Boumediri Haithem
Boumediri Haithem
Boumediri Haithem
MEMOIRE
PRESENTE EN VUE DE L’OBTENTION DU DIPLOME DE MASTER
INTITULE
CONCEPTION ET AUTOMATISATION D’UN SYSTEME
DE PALETTISATION DES BOUTEILLES
- UNITE LABELLE - ANNABA
DEVANT LE JURY
PRESIDENT : L. LAOUAR Grade: Pr UNIVERSITE ANNABA
EXAMINATEURS :
- K. ABDERRAHMANE Grade: MC – A UNIVERSITE ANNABA
- S. MEKHILEF Grade: MC – A UNIVERSITE ANNABA
- K. ALLOUI Grade: MA – A UNIVERSITE ANNABA
- D. DAAS Grade: MC – A UNIVERSITE ANNABA
La palettisation fait partie des systèmes de manutention qui se sont le plus développés au
cours des trois dernières décennies. Elle consiste à grouper les produits finis sur la palette,
l’opération de groupage est faite par un palettiseur [1].
Au début, les produits finis étaient mis àla main sur les palettes, les postes de palettisation
étaient donc manuels et étudiés de façon que les opérateurs aient un minimum de mouvements
àeffectuer pour leur permettre de bons rendements.
Mais très vite, il a fallu aménager ces postes pour les rendre moins pénibles et améliorer les
conditions de travail. Les industriels ont alors imaginédes postes manuels perfectionnés qu’ils
ont amélioréde plus en plus, et c’est alors que sont apparus sur le marché des appareils de
palettisation, d’abord semi-automatiques, dans lesquels l’opérateur doit effectuer un travail de
rangement ou un travail de commande de mécanisme, puis complètement automatiques, c’est à
dire pouvant travailler sans la présence d’un opérateur.
Labelle, «fabriquant historique d’huile raffinée »est l’entreprise où s’est déroulénotre stage
souffre de faible taux de production à cause d’un problème au niveau de l’unité de
conditionnement. À partir de ce constat, nous nous sommes fixés comme objectif de présenter
dans ce travail, la conception et l’automatisation d’un système de palettisation pour améliorer
le gain de productivité.
1
Dans le troisième chapitre, nous présentons la commande du système de palettisation,
l’instrumentation nécessaire ainsi que le choix de l’automate régissant toutes les opérations
correspondantes aux différentes tâches de palettisation.
Enfin, dans le quatrième chapitre, nous élaborons un programme d’automatisation avec des
logiciels STEP7 et S7-GRAPH selon le grafcet de fonctionnement du système de palettisation
proposé.
2
CHAPITRE 1 CONTEXTE GENERAL DU PROJET
I.2.1 Histoire
La Société des Corps Gras Seybouse LaBelle d’Annaba, par abréviation "CGS seybouse
LaBelle", est une filiale issue de la restructuration de l’entreprise nationale des Corps gras
"ENCG". Prise de participation àhauteur de 70% du capital par la Sarl agro Groupe DAHMANI.
La raffinerie d’huile a été créée en mars 1959 par les établissements CRESPO avec une capacité
de 30 tonnes/jours. Nationalisée en 1965, elle fera partie de l’entreprise agroalimentaire
SOGEDIA jusqu'à l’année 1982 et de L’EPE / SPA ENCG suite à la restructuration de cette
dernière. Lors de la filialisation de L’ENCG le 27/10/1997, l’unité prendra la dénomination :
EPE / SPA «CORPS GRAS SEYBOUSE »filiale du groupe ENCG.
À partir du 01/04/2006 «le groupe LaBelle »prend 70% du capital et devient ainsi actionnaire
majoritaire et la filiale sera renommée : CORPS GRAS SEYBOUSE LaBelle. [2]
La filiale d’Annaba est située en périmètre urbain de l’avant-port d’Annaba sur une surface de
10.806 m².
3
CHAPITRE 1 CONTEXTE GENERAL DU PROJET
Les principales activités de l’entreprise CGS LaBelle concernent la production d’huile végétale
et la commercialisation des produits corps gras se présentent comme suit :
raffinage des huiles avec une capacitéde production de 100 tonnes/jour (3x8).
conditionnement des huiles avec une capacitéde production 75 tonnes/jour (2x8).
fabrication Plastique (PET) avec une capacitéde production 20000 préforme/jour (2x8).
