Plan de Traitement Traumas Simples Et Complexes Mai2014
Plan de Traitement Traumas Simples Et Complexes Mai2014
Plan de Traitement Traumas Simples Et Complexes Mai2014
www.yves-wauthier.com • info@yves-wauthier.com
www.remap.be
http://www.energypsy.eu
Dans
cet
article,
vous
allez
apprendre
à
différencier
un
trauma
simple
d’un
trauma
complexe,
et
comment
gérer
des
troubles
de
l’attachement
et
leur
incidence
dans
le
retraitement
des
traumas.
Quel
est
le
plan
de
traitement
idéal
à
mettre
en
oeuvre
et
comment
utiliser
les
protocoles
à
la
pointe
afin
d’accroître
le
soulagement
des
clients
et
votre
présence
tout
en
restant
le
plus
écologique
pour
votre
client
et
vous-‐même.
Vous
trouverez
l’intégration
d’outils
de
gestion
des
parties
et
de
la
reconnexion
au
self
du
thérapeute
ou
du
client
tout
en
y
intégrant
les
outils
de
psychologie
énergétique
ou
la
cohérence
cardiaque,
l’IFS,
la
thérapie
centrée
sur
la
compassion.
1
des
angoisses
ou
de
l’anxiété,
la
présence,
conjointe
ou
non,
de
Tocs,
de
phobies,
d’addictions
?
etc.
Et
êtes-‐vous
capable
de
les
travailler
le
plus
efficacement
ou
le
plus
respectueusement
possible
?
Ou
faudrait-‐il
que
vous
vous
fassiez
superviser
ou
que
vous
référiez
le
client
?
Dans
le
cas
de
figure
que
je
souhaite
approfondir
avec
vous,
à
savoir
différencier
un
trauma
simple
d’un
trauma
complexe,
il
est
certainement
utile
et
indispensable
de
(se)
les
poser.
Or,
parfois
il
arrive
lorsque
votre
client
vient
avec
une
demande
qui
semble
n’avoir
rien
à
voir
avec
un
trauma,
que
nous
pouvons
de
bonne
foi
faire
fausse
route
!
Pensez
au
bon
nombre
de
clients
qui
viennent
avec
une
demande
qui
paraît
simple.
Par
exemple,
une
demande
d’arrêter
de
fumer,
ou
de
diminuer
une
addiction,
ou
tel
comportement
obsessionnel
ou
encore
une
anxiété
sourde
et
de
fonds…
Cette
demande
pourrait
nous
amener
traiter
un
symptôme
plutôt
que
le
problème
d’origine.
Un
des
intérêts
clairs
d’une
approche
plus
clinique
est
de
nous
aider
à
reconnaître
ce
à
quoi
nous
sommes
exactement
confrontés,
indépendamment
de
la
demande
du
client.
Et,
de
par
cette
reconnaissance,
nous
pourrons
nous
offrir
la
possibilité
de
repréciser,
de
redéfinir
ou
peaufiner
la
demande
du
patient
en
lui
éclairant
à
quoi
renvoie
plus
exactement
sa
symptomatologie…
Nous
pourrons
aussi
par
ce
biais
lui
redonner
une
autonomie
et
une
réelle
prise
sur
son
monde
intérieur.
Dans
cet
article,
nous
allons
nous
offrir
des
voies
d’identification
de
ce
type
de
traumas
simples
ou
complexes
tout
en
créant,
sur
mesure,
le
plan
de
traitement
le
mieux
approprié
pour
les
résoudre.
Trauma
:
Un
trauma
comprend
une
blessure
physique
ou
psychologique
infligée
à
une
personne
ainsi
que
ses
conséquences
tant
particulières
que
générales
en
lien
avec
cette
blessure.
2
la
croyance
qui
est
associée
à
cette
scène
précise
et
imagée.
Ensuite
vous
vérifiez
que
la
personne
ressente
bien
des
sensations
désagréables
ainsi
que
les
émotions
qui
y
sont
associées.
Lorsque
la
personne
est
bien
en
contact
avec
ces
sensations,
et
que
la
cognition
a
bien
été
clarifiée,
vous
lui
faites
fermer
les
yeux
et,
rapidement,
vous
lui
demander
à
quel
âge
il
se
voit
la
première
fois
qu’il
a
ressenti
cela.
Si
votre
floatback
est
bien
amené,
une
image
vient
instantanément,
ou
bien
des
sensations
ou
une
pensée
particulière.
Cela
permet
très
souvent
d’identifier
une
scène
racine
d’où
partir
dans
le
traitement
des
événements
du
passé.
Lorsque
cette
cible
du
passé
est
désensibilisée,
nous
passons
au
présent
pour
le
désensibiliser
à
son
tour
et,
enfin,
nous
vérifierons
par
une
projection
dans
le
futur
en
demandant
à
la
personne
de
se
voir
dans
la
même
situation
que
celle
du
passé
désensibilisé.
Le
but
de
cette
«
projection
»
dans
le
futur
est
de
vérifier
si,
dans
tous
ses
aspects
Passé
–
Présent
-‐
Futur,
la
personne
se
sent
totalement
à
l’aise,
sans
plus
le
moindre
symptôme
de
stress.
Normalement,
il
ne
doit
plus
y
avoir
aucun
doute,
ni
aucune
émotion
négative,
ni
pensées
limitatives,
ni
sensations
désagréables
qui
seraient
provoquées
par
la
réminiscence
d’une
des
situations
traitées.
Synthèse
du
plan
de
traitement
du
trauma
simple:
Vous
allez
travailler
sur
le
passé
en
premier
en
prenant
l’événement
le
plus
réactif
émotionnellement
Ensuite
le
présent
Et
finalement
demander
au
client
de
se
voir,
dans
le
futur,
confronté
à
son
ancien
problème
1
Passé
(floatback)
2
Présent
3
Futur
(projection
dans
le
futur)
Définition
:
Le
trauma
complexe
est
issu
d’une
accumulation
d’événements
traumatiques
répétés
dans
le
temps.
Ils
peuvent
être
de
même
nature
ou
de
nature
différente.
Ils
peuvent
être
relativement
concentrés
dans
le
temps
ou,
au
contraire,
étalés
sur
de
nombreuses
années.
Les
traumas
se
répartissent
en
différentes
sphères
et
se
reconnaissent
par
certains
symptômes
:
Etat
de
stress
aigu,
détresse,
troubles
psychotiques
brefs,
jusqu’à
1
mois
après
le
3
traumatisme.
Etat
de
stress
post-‐traumatique
(>1
mois),
chronique
(>6
mois),
différé,
avec
symptômes
:
syndrome
de
reviviscence,
syndrome
d'évitement,
hyper-‐réactivité
:
Reviviscence
=
mémoire
traumatique
:
pensées
récurrentes
sur
les
violences,
ruminations,
souvenirs
intrusifs
de
tout
ou
partie
de
l'événement
(sensations
douleurs,
bruits,
paroles),
agissements
soudains
comme
si
l'événement
allait
se
reproduire,
flash-‐
back,
illusions,
rêves
répétitifs,
cauchemars,
vécus
intensément
avec
une
forte
angoisse
et
détresse.
Evitement
:
évitement
phobique
de
toutes
situations
se
rapportant
au
traumatisme
ou
pouvant
rappeler
l'événement,
évitement
de
la
pensée,
développement
d'un
monde
imaginaire
;
évitement
de
toute
situation
douloureuse
ou
stressante,
émoussement
des
affects,
désinvestissement
des
relations
interpersonnelles,
perte
de
l'anticipation
positive
du
futur,
de
l’avenir.
