Gab 165018
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Gab 165018
(PNSA)
TABLE DE MATIERES
PARTIE I
CONTEXTE NATIONAL DE LA SECURITE ALIMENTAIRE
PARTIE II
STRATEGIE NATIONALE DE SECURITE ALIMENTAIRE
I. JUSTIFICATION .......................................................................................................................... 71
II. OBJECTIFS DU PNSA ................................................................................................................ 72
2.1. Objectif général .................................................................................................................................... 72
2.2. Objectif spécifiques ............................................................................................................................... 72
III. APPROCHE ET PRINCIPES DIRECTEURS ........................................................................... 73
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GABON – Programme National de Sécurité Alimentaire (PNSA) – Version validée de Juillet 2009
PARTIE III
PLAN D'ACTION ET PROGRAMME D'INVESTISSEMENTS PRIORITAIRES
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GABON – Programme National de Sécurité Alimentaire (PNSA) – Version validée de Juillet 2009
industries
GIE Groupe d’Intérêt Economique
GP Groupement de producteurs
GVP Groupement à vocation coopérative
HCR Haut commissariat des Nations Unies pour les réfugiés
HEVEGAB Société de Développement d’Hévéaculture au Gabon
HIMO Haute intensité de main d’œuvre
IDH Indice de Développement Humain
IEC Information éducation et communication
IFDC Centre International pour le Développement des Fertilisants
IGAD Institut gabonais d’appui au développement
IMF Institution de Micro Finance
IPC Integrated Phase Developpement
IRAF Institut de Recherche Agronomique et Forestière
IST Infection sexuellement transmissible
JICA Agence Japonaise de Coopération Internationale
LDAT Loi de développement et d’aménagement du territoire
LODES Loi d’Orientation du Développement économique et social
MAESADR Ministère de l’Agriculture de l’Elevage, de la Sécurité Alimentaire et du
Développement Rural
MEFEPN Ministère de l’économie forestière, des eaux, de la pêche et des parcs nationaux
NEPAD Nouveau Partenariat pour le Développement de l’Afrique
ONADER Office National de Développement Rural
OGAPROV Office gabonais de production de viande
OIG Organisation Intergouvernementale
OIT Organisation Internationale du Travail
ONG Organisation non gouvernementale
OMD Objectif du millénaire pour le développement
OMS Organisation Mondiale de la Santé
OP Organisation de producteurs paysans
OPA Organisation Professionnelle Agricole
OPEP Organisation des Pays Exportateurs de Pétrole
PAC Politique agricole commune
PADAP Programme d’appui au développement de l’agriculture
PADMG Projet d’Appui au Développement du Micro Crédit au Gabon
PAP Programme d’Action Prioritaire
PAPG Projet d’appui au paysannat gabonais
PARR Programme d’aménagement du réseau routier
PDAPR Politique de développement agropastoral et rural
PDDAA Programme Détaillé de Développement de l’Agriculture Africaine
PDDI Plan Directeur de Développement Intégré de la pêche artisanale et de l’aquaculture
PDAPR Politique de développement agropastoral et rural
PI
PIB Produit Intérieur Brut
PISA Programme d’investissement sectoriel agricole
PFNL Produit forestier non ligneux
PFRDV Pays à faible revenu et à déficit vivrier
PME Petite et moyenne entreprise
PNDAR Programme national de développement agricole et rural
PNLS Programme national de lutte contre le sida
PNSA Programme national de sécurité alimentaire
PNUD Programme des nations unies pour le développement
PRSA Programme Régional de Sécurité Alimentaire
PSFE Programme Sectoriel Foret, Pêche et Environnement
PSPA Projet d’appui au secteur des pêches et de l’aquaculture
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GABON – Programme National de Sécurité Alimentaire (PNSA) – Version validée de Juillet 2009
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GABON – Programme National de Sécurité Alimentaire (PNSA) – Version validée de Juillet 2009
RESUME EXECUTIF
Aperçu historique du processus de formulation du PNSA
Le Gabon s’est engagé en fin 2008 dans l’élaboration de son programme national de sécurité
alimentaire (PNSA) avec l’appui technique de la FAO. Celui-ci s’inscrit dans le cadre global
de réformes institutionnelles et de révision, actualisation et/ou élaboration de documents et
stratégies, afin de relancer la croissance socio-économique du pays et lutter contre la
pauvreté et l'insécurité alimentaire.
Pour sa formulation des consultants nationaux ont sillonné les 9 provinces du pays afin
d’identifier les actions à entreprendre et renforcer les connaissances et les acquis du
Programme Spéciale de Sécurité Alimentaire (PSSA) achevé en octobre 2008. Des
consultants internationaux et l’équipe du PSSA ont procédé à l’élaboration et finalisation du
document du PNSA.
Justification et enjeux
Au Gabon, avec une population active dans l’agriculture très réduite et une forte diminution
de la production locale, l’insécurité alimentaire est une réalité, surtout pour les populations
rurales, démunies et celles à bas revenus des grandes villes. A ce jour, le Gabon importe plus
de 80% de son alimentation.
Même en l'absence d'études exhaustives sur la sécurité alimentaire et sur les groupes
vulnérables à l'échelle du pays, il apparait que les groupes les plus vulnérables sont: les
femmes, les jeunes enfants (21% des enfants de moins de 5 ans souffrent de malnutrition
chronique et environ 7% en souffrent sous la forme sévère), les jeunes, les petits producteurs,
les personnes âgées, les personnes vivant avec le VIH/SIDA ou malades.
Plusieurs facteurs contraignants ont été relevés lors des visites dans les provinces,
notamment ceux ayant trait à l'accès aux moyens de production, au matériel végétal et au
système de crédit ou encore l'insuffisance d'accès aux marchés à cause de l'enclavement et/ou
de moyens financiers trop faibles.
La crise alimentaire mondiale viennent encore exacerber le caractère d'urgence de
l'insécurité alimentaire, qui touche globalement les ménages ou les individus les plus pauvres
et vulnérables, mais qui précarisent l'ensemble de la population et de l'économie gabonaise.
Le PNSA trouve ainsi pleinement sa justification et traduit l'engagement politique pour
combattre l'insécurité alimentaire et relever les défis des objectifs du SMA et de l'OMD n°1,
auxquels le Gouvernement a souscrit. Il répond également aux grandes orientations du
DSCRP pour relever les défis de la croissance démographique, en particulier en zone urbaine
et périurbaine, ainsi que de la sécurité alimentaire, et celles de la nouvelle politique agricole
du Gouvernement contenues dans la lettre d’orientation agricole et des programmes
d’actions prioritaires (PAP).
Le PNSA, qui définit la Stratégie nationale de sécurité alimentaire, comprend également un
Plan d'actions prioritaires et programme d'investissements pour la période 2010-2014. Il vise
à relancer la production vivrière, mais aussi à s'attaquer aux différentes dimensions de la
sécurité alimentaire, à savoir: (i) la disponibilité de produits vivriers en qualité et quantité
suffisantes, (ii) l'accès pour tous, y compris aux groupes les plus vulnérables et à faibles
revenus, (iii) l'utilisation et la qualité sanitaire des produits alimentaires, en vue de favoriser
une alimentation équilibrée et saine pour tous, (iv) la stabilité des approvisionnements, qui
implique une dimension politique et des mécanismes de prévention/gestion des crises et
catastrophes naturelles.
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TABLEAU SYNOPTIQUE
OBJECTIF GENERAL - « Assurer et préserver durablement la sécurité alimentaire des populations du Gabon, en particulier des populations défavorisées des
zones urbaines et rurales sans aucune discrimination »
OBJECTIFS SPECIFIQUES AXES D’INTERVENTION COMPOSANTES Piliers et
problématique
« Assurer aux ménages et à tout individu sans 1. Promotion de la maîtrise de l’eau et Maîtrise et gestion de l’eau à des buts productifs Disponibilité,
aucune discrimination l’accès à l’eau et la de l’accès à l’eau potable en milieu Accès,
disponibilité en denrées alimentaires de base en rural Maîtrise de l’eau potable en milieu rural Stabilité,
quantité suffisante en privilégiant l’offre Genre, Droits
alimentaire nationale ». 2. Intensification et diversification des Accroissement de la production et de la productivité des cultures vivrières
productions agricoles Accroissement de la production et de la productivité des cultures maraîchères
Développement de l’élevage à cycle court
Promotion de l’aquaculture
4. Renforcement des capacités des Renforcement des dispositifs institutionnels en appui aux organisations paysannes
acteurs (structures d’appui et Renforcement des capacités des organisations paysannes
producteurs)
Promotion de la concertation entre vulgarisation, recherche et développement
« Assurer aux populations l’accès aux denrées 5. Valorisation des productions Valorisation des produits d’origine végétale, animale et halieutique par la transformation Disponibilité,
alimentaires et aux nutriments à temps, à tous végétales, animales et halieutiques : Accès,
Amélioration du stockage et de la conservation des produits d’origine végétale et
moments et en tous lieux». transformation, stockage, Stabilité,
animale
conservation et commercialisation Genre, Droits
Promotion et amélioration des circuits de commercialisation
« Assurer aux populations et en particulier aux 6. Nutrition et accès à l’éducation Atténuation de l’impact du VIH/SIDA sur la sécurité alimentaire Utilisation,
couches sociales les plus défavorisées et nutritionnelle pour tous Nutrition,
Promotion de l’éducation nutritionnelle et des jardins scolaires
vulnérable, l’utilisation rationnelle des aliments, Genre, Droits
grâce à des régimes alimentaires équilibrés et Promotion de l'hygiène et de la sécurité sanitaire des aliments et de l’eau
appropriés, à de l’eau propre, à l'innocuité des
aliments et à l’éducation nutritionnelle ».
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GABON – Programme National de Sécurité Alimentaire (PNSA) – Version validée de Juillet 2009
A X E 1 – P R O M O TI O N D E L A M A I T R I S E DE L ’ E A U E T DE L’ A C CE S A L ’ E A U P O T A B LE E N M I L I E U R U R A L
Responsable: Ministère en charge de l’Agriculture pour la « Maitrise de l’eau à des buts productifs » (composante 1) ; Ministère en charge de l’Eau pour la « Maitrise de l’eau
potable » (composante 2).
Groupes cibles: Producteurs (Agriculteurs, Eleveurs, Pisciculteurs), Organisations professionnelles agricoles (OPA) ; Associations de femmes ; Populations rurales.
Autres acteurs impliqués: Ministère en charge de l’aquaculture, Ministère des Travaux Publics ; Ministère de l’Intérieur (Collectivités locales) ; Ministères en charge de
l’Environnement ;; Autorités politiques locales ; Société civile (ONG et Associations); Organisations paysannes ; Organisations de femmes ; Université ; Fournisseurs (matériel
utilisé : motopompe,…) ; Auxiliaires d’administration (Chef de canton, de regroupement, de village) ; Bailleurs de fonds ; Assistance technique (Consultants nationaux et
internationaux).
COMPOSANTE CONTRAINTES CIBLEES RESULTATS ATTENDUS ACTIVITES
Maitrise et Insuffisance de bas fonds et de petites Environ 410 ha de terres à vocation agricole sont valorisés Aménagements hydro agricoles destinés à
plaines aménagés en milieu périurbain et par l’irrigation dont 175 ha destinés à la riziculture et 235 ha l’irrigation (riziculture, maraîchage)
gestion de
rural permettant le développement et/ou destinés au maraîchage.
l’eau à des
l’intensification des productions vivrières
buts productifs (riziculture, maraîchage) ainsi qu’à la
Environs 105 ha sont aménagés pour environ 700 Aménagements destinés au développement de la
exploitations piscicoles de types familiaux pisciculture
pisciculture;
Compétences techniques insuffisantes des Les capacités de 30 cadres / agents d’encadrement sont Formation / recyclage des cadres / agents
cadres et agents des structures d’appui renforcées sur les techniques d’aménagement hydro d’encadrement sur les techniques d’aménagement
chargés de l’encadrement des producteurs ; agricoles et de gestion de l’eau hydro agricoles et de gestion de l’eau
Faible compétence et connaissance des
exploitants agricoles sur les techniques Les capacités d’au moins 2.000 exploitants sont renforcées Formation des exploitants agricoles sur les
d’aménagement hydro agricoles et de sur les techniques simples d’aménagement hydro agricoles techniques d’aménagement hydro agricoles, de
gestion de l’eau à la parcelle. et de gestion de l’eau maintenance des équipements et de gestion de
Coûts onéreux des équipements d’irrigation l’eau.
Maitrise de Distribution des points d’eau inégale Au moins 200 sites sont sélectionnés sur la base des Etudes techniques et de faisabilité dans les sites
Insuffisance des infrastructures études techniques. retenus vulnérables.
l’eau potable
en milieu rural Manque de maintenance des infrastructures Environ 200 villages ou regroupement de villages auront
Réhabilitation et/ou réalisation des infrastructures
existantes amélioré l’accès à l’eau potable. d’approvisionnement en eau potable
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GABON – Programme National de Sécurité Alimentaire (PNSA) – Version validée de Juillet 2009
Difficulté d’accès aux zones rurales à cause Environs 200 comités de gestion des points d’eau sont Structuration et formation des comités de gestion
du mauvais état des routes. organisés, structurés et renforcés dans leurs capacités de des points d’eau
Faible implication des bénéficiaires dans la gestion technique des infrastructures.
gestion des infrastructures
A X E 2 – I NT E N S I F I CA T I O N E T D I V E RS I FI C A T I O N DE S P R O D UC T I O N S A G R I CO L E S
Responsable: Ministère en charge de l’Agriculture et de l’Elevage.
Groupes cibles: Producteurs (Agriculteurs, Eleveurs, Pisciculteurs), Organisations professionnelles agricoles (OPA) ; Associations de femmes ; Jeunes
Autres acteurs impliqués: Différentes institutions du Ministère en charge de l’Agriculture (CIAM, IRAF); Ministère en charge de l’aquaculture, Société civile (ONG;
Associations) ; Organisations professionnelles agricoles (OPA) ; Centres de formation (Université; Ecole d’agriculture) ; Projets de l’Etat
COMPOSANTE CONTRAINTES CIBLEES RESULTATS ATTENDUS ACTIVITES
Accroissement de la Insuffisance des productions en Environ 3.035 ha sont mis en culture avec des spéculations Mise à la disposition des paysans du petit
racines et tubercules, bananes, à racines et à tubercules (manioc, taro, patate douce et équipement et des intrants agricoles et des
production et de la
légumineuses et céréales par rapport igname) pour une production annuelle globale estimée à équipements pour les travaux de mise en place et
productivité des plus de 85.000 tonnes.
aux besoins alimentaires, ce qui d’entretien des exploitations.
cultures vivrières amène à l’importation des ces Environ 3.180 ha de banane sont mis en culture pour une
produits. production annuelle estimée à plus de 79.000 tonnes.
Méthodes de production Environ 2.425 ha de légumineuses (arachide, niébé) sont
rudimentaires et archaïques. mis en culture pour une production annuelle estimée à
Méconnaissance des maladies et des environs 4.000 tonnes.
ravageurs des cultures par les Environ 4.475 ha de céréales (mais, riz) sont mise en
producteurs/trices et techniques de culture pour une production annuelle estimé à plus de
protection inadéquates. 13.000 tonnes.
Méconnaissance et manque de
vulgarisation des variétés améliorés
Système de transfert de Au moins 26.000 exploitants sont formés dans la conduite et Formation des exploitants dans la conduite et la
connaissances inadéquat ne la gestion des unités de production gestion d’unité de production.
répondant pas aux besoins des
producteurs.
Pénibilité des travaux champêtres,
surtout en zone forestière limitant
l’extension des superficies cultivées.
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GABON – Programme National de Sécurité Alimentaire (PNSA) – Version validée de Juillet 2009
Accroissement de la Insuffisance des productions Environ 235 ha sont mis en valeur avec les cultures Vulgarisation de techniques et technologies
maraîchères par rapport aux besoins maraîchères pour une production annuelle estimée à plus adaptées à la production maraîchère.
production et de la
alimentaires, ce qui amène à de 11.700 tonnes Mise à la disposition des paysans du petit
productivité des
l’importation des ces produits. équipement et des intrants indispensables à la
cultures maraîchères
Faible disponibilité des produits mise en valeur de parcelles maraîchères.
maraîchers pour répondre à la
croissante demande en milieu urbain.
Au moins 940 exploitants maitrisent les techniques de Formation des exploitants dans la conduite et la
Disponibilité et à l’accès à la terre
conduite et gestion des unités de production gestion des jardins potagers.
réduites pour l’agriculture périurbaine.
Forte fluctuation de l’offre sur les
marchés due à la saisonnalité des
productions.
Développement de Insuffisante production de viande 2.850 unités avicoles familiales sont installées dont 1.395 Appui au développement de l’aviculture.
pour répondre aux besoins de la unités de poules locales améliorées, 900 unités de pintades
l’élevage à cycle Développement de l’élevage de porc en milieu
population, ce qui amène à associées aux poules locales, 500 unités de poules périurbain.
court pondeuses;
l’importation.
Développement de l’élevage des petits ruminants
Techniques d’élevage traditionnel 500 unités d’élevage de porc sont installées ;
en zone rurale.
modestes et rudimentaires. 940 unités d’élevage de petits ruminants sont installées en
Formation des encadreurs
Faible disponibilité d’intrants milieu rural et majoritairement en zone savanicole ;
d’élevage : races locale ou améliorés, Les capacités des producteurs périurbains et ruraux en petit Formation des éleveurs
aliments et produits vétérinaires. élevage sont renforcées.
Surface rarement disponible en milieu
périurbain pour mener les activités
d’élevage. L’assistance vétérinaire de proximité est renforcée. Formation de relais vétérinaires dans les villages.
Services vétérinaires qui ne
disposent pas suffisamment de
ressources humaines et de matériels
pour assurer l’assistance aux
éleveurs.
Promotion de Faible maîtrise de l’activité et 700 exploitations piscicoles de type familiaux ou Appui à la mise en place des exploitations
insuffisante mesures communautaires sont consolidées et assurent une piscicoles.
l’aquaculture
d’accompagnement (micro crédits, production annuelle estimée à 800 tonnes de poisson et de Collecte des données statistiques de production et
formation encadrement…). 9 millions d’alevins.
de commercialisation
Difficulté d’approvisionnement des
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GABON – Programme National de Sécurité Alimentaire (PNSA) – Version validée de Juillet 2009
aliments soit en termes de Les capacités techniques, structurelles et organisationnelles Formation des encadreurs
disponibilité que d’accessibilité. des 700 pisciculteurs sont renforcées. Formation des pisciculteurs sur les techniques de
Difficulté d’approvisionnement des production des alevins de tilapia, la monoculture
alevins de qualité en quantité du tilapia et la polyculture tilapia + silure
suffisante.
Accès aux facteurs Faible disponibilité de matériel 48 unités paysannes de multiplication sont installées et Mise en place des unités paysannes de
végétal de qualité capables d’assurer l’approvisionnement en matériel végétal multiplication.
de production :
Manque de centre et semencier de qualité.
matériel végétal,
intrants, terre, main- d’approvisionnement de proximité de
d’œuvre matériel végétal de qualité.
27 magasins ou boutiques villageoises géré par les Appui à l’émergence de services
Difficulté d’accès et de proximité de organisations de producteurs sont crées pour la vente et d’approvisionnement de proximité des intrants et
centres d’approvisionnement des distribution des intrants agricoles. matériel agricole.
intrants agricoles (engrais, matériel
Structuration et formation des comités de gestion
agricole, etc.)
des magasins
Accessibilité difficile à la terre en
milieu périurbain Les producteurs sont informés sur les nouvelles procédures Campagnes d’information sur les procédures
d’accès à la terre d’accès à la terre.
Faible disponibilité de main d’œuvre
en milieu rural
Accès au Services et produits financiers non Des produits et services financiers adéquats au monde rural Renforcement des capacités des services
adéquats au monde rural. sont disponibles et facilement accessibles aux petit(e)s financiers de proximité existants.
financement en
Services financiers de proximité producteurs/trices Appui-conseil aux producteurs/trices et à leurs
milieu rural
insuffisants voir inexistants. organisations pour l’accès aux produits financiers
Institutions de micro finance (IMF) disponibles.
jeunes et peu structurées
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GABON – Programme National de Sécurité Alimentaire (PNSA) – Version validée de Juillet 2009
A X E 3 – C O N T RI B U TI O N D E S RE S S O U R CE S H A LI E U TI Q U E S E T F O R E S T I E R E S A LA S E C U RI T E AL I M E NT A I R E
Responsable: Ministère de l’Economie Forestière, des Eaux et de la Pêche
Groupes cibles: Communautés de pêche, Communautés de forestiers, Collectivités locales, Pêcheurs ; Petits producteurs/trices ; OPA ; Associations de femmes.
