mon produit.
2) Puis renvoyez-lui la balle pour qu’il explicite ses motivations insatisfaites. Il faut que vous
repreniez votre démarche au stade de la découverte. Demandez :
9 Le prix d’achat est-il le seul critère déterminant ou bien prenez-vous aussi en
compte les coûts d’utilisation ou la différence de qualité ?
9 Quelles informations puis-je encore vous donner pour vous aider dans votre
réflexion ?
9 Pouvez-vous me préciser à nouveau les caractéristiques précises du modèle que
vous recherchez ?
9 Si vous décidiez de changer de fournisseur, qu’attendriez-vous du nouveau ?
9 A quel niveau vos incertitudes se situent-elles ?
Vous pourrez alors reprendre les arguments que vous aviez passés sous silence ou
insuffisamment développés. Malgré tout, malgré la force de conviction, on peut
inévitablement, rencontrer des clients nombreux, qui, après avoir présenter le prix,
rétorqueront les traditionnels : « Vous êtes trop cher, vous êtes plus cher que ... » « à ce
prix, je ne vois pas pourquoi je changerais... », « vos conditions sont insuffisantes... »etc.
Comme dans le cas des objections au sens large, l'objection liée au prix peut-être réelle,
prétexte, ou tactique. Que cache le : « C'est trop cher » ? C'est seulement après avoir
répondu à cette question que vous avez une chance de progresser vers la conclusion. On
classe les objections en 3 catégories :
9 les objections réelles (fondées ou non fondées),
9 les objections prétexte,
9 les objections tactiques.
Le client paye moins cher chez son fournisseur actuel. Dans ce cas le prix de son
fournisseur est sa référence et il n'a pas mesuré le "plus" qu’on lui apporte.
Objections prétextes
Voilà revenues les célèbres fausses barbes. Le client se sert du : « Vous êtes trop cher ! »
pour cacher la vraie raison de son refus. Le prétexte Prix peut cacher de multiples raisons.
9 le client n'a pas le pouvoir de décision – dans ce cas vous avez commis une erreur
car il faut toujours en amont de la vente détecter le MAN, celui parmi vos
interlocuteurs prospects qui a les Moyens, qui a l’Argent et la Nécessité, en bref celui
qui in fine décide.
Objections tactiques
REFERENCES
Documents multimédia :
Sites Internet de Tour Operator français et marocain – Atlas Voyages, Transatour, Excell voyages
Toute négociation doit se terminer par une conclusion avec l’acceptation du client. La
présentation du prix fait partie de cette conclusion mais se situe à un moment clé c’est à dire
entre l’argumentation générale jusqu’au prix et l’acceptation du client. Cette acceptation est
la conclusion de l’entretien car celui-ci s’achève par un accord. Tout vendeur doit donc savoir
conclure pour obtenir l’adhésion de son client.
Pour conclure il faut aider l'acheteur à prendre une bonne décision et surtout provoquer et
proposer une réponse. Pour mener cette phase le vendeur doit repérer les signaux d’achat,
respecter des étapes et appliquer des techniques de conclusion.
Choisir n'est pas un acte facile, il faut souvent abandonner d'autres solutions déjà
envisagées : changer de fournisseurs, modifier ses attitudes et celles de son entourage.
Pour vous aider à conclure, soyez observateur : l'acheteur manifeste souvent son « désir »
produit, soyez capable de repérer les signaux d'achat.
Il change d'attitude. Il manifeste une attitude positive : il est plus franc, plus souriant,
plus ouvert.
Le contenu des phrases, la forme des questions, le ton sur lequel l'acheteur s'exprime,
trahissent un désir, une inquiétude, le besoin d'être rassuré, conforté pour agir ("Êtes-vous
sûr de...").
Il interroge une tierce personne pour lui demander son avis (attention cela peut être
préparé à l'avance : négociation multi-niveaux).
Il pose des questions, il objecte positivement, il demande des précisions sur des points
annexes (documents et carnet de voyages, confirmations des réservations…)
Tous ces feux verts se traduisent souvent par des petites phrases :
La conclusion est également une affaire de questions. Vous avez la possibilité de développer
votre conclusion en trois ou quatre étapes.
Impliquer l'acheteur
Étape II Faire participer Avoir un langage positif : « En conséquence, nous
sommes d'accord sur cette proposition... »
Proposition d’activité : analyser ces conseils et différencier quels sont les conseils objectifs
et subjectifs – et quels sont ceux qui sont à appliquer dans une vente de produit touristique.
9 Dans le cas ou l'accord est difficile à obtenir, proposez une "option" que votre
acheteur confirmera
sous « X temps »
9 Sachez reconnaître une faiblesse de votre offre : vous n'en serez que plus crédible,
notamment
sur les points forts
9 Gardez un joker
Enthousiaste et dynamique
Maîtrisez-vous ! Du self-control
Un bon vendeur est un vendeur sûr de lui et de son produit et qui sait se projeter à long
terme dans une relation commerciale. La satisfaction de son client est fondamentale pour lui.
Un bon vendeur doit savoir créer un lien de confiance avec son interlocuteur :
9 en le conseillant,
9 en restant objectif sur la pertinence du produit par rapport aux besoins du client.
Lorsque vous achetez un produit ou un service, n'êtes vous pas satisfait de votre
acquisition? Pensez par exemple à l'achat d'un ordinateur, d'une voiture ou moto, d'un livre...
Rappelez-vous ce sentiment de satisfaction après l'achat. Votre prospect vous ressemble : il
aime acheter. L'achat n'est donc pas un moment désagréable. Il s'agit de l'aboutissement
naturel d'un processus commercial.
Différer une prise de décision, c'est remettre à plus tard ce que l'ont peut faire le jour même.
Différer l'acte d'achat est parfois inévitable, mais tente, quoi qu'il arrive, de convaincre votre
prospect. Essayez toujours de connaître la raison pour laquelle votre prospect souhaite
réfléchir, ou remettre sa décision. A-t-il des doutes sur la qualité de votre produit ? Peut-être
ne l'avez-vous pas totalement rassuré ? N'oubliez pas : laisser différer l'acte d'achat c'est
perdre la maîtrise du processus commercial.