Hyperactivité
du
système
neurovégétatif
qui
se
traduit
par
de
l’hypervigilance,
un
état
d'alerte
et
de
contrôle,
des
sursauts,
de
l’insomnie,
des
réveils
nocturnes,
de
l’hypersensibilité,
de
l’irritabilité,
des
colères
explosives,
des
troubles
de
la
concentration
et
de
l'attention.
Symptômes
de
dissociation
souvent
importants
:
état
de
conscience
altérée,
troubles
de
la
mémoire,
de
la
concentration,
de
l'attention,
sentiments
d'étrangeté,
d'être
spectateur
de
sa
vie,
dépersonnalisation,
compagnon
imaginaire.
Etat
de
stress
post-‐traumatique
complexe
:
proposé
pour
décrire
les
conséquences
chez
des
victimes
de
violences
interpersonnelles
répétées
sur
une
longue
durée
(Trauma
de
type
II
de
Terr).
Il
est
défini
par
plusieurs
critères,
dont
certains
font
aussi
partie
de
la
personnalité
limite
:
Une
altération
de
la
régulation
des
émotions
avec
une
impulsivité
marquée
et
des
comportements
autodestructeurs
;
Des
perturbations
de
l’attention
ou
de
la
conscience,
pouvant
entraîner
des
épisodes
dissociatifs
;
Une
altération
de
la
perception
de
soi,
avec
des
sentiments
permanents
de
honte
ou
de
culpabilité,
et
un
sentiment
de
vide
;
Une
altération
de
la
perception
de
l’agresseur,
qui
peut
être
par
exemple
idéalisé
;
Des
relations
interpersonnelles
perturbées,
avec
une
incapacité
à
faire
confiance
ou
à
avoir
une
relation
intime
avec
autrui
;
Des
symptômes
de
somatisation
;
Des
altérations
cognitives
avec
une
perte
d’espoir.
(Website
:
mémoire
traumatique
et
victimiologie
que
je
recommande
http://memoiretraumatique.org/psychotraumatismes/generalites.html)
4
Certaines
personnes
peuvent
y
être
aussi
plus
sensibles
lorsque
s’y
ajoutent
des
troubles
de
l’attachement.
Les
troubles
de
l’attachement
naissent
d’une
enfance
où
l’attachement
affectif
n’a
pas
été
sécurisé
et
rassurant.
Cela
produira
alors
soit
un
attachement
anxieux
soit
un
attachement
détaché.
5
Vérifiez
la
capacité
à
faire,
et
à
tenir,
des
ressources.
Vous
pouvez
aussi
démarrer
par
l’installation
d’un
espace
de
sécurité
ou
de
sérénité.
J’entends
par
ressources
des
événements
de
vie,
des
situations,
des
cognitions
et
pensées,
des
personnes
qui
ont
pu
éclairer
positivement
notre
chemin
de
vie,
nos
expérimentations.
Nous
choisirons
prioritairement
des
ressources
en
lien
avec
la
cognition
négative,
la
croyance
négative
que
nous
souhaitons
retraiter.
Nous
devons
donc
déterminer
la
croyance
négative
et
en
prendre
le
juste
pendant
positif
(la
cognition
positive).
Nous
recherchons,
dès
que
c’est
fait,
un
événement,
une
situation,
une
personne
qui
illustre
dans
notre
vie
cette
cognition
positive.
Protocole
détaillé
d’installation
de
ressources
Ci-‐dessous,
je
décris
les
neuf
étapes
du
travail
de
Korn
et
Leeds
2002)
afin
de
l’illustrer.
Il
y
a
d’autres
façons
de
les
installer
mais
celle-‐ci
est
une
des
plus
efficaces
si
vous
avez
un
accès
au
Self
(voir
infra).
Vous
pouvez
sélectionner,
à
chaque
étape,
les
questions
ou
instructions
qui
correspondent
le
mieux
au
client.
1
–
Identifier
les
ressources
nécessaires
pour
un
problème
actuel
«
Pensez
à
une
situation
pesante
pour
vous
actuellement
dans
votre
vie.
Vous
pouvez
penser
à
la
thérapie
et
au
défi
de
travailler
avec
un
événement
traumatique.
Vous
pouvez
penser
aussi
à
une
personne
en
particulier,
avec
laquelle
vous
avez
des
difficultés.
Lorsque
vous
pensez
à
cette
situation,
de
quelles
qualités,
ressources
ou
forces
auriez-‐vous
besoin
?
Qu’aimeriez-‐vous
penser
de
vous-‐même
dans
cette
situation
?
Comment
aimeriez-‐vous
vous
sentir
?
Qu’est-‐ce
que
vous
aimeriez
pouvoir
faire
?
»
Exemples
de
réponse
:
J’aimerais
me
sentir
plus
fort.
J’aimerais
me
sentir
plus
lié.
J’aimerais
me
sentir
plus
ancré
dans
le
sol.
J’aimerais
avoir
plus
de
confiance
en
moi.
J’aimerais
me
sentir
plus
courageux.
J’aimerais
me
sentir
plus
décidé.
J’aimerais
me
sentir
plus
flexible.
Je
veux
augmenter
ma
confiance
dans
le
processus
de
guérison.
Je
veux
pouvoir
me
clamer.
Je
veux
pouvoir
gérer
mes
émotions.
Je
veux
pouvoir
mieux
mettre
mes
limites.
Je
veux
me
sentir
aimé.
Je
veux
pouvoir
dire
ce
dont
j’ai
besoin.
2
–
Identifier
les
types
de
ressources
disponibles
6
a)
Expériences
de
succès
et
images
associées
:
«
Rappelez-‐vous
d’un
moment
où
vous
vous
êtes
senti
________________
(par
exemple
fort,
en
sécurité,
calme,…).
Rappelez-‐vous
d’un
moment
où
vous
avez
pu
vous
identifier
avec
une
attitude
________________
(plus
en
confiance,
courageux
ou
flexible).
Dans
quelles
expériences
pouvez-‐vous
retrouver
cette
qualité
ou
sentiment
désiré
?
Pensez
à
ces
expériences
ou
des
états
que
vous
avez
eus
et
qui
pourraient
vous
aider
maintenant
(par
exemple
:
votre
sagesse
intérieure,
votre
moi
professionnel,
votre
moi
combattant).
Pouvez-‐vous
voir
une
image
de
vous
dans
le
futur
avec
les
qualités
que
vous
désirez
avoir
?
»
b)
Ressources
relationnelles
(modèles
et
figures
de
référence)
«
Pensez
à
des
personnes
dans
votre
vie
actuelle
ou
dans
le
passé,
qui
disposent
de
ces
qualités
ou
les
représentent.
Pensez
à
la
personne
que
vous
aimeriez
avoir
dans
un
petit
coin
et
qui
vous
encouragerait,
vous
guiderait
et
vous
aiderait
à
vous
sentir
_______
(par
exemple
:
plus
fort,
plus
soutenu,
plus
confiant
en
vous).
Pensez
à
vos
amis,
à
des
membres
de
votre
famille,
professeurs,
thérapeutes.
Pensez
à
des
personnes,
où
qu’elles
soient
dans
le
monde,
qui
possèdent
cette
qualité
ou
la
représentent,
et
qui
servent,
ou
peuvent
vous
servir,
de
modèle.
(Par
exemple
:
des
personnages
célèbres,
des
personnages
de
livres,
de
télévision,
de
films
ou
de
dessins
animés).
Pensez
à
des
personnes
qui
ont
eu
un
rôle
soutenant.
