Micro Projet 4IF 02
Micro Projet 4IF 02
Micro Projet 4IF 02
MICROPROJET
THEME
I
II
III
Dédicace
Nous dédions ce travail à nos familles.
IV
Remerciements
Nous tenons à remercier toutes les personnes qui par leurs franches et
précieuses contributions nous ont aidé à réaliser notre micro projet.
Nous exprimons également toutes nos gratitudes à de nombreuses personnes
notamment :
Le directeur général de Sup Management, le corps professoral et
administratif, notre encadrant, amis et promotion.
V
Liste des sigles et abréviations
VI
Liste des tableaux
Tableau n° 01 : La distinction entre l’audit interne et le contrôle interne
Tableau n° 02 : Symboles utilisés par les auditeurs
VII
Liste des figures
Figure 01 : Présentation schématique du processus d’évaluation
VIII
SOMMAIRE
DEDICACE
REMERCIEMENT
LISTE DES SIGLES ET ABREVIATIONS
LISTE DES TABLEAUX
LISTE DES FIGURES
Introduction générale
Chapitre I : présentation du système de contrôle interne
Chapitre II : processus d’évaluation du système de contrôle interne
Conclusion générale
Bibliographie
Webographie
Tables des matières
IX
Introduction Générale
3
Introduction
Le contrôle interne est l’ensemble des moyens mis en place par la
direction d’une entreprise en vue d’atteindre un certain nombre
d’objectifs. Lors de la conception d’un processus de contrôle interne
les concepteurs doivent obligatoirement tenir compte des principes
de base, ainsi que des composantes de contrôle interne.
Dans ce premier chapitre intitulé Présentation Générale du
Système de Contrôle Interne, nous allons procéder dans ses quatre
sections à présenter successivement les éléments suivants :
présentation de la notion de contrôle interne, les objectifs et les
principes, les composantes, les acteurs et limites du contrôle
interne.
4
Section 1 : Présentation de la notion de contrôle interne
La notion du contrôle interne est souvent liée aux mesures de sécurité
de l’entreprise, cependant, les définitions du contrôle interne sont
modifiées au fur et à mesure que le temps et l’environnement de
l’entreprise ont évolué, dont l’objectif est de les mettre à jours et d’éviter
toute confusion avec d’autre notions, en particulier l’audit interne.
5
Le système de contrôle interne s’entend au –delà des domaines liés au
système comptable. Il comprend :
- L’environnement général de contrôle interne qui est l’ensemble des
comportements, et actions de la direction.
- Les procédures de contrôle qui désignent les politiques définies par la
direction afin d’atteindre les objectifs spécifiques de l’entité.
6
Le contrôle interne dans l’entreprise est un ensemble des dispositions et des
mesures. En effet, s’il y a un service qui se charge de l’appréciation du
contrôle interne ce sera forcément « l’audit ».
La mission de l’auditeur est d’examiner, contrôler les stratégies pour
s’assurer et attester que les vérifications adéquates sont mises en place
dans le but d’exécuter la mission de l’entreprise, les auditeurs fassent
partie de l’organisation qu’ils contrôlent ou non, il est très important de
garder leurs indépendances.
Tableau n°01 : La distinction entre l’audit interne et le contrôle interne
7
I. Objectifs du contrôle interne
Les objectifs principaux de contrôle interne sont énumérés dans ce qui suit :
9
La séparation des responsabilités
Ceci implique une séparation des rôles motivée par l’objectif de
limitation de champ d’intervention ou d’accès pour des raisons de
sécurité et responsabilisation des personnes vis à vis à un objectif
donné. La séparation doit être imposée par un texte légal ou
administratif. La séparation des responsabilités doit être effectuée de
façon que les travaux réalisés par une personne doivent contrôler et
compléter les travaux de la personne qui la précède.
10
4. Un système de documentations et d’informations
La documentation que l’on doit retrouver dans l’entité comporte
essentiellement la description de système d’information (exemple un
système comptable adéquat), l’ensemble des manuels de procédures et
les documents spécifiques à la description des taches.
Un système de documentation approprié suppose l’existence de
procédures écrites, des supports formalisés de l’information et des
rapports financiers et de gestion.
