Cours Complet Oprtions STR (Enregistré Automatiquement)
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Introduction :
Après avoir effectué une analyse concurrentielle, l’entreprise doit décider quelle stratégie à
adopter pour assurer son développement et sa croissance, l’entreprise a un éventail de choix
stratégiques appelés également des options stratégiques. Nous allons découvrir à travers ce chapitre
l’ensemble des options stratégiques tout en dégageant les limites et les avantages de chacune.
I. La stratégie de ………………………..:
1. Définition :
On dit qu’une entreprise opte pour une stratégie de spécialisation lorsque elle concentre ses moyens
matériels et humains sur un …………………………………………….. La stratégie de spécialisation
se base donc sur la maitrise d’un seul ………………… ou …………………..
La stratégie spécialisation est parfois le dernier recours pour les entreprises en difficultés. En
abandonnant les activités annexes et en se recentrant sur leur activité de base, certaines
entreprises arrivent à redresser leur situation, autrement dit elles arrivent à survivre grâce à la
spécialisation. On distingue à ce niveau-là, deux stratégies :
C’est une stratégie consistant à se désinvestir dans un domaine d’activité afin de réaffecter les
ressources de l’entreprise à des emplois (activité) plus rentables.
C’est une stratégie qui permet à une entreprise, après une opération de diversification, de revenir à
son métier d'origine.
Dans ce type de stratégie, l’entreprise se concentre sur un segment du marché où sa rentabilité sera
plus forte que celle de ses concurrents présents sur l’ensemble des segments.
C’est la concentration des efforts sur un segment du marché avec l’emploi des actions commerciales
agressives (prix, promotion,…) pour se démarquer des concurrents ou les éliminer.
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Matière : EOAE Lycée : ANNACER
Niveau : 2ème année du baccalauréat Professeur : Karima MADI
Remarques :
La stratégie de focalisation ou de concentration est adaptée aux PME, elle n'a pas d'effet de taille.
NB : Ces inconvénients non négligeables amènent beaucoup d’entreprises à répartir le risque en
investissant dans plusieurs branches et activités. C’est la ………………………...
1. Définition :
La diversification consiste à posséder plusieurs activités en même temps. Ces activités pouvant
être en relation ou non entre elles. Autrement dit, la diversification repose sur l’acquisition ou
l’utilisation de nouveaux savoir-faire.
Exemple :
Lorsque on Danone lance une variété de yaourt, elle ne fait que de la diversification
commerciale. Alors que lorsque l’entreprise Bouygues opère dans les trois métiers : construction,
médias, télécoms, on dit qu’elle pratique une stratégie de diversification.
On distingue :
1. La diversification de placement :
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Niveau : 2ème année du baccalauréat Professeur : Karima MADI
2. La diversification de redéploiement :
Cette stratégie consiste à se garantir contre le déclin des activités existantes, lorsqu’une
activité est arrivée au stade final de sa maturité, l’entreprise cherche d’autres domaines d’activités
pour la remplacer.
3. La diversification de confortement :
Exemple : En 2004, la coopérative Copag introduit sur l’activité de l’emballage carton, qui lui ait une
activité auxiliaire et complémentaire à son activité de base.
4. La diversification de survie :
La diversification de survie répond à la nécessité pour une entreprise mal placée dans le
jeu concurrentiel de trouver un domaine d’activité qui lui permette d’assurer sa pérennité. Une
entreprise dans une telle situation se tournera vers une activité à taille réduite car elle dispose de
peu de ressources. La nouvelle activité devra également utiliser le plus possible les savoir-faire
détenus, elle devra dégager le maximum de synergies.
Travail à faire :
1. Faites une recherche sur les notion suivantes : la franchise, la concession, le groupement d’intérêt
économique. Et préciser la différence entre la franchise et la concession.
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a. Définition
L’impartition peut se définir comme une politique de …………………. entre plusieurs partenaires
disposant de potentiels complémentaires et désireux de concrétiser une ……………….. latente,
réalisée sous forme de mise en commun de leurs compétences propres.
b. Modalités d’impartition
Les techniques d'impartition sont de plusieurs ordres ; sous-traitance, franchise, concession, cession de
licence.
Une entreprise (……………………….) fait exécuter par une autre (le ……………………) une
……………………………... On distingue la sous-traitance de……………………… (besoin en
production en quantité souhaitée et à moindre coût) et la sous-traitance de …………………………….
