IDPI - Régime D'immatriculation PDF
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I- L’immatriculation foncière
• Origine :
Elle consiste à :
• Immatriculer un immeuble suite à une procédure de purge, donnant
lieu à l’établissement d’un titre foncier qui annule tous titres et purge
tous droits antérieurs qui n’y seraient pas mentionnés ;
• Inscrire sur le titre foncier ainsi établi tout acte et fait portant
constitution, transmission, modification, reconnaissance ou extinction
de droits réels ou charges foncières relatifs à l’immeuble qui en fait
l’objet » (Art. 1er de la loi sur l’immatriculation foncière).
Nature de l’immatriculation :
– Le créancier non payé à l’échéance, qui en vertu d’une décision judiciaire obtenue
contre son débiteur, entreprend une saisie immobilière (Art. 11 de la loi) ;
– Le représentant légal d’un incapable ou d’un mineur en leur nom (Art. 12 de la loi).
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• Art. 17
– Dans les 10 jours du dépôt de la réquisition, le conservateur dresse un
extrait à publier au B.O.
– Après la publication, et dans les 2 mois qui suivent cette publication, il
dresse un avis contenant la date et l’heure de bornage.
• Art. 18
– Des exemplaires de ces 2 documents sont adressés contre accusé de
réception dans les 20 jours avant la date de bornage au : Président du
Tribunal de 1ère instance, au représentant de l’autorité locale et au
président du conseil communal du lieu de situation de l’immeuble.
– Affichage obligatoire dans leurs locaux jusqu’au jour du bornage.
– Publication de ces 2 documents par le représentant de l’autorité locale sur
les marchés de son territoire ;
1.3- Le Bornage :
Toute quittance ou cession d’une somme équivalente à plus d’une année de loyers non
échus,
Les actes de succession (Inscriptions des droits réels immobiliers résultant d’une
succession) Art. 82 de la loi).
L’article 69 de la loi, prévoit indirectement l’inscription « des conditions de résolution du
droit de disposer » ainsi que l’inscription de l’état civil des bénéficiaires …
B- procédure de l’inscription
Bénéficiaire : l’expropriant
Art. 2 du code des droits réels : « Les titres fonciers et les inscriptions
subséquentes y mentionnées conservent le droit qu’ils relatent, et font
preuve à l’égard des tiers, que la personne qui y est dénommée, est
réellement investie des droits qui y sont spécifiés.
Les annulations, modifications ou radiations ultérieures ne peuvent être
opposées ou préjudicier au tiers inscrit de bonne foi sauf en cas de
préjudice subi causé par dol ou une falsification et à condition que le
titulaire du droit qui a subi ce préjudice ait soumis son action en justice de
revendication de son droit dans un délai de 4 années à partir de la date de
l’inscription objet de la demande d’annulation, de modification ou de
radiation ».
Il ressort de ces articles que l’inscription sur le titre foncier produit deux
effets essentiels : un effet constitutif, un effet légal et une force probante.
A- Effet légal, effet constitutif des inscriptions
L’effet constitutif des inscriptions signifie que l’inscription seule
établit et constitue le droit de propriété ou tout droit réel, et ce
à l’égard des tiers et également entre les parties elles-mêmes.
Seule l’inscription de l’acte de vente sur les livres fonciers, et
non l’acte de vente, transfère la propriété entre les parties. Par
suite, ce droit une fois inscrit ne peut être modifié ou restreint
que par une inscription ultérieure, modificative ou restrictive,
prise au profit d’un tiers.
Ne sont pas soumis à l’effet constitutif des inscriptions
foncières :
Les droits privatifs d’eau ;