II est parfois frustrant de sentir une affaire nous passer sous le nez... Mais il est important de
ne jamais forcer votre prospect à signer. S'il ne souhaite pas acheter quelque chose
aujourd'hui, dites vous qu'il pourra toujours vous acheter autre chose demain.
Quoi qu'il arrive, essayez toujours de laisser un bon souvenir de votre passage.
Une fois votre présentation terminée, taisez-vous… N'ayez pas peur des silences. Au
contraire, apprenez à les exploiter. Vous taire c'est donner la parole à votre interlocuteur.
C'est l'obliger à prendre en main l'échange et c'est l'inciter à se prononcer.
Soyez efficace et n'oubliez pas : un bon vendeur est un vendeur qui parle peu
Il est évident que la fermeture d’une vente est importante dans le cycle d’une transaction,
mais si le client n’arrive pas à se décider, c’est principalement parce qu’on n’a pas été
capable de le comprendre et de répondre à ses préoccupations. Avant d’argumenter ou de le
convaincre, on devez s’harmoniser avec le client afin d’atteindre un point commun entre un
de ses besoins et la solution apportée par le produit que l’on offre.
De plus, on réalise également qu’on n’a probablement plus jamais besoin d’argumenter
avec le client en vantant les mérites des produits, puisque ce sera lui qui sera pressé
d’acheter ce qu’on a à lui offrir. C’est selon cette démarche, une fois la vente concrétisée,
que le client se sent conforter dans sa décision d’achat de bien ou de service. Plusieurs
scénarios existent ainsi pour convaincre le client d’être satisfait de son achat. Par exemple
avoir fait une bonne affaire, avoir bénéficié d’une opportunité unique, avoir réalisé le meilleur
rapport qualité/prix, avoir réalisé l’achat d’un produit original.
Au total l’engagement du client ne sera effectif que quand celui-ci aura signé un
contrat de vente et régler le montant du prix de vente du produit.
SEANCES DE FORMATION
METHODE
3.1 Caractériser les opérations techniques et administratives liées à la vente
de voyages et produits touristiques Expositive et active
REFERENCES
Documents multimédia :
Sites Internet de Tour Operator français et marocain – Atlas Voyages, Transatour, Excell voyages
www.serveur1.archive-host.com
www.royalairmaroc.com
Le contrat de vente est la concrétisation directe de la vente de voyages. Il est un élément clé
des diverses opérations techniques et administratives liées à la conclusion de la vente.
Les produits touristiques sont des produits spécifiques et nécessitent des contrats. Ces
contrats sont à la fois des contrats de vente et des « contrats de voyages ». ils sont
formalisés par des bulletins d’inscription ou « bon de commande » qu’il faut compléter avec
le client avec rigueur et sans erreur – car des éléments de contrat sont issus les obligations
contractuelles des deux parties et le niveau de responsabilité du vendeur.
SEANCES DE FORMATION
METHODE
4.1 Conduire un entretien de finalisation de la vente avec présentation de
prix, argumentation, acceptation et engagement du client Expérimentale
REFERENCES
Documents multimédia :
Sites Internet de Tour Operator français et marocain – Atlas Voyages, Transatour, Excell voyages
La séquence est organisée en atelier. Le travail en atelier se réalise à partir de cas apportés
par l'animateur et/ou les stagiaires. Ces cas sont soit des TP classiques à réaliser avec des
documents annexes, soit des études de cas complexes, soit des jeux de rôles et simulations
de situations de communication.
L’objectif de l’entretien de vente est de présenter le ou les prix de vente et obtenir l’adhésion
du client en répondant à des objections sur le prix. Les techniques de présentation du prix
doivent être appliquées.
En fonction de ce qui a été dit pour l’atelier de vente précédent, la méthodologie à appliquer
pour cet atelier est la même. Dans ce deuxième atelier l’entretien est sanctionné par un
contrat de vente qui est la conclusion de vente. Dans le jeu de rôle le vendeur doit cette fois
compléter avec le « client » le contrat de vente.
SEANCES DE FORMATION
METHODE
REFERENCES
Références des ouvrages sélectionnés :
Marketing du tourisme de V. Tauran-Jamelin – Éditions Bréal
Ventes et Productions touristiques de G. Gautheret, A. Huet, C. Pischler, M-D Sultan – Éditions Bréal
Ventes et Productions Touristiques de L.Arasanz, E. Cabbabé, N.Thomas-Janot – Éditions Cible
Ouvrir une agence de voyages - Didier Abric, Jean-Luc Briot Collection Hôtellerie & tourisme - Éditions
Gestion des entreprises touristiques de M. Monereau et H. Sacy – Éditions Bréal
Documents multimédia :
http://www.lexique-comptable.info/lcsz.html#v
www.compta-online.com;
• le montant de la taxe à payer et, par taux d'imposition, le total H.T. et la taxe
correspondante s’il y a lieu,
• la date à laquelle le règlement doit intervenir,
• les conditions d’escompte,
• le taux des pénalités exigibles le jour suivant la date de règlement mentionnée sur la
facture.
Le cas de la facture de prestation de service rendue par une agence de voyage est à prendre
en considération. En général, on peut dire que les taux de TVA n’apparaissent pas sur les
factures mais ils sont inclus dans les prestations
Chez le client :
LOGO
À Casablanca, le 7 janvier 2008
Facture
Entreprise
Adresse
Tél. /fax/email
Id : ………….
Facture no 011/08
À l’attention de Mr
12, avenue des FAR
20 000 Casablanca
Acompte : 0
Net à payer:
3600 dirhams
TOTAL HT 3000,0
Montant TVA 600
TOTAL TTC 3600
Mode de règlement :
–– Comptant
–– Chèque
–– Autres
Facture
Logement
Nombre Nombre
Service Tarif Total
de Nuits par Nuits*
City View Room Double 3 1 EUR 128.21 EUR 384.62
Total EUR 384.62**
Payable directement auprès de l'hôtel EUR -288.47**
Logement - Total EUR 96.15
Frais
Frais Total
Frais de réservation EUR 2.02
Frais Totaux EUR 2.02
* C'est à dire le nombre de services décrits dans la colonne "Service" - PAS le nombre de
personnes
** Ce montant n'inclut pas les taxes locales ou le coût du service. Vous pourrez obtenir le reçu
pour ces frais directement à l'hôtel.