(besoin de bénéficier d’un savoir faire particulier, que l’on ne maitrise pas.
- La franchise
C'est un contrat par lequel une entreprise (le franchiseur) met à la disposition d'une autre (le franchisé)
son ……………………., sa …………………., sa …………………, son assistance technique et
commercial en contreparties de ……………………………….
- La cession de licence
Elle consiste pour ………………. ou plusieurs entreprise de créer une société détenue à
…………………………., ce qui leur permet de réunir des connaissances spécialisées
complémentaires, de limiter le poids de l’investissement, de partager les coûts…
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Matière : EOAE Lycée : ANNACER
Niveau : 2ème année du baccalauréat Professeur : Karima MADI
- Alliance :
C’est un contrat de coopération entre des entreprises concurrentes dans le but de réduire l’intensité
concurrentielle entre elles.
- Partenariat :
C’est un contrat de coopération entre des entreprises non concurrentes, dans le but de partager les
compétences et les moyens et de tirer profit des synergies qui en découlent.
Avantages Limites
Bénéficier des synergies Dépendance économique ;
Flexibilité et simplicité Les difficultés rencontrées par une
organisationnelle entreprise peuvent se transmettre à ses
Réduire les coûts et renforcer la partenaires ;
compétitivité. Vol d’information
moindre complexité
organisationnelle ;
1. Définition :
La fabrication d’un produit comportant plusieurs étapes, l’entreprise a le choix entre prendre
en charge toutes les étapes ou bien en déléguer quelques unes. Autrement dit l’entreprise a le choix
d’internaliser des activités complémentaires à son activité initiale.
A. l’intégration verticale :
La stratégie d'intégration verticale consiste pour une entreprise à en acquérir d'autres entreprises
qui appartiennent à une même filière. Il s'agit d'une internalisation d'activités exercées précédemment, en
amont par des fournisseurs ou en aval par des clients.
a) L’intégration en amont : Permet d’acquérir les activités exercées par les fournisseurs afin
d’assurer un contrôle sur les approvisionnement (en matière des prix, de la qualité, et de délais).
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Cette stratégie consiste à acquérir des activités complémentaires en amont ou en aval de sa position
dans la filière. Autrement dit c’est la pratique à la fois de l’intégration en amont et de l’intégration en
aval.
Avantages Limites
Permet de contrôler Risque organisationnel liés à
………………………..et………… l’augmentation de la taille de la
……………………………………... firme.
Appropriation des marges des Risque de s’éloigner du métier de base
fournisseurs et donc de la mission de base
Permet de mieux anticiper les besoins Dans le cas du déclin du secteur
de la clientèle est donc éviter le sur d’activité, on risque de cumuler les
stockage et la rupture des stocks. pertes tout au long de la filière
Synergie technologique et intégrée
commerciale Coût élevé de l’opération d’intégration
Barrière à l’entrée contre les Problème lié à la restructuration
nouveaux entrants Risque de contamination d’un
Pouvoir accru sur le marché « maillon malade »
B. L’intégration horizontale :
c’est une opération juridique consistant à regrouper plusieurs entreprises en une seule. Par
exemple, si deux entreprises A et B se fusionnent, l’opération aboutira à la dissolution des deux
entreprises. Leurs patrimoines seront réunis en un seul. Une nouvelle entreprise sera créée
issue de la fusion des deux précédentes et dont l’actif et le passif se composent de l’actif et du
passif de l’entreprise A et B.
Elle se caractérise par l’absorption d’une entreprise par une autre. L’entreprise absorbante
verra son patrimoine gonflé par celui de l’entreprise absorbée. L’entreprise absorbée disparaît,
Mais ce n’est pas la même chose comme dans le cas précédant, car il n’y pas de création
d’une nouvelle personne morale. L’entreprise absorbante devra augmenter son capital et
distribuer de nouveaux titres aux actionnaires (ou associés).
Il s’agit de l’éclatement d’une société en plusieurs entités distinctes. Par exemple, si une société A
fait l’objet d’une opération de scission, elle pourra s’éclater en 2, 3, 4 … sociétés plus petites.
Juridiquement parlant, l’entreprise A disparait par dissolution. La scission se caractérise donc par
un éclatement des patrimoines.