11
6. Un personnel qualifié
La présence d’un personnel compète et intègre était l’une des conditions
de base du contrôle interne. En effet, un personnel qualifié diminue le
risque d’erreur et contribue à l’efficience et l’efficacité des opérations.
Pour garantir la qualification de personnel, il est obligatoire de :
Suivre des procédures de recrutement garantissant la sélection
des personnes ayants le profil correspondant aux postes exigés ;
Garantir au personnel une politique de formation efficace ;
Suivre une stratégie de motivation contribuant à l’épanouissement
du personnel ;
Mettre en place une politique de rémunération adéquate et
satisfaisante.
12
protection des biens de l’entreprise peut être assurée grâce aux moyens
suivants :
Souscription des contrats d’assurances ;
Restreindre l’accès aux biens ;
Etablir l’inventaire physique des biens périodiquement ;
Suivre une politique d’entretien et réparation des biens ;
Responsabiliser les employés des biens qui leurs sont confiés.
13
Section 3 : Les composantes du contrôle interne
Selon la norme internationale d’audit numéro 315 le système de contrôle
interne comporte cinq composantes qui sont :
I. L’environnement de contrôle
L’auditeur doit acquérir connaissance de l’environnement de contrôle.
Cet environnement englobe le cadre organisationnel dans lequel les
activités et les affaires de l’entreprise sont planifiées, exécutées et
contrôlées en vue d’atteindre les objectifs. Lors de l’évaluation de
l’environnement de contrôle l’auditeur doit se concentrer sur les
éléments suivants :
L’exigence de compétence (personnel qualifié) ;
Affectation des pouvoirs et des responsabilités ;
Mise en place d’une politique de ressource humaine efficace
Détermination du cadre organisationnel ;
Communication et mise en application des règles
d’intégrité et d’éthique (règlement intérieur) ;
Le système de documentation et d’information.
L’environnement de contrôle dans une petite entreprise est souvent
caractérisé par l’absence d’un code de conduite écrit, puisque le chef
hiérarchique peut influencer les subordonnés par ses comportements et
ses ordres verbaux pour instituer une culture fondée sur la valorisation
du travail et la responsabilisation des employés.
La domination du pouvoir de direction par une seule personne ne veut
pas dire que le contrôle interne est faible ou inexistant. En fait,
l’implication d’un propriétaire dirigeant compétent dans les détails des
opérations serait plutôt un point fort important de l’environnement de
contrôle.
14
1. Les processus d’évaluation des risques de l’entité
L’auditeur doit comprendre et connaitre d’une façon claire le processus
établi et suivi par l’entreprise pour identifier les risques liés à l’activité
ainsi que leurs impacts sur la qualité de l’information financière. Par
exemple, le non rapprochement entre le bon de livraison et la facture de
vente lors de l’enregistrement comptable de l’opération peut cacher un
risque de sou-facturation qui peut fausser le résultat comptable.
L’évaluation de la conception et l’application du processus d’évaluation
des risques permet à l’auditeur de savoir comment la direction détecte et
relève les risques liés à l’activité, l’ampleur de ces risques, la probabilité
de leurs survenances après il décide les suggestions et les corrections à
mettre en place.
2. Le système d’information
L’auditeur doit avoir une bonne connaissance du système d’information
(y compris le système comptable) et notamment les processus
opérationnels directement liés à
L’établissement et la communication des informations financières à
savoir la collecte, l’enregistrement, le traitement et la diffusion des
informations financières.
L’auditeur doit encore tenir compte de la nature des documents, des
supports et des outils utilisés pour le stockage et le traitement des
informations ainsi que les mesures de protection mises en place par la
direction pour lutter contre tout accès non autorisé aux informations.
15
Les activités de contrôle sont les règles et les procédures qui permettent
de s’assurer que les directives de la direction sont appliquées. Par
exemple, les marchandises ne seront pas livrées à des clients
présentant des risques d’insolvabilité, et seuls les achats autorisés sont
effectuées.
Les activités de contrôle concernent à titre d’exemple : l’autorisation des
transactions, le traitement des informations, le contrôle physique des
actifs et la séparation des taches. L’auditeur doit mettre l’accent sur les
risques d’anomalies significatives notamment les informations des états
financiers tel que les soldes des comptes.