Les produits de corps gras : Farine LaBelle, Huile végétale, Légumes secs LaBelle, Pâtes
LaBelle, Couscous El-Hara, Margarine Tartina, Lait en poudre LaBelle, Jus de fruits
LaBelle, CaféBONAL.
4
CHAPITRE 1 CONTEXTE GENERAL DU PROJET
Comme toute entreprise, LaBelle est structurée suivant différents services. L'entreprise est
dirigée par un directeur général qui veille sur sa sécuritéet la gestion optimale de ses ressources.
La direction générale de l'entreprise assure la coordination entre les différentes directions et les
services.
5
CHAPITRE 1 CONTEXTE GENERAL DU PROJET
Les huiles brutes obtenues renferment un certain nombre d'impuretés indésirables, responsables
du goût et de l'odeur désagréables et de leur mauvaise conservation.
Le raffinage a pour but, d'éliminer les acides gras libres, les produits d'oxydation, les arômes
désagréables, les colorants, les produits toxiques (tels que pesticides, glycosides), les
phospholipides ainsi que les métaux (tels que fer et cuivre) présentent àl'état de traces, mais
également réalise est une conservation maximale quantitatives (évitéles pertes des nutriments)
et qualitatives (évitéles destructions).
Le raffinage consiste donc àéliminer au mieux, les composés nocifs précédentes afin d'obtenir
une huile aux qualités organoleptiques et chimiques les meilleurs possibles.
a) Démucilagination
Les phospholipides présents dans l’huile brute sont des substances naturelles provenant des
graines végétales qu’il faudrait enlever totalement de l’huile pour qu’elle reste limpide. Pour
cela, de l’eau acidulée est ajoutée à l’huile brute provoquant la précipitation des phospholipides
avec formation de mucilages (substances présentent chez de nombreux végétaux qui gonflent
au contact de l’eau donnant une solution visqueuse plus lourde que l’huile), c’est la
démucilagination. Ensuite, ces mucilages sont éliminés par centrifugation.
b) Neutralisation
Il convient également d’éliminer de l’huile les acides gras libres qui lui donnent un mauvais
goût et nuisent àsa conservation. La neutralisation àla soude reste la méthode la plus employée
pour séparer les acides gras libres. En plus de son effet neutralisant, la soude permet de
débarrasser l’huile de la quasi-totalité des phospholipides restant, et d’éliminer les traces
métalliques (fer et cuivre) qui sont des catalyseurs d’oxydation, donc des accélérateurs du
rancissement.
6
CHAPITRE 1 CONTEXTE GENERAL DU PROJET
Aussi, la soude à un effet décolorant parce qu’elle détruit un grand nombre de pigments et de
composés colorés d’origine oxydative. La neutralisation par la soude élimine les acides gras
libres en formant des savons insolubles dans l’huile. Ceux-ci sont séparés par centrifugation.
Il est possible de coupler la démucilagination et la neutralisation. Dans ce cas, les
phospholipides et le savon sont séparés en une seule étape de centrifugation. Les deux
opérations sont effectuées en continu à80°C environ. Ces deux étapes du raffinage ont donc
une action de purification très importante.
c) Lavage et séchage
Le lavage consiste à élimine les substances alcalines présentes dans l’huile après la
neutralisation (savon et soude en excès) et des traces de métaux et autres impuretés, donc l’huile
doit subir un deuxième lavage avec de l’eau chaude adoucie à une température inférieure à 95°C
ensuite à travers un séparateur, l’huile se sépare de l’eau enrichie en savon.
Le but de cette opération est d’éliminer l’excès d’humidité dans l’huile lavée avant la
décoloration qui peut provoquer un colmatage rapide. Le séchage est réaliséàune température
de 80-90°C. La présence de l’humidité dans l’huile augmente son acidité qui se traduit par la
dégradation de l’huile.
d) Décoloration
La décoloration des huiles est obtenue par adsorption des pigments sur une terre décolorante
(argile) maintenue en contact avec l’huile environ 20 minutes, sous vide, à80°C.