Reçu
Montant Montant
Date Méthode de paiement Nombre
de l'Achat Débité
12-Jun-2008 Visa 497401...432 EUR 98.18 EUR 98.18
Total EUR 98.18
NB, ce paiement apparaîtra sur votre relevé de carte de crédit sous l'un des noms suivants:
HOTELCLUB.COM ENQUIRIES@HOTELCLUB.COM, HOTELCLUB.COM
HELP@HOTELCLUB.COM.
Proposition de TP :
Une agence de voyage organise, pour le compte d’une société de service, un voyage en
Egypte dont voici les détails :
• Prix du billet d’avion Casa/ le Caire /Casa par personne 4000 Dhs
• Prix par personne en chambre double en demi pension hôtel EL MAADI 5* 500 Dhs
/nuit
• Prix par personne en chambre double en demi-pension hôtel Domina Gardina Plaza à
Sharm Shikh 400 Dhs
• Le prix de transfert en voiture particulière pour 4 personne au aéroport/hôtel/ aéroport
1000 Dhs
• Le prix par personne du transfert en bus le Caire /Sharm Shikh/ le Caire 220 Dhs
Compléter la facture et enregistrer les opérations chez le fournisseur et puis chez le client
sachant que ce dernier a payé par chèque.
TOTAL TTC
LOGO
À Casa, le 3 Janvier 2008
Facture
Agence X
10, rue
20 000 Casa
Id : ……………….
Facture no 011/08
À l’attention de l’entreprise Y
12, avenue des FAR
20 000 Casa
Acompte : 0
Net à payer: 34 680
La présente facture est arrêtée à la somme de trente quatre mille six cent quatre vingt dirhams.
Réglée par chèque N°………………….
Arrhes, avances et acomptes, ces termes sont souvent utilisés indistinctement pour désigner
le versement anticipé d'une somme d'argent par le client. Si ces 3 types de versement ont des
conséquences juridiques différentes, leur comptabilisation obéit aux mêmes règles.
Les arrhes ne lient ni le vendeur, ni l'acheteur. Chacun reste libre de revenir sur son
engagement et peut renoncer à la transaction :
• si la vente ne se réalise pas à l'initiative du client, ce dernier perd les arrhes versées
qui restent acquises au vendeur et ne sont pas soumises à la TVA ;
• si c'est à l'initiative du vendeur, ce dernier doit restituer à l'acheteur le double de la
somme reçue.
L'avance est également versée avant l'exécution de la commande. Mais à l'inverse des
arrhes, elle vaut contrat de vente et constate un engagement ferme et définitif. Elle oblige
ainsi :
L'acompte s'analyse aussi comme un premier versement sur le prix d'une vente ferme et
définitive.
• Il entraîne ainsi, pour le vendeur et l'acheteur, les mêmes obligations que l'avance et
est soumis à la TVA.
• Mais il n'est en principe versé que si une partie de la prestation ou de la vente a déjà
été réalisée.
Bon à savoir
Si aucune indication n'est précisée lors de la commande, toutes les sommes versées
d'avance sont considérées comme des arrhes.
Sur le plan comptable, arrhes, avances et acomptes suivent le même régime. Ils constituent
pour le vendeur une dette tant que la livraison ou la prestation n'a pas été exécutée. Pour
matérialiser cette dette, le plan comptable a prévu un compte : le compte " Clients - Avances
et acomptes reçus sur commandes " (n° 4191). L'enregistrement de ces opérations s'opère
donc de la manière suivante :
Lors de la facturation définitive, le compte " Clients - Avances et acomptes " sera soldé et la
différence entre le montant de la facture et l'avance sera enregistrée dans le compte nominatif
du client.
Enregistrement comptable
Chez le fournisseur :
Chez le client :
La relance des clients doit avoir lieu avant l’échéance. En effet, il importe de vérifier que tout
est conforme :
• Faire rentrer les traites rapidement si vous escomptez les traites de vos clients (10
jours avant l’échéance minimum sont nécessaires pour l’escompte) ;
• Éviter les retards de paiements ;
• Éviter les impayés ;
• Traiter les éventuels litiges avec célérité : cela donnera une bonne image de marque à
votre entreprise
Relance téléphonique : à effectuer à intervalles réguliers en liaison avec la relance écrite sans
toutefois harceler le client ; Relance écrite : toutes les 2 semaines à partir de la date
d’émission de la facture (grâce au logiciel de gestion et de comptabilité).
3) Le coût de la relance
Toutefois, ce coût sera rapidement contrebalancé par l’accélération des rentrées d’argent, la
diminution des retards de paiement et la réduction des frais financiers.
SEANCES DE FORMATION
METHODE
6.3 Fidéliser
REFERENCES
Développez votre clientèle de groupes tourisme, Mark Watkins, Éditions BPI.
Ventes et Productions touristiques de G. Gautheret, A. Huet, C. Pischler, M-D Sultan – Éditions Bréal
Ventes et Productions Touristiques de L.Arasanz, E. Cabbabé, N.Thomas-Janot – Éditions Cible
Marketing du tourisme de V. Tauran-Jamelin – Éditions Bréal
Documents multimédia :
www.marketing-etudiant.fr
www.commentcamarche.net
www.abc-netmarketing.com
La vente ne se termine pas lorsque celle-ci est finalisée. Il s’agit ensuite d’exercer un suivi
commercial efficace.
