Le document décrit les exigences et variétés de melons cultivés en Nouvelle-Calédonie. Il présente les caractéristiques de différentes variétés et techniques de culture comme sous chenilles plastiques ou sur planches paillées.
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Les Variétés
Les exigences de l’espèce - Les variétés traditionnellement connues en
(données extraites de : le Melon par CTIFL) NelleCalédonie sont du type "brodé" américain, rustiques, adaptées aux transports : S.R.M.H. • Exigences climatiques Mission, Dixie Jumbo, Chilton, Classic. Cette Température minimale de germination 15°C. dernière, sensible à l’oïdium, nécessite une plus BP 711 98 810 Au delà de 18°C en période de faible rayonnement grande attention que les deux autres. solaire, l'élévation de la température racinaire - En type "lisse", Cantaloup charentais, le favorise la croissance. programme a retenu Fidji, Lutetia, Delta, Al- En période de fort rayonnement solaire, pha ; Ces variétés sensibles à l’éclatement et à la l'augmentation de la température entre 22° et 34°C vitrescence conviennent mieux pour une a peu d'effet. production d’octobre-novembre (saison séche et Des plantes exposées à des températures de 19°C début des températures élevés). présentent des fleurs hermaphrodites 8 jours plutôt - En type intermédiaire, aux broderies plus que des plantes exposées à 16 °C. Les augmentations des températures de l'air ont surtout un effet entre 15° et 20 °C. espacées que le type américain ou Rock Melon, 3 variétés peuvent être cultivées :Pallium en sai- Le Le manque de lumière est un facteur plus limitant que la température au niveau des racines. son intermédiaire, Sierra en saison chaude et Ca- rillon (sous abri toute l’année) MELON • Exigences de sol - En variétés japonaises, à cycle plus long ré- Le melon n'est pas très exigeant. sistantes à l’éclatement, de longue conservation, Toutefois, les meilleurs résultats sont obtenus dans Amur (chair verte) et Glamour (chair orange). les sols profonds meubles et drainant bien. Le pH peut être compris entre 6,0 et 7,5. Techniques culturales Le melon redoute les carences en molybdène en sol acide. Il est exigeant en calcium, particulièrement pour la qualité du fruit, se développe moins bien dans les sols trop riches en Magnésie. Sensible aux nématodes, il craint les sols sableux favorables à ces ravageurs. Orientation pour la Nouvelle-Calédonie Institut Agronomique - Réserver la culture pour les zones de l'Ouest plus lumineuses (vers la mer plutôt que vers la "chaîne") - Préférer les sols calcaires (si possible) Eglise 2004 - Equilibrer en calcium les sols magnésiens Ancienne ferme - Eviter les régions et saisons pluvieuses, ainsi que de Saint-Louis Tribu St Louis Institut Agronomique celles propices aux brouillards Mairie du néo-Calédonien - Préférer les zones sèches Mont-Dore S.R.M.H. La Coulée Direction générale : BP 73 Païta - Eviter les bas de pentes mal drainés et les sols 2 km 3 km Tel : 43.74.15 fax : 43.74.16 trop lourds et trop compacts Siège : Pouembout (vient pourtant correctement dans les sols vertiques Baie de Boulari "noirs" sur "planches" de culture) Culture sous chenilles plastiques Culture sur planches paillées Culture à plat sur sol nu Avantages du petit tunnel (ou chenille plasti- Avantages : que) : Inconvénients : • une protection vis à vis de la pluie en début • un réchauffement du sol de cycle • une lutte contre les adventices plus facile • risque de mauvais drainage dans la zone • la limitation des maladies foliaires • une protection du fruit contre les salissures et les racinaire, en sol lourd et compact. pourritures • problème d'adventices difficile à résoudre. • une préparation du sol bien avant le semis dans • usage d'herbicides indispensable en grandes de bonnes conditions surfaces. • un meilleur drainage dans la zone racinaire • à réserver aux "coups de melon" pratiqués • une fertilisation mieux adaptée aux besoins lorsque le risque commercial est important, lors- • un gain de précocité par rapport à la culture à que l’on cultive les variétés traditionnelles rusti- plat sur sol nu ques, et que l’on craint les risques climatiques • la possibilité de réutiliser les paillages en place (inondations, cyclones). pour une deuxième culture (d'une autre espèce)
photo du 4 août / semis le 16 juin / levée le 22 juin
taille premier fruit L = 2,5cm Ø = 1cm
Inconvénients du petit tunnel :
• un temps de pose long • un maintien difficile en zone de fort vent • l’ouverture et la fermeture à chaque traitement, sont une contrainte forte photo du 4 août / semis le 16 juin / levée le 26 juin • la mécanisation des traitements impossible stade: ouverture des fleurs femelles • un investissement en arceaux et plastique élevé photo du 4 août / semis le 16 juin / levée le 22 juin • devrait s'accompagner de lâchers d'abeilles sous taille premier fruit L = 1,5cm Ø = 0,8cm Les ravageurs et maladies les plus les chenilles en vue de l’amélioration de la importantes : pollinisation Nécessite : Thrips, aleurodes, mineuses, chenil- • un investissement en matériel : les, nématodes à galles. Résultats : de confection des planches (rotobuteuse), Oïdium, mildiou, mycosphoerella, • un gain de précocité certain les années froides. de pose du paillage (dérouleuse) bactéries • une limitation des risques sanitaires. et pour l'irrigation localisée fertilisante • mais, une différence de rendements variable, et Pour connaître les programmes de un gain économique aléatoire en fonction de la Permet : L’utilisation de sols argileux traitements adaptés, se rapprocher température de la saison. l’utilisation de variétés fragiles des techniciens de terrain ou de la • donc une technique à utiliser en fonction de ses conditions propres. S.R.M.H.