Avez-‐vous
un
guide
spirituel,
quelque
chose
ou
quelqu’un
qui
vous
donne
l’espoir
sur
votre
chemin
de
vie
?
Y
a-‐t-‐il
des
animaux
domestiques
ou
sauvages
que
vous
associez
à
ces
sentiments
positifs
ou
ces
qualités
?
»
c)
Métaphores
et
ressources
symboliques
«
Pensez
à
d’autres
images
ou
métaphores
qui
peuvent
vous
aider
à
vous
sentir
______________
(plus
calme,
aimé,
protégé,…).
Pensez
à
toutes
les
images
ou
symboles
positifs
possibles
que
vous
avez
utilisé
dans
vos
rêves,
vos
dessins,
vos
œuvres
d’art,
vos
rêveries,
ou
dans
des
imageries
guidées
(par
exemple
un
arbre
fort
mais
flexible).
»
3
–
Développement
des
ressources
Travaillez
une
ressource
à
la
fois.
«
Lorsque
vous
pensez
à
________
(par
exemple
:
expérience,
personne,
symbole,
etc.),
que
voyez-‐vous
?
Qu’entendez-‐vous
?
Que
ressentez-‐vous
?
Qu’est-‐ce
que
vous
remarquez
au
niveau
de
votre
corps
?
Quels
sentiments
avez-‐vous
lorsque
vous
vous
concentrez
sur
cette
image
ou
sur
ce
souvenir
?
»
Notez
littéralement
les
mots
du
client
pour
continuer
à
les
utiliser
au
cours
du
processus.
7
4
–
Contrôler
la
ressource
‘Lorsque
vous
vous
concentrez
sur
______________
(répétez
la
description
de
l’image)
et
sur
______________
(répétez
la
description
des
sons,
odeurs,
sensations
et
sentiments,
etc.),
comment
vous
sentez-‐vous
maintenant
?
»
Vérifiez
que
la
ressource
sélectionnée
peut
aider
le
client
à
faire
face
à
la
situation
problématique
(cible)
en
demandant
:
«
Lorsque
vous
vous
concentrez
sur
(la
situation
problématique),
à
combien
estimez-‐vous
maintenant
comme
vrai
ou
comme
soutenant
(répétez
les
descriptions
de
l’image
et
des
sentiments)
sur
une
échelle
de
1
à
7
où
1
est
complètement
faux
et
7
complètement
vrai
ou
utile
?
»
(VOC
-‐
Veracity
Of
Cognition)
5
–
Ressentir
la
ressource
«
Permettez-‐vous
de
vous
arrêter
sur
cette
image
_______
(répétez
la
description
de
l’image)
et
observez
___________
(répétez
la
description
des
sons,
odeurs,
sensations
et
sentiments,
etc.)
»
Répétez
les
mots
que
le
client
a
utilisé
pour
l’image,
les
sons,
les
sensations
et
sentiments
et
variez
l’ordre
des
phrases.
Vérifiez
si
le
client
est
capable
de
garder
cette
ressource
sans
qu’il
y
ait
des
associations
négatives
ou
des
interférences
parasites
ou
des
affect
négatifs.
Ne
continuez
pas
avec
cette
ressource
si
le
patient
rapporte
des
associations
ou
affects
négatif.
Recommencez
avec
une
autre
ressource,
ou
nettoyez-‐là,
désensibilisez-‐là.
6
–
Installer
la
ressource
«
Pendant
que
vous
continuez
maintenant
à
vous
concentrer
sur
__________
(répétez
les
mots
descriptifs
du
client
pour
l’image,
les
émotions
ou
sensations
associées),
prenez
la
pose
TAT
(ou
tapotez).
»
Gardez
la
pose
ou
les
tapotements
assez
courts
:
10
secondes.
Faites
plusieurs
passages,
et
demandez
après
chacun
:
«
Que
sentez-‐vous
et
que
remarquez-‐vous
maintenant
?
»
Ne
pas
poursuivre
les
poses
si
le
client
rapporte
des
associations
ou
affects
négatifs.
Le
matériel
négatif
doit
être
cloisonné
de
manière
imaginaire,
dans
le
coffre-‐fort
ou
le
contenant,
avant
de
continuer.
Sinon,
le
processus
doit
être
recommencé
avec
une
autre
ressource.
7
–
Renforcer
la
ressource
par
des
associations
ou
des
repères
verbaux
ou
sensoriels
Faites
des
courtes
poses
TAT
(Tapas
Acupressure
Technique
ou
même
des
tapotements
brefs)
après
chaque
réponse
tant
que
l’effet
reste
positif.
-‐
«
Quand
vous
vous
rappelez
cette
expérience
quels
sont
les
mots
les
plus
positifs
que
vous
pourriez
trouver
pour
vous
décrire
maintenant
?
»
(pour
des
expériences
de
succès)
8
-‐
«
Imaginez
que
cette
personne
(modèle
ou
personnage
de
soutien
choisi)
est
à
côté
de
vous
et
vous
donne
ce
dont
vous
avez
besoin.
Imaginez
qu’elle
sache
exactement
ce
qu’elle
doit
vous
dire,
exactement
ce
dont
vous
avez
besoin.
Imaginez-‐vous
fusionner
avec
cette
personne
ou
entrer
dans
son
corps.
»
-‐
«
Imaginez-‐vous
tenir
la
ressource
».
(pour
une
ressource
métaphorique
ou
symbolique).
Imaginez-‐vous
être
entouré
par
cette
image
ou
ce
sentiment.
Respirez
ce
sentiment.
-‐
«
Observez
où
vous
ressentez
cette
qualité
positive
dans
votre
corps.
»
Si
possible
identifiez
la
croyance
positive
et
demandez
au
client
de
se
la
formuler
pendant
la
pose.
8
–
Projeter
la
ressource
dans
le
futur
-‐
«
Imaginez-‐vous
disposer
de
cette
ressource
dans
le
futur,
au
moment
où
vous
êtes
confronté
avec
__________
(décrivez
la
situation
problématique
qui
a
été
identifiée
auparavant).
Imaginez-‐vous
disposer
de
_________
(par
exemple
:
courage,
ténacité,
calme,
etc.)
pour
faire
face
de
manière
efficace
à
la
situation.
-‐
Imaginez-‐vous
vous
ressentir
___________
(par
exemple
:
confiant,
serein,
ancré)
dans
cette
scène.
-‐
Imaginez-‐vous
vous
ressentir
lié
à
___________
(par
exemple
nom
de
la
figure
de
soutien
ou
de
la
ressource
relationnelle)
lorsque
vous
êtes
confronté
à
cette
situation
problématique.
Observez
comment
cela
serait
pour
vous.
Ecoutez
comment
cette
personne
qui
est
votre
ressource
vous
dit
exactement
ce
dont
vous
avez
besoin.
-‐
Ressentez
votre
ressource
(par
exemple
pour
les
ressources
métaphoriques
ou
symboliques)
exactement
de
la
manière
dont
vous
aimeriez
la
sentir.
-‐
Dites-‐vous
les
mots
qui
disent
comment
vous
vous
sentez
-‐
Prenez
conscience
de
votre
ressource
exactement
de
la
manière
dont
vous
en
avez
besoin
»
Continuez
avec
des
poses
TAT
courtes
(ou
tapotements
brefs)
tant
que
cela
a
un
effet
positif.
Vérifiez
si
l’installation
et
la
projection
dans
le
futur
avec
la
ressource
sélectionnée
aide
le
client
dans
son
impression
qu’il
peut
mieux
faire
face
à
la
situation.