1. La prise de congé
La conclusion marque la fin d'un « acte », la prise de congé la fin de la « pièce »
Vous avez conclu, vous avez marqué un « essai », il s'agit de le « transformer »
Vous avez rencontré votre interlocuteur en « ami » Quittez-le en « ami »
Afin de trouver votre client ou votre prospect dans de bonnes dispositions à votre égard, lors
de votre prochain contact, respectez les principes suivants :
Un agent de voyages doit suivre au delà des opérations administratives relatives à la vente, le
bon déroulement du programme du voyages. C’est de cette façon qu’il assure l’assistance
après la vente. Ainsi il gère les éventuels problèmes et défaillances du programme et/ou d’un
ou plusieurs prestataires. Il vérifie par exemple les conditions du retour, s’il faut une
confirmation ou si des perturbations sont à prévoir (grèves par exemple). Il informe le client
par exemple si des perturbations climatiques sont annoncées après le départ et qu’elles ont
des répercussions sur le programme du client. Tout au long du voyage de ces clients l’agent
de voyages affirme une présence en effectuant ce suivi ce qui lui permettra à la fois de « faire
son métier », d’augmenter la satisfaction de son client et de le fidéliser dans une deuxième
phase.
Proposition TP : lister tous les problèmes qui pourraient survenir au cours d’un voyage au
départ de Casablanca pour l’Égypte (exemple suivant). Comment l’agent de voyages peut-il
organiser son travail pour gérer ce suivi.
Le client est généralement la principale source de revenus pour les entreprises. Or, avec le
changement de l'économie dû notamment à l'intégration des nouvelles technologies dans les
relations client-entreprise, la concurrence devient de plus en plus serrée et les clients peuvent
ainsi désormais se permettre de choisir leur fournisseur ou d'en changer par un simple clic.
Les critères de choix des clients sont notamment des critères financiers, de réactivité de
l'entreprise mais également des critères purement affectifs (besoin de reconnaissance, besoin
d'être écoutés, ...). Ainsi dans un monde de plus en plus concurrentiel, les entreprises en
l’occurrence, les agences de voyages, souhaitant augmenter leurs bénéfices ont plusieurs
alternatives :
Pour ce faire, l’entreprise doit actualiser constamment ses fichiers clients en mettant à jour :
Cela permettra à l’entreprise de nouer un lien avec ses clients pour mieux cerner leurs
besoins et être ainsi à la hauteur de leurs attentes.
Ainsi il s'est avéré que fidéliser un client coûtait 5 fois moins cher que d'en prospecter des
nouveaux. C'est la raison pour laquelle un grand nombre d'entreprises orientent leur stratégie
autour des services proposés à leurs clients.
1) Mesurer la fidélité
Si la satisfaction n'est plus l'aune permettant d'estimer la fidélité, comment savoir si les clients
sont vraiment fidèles ? En examinant les chiffres de vente ou en analysant le fichier client, me
répondrez-vous. Ici, on touche un des paradoxes de la mesure de la fidélité, et de la relation
satisfaction – fidélisation : un client qui reste chez vous n'est pas forcément fidèle ou satisfait.
Il se peut que vous ayez conçu votre activité de façon qu'une fois pris dans vos filets, le client
ne puisse plus en ressortir, tellement les barrières de sortie que vous avez érigé sont pour lui
infranchissables. C'est exactement ce qui est observé chaque fin d'année avec les assurés
des caisses maladie, qui, lors d'un sondage effectué par SMS lors d'une émission "Classe
Eco" à la TSR, étaient plus de 80% à dire qu'ils étaient prêts à changer de caisse en cas de
hausse des primes, et qui ne sont en fait qu'une dizaine de pour cent à passer à l'acte, tant les
démarches à effectuer les rebutent.
La première solution pour mesurer la fidélité, la plus simple, est de demander. Mais
attention, ne le faites pas directement en leur posant abruptement la question "Etes-vous
fidèle à la marque X?", vous risqueriez de n'avoir que des réponses convenues, positives,
polies, réconfortantes, mais ne reflétant en aucun cas la réalité. C'est ce que l'on appelle dans
le domaine de l'étude de marché le "biais de convenance", qui fait que l'interrogé va donner la
réponse que vous attendez de lui, celle qui va vous être agréable, mais pas celle qui reflète sa
pensée véritable.
Un bon moyen de savoir si votre client a une attitude positive par rapport à votre
marque ou vos produits est de savoir s'il serait prêt à vous recommander à ses
connaissances. Ici, une réponse positive est fort instructive: non seulement elle mesure la
satisfaction, mais aussi la sûreté du consommateur quant aux qualités de vos produits. Qui
oserait perdre la face en recommandant à ses amis un produit qui n'a pas rendu les services
attendus? En outre, ceci mesure le niveau de bouche à oreille positif que vous pouvez
attendre.
La sensibilité aux prix est aussi un bon moyen de mesure. "Quand on aime, on ne compte
pas" dit-on. Ceci est aussi valable dans le domaine commercial: il est reconnu que, si les
clients sont attachés à une marque ou un produit, des variations de prix (pour autant qu'elles
restent dans des limites acceptables) n'ont que peu d'effet sur leur propension à acheter. Il est
aussi connu que les firmes axant leur stratégie sur des prix bas n'arrivent à attirer que les
clients les plus sensibles aux prix, clients volages qui se précipiteront chez le concurrent si
ses prix sont un peu inférieurs.
Le comportement d'achat du client peut aussi donner des idées sur sa fidélité. Si votre
produit est considéré comme banal, il sera alors, dans l'esprit du consommateur,
interchangeable avec celui de vos concurrents, et aucune fidélité n'est à attendre. Si, au
contraire, votre produit est clairement différencié, et que ces différences sont perçues
positivement par la clientèle, alors les fondements de la fidélisation existent, reste à vous de
les développer.
La fréquence d'achat, pour des biens de grande consommation, est aussi une bonne
indication. Par exemple, les grands distributeurs vont adorer voir des clients venir plusieurs
fois par semaine dans leurs magasins, même pour de petits achats. Ils démontrent ainsi que
pour eux la marque du distributeur est constamment présente dans leur esprit, et est
synonyme de lieu d'achat: peu de chances que le concurrent ait la même place privilégiée.