16
Section 4 - Les acteurs et limites du contrôle interne
Le système de contrôle interne est influencé par plusieurs acteurs
externes et internes à l’entreprise, et présente des limites de conception
et de fonctionnement.
3. L’audit interne
Le service d’audit interne a la responsabilité d’évaluer et d’apprécier le
contrôle interne, pour aider les responsables de tous les niveaux à mieux
17
maitriser leurs activités en recommandant ce qu’il convient de faire pour
l’améliorer.
Le responsable de l’audit interne rend compte à la direction générale
dans un rapport, les principaux résultats ainsi qu’au comité d’audit.
4. Le personnel de l’entité
Le contrôle interne relève de la responsabilité de tous les membres du
personnel, il doit être mentionné dans la description de poste de chaque
employé. Tous les employés jouent un rôle dans la réalisation des contrôles.
Ils entreprennent des actions nécessaires pour assurer le contrôle et sont
tenus de communiquer à leurs supérieurs hiérarchiques tous problèmes
constatés au niveau des opérations, toute violation du code de conduite ou
des normes internes de l’organisation, ainsi que toute action illégale.
Les responsables opérationnels en relation directe avec le dispositif de
contrôle interne, les superviseurs et les cadres financiers doivent avoir la
connaissance et l’information nécessaire pour établir, faire fonctionner et
surveiller le dispositif de contrôle interne, au regard des objectifs qui lui
ont été attribués.
18
II. Les limites du contrôle interne
Le contrôle interne ne peut, à lui seul, garantir la réalisation des objectifs
généraux définis par l’entité.
La probabilité d’atteindre les objectifs fixés ne relève pas de la seule
volonté de l’entité. En effet, il existe des limites inhérentes à tout
système de contrôle interne. Ces dernières résultent de nombreux
facteurs, notamment des incertitudes du monde extérieur, de l’exercice
de la faculté de jugement ou de dysfonctionnement pouvant survenir en
raison d’une défaillance humaine ou d’une simple erreur.
Les limites qui entravent la réalisation efficace du contrôle interne peuvent
être :
1. Le facteur humain
Dans la mesure où le contrôle interne repose sur le facteur humain, il est
susceptible d’être touché par des erreurs de conception, de jugement ou
d’interprétation, de malentendus, de la négligence, de la fatigue ou de la
distraction.
La mise en place d’un système de contrôle interne peut être interprétée
comme une remise en cause de la direction dans le personnel. Sans
ignorer l’existence de cas particulier, il faut observer :
Que le personnel doit être clairement informé des objectifs réels
du contrôle interne ;
Que le contrôle interne joue en faveur du personnel, car il
est interdit qu’il soit suspecté ;
Que les éventuels obstacles soulevés par le personnel relèvent
plus de la résistance au changement général.
19
Il est souvent reproché au contrôle interne d’augmenter les charges de
l’entreprise, par l’embauche du personnel nouveau et la réalisation
d’investissements supplémentaires. Il faut cependant observer :
Que le contrôle interne est un élément de sécurité dans
l’entreprise, dont le cout peut s’analyser comme celui de
l’assurance ;
Que le contrôle interne est avant tout une meilleure
répartition des taches avant leur multiplication ;
Que le contrôle interne doit être à la mesure du risque qu’’il
doit couvrir.
On doit ainsi souligner que si le risque encouru est faible, la mise en
place d’une procédure dont le cout serait supérieur au risque encouru
deviendrait une faiblesse dans l’optique du rapport cout/ efficacité.
20
Chapitre II
21
Section 1 : Prise de connaissance générale de
l’entreprise
L’évaluation d’un système de contrôle interne passe d’abord par une
étape de préparation, elle consiste à connaitre l’entreprise, dont l’objectif
est la bonne compréhension de cette dernière et de son organisation, en
utilisant un certain nombre de moyens.
22
2. Demande d’informations
La demande d’information est un moyen utilisé par les auditeurs pour
collecter des informations d’ordre financières et non financières en
consultant des personnes internes et externes de l’entité. Elle se fait via
des demandes écrites formelles et des questionnaires, comme elle peut
être effectuée par le biais des demandes orales informelles.