La terre chargée en pigments, est alors séparée de l’huile par filtration. La décoloration permet
également l’élimination parfaite des dernières traces de métaux et de savons.
e) Filtration
Cette phase a pour but de séparer la terre de l’huile décolorée, le mélange après avoir introduit
dans la chaudière est transformé dans l’organe filtrant composé de 2 filtres verticaux qui ont
pour tâche de séparer l’huile de la terre.
f) Désodorisation
La désodorisation se fait par un entraînement àla vapeur d’eau des flaveurs indésirables, de
200 -220°C à l’abri de l’air sous vide poussé. La désodorisation permet donc d’éliminer les
traces de produits volatils qui donneraient à l’huile un fruité désagréable ou un goût de rance.
7
CHAPITRE 1 CONTEXTE GENERAL DU PROJET
g) Refroidissement
L’huile àce stade subit les dernières retouches pour cela elle passe àtravers un échangeur de
chaleur. Pour avoir une longue et bonne conservation de l’huile on lui ajoute de l’acide citrique
elle traverse le filtre et gagne le réservoir d’huile raffinée, l’huile finie possède une aciditéde
0,2 %. L’huile doit être refroidit à une température de 40-500C en suite elle est dirigée vers le
conditionnement. [3]
Le huile raffine reste au niveau des réservoirs pendant 15 à30 jours, on le conditionnement,
des analyses de vérification de la stabilité des caractères physicochimiques, est faite, afin
d’assurer une garantie de deux ans. Si un ou plusieurs paramètres sont hors normes, on fait le
recyclage dans l’étape qui correspond à l’anomalie.
I.3.1.4 Stockage
Le stockage de l’huile raffinée se fait dans des cuves spéciales en inox équipées d’un système
d’injection d’azote. Cette injection se fait d’une façon périodique, elle protège l’huile raffinée
de l’oxydation, par la création d’une couche empêchant la pénétration et le contact de l’air aux
huiles.
Les analyses effectuées au laboratoire l’entreprise ont pour rôle de garantir la qualité des huiles
produites en faisant des contrôles qui se basent sur des techniques de la chimie analytique
instrumentale et non instrumentale.
• Contrôle de l’acidité.
• Contrôle des savons.
• Analyse de la pâte de neutralisation.
• L’humidité.
• Indice de peroxyde.
• Contrôle des impuretés insolubles.
• Contrôle de la transmittance.
• Dosage du phosphore.
8
CHAPITRE 1 CONTEXTE GENERAL DU PROJET
Le conditionnement de l’huile raffinée se fait dans des bouteilles de format de 5 Litres des
bouteilles faite d’une matière plastique de Polyéthylène téréphtalique (PET), une matière
transparente qui laisse passer la lumière, en mettant en évidence, la clarté et la couleur de l’huile
raffinée. avant de commencer la mise en bouteille des huiles, une machine automatique, une
souffleuse, assure la fabrication de ces bouteilles, selon le procédé de fabrication appelé le
soufflage qui contient plusieurs sous étapes :
- Les préformes subissent un chauffage dans un four qui contient des lampes àIR pour
- Un étirage par une tige d’élongation qui donne à la bouteille la hauteur prévue.
- Le pré-soufflage avec une pression de 7bar, s’effectue pour préparer la matière àsubir
- A l’aide du dégazage, la bouteille sort du moule avec le dégagement de l’air qui donne
Une fois les bouteilles soufflées sont obtenus ils sont acheminées par le convoyeur à air
comprimévers la Positionneur de bouteille.
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CHAPITRE 1 CONTEXTE GENERAL DU PROJET
Le redresseur de bouteilles est une machine de fonction rotative et continue, ses mouvements
sont actionnés par des system mécaniques. Les bouteilles sont reçues dans la partie supérieure
de la machine qui forme une grande trémie d’accumulation, dans la partie inferieur de la trémie
il y a des systèmes de mise en position et de sélection pour ranger parfaitement les récipients.
Ces récipients sortent par la face de la machine, grâce àune étoile de sortie qui les déposera de
manière contenue sur un transporteur général.
Cette étape consiste à remplir les bouteilles par l’huile à l’aide de la remplisseuse rotative, qui
seront par la suite fermées dans la capsuleuse. Les bouteilles ainsi remplie et fermées sont
fermées par des bouchons plastiques amenés vers l’élément de transport (le convoyeur
mécanique).
10
CHAPITRE 1 CONTEXTE GENERAL DU PROJET
I.3.3.3 Dateur
11
CHAPITRE 1 CONTEXTE GENERAL DU PROJET
I.3.3.4 Etiquetage
Opération qui consiste à coller les étiquettes sur les bouteilles à l’aide d’une étiqueteuse
automatique qui étiqueter les bouteilles en utilisant une colle fixée (répartie sur les deux
extrémités) chauffée àplus de 150°C.