Autres acteurs ACTIVITES
impliqués: Ministères
en charge
de l’Environnement,
Ministère en charge de
l’agriculture et tous les
Ministères de la
Commission
interministérielle de la
sécurité alimentaire, CONTRAINTES CIBLEES RESULTATS ATTENDUS
IRAF, Société
civile (ONG;
Associations) ;
Associations et
réseaux de femmes ;
Autorités politiques
locales ; Collectivités
locales ; Organisations
paysannes,
COMPOSANTE
Appui au Matériel de pêche utilisé peu adapté et Environ 140 organisations professionnelles sont Appui à l’acquisition des équipements et des
production stagnante opérationnelles, efficaces et renforcées dans leurs matériels pour la pêche artisanale et à
développement et à
Insuffisance de mesures capacités techniques, structurelles et organisationnelles. l’aménagement des pêcheries.
la gestion durable de
la pêche artisanale d’accompagnement (microcrédits, Les textes législatifs et réglementaires régissant la gestion Appui à l’élaboration des textes d’application du
formation, encadrement) des ressources halieutiques sont connus et appliqués; code des pêches en République Gabonaise
Faible niveau d’organisation des Formation des encadreurs
pêcheurs Formation des pêcheurs et des organisations
Insuffisante vulgarisation des textes professionnelles
législatifs et réglementaires régissant la Appui à l’organisation des pêcheurs
gestion des ressources halieutiques et
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GABON – Programme National de Sécurité Alimentaire (PNSA) – Version validée de Juillet 2009
donc méconnaissance de la part des Des comités de cogestion des ressources halieutiques au Appui à la création et structuration de comités de
pêcheurs. niveau des pêcheries sont opérationnels. cogestion au niveau des pêcheries (Etat et
Faible développement des activités de organisations professionnelles).
surveillance de la pêche.
Inexistence d’un système de cogestion
des ressources halieutiques
Insuffisance d’infrastructures adaptées,
de ressources humaines et de
matériels au niveau des Services de la
pêche pour assurer l’encadrement des
pêcheurs.
Valorisation des Faible pris en compte des PFNL dans Les PFNL « phares » (Irvingia gabonensis (andok), Appui au développement des filières des PFNL
les politiques sectoriels nationaux Gnetum africanum (Nkumu), etc.) sont disponibles sur le « phares » (Irvingia gabonensis (andok), Gnetum
produits forestiers,
Non-définition du cadre juridique et marché en quantité suffisante. africanum (Nkumu), etc.) et de la viande de
non ligneux y
réglementaire régissant la production, Environs 50 forêts communautaires à vocation gestion de brousse;
compris la faune
l’exploitation et la commercialisation la faune sont installées. Gestion de la viande de brousse dans les forêts
(viande de brousse)
des PFNL. 100 unités familiales ou communautaires de production de communautaires à vocation « gestion de la
Faible appui du Gouvernement aux miel sont installées. faune ».
PFNL 100 unités familiales ou communautaires de production de Installation d’unités familiales ou communautaires
Indisponibilité de statistique sur la champignons sont installées. de production de miel.
contribution des PFNL à la sécurité 40 hangars de reproduction de ver à palmier sont installés Installation d’unités de production de
alimentaire et à l’accroissement des 5 unités pilote d’élevage du potamochère sont installés et champignons.
revenus familiaux. fonctionnelles Installation de hangars de reproduction de ver à
Faible connaissance et valorisation du palmier.
potentiel de PFNL. Installation d’unités pilote d’élevage semi extensif
du potamochère.
Formation des producteurs
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GABON – Programme National de Sécurité Alimentaire (PNSA) – Version validée de Juillet 2009
Développement de Baisse de la fertilité des sols causée 100 ha de forêts communautaires de démonstration ont Promotion de l’agroforesterie dans les jachères
par la réduction de la durée de jachère appliqué l’agroforesterie dans leur système de gestion par l’utilisation des graminées et légumineuses, de
l’agroforesterie
Disponibilité limitée de fruits due à la 30 pépinières de multiplication d’Irvingia gabonensis couverture et ligneuses. (),
villageoise :
promotion d’arbres faible production. (andok) et 10 pépinières de multiplication de Gnetum Domestication d’Irvingia gabonensis (andok) et du
africanum (Nkumu) sont installées ; Gnetum africanum (Nkumu) par la pratique de
fruitiers et forestier Faible diversification de la production
fruitière Au moins 1.100 vergers d’1 ha améliorés en milieu marcottage et de greffage et formation de
périurbain et en milieu rural. pépiniéristes et de paysans
Faible valorisation des potentialités
existantes Au moins 27 pépinières d’arbres fruitiers de villages sont Installation de vergers améliorés en milieu
opérationnelles et gérées périurbain et en milieu rural
Encouragement des pépinières villageois.
Création de parcelles de démonstration (champs
écoles) par province.
A X E 4 – RE N F O R C E M E N T D E S C A P A CI TE S DE S A C T E U RS : S T R U C T U R E S D ’ AP P U I E T P R O D U C TE U RS
Responsable: Ministère en charge de l’Agriculture
Groupes cibles: Différentes institutions du MAESADR; Société civile (ONG; Associations de base) ; OPA ; Associations et réseaux de femmes ; Producteurs
Autres acteurs impliqués: Centres de formation, CIAM, IRAF, Université
COMPOSANTE CONTRAINTES CIBLEES RESULTATS ATTENDUS ACTIVITES
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GABON – Programme National de Sécurité Alimentaire (PNSA) – Version validée de Juillet 2009
Renforcement des Insuffisance de politiques Un cadre politique et institutionnel favorisant l’émergence et la promotion des Renforcement des capacités
nationaux et des dispositifs OPA ainsi que l’élaboration de son plan directeur est défini. nationales en analyse des politiques
dispositifs
institutionnels favorables à Les lois et les textes relatifs à la réglementation et au fonctionnement des agricoles et de développement rural.
institutionnels en
l’émergence et au organisations professionnelles paysannes sont révisés. Renforcement des capacités
appui aux développement des OPA.
organisations Des outils méthodologiques sont élaborés et appropriés à l’accompagnement des nationales en définition de cadres
Cadre juridique et OPA dans leur processus de constitution et de gestion de leur organisation juridiques et de réglementation des
paysannes
réglementaire inadapté aux professionnelle. OPA.
réalités et aux besoins actuels Un programme d’ateliers nationaux et régionaux de formatioet non Renforcement des capacités des
des OPA. gouvernementales (ONG, structures faîtières, projets) impliqués dans des actions institutions gouvernementales et non
Faiblesse de systèmes d’encadrement des OPA est mis en place. gouvernementales en matière de
d’encadrement expérimentés et Une politique nationale en matière de réglementation et d’aide au financement formation et d’accompagnement des
de suivi régulier des OPA par agricole rural est définie. OPA.
les structures spécialisées de Renforcement des capacités
l’Etat, mis à part les Les modalités d’appui à la mise en place d’un système pour le financement de
l’agriculture et du monde rural, sont définies. nationales en bases de données.
organisations promues par des
ONG ou par des projets de Une base de données informatisées sur les organisations professionnelles Renforcement des capacités
développement. paysannes est établie et le personnel formé à leur exploitation et à leur gestion. nationales en matière de politiques
et institutions de financement
agricole et rural.
Renforcement des Faible professionnalisation, Des études sont réalisées sur les filières de rentes (agriculture, petits élevages) Renforcement des capacités des
voire une méconnaissance susceptibles de constituer des créneaux porteurs pour les communautés OPA à s’investir dans des filières
capacités des
quasi générale de la part des désireuses de s’investir dans la constitution d’OPA. agricoles productives et génératrices
Organisations
membres des OPA existantes Les modèles types d’organisations professionnelles sont définis tenant compte de revenus
paysannes et des des modalités de des différents cas identifiés lors de l’étude sur l’état des lieux des OPA ainsi que Renforcement des capacités
producteurs fonctionnement et de gestion des besoins et capacités des communautés rurales. nationales en matière de
de leur propre organisation. modélisation des organisations
Les modules de formation et outils pédagogiques sont élaborés et appropriés aux
Manque de formation des différents types d’OPA. professionnelles agricoles
membres des OPA, notamment Des programmes et ateliers de formation nationaux et provinciaux sont mise en Renforcement des capacités des
en matière de réglementation œuvre et destinés au renforcement des capacités techniques et communautés paysannes dans la
juridique, de structuration, de organisationnelles des OPA déjà constituées et aux communautés rurales structuration conduite et gestion
conduite et de gestion d’actions désireuses de s’y investir. d’OPA.
communautaires.
Les structures faitières sont renforcées dans leurs capacités en matière Renforcement des capacités OPA en
d’organisation et de gestion de la commercialisation des produits agricoles des matière d’écoulement et de
OPA. commercialisation de leurs produits
Les systèmes ou réseaux d’information sur les disponibilités des marchés de
produits agricoles sont mis en place.
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GABON – Programme National de Sécurité Alimentaire (PNSA) – Version validée de Juillet 2009
Promotion de la Faible capacité d’appui conseil Les techniques de communication, vulgarisation, animation et évaluation Renforcement des compétences du
des structures. participative sont maitrisées par les agents des structures d’appui-conseil (Etat et personnel des structures d'appui-
concertation entre
ONG) de 9 provinces. conseil.
la vulgarisation, la Faible organisation des
recherche et le producteurs et des femmes. Au moins les 80% des OPA dont 50% femmes, impliqués dans les activités du Organisation des petits
PNSA sont organisés et formés sur les techniques de gestion et de planification producteurs/trices en groupes
développement Faibles accès des
avec l’approche Champs Ecole et participent à la formation « paysan à paysan ». d’apprentissage participatif sur le
producteurs/trice à l’information
et à l’innovation technique Au moins les 80% des OPA dont 50% femmes disposent de référentiels type Champ Ecole Paysan (CEP).
techniques, des guides et des procédures techniques. Elaboration de référentiels
Un programme de communication est élaboré techniques, des guides et des
procédures techniques.
Organisation de voyages d’études,
formation, ateliers, échanges
d’expérience entre producteurs.
Elaboration et mise en œuvre d’un
programme de communication.
A X E 5 – V A LO R I S A TI O N D E S P RO D U C T I O N S V E G E T A L E S , A NI M A L E S E T H A L I E U T I Q U E S : T R A N S FO R MA T I O N ,
S T O C K A G E , CO N S E R V A T I O N E T CO M M E R C I A L I S A T I O N
Responsable: Ministère en charge de l’Agriculture et de l’Elevage et Ministère de l’Economie Forestière, des Eaux, de la Pêche et de l’Aquaculture
Groupes cibles: Producteurs (Agriculteurs, Eleveurs, Pisciculteurs), Organisations professionnelles agricoles (OPA) ; Associations de femmes ; Jeunes
Autres acteurs impliqués: Différentes institutions du Ministère en charge de l’Agriculture (CIAM, IRAF, ONADER); Ministère en charge de du commerce, Collectivités locales,
Société civile (ONG; Associations) ; Organisations professionnelles agricoles (OPA) ; Centres de formation (Université; Ecole d’agriculture).
COMPOSANTE CONTRAINTES CIBLEES RESULTATS ATTENDUS ACTIVITES
19
GABON – Programme National de Sécurité Alimentaire (PNSA) – Version validée de Juillet 2009
Valorisation des Insuffisance Au moins 520 groupements communautaires ou OPA Appui à la création d’unité de transformation du
d’infrastructures/équipements de disposent d’infrastructures et d’équipements pour la manioc, de l’arachide et du maïs.
produits d’origine
transformation des produits. transformation du manioc, de l’arachide, du maïs et du riz. Appui à la création d’unité de transformation du
végétale, animale et
halieutique par la Techniques de transformation Au moins 27 villages disposent d’aires d’abattages riz.
artisanales non appropriées et/ou équipées
transformation Réalisation d’aires d’abattage.
rudimentaires Aux moins 96 unités pour la production de poulet fumé
Appui à la création d’unité de transformation le
Faible organisation des producteurs sont mise en place.
fumage de volaille.
Aux moins 190 unité de fumage et salage du poisson sont
Appui à la création d’unités de transformation pour
implantés dans les sites de transformation de produits
le salage et le fumage du poisson.
halieutiques.
240 unités de transformation de l’Irvingia gabonensis Appui à la création d’unités de transformation
(andock) sont installées. d’Irvingia gabonensis (andock).
Toutes les bénéficières des unités de transformation sont Formation des encadreurs
renforcés dans leurs capacités de conduite de l’activité Renforcement des capacités des producteurs/
économique. . transformateurs/trices : formation en technique de
transformation et formation en technique de
gestion.
Amélioration du Techniques de conservation utilisées Les systèmes traditionnels de stockage et conservation au Vulgarisation de techniques améliorées de
par les villageois rudimentaires et niveau familiale sont améliorés et maitrisés au niveau stockage et de conservation des produits
stockage et de la
limitées aux petites quantités de d’environ 1.000 villages. alimentaires au niveau familial.
conservation des
produit. Environ 1.000 regroupements de village disposent de Promotion de l’utilisation de produits naturels de
produits d’origine
Insuffisance magasins communautaires équipées. protection des récoltes et denrées.
végétale, animale
d’infrastructures/équipements de Les 9 chefs lieux des provinces sont dotés chacun d’un Appui à la création de magasins communautaires
conservation et stockage des produits magasin de stockage. pour le stockage et la conservation de mais,
Faible connaissance de techniques de Au moins 1.000 OP ont appris les techniques de gestion arachide, manioc.
conservation et stockage améliorées de magasins communautaires de stockage. Appui à la création de magasins provinciaux de
Faible organisations des producteurs stockage et de conservation.
Renforcement des capacités des petit(e)s
producteurs/trices sur les thématiques liées au
stockage, à la conservation des produits vivriers et
à la bonne gestion des magasins villageois.
20
GABON – Programme National de Sécurité Alimentaire (PNSA) – Version validée de Juillet 2009
Promotion et Inorganisation et méconnaissance des Environ 1.000 espaces pouvant servir de marchés ruraux Appui à la création d’espaces pouvant servir de
producteurs dans la commercialisation sont installés marchés ruraux.
amélioration des
circuits de Faible existence, voir absence des Un système d’information sur les marchés agricoles est Appui à la mise en place d’un système
commercialisation circuits commerciaux de différentes défini, fonctionnel et accessible aux producteurs/trices d’information sur les marchés (SIM) des produits
filières, Environ 450 km de routes et de pistes de desserte sont agricoles
Manque d’informations sur les marchés réhabilités ou réalisés et leur système d’entretien Réhabilitation ou réalisation des principales pistes
des différents centres de production. organisé. rurales d’accès et de desserte des zones à hauts
Mauvais état des routes potentiels agricoles permettant l’écoulement des
produits agricoles.
Manque de moyens de transport routier
et fluvial.
A X E 6 – N U T R I T I O N E T A C C E S A L ’ E D U CA T I O N N U T R I T I O N NE L L E P O U R T O U S
Responsable: Ministère en charge de l’Agriculture
Groupes cibles: Toute la population; Consommateurs ; Producteurs/trices (agriculteurs; éleveurs; pécheurs) ; OPA ; Associations et groupements de femmes
Autres acteurs impliqués: Ministère en chargé de la Santé et de la Nutrition, Ministère en charge de l’Action sociale, Ministère en charge de l’Eau ; Service National de la
nutrition ; Médias de proximité ; Collectivités locales ; Société civile (ONGs et Associations) ; Associations et réseaux de femmes ; OPA
COMPOSANTE CONTRAINTES CIBLEES RESULTATS ATTENDUS ACTIVITES
21
GABON – Programme National de Sécurité Alimentaire (PNSA) – Version validée de Juillet 2009
Atténuation de Réduction du nombre de repas par jour La participation communautaire dans l’appui Elaboration et mise en œuvre de plans d’actions
auprès des ménages vulnérables pour institutionnelle auprès des ménages affectés et les communautaires pour l’appui aux ménages
l’impact du
le VIH/SIDA. PVVIH est augmentée de 100%. vulnérables affectés (PVVIH)
VIH/SIDA sur la
sécurité Excessive mobilité et migration 50% des communautés des zones les plus affectés du Suivi et évaluation communautaire
exposent les acteurs de la pêche aux Pays disposent de Plan d’actions communautaires
alimentaire
risques déterminés par le multi Une nutrition optimale est acquise pour 50% des PVVIH
partenariat associés aux 50% des ménages affectés- PVVIH sous ARV- ont acquit
comportements à risques. une sécurité alimentaire sur tout l’année et une diversité
Bas taux d’utilisation de condom en alimentaire
milieu rurale et dans le groupe ayant Un système de suivi et évaluation des appuis à la sécurité
comme moyen d’existence l’agriculture. alimentaire pour les communautés affectées pare le
Baisse de production, baisse des VIH/SIDA est mise en place.
dépenses pour la nourriture, baisse de
dépenses pour l’éducation et
augmentation des dépenses pour la
santé.
Difficulté d’accès au test de dépistage
et à la prise en charge dans certaines
zones rurales
Présence d’un nombre important de
femmes chefs de ménage vulnérable
22
GABON – Programme National de Sécurité Alimentaire (PNSA) – Version validée de Juillet 2009
Promotion de Méconnaissances des principes de Le villages des 9 provinces bénéficient d’un programme Mise en place d’un programme d’information,
base d’un régime alimentaire équilibré IEC et d’ateliers sur les comportements et régimes éducation et communication (IEC) sur une
l’éducation
.Insuffisance d’information et de alimentaires saines et équilibrés. alimentation saine et équilibré.
nutritionnelle et
des jardins sensibilisation sur les aspects liés à la 48 campagnes de sensibilisation sur l’allaitement Organisation d’ateliers de formation et
nutrition maternelle d’information sur les habitudes alimentaires.
scolaires
Apports alimentaires inadéquats au Au moins 2.000 relais communautaires seront formés Organisation de campagnes de sensibilisation sur
niveau des ménages et des individus. sur les aspects nutritionnels. l’allaitement maternelle.
Déséquilibres nutritionnels dus aux Environ 50 écoles par an disposent de jardins scolaires. Formation de relais communautaires
habitudes alimentaires et facteurs Au moins 15.000 élèves sont éduqués à une nutritionnistes. .
sociaux alimentation équilibrée. Mise en place de jardins scolaires.
Impacts négatifs des périodes de Formation d’encadreurs et enseignants sur une
pénurie et difficultés d'accès aux alimentation saine et équilibrée et sur les
aliments techniques agricoles pour la conduite de jardins
Prévalence de la mortalité infantile et scolaires.
de la mortalité maternelle aggravée par Mise en place d’un programme d’éducation
la malnutrition nutritionnelle dans les écoles.
Promotion de Faible connaissance des petits Environ 200 villages bénéficient d’un programme IEC Organisation d’un programme d’IEC sur la
commerçants ou restaurateurs sur les sur la manipulation des denrées alimentaires et sur les manipulation des denrées alimentaires et sur les
l'hygiène et de la
normes d’hygiène et de la qualité intoxications alimentaires. intoxications alimentaires
sécurité sanitaire
sanitaire des aliments et de l’eau Le contrôle de la qualité sanitaire des aliments et de Production et diffusion de matériel didactique et
des aliments et de
Insuffisance de contrôle de la qualité l’eau est amélioré. d’information.
l’eau
sanitaire des aliments y compris Contrôle de la qualité des aliments crus et cuits
l’étiquetage dans les laboratoires agréés de la place.
Mauvaise conservation des aliments Adoption et diffusion de la loi portant
Faible connaissance des réglementation du contrôle des denrées
consommateurs sur les normes alimentaires.
d’hygiène et de la qualité sanitaire des Organisation d’un programme d’IEC sur l’hygiène
aliments et de l’eau et la qualité sanitaire des aliments et de l’eau.
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GABON – Programme National de Sécurité Alimentaire (PNSA) – Version validée de Juillet 2009
INTRODUCTION GENERALE
A l’issue du Sommet Mondial de l’Alimentation (SMA) de juin 1996, une déclaration dite
« Déclaration de Rome » ainsi qu’un plan d’action du sommet ont été adoptés. Dans cette
déclaration, il apparaît que la sécurité alimentaire se situe aux niveaux individuel, familial,
national, régional et mondial.
D’autre part, le Plan d’Action du Sommet Mondial de l’Alimentation précise que « la sécurité
alimentaire existe lorsqu’on garantit à tous les êtres humains, à tout moment, un accès
physique et économique à une nourriture suffisante, saine et nutritive leur permettant de
satisfaire leurs besoins énergétiques et leurs préférences alimentaires pour mener une vie
saine et active ».
Cette définition de la sécurité alimentaire intègre quatre dimensions fondamentales sur
lesquelles l’approche utilisée dans le cadre de l’élaboration des Stratégies Nationales et des
Programmes Nationaux de Sécurité Alimentaire (PNSA) est basée, à savoir : (i) la
disponibilité, (ii) l’accessibilité, (iii) la stabilité des approvisionnements, et (iv) la qualité des
produits alimentaires.