Demandez
:
«
Maintenant,
lorsque
vous
vous
concentrez
sur
(la
situation
problématique),
à
combien
estimez-‐vous
vrai
ou
soutenant
(répétez
la
description
de
l’image
et
les
sentiments)
sur
une
échelle
de
1
à
7,
où
1
est
complètement
faux
ou
non
aidant
et
7,
complètement
vrai
ou
aidant
?
»
(VOC
-‐
Veracity
Of
Cognition)
Ce
processus
peut
être
répété
pour
chacune
des
qualités
que
le
client
veut
renforcer.
Exemple
de
session
«
travail
sur
les
ressources
»,
les
points
REMAP®
ou
EFT
sont
stimulés
pendant
toute
la
session
Deuxième
partie
de
la
démonstration
:
partie
de
la
session
qui
reprend
le
bon
plan
de
traitement
à
effectuer
-‐
démarrage
d'IFS
pour
retrouver
du
Self
et
de
la
pendulation
(à
30
minutes)
entre
les
déclencheurs
et
le
Self
et
ensuite
la
ressource
avec
REMAP®,
Provocatrice
Energy
Therapy
et
IFS
9
Céline
:
C’était
pas
fini
?
Yves
:
Non,
ça
commence
maintenant.
Donc
je
voudrais
que
tu
repenses
à
cette
part
en
colère.
Céline
:
C’est
tout
moi.
Yves
:
Qu’est-‐ce
que
tu
ressens
pour
elle
?
Silence.
Céline
:
Elle
me
fait
chier.
Parce
que
je
suis
aussi
en
colère
contre
cette
part
en
colère
de
moi.
Yves
:
Ok.
Est-‐ce
que
tu
peux
lui
faire
part
de
cette
colère
à
cette
part
en
colère.
Est-‐ce
que
tu
pourrais
lui
demander
ce
dont
elle
aurait
besoin.
Silence.
Céline
:
De
tourner
la
page.
De
rompre
le
lien,
c’est
quelque
chose
qui
m’énerve.
Yves
:
Est-‐ce
que
tu
peux
lui
demander
si
c’est
plus
rompre
le
lien
ou
assainir
le
lien
?
Céline
:
C’est
compliqué
parce
que
j’avais
la
croyance
qu’assainir,
c’était
avoir
des
relations
avec
elle
et
même
quand
j’ai
exprimé
mes
besoins
d’avoir
de
ses
nouvelles
une
fois
toutes
les
trois
semaines,
ça
n’a
abouti
à
rien.
Yves
:
C’est
normal.
C’est
Einstein
qui
a
dit
que
si
tu
prends
toujours
les
mêmes
prémices,
tu
auras
toujours
les
mêmes
résultats.
Céline
:
Mais
j’ai
changé
puisque
avant
je
lui
criais
toujours
dessus.
Maintenant
je
lui
ai
parlé,
j’étais
dans
l’empathie
et
ça
n’a
rien
changé.
Yves
:
Mais
tu
attendais
toujours
la
même
chose.
Céline
:
Inconsciemment
oui
je
pense.
Yves
:
C’est
le
fouet,
le
bâton
...
Dis
juste
ceci
:
«
Même
si
une
part
de
moi
attendait
qu’elle
change,
je
m’aime
et
je
m’accepte
avec
mes
fragilités
et
mes
croyances.
Une
mère
doit
aimer
son
enfant.
ben
oui
normalement.
»
Céline
répète
simultanément.
Céline
:
Normalement
oui.
Yves
:
«
Ou
pas.
Mais
d’un
autre
côté,
moi
j’étais
une
chouette
personne,
même
si
j’ai
assassiné
mon
chat.
Enfin
ce
n’est
pas
moi
personnellement
qui
ait
assassiné
mon
chat.
Je
me
suis
sauvée.
Je
n’aurais
pas
pu
sauver
mon
chat.
»
Céline
répète
simultanément.
Céline
:
En
fait,
il
y
en
avait
encore
trois
autres.
(rires)
Ils
sont
tous
morts
six
mois
après
que
je
sois
partie
de
la
maison.
Yves
:
Tu
es
un
serial
killer
de
chats
(rires).
Je
ne
vais
plus
te
regarder
du
même
oeil,
maintenant.
Tu
es
passée
aux
chiens
maintenant.
Céline
:
J’ai
un
chat
aujourd’hui.
Yves
:
Ok.
«
Je
m’ouvre
à
la
possibilité
que
je
puisse
simplement
vivre
les
choses
différemment.
»
Céline
répète
simultanément.
Yves
:
Observes
simplement
ce
qui
se
passe.
Céline
:
C’est
étrangement
calme.
Yves
:
Oui
c’est
étrangement
calme.
Etrange
...
maman.
Céline
:
Oh
mon
Dieu.
Yves
:
Pas
mon
Dieu,
maman.
Silence.
Céline
:
J’ai
la
croyance
que
je
dois
toujours
garder
cette
colère.
Yves
:
Steve
dirait
:
«
Bien-‐sûr,
certainement
30
ans
de
plus
»
Céline
:
Non,
ça
suffit.
10
Yves
:
Sûre,
32
ans
?
Céline
:
Non,
31
ans
(rires).
Yves
fait
semblant
de
cracher
dans
sa
main.
Yves
:
Si
tu
repenses
un
peu
aux
pompiers,
à
ta
mère
?
Céline
:
C’est
assez
calme.
Yves
s’adresse
au
public
pour
donner
des
indications.
Il
pense
qu’on
a
désactivé
un
des
gros
noyaux.
Céline
:
Ca
va
revenir.
Yves
commente
en
indiquant
au
public
qu’il
va
maintenant
vérifier
si
ces
fameuses
ressources
tiennent.
C’est
la
fameuse
pendulation.
Yves
demande
à
Céline
de
continuer
à
stimuler
le
point
Estomac
36
pour
éviter
que
ça
ne
revienne.
Yves
:
Tu
ne
vas
pas
me
ridiculiser
devant
le
public.
(rires)
Céline
:
Je
ne
prendrais
pas
ce
risque.
Yves
:
Bien,
sinon
je
change
de
cobaye.
Tu
sais
que
quand
je
retire
mes
lunettes
c’est
très
sérieux.
Alors,
de
quelle
ressource
tu
penses
que
tu
pourrais
avoir
besoin
pour
pouvoir
te
sentir
plus
en
paix
?
Silence.
Yves
:
Un
bébé
dauphin
?
Un
bateau
de
dauphins
?
Une
hécatombe
de
dauphins
?
Autre
chose
?
Céline
:
Je
suis
en
train
de
penser.
Et
vient
d’apparaître
la
tablette
de
chocolat
blanc
Galak
(rires)
avec
les
dauphins.
Yves
:
Oum
?
C’est
le
nom
du
dauphin
sur
la
plaquette
de
chocolat
galak
blanc.
Un
Homme
?
Céline
:
J’en
ai
déjà
un.
Yves
:
Raté.
Donc
tu
quoi
tu
aurais
besoin
?
Céline
:
Ben
quelque
part
de
lâcher
prise
sur
ce
lien.
Yves
:
C’est
vrai
?
Céline
:
Ben
oui.
Yves
:
Ok.
Qu’est-‐ce
que
ça
signifie
pour
toi
:
lâcher
prise
sur
ce
lien
?
Céline
:
Ne
plus
continuellement
y
réfléchir,
y
penser,
c’est
là
maintenant
et
c’est
comme
ça.
Yves
:
Il
y
a
un
héros
belge
qu’on
appelle
Tintin.
Céline
:
C’était
le
personnage
préféré
de
ma
mère.