12
CHAPITRE 1 CONTEXTE GENERAL DU PROJET
I.3.3.5 Palettisation
I.3.3.6 Banderolage
13
CHAPITRE 1 CONTEXTE GENERAL DU PROJET
Le stockage de l’huile conditionné s’effectue dans des conditions précises de lumière (faible
lumière) et de température (inférieure à 28°c) avant d’être commercialisé.
L’étanchéité : les bidons ne doivent pas s’ouvrir après 24h mis dans l’appareil de l’étanchéité.
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CHAPITRE 1 CONTEXTE GENERAL DU PROJET
Pour analyser la productivitéau niveau de cette ligne, nous nous sommes basés sur un historique
de production de la ligne du mois d’avril de l’année 2015 pour les deux équipes. Nous avons
ensuite comparé cette production avec l’objectif fixé. Le Tableau 0.2 récapitule ces
informations.
Remarque :
Pour les jours manquants dans le Tableau 0.2, ils correspondent aux jours de repos.
Nous avons ensuite comparé la quantité produite avec l’objectif et calculer la productivité.
Le taux de la Productivité = (la quantité produite x 100) / l’objectif
15
CHAPITRE 1 CONTEXTE GENERAL DU PROJET
1500
957.25
1000
500
Pour analyser ces arrêts nous avons commencépar collecter toutes les informations nécessaires
àcette analyse en se basant sur les rapports de production de mois avril de l’année 2015.
Une première analyse nous a permis de constater que les arrêts que subis sont de deux grands
types : techniques et non techniques.
L’analyse des rapports de production de la ligne conditionnement sur le mois d’avril 2015
montre que la ligne a subi des arrêts importants dont la durée totale s’élève à 165 heures et 28
minutes.
Ces arrêts sont de deux types : techniques et non techniques, Les arrêts techniques sont relatifs
aux machines et installations techniques, alors que les arrêts non techniques sont liés aux
problèmes de gestion et de palettisation manuelle. La durée des arrêts par type est représentée
dans le Tableau 0.3 et la Figure I.16.
16
CHAPITRE 1 CONTEXTE GENERAL DU PROJET
8000
6980
7000
6000
5000
4000
2940
3000
2000
1000
0
Temps d’arrêt (min)
On remarque qu’il y a un grand écart entre les arrêts techniques et les non techniques, donc on
fait une analyse plus approfondie pour les arrêts non technique.
L’analyse des arrêts non techniques montre que ceux-ci de plusieurs natures comme :
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CHAPITRE 1 CONTEXTE GENERAL DU PROJET
L’analyse des arrêts techniques de la ligne montre que ceux-ci sont relatifs àplusieurs machines.
Le classement des arrêts techniques par machine et par cause d’arrêts machines est présenté
dans le Tableau 0.4.
La machine SIAPI représente le plus long du temps total d’arrêts, c’est la machine la plus
critique sur la ligne. Donc cette machine doit être traitée en priorité.
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CHAPITRE 1 CONTEXTE GENERAL DU PROJET
La majoritédes arrêts non techniques sont provoqués lors de la phase de palettisation. Cette
dernière englobe plusieurs tâches qui sont réalisées manuellement en une période assez longue,
ce qui occasionne beaucoup de problèmes, nécessite beaucoup d’énergie et provoque la baisse
de rendement. Par ailleurs, nous constatons que la majoritédes clients demande leur produit
sans l’étape de fardelage pour déduire le cout du produit (soit 300 DA pour chaque palette).
A cet effet, pour améliorer le rendement de la ligne de palettisation, nous proposons la
conception d’un système de palettisation fonctionnant sous contrôle automatique, ce qui
permettra de stabiliser la production et augmenter la productivité.
Il existe plusieurs facteurs qui nous obligent àtrouver une solution concernant la descente des
palettes à terre et le déplacement les palettes à l’endroit de palettisation qui demande beaucoup
de temps et comporte des risques aux travailleurs.
Notre solution est de remplacer cette étape par un système qui peut distribuer les palettes
automatiquement.