Parmi les sept engagements pris par les gouvernements lors du Sommet Mondial de
l’Alimentation (SMA, 1996) et définis dans un plan d’action, l’engagement numéro 3 est ainsi
libellé : « nous poursuivrons des politiques et méthodes participatives et durables de
développement alimentaire, agricole, halieutique, forestier et rural dans les régions à
potentiel élevé comme dans celles à faible potentiel, qui sont essentielles pour assurer
l’approvisionnement alimentaires adéquats et fiables au niveau des ménages ainsi qu'aux
échelons national, régional et mondial, et lutterons contre les ravageurs, la sécheresse et la
désertification, considérant le caractère multifonctionnel de l'agriculture ».
La déclaration dite du millénaire adoptée en septembre 2000 par les dirigeants politiques
s’appuie sur les objectifs convenus à l’échelon international lors des grandes conférences et
réunions des années 90, notamment l’objectif du SMA de 1996, celui de réduire de moitié le
nombre de personnes qui souffrent de la faim à l’horizon 2015.
Ainsi, un certain nombre d’objectifs découlent du sommet du millénaire dits Objectifs du
Millénaire pour le Développement (OMD). Leur adoption visait d’une part l’établissement de
programmes d’actions par les pays et d’autre part à faire prendre conscience de l’urgence de
traiter ces questions. Ces OMD ont eu le mérite de proposer des cibles mesurables, réalisables
et assorties d’échéances pour leur atteinte.
La sécurité alimentaire est concernée particulièrement par l’OMD 1 : « éradiquer l’extrême
pauvreté et la faim » dont les cibles sont :
- Cible 1 : Réduire de moitié, entre 1990 et 2015, la proportion de la population dont le revenu
est inférieur à 1 dollar par jour,
- Cible 2 : Réduire de moitié, entre 1990 et 2015, la proportion de la population qui souffre de la
faim
Le Sommet Mondial de l’Alimentation cinq ans après (SMA+5) de juin 2002, après avoir
analysé la situation de la sécurité alimentaire mondiale a retenu le principe de la mise en
œuvre d’un programme de lutte contre la faim à travers une alliance internationale contre la
faim et des directives volontaires sur le droit à l’alimentation. Par ailleurs, le Plan d’Action de
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GABON – Programme National de Sécurité Alimentaire (PNSA) – Version validée de Juillet 2009
la Nutrition issu de la Conférence Internationale sur la Nutrition tenue en 1997 a défini les
objectifs suivants à poursuivre par les Etats :
garantir à chacun, en permanence, l’accès à une alimentation suffisante et saine,
permettant d’avoir un régime alimentaire satisfaisant sur le plan nutritionnel ;
donner à chacun la possibilité d’être et de rester en bonne santé et d’accéder au bien-
être nutritionnel ;
parvenir à un développement sans danger pour l’environnement et socialement
durable, afin de contribuer à l’amélioration de la nutrition ;
éliminer les famines et les décès dus à la famine.
Le plan d’action prend également en compte les OMD 4 et OMD 5 en matière d’alimentation
et de nutrition qui sont :
- OMD 4 : vise la réduction de la mortalité infantile. Sa cible est de réduire de deux tiers,
entre 1990 et 2015, le taux de mortalité des enfants de moins de 5 ans.
- OMD 5 : vise l’amélioration de la santé maternelle. Sa cible est de réduire de trois quarts,
entre 1990 et 2015, le taux de mortalité maternelle.
Pour concrétiser le droit à l’alimentation, un nouvel élan est imprimé en 2004 par le conseil de
la FAO avec l’adoption « des directives volontaires à l’appui de la concrétisation progressive
du droit à une alimentation adéquate dans le contexte de la sécurité alimentaire nationale ».
Ces directives vont aider les Etats à satisfaire leurs obligations. Elles donnent des orientations
pratiques et constituent un instrument supplémentaire pour lutter contre la faim, la pauvreté et
pour accélérer la réalisation des OMD.
Dans la même année, la conférence internationale sur le financement du développement a
établi le consensus de Monterrey qui stipule que : chaque pays est responsable au premier
chef de son propre développement économique et social, mais que les efforts nationaux de
développement doivent pouvoir s’appuyer sur un environnement économique international
favorable. Cette conférence a invité les pays développés à accroître leur Aide Publique au
Développement (APD) et d’autres ressources pour que les pays en développement puissent
atteindre les buts et objectifs convenus y compris ceux des OMD. L’initiative des Stratégies
de Réduction de la Pauvreté (SRP) a permis aux pays de bénéficier d’un allègement de la
dette et de mettre au point leurs stratégies de réalisations des OMD.
Plus récemment, dans le cadre de la lutte contre la faim dans le monde, les délégués
participant au sommet de l’alimentation de la FAO (Rome juin 2008) ont annoncé des
engagements financiers accrus en faveur des pays durement touchés par la flambée des prix
des produits alimentaires.
Au plan régional, et sous régional les différentes Organisations Inter Gouvernementales (OIG)
se sont aussi engagées aux côtés des Etats à promouvoir l’intégration régionale et ont mis
l’accent sur la sécurité alimentaire. C’est ainsi que les pays membres de la Communauté
économique des Etats d’Afrique centrale (CEEAC) et de la Communauté économique et
monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC) ont élaborés des Programmes régionaux de
sécurité alimentaire (PRSA) dans le cadre de la mise en œuvre des politiques agricoles.
Le PRSA, préparé en 2002, comprend 3 grandes composantes et 10 projets intégrateurs :
1. Appui aux PSSA nationaux avec 4 projets intégrateurs : intensification et
diversification des productions vivrières ; développement de la recherche ; production
et commercialisation des semences ; gestion et prévention des crises alimentaires ;
25
GABON – Programme National de Sécurité Alimentaire (PNSA) – Version validée de Juillet 2009
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GABON – Programme National de Sécurité Alimentaire (PNSA) – Version validée de Juillet 2009
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GABON – Programme National de Sécurité Alimentaire (PNSA) – Version validée de Juillet 2009
PARTIE I
28
GABON – Programme National de Sécurité Alimentaire (PNSA) – Version validée de Juillet 2009
I. CARACTERISTIQUES GENERALES
Situé dans le golfe de guinée, à cheval sur l’équateur, le Gabon s’étend sur 267 667 Km2. Le
pays partage ses frontières au Nord avec le Cameroun, au Nord-ouest avec la Guinée
Equatoriale, au Sud-est avec le Congo Brazzaville. L’ouest du pays est bordé par l’Océan
Atlantique sur 800 Km de côtes.
Le relief du pays est lié au caractère équatorial de son climat, de son hydrographie et de sa
végétation. Il comprend trois zones géomorphologiques bien distinctes : les plaines côtières,
les massifs montagneux (monts de cristal au Nord, avec plus de 800 m), la chaine de
montagne du Mayombé, le massif du Chaillu (au Sud où se trouvent les sommets les plus
élevés) ; le mont Iboundji culminant à 1.575 m et les plateaux à l’intérieur.
Le pays dispose d’un climat équatorial chaud et humide, la température oscille entre 22 °C et
32°C. La pluviométrie varie de 1,500 mm à 3.000 mm d’eau par an. Le cycle climatique
s’alterne autour de quatre saisons : une grande saison sèche de juillet à septembre et une petite
saison sèche de janvier à février, une petite saison de pluies d’octobre à décembre et une
grande saison de pluie de mars à juin.
Le réseau hydrographique gabonais couvre la quasi-totalité du territoire national. Il est
composé d’un grand bassin versant, celui de l’Ogooué qui domine ceux des fleuves côtiers
Nyanga et Komo. L’Ogooué, principal fleuve s’étend sur 1.200 Km dont 800 km navigable.
Son débit moyen est environ de 1 000 m3 par seconde. Entrecoupé de chutes et de rapides, il
est navigable en aval de Ndjolé et termine son cours dans l’Océan Atlantique à Port Gentil. La
Nyanga, second fleuve gabonais a un bassin versant de près de 22.500km2.
La forêt équatoriale, dense et riche, recouvre 85 pour cent du territoire gabonais. L’inventaire
sylvicole permet de dénombrer plus de 400 essences d’arbres exploitables à l’exemple de
l’Okoumé. Après le pétrole, le bois constitue la deuxième ressource économique du pays.
Le Gabon est divisé en 9 provinces administratives, 47 départements, 152 cantons, 52
communes, 26 sous-préfectures et 3 304 villages et regroupement de villages.
Le Gabon est sous-peuplé, sa densité est la plus faible de l’Afrique. La population gabonaise
est estimée en 2003 à 1.511.920 habitants1 soit une densité de 5,6 habitants au Km2. Le taux
d’accroissement annuel de celle-ci est évalué à 2,7 %. La majeure partie de sa population se
concentre à 80 % en zone urbaine essentiellement dans les trois principaux centres urbains
que sont Libreville, Port-Gentil et Franceville.
Les zones rurales sont désertées au profit des grandes villes. Selon le dernier recensement,
elles comptent actuellement 272 680 habitants soit 27 % de la population totale.
Avec un revenu par habitant de 6.954 dollar US2, le Gabon est classé comme pays à revenu
intermédiaire. Cependant, ses indicateurs sociaux sont comparables à ceux des pays à faible
IDH.
1
Résultats du recensement 2003 confirmés par le Cour constitutionnelle (hebdo informations n°, juillet 2005)
2
Rapport mondial sur le développement humain 2007-2008
29
GABON – Programme National de Sécurité Alimentaire (PNSA) – Version validée de Juillet 2009
Le rapport sur le développement humain 2007-2008, classe le Gabon au 119ème rang sur 177
avec un IDH de 0,677 ; 60 % de la population gabonaise vivent en dessous du seuil de
pauvreté dont environ 11 % sous le seuil de pauvreté absolue.
Depuis 2003, le PIB du Gabon est en progression. En 2004, le taux de croissance a été de
1,4% et devrait se stabiliser autour de 2,5 % en 2006 et 20073. Cependant, l’économie
gabonaise est fortement dépendante du pétrole. Cette dépendance fragilise l’économie
d’autant plus que les cours sont fluctuants, les réserves loin d’être inépuisables, et la
production en recul. En outre, elle se caractérise par une faible diversification et une forte
dépendance de l’extérieur avec un niveau élevé des dépenses publiques et un fort taux
d’endettement.
L’exploitation forestière et l’extraction de manganèse constituent les 2ème et 3ème piliers de
l’économie avec respectivement en volume produit 2 .825.000m3 et en minerai produit
1.856.000 tonnes. En 2002, Le secteur primaire (forêt, agriculture) constituait environ 7,8%
du PIB et occupait près de 65% de la main d’œuvre. La forêt contribue à hauteur de 5 pour
cent au PIB quant au secteur agricole, sa contribution au PIB en volume est en régression ces
dernières années. Elle est passée de 3,5 pour cent en 2001 à 2,2 % en 2002 alors qu’elle était
de 16 % dans les années 60.
3
Perspectives économiques en Afrique 2005-2006
30
GABON – Programme National de Sécurité Alimentaire (PNSA) – Version validée de Juillet 2009
Les moyens de transports attelés ou mécanisés des produits agricoles sont quasi-inexistants et
se font à dos d’hommes (ou de femmes le plus souvent).
Ce système d’agriculture familiale est essentiellement centré sur la production vivrière
(bananes, manioc, taros, ignames, patates douces, maïs, arachides, légumes) avec une part
minime destinée à la commercialisation. Les cultures de rentes comme le café et le cacao
introduites au cours des années ‘50 par l’administration coloniale sont en fort déclin, mises à
part les plantations de cacaoyers dans quelques provinces comme celle du Woleu Ntem qui en
dépit de leur vieillissement et d’un faible encadrement technique, sont encore tant bien que
mal exploitées.
Les agro-industries : Dès la fin des années ‘70, sous la conduite de l’Etat, les cultures agro-
industrielles telles que le palmier à huile sélectionné (AGROGABON), la canne à sucre
(SUCAF), l’hévéaculture (HEVEGAB) et les élevages industriels tels que ceux de la volaille
(SIAEB) et de l’élevage bovin (SOGADEL) ont été développés d’une manière intensive dans
le but de diversifier l’économie.
Malgré cela, en raison des investissements financiers très lourds et non appropriés, de
l’étroitesse du marché intérieur et du coût de la main d’œuvre salariée ; ces entreprises se sont
avérées pour la plupart d’entre elles non rentables et ont été progressivement mises en
liquidation. Seule la société d’investissement pour l’agriculture tropicale (SIAT) a repris
récemment ses activités de plantations industrielles d’hévéas et de palmiers à huile.
L’agriculture périurbaine : Les petites exploitations périurbaines composées essentiellement
de cultures maraîchères, de petits élevages, et de poly cultures vivrières connaissent un regain
d’activités depuis ces 10 dernières années, leur nombre se situait autour de 470 en 2001. Le
développement de l’agriculture à proximité des grands centres urbains a été fortement stimulé
par l’Institut gabonais d’appuis au développement (IGAD) à travers notamment ses
programmes d’appui aux petits exploitants proches de Libreville, Franceville et d’Oyem. La
contribution de ces petites exploitations à l’approvisionnement en produits agricoles
(principalement maraîchers) des populations urbaines Ŕ notamment celle des villes citées est
en augmentation croissante Ŕ elle se situe actuellement autour de 10%.
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GABON – Programme National de Sécurité Alimentaire (PNSA) – Version validée de Juillet 2009
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GABON – Programme National de Sécurité Alimentaire (PNSA) – Version validée de Juillet 2009
La consommation de viande de volaille est régulièrement en progression. Elle est couverte par
les importations qui représentent près de 50 % des importations totales de produits carnés.
Enfin, notons que le Gabon est presque autosuffisant en œufs, la couverture des besoins est
assurée à plus de 87 %.
35000
30000
25000
20000
15000
10000
5000
0
1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006
Pêche industrielle 10431 1396411384 11732 9481 10964 1249413454 11620 9786
Pêche artisanale maritime 24843 3064529045 2490023496 20509 2278122863 2254322224
Pêche continentale 9442 9442 10000 10838 8943 9400 9500 9641 9700 9512
Aquaculture 57 57 558,5 558,5 102,3 81,8 80 80 78,2 126
33
GABON – Programme National de Sécurité Alimentaire (PNSA) – Version validée de Juillet 2009
34
GABON – Programme National de Sécurité Alimentaire (PNSA) – Version validée de Juillet 2009
Les coûts de commercialisation et en particulier ceux relatifs aux transports des produits sont
de ce fait très élevés et n’encouragent pas les commerçants à s’investir dans ce genre
d’activités. Le mauvais état des pistes rurales condamne à l’enclavement de vastes zones à
haut potentiel agricole.
35
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GABON – Programme National de Sécurité Alimentaire (PNSA) – Version validée de Juillet 2009
Figure 4 – Banane : production et déficit en quantités (tonnes) et % par rapport aux besoins
Figure 6 – Céréales : production et déficit en quantités (tonnes) et % par rapport aux besoins
39
GABON – Programme National de Sécurité Alimentaire (PNSA) – Version validée de Juillet 2009
A la lecture du tableau ci-dessus on observe que les besoins en consommation nationale sont
assez bien couverts par la production nationale pour les produits tels que le manioc (70 %), la
banane plantain (74 %), le taro/igname/patate (71 %), l’arachide (75 %), les fruits (65 %) et
40
GABON – Programme National de Sécurité Alimentaire (PNSA) – Version validée de Juillet 2009
les produits de la pêche (74 %). En revanche, la production nationale couvre faiblement, sinon
pas du tout, les besoins pour les autres produits : maïs (30 %), huile et matières grasses (21
%), légumes (18 %), viande porcine (9 %), viande bovine (2 %), volaille (6 %), pomme de
terre (0 %), riz (0 %) et blé (0 %).
A Libreville, les produits importés sont consommés quotidiennement par 95% des ménages
pour ce qui est du pain, par 70% des ménages pour le riz et 51% pour la viande bovine. Ainsi,
les apports caloriques de la ration de base sont fournis à raison de 55% par les céréales, 28%
par les tubercules et féculents, 16% par les produits carnet et 1% par les légumes.
Dans plus de 95% de ménages urbains, nourrir sa famille reste la première préoccupation,
surtout pour les ménages de grande taille qui constituent la majorité de ménage (55% du total)
et ceux à bas revenus (45% des ménages) et dont les dépenses alimentaires représentent plus
de 60% du budget mensuel.
De façon générale, les quantités alimentaires quotidiennes disponibles par personnes au sein
des ménages sont faibles. Pour la ration de base considérée, l’apport calorique moyen par tête
d’habitant était en 1994 de 2.159 Kcal et couvrait 86% des besoins de l’organisme.
Aujourd’hui avec la flambée des prix des produits alimentaires, on estime que 60% de la
population du pays disposent de moins de 2.000 kcal.
Le niveau de dépendance du consommateur gabonais est très élevé : son assiette quotidienne
est constituée de plus de 66% de calories importés et de plus de 73% de protéines importées.
Cette situation rend les populations urbaines très vulnérables face au marché international.
41
GABON – Programme National de Sécurité Alimentaire (PNSA) – Version validée de Juillet 2009
30% 29%
20% 18%
15%
10%
5%
5%
0%
0 à 6 6 à 11 12 à 23 24 à 35 36 à 59
Age de l'enfant en mois
4
Enquête Démographique et de Santé du Gabon 2000.
42
GABON – Programme National de Sécurité Alimentaire (PNSA) – Version validée de Juillet 2009
14%
29%
23%
Est Nord
27% 32%
Ouest Sud
15% 26%
43
GABON – Programme National de Sécurité Alimentaire (PNSA) – Version validée de Juillet 2009
un niveau d’instruction secondaire (10% contre 5%), d’où la nécessité d’éduquer les
femmes. En élevant leur niveau d’instruction, on leur permet d’améliorer leurs
connaissances et donc leur comportement en matière de santé et d’alimentation des
enfants.
La situation nutritionnelle des mères demande une attention particulière. Les proportions de
femmes souffrant de déficience énergétique présentent de fortes disparités. La région sud et
la région Est sont les plus atteintes avec respectivement un taux élevé de 12% et 8%. Le
milieu rural (8%) et les femmes les moins instruites sont plus touchés.
Seulement 7% des enfants de moins de 4 mois sont nourris exclusivement au lait maternel et
62% des enfants de 6-9 mois et 67% des enfants de 10-11mois sont nourris en addition au lait
maternel avec des aliments solides de complément. La consommation en sel iode est
identique quelque soit le milieu de résidence avec 15% de ménages qui l’utilisent.
Situation sanitaire
Le profil épidémiologie du Gabon est dominé par des pathologies de pays à faible revenu.
Les principales affections sont le paludisme (40% des motifs de consultation), les diarrhées et
les insuffisances respiratoires aiguës. Il est à noter, l’expansion de la pandémie de l’infection
à VIH/SIDA. Selon le dernier rapport épidémiologique du PNLS/IST, le nombre de personnes
vivant avec le VIH/ SIDA se situait aux alentours de 53.810 personnes à la fin de l’année
2005. La prévalence nationale du VIH/SIDA était estimée à 8,1% en 2004 et à 5,9 % en 2007.
8,0% 7,2%
6,9% 7%
7,0%
6,1%
6,0% 5,6%
5,3% 5,2%
Pourcentage
5,0%
4,0%
3,0% 2,6%
2%
2,0%
1,0%
0,0%
EST H-O M-O NG NY O-I O-L O-M W-N
Province
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GABON – Programme National de Sécurité Alimentaire (PNSA) – Version validée de Juillet 2009
Les parties prenantes intervenant dans la sécurité alimentaire au Gabon peuvent être classées
en deux catégories principales: (i) les acteurs nationaux et (ii) les partenaires techniques et
financiers, impliquant les organismes internationaux, la coopération bilatérales et les ONG
internationales
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GABON – Programme National de Sécurité Alimentaire (PNSA) – Version validée de Juillet 2009
la femme (MFPEF),
- le Ministère de l’économie forestière, des eaux, de la pêche et des parcs nationaux
(MEFEPPN)
- le Ministère en charge de l’environnement et de la protection de la nature (MEPN),
- le Ministère en charge de l’énergie, des ressources hydrauliques et des nouvelles
énergies.