N'oubliez cependant pas que, pour une relation réussie, il faut être deux: la société et
ses clients. Ces derniers ne seront fidèles que si on leur marque du respect. D'où ce message
aux entrepreneurs: "Soyez fidèles à vos clients!". Si vous voulez développer leur fidélité, vous
devez leur montrer que vous les respectez, que vous les connaissez, en leur proposant des
avantages qu'ils recherchent, pas seulement ceux qui vous arrangent. C'est en connaissant
leurs besoins, désirs et attentes que vous réussirez à les conserver dans votre giron, tout en
accroissant leurs sentiments positifs à votre égard.
La carte de fidélité
Une des méthodes les plus directes pour fidéliser sa clientèle est la carte de fidélité. Au départ
l'apanage des livreurs de pizzas (“pour 10 pizzas achetées, la 11ème est offerte”), cette
pratique s'est considérablement démocratisée pour finalement toucher toutes les catégories
d'hôtels et de restaurants, jusqu'aux plus prestigieux comme les établissements du groupe
Bernard Loiseau. En effet, depuis le 1er octobre 2000, que se soit dans les restaurants
parisiens “Les Tantes”, dans le relais et châteaux La Côte d'Or, ou même la boutique, une
carte “Bernard Loiseau Fidélité” vous est proposée. Elle vous permet de cumuler des points
qui ouvrent droit toute l'année à des réductions permanentes, des promotions exclusives et
des offres privilèges. En effet, en possédant cette carte, on a droit toute l'année à un accès
privilégié aux nouveautés des établissements Bernard Loiseau sur Internet, à 15% de
réduction sur les tarifs de la boutique Internet et enfin à 10% sur les tarifs affichés de l'hôtel
(excepté les jours de fête). En outre, elle permet d'accumuler des points (20 € dépensés dans
une tante ou sur la boutique ou 50 € dépensés à Saulieu donnent 400 points) ouvrant droit à
des cadeaux. Ainsi, 15000 points permettent d'être surclassés et d'avoir droit à un accueil VIP,
et 200000 points représentent un séjour offert avec nuit et dîner à la Côte d'Or.
Mais ceci n'est qu'un exemple et peut parfaitement s'adapter à des établissements plus
modestes, où on va se voir offrir le dessert, ou le vin par exemple, pour x repas complets pris
dans le restaurant ou encore une nuit offerte au bout de 10 nuits passés consécutives ou non
dans l'hôtel. Aujourd’hui des agences de voyages exploitent les cartes de fidélité des
transporteurs (Safar Flyer pour la Ram par exemple) et des hôteliers. Surtout elles
commencent à exploiter cet outil notamment concernant les frais de dossier qui représentent
leur unique marge de manœuvre.
Proposition d’activité : effectuer une recherche sur Safar Flyer et présenter les avantages
que le client peut acquérir.
Un autre signe que les clients remarquent immédiatement, ce sont les “petits cadeaux” qui lui sont faits
par la direction. Que ce soit pour des clients réguliers ou pour des clients occasionnels mais ayant une
note importante, il ne coûte pas très cher au restaurateur de leur offrir le café ou un digestif. Et cela
peut rapporter gros… Le client remerciera chaleureusement le restaurateur et celui-ci, en ayant fait
plaisir à son client, aura marqué son esprit comme un établissement où on accueille bien les clients. Il
est peut-être un peu tard pour vous parler de cela, mais les cartes de vœux sont également un bon
moyen pour montrer à vos clients que vous pensez à eux, même en dehors de votre établissement. Ils
se rendent ainsi compte que vous avez de la considération pour eux même s'ils ne sont pas sur le point
de payer leur addition. Vous pouvez donc établir un listing tout au long de l'année, en vous appuyant
sur les adresses figurant sur les chèques. Il s'agit d'une démarche d'anticipation car çà n'est pas au 1er
janvier que vous devez vous inquiéter de connaître les coordonnées de vos meilleurs clients. De même,
il est important de penser à envoyer ces mêmes vœux aux entreprises qui ont l'habitude d'organiser
des repas d'affaires dans votre établissement. Une démarche à mettre en œuvre pour vos vœux
2005…
Une dernière méthode pour valoriser les clients fidèles, surtout efficace s'il s'agit d'une clientèle jeune,
c'est d'organiser des soirées privées au sein de l'établissement. Il s'agit de soirées au cours desquelles
des clients choisis parmi les plus fidèles ou ceux ayant le plus grand potentiel, se retrouvent pour
passer une soirée agréable. Il peut par exemple s'agir de soirées dansantes, ou de soirées à thème.
D'autre part, cela permet de faire connaître l'établissement et de lui conférer une réputation
d'établissement dynamique.
SEANCES DE FORMATION
METHODE
REFERENCES
REFERENCES
Gestion des entreprises touristiques de M. Monereau et H. Sacy – Éditions Bréal
Anne Macquin, Vente et négociation, Précis Dalloz.
Ouvrir une agence de voyages - Didier Abric, Jean-Luc Briot Collection Hôtellerie & tourisme - Éditions
Gestion des entreprises touristiques de M. Monereau et H. Sacy – Éditions Bréal
Documents multimédia :
www.marketing-etudiant.fr
www.commentcamarche.net
www.abc-netmarketing.com
http://www.emarketing.fr/Glossaire/ConsultGlossaire.asp?ID_Glossaire=6019
http://www.netpme.fr/techniques-vente/679-methode-argumentation-commerciale.html
CHIFFRE D'AFFAIRES : Montant des factures envoyées aux clients au cours d'une période.
Il doit être exprimé hors TVA (le chiffre d'affaires TVA comprise n'a pas grande signification).
Le chiffre d'affaires ne prend en compte que les factures ayant une relation directe avec la
raison sociale et l'activité normale de l'entreprise. Le chiffre d'affaires incorpore le montant des
factures à envoyer aux clients et correspondant à des travaux de fournitures ou de services
effectivement terminés ou en cours de livraison, à la clôture de l'exercice (ou de la période
prise en considération). Mais L’agence de voyages encaisse un volume de vente qui ne
correspond pas à son chiffre d’affaires réel.