(rires)
Yves
:
Pas
de
hasard,
c’est
le
champ.
Et
donc
dans
le
Lotus
bleu,
il
y
a
un
fou
avec
une
grande
épée
et
il
court
après
Tintin
parce
que
Dieu
a
dit
que
pour
trouver
la
voie,
il
faut
te
couper
la
tête.
Si
on
enlève
ta
tête
...
Céline
:
Je
ne
suis
pas
dans
la
merde.
Yves
:
Et
qu’on
met
celle
de
ton
mari
à
la
place
...
Céline
:
Tu
te
rends
compte
de
ce
que
tu
viens
de
dire
(rires).
Le
pauvre.
Yves
:
Ou
tu
gardes
la
tienne
ou
on
pourrait
aussi
mettre
la
tête
des
chats.
Tu
peux
choisir.
(rires)
saignant,
à
point,
bien
cuit.
Céline
:
Et
le
chien
au
milieu.
(rires)
Yves
:
Hot
dog.
(rires)
De
quoi
aurais-‐tu
besoin
comme
ressource
?
Céline
:
Je
ne
sais
plus.
Yves
:
Imagines
ta
maman.
Regarde.
Je
vais
jouer
un
rôle.
Dring,
dring
...
Silence.
11
Yves
:
Faut
que
tu
décroches.
Céline
:
C’est
pas
possible.
Elle
téléphone
jamais.
Yves
:
On
fait
un
rôle.
J’appuie
sur
ton
petit
point.
(GI
4)
Yves
(dans
le
rôle
de
la
mère)
:
Bonjour
ma
chérie.
Céline
:
Qu’est-‐ce
que
tu
me
veux
?
Yves
(dans
le
rôle
de
la
mère)
:
Bon
anniversaire.
Céline
:
C’était
il
y
a
deux
semaines.
Yves
(dans
le
rôle
de
la
mère)
:
Joyeux
non-‐anniversaire,
un
joyeux
non-‐anniversaire
à
toi.
Yves
:
C’est
dans
Alice
au
Pays
des
Merveilles.
Tu
as
364
non-‐anniversaires
et
un
seul
anniversaire.
Repenses
un
peu
à
ta
maman.
Dring
Dring
...
(dans
le
rôle
de
la
mère)
Bonjour
ma
chérie.
Céline
:
Non
en
fait
je
pense
que
je
décroche
pas.
Yves
:
Aaahhh,
ça
c’est
du
lâcher
prise.
Céline
:
Ouais.
Yves
:
Repenses
un
peu
à
cette
ressource.
Tu
peux
dire
non.
Rires
de
Céline.
Céline
:
Difficile
de
dire
non.
Yves
:
Penses
à
ton
mari.
Céline
:
A
lui,
je
lui
dis
toujours
non.
Yves
:
J’en
étais
sûr.
Céline
:
Le
pauvre.
Yves
:
Facebook
tout
à
l’heure
(rires
de
Céline).
Repense
un
petit
peu
à
cette
ressource
dont
tu
pourrais
avoir
besoin,
juste
de
pouvoir
être
capable
de
dire
non,
de
mettre
un
cadre,
une
limite.
Céline
:
Je
n’ai
pas
de
ressource
qui
me
vient,
mais
...
Yves
:
Penses
un
petit
peu
à
la
dernière
fois
où
tu
as
dit
non
à
quelqu’un
et
pas
à
moi.
Céline
:
C’est
ça
que
je
cherchais.
(rires)
Yves
:
J’ai
vu
ça
dans
tes
yeux.
Céline
:
Je
l’ai
fait
il
n’y
a
pas
longtemps,
mais
je
ne
m’en
rappelle
plus.
Yves
:
Je
vais
te
souffler,
c’était
à
propos
d’un
café
...
Céline
:
Oui,
j’ai
refusé
un
job,
pour
me
respecter.
Yves
:
Est-‐ce
que
tu
peux
penser
à
ça
?
Céline
:
J’étais
dans
un
état
de
stress.
Yves
:
Mais
tu
l’as
fait
et
maintenant
?
Céline
:
Je
suis
très
contente.
Yves
:
Donc
tu
vas
l’ancrer.
Prends
le
point
ici,
le
point
de
relaxation
de
l’oreille
(anxiété,
trauma).
Je
voudrais
que
tu
ancres
cette
sensation.
Céline
:
Oui,
j’étais
fière
de
moi.
Yves
:
Ok.
Stimules
bien
ça
et
restes
avec
cette
sensation
et
repenses
un
peu
à
ta
mère,
aux
pompiers.
Céline
:
Y’a
quelque
chose
qui
remonte.
Une
sensation
d’envie
de
vomir
à
nouveau.
Yves
:
Stimules
le
point
ici.
(Péricarde
6
:
regret,
chagrin,
point
aussi
pour
calmer
le
système
vestibulaire
du
cerveau
et
faciliter
les
nausées)
Qu’est-‐ce
que
tu
observes
?
Yves
s’adresse
au
public
pour
expliquer
qu’il
est
important
ici
de
trouver
la
bonne
ressource
et
de
la
tester.
C’est
pourquoi
je
redemande
à
Céline
de
repenser
à
sa
mère
et
aux
pompiers.
Et
comme
il
y
a
quelque
chose
qui
remonte,
cette
chose
vient
saboter
la
ressource,
bien
que
la
ressource
soit
une
vraie
ressource,
donc
on
nettoie
ce
qui
pollue
cette
12
ressource.
Et
quand
on
a
un
niveau
de
ressource
renforcée,
je
reviens
au
trauma
ou
aux
croyances
qu’on
traitait.
Yves
:
Qu’est-‐ce
que
tu
observes
?
Céline
:
C’est
descendu.
Yves
:
Ok.
Alors
reviens
un
peu
à
la
ressource,
cette
fierté
d’avoir
dit
non.
Céline
:
Non,
ça
remonte.
Yves
:
Ok.
Qu’est-‐ce
qui
remonte
?
Céline
:
Je
ne
peux
pas
être
fière
de
moi.
Yves
:
Aaah,
c’est
une
autre
racine
?
C’est
lié
à
quoi
?
Céline
:
Je
sais
pas.
Yves
:
Ok.
Demande
un
peu
à
cette
part
qui
n’a
pas
le
droit
d’être
fière
d’elle,
dis
lui
que
je
serais
curieux
d’un
peu
mieux
la
connaître.
Est-‐ce
qu’il
y
a
des
choses
qu’elle
voudrait
partager
avec
moi
?
Qu’a-‐t-‐elle
a
besoin
d’expliquer
?
Silence.
Céline
:
Ce
qu’elle
a
envie
de
dire,
c’est
que
ça
fait
pas
partie
de
mes
valeurs
d’être
fière
de
moi.
On
ne
m’a
jamais
appris
ça.
J’ai
beaucoup
été
rabaissée.
J’étais
critiquée
même
quand
j’avais
de
bonnes
notes
à
l’école.
Yves
commente
pour
le
public
:
ici
on
voit
que
quand
on
est
sur
des
traumas
complexes
avec
des
troubles
de
l’attachement,
on
a
évidemment
plein
d’aspects
qui
apparaissent.
Donc
ici
ce
qu’on
va
faire,
c’est
qu’on
va
calmer
cette
part
là,
pour
pouvoir
continuer
à
renforcer
la
ressource
dont
on
a
besoin.
Yves
:
Dis
juste
ceci
à
cette
part
:
«
Même
si
je
n’ai
jamais
eu
le
droit
d’être
fière
de
moi,
ça
ne
fait
pas
partie
de
mes
valeurs,
on
ne
m’a
jamais
appris,
on
m’a
toujours
critiquée
même
si
j’avais
des
bonnes
notes.