- le Ministère en charge de l’économie des finances, du budget et de la privatisation,
- le Ministère en charge de la santé, et de l’hygiène publique,
- le Ministère en charge des affaires sociales, de la solidarité, de la protection de la
veuve et de l’orphelin et de la lutte contre le sida,
- le Ministère en charge des affaires étrangères, de la coopération, de la francophonie et
de l’intégration régionale,
- le Ministère en charge de la planification et de la programmation du développement,
- le Ministère en charge du commerce, du développement industriel chargé du Nepad,
- le Ministère en charge des petites et moyennes entreprises, de l’économie sociale et de
la lutte contre la pauvreté,
- le Ministère en charge de l’intérieur, des collectivités locales, de la décentralisation, de
la sécurité et de l’immigration,
- le Ministère en charge des travaux publics, des infrastructures et de la construction
- le Ministère en charge de la recherche scientifique,
- le Ministère en charge de l’éducation nationale et de l’instruction civique
Ces Ministères interviennent en appui aux populations avec leurs démembrements au niveau
national et décentralisé.
Le MAESADR, premier concerné et ses différents services techniques spécialisés ont pour
mandat d’assurer la mise en œuvre et le suivi des politiques gouvernementales en matière de
développement du secteur agricole et rural.
Ce Ministère est représenté au niveau des 9 provinces du pays par ses services techniques
déconcentrés composés d’équipes spécialisées dans les différents secteurs de l’agriculture de
l’élevage et du développement rural.
L’Office national du développement rural (ONADER) en charge de la vulgarisation agricole
est représenté également au niveau des provinces à travers ses services provinciaux et
départementaux.
Dans leur ensemble les institutions publiques d’appui au secteur agricole sont confrontées à
d’énormes difficultés notamment d’ordres budgétaires qui grèvent considérablement leur
fonctionnement et leur opérationnalité sur le terrain. Les budgets alloués à ces institutions
par le gouvernement gabonais sont insuffisants pour leur permettre d’assurer une présence
régulière et un accompagnement soutenu des populations agricole rurales. Dans leur grande
majorité ses communautés en particulier les petits producteurs sont dans une situation de
grand isolement, tant sur le plan de l’accès à l’information que celui de leur accompagnement
technique.
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UNFPA, UNICEF) dans la définition et mise en œuvre de programmes et projets ayant entre
autres des actions visant la sécurité alimentaire et la nutrition.
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GABON – Programme National de Sécurité Alimentaire (PNSA) – Version validée de Juillet 2009
équitable aux services publics et à l’amélioration des conditions de vie des populations
rurales.
La politique de développement agropastoral et rural (PDAPR) - Il s’agit d’une politique
économique sectorielle qui prend en compte tous les aspects du secteur agricole au sens large
du terme et qui intègre également toutes les questions intersectorielles concernant le
développement du monde rural. Elle s’inscrit dans le cadre de la LDAT et du document de
stratégie de réduction de la pauvreté (DSCRP). La valorisation et la diversification des
productions agricoles locales, à travers la structuration des organisations paysannes et le
développement de filières agricoles constituent des axes majeurs de cette politique.
La loi 023/2008 portant politique de développement agricole durable a pour objet de
promouvoir les activités génératrices de revenus du monde rural, de redynamiser celui-ci, de
participer au rééquilibrage démographique du territoire, de contribuer à l’autosuffisance
alimentaire et de diversifier les exportations
Le code des investissements agricoles en République Gabonaise - Le code des
investissements agricoles promulgué récemment par la loi instituant la charte des
investissements a pour objet de déterminer l’ensemble des règles et principes de
développement du secteur agropastoral et rural par lesquels l’Etat entend favoriser et
promouvoir une politique d’aide à l’investissement. A travers la promulgation de ce code,
l’aide à l’investissement vise à garantir aux exploitants du secteur agropastoral et rural la
sécurité juridique de leurs investissements, la facilitation d’accès au crédit par la mise en
place notamment d’une institution financière spécialisée, l’obtention de primes de soutien à
l’investissement ainsi que des exonérations fiscales.
La mise en œuvre et la conduite des nouvelles orientations assignées au secteur agricole
impliquent que les mesures en cours sur le plan de la révision et du renforcement du cadre
institutionnel soient poursuivies et mener à leur terme ; il s’agit notamment des mesures
relatives :
i. Au renforcement du comité national sur le développement agricole et rural
(CNDAR) afin qu’il puisse jouer au plus au niveau son rôle de concertation et de
maitre d’œuvre dans la conduite des stratégies de développement agricole.
ii. A la réorganisation et de la définition des nouvelles missions du MAESADR et de
ses services déconcentrés notamment dans les domaines de l’appui conseil et de
l’encadrement technique des producteurs du secteur agricole et rurale.
iii. Au renforcement du fonds national de développement agricole et rural (FNDAR),
dans son rôle de financement de la recherche agricole et des programmes
d’investissements prioritaires retenus dans le cadre de la nouvelle politique
agricole.
iv. A la poursuite des programmes de réformes structurelles au niveau des différents
Ministères et Institutions concernés par le développement du secteur agricole et
rural.
v. Au renforcement du programme d’investissement sectoriel agricole (PISA)
La stratégie de développement du secteur agricole s’articule autour des objectifs suivants : (i)
la relance de la production dans un environnement économique institutionnel incitateur ; (ii)
la responsabilisation et la participation des différents partenaires au développement rural à la
définition et la mise en œuvre des politiques ; (iii) le redéploiement des activités des agro-
industries au profit des opérations villageoises et de la création de petites et moyennes
entreprises agricoles ;
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GABON – Programme National de Sécurité Alimentaire (PNSA) – Version validée de Juillet 2009
L’atteinte des objectifs énumérés plus haut nécessite l’élaboration et la mise en œuvre de
stratégies appropriées ayant traits à : (i) l’intensification de la production vivrière
traditionnelle par un renforcement des services de recherches, de formation et de vulgarisation
agricole ; (ii) l’extension des cultures industrielles de rente et la diversification des
spéculations destinées à l’exportation ; (iii) la promotion des exploitations familiales
modernes et des PME ; (iv) la poursuite de la reforme du programme de
restructuration/privatisation des entreprises agro-industrielles ; (v) la levée des contraintes
relatives à l’accès au crédit agricole et le développement des services financiers de proximité ;
(vi) l’amélioration de la commercialisation des produits agricoles par l’installation de marchés
ruraux et la mise en place d’un système d’information des prix ; (vii) la mise en place ou le
renforcement des structures et services capables de fournir aux petits producteurs des intrants
de qualité et à des prix abordables ; (viii) la formation des ressources humaines.
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GABON – Programme National de Sécurité Alimentaire (PNSA) – Version validée de Juillet 2009
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GABON – Programme National de Sécurité Alimentaire (PNSA) – Version validée de Juillet 2009
Secteur de l’environnement
Depuis une dizaine d’années, le Gabon a entrepris une réforme profonde du secteur
environnemental. Cela se traduit par l’existence d’un cadre clair, prêt à accompagner le
processus de développement durable des forêts et de gestion de l’environnement au niveau
national. Cette planification stratégique était indispensable aux changements importants dans
lesquels le Gouvernement s’est engagé, pour accélérer le développement du secteur forestier
et environnemental.
Le Plan National d’Action Environnementale adopté par le Gouvernement le 22 mars 2000,
est basé sur les axes suivants :
Gestion et protection de l’environnement urbain : gestion des déchets, de l’hygiène
publique et de l’eau ; développement de l’agriculture suburbaine pratiquée par les
petits agriculteurs ;
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GABON – Programme National de Sécurité Alimentaire (PNSA) – Version validée de Juillet 2009
Le Genre
En disposant dans l’article 2 de sa constitution « l'égalité de tous les citoyens devant la loi,
sans distinction d'origine, de race, de sexe, d'opinion ou de religion », le Gabon pose de
manière explicite les bases de légitimation d’une politique d’égalité et d’équité de genre. En
effet, le pays a ratifié l’ensemble des conventions internationales relatives aux droits de la
femme et à l’égalité entre les sexes, notamment la Convention sur l’Elimination de toutes les
formes de Discrimination à l’Egard des Femmes (CEDEF) et a adhéré au Programme
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GABON – Programme National de Sécurité Alimentaire (PNSA) – Version validée de Juillet 2009
d’Action de Beijing, au protocole additionnel aux droits de la femme en Afrique, adopté par la
conférence des chefs d’Etats et de Gouvernement de l’Union Africaine à Maputo en 2003.
En août 2006, le Ministre de la famille, de la protection de l’enfance et de la promotion de la
femme a adressé une requête au système des Nations Unies (correspondance n°
1085/MFPEPF/Cab/DCF du 10 août 2006) en vue d’appuyer le Gouvernement dans
l’élaboration participative d’une politique genre qui prenne en compte toutes les couches
sociales, pour le respect de l’équité entre les sexes et la justice sociale. Ce document elaboré
et qui doit être validé permettra de mieux structurer les interventions menées dans les secteurs
clés en vue d’atteindre l’Objectif du Millénaire pour le Développement numéro 3 relatif à
l’égalité des sexes et à l’autonomisation de la femme.
L’UNDAF
En mars 2006, les Agences du Système des Nations Unies au Gabon, à travers le Plan Cadre
des Nations Unies pour l’aide au Développement (UNDAF) pour la période 2007-2011, se
sont engagées à travailler étroitement avec le Gouvernement du Gabon et les partenaires au
développement pour l’atteinte des Objectifs du Millénaire. Ce Plan a identifié quatre
domaines de coopération, à savoir : (i) la réduction de la mortalité maternelle et infantile, (ii)
la réduction de la mortalité et de la morbidité des maladies, (iii) l’amélioration de la
gouvernance politique économique, sociale ainsi que la gestion durable des ressources
naturelles et (iv) la réduction de la pauvreté dans les domaines essentiels du développement
économique et social. Ces quatre domaines de coopération répondent aux analyses du bilan
commun de pays CCA, de celle du DSCRP, d’une part et de la Loi d’Orientation du
Développement économique et social (LODES), d’autre part.
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GABON – Programme National de Sécurité Alimentaire (PNSA) – Version validée de Juillet 2009
d’hydraulique rurale (eau potable, maîtrise et gestion de l’eau) ; (vi) la promotion des
organisations paysannes et des petites et moyennes entreprises agricoles et rurales.
La Politique commune de la CEEAC - Communauté Economique des Etats de l’Afrique
centrale Ŕ en matière agricole est définie par l’article 43 et le protocole en annexe IX.
La coopération envisagée a pour objectifs:
a) le relèvement du niveau de vie des populations rurales, en particulier par l’augmentation
des revenus, grâce à l’accroissement de la production agricole, forestière et de pêche et la
création d’emploi ;
b) la satisfaction des besoins alimentaires des populations et le renforcement de la sécurité
alimentaire, notamment par l’amélioration quantitative et qualitative de la production
vivrière et la définition d’une politique d’échanges et de réserves alimentaires ;
c) l’amélioration des conditions de vie et de travail en milieu rural ;
d) la valorisation sur place des productions agricoles, par la transformation des produits
végétaux et animaux ;
e) le développement de la capacité des populations à assurer leur propre développement,
notamment par une plus grande maîtrise de leur environnement technique et économique.
Les actions en cours et mesures préconisées par la CEEAC
- Programme Régional de Sécurité Alimentaire comprend 3 grandes composantes et 10
projets intégrateurs : (i) Appui aux PSSA nationaux avec 4 projets intégrateurs :
intensification et diversification des productions vivrières ; développement de la
recherche ; production et commercialisation des semences ; gestion et prévention des crises
alimentaires ; (ii) Harmonisation des politiques agricoles nationales avec 3 projets
intégrateurs : intégration de la dimension régionale dans les politiques agricoles
nationales ; promotion de l’information pour le commerce ; promotion du secteur privé
pour la transformation des produits agricoles ; (iii) Facilitation des échanges avec 3 projets
intégrateurs : sécurité sanitaire des denrées alimentaires ; facilitation des échanges intra
CEEAC ; préparation de la CEEAC au commerce international.
- Politique agricole commune (PAC) - Objet de la décision N° 12/CEEAC/CCEG/11/04, du
27 janvier 2004, l’élaboration de la PAC/CEEAC a été amorcée début 2008 grâce aux
appuis de la Fondation pour le Renforcement des Capacités en Afrique (ACBF), la FAO et
le FIDA. Une première contribution de la FAO d’un montant de 126.000 $US a permis le
financement des consultants nationaux pour les revues des stratégies nationales et les
ateliers nationaux de restitution. Dans la définition des axes stratégiques, l’élaboration de
la PAC prendra en compte les fondamentaux de la crise alimentaire actuelle (changements
climatiques, biocarburants, politiques commerciales des produits agricoles, etc.…)
- Programme FIDA-FAO-NEPAD-CEEAC sur le Manioc et le Riz - Un programme FIDA-
FAO-NEPAD-CEEAC sur le Manioc et le Riz NERICA a été initié suite à une rencontre
en Août 2007 à Rome entre le SE du NEPAD et le Vice Président du FIDA. Le Gabon fait
partie de la première liste de pays retenus..
- Stratégie sous-régionale sur les engrais - Dans le cadre de la mise en œuvre de la
déclaration d’Abuja sur les engrais et la révolution verte, une stratégie régional est en court
d’élaboration, avec l’appui de l’ACBF et le Centre International pour le Développement
des Fertilisants ŔIFDC.
- Recherche agricole, diffusion et adoption des technologies - La CEEAC a contribué au
processus d’élaboration des plans stratégique et opérationnel 2007-2012 du Conseil ouest
et centre africain pour la recherche agricole et le développement - CORAF/WECARD.
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Dans le domaine du Renforcement des Capacités des expériences remarquables ont été
développées par le Projet d’appui au secteur des pêches et de l’aquaculture (PSPA),
avec le financement des formations pour les agents de l’administration du Ministère
des eaux et forêts et les autres acteurs et entre autre la dotation des services
d’équipement divers dont les vedettes de surveillance.
Dans le domaine du Crédit, le Projet d’Appui au Développement du Micro Crédit au
Gabon-PADMG, avec la mise en place d'un fonds qui finance les activités génératrices
de revenus des associations féminines de la province de Tchibanga.
Dans le domaine de l’Education nutritionnelle, les Cantines/jardins scolaires
……………………….
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GABON – Programme National de Sécurité Alimentaire (PNSA) – Version validée de Juillet 2009
(ii) évaluer les capacités actuelles en ressources humaines et les besoins en renforcement de
formation de celles-ci pour assurer le fonctionnement du laboratoire.
« Programme national de développement agricole et rural » (PNDAR), appuyé par le
FIDA a démarré dans la province de Woleu- Ntem en septembre 2008. Un accord
portant sur un prêt de 5.7 millions de dollars et un don de 0.3 millions de dollars a été
signé entre le FIDA et le Gouvernement Gabonais. Le programme est cofinancé par le
fonds de l’OPEP pour le développement international. L’objectif du programme reste
la réduction significative de la pauvreté, à travers le développement des filières de
production porteuses appelant les jeunes à s’intéresser à l’agriculture. Il vise aussi à
aider les petits exploitants agricoles et leurs organisations à diversifier leurs revenus
en élaborant et en commercialisant de nouveaux produits à partir des cultures
vivrières de base telles que la banane, le manioc et l’arachide. Le programme va
encadrer 28 000 petits exploitants, dont la moitié est constituée de femmes et le tiers
des jeunes. En outre, 70 000 personnes en tireront indirectement des avantages grâce à
des activités de sensibilisation menées dans la province. Le FIDA encouragera la
collaboration entre le nouveau projet mis en œuvre et d’autres projets dans le pays,
notamment le PNSA. Cela pourrait se traduire par une augmentation des revenus pour
les producteurs de manioc gabonais s’ils apprennent à commercialiser leur produit de
façon plus efficace.
Pour disposer d’une feuille de route afin de mieux cadrer le développement des
secteurs de la pêche artisanale et de l’aquaculture continentale et de mieux orienter les
interventions des bailleurs de fonds et des partenaires financiers, le ministère des eaux
et forêts et la coopération japonaise, ont élaboré le Plan directeur de développement
intégré (PDDI). Ce plan qui va guider les activités du secteur sur une durée de 10 ans
(2010, 2020), vise à contribuer sur le plan national à l’amélioration des revenus et des
conditions d’existence des pêcheurs et des pisciculteurs en garantissant : (i)
l’exploitation durable et responsable des ressources halieutiques ; (ii) la valorisation
des produits de la pêche ; (iii) le renforcement et l’organisation des acteurs ; (iv) la
mise en valeur des moyens d’existence disponibles dans leurs milieux de vie ;
« Appui au secteur de l’aquaculture » (Coût 25,541 US $). Le projet avec l’assistance
de la FAO vise à (i) préparer un rapport de diagnostic et de proposition stratégique de
développement du secteur de l’aquaculture sur la base de deux filières : pisciculture
intégrée à petite échelle et aquaculture commerciale de moyenne et grande échelle et
(ii) discuter les grandes lignes et propositions de ce rapport avec la partie
gouvernementale et des partenaires au développement.
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Secteur de la Micro-finance
Dans ses efforts de lutte contre la pauvreté et dans le cadre de l’autonomisation des
populations par l’élargissement de l’accès des pauvres et particulièrement des femmes aux
biens de base et aux ressources financières, le gouvernement du Gabon a identifié la micro-
finance comme un des instruments appropriés.
Le Projet d'appui au développement du micro crédit au Gabon (PADMG) est une initiative
du gouvernement par l'entremise du ministère de la promotion de la femme avec le concours
du PNUD. Il vise la réduction de la pauvreté et l’amélioration des conditions de vie des
couches les plus vulnérables, notamment les femmes, par le développement de petites
activités génératrices de revenus dans différents secteurs de la province.
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Secteur de la Nutrition
Afin d’améliorer les pratiques d’alimentation des enfants, il est prévu la mise en œuvre du
« Plan d’actions » de la Stratégie d’alimentation du nourrisson et du jeune enfant (ANJE) en
cours de validation et qui va s’étaler sur 5 ans, de 2010 à 2014. L’on rappelle que ce plan vise
principalement à : (i) améliorer l’alimentation des femmes en âge de procréer, (ii) augmenter
le taux d’allaitement maternel exclusif, (iii) conseiller toutes les femmes enceintes
séropositives vues en consultation prénatales sur l’alimentation infantile et le VIH.
Secteur de l’Energie
Un programme de pré-électrification rurale par énergie solaire est prévu. - Ce programme
consiste à équiper de points lumineux et d’unités de conservation de produits, cent villages sur
fonds propre de l’Etat Gabonais pour un montant de 12 milliards de CFA. A ce jour 50
villages ont été couverts, les travaux se poursuivent.
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PARTIE II
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GABON – Programme National de Sécurité Alimentaire (PNSA) – Version validée de Juillet 2009
I. JUSTIFICATION
De 1975 à 1990, l’Etat gabonais a investi, dans le secteur agricole et rural à travers une
stratégie volontariste qui s’appuyait sur la création et le développement intensif des agro-
industries et des cultures de rente. Pour des raisons, entre autres économiques (coût élevé de
la main d’œuvre) cette stratégie a été rapidement vouée à l’échec et a été abandonnée au cours
des années 90.
La baisse des recettes pétrolières a davantage aggravée la pauvreté, en particulier en zone
rurale. L’agriculture a décliné et s’est progressivement repliée vers des systèmes
d’autosubsistance en raison de la faiblesse du capital humain et social, des systèmes de
production et de transformation peu intensifs, des problèmes d’accès aux services socioŔ
économiques, d’une carence dans les stratégies de développement rural et d’un
environnement économique peu favorable.
A ce jour, le Gabon importe à plus de 80% de son alimentation. Cette dépendance de
l’extérieur montre que le pays souffre de l’insécurité alimentaire. Le secteur d’activité de
l’agriculture, de l’élevage et de la pêche ne contribue que pour 5% au PIB.
Face à cette situation le Gabon a souscrit et adhéré en 2000 au Programme spécial de sécurité
alimentaire de la FAO (PSSA), dont les objectifs principaux étaient : i) l’augmentation de la
production vivrière locale afin d’assurer une meilleure disponibilité et un accès moins
onéreux aux produits alimentaires sur les marchés locaux ; ii) l’amélioration au sein des
ménages de la ration protéino-énergétique pour atteindre à court terme le niveau de
2.400Kcal/j par personne ; iii) la réduction de la pauvreté des communautés rurales à partir de
l’amélioration de leur revenu agricole. La phase opérationnelle du PSSA s’est déroulée sur
une période de 18 mois de mai 2007 à fin octobre 2008.
Le PSSA a permis de renforcer/installer au total 300 unités agro-pastorales dans les 9
provinces du pays, avec des volets touchant l'aménagement de petits périmètres maraîchers,
piscicoles et rizicoles, l'appui à l'intensification des cultures vivrières (manioc, bananier
plantain, fruitiers, riz) et un volet de diversification (petit élevage, pisciculture, transformation
(manioc/riz)). Le projet a mis aussi en œuvre la Coopération Sud Sud avec la Chine (5 experts
et 29 techniciens au total). Sur la base des premiers résultats le Gouvernement a décidé de
formuler un Programme national de sécurité alimentaire avec l'appui du bureau sous-régional
de l'Afrique centrale de la FAO.