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CHAPITRE 1 CONTEXTE GENERAL DU PROJET
Dans cette perspective, il y a beaucoup de facteurs qui entrent en jeux lors du choix d’une
solution, àsavoir :
Nous proposons une solution qui remplace les travailleurs par un robot cartésien, composéde
deux axes avec préhenseur àpince.
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CHAPITRE 1 CONTEXTE GENERAL DU PROJET
Nous proposons, à cet effet une solution de relier le distributeur de palettes avec le robot
palettiseur et la banderoleuse afin d’éviter l’emploi du Clark, faciliter et réduire le temps de
l’opération.
I.6 Conclusion
21
CHAPITRE 2 CONCEPTION DU SYSTEME DE PALETTISATION
II.1 Introduction
La construction de ce système passe par une proposition de schéma cinématique, le choix des
matériaux, des éléments constituants et leurs dimensionnements. Le système de palettisation
est élaboréen tenant compte des exigences préalables qui sont :
Tableau II.1 : La cadence maximale pour chaque machine dans la ligne de conditionnement [2]
Donc la cadence maximale de Ligne de conditionnement est 2000 bph (la cadence de
Positionneur de bouteilles et Remplisseuses-Capsuleuse est le plus petit dans la ligne)
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CHAPITRE 2 CONCEPTION DU SYSTEME DE PALETTISATION
Le nombre de bouteilles sur la palette est 168 bouteilles (4 étage chaque étage 42 bouteilles)
Nombre de palette par heure= cadence maximal de la ligne/ nombre de bouteilles de la palette
Il faut prendre un limite de sécuritéde 3 palettes on cas des problèmes au niveau de distributeur
Pour trouver le nombre maximal de palette portéavec le distributeur de palette il faut respecter
La hauteur maximum de palette levier par Clark est 2.8 m (La norme ISO 11228), la hauteur de
On travaille avec le poids le plus lourds parmi les modèles qui existe est 25 Kg
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CHAPITRE 2 CONCEPTION DU SYSTEME DE PALETTISATION
24
CHAPITRE 2 CONCEPTION DU SYSTEME DE PALETTISATION
La préhension des palettes est assurée par un ensemble de 4 taquets associés au 2 porteurs. Les
taquets et le porteur sont soumis aux efforts de flexion, on utilise le logiciel SolidWorks pour
calculer et vérifier les dimensions propose.
25
CHAPITRE 2 CONCEPTION DU SYSTEME DE PALETTISATION
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CHAPITRE 2 CONCEPTION DU SYSTEME DE PALETTISATION
Pour des questions de sécurité liées à l’usage des machines, la contrainte normale σMax dans la
section droite la plus chargée doit rester inférieure àune contrainte limite admissible liée au
matériau et fixée par le constructeur ou par des normes : Rpe.
- commencer par déterminer la section la plus chargée (en général celle où le moment
fléchissant est maximum).
- puis vérifier que la contrainte maximale dans cette section est inférieure àla contrainte
admissible Rpe imposée par le constructeur.
𝑀𝑓𝑚𝑎𝑥
σ𝑚𝑎𝑥 = 𝐼 ≤ Rpe [5]
( 𝑧)
𝑉
𝑅𝑒
Rpe =
𝑆
Re : la limite élastique et
235
Rpe = = 47 N/mm2
5
1260000
σ𝑚𝑎𝑥 = ≤ 47
𝐼𝑧
( )
𝑉
1260000 𝐼 𝐼
≤ ( 𝑉𝑧 ) 26,80 𝑐𝑚3 ≤ ( 𝑧 )
47 𝑉
27
CHAPITRE 2 CONCEPTION DU SYSTEME DE PALETTISATION
28
CHAPITRE 2 CONCEPTION DU SYSTEME DE PALETTISATION
La charge de porteur avec les taquets environ de 50 kg et la charge maximal des palettes est
devise sur deux donc 400/2=200 kg, donc la charge maximal est 250 kg.
La charge dynamique maximale admissible pour le guide àbilles choisi est de 7,2 KN.
Donc le guide àbilles choisi est compatible pour cette application suivant les caractéristiques
données.