3. Observation physique
L’observation physique, consiste à regarder et examiner la façon selon
laquelle se fait l’exécution d’un processus ou d’une opération quelconque.
Par exemple, observer comment se fait l’inventaire physique des
immobilisations ou des stocks.
4. Procédure analytique
La procédure analytique est une procédure focalisée sur des opérations
de rapprochement et de comparaison entre des informations financières et
d’autre non financières afin de chercher l’existence des relations logiques
et réelles justifiant la fidélité et la crédibilité des enregistrements
comptables. Si l’appréciation aboutie à la constatation d’une conformité et
concordance absolue entre les informations théoriques et les données
physiques, l’auditeur estime que les procédures de contrôle interne sont
bien conçues et exécutées.
Par contre, si le résultat de rapprochement abouti à l’identification d’une
discordance ou d’un écart significatif entre les deux types d’informations
l’auditeur doit orienter ces travaux d’audit vers l’approfondissement des
investigations de contrôle pour détecter et rectifier les défaillances des
procédures de contrôle.
23
Section 2 : Examen et évaluation des procédures de
contrôle interne
Après connaissance et compréhension des procédures de contrôle
interne, l’auditeur examine et évalue ces procédures en suivant une
démarche bien structurée, dont les étapes sont présentées par le schéma
suivant :
24
Figure n°01 : Présentation schématique du processus
d’évaluation
Évaluation du contrôle interne
Utilisation de diagrammes de
circulation, de mémorandums et
Saisir la
d’un manuel de procédures
procédure
Evaluation
Points forts
du système
25
1. Saisie de la procédure
La saisie des procédures est l’étape qui arrive juste après la
connaissance et la compréhension du système du contrôle interne. Dans
cette phase l’auditeur commence par le découpage de l’environnement
du contrôle interne en plusieurs cycles ou circuits : circuit
achats/fournisseurs, circuit ventes/clients, circuit paie/personnel, circuit
trésorerie… Sur chacune des sections de travail, ventes/ clients par
exemple, l’auditeur recense et formalise toutes les procédures qui
caractérisent le déroulement des opérations, depuis le commencement
de la tache jusqu’à son achèvement.
Concernent les ventes client l’auditeur distingue entre les phases
suivantes : négociation avec le client, réception et enregistrement de
commande client, livraison des marchandises, facturation, et
comptabilisation de la transaction). Ce travail se fait soit par l’examen
d’une documentation écrite, d’un manuel des procédures, soit par
l’entretien avec les responsables de conception et d’exécution.
L’auditeur utilise les techniques du mémorandum (description narrative
de la procédure) et du diagramme de circulation appelé encore flow
charte (pour stocker les informations collectées dans des dossiers.
26
personnel, des documents qu’il a réunis et des conclusions des tests
qu’il a effectués pour arriver à décrire la procédure.
27
Tableau n°02 : Symboles utilisés par les auditeurs
la même lettre.
- Tests de conformité
29
1. Evaluation préliminaire
3. Tests de permanence
L’auditeur teste que les points forts théoriques du système se vérifient en
pratique et qu’ils sont appliqués de façon constante. Les tests de
permanence sont d’une plus grande ampleur que les tests de conformité.
Ces tests donnent à l’auditeur une conviction que les procédures
contrôlées sont appliquées en permanence et sans défaillance. En plus,
30
ces tests permettent à l’auditeur de dégager les preuves justifiant le bon
fonctionnement du système de contrôle interne.
31
I. La maitrise des données
32
sécurisé l’auditeur effectue un contrôle modéré en réduisant les
échantillons des opérations objet de contrôle.
Par contre, lorsque l’auditeur identifie des défaillances de conception ou
d’exécution des procédures de contrôle interne, et que ces défaillances
ont un impact significatif sur la sécurité et la sincérité des informations
financières, il doit dans ce cas approfondir les investigations et les
contrôles pour limiter le champ des risques.