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Remarque :
Dans tous les cas les entreprises sont obligées de remplir certaines formalités juridiques et
financières , dépôt au greffe du tribunal de commerce, publication légale, paiement des droits
d’enregistrements…..
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3. Modalités d’internationalisation :
Les formes d’internationalisation sont nombreuses, ces formes correspondent aux différents degrés
d’internationalisation. Pour s’internationaliser, l’entreprise peut utiliser différents moyens,
l’internationalisation est un processus d’apprentissage qui va de l’exportation jusqu’à la
multinationalisation.
a. . L’exportation :
C’est la forme la plus immédiate de l’internationalisation, elle se présente sous trois formes :
- L’exportation indirecte :
- L’exportation directe :
Contrairement à l’exportation indirecte, l’exportation directe assure une présence sur place !
l’entreprise commercialise elle-même ses produits à l’étranger, soit sur son site Internet, soit avec une
force de vente située dans le pays d’importation (services exports, agents commerciaux, filiales
commerciales…).
Elle permet donc de faire connaissance des marchés étrangers et d’éliminer les rémunérations des
intermédiaires. Mais elle est difficile et coûteuse et aussi plus risqué, car elle nécessite des
investissements dans le pays étranger.
- L’exportation associée :
Plusieurs entreprises vont s’associer (souvent des PME ayant le même pays d’origine) pour mettre en
commun un réseau d’exportation.
Exemple : Création de Groupement d’exportateurs qui se dotent, grâce aux contributions des
membres, de moyens de prospection et de ventes.
NB : des petites et moyennes entreprises peuvent exporter en utilisant les réseaux étrangers de grandes
entreprises. C’est ce qu’on appelle le Piggy back ou portage d’exportation.
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c. La délocalisation : il s’agit de fermer une unité de production sur le marché national pour la
transférer dans un pays étranger. La délocalisation permet de contourner le protectionnisme douanier,
de se rapprocher des consommateurs, et de cherche des avantages liés au cout de la main d’œuvre et la
matière première…
Exemples des FMN : Nestlé, Danone, Elf aquitaine, Accro, Hertz, Coca Cola Company, Microsoft…
Autres stratégies :
Comme nous l’avons dit, l’éventail du choix des orientations stratégiques est large, il suffit
donc pour l’entreprise de choisir celle ou celles qui convient à sa situation et aux vocations de ses
dirigeants. Dans ce cadre, on va traiter deux autres stratégies qui peuvent être choisies
indépendamment des autres options stratégiques précitées. Il s’agit de la stratégie de domination
par les coûts et la stratégie de différenciation.
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a) La stratégie de volume :
b) La stratégie d’efficience :
Celle ci passe par la rationalisation de tous les coûts relatifs à l’activité : Choix de
fournisseurs pour agir sur les coûts des approvisionnements, Organisation du travail
permettant l’optimisation du taux de l’utilisation des équipements et la minimisation de la
masse salariales et/ou la polyvalence des salariés. Minimisation des coûts de recherche et de
développement, rationalisation des services administratifs et financiers.
Nécessité d’utiliser des moyens techniques importants, concurrents qui bénéficient des effets
d’expériences, guerre des prix, apparition des produits de substitution, et le chômage
technologique.
Remarque : la stratégie de domination par les coûts est adaptée aux domaines d’activités où
la différenciation des produits est faible, et où la concurrence se fait sur les prix.
2) La stratégie de différenciation :
Cette stratégie consiste pour une entreprise à donner à son offre une spécificité différente de
celle de ses concurrents. La différenciation permet à l’entreprise d’échapper à une
concurrence directe par les prix, en rendant son offre difficilement comparable à celle des
concurrents.
Il s’agit donc pour l’entreprise, de lutter contre ses concurrents en mettant en œuvre des prix
autres que le prix, de faire percevoir son produit comme unique aux yeux des consommateurs.
Ce caractère unique du produit pouvant éventuellement conduire l’entreprise à faire accepter
aux clients un prix supérieur à celui de la concurrence.
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Pour réussir cette stratégie, la différenciation doit être significative et perçue comme telle par
le marché, pour mettre l’entreprise à l’abri des attaques de ses concurrents, la différenciation
doit être défendable.