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CHAPITRE 2 CONCEPTION DU SYSTEME DE PALETTISATION
𝐶 3
𝐿10 = (𝐹 ) × 105 [6]
𝐸
7200 3
𝐿10 =( ) × 105
3245,55
𝐿10 = 1091773,57 m
30
CHAPITRE 2 CONCEPTION DU SYSTEME DE PALETTISATION
833
𝐿ℎ = × 𝐿10 [6]
𝑆.𝑛
833
𝐿ℎ = × 1091773,57
0,16 . 37,26
𝐿ℎ =152550889,66 h
Le porteur se déplace sur le chariot avec un vérin pneumatique pour faciliter et assurer le
déplacement. Le choix du vérin consiste à déterminer sa section exacte convenable avec l’effort
de la charge àvaincre et sous la pression adoptée du réseau.
La poussée théorique d’un vérin de section S sous une pression P peut se traduire par :
F théorique = P × S
Dans les systèmes pneumatiques, la pression se situe entre 2 bars et 10 bars. On choisit de
travailler avec une pression de 6 bars.
Quand un vérin travaille il faut tenir compte des frottements internes et des effets de la contre-
pression, afin d’éviter les risque du phénomène de « broutement ». Pour cela, la pousse
théorique (F théorique) doit plus grande que l’effort à vaincre pour déplacer la charge (F charge).
31
CHAPITRE 2 CONCEPTION DU SYSTEME DE PALETTISATION
Le rapport existant entre la force àvaincre et la pousse théorique se nomme «taux de charge»,
explicite par la formule suivante :
𝐹𝑐ℎ𝑎𝑟𝑔𝑒
𝑡 =
𝐹𝑡ℎé𝑜𝑟𝑖𝑞𝑢𝑒
𝑡 : Taux de charge %
𝐹𝑐ℎ𝑎𝑟𝑔𝑒
𝐹𝑡ℎé𝑜𝑟𝑖𝑞𝑢𝑒 =
𝑡
40
𝐹𝑡ℎé𝑜𝑟𝑖𝑞𝑢𝑒 = = 80 N
0,5
D’après F théorique qui a étéobtenu et avec une pression de 6 bars qui a étéchoisi on trouve le
diamètre du Piston (Dp), Après plusieurs recherches dans les catalogues internationaux, on
choisit le vérin [ADN-16-160-A-P-A] avec une course de 160 mm de la marque Festo (Vérins
compacts ADN, ISO 21287) qui respect notre besoin.
32
CHAPITRE 2 CONCEPTION DU SYSTEME DE PALETTISATION
Le constructeur propose une gamme importante de fixation pour implanter les vérins. Deux
fixations suffisent en général :
La Figure II.12 donne un aperçu des types de montages pour un vérin normalisé.
33
CHAPITRE 2 CONCEPTION DU SYSTEME DE PALETTISATION
34
CHAPITRE 2 CONCEPTION DU SYSTEME DE PALETTISATION
Selon le catalogue [6], nous avons optépour le système de guidage àgalet combiné, approprié
ànotre cahier de charge.
P = Point d'accrochage
La charge dynamique maximale admissible pour les galets combinés choisi est de 31 KN
(Figure II.16). Donc le galet combinéchoisi est compatible pour cette application suivant les
caractéristiques données.
35
CHAPITRE 2 CONCEPTION DU SYSTEME DE PALETTISATION
36
CHAPITRE 2 CONCEPTION DU SYSTEME DE PALETTISATION
Le vérin doit appliquer une force montante pour soulever le premier chariot de la charge de 540
kg qu’est important, ce qui nous oblige à utiliser un vérin hydraulique pour faciliter le levage
de la charge.
Le choix de le vérin dépend l’effort de la charge à vaincre et la course et sous la pression adoptée
du réseau.
𝐹𝑐ℎ𝑎𝑟𝑔𝑒
𝐹𝑡ℎé𝑜𝑟𝑖𝑞𝑢𝑒 =
𝑡
544,32
𝐹𝑡ℎé𝑜𝑟𝑖𝑞𝑢𝑒 = = 1088,64 daN
0,5
Après plusieurs recherches dans les catalogues internationaux et sous la norme ISO 6020/2, le
vérin suivant assurer le levage d’une charge d’environ 540 Kg avec une course de 250 mm.