Aujourd’hui, le PNSA s’avère un des moyens majeurs du Gabon pour l’amélioration de la
sécurité alimentaire, la relance du secteur agricole et rural, et la diminution de la pauvreté. Il
s’insère dans les politiques et stratégies du Gouvernement élaborées dans le cadre de la
Politique de développement agropastoral et rural (PDAPR), du document stratégique de
croissance et de réduction de la pauvreté (DSCRP) et du plan d’urgence de sécurité
alimentaire adopté par le Gouvernement en décembre 2008.
Le PNSA a pour ambition également de rechercher les synergies et les complémentarités,
ainsi que de faciliter l’efficacité et la cohésion de l’ensemble des interventions liées à la
sécurité alimentaire en tenant compte des leçons apprises par les expériences passées telles
que le PSSA
Le PNSA, à travers sa stratégie, ses objectifs axés sur les résultats, et son plan d'action et
programme d'investissements prioritaires, entend répondre aux priorités définies aux niveaux
national et local. Il s'appuie sur le caractère multidimensionnel de la sécurité alimentaire
(disponibilité, accessibilité, utilisation, stabilité des approvisionnements) et sur l'implication
de toutes les parties prenantes aux niveaux national et décentralisé.
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AXE D’INTERVENTION 1
Promotion de la maîtrise de l’eau et de l’accès à l’eau potable en milieu rural
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AXE D’INTERVENTION 2
Intensification et diversification des productions agricoles
Le Gabon connaît depuis ces dernières décennies une baisse croissante de sa production
agricole et en particulier de sa production en vivriers de base. Cette dégradation de la
production agricole locale a comme conséquence d’accroître fortement au fil des années sa
dépendance des pays extérieurs sur le plan de son approvisionnement en produits alimentaire
de première nécessité. On estime actuellement que 80% des produits alimentaire consommés
au Gabon proviennent des pays extérieurs. Les effets de cette dépendance font que le volume
des disponibilités alimentaires de base par habitant et par an est en forte régression, il est
passé de 1.971 Kg en 1.960 à 411 Kg en 2003.
Cet axe concerne la relance d’une manière intensive de la production agricole des cultures
vivrières et légumières et la diversification des activités productives et génératrices de
revenus, pouvant contribuer à satisfaire rapidement et durablement aux besoins en produits
alimentaires de base des populations en particulier des communautés des milieux défavorisés
et à augmenter et diversifier les sources de revenus des petits exploitants notamment ceux des
zones urbaines et rurales défavorisées.
De manière spécifique, et en prenant en compte les effets de la maîtrise des ressources en eau,
cet axe consistera à :
Introduire et vulgariser de nouvelles variétés plus productives et résistantes aux
maladies, adaptées aux différentes zones agro-écologiques aussi bien pour l’agriculture
pluviale que pour l’agriculture irriguée ;
Proposer des itinéraires techniques de production végétale et/ou animale, performants et
facilement appropriables par les producteurs;
Améliorer l’accès des producteurs aux autres facteurs de production : semences
améliorées de qualité, intrants agricoles, races améliorés, produits vétérinaires, alevins,
aliments pour l’aquaculture, etc.
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Cette composante s’inscrit dans le cadre du renforcement des initiatives entreprises par le
Gouvernement dans les domaines du développement des pratiques agricoles en zones urbaines
et périurbaines. Il s’agit de contribuer d’une manière significative à l’amélioration de la
sécurité alimentaire et des conditions de vie des populations défavorisées des cités urbaines et
périurbaines par la promotion et l’appui au développement des pratiques de maraîchage et de
jardins potagers familiaux.
Les besoins nationaux en produits légumiers sont de l’ordre de 31.109 tonnes par an. La
production actuelle est estimée à 13.000 tonnes, soit un déficit de 18 109 tonnes.
Les contraintes ciblées par cette composante sont:
Insuffisance des productions maraîchères par rapport aux besoins alimentaires, ce qui
amène à l’importation des ces produits.
Faible disponibilité des produits maraîchers pour répondre à la croissante demande
en milieu urbain.
Disponibilité et à l’accès à la terre réduites pour l’agriculture périurbaine.
Forte fluctuation de l’offre sur les marchés due à la saisonnalité des productions.
Résultats attendus
Environ 235 ha sont mis en valeur avec les cultures maraîchères pour une production
annuelle estimée à plus de 11.700 tonnes.
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GABON – Programme National de Sécurité Alimentaire (PNSA) – Version validée de Juillet 2009
Au moins 940 exploitants maitrisent les techniques de conduite et gestion des unités
de production
Activités
Vulgarisation de techniques et technologies adaptées à la production maraîchère.
Mise à la disposition des paysans du petit équipement et des intrants indispensables à
la mise en valeur de parcelles maraîchères.
Formation des exploitants dans la conduite et la gestion des jardins potagers.
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GABON – Programme National de Sécurité Alimentaire (PNSA) – Version validée de Juillet 2009
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GABON – Programme National de Sécurité Alimentaire (PNSA) – Version validée de Juillet 2009
A ce propos il faut tenir compte les initiatives en cours ou prévues sur le manioc avec l’appui
technique de la FAO et notamment :
- Le Protocole d'accord entre le SFC et le CIAM visant à renforcer les capacités du
CIAM dans la multiplication et la diffusion des boutures saines du manioc et des rejets
du bananier plantain. Il s'agit de sélectionner et multiplier des variétés locales
tolérantes et des variétés améliorées résistantes à la mosaïque en vue de leur
distribution aux producteurs.
- Le projet régional sur le manioc pour l'Afrique de l'Est et du Centre incluant le Gabon.
Ce projet, financé par l'UE vise à restaurer les rendements du manioc à travers le
renforcement des capacités des populations les plus vulnérables dans la prévention,
l’atténuation et la gestion des maladies du manioc dans la région.
- Le Projet TCP sur le manioc dont l’objectif global est de contribuer à l’amélioration de
la gestion de la culture de manioc au Gabon par la mise à disposition des bénéficiaires
cibles, du matériel végétal sain, et renforcer leurs capacités de gestion de la culture à
travers les champs écoles paysannes (CEP).
- La formation de 28 techniciens du MAESADR (CIAM et divisions provinciales de
l'agriculture) sur la production et protection intégrée du manioc, dispensé en décembre
2008 par le SFC.
- L’appui aux organisations paysannes dans la création et gestion de petits magasins des
intrants au niveau village faciliterait les producteurs dans l’approvisionnement de ces
biens;
Une législation adéquate régissant le foncier pourrait assurer l’accès à la terre pour tous et
notamment pour les groupes vulnérables qui veulent s’investir dans l’agriculture. Cet aspect
est important surtout dans les zones périurbaines où la pression de l’urbanisation se manifeste
de manière considérable.
Un meilleur accès aux facteurs de production, aussi bien que l’appui spécifique aux filières et
l’accès au microcrédit peut encourager la sédentarisation des populations et le retour en milieu
rural de la main d’œuvre qui est un frein au développement du secteur agricole.
Les contraintes ciblées pour cette composante sont:
Faible disponibilité de matériel végétal de qualité
Manque de centre d’approvisionnement de proximité de matériel végétal de qualité.
Difficulté d’accès et de proximité de centres d’approvisionnement des intrants
agricoles (engrais, matériel agricole, etc.)
Accessibilité difficile à la terre en milieu périurbain
Faible disponibilité de main d’œuvre en milieu rural
Résultats attendus
48 unités paysannes de multiplication sont installées et capables d’assurer
l’approvisionnement en matériel végétal et semencier de qualité.
48 magasins ou boutiques villageoises géré par les organisations de producteurs sont
crées pour la vente et distribution des intrants agricoles.
Les producteurs sont informés sur les nouvelles procédures d’accès à la terre.
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GABON – Programme National de Sécurité Alimentaire (PNSA) – Version validée de Juillet 2009
Activités
Mise en place des unités paysannes de multiplication.
Appui à l’émergence de services d’approvisionnement de proximité des intrants et
matériel agricole.
Structuration et formation des comités de gestion des magasins
Campagnes d’information sur les procédures d’accès à la terre.
AXE D’INTERVENTION 3
Contribution des ressources halieutiques et forestières à la sécurité alimentaire
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AXE D’INTERVENTION 4
Renforcement des capacités des acteurs (structures d’appui et producteurs)
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GABON – Programme National de Sécurité Alimentaire (PNSA) – Version validée de Juillet 2009
Cadre juridique et réglementaire inadapté aux réalités et aux besoins actuels des
OPA.
Faiblesse de systèmes d’encadrement expérimentés et de suivi régulier des OPA par
les structures spécialisées de l’Etat, mis à part les organisations promues par des
ONG ou par des projets de développement.
Résultats attendus
Un cadre politique et institutionnel favorisant l’émergence et la promotion des OPA
ainsi que l’élaboration de son plan directeur est défini.
Les lois et les textes relatifs à la réglementation et au fonctionnement des
organisations professionnelles paysannes sont révisés.
Des outils méthodologiques sont élaborés et appropriés à l’accompagnement des
OPA dans leur processus de constitution et de gestion de leur organisation
professionnelle.
Un programme d’ateliers nationaux et régionaux de formation de formateurs
destinés aux agents des institutions gouvernementales et non gouvernementales
(ONG, structures faîtières, projets) impliqués dans des actions d’encadrement des
OPA est mis en place.
Une politique nationale en matière de réglementation et d’aide au financement
agricole rural est définie.
Les modalités d’appui à la mise en place d’un système pour le financement de
l’agriculture et du monde rural, sont définies.
Une base de données informatisées sur les organisations professionnelles paysannes
est établie et le personnel formé à leur exploitation et à leur gestion.
Activités
Renforcement des capacités nationales en analyse des politiques agricoles et de
développement rural
Renforcement des capacités nationales en définition de cadres juridiques et de
réglementation des OPA.
Renforcement des capacités des institutions gouvernementales et non
gouvernementales en matière de formation et d’accompagnement des OPA
Renforcement des capacités nationales en bases de données.
Renforcement des capacités nationales en matière de politiques et institutions de
financement agricole et rural
Les organisations professionnelles agricoles sont caractérisées par une volonté croissante des
populations rurales d’améliorer leurs conditions de vie en s’organisant notamment à travers
des groupements d’intérêt communautaire (champs vivriers communautaires) ou d’intérêts
économiques (petit élevage, pisciculture, etc.)
Néanmoins, dans leur grande majorité, ces organisations ne sont pas en mesure de se
comporter en petites entreprises dynamiques et rentables, capables de gérer d’une manière
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GABON – Programme National de Sécurité Alimentaire (PNSA) – Version validée de Juillet 2009
Un dispositif de concertation et coopération entre les acteurs permettant de créer des liens aux
niveaux local et national entre les services de recherche, de vulgarisation, les ONG, les
producteurs/trices et leurs structures faitières, pourrait apporter des réponses techniques et
stratégiques à la demande des producteurs et valoriser le savoir-faire local.
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GABON – Programme National de Sécurité Alimentaire (PNSA) – Version validée de Juillet 2009
AXE D’INTERVENTION 5
Valorisation des productions végétales, animales et halieutiques : Transformation,
Stockage, Conservation et Commercialisation
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GABON – Programme National de Sécurité Alimentaire (PNSA) – Version validée de Juillet 2009
tenant compte que les actions d’intensification des cultures détermineront une augmentation
de produits à stocker. Egalement ce magasins permettront aux petit(e)s producteurs/trices de
sécuriser leur stock de produits vivriers.
Les contraintes ciblées sont :
Techniques de conservation utilisées par les villageois rudimentaires et limitées aux
petites quantités de produit.
Insuffisance d’infrastructures/équipements de conservation et stockage des produits
Faible connaissance de techniques de conservation et stockage améliorées
Faible organisations des producteurs
Résultats attendus
Les systèmes traditionnels de stockage et conservation au niveau familiale sont
améliorés et maîtrisés au niveau d’environ 1.000 villages.
Environ 1.000 regroupements de village disposent de magasins communautaires
équipées
Les 9 chefs lieux des provinces sont dotés chacun d’un magasin de stockage.
Au moins 1.000 OP ont appris les techniques de gestion de magasins communautaires
de stockage
Activités
Vulgarisation de techniques améliorées de stockage et de conservation des produits
alimentaires au niveau familial.
Promotion de l’utilisation de produits naturels de protection des récoltes et denrées.
Appui à la création de magasins communautaires pour le stockage et la conservation
de mais, arachide, manioc.
Appui à la création de magasins provinciaux de stockage et de conservation.
Renforcement des capacités des petit(e)s producteurs/trices sur les thématiques liées
au stockage, à la conservation des produits vivriers et à la bonne gestion des magasins
villageois.
Les pénuries en produits agricoles dans les zones rurales et les centres urbains sont très
fréquentes.
Cette composante vise : (i) l’amélioration et l’augmentation des infrastructures de
commercialisation des produits agricoles au niveau village ainsi que au niveau des chefs lieux
de départements et/ou des provinces ; (ii) la création d’un système d’information sur le
marché (SIM) ; et (iii) la réhabilitation et/ou le renforcement du réseau routiers et des pistes.
En effet, la commercialisation est fortement pénalisée par l’inexistence ou le mauvais état des
voies d’accès (routes, pistes de dessertes) aux principales zones de production et de
commercialisation. Le désenclavement des zones à forts potentiels agricoles du Gabon,
devrait permettre l’écoulement des productions et l’accès aux marchés. Un programme de
réalisation/réhabilitation des principales pistes d’accès aux zones de production et de
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GABON – Programme National de Sécurité Alimentaire (PNSA) – Version validée de Juillet 2009
commercialisation des produits agricoles devrait être mise en œuvre aussi bien que
l’organisation et la formation des communautés des villages riverains aux travaux d’entretiens
(cantonniers villageois) des pistes réhabilitées. Cependant cela devrait être accompagné par
une politique de réhabilitation des grands axes routier.
Les contraintes ciblées sont :
Inorganisation et méconnaissance des producteurs dans la commercialisation
Faible existence, voir absence, des circuits commerciaux de différentes filières,
Manque d’informations sur les marchés des différents centres de production.
Mauvais état des routes
Manque de moyens de transport routier et fluvial.
Résultats attendus
1.000 espaces pouvant servir de marchés ruraux sont installés
Un système d’information sur les marchés agricoles est défini, fonctionnel et
accessible aux producteurs/trices
Environ 450 km de routes et de pistes de desserte sont réhabilités ou réalisés et leur
système d’entretien organisé.
Activités
Appui à la création d’espaces pouvant servir de marchés ruraux.
Appui à la mise en place d’un système d’information sur les marchés (SIM) des
produits agricoles sur les plans national et sous régional, accessible aux petits
producteurs.
Réhabilitation ou réalisation des principales pistes rurales d’accès et de desserte des
zones à hauts potentiels agricoles permettant l’écoulement des produits agricoles.
AXE D’INTERVENTION 6
Nutrition et Accès à l’éducation nutritionnelle pour tous
Le Gabon est un pays fortement affecté par le VIH et le Sida. Selon les récentes données du
Programme de Lutte contre les IST et le VIH/Sida, la prévalence du VIH est estimée à 5,9%
en 2007, ce qui correspond à environ 54.000 personnes vivant avec le VIH. Quel que soit le
taux de prévalence d’un pays donné, l’impact du SIDA sur les familles et les communautés
affectées est dévastateur.
Les effets négatifs de la dissémination du VIH sont nombreux. En plus de la souffrance et de
rupture familiale que crée l’épidémie, il est observé : (i) une diminution du travail, de la
production et de la productivité, (ii) une perte des ressources et des connaissances.
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GABON – Programme National de Sécurité Alimentaire (PNSA) – Version validée de Juillet 2009
Le secteur rural (agriculture, pêche et forêts) est exposé aux comportements à risque et
contribue ainsi à la dissémination de la maladie.
La diminution de la disponibilité des aliments du fait d’une baisse de production et l’accès
limité à la nourriture du fait d’une baisse des ressources des ménages, font du VIH/SIDA une
menace potentielle pour la sécurité alimentaire et pour la nutrition.
La situation nutritionnelle des personnes infectées et affectées influe directement sur
leur bienŔêtre et leur capacité d’orienter leurs efforts vers des activités qui contribuent à
atténuer l’impact du SIDA et à empêcher la propagation du VIH.
La définition des activités à mettre en œuvre bénéficie de l’ « Etude sur l’impact du VIH/sida
sur les moyens d’existence et la sécurité alimentaire des communautés agricoles, de pêche et
de forêt » effectué par le Ministère de l’Agriculture, de l’Elevage, de la Sécurité Alimentaire
et du Développement Rural avec l’assistance de la FAO, dont le rapport est en phase de
finalisation. Cette étude dont les enquêtes de terrain ont démarré en mai 2008, vise à
comprendre les risques spécifiques en fonction du genre des exploitants agricoles, aquacoles
et forestiers vis-à-vis du VIH/Sida et estimer l’impact sur la sécurité alimentaire.
Les contraintes ciblées sont :
Réduction du nombre de repas par jour auprès des ménages vulnérables pour le
VIH/SIDA.
Excessive mobilité et migration exposent les acteurs de la pêche aux risques
déterminés par le multi partenariat associés aux comportements à risques
Bas taux d’utilisation de condom en milieu rurale et dans le groupe ayant comme
moyen d’existence l’agriculture.
Baisse de production, baisse des dépenses pour la nourriture, baisse de dépenses pour
l’éducation et augmentation des dépenses pour la santé.
Difficulté d’accès au test de dépistage et à la prise en charge dans certaines zones
rurales
Présence d’un nombre important de femmes chefs de ménage (FCM) vulnérable
Résultats attendus
La participation communautaire dans l’appui institutionnelle auprès des ménages
affectés et les PVVIH est augmentée de 100%.
50% des communautés des zones les plus affectés du Pays disposent de Plan d’actions
communautaires
Une nutrition optimale est acquise pour 50% des PVVIH
50% des ménages affectés- PVVIH sous ARV- ont acquit une sécurité alimentaire sur
tout l’année et une diversité alimentaire
Un système de suivi et évaluation des appuis à la sécurité alimentaire pour les
communautés affectées pare le VIH/SIDA est mise en place.
Activités
Elaboration et mise en œuvre de plans d’actions communautaires pour l’appui aux
ménages vulnérables affectés (PVVIH).
Suivi et évaluation communautaire.
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Organe décisionnel
Le Commission Nationale pour la Sécurité Alimentaire et Développement Rural (CNSAD)
présidé par le Président de la République fixe les grandes lignes de la politique nationale en
matière de sécurité alimentaire. La Commission décide le niveau des allocations budgétaires
et négocie avec les partenaires pour la mise en œuvre des programmes.
Organes de coordination et de concertation
Le Comité National de Pilotage du PNSA (CNP-PNSA) regroupera toutes les Directeurs
généraux des départements ministériels impliqués dans la Sécurité alimentaire, ainsi que les
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Sur la base de l’expérience du PSSA, les allocations budgétaires inscrites chaque année à
partir de 2010 devraient pouvoir tenir compte des coûts réels du programme adopté par le
Gouvernement.
La mise en œuvre du budget et le rythme de décaissement sont souvent la cause des échecs
d’un bon nombre de projets. Cet aspect est tellement important qu’il conditionne souvent
l’appui des partenaires techniques et financiers.
Mobilisation des ressources externes
Le Gabon doit explorer l’ensemble des cadres de partenariat auxquels il appartient afin de
valoriser toutes les opportunités qu’ils offrent. En effet, le Gabon est partie prenante dans
tous les cadres de dialogue aux niveaux mondial et régional. Dans cette optique, le pays a
souscrit à plusieurs initiatives mondiales parmi lesquelles, on retiendra notamment la Plate-
forme de Beijing, la CEDEF, le Sommet Mondiale de l’Alimentation, la Déclaration du
Millénaire, la Déclaration de Maputo….
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6.4. Evaluation
Evaluation à mi-parcours - Une évaluation à mi-parcours permettra d’analyser et de dresser
un bilan objectif des actions menées et des résultats obtenus au bout de 3 ans premières
années de Programme, ainsi que de procéder aux recadrages nécessaires. Cette évaluation
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GABON – Programme National de Sécurité Alimentaire (PNSA) – Version validée de Juillet 2009
7.3. Durabilité
La pérennisation des actions mises en œuvre par le programme dépendra du degré
d’appropriation qui en sera fait par les participants. En effet, l’approche participative est
vivement conseillée dans l’élaboration et la mise en œuvre des activités du programme en vue
de faciliter une meilleure appropriation de celles-ci. Le niveau d’appropriation qui en
découlera sera d’autant plus important que: (i) les actions retenues émaneront des demandes
et des besoins prioritaires des participants ; (ii) la responsabilisation de ces derniers sera
effective dans l’exécution, la réalisation des travaux d’aménagements des plans d’eau et
l’entretien des infrastructures à réaliser; (iii) les participants prendront une part active à la
sensibilisation et la formation des organisations professionnelles agricoles.