Je
ne
peux
pas
m’aimer
et
m’accepter,
mais
je
m’ouvre
à
la
possibilité
de
pouvoir
essayer.
Et
il
y
a
une
autre
réalité,
c’est
qu’ici
et
maintenant,
je
peux
être
fière
d’être
devant,
sur
cette
scène.
C’était
pas
évident
pour
moi,
surtout
que
c’est
sur
Youtube
dans
une
heure.
Et
je
m’ouvre
simplement
à
la
possibilité
de
vivre
les
choses
différemment.
»
Céline
répète
simultanément.
Yves
:
Observes
juste
ce
qui
se
passe.
(Yves
fait
signe
à
Céline
de
stimuler
le
point
de
relaxation
de
l’oreille).
Céline
:
Je
pense
qu’il
y
a
deux
ans,
je
ne
serais
jamais
montée
sur
scène.
Yves
:
Que
sens-‐tu
dans
ton
corps
?
Céline
:
C’est
tout
calme.
Yves
:
Ok.
Repense
un
petit
peu
à
la
ressource
de
pouvoir
dire
non
et
de
se
sentir
bien
avec
ça.
Comment
tu
te
sens
là
?
Céline
:
C’est
bizare,
il
n’y
a
plus
rien.
Yves
:
Repenses
un
petit
peu
à
l’épisode
avec
ta
maman
(Yves
fait
signe
à
Céline
de
changer
de
côté
pour
le
point
de
relaxation
de
l’oreille),
les
pompiers
...
Comment
tu
te
sens
maintenant
?
Céline
:
Toute
calme.
Yves
:
Ok.
Repenses
un
peu
maintenant
au
dring
dring.
Oh
c’est
ma
maman.
Céline
:
Je
crois
que
j’aurais
besoin
de
savoir
ce
que
je
dois
faire,
sans
plus
jamais
m’empoisonner
la
vie.
J’aimerais
bien
avoir
une
solution
toute
prête,
que
ce
soit
le
plus
juste.
Yves
prend
une
bouteille
d’eau
qu’il
balance
devant
Céline.
(Rires).
13
Yves
:
Imagines
que
c’est
une
boule
de
Cristal.
Tu
peux
m’appeler
Madame
Irma.
(Il
recouvre
la
bouteille
d’eau
avec
un
mouchoir
et
frotte
la
bouteille
comme
pour
voir
à
l’intérieur).
Yves
:
Je
vois
que
tu
peux
y
arriver,
mais
dans
10
vies
d’ici,
peut-‐être
9.
Ca
dépend,
si
tu
arrêtes
de
manger
du
chocolat
ou
de
fumer
des
cigarettes
(Céline
rit).
Juste
pour
embêter
Yves.
Céline
:
c’est
amusant.
Yves
:
Pour
moi,
oui.
Repenses
un
peu
à
dring
dring
dring
...
comment
tu
te
sens
?
Céline
:
Je
suis
en
train
de
comprendre
que
même
si
j’adore
tout
anticiper,
voir
toutes
les
possibilités
...
(Yves
reprend
la
bouteille
coiffée
d’un
mouchoir
et
rebalance
la
bouteille
devant
Céline).
Céline
:
Peut-‐être
que
c’est
la
police
qui
va
m’appeler.
(Rires).
Yves
:
Peut-‐être.
Céline
:
Ou
peut-‐être
pas.
Yves
:
Ok.
Comment
tu
te
sens
?
Céline
:
Je
me
sens
bien.
(Sourire).
Yves
:
Maman.
Miaou
(Céline
rit
et
Yves
imite
le
feulement
d’un
chat).
Comment
tu
te
sens
au
niveau
des
sensations
?
Repnses
bien
à
la
scène
de
départ.
Céline
:
Tout
est
ok.
Yves
:
Mais
qu’est-‐ce
que
je
vais
faire
de
toi
(ton
ironique)
?
C’est
pas
possible.
Céline
:
C’est
particulier.
Yves
:
OK.
Alors
je
te
remercie
Céline.
Céline
:
Merci.
Fin
de
la
séance.
Yves
indique
pour
commencer
que
nous
avions
ici
un
déclencheur,
une
ressource
et
il
est
clair
que
la
fois
d’après,
cette
ressource
devra
être
vérifiée
et
à
nouveau
renforcée.
Il
est
important
de
vérifier
la
cible
parce
qu’on
a
observé
durant
la
séance
qu’il
y
avait
plein
de
situations
liées
à
la
mère,
et
on
voyait
bien
qu’il
y
avait
plusieurs
traumas
différents.
Une
chose
est
sûre,
c’est
qu’au
moins
une
chose
est
installée
maintenant.
Et
chaque
fois
qu’elle
dit
qu’il
n’y
a
rien
qui
change,
je
saute
sur
elle
comme
la
peste
sur
un
rat
mort
pour
vérifier.
9
–
Suivi
des
ressources
Dans
les
prochaines
séances,
le
thérapeute
doit
réévaluer
les
ressources
installées,
pour
vérifier
l’effet
de
l’installation
des
ressources
sur
sa
stabilité.
Lorsque
le
client
est
prêt
pour
la
deuxième
phase
de
confrontation
au
trauma,
le
thérapeute
peut
commencer
la
séance
en
demandant
au
client
de
sélectionner
les
ressources
(qui
ont
été
installées
auparavant
ou
de
nouvelles)
dont
il
a
besoin
pour
faire
face
au
trauma,
et
les
renforcer
dans
la
pose
TAT
ou
par
tapping
(EFT,
REMAP)
ou
Logosynthèse
entre
autres.
Nous
pouvons
la
renforcer
en
utilisant
du
tapping
de
points
d’acupression
tout
en
revisualisant
la
scène
qui
l’illustre.
Si
des
éléments
négatifs
apparaissent
pendant
ce
tapping
de
renforcement
(pensées,
sensations,
émotions
négatives)
nous
les
désactivons
au
fur
et
à
mesure.
14
Un
autre
élément
(
cf.
le
1er
page
5)
important
au
cours
du
traitement
sera
de
vérifier
si
cette
ressource
est
toujours
présente
et
aussi
fortement
ancrée.
Dans
le
cas
contraire,
nous
la
renforçons
en
recommençant
son
installation
et
son
renforcement
par
le
tapping
et
la
visualisation.
(cf.
points
7
à
9
supra)
Si
la
personne
est
incapable
d’en
retrouver
une,
ou
si
les
ressources
ne
tiennent
pas,
il
faut
vérifier
d’abord
la
présence
du
Self.
Le
Self,
Définition
:
Le
Self
est
cet
espace
en
nous
qui
est
spontanément
serein
et
compassionnel.
Il
n’a
aucune
autre
intention
que
d’Être.
Selon
le
modèle
IFS
de
Richard
Schwarz
(Internal
Family
System
ou
Système
Familial
Intérieur
qui
date
de
1995)
« Les qualités du Self sont au nombre de 8 (les 8 C)
• Calme : comprenant l’apaisement, le sang-froid
• Curiosité : la capacité à tout accueillir, tout entendre
• Compassion : la capacité d’entrer en résonnance avec l’expérience de l’autre sans
s’y hyper-identifier
• Clarté : caractérisée par la clairvoyance, la perspicacité
• Confiance en soi : confiance en ses propres aptitudes et capacités
• Créativité : cherche des alternatives, de nouvelles solutions.
• Courage : la capacité d’avancer, de s’exposer
• Connectivité : recherche de la connexion avec les autres et ses propres parts
internes.