Le chiffre d'affaire est ainsi constitué par l'ensemble de la production vendue en terme de
commissions, de marges et de frais de dossiers. Son évolution est à la base de toute analyse.
Elle doit être décomposée en trois termes : le volume (quantités vendues) le prix (inflation,
change) et les changements de périmètre.
Le chiffre d’affaires représente la somme des ventes réalisée par l’entreprise. Outre sa
signification comptable et juridique, le chiffre d’affaires est un indicateur de performance
commerciale par l’entreprise. Le chiffre d’affaires est interprété de différentes manières :
Le chiffre d’affaires par produit : il permet de faire une segmentation des produits et évaluer le
produit le plus rentable pour l’entreprise. Pour une agence de voyages, les recettes
engendrées par un circuit donné s’avèrent plus demandées et surtout plus rentables par
rapport aux autres produits commercialisés par l’agence.
Le chiffre d’affaire par client : il permet de connaître les clients les plus importants.
Dans une agence de voyages, ce chiffre peut renseigner le département tourisme de la
destination la mieux vendue ou l’origine de la clientèle qui apporte le plus de client. L’exemple
d’une agence réceptive qui a une forte pénétration sur le marché italien qui est considéré
selon le chiffre d’affaires par client comme première recette quoique sur le plan national c’est
le marché français qui est en tête de liste avant le marché anglais
Chiffre d'affaires de l'exercice / nombre moyen d'employés : Mesure le chiffre d'affaires produit
par chaque employé. Nous utilisons le nombre moyen d'employés puisque l'effectif peut varier
en cours d'exercice en fonction des besoins de l'entreprise. Il s’agit au fait de déterminer le
rendement et la rentabilité de chaque employé.
Ne plus piloter l'entreprise en aveugle : Le décisionnel peut être appliqué à n´importe quel
domaine d´activité de l´entreprise et aucune entreprise ne peut prétendre qu´elle n´aura rien à
gagner d´une application décisionnelle. Pour la simple raison que le cerveau humain est doté
d´une capacité limitée en matière de recoupement d´informations. Elaborer des statistiques de
vente par région relève encore de ce que l´on peut faire sans outil. Mais être capable de
recouper les ventes par région et par commerciaux, en fonction d´un seuil de prix, par
exemple, dépasse clairement l´entendement humain. Dès lors, un outil d´analyse
multidimensionnelle, c´est-à-dire capable de mesurer l´évolution des ventes (axe 1) pour une
gamme de produits spécifiques (axe 2) par commercial (axe 3) s´impose. Le cerveau humain
n´est toutefois pas seul en cause. L´outil décisionnel devient de plus en plus important car,
dans le contexte économique actuel, l´entreprise doit prendre les bonnes décisions de plus en
plus vite. Elle doit aussi se différencier de la concurrence en adaptant son offre aux besoins
de ses clients, en proposant des services novateurs, en anticipant les évolutions. Mais
comment savoir ce que veut le client ? Comment savoir si le chiffre d´affaires prévisionnel
sera respecté et comment ajuster sa stratégie pour y arriver ? Sur quelles bases créer un
service ? Autant de questions auxquelles l´informatique décisionnelle permet de répondre.
Prévoir les ventes est un exercice complexe. Cependant, les statistiques et les études
qualitatives et quantitatives d'estimation sont des outils d'aide indispensables et utilisés en vue
d'arrêter les ventes que l'entreprise compte réaliser au courant de la période budgétaire
choisie. Les contraintes sont de deux types : les contraintes externes telles que l'état du
marché, le niveau de concurrence, le pouvoir d'achat ou encore les tendances
conjoncturelles. Quant aux contraintes internes, il s'agit principalement de la structure et
l'organisation de l'entreprise, la capacité de production ou de stockage et les moyens
commerciaux etc. Il convient donc de cerner l'environnement global dans lequel va se situer
l'entreprise au courant de la période budgétaire choisie (étude de conjoncture) et d'apprécier
la demande et la part de marché que l'entreprise peut réaliser.
Pour dresser les prévisions des ventes, il est nécessaire de composer avec les 2
volets suivants :
1°. Une évaluation en quantité permettant de situer le niveau d'activité des différents services
de l'entreprise, des commerciaux à la production en passant par les approvisionnements et
autres.
2°. Une évaluation en valeur permettant de déterminer le chiffre d'affaires prévisible, les
marges escomptées, les charges de ventes conséquentes et surtout les recettes attendues en
vue d'établir le budget général de trésorerie.
Les techniques de prévision des ventes, quant à elles, seront choisies selon que l'estimation
des ventes porte sur un produit déjà existant ou au contraire au lancement d'un nouveau
produit. Pour le premier, l'observation du passé est souvent privilégiée et les statistiques des
ventes permettent d'ajuster ou d'extrapoler. Pour le second, les prévisions des ventes d'un
nouveau produit se fondent généralement sur une étude de marché qui détermine des
intentions d'achats des clients potentiels ainsi de prévoir le niveau des ventes.
Une fois le budget de vente défini et arrêté, il devient nécessaire de chiffrer le coût des
moyens à mettre en œuvre pour réaliser les ventes prévues.
Pour mener à bien ce travail, il faudra préalablement recenser les composantes des frais de
distribution et déceler les facteurs qui déterminent leur évolution. Deux grandes catégories de
frais sont à distinguer : les frais de marketing et les frais de distribution inhérents aux ventes à
réaliser.
Il est bien préciser que l'élaboration du budget des ventes a pour rôle principal de se fixer un
objectif de chiffre d'affaire à atteindre et de mettre en œuvre une politique commerciale. Il est
donc nécessaire que les ventes enregistrées soient comparées aux objectifs fixés pour
déterminer les écarts favorables ou défavorables qui en découlent.
Ce système de contrôle par l'analyse des écarts et la recherche des causes explicatives
permet la prise des actions correctives qui seront menées suivant les critères retenus par la
direction lors de l'établissement du budget. Entre autres, elle permet d'ajuster le niveau
d'activité des autres services et de déterminer les ressources de l'entreprise. Les prévisions
de ventes doivent être déterminées avec une certaine précision pour éviter toute erreur
budgétaire.