La mise en place d’un cadre de politiques favorables, l’établissement des partenariats avec des
institutions et l’apprentissage par l’action constituent également des conditionnalités à la
durabilité du programme.
Cependant, il est important dans le déroulement des actions de garder en mémoire les
différents points ci-dessous afin de minimiser les risques d’échec et d’en assurer une véritable
durabilité :
(i) Les pratiques culturales et le savoir-faire local doivent faire l’objet d’une étude
préalable avant le démarrage des activités. Les populations rurales étant souvent
réfractaires aux innovations venant de l’extérieure.
(ii) Les acteurs locaux appuyés par le programme doivent être rapidement formés afin
de les constituer en personnes ressources dans la conduite des actions ;
(iii) Les choix techniques doivent être les plus simples possibles et accessibles à tous ;
(iv) La ressource halieutique étant un produit de l’écosystème, la durabilité de celle-ci
est liée à une gestion saine des écosystèmes. Par conséquent, une exploitation
rationnelle des écosystèmes permettra le maintien des ressources halieutiques pour
les générations présentes et futures ;
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GABON – Programme National de Sécurité Alimentaire (PNSA) – Version validée de Juillet 2009
(v) La politique d’aménagement et de mise en valeur doit être rénovée et orientée vers
des techniques d’irrigation à coûts modérés, économiquement rentables,
maîtrisables par les participants et susceptibles d’être gérées durablement ;
(vi) La gestion rationnelle et durable des ressources en sol et en eau est devenue une
préoccupation majeure, compte tenu de la croissance démographique très rapide
qui se traduit par une très forte pression sur les ressources. Elle passe par une
meilleure connaissance du secteur de l’irrigation ; à cet effet, des documents
normatifs sur la conception et la gestion des périmètres devront être élaborés et des
schémas d’aménagement des terroirs et des bassins fluviaux établis ;
(vii) Le code agricole garant des investissements agricoles et le code foncier qui sont
des textes indispensables à un environnement propice à la pratique de l’agriculture
doivent rentrer en application.
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PARTIE III
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GABON – Programme National de Sécurité Alimentaire (PNSA) – Version validée de Juillet 2009
I. INTRODUCTION
Le Plan d'actions et programme d'investissements prioritaires (2010-2014) développe les
activités prioritaires envisagées pour atteindre les objectifs fixés et répondre à la Stratégie
nationale de sécurité alimentaire. A ce titre, il fait partie intégrante du PNSA.
L’objectif global du PNSA est d'« Assurer et préserver durablement la sécurité alimentaire
des populations du Gabon, en particulier des populations défavorisées des zones urbaines et
rurales sans aucune discrimination».
Afin de répondre à cet objectif et en tenant compte des piliers de la sécurité alimentaire, trois
objectifs spécifiques ont été définis comme suit:
1. « Assurer aux ménages et à tout individus sans aucune discrimination l’accès à l’eau et
la disponibilité en denrées alimentaires de base en quantité suffisante en privilégiant
l’offre alimentaire nationale ».
2. « Assurer aux populations l’accès aux denrées alimentaires et aux nutriments à temps,
à tous moments et en tous lieux».
3. « Assurer aux populations et en particulier aux couches sociales les plus défavorisées
et vulnérable, l’utilisation rationnelle des aliments, grâce à des régimes alimentaires
équilibrés et appropriés, à de l’eau propre, à l'innocuité des aliments et à l’éducation
nutritionnelle ».
Pour atteindre ces objectifs, six axes d’intervention ont été retenus, à savoir:
1. Promotion de la maîtrise de l’eau et de l’accès à l’eau potable en milieu rural
2. Intensification et diversification des productions agricoles
3. Contribution des ressources halieutiques et forestières à la sécurité
alimentaire
4. Renforcement des capacités des acteurs (structures d’appui et producteurs)
5. Valorisation des productions végétales, animales et halieutiques :
transformation, stockage, conservation et commercialisation
6. Nutrition et accès à l’éducation nutritionnelle pour tous
Chacun des axes a été décliné en composantes et activités (Point II). Sur la base des résultats
attendus, chaque activité a été budgétisée en tenant compte des coûts unitaires et d'objectif
quantitatif réaliste (Point III). Les coûts détaillés pour leur mise en œuvre sont contenus dans
les annexes jointes au présent document.
Le PNSA qui s’inscrit dans le cadre de la Stratégie de croissance et de réduction de la
pauvreté (DCRP), est un programme transversale d’envergure nationale couvrant l’ensemble
des provinces et des départements du Gabon. La localisation des sites d’intervention telle que
proposée dans le Plan d’actions tient compte de différents facteurs liés d’une part aux
potentialités physiques existantes au niveau du pays, des possibilités de leur mise en valeur et
également des conditions socio-économiques des populations concernées (niveau de
vulnérabilité et d’insécurité alimentaire).
Toutefois, le choix de la localisation précise des zones d’actions ainsi que l’identification des
populations ciblées seront concrétisés lors des études de diagnostics participatifs prévues à cet
effet lors de la phase de démarrage du Programme.
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Environs 2.000 exploitants agricoles bénéficieront de la formation et/ou du recyclage sur les
techniques d’aménagement hydro agricoles et de gestion de l’eau.
Résultats attendus
Environ 3.035 ha sont mis en culture avec des spéculations à racines et à tubercules
(manioc, taro, patate douce et igname) pour une production annuelle globale estimée à
plus de 85.000 tonnes.
Environ 3.180 ha de banane sont mis en culture pour une production annuelle estimée
à plus de 79.000 tonnes.
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GABON – Programme National de Sécurité Alimentaire (PNSA) – Version validée de Juillet 2009
Environ 2.425 ha de légumineuses (arachide, niébé) sont mis en culture pour une
production annuelle estimée à environs 4.000 tonnes.
Environ 4.475 ha de céréales (mais, riz) sont mise en culture pour une production
annuelle estimé à plus de 13.000 tonnes.
Au moins 26.000 exploitants sont formés dans la conduite et la gestion des unités de
production.
Activités
Mise à la disposition des paysans du petit équipement, des intrants agricoles et des
équipements pour les travaux de mise en place et d’entretien des exploitations.
L’appui accordé aux exploitations bénéficiaires sera estimé sur la base d’unités de
production de 0,50 hectare de superficie. Ce qui correspond à l’emblavement de 2.400
ha de manioc, 225 ha de taro, 200 ha de patate douce, 210 d’igname, 2.080 ha de
banane plantain, 1.100 ha de banane douce, 2.250 ha d’arachide, 175 ha de niébé,
3.350 ha de mais, 750 ha de riz pluvial et 175 ha de riz irrigué. Les producteurs/trices
seront soutenu aussi dans les travaux de mise en place et d’entretien des exploitations
tels que le défrichage, l’abattage, etc. ). Cette intervention permettra de répondre aux
contraintes de pénibilité des travaux champêtres surtout en zone forestière. Il s’agira
de la fourniture d’équipements (exemple : tronçonneuses) aux communautés locales.
Formation des exploitants dans la conduite et la gestion d’unité de production. Une
attention particulière sera donnée à la vulgarisation de variétés améliorées et à la
protection des cultures. Les formations seront dispensées par les cadres du
MAESADR et par les animateurs endogènes (approche Champs Ecoles) et seront
menées dans les zones de production.
Localisation
Plantes à racines et à tubercules :
a) La culture du manioc pourra être intensifiée dans toutes les provinces et en particulier
dans : l’Estuaire, le Haut Ogooué, le Moyen Ogooué, la Ngounié, la Nyanga,
l’Ogooué Lolo et dans le Woleu Ntem.
b) la culture de la patate douce sera particulièrement intensifiée dans les provinces de
l’Estuaire, du Moyen Ogooué et de la Ngounié ;
c) la culture du taro dans les provinces du Moyen Ogooué, de la Ngounié, de la Nyanga,
et de l’Ogooué Lolo.
d) la culture de l’igname dans les provinces de l’Ogooué Lolo et du Haut Ogooué.
Banane plantain et banane douce
Ces deux espèces seront intensifiées dans l’ensemble du pays, avec une préférence pour
les provinces situées en zones forestières. Elles seront toujours placées en tête de rotation
sur des terrains vierges ou sur reprise de vieilles jachères. La banane pourra être associée
au taro ou à la patate douce comme plantes intercalaires ou de couverture.
Légumineuses :
a) La culture de l’arachide sera intensifiée dans l’ensemble des provinces du pays, le plus
souvent en association avec d’autres plantes vivrières telles que le maïs, etc.
b) Le niébé sera cultivé dans un premier temps dans les sites où les populations ont
montré un intérêt certain pour cette culture lors de la formulation du PNSA. Il s’agit en
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Résultats attendus
Environ 235 ha sont mis en valeur avec les cultures maraîchères pour une production
annuelle estimée à plus de 11.700 tonnes.
Au moins 940 exploitants maîtrisent les techniques de conduite et gestion des unités
de production
Activités
Vulgarisation de techniques et technologies adaptées à la production maraîchère. Il
s’agira d’introduire des nouvelles variétés plus productives et adaptées aux conditions
locales et au marché.
Mise à la disposition des paysans du petit équipement et des intrants indispensables à
la mise en valeur de parcelles maraîchères. Chaque exploitation familiale sera
soutenue pour la mise en valeur d’une superficie de 0,25 ha. Les espèces maraîchères
à encourager seront celles qui rentrent dans les habitudes alimentaires, celles ayant une
importante valeur nutritionnelle, ainsi que les spéculations porteuses en termes de
revenus.
Formation des exploitants dans la conduite et la gestion des jardins potagers. Une
attention particulière sera donnée à la vulgarisation de variétés améliorées et à la
protection des cultures. Les formations seront dispensées par les cadres du
MAESADR et par les animateurs endogènes (approche Champs Ecoles) et seront
menées dans les zones de production.
Localisation
Toutes les 9 provinces seront concernées par l’activité (voir l’annexe 2 pour les sites
proposés). Une attention particulière sera accordée aux quartiers périphériques des grandes
villes ayant une demande de marché importante.
Bénéficiaires
Au total 940 exploitations familiales en milieux urbaines et périurbaines devraient disposer
des instruments pour développer l’activité maraîchère.
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Formation des pisciculteurs sur les techniques de production des alevins de tilapia, la
monoculture du tilapia et la polyculture tilapia + silure. La formation sera dispensée
par des techniciens du Ministère en charge de l’aquaculture, des chercheurs de l’IRAF
ou des consultants. Le renforcement des capacités de pisciculteurs concernera aussi la
gestion des étangs et la gestion economique de l’activité.
Localisation
Les activités seront développées dans les zones à fort potentiel pour la pisciculture se situent
dans 8 provinces : Estuaire, Haut Ŕ Ogooué, MoyenŔOgooué, Ngounié, Nyanga, Ogooué-
Ivindo, OgoouéŔLolo et WoleuŔNtem. Une proposition de la localisation des exploitations est
indiquée dans l’annexe 2.
Bénéficiaires
Les bénéficiaires directs sont 700 aquaculteurs.
Résultats attendus
48 unités paysannes de multiplication sont installées et capables d’assurer
l’approvisionnement en matériel végétal et semencier de qualité.
48 magasins ou boutiques villageoises géré par les organisations de producteurs sont
crées pour la vente et distribution des intrants agricoles.
Les producteurs sont informés sur les nouvelles procédures d’accès à la terre
Activités
Mise en place des unités paysannes de multiplication. Il s’agira d’identifier, former et
équiper les organisations paysannes pour la multiplication du matériel végétal. Des
protocoles de partenariats avec les structures nationales publiques (voir CIAM)
seront établis pour la formation, le suivi et l’appui technique aux multiplicateurs.
Appui à l’émergence de services d’approvisionnement de proximité des intrants et
matériel agricole. Il s’agira d’appuyer l’émergence, l’organisation et le
fonctionnement des organisations de producteurs/trices pour l’accès, la distribution et
l’utilisation des intrants agricoles. L’activité prévoit un appui à la construction des
ces magasins, aussi bien que la fourniture d’un stock de départ.
Structuration et formation des comités de gestion des magasins. La formation
concernera les membres des comités des magasins ou boutiques villageoises. Chaque
seances de formation reunira les membres de 3-4 comités. La formation pourra être
dispensée par les techniciens du Ministère en charge de l’agriculture et/ou par des
consultants spécialisés en la matière.
Campagnes d’information sur les procédures d’accès à la terre. La révision en cours
des textes régissant le foncier sera accompagnée par un programme d’information
auprès des populations afin de l’informer sur les nouvelles procédures leurs
permettant d’accéder à la terre surtout dans les zones périurbaines où la pression de
l’urbanisation réduisent les terres exploitables.
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GABON – Programme National de Sécurité Alimentaire (PNSA) – Version validée de Juillet 2009
Localisation
Les 48 unités paysannes de production du matériel végétal seront réparties dans l’ensemble
du pays à raison d’au moins une unité par département. Les zones potentielles par spéculation
sont ci-après indiquées:
Zones potentielles d’implantation des unités de production Spéculations
Provinces Départements
Estuaire Komo Mondah et Komo Kango Manioc, Banane plantain, Banane douce,
Arachide, Maïs et Niébé
Haut Ogooué Djouiri Agnili, Plateaux et Lébombi Leyou3 Manioc, Igname, Maïs et Niébé
Moyen Ogooué et des Lacs et Ebel Abanga3 Manioc, Banane Plantain, Banane douce et Maïs
Ogooué
Ngounié Tsamba Magotsi, Douya Onoye, Dola et Louetsi Manioc, Banane plantain, Patate douce, Igname,
Wano Riz, Maïs, Arachide et Niébé.
Nyanga Mougoutsi, Doutsila et Douiny Riz, Banane plantain et Taro
Ogooué Ivindo, Voung et Lopé Manioc, Banane plantain et Banane douce
Ivindo
Ogooué Lolo Lolo Bouenguidi, Mulundu et Lombo Bouenguidi Manioc, Banane plantain, Taro, Patate douce
Ogooué Etimboué Banane plantain
Maritime
Woleu Ntem Woleu, Ntem et Okano Manioc, Banane plantain, Banane douce,
arachide, maïs et Niébé
Les mêmes localités pourront aussi être retenues pour l’implantation des magasins
d’approvisionnement des intrants.
Bénéficiaires
Les bénéficières de l’activité seront :
les 48 OPA chargés de la gestion des unités de multiplication,
les 48 OPA organisés dans la gestion des magasins des intrants agricoles,
tous les producteurs qui pourront s’approvisionner de matériel végétal sélectionné, des
intrants agricoles et de facilitation d’accès à la terre.
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GABON – Programme National de Sécurité Alimentaire (PNSA) – Version validée de Juillet 2009
Localisation
Les activités seront développées dans toutes les 9 provinces du pays.
Bénéficiaires
Les producteurs/trices et leurs associations.
Résultats attendus
Environ 140 organisations professionnelles sont opérationnelles, efficaces et
renforcées dans leurs capacités techniques, structurelles et organisationnelles.
Les textes législatifs et réglementaires régissant la gestion des ressources
halieutiques sont connus et appliqués;
Des comités de cogestion des ressources halieutiques au niveau des pêcheries sont
opérationnels.
Activités
Appui à l’acquisition des équipements et des matériels pour la pêche artisanale et à
l’aménagement des pêcheries. Chaque unité de pêche artisanale sera soutenue pour
l’acquisition des équipements et des matériels de pêche à la demande des pêcheurs.
L’activité sera menée en stricte synergie avec les autres programmes et projets
existants dans le domaine de la pêche sous la responsabilité du Ministère en charge
de la pêche.
Appui à l’élaboration des textes d’application du code des pêches en République
Gabonaise. L’action consiste dans la collaboration avec les institutions chargées de la
révision et définition du code de la pêche. Cela permettra en suite de mieux
vulgariser l’information auprès des communautés des pécheurs.
Formation des encadreurs. Afin de permettre un renforcement des acteurs du secteur
de la pêche artisanal, il est prévu la formation d’environ 30 encadreurs qui sera
dispensé par des cadres du Ministère en charge de la pêche et/ou consultants expert
en la matière.
Renforcement des capacités des pecheurs et des leurs organisations professionnelles.
Il s’agit d’un programme de formation sur (i) les techniques et les bonnes pratiques
de pêche durable, (ii) conservation des produits halieutiques, (iii) gestion des unités
de pêche, (iv) gestion de l’entreprise, (v) pêche durable et respect de l’environnement
marin, (iv) sécurité en mer, etc.
Appui à la création et structuration de comités de cogestion au niveau des pêcheries
(Etat et organisations professionnelles). Il s’agit de sensibiliser et former les
communautés de pêche et d’appuyer le dialogue et la collaboration entre les
structures étatiques en charge des contrôles des pêches et les pêcheurs au niveau de
chaque pêcherie en vue de l’application et du respet des textes législatifs et
réglementaires regissant la pêche artisanale maritime.
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GABON – Programme National de Sécurité Alimentaire (PNSA) – Version validée de Juillet 2009
Résultats attendus
Les PFNL « phares » (Irvingia gabonensis (andok), Gnetum africanum (Nkumu),
etc.) sont disponibles sur le marché en quantité suffisante.
Environs 50 forêts communautaires à vocation gestion de la faune sont installées.
100 unités familiales ou communautaires de production de miel sont installées.
100 unités familiales ou communautaires de production de champignons sont
installées.
40 hangars de reproduction de ver à palmier sont installés
5 unités pilotes d’élevage du potamochère sont installés et fonctionnels
Activités
Appui au développement des filières des PFNL « phares » (Irvingia gabonensis
(andok), Gnetum africanum (Nkumu), etc.) et de la viande de brousse; Il s’agira de la
stratégie nationale de gestion du PFNL, la gestion durable (accès, récolte, etc.),
l’appui technologique, la traçabilité, l’information sur les marchés,
l’accompagnement des acteurs dans ces filières, etc. L’activité sera développée en
synergie avec l’initiative de l’IRAF.
Gestion de la viande de brousse dans les forêts communautaires à vocation « gestion
de la faune ». Il s’agit d’un appui aux initiatives de développement des forets
communautaires sur le volet « gestion communautaire de la faune : inventaire faune,
plan simple de gestion de la faune (contrôle de l’accès et des prélèvements,
répartition et affectation des revenus, aspect institutionnels)
Installation d’unités familiales ou communautaires de production de miel. Il s’agira
d’appuyer des petites entreprises familiales ou communautaires en leur donnant les
instruments pour la production, récolte et traitement du miel aussi bien que la
formation sur les techniques appropriées.
Installation d’unités de production de champignons. Il s’agira d’appuyer des petites
entreprises familiales ou communautaires en leur donnant les instruments pour le
démarrage de l’activité et la formation sur les techniques appropriées.
Installation de hangars de reproduction de ver à palmier. L’action pilote permettra de
produire et de définir un protocole technique de production et de rechercher les
marchés potentiels.
Installation d’unité pilote d’élevage semi extensif du potamochère. Il s’agira d’action
pilote d’accompagnement des communautés dans la mise en place et la gestion d’unité
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GABON – Programme National de Sécurité Alimentaire (PNSA) – Version validée de Juillet 2009
Résultats attendus
100 ha de forêts communautaires de démonstration ont appliqué l’agroforesterie dans
leur système de gestion
30 pépinières de multiplication d’Irvingia gabonensis (andok) et 10 pépinières de
multiplication de Gnetum africanum (Nkumu) sont installées ;
Au moins 1.100 vergers d’1 ha améliorés en milieu périurbain et en milieu rural.
Au moins 27 pépinières d’arbres fruitiers de villages sont opérationnelles et gérées
Au moins 18 parcelles de démonstration / parc à bois sont installées
Activités
Promotion de l’agroforesterie dans les jachères par l’utilisation des graminées et
légumineuses, de couverture et ligneuses. L’activité pourra contribuer à la
régénération de la forêt et donc aura un impact positif sur l’environnement et à
l’enrichissement des sols dans les jachères courts favorisant la restauration de la
fertilité. Pour ce faire, l’activité prévoit la sensibilisation des populations, la
vulgarisation des techniques d’association graminées/légumineuses/racines,
association plantes de couverture et arbres et des plantations de démonstration.
L’utilisation d’espèces consommables pourrait encourager l’adoption, l’appropriation
des innovations et contribuer à la sécurité alimentaire.
Domestication d’Irvingia gabonensis (andok) et du Gnetum africanum (Nkumu) par
la pratique de marcottage et de greffage. Il s’agit surtout de la
recherche/développement et la formation de pépiniéristes et des paysans.