Les démarches de la différenciation peuvent prendre des formes diverses, elles peuvent
porté sur :
Exemples de différenciation :
Esyjet : offre à ses clients des voyages par avions d’une valeur moins que celle des concurrents
internationaux, ce qui lui permet de pratiquer des prix inférieurs à ceux des concurrents, (offre low
cost).
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Introduction :
Définition de la croissance :
Les économies d‘échelle sont réalisées à chaque fois que le volume de production est élevé, car les
coûts unitaires seront de plus en plus faibles. Cela s’explique par une importance répartition du coût
fixe sur la production totale, et l’entreprise devient plus compétitive.
b. L’effet de synergie :
Effet de complémentarité positif. C’est un phénomène par lequel le regroupement de deux activités
complémentaires permet d’obtenir un résultat supérieur à celui qui aurait été obtenu si ces deux
activités avaient été réalisées séparément.
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L’entreprise cherche à accroitre pour atteindre la masse critique qui lui permet de s’introduire et de se
maintenir sur un marché sans subir des handicaps concurrentiels notables.
1. Aspect quantitatif :
L’aspect quantitatif de la croissance doit être mesuré par au moins deux critères, car la mesure par un
seul critère peut entrainer des conclusions fausses.
2. Aspect qualitatif :
Il est difficile d’apprécier les changements dans les caractéristiques de l’entreprise en raison de leur
nature qualitative : changement de la structure interne, automatisation du système productifs…
L’entreprise choisissant de s’engager dans un processus de croissance peut, choisir entre deux
modalités de croissance :
1. La croissance interne :
a) Définition :
Dans l’activité actuelle de l’entreprise (la stratégie de la spécialisation), donc le cas exemple
de l’extension des capacités de production. Voir le cas de la SNEP (sujet de contrôle)
Dans de nouvelles activités (stratégie de diversification), diversifier son portefeuille d’activités
pour se développer et accroitre.
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2. La croissance externe :
a) Définition :
b) Modalités :
Plusieurs modalités sont possibles en fonction des activités des firmes concernées.
b. a ) Modalités juridiques :
- La prise de participation : elle consiste à acquérir moins de 50% du capital d’une entreprise ;
- La fusion : c’est l’opération par laquelle plusieurs entreprises mettent en commun leurs patrimoines,
en formant une nouvelle entreprise.
-Apport partiel d’actif : C’est une opération par laquelle une entreprise apporte une partie de ses
actifs à une autre entreprise. En contrepartie, l'entreprise qui en est la bénéficiaire émet des actions au
profit des actionnaires de l'entreprise remettante.
L'apport partiel d'actifs peut être réalisé au moment de la création de l'entreprise bénéficiaire ou lors
d'une augmentation de capital
b. b) Modalités financières :
- L’offre publique d’achat : OPA procédure de prise de contrôle d’une société par une autre société
en proposant aux actionnaires de leur acheter leurs actions à un prix supérieur au cours boursier.
- L’offre publique d’échange : OPE : procédure de prise de contrôle d’une société par une autre
société en proposant aux actionnaires de leur échanger leurs actions contre les actions de la société
qui lance l’OPE.
- L’offre publique de vente : OPV formule permettant à un détenteur d’actions d’une société cotée en
bourse d’en céder une certaine quantité à prix fixé.
- Le ramassage boursier : technique boursière consistant à acheter petit à petit les actions d'une
société dans le but d'en détenir une part importante. Cette opération est souvent utilisée lorsqu'une
société veut jouer un rôle décisionnel dans une autre société. C'est un moyen pour elle d'acquérir une
participation significative dans la société cible.
L'avantage de cette pratique est sa discrétion. En effet, l'achat d'actions se faisant de manière
progressive, aucune hausse brutale du cours n'est provoquée. Le ramassage est donc difficilement
détectable. Puis, cela permet de ne pas payer trop chère les actions, le cours de l'action restant stable.
Ce type de stratégie a cependant ses limites. En effet, chaque entreprise détermine plusieurs seuils à
partir desquels tout acteur doit déclarer ses intentions. Ce seuil peut être par exemple de 5%, ainsi, si
un acteur économique vient de posséder 5% du capital de l'entreprise, elle doit indiquer ses intentions
au marché. Ces intentions pouvant être purement spéculative ou de prendre le contrôle de l'entreprise.
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