Les qualités du Self sont toujours là, même après de multiples traumas. Il peut
apparaître être à l’extérieur du corps, obscurci, voire endommagé, nié, refoulé mais il est
toujours là. Toute la connaissance, les compétences sont toujours intactes et il faut
simplement laisser le mouvement naturel se faire. Il a une motivation spontanée pour la
santé, c’est un guérisseur naturel. Et il est aussi le leader naturel du système
psychologique interne et instaure l’harmonie. Ce sont surtout la curiosité et la
compassion qui sont utiles au thérapeute.
Lorsque nous parlons à la personne, nous recherchons toujours à communiquer avec le
Self.
Si le Self est présent, tout se passe de manière fluide. Sinon, une autre part de la psyché
peut se manifester et peut bloquer le processus. Nous pouvons alors lui demander
métaphoriquement de se mettre un moment de côté. Dans ce processus le thérapeute
demande au client de se focaliser sur son ressenti intérieur et de rapporter toutes les
réponses aux questions directes adressées aux parts présentes ou qui apparaissent
15
pendant ce processus thérapeutique. Par exemple, le client peut devenir, ou se ressentir,
triste ou en colère. Le thérapeute dirige sa ou ses questions sur la ou les parts présentes
(la part triste et la part en colère dans cet exemple) de manière à déterminer comment
procéder pour aider à la résolution du conflit interne et à la dissolution du problème.
La phrase clef IFS à toujours vérifier et valider afin de vérifier si vous êtes en connexion
avec le Self est : « Qu’est-ce que tu ressens pour cette partie ? ». Si la réponse à
cette question inclut les 8 qualités du Self. (calme, confiance, compassion, sérénité, …),
c’est que vous êtes en connexion avec le Self. Sinon c’est une partie qui réagit. Car si il y
a une intention particulière de faire quelque chose, d’agir ou le fait d’attendre quelque
chose signifie qu’il s’agit d’une part… et non du Self.
Si
le
Self
n’est
pas
assez
dégagé
ou
accessible,
il
nous
faudra
alors
passer
«
temporairement
»
par
le
Self
du
thérapeute.
Car
si
le
lien,
l’alliance
thérapeutique
est
assez
construite
et
solide,
ce
Self
sera
celui
par
lequel
le
patient
va
pouvoir
entendre
ce
qu’il
aurait
pu
ressentir
et
reconnaître.
Et
de
cette
reconnaissance
ou
reconnexion
le
thérapeute
pourra
normalement,
peu
à
peu,
relier
le
patient
à
son
propre
Self
et
de
là,
reprendre
la
reconstruction
et
le
dégagement
de
cet
espace
intérieur
que
nous
avons
tous.
En
pratique,
cela
signifie
que,
de
son
Self,
le
thérapeute
va
exprimer
ce
qu’il
ressent
pour
les
parts
du
client
qui
sont
présentes
et,
par
ce
biais,
chercher
à
reconnecter
l’aidé
à
son
propre
Self.
Ce
passage
doit
idéalement
se
faire
temporairement
car
le
principe
est
de
ne
pas
risquer
un
transfert
du
client
vers
le
thérapeute
mais
de
s’appuyer
sur
ce
lien
transférentiel
afin
qu’il
puisse
se
reconnecter
à
lui-‐même.
L’aidé
pourra
par
cet
exercice
se
reconnecter
à
son
espace
interne
de
sérénité
:
son
Self.
Si
cela
ne
se
passe
pas,
c’est
qu’il
faut
d’abord
vérifier
la
bonne
qualité
du
Lien
thérapeutique
et
le
travailler,
le
renforcer
par
une
meilleure
communication
thérapeute/patient…
Des
outils
comme
l’ACP
(Approche
Centrée
sur
la
Personne),
les
approches
rogériennes,
…
Vous
pouvez
également
proposer
au
patient
d’effectuer
un
travail
à
la
maison
entre
deux
sessions.
En
utilisant
diverses
techniques
ou
modèles
de
Self
Help
tels
que
l’auto-‐
hypnose,
le
mindfulness,
la
méditation
ou
des
outils
de
psychologie
énergétique.
Ce
travail
vous
permettra
aussi
de
veiller
à,
ou
de
vérifier,
la
bonne
installation
des
ressources
et
à
la
présence
du
Self.
Car
si
le
patient
y
arrive,
c’est
que
le
Self
est
assez
dégagé
et
présent.
Et
si
le
patient
n’y
arrive
pas
encore
c’est
qu’il
faut
prioritairement
vérifier
le
Self
et
continuer
avant
tout
à
renforcer
les
ressources.
Lorsque
celles-‐ci
seront
suffisamment
fortes
et
ancrées,
le
client
commencera
de
lui-‐
même
à
mieux
s’occuper
de
lui.
16
Ce
sont
des
voies
et
moyens
de
contrôler
si
le
traitement
suit
son
cours
et
si
les
bénéfices
des
sessions
s’installent
bien
dans
le
quotidien
du
client.
Vous
pourrez
dès
ce
moment
passer
au
troisième
élément
et
remonter
vers
les
événements
du
passé:
Car
si,
a
contrario,
le
Self
et
son
accès
sont
bons
vous
pouvez
directement
enchaîner
sur
la
recherche
d’un
déclencheur
du
présent.
Identifiez
d’abord
la
cognition
négative
afin
de
pouvoir
rechercher
la
cognition
positive
utile
et
contrebalançant
la
négative…
Cette
cognition
positive
se
mesure
en
général
sur
un
VOC
étalonné
de
1
à
7
(cf
.
supra).
Elle
sera
à
installer
ou
renforcer.
Une
fois
cette
ressource
correctement
intégrée,
vous
pendulez
entre
le
renforcement
de
la
ressource
et
la
désensibilisation
du
déclencheur.
Penduler
signifie
que
vous
renforcez
d’abord
la
ressource
avec
quelques
rondes
de
tapping
et,
ensuite,
vous
passez
au
déclencheur
du
présent
que
vous
avez
choisi.
Je
vous
rappelle
de
bien
choisir
les
cognitions
(croyances)
positives
et
négatives
en
rapport
l’une
avec
l’autre.
Lorsque
suffisamment
de
déclencheurs
du
présent
seront
désactivés,
vous
pourrez
aller
rencontrer
les
événements
du
passé.
En
fonction
de
la
sensibilité
du
client
il
est
conseillé
de
prendre
des
événements
du
passé
du
plus
léger
aux
plus
difficiles,
réactifs.
Si
le
Self
et
les
ressources
sont
suffisamment
présents
alors
vous
pouvez
essayer
de
travailler
directement
un
événement
du
passé
plus
sensible
ou
difficile.
En
cas
de
doute,
cherchez
d’abord
des
événements
du
passé
plus
légers
afin
de
pouvoir
vérifier
la
stabilité
des
ressources
et
du
Self.
Le
plan
de
traitement
est
donc
inversé
par
rapport
aux
traumas
simples.
Si
le
sujet
est
très
sensible,
vous
pouvez
également
utiliser
le
traitement
par
le
champ
visuel
(REMAP,
EMDR,
IMO)
afin
d’accélérer
ou
ralentir
le
processus
et
vous
aider
à
maintenir
le
mieux
possible
le
patient
dans
la
zone
de
confort
et
de
travail.
Cela
évitera
des
inconforts
inutiles
au
patient
et
vous
évitera
de
devoir
traiter
une
abréaction
ou
une
dissociation.