Installation de vergers améliorés en milieu périurbain et en milieu rural. Il est prévu
l’installation d’environ 1.100 verger d’environ 1 ha avec des espèces fruitières tel
que, l’avocatier, les agrumes, le manguier, l’ananas.
Encouragement des pépinières villageois. La production des plantes fruitières sera
encouragée auprès des organisations paysannes et des ong. L’action permettra de
créer de points d’approvisionnement de proximité de matériel végétal.
Création de parcelles de démonstration
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GABON – Programme National de Sécurité Alimentaire (PNSA) – Version validée de Juillet 2009
et/ou parc à bois. Dans chaque province il s’agira de l’appui à la création d’au moins
une parcelle gérée par les OP ou les ong.
Localisation
Toutes les provinces seront intéressées
Bénéficiaires
Au moins 1.100 exploitations familiales et/ou OP sont les bénéficiaires des activités
d’agroforesterie et d’arbres fruitiers.
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GABON – Programme National de Sécurité Alimentaire (PNSA) – Version validée de Juillet 2009
Cet atelier national aura comme objectifs principaux : (i) la définition des grandes
lignes de politiques et de stratégies de développement rural favorables à l’émergence
et au développement des OPA ainsi que la définition de dispositifs institutionnels
appropriés ; (ii) la définition des cahiers des charges des différentes institutions et
services étatiques chargés de la promotion et l’encadrement des OPA au niveau
central et local ; (iii) l’établissement d’un plan directeur régissant la mise en
application des différentes recommandations émises à travers cet atelier.
Renforcement des capacités nationales en définition de cadres juridiques et de
réglementation des OPA
Révision et actualisation des lois et textes relatives à la réglementation juridique et au
fonctionnement des OPA, tenant compte de leurs caractéristiques spécifiques et des
capacités des communautés rurales désireuses de s’investir dans la constitution
d’OPR. Ce travail se fera en étroite collaboration avec les institutions du MAESADR
et celles du Ministère de l’intérieur et des autres institutions en charge de la
réglementation des mouvances associatives et coopératives, il consistera : (i) à
l’analyse des lois et textes en vigueur en matière de réglementation et de modalités
de fonctionnement des initiatives locales communautaires ; (ii) à la révision et à
l’amendement de ces textes tenant compte de la nature et des objectifs des
organisations, tenant compte également des caractéristiques propres aux
organisations de types paysannes. Un accent particulier devra être mis entre autres
sur la définition des modalités d’obtention de statuts juridiques de sorte que ces
statuts soient accessibles à l’ensemble des communautés rurales en particulier par les
communautés les plus défavorisées désireuses de s’investir dans des activités
communautaires ; (iii) à la vulgarisation de ces textes à travers l’élaboration et la
diffusion de modules pédagogiques adaptés aux capacités de compréhension des
communautés rurales (langage simple, traduction en langues locales).
Renforcement des capacités des institutions gouvernementales et non
gouvernementales en matière de formation et d’accompagnement des OPA
Ces activités se situent dans le cadre de la formation de formateurs. Elles ont pour
objet de renforcer les connaissances et compétences des cadres et agents des
institutions gouvernementales et non gouvernementales (ONG, organisations
faîtières) en charge ou impliqués à différents niveaux dans des activités
d’encadrement et d’accompagnement des organisations paysannes. Elles ont pour
objet également de permettre la constitution progressive de pools de formateurs dotés
de personnes ressources expérimentées en matière d’OPR.
Plus précisément les bénéficiaires de ces formations seront : (i) les agents du
Ministère de l’agriculture de l’élevage et du développement rural en charge dans le
cadre du PSSA de l’encadrement des organisations paysannes (chefs de secteurs) au
niveau des services provinciaux agricoles ; (ii) les agents des structures non étatiques
(ONG, projets, structures faîtières) impliqués dans des activités de développement
des organisations paysannes.
La formation de ces agents sera dispensée par les services spécialisés du
MAESADR notamment par les cadres de la direction nationale du développement
rural, de l’office nationale du développement rural (ONADER) et ceux de l’école
nationale de développement rural (ENDR).
Renforcement des capacités nationales en bases de données
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GABON – Programme National de Sécurité Alimentaire (PNSA) – Version validée de Juillet 2009
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Etude sur l’état des lieux du marché financier rural au Gabon et stratégie de développement du financement des OPA, réalisée par le
bureau sous régional de FAO pour l’Afrique Centrale, Libreville février 2008
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GABON – Programme National de Sécurité Alimentaire (PNSA) – Version validée de Juillet 2009
Les systèmes ou réseaux d’information sur les disponibilités des marchés de produits
agricoles sont mis en place.
Activités
Renforcement des capacités des OPA à s’investir dans des filières agricoles
productives et génératrices de revenus - Ces activités s’inscrivent dans le cadre de la
diversification des activités des OPR et de leur contribution effective à
l’accroissement de la production agricole nationale. Elles ont pour objet de créer les
conditions qui puissent permettre aux communautés rurales de s’investir dans des
filières agricoles ou para-agricoles (transformation, commercialisation) porteuses et
génératrices de revenus. Plus précisément il s’agira de : (i) donner l’appui nécessaire à
la réalisation d’études sur des filières agricoles (cultures vivrières et de rentes, petits
élevages etc..) susceptibles d’être des créneaux porteurs (accessibilité, rentabilité
économique) pour les OPA. Ces études seront menées au niveau provincial tenant
compte des potentialités existantes et des possibilités de leur exploitation par les
OPA ; (ii) la diffusion des résultats de ces études sous la forme de dossiers techniques
lors, entre autres des ateliers provinciaux de formation des OPA.
Renforcement des capacités nationales en matière de modélisation des organisations
professionnelles agricoles – Les résultats de l’étude sur l’état des lieux des
organisations paysannes au Gabon notamment ceux concernant la définition de leurs
caractéristiques et typologies démontrent une grande diversité dans les modes de
structuration et de fonctionnement des organisations paysannes. Il est difficile de ce
fait de les rattacher à des modèles types normalement reconnus. Leur rôle et
contribution effective à l’accroissement de la production agricole est également
difficilement cernable. Sur la base des résultats de l’étude sur l’état des lieux des OPA
et sur la base d’études complémentaires si nécessaire, il s’agit de : (i) la définition de
schémas types d’OPA et de leurs caractéristiques spécifiques tenant compte des
objectifs, activités et capacités des communautés rurales déjà engagées dans des
activités communautaires et celles désireuses de s’y investir ; (ii) la définition d’un
cadre réglementaire approprié aux besoins actuels et à la valorisation de la mouvance
associative paysanne.
Renforcement des capacités des communautés paysannes dans la structuration
conduite et gestion d’OPA. - Ces activités s’inscrivent dans le prolongement des
activités décrites précédemment en particulier celles qui concernent la modélisation
des OPA. Elles ont pour objet d’apporter ou de renforcer les connaissances des
communautés paysannes sur les aspects organisationnels et structurels et de gestion
d’OPA mais aussi de renforcer leurs capacités techniques (itinéraires techniques,
conduite et gestion de leurs activités). Il s’agit de : (i) l’élaboration de programmes de
formation et de leurs calendriers de mise en œuvre tenant compte des besoins
exprimés par les OPA, tenant compte également des caractéristiques spécifiques des
différents types (modèles) d’organisations établis ; (ii) l’élaboration de modules de
formation appropriés et de leurs supports pédagogiques destinés aux membres des
OPA ; (iii) l’assistance aux institutions du MAESADR (pool de formateurs) dans la
mise en œuvre effective des programmes de formation, notamment dans l’organisation
et la tenue d’ateliers provinciaux à l’intention des OPA.
Renforcement des capacités OPA en matière d’écoulement et de commercialisation de
leurs produits - Ces activités ont pour objet de permettre une meilleure circulation de
l’information entre producteurs (OPA) et commerçants de la place, sur les
disponibilités (flux, localisation, volume) des produits agricoles destinés à la
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GABON – Programme National de Sécurité Alimentaire (PNSA) – Version validée de Juillet 2009
Résultats
Les techniques de communication, vulgarisation, animation et évaluation participative
sont maitrisées par les agents des structures d’appui-conseil (Etat et ONG) de 9
provinces.
Au moins les 80% des OPA dont 50% femmes, impliqués dans les activités du PNSA
sont organisés et formés sur les techniques de gestion et de planification avec
l’approche Champs Ecole et participent à la formation « paysan à paysan ».
Au moins les 80% des OPA dont 50% femmes disposent de référentiels techniques,
des guides et des procédures techniques.
Un programme de communication est élaboré
Activités
Renforcement des compétences du personnel des structures d'appui-conseil. Il s’agira
de la formation des agents des services de l’Etat et du personnel des ONG et des
Organisations faitières sur les techniques de communication, de vulgarisation,
d’animation et d’évaluation participative rapide qui sera effectué lors des ateliers de
formation. Ces ateliers seront réalisés aux niveaux national et /ou local.
Organisation des petits producteurs/trices en groupes d’apprentissage participatif sur le
type Champ Ecole Paysan (CEP). Les champs écoles pourront être point de référence
et apprentissage sur les techniques de production agricole aussi bien que sur la
planification et gestion de l’exploitation familiales et la gestion durable des ressources
naturelles.
Elaboration de référentiels techniques, des guides et des procédures techniques.
Organisation de voyages d’études, formation, ateliers, échanges d’expérience entre
producteurs. L’amélioration de compétence, la concertation et la capitalisation des
expériences pourrait être renforcer par des voyages d’études, cours de formation et
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GABON – Programme National de Sécurité Alimentaire (PNSA) – Version validée de Juillet 2009
ateliers selon les besoins de formation sur le terrain dans lesquels seront impliqués le
structures d’appui-conseil (Etat et ONG), les OPA et ses Organisations faitières.
L’échange d’expérience entre producteurs pourra faciliter l’apprentissage.
Elaboration et mise en œuvre d’un programme de communication. L’organisation
d’émissions à la radio (rurale) et à la télévision et des publi-reportages dans les
journaux faciliteront la communication sur les thèmes concernant la sécurité
alimentaire.
Localisation
Les 9 provinces du pays
Bénéficiaires
L’ensemble des agents des services de vulgarisation, recherche et développement ainsi que le
producteurs/trices bénéficieront des initiatives d’échange et transfert de compétences.
Résultats attendus
Au moins 520 groupements communautaires ou OPA disposent d’infrastructures et
d’équipements pour la transformation du manioc, de l’arachide, du maïs et du riz.
Au moins 27 villages disposent d’aires d’abattages équipées
Aux moins 96 unités pour la production de poulet fumé sont mise en place.
Aux moins 190 unité de fumage et salage du poisson sont implantés dans les sites de
transformation de produits halieutiques.
240 unités de transformation de l’Irvingia gabonensis (andock) sont installées.
Toutes les bénéficières des unités de transformation sont renforcés dans leurs capacités
de conduite de l’activité économique. .
Activités
Appui à la création d’unité de transformation du manioc, de l’arachide et du maïs. Il
s’agira de la construction d’hangars ou abris et de l’acquisition de 480 moulins à
broyer qui seront gérées par les OPA ou groupements communautaires.
Appui à la création d’unité de transformation du riz. Il s’agira de la fourniture de 20
batteuses et 20 décortiqueuses qui polarisent plusieurs villages et producteurs. Ces
unités seront gérées par des groupements villageois ou des OPA. Environ 450 aires de
séchage/battage de riz seront crées dans les villages producteurs.
Réalisation d’aires d’abattage. Des aires d’abatage équipées seront réalisées dans 27
villages qui seront gérées par des groupements ou de OP d’éleveurs.
Vulgarisation de fours améliorés pour le fumage de volaille. Il s’agira de la création de
96 unités de transformation de volaille gérées par des groupements ou OP.
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GABON – Programme National de Sécurité Alimentaire (PNSA) – Version validée de Juillet 2009
Normalement cette activité économique est pratiquée surtout par les hommes. Chaque
intervention prévoit la réalisation d’un abri et la construction d’un four de fumage,
pour un total de 96 fours.
Vulgarisation des techniques et d’équipements améliorés pour le salage et le fumage
du poisson. Il s’agit de la construction/fourniture de 100 fours pour le fumage et de 90
pour le salage dans les sites de transformation des produits halieutiques. Il s’agit de
techniques simples de transformation/conservation permettant de valoriser les pertes
après capture et les invendus. La transformation du poisson pratiquée surtout par les
femmes, joue un rôle important dans la sécurité alimentaire des populations pauvres en
mettant à la disposition des protéines animales à bas coût.
Création de 240 unités de transformation d’Irvingia gabonensis (andock). Chaque
unité sera dotée d’un kit d’outils pour la transformation et sera gérée par un
groupement ou OP. Normalement cette activité économique est pratiquée par les
femmes.
Formation des encadreurs. Les agents des structures d’encadrement (Etat, ONG, OPA)
bénéficieront d’une formation adéquate leurs permettant l’accompagnement des
producteurs dans la mise en place et la gestion des unités de transformation.
Renforcement des capacités des producteurs/transformateurs/trices : formation en
technique de transformation et formation en technique de gestion. . La formation sur
les techniques de transformation de chaque produit sera dispensée aux bénéficiaires
par des techniciens spécialisés en la matière. Une attention particulière sera donnée
aux aspects d’hygiène et salubrité, au conditionnement et au stockage du produit
transformé. La formation sur les techniques de gestion fournira les instruments et les
connaissances de gestion économique permettant de rendre les activités rentables et
durables.
Localisation des interventions
Toutes les provinces seront concernées et le choix des sites dépendra de l’importance de
l’activité dans la zone et de la disponibilité du produit à transformer.
Bénéficiaires
Plus de 1.000 groupements villageois ou OP dont au moins le 50% constitués par des femmes
bénéficieront des équipements pour le démarrage ou le renforcement de l’activité.
Résultats attendus
Les systèmes traditionnels de stockage et conservation au niveau familiale sont
améliorés et maitrisés au niveau d’environ 1.000 villages.
Environ 1.000 regroupements de village disposent de magasins communautaires
équipées
Les 9 chef lieux des provinces sont dotés chacun d’un magasin de stockage.
Au moins 1.000 OP ont appris les techniques de gestion de magasins communautaires
de stockage
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GABON – Programme National de Sécurité Alimentaire (PNSA) – Version validée de Juillet 2009
Activités
Vulgarisation de techniques améliorées de stockage et de conservation des produits
alimentaires au niveau familial. A partir des méthodes de stockage et conservation
traditionnellement utilisées et maitrisées par les populations, des techniques
améliorées pourront être introduites pour assurer meilleures conditions d’hygiène et
salubrité et celles permettant de garder la valeur nutritive de l’aliment.
Promotion de l’utilisation de produits naturels de protection des récoltes et denrées.
Des technique de conservation n’ayant pas d’impact sur la sante et sur
l’environnement seront vulgarisées. Pour ce faire des fiches techniques de protection
et de conservation des produits seront élaborées et diffusées.
Appui à la création de magasins communautaires pour le stockage et la conservation
de mais, arachide, manioc. Ces magasins permettront aux petit(e)s producteurs/trices
de sécuriser leur stock de produits vivriers. Il s’agira de réaliser des magasins en
matériaux locaux au niveau de regroupement de villages. Chaque magasin sera doté de
petit matériel et balance et géré par une organisation villageoise ou paysanne.
Appui à la création de magasins provinciaux de stockage et de conservation. Ces
magasins permettront et faciliteront la collecte de la production, la sécurisation des
stocks et l’écoulement sur le marché national. Chaque magasin sera doté de petit
matériel et cogérées par les autorités locales et les OPA.
Renforcement des capacités des petit(e)s producteurs/trices sur les thématiques liées
au stockage, à la conservation des produits vivriers et à la bonne gestion des magasins
villageois. Une formation adéquate sur les techniques de conservation et gestion sera
dispensée aux comités de gestion des magasins. L’activité concerne deux modules de
formation :
(i) formation des petits producteurs sur les thématiques liées au stockage, à la
conservation des produits vivriers et à la bonne gestion des magasins
villageois ;
(ii) formation à la gestion des unités de stockage et de conservation des produits
vivriers.
Localisation
Au moins 1.000 villages sélectionnés dans l’ensemble du territoire national.
Bénéficiaires
Les bénéficiaires sont :
- les producteurs/trices et ménages de 1.000 villages ciblés pour l’amélioration des
techniques de stockage et conservation au niveau familiale
- les 48 OP appelées à gérer les magasins communautaires
- les producteurs/trices des villages environnants de celui abritant le magasin
communautaire.
Résultats attendus
Environ 1.000 espaces pouvant servir de marchés ruraux sont installés
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GABON – Programme National de Sécurité Alimentaire (PNSA) – Version validée de Juillet 2009
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GABON – Programme National de Sécurité Alimentaire (PNSA) – Version validée de Juillet 2009
Résultats attendus
20% des ménages très vulnérables, affectés par le VIH/SIDA sont assistés dans le
renforcement du filet de sécurité.
Au moins 50% des responsables des agences intervenant dans la réponse au VIH,
santé et production ont accrues leurs connaissances sur les options effectives des
ménages affectés en termes d’adaptation de leur Moyen d’existence et des modèles
testés.
Une meilleure intégration d’approche productif et intégration dans les programmes de
santé est appliquée.
La participation communautaire dans l’appui institutionnelle auprès des ménages
affectés et les PVVIH est augmentée de 100%.
50% des communautés des zones les plus affectés du Pays disposent de Plan d’actions
communautaires.
Une nutrition optimale est acquise pour 50% des PVVIH.
50% des ménages affectés- PVVIH sous ARV- ont acquit une sécurité alimentaire sur
tout l’année et une diversité alimentaire.
Un système de suivi et évaluation des appuis à la sécurité alimentaire pour les
communautés affectées pare le VIH/SIDA est mise en place.
Activités
Elaboration et mise en œuvre de plans d’actions communautaires pour l’appui aux
ménages vulnérables affectés .L’activité prévoit : (i) l’analyse de la sécurité
alimentaire et de la diversité alimentaire au niveau des différents types de ménages
affectés, et le filet de sécurité, capacité et besoins d’appuis ; (ii) l’élaboration de plans
d’appuis par type de ménage en terme de renforcement de capacité de production et
qualité de nourriture disponible; (iii) l’élaboration et mise en œuvre des plans
d’actions communautaires en appui aux ménages vulnérables affectés et PVVIH ; (iv)
l’accompagnement dans la mise en œuvre des plans communautaires et d’actions
pouvant contribuer à la prise en personnes vivant avec le VIH/SIDA; (v) l’élaboration
d’une approche spécifique pour les personnes mobiles et les migrants pour leurs
permettre l’accès aux services d’appui à la sécurité alimentaire et la diversité
alimentaire
Suivi et évaluation communautaire. Il s’agit de mettre en place un système
communautaire de suivi et évaluation des appuis auprès des ménages vulnérables,
affectés et sur la situation d’impact du VIH/SIDA
Localisation
Le travail sera développé sur l’ensemble du pays.
Bénéficiaires
Les personnes vivant avec le VIH/SIDA identifiées par un dépistage et leurs familles.
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GABON – Programme National de Sécurité Alimentaire (PNSA) – Version validée de Juillet 2009
Résultats attendus
Le villages des 9 provinces bénéficient d’un programme IEC et d’ateliers sur les
comportements et régimes alimentaires saines et équilibrés.
48 campagnes de sensibilisation sur l’allaitement maternelle.
Au moins 2.000 relais communautaires seront formés sur les aspects nutritionnels.
Environ 50 écoles par an disposent de jardins scolaires.
Au moins 15.000 élèves sont éduqués à une alimentation équilibrée.
Activités
Mise en place d’un programme d’information, éducation et communication (IEC)
sur une alimentation saine et équilibré. Ce programme vise l’amélioration des
connaissances pour une alimentation suffisante, saine et équilibrée, ainsi que
l’information sur les liens avec l’état de santé. Les programmes seront adresser aux
populations les plus vulnérable et dispensés par les agents de la santé
Organisation d’ateliers de formation et d’information sur les habitudes alimentaires.
Des ateliers sur les habitudes alimentaires par catégorie sociale en fonction des
particularités de chaque province du pays pourront faciliter la diffusion des concepts et
base d’une alimentation équilibrée.
Organisation de campagnes de sensibilisation sur l’allaitement maternelle. L’activité
sera développée à l’endroit de mères avec la collaboration de centre de santé.
Formation de relais communautaires nutritionnistes. Il s’agira d’organiser des sessions
de formation de relais communautaires nutritionnistes et de le doter d’outils de
vulgarisation pour les sessions de sensibilisation sur le terrain (boite à image, etc.).