Pour le cas d’une agence de voyages, les statistiques doivent être mises à jour pour permettre
de suivre l’évolution du marché : destination la plus demandée, la période préférée, tranche
d’âge, catégorie socio professionnel… et adaptée ainsi sa politique commerciale aux
préférences des clients.
Combien d’excursions ai-je vendus au printemps dernier et quel a été mon prix moyen ? À qui
ai-je vendu de séjours des maisons d’hôtes et riads et combien de jour/lit ces clients en ont-
ils acheté ? Mon prix moyen réel par unité vendue sur une base équivalente est-il vraiment
plus élevé que l’an passé? Combien d’unités par chaque type de produit ai-je vendues aux
différents clients ? Durant la quatrième semaine de mai, combien de clients ont-ils été
facturés, pour quel montant en moyenne et pour combien de produit par facture ? On pourrait
continuer ainsi et se poser un chapelet de questions, et ce ne serait que normal ! Il serait
dommage que d’importantes interrogations demeurent en suspens parce que l’entreprise ne
peut qu’obtenir difficilement les réponses à celles-ci.
Les réponses aux questions posées précédemment pourront se trouver dans les différentes
formes que le rapport des ventes de l’entreprise peut prendre.
Support à la gestion et au service des clients : Le rapport des ventes prendra ici le plus
souvent la forme d’un historique sur une base mensuelle de 4 à 12 mois des quantités de
chacun des produits achetés par le client (exemple tableau 1). Ceci nous aide à connaître les
habitudes d’achats de chaque client et permet de travailler plus efficacement et de façon
satisfaisante avec ce dernier. Si nous avons la chance de travailler avec un système opérant
en temps réel, on peut obtenir, à partir d’une date déterminée où en sont rendus actuellement
les achats du client. L’historique des achats du client sur plusieurs années peut aussi nous
aider à bien saisir l’évolution des produits qui prend place chez le client, à établir des objectifs
de ventes et à poser les bonnes actions pour chacun.
Support à la gestion des produits : Ici, le rapport des ventes prend la forme annuelle par
produit et groupe de produits. Les ventes sont exprimées en quantité et en monnaie. Le
format fait le plus souvent partie de la définition du produit. Les organisations, ayant une
banque de données raffinée peuvent faire des regroupements de produits selon la couleur et
d’autres caractéristiques du produit intégrées la banque de données. Connaître le prix réel
moyen réalisé pour un produit est à la base de la mesure de la marge réelle obtenue par un
produit ou encore plus important, d’un groupe de produits. C’est un élément clé pour décider
de l’ampleur donnée à une production.
Les données peuvent ainsi être comparées d’une année à l’autre et l’effet de nos actions ou
des changements du marché peuvent aussi être mesurés. Le traitement des données de base
peut se faire sur un chiffrier électronique une fois que celles-ci y ont été transférées. Plusieurs
logiciels de facturation ou de comptabilité permettent ce type de transfert ce qui facilite
grandement la tâche du traitement des données. Aussi, les ventes peuvent être éditées par
région géographique, par type de client, par vendeur etc. tout dépendant de ce qu’on veut
observer afin de mieux diriger nos actions.
L’enregistrement des ventes doit se faire avec toutes les caractéristiques reliées au produit,
au client et à l’entreprise d’où elles proviennent. La conception de la fiche produit et de la fiche
client de la base de données revêt donc beaucoup d’importance. Le rapport des ventes doit
contenir non seulement les valeurs monétaires, mais aussi les quantités unitaires si on veut
gérer les inventaires, connaître les pertes réelles de production, budgéter des quantités, etc..
La banque de données des ventes devra donc contenir un nombre suffisant de champs pour
rencontrer
Les regroupements : Les ventes des différents produits sont regroupés selon l’année, selon
un type majeur de produit et un type mineur pour chacune des saisons. Le total de tous les
produits est fait pour chacune des deux années du rapport.
Les comparaisons : Les résultats de chacun des regroupements et le résultat total sont
comparés par rapport à l’année précédente en pourcentage de changement. On peut donc
observer facilement l’évolution de chacune des principales composantes du chiffre d’affaires.
L’importance de chacun des groupes relativement au total du chiffre d’affaires est aussi
mesurée pour chacune des années dans les trois formes reportées.
Corrélations : Ceci est la forme la plus avancée de traitement. On peut relier les données de
ventes avec la température, avec une campagne publicitaire ou encore avec tout autre facteur
pouvant influencer les résultats.
Avant tout, il faut se rappeler que les technologies de l’information sont opérées par des
personnes et qu’en conséquence, le développement des ressources humaines qui sont
appelées à les faire fonctionner dans l’entreprise devrait être réalisé avant l’acquisition
« hardware et software » de celles-ci. Pour les petites et moyennes entreprises, une politique
de développement des systèmes d’informations passe en premier lieu par le développement
de ses ressources humaines. Idéalement, l’entreprise doit avoir des systèmes qui permettent
aux gestionnaires d’obtenir instantanément l’information qui aide à mieux produire, mieux
vendre et mieux servir la clientèle.
SEANCES DE FORMATION
Méthode
8.1 Rédiger des argumentaires de ventes
Expérimentale
8.2 Rédiger les contrats de voyages
REFERENCES
REFERENCES
Ventes et Productions touristiques de G. Gautheret, A. Huet, C. Pischler, M-D Sultan – Éditions Bréal
Ventes et Productions Touristiques de L.Arasanz, E. Cabbabé, N.Thomas-Janot – Éditions Cible
Marketing du tourisme de V. Tauran-Jamelin – Éditions Bréal
Gestion des entreprises touristiques de M. Monereau et H. Sacy – Éditions Bréal
Anne Macquin, Vente et négociation, Précis Dalloz.