A titre d’exemple, dans le cas de l’identification d’une anomalie touchant
l’édition des factures (rupture de la séquence numérique par exemple),
l’auditeur doit dans une première étape diagnostiquer la conception ainsi,
que la modalité d’exploitation de l’application informatique de facturation
peut, dans une deuxième étape, il doit vérifier toutes les opérations liées
au processus de facturation :
33
3. Obtenir une cartographie des bases de données
La cartographie des bases des données est une représentation
schématique qui donne à l’auditeur une idée globale concernant les
différentes bases des données de l’entreprise, et la manière selon
laquelle ces entrepôts des données sont organisés dans le système
d’information.
Cette cartographie est nécessaire d’ns un travail d’audit. En effet, elle
permet à l’auditeur de comprendre la logique de circulation de
l’information et de détecter les incohérences et les vices de conception
liés à la gestion et à la sécurité des flux des informations. La
cartographie comporte les informations suivantes :
La localisation des données : nombre des serveurs et leurs
capacités ;
Type de sauvegarde et la périodicité de sauvegarde ;
La journalisation des mises à jour en indiquant leur lieu de stockage
;
s'assurer que les dispositifs de sécurité organisationnels,
matériels et logiciels fonctionnent correctement.
35
II. Audit des applications informatiques
L’objectif de ce type d’audit est de s’assurer que les applications informatiques
relatives aux fonctions métiers, (fonction comptable, de trésorerie, de vente,
gestion des stocks…) sont correctement conçues et exploitées et qu’elles
répondent aux objectifs de l’entreprise en matière de contrôle interne,
notamment en ce qui concerne l’exactitude et la sécurité des informations
financières. L’auditeur vérifie que chaque application informatique est dotée de
contrôles applicatifs.
1. Apports des contrôles applicatifs
Chaque application doit être conçue de façon pour permettre un contrôle
automatique appelé contrôle applicatif. Les contrôles applicatifs sont des
contrôles intégrés aux applications. Il s’agit par exemple de contrôles
d’exhaustivité, d’exactitude, de validité et de séparation des fonctions 4.
Avec les contrôles applicatifs, l’entreprise garantit la saisie exhaustive,
exacte, valide et vérifiable de toutes les transactions. Les contrôles
applicatifs jouent un rôle central dans la réalisation des objectifs
d’entreprise, de la protection du patrimoine, de l’exactitude et de la fiabilité
de la comptabilité.
L’absence ou l’insuffisance des contrôles applicatifs constatés par
l’auditeur dans une application constitue un risque ayant des
conséquences significatives sur les objectifs de contrôle interne et
particulièrement la sauvegarde des patrimoines de l’entreprise et la
sincérité et l’exactitude des états financiers.
L’auditeur doit dans son rapport montrer la gravité de ces risques et de
présenter à la direction de l’entreprise les recommandations nécessaires
pour éviter tout fait indésirable.
36
2. Exemples des contrôles applicatifs
• Objectifs du contrôle :
37
3. Sortie des données
Ce type de contrôle vise la réalisation des objectifs suivants au moment de
l’exploitation des données.
Objectifs :
- S’assurer que la sortie des données s’effectue en temps utile, au bon
endroit et conformément aux procédures définies
- Garantir l’exhaustivité et l’exactitude des informations éditées ;
- S’assurer que la conservation des données sont conformes aux
exigences de la protection des données et de sécurité ;
- S’assurer que les informations imprimées sont conservées
conformément aux dispositions légales.
Exemples du contrôle :
contrôle de l’exactitude et l’exhaustivité des impressions périodiques des
états mensuelles, trimestrielles et annuelles au moyen des contrôles par
échantillonnage ;
Les systèmes de gestion des accès doivent garantir la traçabilité des
accès des utilisateurs lors de consultations à l’écran.
38
Conclusion générale
Pour qu’un auditeur interne ou externe soit en mesure de faire une
évaluation du système de contrôle interne d’une entreprise, il doit suivre
une démarche structurée et basée sur des méthodes et des techniques
d’appréciation, il doit avoir d’abord une connaissance générale de
l’entreprise, décrire les procédures correctement après la vérification de
leur existence et de leur compréhension, déceler les points forts et les
faiblesses du système, tester l’application et la bonne exploitation des
points forts, et enfin, démontrer l’incidence des faiblesses constatées sur le
fonctionnement de l’entreprise, notamment sur la sécurité des actifs ,la
fiabilité et la crédibilité des états financiers, l’amélioration du niveau
d’efficacité et d’efficience ,et sur le respect et l’application des instructions
de la direction générale de l’entreprise.