Mise en place de jardins scolaires. La lutte contre les carences nutritionnelles et la
promotion des aliments riches en micronutriments pourra se faire aussi à travers la
mise en œuvre et le développement des cantines scolaires et des jardins scolaires dans
les établissements scolaires primaires dans les zones vulnérables. Cette action
permettra en même temps d’améliorer les taux de scolarisation et de rétention des
élèves en cours de cycle. L’activité prévoit la fourniture des moyens de production
pour la réalisation de 50 jardins scolaires par an (semences, engrais, petit outillage) et
l’accompagnement des élèves par les enseignantes ou des encadreurs formés en la
matière. Il s’agira de fournitures permettant l’aménagement d’espaces d’environ 0,25
ha autours des écoles pour un total d’environ 25 ha par an. Un guide sur les techniques
de jardinage en milieu scolaire sera élaboré en collaboration avec l’UNICEF ayant
l’expérience dans le cadre du programme « Ecole Amie des Enfants ».
Formation d’encadreurs et enseignants sur une alimentation saine et équilibrée et sur
les techniques agricoles pour la conduite de jardins scolaires. Chaque année au niveau
provincial seront organisé des ateliers d’information, de formation d’encadreurs et des
enseignants chargé d’accompagner les programmes des jardins scolaires et
d’éducation nutritionnelle dans les écoles.
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GABON – Programme National de Sécurité Alimentaire (PNSA) – Version validée de Juillet 2009
Mise en place d’un programme d’éducation nutritionnelle dans les écoles. Les écoles
intéressée par les jardins scolaire seront concernées aussi par un programme
d’éducation nutritionnelle qui vise l’information et la sensibilisation sur les avantages
de la consommation des fruits et légumes de bonne qualité et de haute digestibilité et
d’observer un régime alimentaire équilibré.
Localisation
Toutes les 9 provinces du pays seront concernés par les programmes IEC.
Au total 50 localités/écoles de 8 provinces seront touchées. Chaque année, 10 écoles à raison
de 1-2 écoles par province seront intéressées par le programme (voir annexé 2).
Bénéficiaires
Les couches sociales plus vulnérables bénéficieront du programme d’éducation nutritionnelle,
ainsi que 15.000 élèves (3.000 élèves par an) et au moins 50 enseignants par an.
Les mères en général et surtout celle ayant des enfants entre 0 et 5 ans.
Résultats attendus
Environ 200 villages bénéficient d’un programme IEC sur la manipulation des denrées
alimentaires et sur les intoxications alimentaires.
Le contrôle de la qualité sanitaire des aliments et de l’eau est amélioré.
Activités
Organisation d’un programme d’IEC sur la manipulation des denrées alimentaires et
sur les intoxications alimentaires. Les normes hygiéniques et des conservation des
aliments crus et cuits seront l’objet des séances d’information à l’endroit des petit(e)s
commerçants et/ou restaurateurs/trices.
Production et diffusion de matériel didactique et d’information. Du matériel
d’information sur la correcte manipulation et conservation des denrées alimentaire
permettra de faciliter les programmes de IEC.
Contrôle de la qualité des aliments crus et cuits dans les laboratoires agréés. L’activité
concernera le renforcement des contrôles des services et structures habilités et donc
l’adoption et diffusion des lois existantes.
Organisation d’un programme d’IEC sur l’hygiène et la qualité sanitaire des aliments
et de l’eau. Les normes hygiéniques et des conservation des aliment crus et cuites
seront l’objet des séances d’information à l’endroit des petit(e)s commerçants et 7 ou
restaurateurs/trices.
Localisation
Tous les départements du pays seront concernés par les programmes d’information.
Bénéficiaires
Les couches sociales plus vulnérables bénéficieront du programme d’éducation nutritionnelle
ainsi que les petit(e)s commerçants ou restaurateurs/trices.
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Coûts de base
AXE 1. Promotion de la 5.114.500 1.052.500 1.533.250 1.517.250 758.625 252.875
maîtrise de l’eau et de l’accès à
l’eau potable en milieu rural
Composante 1.1. Maîtrise et 1.674.500 344.500 508.750 492.750 246.375 82.125
gestion de l’eau à des buts
productifs
Composante 1.2. Maîtrise de 3.440.000 708.000 1.024.500 1.024.500 512.250 170.750
l’eau potable en milieu rural
AXE 2. Intensification et 25.481.600 5.166.840 7.654.460 7.631.060 3.759.730 1.269.510
diversification des productions
agricoles
Composante 2.1. 10.376.000 2.075.200 3.112.800 3.112.800 1.556.400 518.800
Accroissement de la
production et de la
productivité des cultures
vivrières
Composante 2.2. 347.700 69.540 102.060 102.060 53.280 20.760
Accroissement de la
production et de la
productivité des cultures
maraîchères
Composante 2.3. 9.993.900 2.003.700 3.000.950 2.993.550 1.496.775 498.925
Développement de l’élevage à
cycle court
Composante 2.4. Promotion 4.281.500 867.500 1.287.750 1.271.750 638.375 216.125
de l’aquaculture
Composante 2.5. Accès aux 410.000 136.400 136.400 136.400 400 400
facteurs de production :
matériel végétal, intrants,
main-d’œuvre, terre
Composante 2.6. Accès au 72.500 14.500 14.500 14.500 14.500 14.500
financement en milieu rural
AXE 3. Contribution des 10.920.000 2.193.600 3.277.900 3.261.900 1.635.450 551.150
ressources halieutiques et
forestières à la sécurité
alimentaire
Composante 3.1. 7.402.500 1.490.100 2.222.650 2.206.650 1.107.825 375.275
Développement et gestion
durable de la pêche artisanale
Composante 3.2. Valorisation 1.132.500 226.500 339.750 339.750 169.875 56.625
des produits forestiers, non
ligneux y compris la faune
(viande de brousse)
Composante 3.3. 2.385.000 477.000 715.500 715.500 357.750 119.250
Développement de
l’agroforesterie villageoise:
promotion d’arbres fruitiers et
forestier
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TOTAL
Désignation
(x 1.000 FCFA)
COUTS DE BASE PAR ACTIVITE
AXE 1. Promotion de la maîtrise de l’eau et de l’accès à l’eau potable en milieu rural 5.114.500
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Composante 4.1. Renforcement des dispositifs institutionnels en appui aux organisations 44.000
paysannes
Composante 4.2. Renforcement des capacités des organisations paysannes 50.000
Composante 4.3. Promotion de la concertation entre vulgarisation, recherche et 30.000
développement
AXE 5. Valorisation des productions végétales, animales et halieutiques : 11.624.250
transformation, stockage, conservation et commercialisation
Composante 5.1. Valorisation des produits d’origine végétale, animale et halieutique 4.112.500
par la transformation
Appui à la création d’unité de transformation du manioc, de l’arachide et du maïs. 1.920.000
Appui à la création d’unité de transformation du riz. 600.000
Réalisation d’aires d’abattage. 40.500
Vulgarisation de fours améliorés pour le fumage de volaille. 288.000
Vulgarisation des techniques et d’équipements améliorés pour le salage et le fumage du 1.240.000
poisson.
Création de 240 unités de transformation d’Irvingia gabonensis (andock). 24.000
Formation des encadreurs 54.000
Renforcement des capacités des producteurs/transformateurs/trices : formation en 31.500
technique de transformation et formation en technique de gestion.
Composante 5.2. Amélioration du stockage et de la conservation des produits d’origine 2.408.000
végétale et animale
Vulgarisation de techniques améliorées de stockage et de conservation des produits 300.000
alimentaires au niveau familial.
Promotion de l’utilisation de produits naturels de protection des récoltes et denrées. 22.500
Appui à la création de magasins communautaires pour le stockage et la conservation de 2.000.000
mais, arachide, manioc.
Appui à la création de magasins provinciaux de stockage et de conservation. 63.000
Renforcement des capacités des petit(e)s producteurs/trices sur les thématiques liées au 22.500
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ANNEXES
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COMPOSANTE 2.5. « Accès aux facteurs de production : matériel végétal, intrants, terre, main-d’œuvre»
Logique d’intervention Indicateurs objectivement vérifiables Sources et moyens de vérification Hypothèses
Résultat 1 - 48 unités paysannes de - N.bre d’unités de multiplication installées par province et spéculation - Rapports du Ministère en charge de - Mise en œuvre de la politique de
multiplication sont installées et - N.bre d’OPA encadrées par genre et province l’Agriculture développement agricole durable
capables d’assurer - Rendement par unité - Rapport de formation et suivi du CIAM et du Code agricole.
l’approvisionnement en matériel végétal - Quantités de matériel végétal produites et distribuées par province - Rapports de suivi et évaluation du PNSA - Validation de la Stratégie
et semencier de qualité. - N.bre de producteurs approvisionnés par province, genre et spéculation Nationale d’Intégration du Genre
- % des femmes ayant accès aux intrants agricole au Gabon et sa prise en compte
Résultat 2 - 27 magasins ou boutiques - N.bre d’unités de magasin d’intrants installées par province - Rapports du Ministère en charge de dans les Politiques et
villageoises gérés par les organisations - N.bre de Comité de gestion des OPA formées et responsables des l’Agriculture Programmes.
de producteurs sont crées pour la vente magasins villageois d’intrants par genre et province - Rapport de formateur des comités de gestion - Validation de la Stratégie
et distribution des intrants agricoles. - Quantités de matériel distribuées par province - Rapports de suivi et évaluation du PNSA Nationale sur la micro finance.
- N.bre de producteurs approvisionnés par province et genre - Participation active de la société
- % des femmes ayant accès aux intrants agricole et d’élevage civile et des OP et des
Résultat 3 - Les producteurs sont - Textes législatifs actualisés - Rapports du Ministère en charge de bénéficiaires
informés sur les nouvelles procédures - N.bre de campagnes d’information et sensibilisation (IEC) l’Agriculture
d’accès à la terre. - N.bre de participants aux rencontre IEC per province et genre - Rapports de suivi et évaluation du PNSA
- 50% femmes ayant un accès à la terre facilité
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GABON – Programme National de Sécurité Alimentaire (PNSA) – Version validée de Juillet 2009
COMPOSANTE 3.3. «Valorisation des produits forestiers, non ligneux y compris la faune (viande de brousse) »
Logique d’intervention Indicateurs objectivement vérifiables Sources et moyens de vérification Hypothèses
Résultat 1 - Les PFNL « phares » - Quantité des produits Irvingia gabonensis (andok), Gnetum africanum - Rapports du Ministère en charge de l’Economie - Mise en œuvre de la stratégie du
Irvingia gabonensis (andok), Gnetum (Nkumu) sur le marché national et provinciale. forestières des produits forestiers, non
africanum (Nkumu), etc. sont - Rapports de suivi et évaluation du PNSA ligneux y compris la faune A
disponibles sur le marché en quantité - N.bre de producteurs impliqués PRECISER !!!
suffisante. - % de femmes dans les filières de PFNL - Validation de la Stratégie
Nationale d’Intégration du Genre
Résultat 2 - Environs 50 forêts - Quantité de forêts communautaires à vocation gestion de la faune installée - Rapports du Ministère en charge de l’Economie au Gabon et sa prise en compte
communautaires à vocation gestion de par région. forestières dans les Politiques et
la faune sont installées. - Textes régissant la gestion des forêts Programmes
- N.bre de comités de gestion de forêts communautaires communautaires à vocation gestion de la faune - Participation active de la société
- N.bre de villages par forets communautaires et par provinces. - Rapports de suivi et évaluation du PNSA civile et des OP et des
- N.bre et type de règlement de gestion de la faune par province bénéficiaires
Résultat 3 -100 unités familiales ou - N.bre d’unité de production du miel par province. - Rapports du Ministère en charge de l’Economie
communautaires de production de miel - N.bre de producteurs bénéficiaires/trices par province et genre forestières
sont installées. - N.bre d’OPA impliqués - Rapports de suivi et évaluation du PNSA
- Rendement par unité de production
- Accroissement de la production nationale
Résultat 4 - 100 unités familiales ou - N.bre d’unité de production de champignons par province. - Rapports du Ministère en charge de l’Economie
communautaires de production de - N.bre de producteurs/trices bénéficiaires par province et genre forestières
champignons sont installés. - N.bre d’OPA impliqués - Rapports de suivi et évaluation du PNSA
- Rendement par unité de production
- Accroissement de la production nationale
Résultat 5 - 40 hangars de - N.bre d’unité de production de ver à palmier par province. - Rapports du Ministère en charge de l’Economie
reproduction de ver à palmier sont - N.bre de producteurs bénéficiaires/trices par province et genre forestières
installés. - Rendement par unité de production - Rapports de suivi et évaluation du PNSA
- Accroissement de la production nationale
Résultat 6 - 5 unités pilote d’élevage - N.bre d’unité pilote d’élevage de potamochères par province. - Rapports du Ministère en charge de l’Economie
du potamochère sont installés et - N.bre de producteurs bénéficiaires/trices par province et genre forestières
fonctionnelles - Rendement par unité de production - Rapports de suivi et évaluation du PNSA
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COMPOSANTE 4.2. « Renforcement des capacités des Organisations paysannes et des producteurs »
Logique d’intervention Indicateurs objectivement vérifiables Sources et moyens de vérification Hypothèses
Résultat 1 - Des études sont réalisées - N.bre d’études de filière réalisées - Rapports du Ministère en charge de l’agriculture - Mise en œuvre de la politique de
sur les filières de rentes (agriculture, - Rapport des études développement agricole durable
petits élevages) susceptibles de et du Code agricole.
constituer des créneaux porteurs pour - Rapports de suivi et évaluation du PNSA - Validation de la Stratégie
les communautés désireuses de Nationale d’Intégration du Genre
s’investir dans la constitution d’OPA. au Gabon et sa prise en compte
Résultat 2 - Les modèles types - N.bre et typologie des OPA. - Rapports du Ministère en charge de l’agriculture dans les Politiques et
d’organisations professionnelles sont - N.bre des OPA par province et genre - Recensement sur le OPA Programmes
définis tenant compte des différents - % des femmes dans les OPA - Rapports de suivi et évaluation du PNSA - Participation active de la société
cas identifiés lors de l’étude sur l’état civile et des OP et des
des lieux des OPA ainsi que des bénéficiaires
besoins et capacités des communautés
rurales.
Résultat 3 - Les modules de formation - N.bre des modules et outils de formation élaborés par type de OPA - Rapports du Ministère en charge de l’agriculture
et outils pédagogiques sont élaborés et - Rapport des formateurs
appropriés aux différents types d’OPA. - Rapports de suivi et évaluation du PNSA
Résultat 4 – Des programmes et - N.bre d’ateliers nationaux et régionaux de formation - Rapports du Ministère en charge de l’agriculture
ateliers de formation nationaux et - N.bre des participants aux ateliers de formation par province et genre - Rapport des formateurs
provinciaux sont mise en œuvre et - % des femmes formées - Rapports de suivi et évaluation du PNSA
destinés au renforcement des capacités
techniques et organisationnelles des
OPA déjà constituées et aux
communautés rurales désireuses de s’y
investir.
Résultat 5 - Les structures faitières - N.bre des OPA formés en matière d’organisation et de gestion de la - Rapports du Ministère en charge de l’agriculture
sont renforcées dans leurs capacités en commercialisation des produits agricole - Rapport des formateurs
matière d’organisation et de gestion de - Rapports de suivi et évaluation du PNSA
la commercialisation des produits - N.bre de participants par province et genre
agricoles des OPA. - % des femmes formées
Résultat 6 - Les systèmes ou réseaux - Système de collecte et traitement des données sur le marché mis en place. - Rapports du Ministère en charge de l’agriculture
d’information sur les disponibilités des - Rapports de suivi et évaluation du PNSA
marchés de produits agricoles sont mis
en place.
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AXE 5 . « VALORISATION DES PRODUCTIONS VEGETALES, ANIMALES ET HALIEUTIQUES : TRANSFORMATION, STOCKAGE, CONSERVATION ET COMMERCIALISATION »
COMPOSANTE 5.1. « Valorisation des produits d’origine végétale, animale et halieutique par la transformation »
Logique d’intervention Indicateurs objectivement vérifiables Sources et moyens de vérification Hypothèses
Résultat 1 - Au moins 520 - N.bre de petites unités de transformation installées et fonctionnelles - Rapports du Ministère en charge de l’agriculture - Mise en œuvre de la politique de
groupements communautaires ou OPA - Equipements fournis par unité de transformation - Rapports de suivi et évaluation du PNSA développement agricole durable
disposent d’infrastructures et - N.bre de bénéficiaires par province et genre et du Code agricole.
d’équipements pour la transformation - % de femmes bénéficiaires et impliquées dans la gestion - Validation de la Stratégie
du manioc, de l’arachide, du maïs et du Nationale d’Intégration du Genre
riz. au Gabon et sa prise en compte
Résultat 2 - Au moins 27 villages - N.bre d’aires d’abattages équipées réalisées - Rapports du Ministère en charge de l’agriculture dans les Politiques et
disposent d’aires d’abattages équipées - N.bre de bénéficiaires par province et genre - Rapports de suivi et évaluation du PNSA Programmes
- % de femmes bénéficiaires et impliquées dans la gestion - Validation de la Stratégie
Résultat 3 - Aux moins 96 unités pour - N.bre de petites unités de production de poulet fumé installées et - Rapports du Ministère en charge de l’agriculture Nationale de micro finance.
la production de poulet fumé sont mise fonctionnelles - Rapports de suivi et évaluation du PNSA - Participation active de la société
en place. - Equipements fournis par unité de transformation civile et des OP et des
- N.bre de bénéficiaires par province et genre bénéficiaires
- % de femmes bénéficiaires et impliquées dans la gestion
Résultat 4 - Aux moins 190 unité de - N.bre de petites unités de transformation du poisson installées et - Rapports du Ministère en charge de l’agriculture
fumage et salage du poisson sont fonctionnelles - Rapport des formateurs
implantés dans les sites de - Equipements fournis par unité de transformation - Rapports de suivi et évaluation du PNSA
transformation de produits halieutiques. - N.bre de bénéficiaires par province et genre
- % de femmes bénéficiaires et impliquées dans la gestion
Résultat 5 - 240 unités de - N.bre de petites unités de transformation de l’Irvingia gabonensis installées - Rapports du Ministère en charge de l’agriculture
transformation de l’Irvingia gabonensis et fonctionnelles - Rapports de suivi et évaluation du PNSA
(andock) sont installées. - Equipements fournis par unité de transformation
- N.bre de bénéficiaires par province et genre
- % de femmes bénéficiaires et impliquées dans la gestion
Résultat 6 - Toutes les bénéficières - N.bre de séances de formation par typologie et province - Rapports du Ministère en charge de l’agriculture
des unités de transformation sont - N.bre de participants par typologie, province et genre - Rapport des formateurs
renforcés dans leurs capacités de - % de femmes bénéficiaires de la formation - Rapports de suivi et évaluation du PNSA
conduite de l’activité économique.
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COMPOSANTE 5.2. « Amélioration du stockage et de la conservation des produits d’origine végétale, animale »
Logique d’intervention Indicateurs objectivement vérifiables Sources et moyens de vérification Hypothèses
Résultat 1 - Les systèmes traditionnels - N.bre et systèmes traditionnels recensés par province et produit. - Rapports du Ministère en charge de l’agriculture - Mise en œuvre de la politique de
de stockage et conservation au niveau - N.bre de familles impliquées par province - Rapports de suivi et évaluation du PNSA développement agricole durable
familiale sont améliorés et maitrisés au - Typologie d’amélioration apportée et du Code agricole.
niveau d’environ 1.000 villages. - Equipements fournis par système de conservation - Validation de la Stratégie
- % de femmes bénéficiaires et impliquées Nationale d’Intégration du Genre
Résultat 2 - Environ 1.000 - N.bre de magasins communautaires réalisés et équipés - Rapports du Ministère en charge de l’agriculture au Gabon et sa prise en compte
regroupements de village disposent de - N.bre de villages impliqués par province. - Rapports de suivi et évaluation du PNSA dans les Politiques et
magasins communautaires équipées - N.bre de producteurs bénéficiaires par province et genre Programmes
- % de femmes bénéficiaires et impliquées dans la gestion - Validation de la Stratégie
Résultat 3 - Les 9 chefs lieux des - N.bre de magasins provinciaux installée et équipés. - Rapports du Ministère en charge de l’agriculture Nationale de micro finance.
provinces sont dotés chacun d’un - Equipements fournis par magasin - Rapports de suivi et évaluation du PNSA - Participation active de la société
magasin de stockage. - N.bre de bénéficiaires par province et genre civile et des OP et des
- % de femmes bénéficiaires et impliquées bénéficiaires
Résultat 4 -. Au moins 1.000 OP ont - N.bre de séances de formation par typologie et province - Rapports du Ministère en charge de l’agriculture
appris les techniques de gestion de - N.bre de participants par typologie, province et genre - Rapport des formateurs
magasins communautaires de - % de femmes bénéficiaires de la formation - Rapports de suivi et évaluation du PNSA
stockage.
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ANNEXE 2
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