Quelques
mots
de
rappel
sur
la
dissociation
:
Si
le
client
a
tendance
à
dissocier
ou
mentaliser,
je
vous
conseille
de
d’abord
vérifier
la
présence
d’un
espace
de
sécurité,
la
présence
ou
l’accès
au
Self…
car
la
dissociation
est
un
mécanisme
de
défense.
Si
l’inconscient
à
juger
bon
de
le
placer
c’est
pour
une
bonne
raison.
Il
faut
donc
agir
avec
prudence
et
bien
veiller
aux
étapes
de
vérification
d’un
espace
de
sécurité,
de
la
présence
de
ressources
ou
de
l’accessibilité
au
Self.
Lorsque
ces
préliminaires
sont
faits,
vous
pouvez
demander
au
client
de
bien
raconter
son
histoire
en
essayant
de
l’aider
par
vos
propres
ressentis,
ou
acting
(jeux
d’acteurs
ou
provocation
bienveillante),
à
relier
l’événement
et
les
émotions
normales
qu’il
devraient
ressentir.
Paul
Gilbert,
dans
son
ouvrage
Compassion
Focused
Therapy
–
CFT,
conseille
de
réellement
jouer
les
émotions
en
miroir.
Ce
sont
des
portes
d’entrée
qui
peuvent
faciliter
la
reconnexion.
17
Lorsque
vous
observez
que
le
client
se
remet
en
lien
avec
son
propre
ressenti
vous
vérifiez
bien
la
présence
des
sensations
négatives,
des
émotions
et
de
la
ou
des
cognitions.
Attention,
si
vous
avez
repéré
que
vous
vous
adressez
à
un
trauma
complexe,
il
peut
être
intéressant
de
découper
et
de
compléter
l’anamnèse
en
plusieurs
fois
afin
d’éviter
une
trop
grande
réactivation
du
client.
En
général,
il
vaut
mieux
ne
pas
stimuler
les
points
d’acupression
pendant
ce
temps-‐là.
Mais
parfois
lorsque
les
patients
ont
tendance
à
passer
de
l’abréaction
à
la
dissociation,
et
vice
versa,
très
rapidement
la
stimulation
va
amplifier
l’effet
de
résonnance
et
aider
à
la
reconnexion
tout
en
gardant
le
patient
dans
la
zone
de
travail
dont
nous
avons
besoin
(cf.
démo
EFT
avancé
Paméla
visible
sur
Youtube
:
http://www.youtube.com/watch?v=WNVL5rbwtLU
ou
encore
en
REMAP
et
Thérapie
provocatrice
:
http://www.youtube.com/watch?v=bKWtfVdS-Rw et sa seconde partie:
http://www.youtube.com/watch?v=Rkw_Dm9rdwo).
Et
quelques
mots
de
rappel
sur
l’abréaction
:
Souvenez-‐vous
qu’après
un
trauma
nous
évitons
de
redemander
directement
au
patient
des
détails
sur
les
événements
eux-‐mêmes
mais
nous
le
stabilisons
d’abord
(par
le
recadrage
notamment
http://www.yves-‐wauthier.com/page-‐ressources-‐
documents/?logout=1
)
;
Et
en
phase
deux
nous
intégrerons
les
mémoires
en
utilisant
des
outils
de
psychologie
énergétique
tels
que
REMAP,
l’EFT,
la
TAT,
la
Logosynthèse.
Et
enfin,
en
troisième
phase,
la
croissance
et
le
développement
de
la
signification
de
l’événement,
afin
d’y
mettre
du
sens
et
la
capacité
à
se
propulser
à
nouveau
vers
le
futur
Si
le
sujet
est
si
sensible
qu’à
la
moindre
évocation
de
sa
situation
le
patient
déclenche
une
réaction
qui
le
déborde
émotionnellement
alors
il
vaut
mieux
directement
travailler
sur
le
Self,
l’espace
de
sécurité,
un
contenant
et
les
ressources.
Le
lien
thérapeutique
sera
bien
évidemment
aussi
un
garant
du
maintien
de
cette
zone
de
confort.
Un
exercice
intéressant
à
faire
régulièrement
pour
renforcer
notre
connexion
au
Self
est
un
exercice
de
respiration
et
de
visualisation.
Cette
respiration
inspirée
de
la
cohérence
cardiaque
va
être
renforcée
par
une
visualisation
particulière.
Vous
inspirez
et
expirez
par
séquence
de
5
secondes.
5
secondes
d’inspiration
suivie
de
5
secondes
d’expiration.
Vous
pouvez
vous
aider
en
recherchant
sur
internet
des
minis
vidéos
qui
présentent
cet
exercice
en
nous
aidant
par
une
balle
qui
monte
et
descend
à
cette
vitesse
de
5
secondes.
Tapez
les
mots
clés
:
Respiration
6x
par
minute
youtube.
Lorsque
vous
avez
bien
pris
ce
rythme,
commencez
à
visualiser,
tout
en
vous
mettant
dans
l’intention
de
compassion
suivante
:
Lorsque
vous
inspirez,
vous
inspirez
toute
la
souffrance,
le
négatif
du
monde.
Dès
que
ce
nuage
(à
se
représenter
de
la
couleur
négative
de
votre
choix)
vous
atteint
après
5
secondes,
vous
visualisez
qu’il
se
transforme
instantanément
en
un
nuage
de
compassion
de
la
couleur
de
guérison
de
votre
choix
et
vous
l’expirez
vers
l’univers,
le
monde,
etc.
Vous
pouvez
également
ajouter
dans
la
visualisation
que
vous
êtes
assis
en
face
de
vous-‐
même
et
que
vous
inspirez
et
expirez
également
tout
le
négatif
de
vous-‐même,
tout
en
18
vous
envoyant
à
vous-‐même
et
l’univers
toute
cette
compassion
lors
de
vos
expirations…
Cet
exercice,
si
vous
le
faites
régulièrement
et
même
jusqu’à
trois
fois
par
jour
pendant
5
minutes,
va
vous
amener
peu
à
peu
à
vous
reconnecter
avec
cet
espace
naturellement
et
spontanément
serein
et
compassionnel
qui
simplement
Est…
sans
aucune
attente
ni
intention
particulière…
En
cas
de
très
fortes
réactions,
pensez
immédiatement
à
stimuler
des
points
d’acupression
tels
que
ceux
de
REMAP
(GI4,
EST
36,
Point
de
relaxation
de
l’oreille,
extra
point
1).
Je
vous
rappelle
que
Gros
Intestin
4
et
Estomac
36
ne
sont
pas
recommandés
pour
les
femmes
enceintes).
Ramenez
la
personne
dans
l’ici
et
maintenant,
yeux
ouverts,
amenez
son
attention
sur
des
objets
de
l’environnement,
parlez
calmement
et
fermement.
Faites
éventuellement
un
recadrage
du
type
REMAP
(en
5
points)
:
Recadrage
idéal
:
1) Même si «phrase + Problème spécifique »
2) Je m’aime et je m’accepte totalement et profondément, plus ou moins
3) Et c’est normal que je ressente + phrase (naturel, logique) « racine » (reconnaître la réalité du
problème – de la part activée)
4) Et en réalité, « un élément vrai et vérifiable » (Recadrage >> anamnèse – idéalement vérifié et
certain !)
- Et en vérité (une autre réalité), c’est fini
- Je suis en sécurité maintenant
- Ça n’est plus nécessairement vrai que XXX
19
référer
le
patient
à
un
collègue
plus
expérimenté
en
cette
matière.
Notre
principale
préoccupation
doit
être
celle
d’accompagner
de
la
manière
la
plus
écologique
et
sécurisée
les
demandes
du
patient.
References
20