L’information financière joue un rôle fondamental dans la prise de
décision. En effet, pour prendre une décision efficace, le décideur doit
avoir des informations sincères et crédibles. Toutefois, la qualité de
l’information recherchée peut être influencée par plusieurs variables tels
que, la conception des procédures de traitement de l’ensemble des
opérations de l’entreprise et l’organisation du système de contrôle
interne.
Un système de contrôle interne efficace garantit pour l’entreprise un
certain niveau de sécurité financière et un bon fonctionnement de
l’activité et ce, à partir de la mise en place des manuels de procédures de
contrôle et un système de documentation efficace. D’autre part,
l’évaluation de contrôle interne est indispensable dans le sens où elle
permet l’amélioration des procédures de contrôle par la correction des
erreurs et des défaillances constatées, comme elle permet d’adapter le
système de contrôle interne dans sa globalité à la taille et aux besoins de
l’entreprise.
39
BIBLIOGRAPHIE
Eguens.com ;
VI
WEBOGRAPHIE
-https//WWW.NEEDOCS.COM/DOCUMENT/PROFESSIONNEL-GESTION-D-
ENTREPRISE-COMPTABILITE-GENERALE
VIII
I.L’environnement de contrôle.........................................................................15
1.Les processus d’évaluation des risques de l’entité.......................................16
2.Le système d’information..............................................................................16
3.Les activités de contrôle...............................................................................16
4.Le suivi des contrôles...................................................................................17
Section 4 - Les acteurs et limites du contrôle interne................................18
I.Les acteurs du contrôle interne......................................................................18
1.Le conseil de surveillance et comité d’audit..................................................18
2.La direction générale ou le directoire............................................................18
3.L’audit interne...............................................................................................18
4.Le personnel de l’entité.................................................................................19
5.Les acteurs externes à l’entité......................................................................19
II.Les limites du contrôle interne......................................................................20
1.Le facteur humain.........................................................................................20
2.Les contraintes financières...........................................................................20
3.Les changements organisationnels et l’attitude du management.................21
Chapitre II.......................................................................................................22
Processus d’évaluation du Système de contrôle interne..........................22
Section 1 : Prise de connaissance générale de l’entreprise......................23
I.La nécessité d’une bonne compréhension de l’entreprise et de son
organisation.....................................................................................................23
1.Les moyens mis en œuvre...........................................................................23
2.Demande d’informations...............................................................................24
3.Observation physique...................................................................................24
4.Procédure analytique....................................................................................24
Section 2 : Examen et évaluation des procédures de contrôle interne....25
Figure n°01 : Présentation schématique du processus d’évaluation.............26
1.Saisie de la procédure..................................................................................27
2.Technique de narration (mémorandum).......................................................27
3.Technique descriptive (flow Sharte)..............................................................28
4.Tests de conformité......................................................................................30
5.Etendue des tests de conformité..................................................................30
II.Nature des tests............................................................................................30
1.Evaluation préliminaire.................................................................................31
IX
-Apport de l’évaluation préliminaire..................................................................31
2.Objectifs de l’évaluation préliminaire............................................................31
3.Tests de permanence...................................................................................32
4.Evaluation définitive du contrôle interne.......................................................32
Section 3 : Le contrôle complémentaire lié à l’usage de l’outil
informatique...................................................................................................33
I.La maitrise des données................................................................................33
1.Identifier les flux de données........................................................................33
2.Contrôler les données...................................................................................34
3.Obtenir une cartographie des bases de données.........................................35
4.Vérifier l’existence des chemins de révision.................................................36
II.Audit des applications informatiques............................................................37
2.Exemples des contrôles applicatifs...............................................................38
-Traitement des données.................................................................................38
3.sortie des données.......................................................................................39
Conclusion générale.....................................................................................40
BIBLIOGRAPHIE...........................................................................................................................................VI
WEBOGRAPHIE............................................................................................................................................VII