Thermodynamique II TD 11 - Compressed
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TD de Thermodynamique II
Série n° 4
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Exercice 4.2 : Machine à vapeur - Utilisation d’un diagramme de Mollier
Corrigés :
Exercice 4.1 :
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1°) (P,v,T,u,h) en 1, 2 et 3:
u1 = h1 – P1v1 = 386 – 5.105.0,0010363.10 - 3 = 385,482 kJ/kg,
u2 = h2 – P2v2 = 2807 – 5.105.0,4.10 - 3 = 2607 kJ/kg,
u3 = h3 – P3v3,
v - v'3
h3 = h’3 + (h’’3 – h’3).x, x 3 0,4 - 0,0010435
0,236
v'' - v' 1,694 - 0,0010435
h3 = 417,33 + (2673,8 – 417,33).0,236 = 949,857 kJ/kg,
u3 = 949,857.103 – 1.105.0,4 = 909,857 kJ/kg,
3
v (1 bar) h' ' (1 bar) - h' (1 bar) 2673,8 - 417,33 2256,47 kJ/kg ,
v (5 bar) h' ' (5 bar) - h' (5 bar) 2746,8 - 639,9 2106,9 kJ/kg .
P
liquide K gaz
liq + vap
Exercice 4.2 :
1) La pression en 6 est de 1 bar puisque le changement d’état basse pression (61) se fait sous 1 bar.
La vapeur est saturante sans liquide, donc la fraction massique de cette vapeur vaut x = 1.
La pression en 5 est de 50 bars puisque le changement haute pression (34) se fait à 50 bars et que la
transformation 45 est isobare.
La transformation 56 est isentropique : c’est une verticale sur le diagramme de Mollier (figure 5). Il suffit
alors de partir du point (1 bar, 100 °C, x=1) sur le diagramme et de tracer la verticale : l’intersection avec
l’isobare 50 bars correspond au point cherché ; on lit alors la température : T5 = 620 °C.
2) 12 est isentropique et, comme le liquide est incompressible, la variation de la température durant la
compression est négligeable : 1 et 2 sont confondus.
23 peut être représentée sur la courbe de saturation : le liquide est incompressible.
34 est une isotherme (changement d’état isobare).
45 correspond à une augmentation de température à pression T
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constante ; l’entropie augmente (augmentation du désordre).
56 est une isentropique.
61 est une isotherme (changement d’état isobare).
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2 6
Le diagramme entropique est représenté qualitativement ci-contre. 1
s
3) Pour chaque élément de la machine :
h e c e p q e
Ici la variation d’énergie cinétique e c et celle d’énergie potentielle e p ne sont pas à prendre en compte ;
q est le transfert thermique massique entre le fluide et l’élément de la machine ; e représente le travail utile
(différent du travail w des forces pressantes).
Ainsi, pour :
- la pompe, ep = h2 – h1 = vliquide(P2 – P1) = 10-3(50 - 1)105 = 4,9 kJ.kg-1 ;
- le générateur de vapeur, qGV = ceau(T3 – T1) + ℓvap(50 bar). T3 = 275 °C est lue par extrapolation sur le
diagramme de Mollier (figure 6) à l’intersection de l’isobare 50 bar et de l’isotitre x = 1 ;
qGV = 4,45(275 - 100) +1641= 2420 kJ.kg-1 ;
- le surchauffeur, qS = h5 – h4 = 3700 - 2810 = 890 kJ.kg-1 ; les enthalpies massiques h4 et h5 sont lues sur le
diagramme de la figure 7, par projection respectivement des points (50 bars, x = 1) et (50 bars, 620 °C) sur
l’axe des enthalpies ;
- la turbine, eT = h6 – h5 = 2675 – 3700 = - 1025 kJ.kg-1 ; h6 est lue sur le diagramme de la figure 7 pour
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(1 bar, x = 1) ;
- le condenseur, qC = - ℓvap(1 bar) = - 2256 kJ.kg-1. Le rendement du moteur correspond au travail total
échangé sur un cycle rapporté à la somme des transferts thermiques effectivement reçus par le fluide :
eP eT
0,31 .
q GV q S
Remarque : On vérifiera que la somme des termes énergétiques calculés ci-dessus est nulle aux erreurs de
calculs près : h est une fonction d’état.