37
CHAPITRE 2 CONCEPTION DU SYSTEME DE PALETTISATION
𝑄 7500
La vitesse de sortie : 𝑉𝑠 = = = 596,66 cm/min =9,94 cm/s
𝑆 12,57
𝑄 5300
La vitesse de rentrée : 𝑉𝑒 = = = 604,32 cm/min =10.07 cm/s
𝑆 8,77
Le temps de cycle de distributeur de palette = le temps de cycle vitesse chariot (1) + le temps
de cycle vitesse chariot (2) + le temps de pause (temps entre les mouvements des vérins= 0,5 s)
38
CHAPITRE 2 CONCEPTION DU SYSTEME DE PALETTISATION
On a optéquatre vis àtêtes hexagonale en A33 d'usage générale Pour fixer le support de vérin
sur le chariot. Pour déterminer le diamètre des vis, nous faisons ce calcul d'après les conditions
de résistance.
𝑅𝑒
[σ] = 𝑆
4 ×20110
D ≥ √𝜋 × 60 ×1 × 4 D ≥ 10.33 mm
Pour des raisons de normalisation, nous avons choisi de mettre des vis M12 qui satisfassent aux
conditions de résistance.
39
CHAPITRE 2 CONCEPTION DU SYSTEME DE PALETTISATION
40
CHAPITRE 2 CONCEPTION DU SYSTEME DE PALETTISATION
Les pinces de robot sont largement utilisées dans l’industrie manufacturière. Leur forme dépend
de l’élément à saisir et l’environnement dans lequel elles agissent. Le dimensionnement des
pinces se fait en fonction des données du cahier des charges.
41
CHAPITRE 2 CONCEPTION DU SYSTEME DE PALETTISATION
Le vérin doit appliquer une force pour fermer et ouvrier la pince de robot qui soulever une
bouteille de la charge de 5 kg, on a choisie d’utiliser un vérin pneumatique double effet pour
faciliter assure la rapiditéde fonctionnement.
𝐹𝑐ℎ𝑎𝑟𝑔𝑒
𝐹𝑡ℎé𝑜𝑟𝑖𝑞𝑢𝑒 =
𝑡
50
𝐹𝑡ℎé𝑜𝑟𝑖𝑞𝑢𝑒 = = 100 N
0,5
D’après F théorique qui a étéobtenu on choisit d’utiliséle même vérin qui nous avons choisi dans
le chariot (1) mais avec une course de 160 mm.
La ventouse est activée par la différence de pression entre l’intérieur (vide) et l’extérieur
(atmosphère). La ventouse pourra ainsi manipuler des pièces d’un poids de quelques grammes
àplusieurs tonnes suivant leur diamètre.
Nombre de ventouses ;
Leur matière ;
Leur diamètre ;
Leur modèle ;
Le type de leur fixation.
Dans notre projet, on a employéles ventouses pour la manipulation des contreplaqués et leurs
rangements dans la palette. Pour assurer la stabilitéde contreplaquéau cours du rangement on
utilise 4 ventouses.
𝑚
D = 11,2 √
∆𝑝 × 𝑛 × 𝑠 × 𝜇
42
CHAPITRE 2 CONCEPTION DU SYSTEME DE PALETTISATION
D = Diamètre de la ventouse mm
s : Coefficient de sécurité
1
D = 11,2 √
0,7 × 4 × 0,4 × 0,5
D =14,97 mm
43
CHAPITRE 2 CONCEPTION DU SYSTEME DE PALETTISATION
On utilise le logiciel de Solidworks pour calculer et vérifier les dimensions du segment de robot.
Le profil choisi est compatible pour cette application suivant les caractéristiques données.
44
CHAPITRE 2 CONCEPTION DU SYSTEME DE PALETTISATION
W = 70 + 125 + 80 = 275 kg
La charge radiale :
𝑊×𝑙3
P=
2𝑙1
2750 × 50
La charge radiale = = 162,83 N
2 × 422,6
La charge axial = 0 N
Eq= 550 N
On choisit le même guidage àbille qui nous avons choisi pour le distributeur de palette et qui
est représentéà(Figure II.10)
45
CHAPITRE 2 CONCEPTION DU SYSTEME DE PALETTISATION
Le profil de la crémaillère de référence définit les caractéristiques communes àtoutes les roues
cylindriques développante de cercle. Le module calculépar la formule :
‖𝐹𝑡 ‖
𝑚 = 2,3√ [12]
𝐾×𝑅𝑝𝑒
Pour détermine le module de la crémaillère il faut connaitre l’effort tangentiel Ft transmis par
une dent.