Ouvrir une agence de voyages - Didier Abric, Jean-Luc Briot Collection Hôtellerie & tourisme - Éditions
Gestion des entreprises touristiques de M. Monereau et H. Sacy – Éditions Bréal
Documents multimédia :
www.marketing-etudiant.fr
www.commentcamarche.net
www.abc-netmarketing.com
http://www.emarketing.fr/Glossaire/ConsultGlossaire.asp?ID_Glossaire=6019
http://www.netpme.fr/techniques-vente/679-methode-argumentation-commerciale.html
La séquence est organisée en atelier. Le travail en atelier se réalise à partir de cas apportés
par l'animateur et/ou les stagiaires. Ces cas sont soit des TP classiques à réaliser avec des
documents annexes, soit des études de cas complexes, soit des jeux de rôles et simulations
de situations de communication.
Proposition de TP :
1. Déterminer un produit : soit un circuit organisé à l’import ou à l’export, soit une opération
de tourisme d’affaire…
2. Déterminer le prestataire intervenant et les tarifs offerts ou contractuels afin d’arrêter le
prix d’achat et ensuite le prix de vente
3. Rédiger un argumentaire de vente pour un comité de réflexion (le commercial ou la
direction générale afin d’argumenter sur le prix et arrêter définitivement le prix de vente à
communiquer)
Proposition de TP :
1. Déterminer le produit
2. Arrêter les conditions d’application ou de commercialisation
3. Réaliser le contrat de voyages en fonction de ce qui précède
Proposition de TP :
Proposition de TP :
Méthode
SEANCES DE FORMATION
Expérimentale
9.1 S’approprier la globalité de la méthodologie de la vente de produits
touristiques
REFERENCES
REFERENCES
Ventes et Productions touristiques de G. Gautheret, A. Huet, C. Pischler, M-D Sultan – Éditions Bréal
Ventes et Productions Touristiques de L.Arasanz, E. Cabbabé, N.Thomas-Janot – Éditions Cible
Anne Macquin, Vente et négociation, Précis Dalloz.
Documents multimédia :
www.marketing-etudiant.fr
www.commentcamarche.net
www.abc-netmarketing.com
http://www.emarketing.fr/Glossaire/ConsultGlossaire.asp?ID_Glossaire=6019
http://www.netpme.fr/techniques-vente/679-methode-argumentation-commerciale.html
La séquence est organisée en atelier. Le travail en atelier se réalise à partir de cas apportés
par l'animateur et/ou les stagiaires. Ces cas sont soit des TP classiques à réaliser avec des
documents annexes, soit des études de cas complexes, soit des jeux de rôles et simulations
de situations de communication.
L’entretien de vente
… Rappel méthodologique …
La prise de contact
Cré
Créer un climat de confiance favorable à la
poursuite de l’l’entretien
Importance de l’l’exactitude des donné
données connues
L’état
’état d’
d’esprit du vendeur : ouvert, positif,
courtois, poli, maî
maîtrise du trac
Le lieu est-
est-il propice à l’entretien ?
L’importance des 4/20 (secondes,mots, cm, gestes)
Le verbal et le non-
non-verbal jouent un rôle
Conditionne ou non le client dans la poursuite de
l’entretien commercial
Types de questions
Pour s’
s’informer :
- Ouverte
- Fermé
Fermée
Pour approfondir :
- Miroir écho, ricochet-
ricochet-retour, reformulation de contrôle,
relais
Pour orienter :
- Ballon d’
d’essai, contre question, polé
polémique, appel à la
raison, de diversion, alternative, recentrage
Pour synthé
synthétiser et obtenir le droit de poursuivre
Quelques exemples :
- Pyramide de Maslow
- Approches mné
mnémotechniques de la
personnalité
personnalité (SONCAS)
- Morpho-
Morpho- psychologie
- Programmation neuro-
neuro-linguistique (PNL)
L’argumentation
Passer des caracté
caractéristiques aux avantages
prouvé méthodes C.A.P. et A.I.D.A.
prouvés – Les mé
Argumenter de faç
façon efficace :
- Valoriser les besoins
- Sélectionner les arguments
- Personnaliser l’l’argumentaire
- Contrôler
- Reformuler les avantages accepté
acceptés
- Être enthousiaste et positif
- Croire dans son produit
La conclusion
Le bon moment pour conclure : repé
repérer les
signaux d’
d’achat
Le processus :
- Reformuler les principaux avantages accepté
acceptés et faire
acquiescer chaque avantage
(Reformuler d’
d’autres avantages accepté
acceptés)
(Proposer un avantage nouveau ou provoquer un regret)
- Conclure : conclusion directe, alternative, implicite
- Tenter une vente additionnelle ou complé
complémentaire: si
opportun
- Faire agir le client – contractualisation de l’l’accord
Objectifs :
-Assurer et finaliser la vente
-Fidé
Fidéliser pour vendre à nouveau
En pratique :
-Tenir ses engagements
-Organiser le SAV, suivre dédéroulement du voyage
et des prestations …
-Analyser l’l’entretien
-Mettre à jour les informations commerciales
-Traiter les questions et les ré
réclamations
-Mettre en œuvre une politique de fidé
fidélisation
Une fois le produit déterminé pour l’atelier, il faudra appliquer les techniques selon la
méthodologie étudiée selon par exemple les étapes suivantes qui seront les points de
l’évaluation :
• Argumenter sur le prix et traiter les objections ;
• Obtenir l’acceptation du client ;
• Valider la vente et concerter le client dans sa décision ;
• Confirmer la réservation avec l’engagement du client ;
• Etablir le contrat de voyage et le bulletin d’inscription ;
• Etablir et comptabiliser la facture ;
• Effectuer les relances ;
• Gérer les encaissements ;
• Fidéliser le client.
Dans le cadre de cet atelier de vente, il s’agit de mettre en pratique toutes les techniques
acquises dans les séquences de formation de ce module. Il faudrait commencer par
déterminer les produits à commercialiser en fonction des données spécifiques aux produits
touristiques.
Nom stagiaire :
Établissement : RÉSULTAT :
REUSSITE ECHEC
Date de passation de l’épreuve :
Signature du formateur :
TOTAL: /100
Remarques :