Ft = F charge × cos 20
Ft = 2790,88 N
46
CHAPITRE 2 CONCEPTION DU SYSTEME DE PALETTISATION
𝑅𝑒
𝑅𝑝𝑒 =
𝑠
340
𝑅𝑝𝑒 = = 170 Mpa
2
2790,88
𝑚 = 2,3√
10 × 170
Le diamètre du pignon ne peut avoir moins de 17 dents en raison des interférences de denture.
Nous avons proposé d’utilisé un pignon de nombre de dent Z = 20
D = m × z =3 × 20 = 60 mm
Le choix de moteur d’un robot est généralement une tâche fastidieuse. Il faut dans un premier
temps déterminer avec suffisamment de précision le travail qui sera accompli par moteur.
Évidemment, pour pouvoir valider un moteur, il faut connaître les spécifications que nous
voulons atteindre. Il est ensuite possible d’utiliser une méthode itérative, afin de trouver le
bobinage et l’engrenage, pour une certaine gamme de moteurs, qui permettront de répondre aux
besoins.
Le problème est toutefois beaucoup plus simple lorsque nous connaissons les caractéristiques
d’un moteur ainsi que le travail qu’il doit accomplir et que nous désirons le valider.
- la proposition de la vitesse V
- le diamètre de pignon d
- la force Ft.
47
CHAPITRE 2 CONCEPTION DU SYSTEME DE PALETTISATION
V = 30 m/min = 0.50 m /s
dp = 60 mm => R = 0.03 m
Ft = 2790,88 N
Ft Fr
Figure II.28 : Schéma cinématique pignon-crémaillère
D’apprêt la Figure II.28 on observe que la vitesse V qui sera utilisépour le calcul égal deux fois
la vitesse proposé V’
V = 2 × V’ = 1.33 m/s
Le calcul du couple
C = Ft × R
P = C ×W
48
CHAPITRE 2 CONCEPTION DU SYSTEME DE PALETTISATION
49
CHAPITRE 2 CONCEPTION DU SYSTEME DE PALETTISATION
On utilise le logiciel de Solidworks pour calculer et vérifier les dimensions du segment du robot.
Le profil choisi est compatible pour cette application suivant les caractéristiques données.
50
CHAPITRE 2 CONCEPTION DU SYSTEME DE PALETTISATION
F = 4300 N
La charge radiale :
𝑊×ℎ 𝐹×𝑙
P=- -
2𝑐 2𝑐
La charge axiale :
𝑊 𝐹
P= +
4 4
550 4300
P= + = 1212,5 N
4 4
Charge équivalente :
On opte pour le même guidage àbille que nous avons choisi pour le distributeur de palette et
qui est représentédans la Figure II.10.
51
CHAPITRE 2 CONCEPTION DU SYSTEME DE PALETTISATION
‖𝐹𝑡 ‖
𝑚 = 2,3√ [12]
𝐾×𝑅𝑝𝑒
F = m × Ff × nombre de guidage × g
m : la masse
Ff : la force de frottement
g : la gravité
Ft = F × cos 20 = 323,25 N
𝑅𝑒
𝑅𝑝𝑒 =
𝑠
340
𝑅𝑝𝑒 = = 170 Mpa
2
323,25
𝑚 = 2,3√10×170
Le diamètre du pignon ne peut avoir moins de 17 dents en raison des interférences de denture.
Nous avons proposé d’utilisé un pignon de nombre de dent Z = 20
D = m × z =1,5 × 20 = 30 mm
52
CHAPITRE 2 CONCEPTION DU SYSTEME DE PALETTISATION
- la proposition de la vitesse V
- le diamètre de pignon d
- la force Ft.
V = 30 m/min = 0.50 m /s
dp = 30 mm => R = 0.015 m
Ft = 344 N
D’après la Figure II.28, on relève que la vitesse V qui sera utilisépour le calcul est égal deux
fois la vitesse proposé V’
V = 2 × V’ = 1.33 m/s
Le calcul du couple
C = Ft × R
P=C×W
53
CHAPITRE 2 CONCEPTION DU SYSTEME DE PALETTISATION
54
CHAPITRE 2 CONCEPTION DU SYSTEME DE PALETTISATION
Pour relier le distributeur de palette avec le robot cartésien, il existe plusieurs technologies
différentes, citons les convoyeur àrouleaux, àchaînes, modulaire, horizontal …..
II.11 Conclusion
Dans ce chapitre nous avons fait la conception du système de palettisation selon le cahier de
charge, le choix a été fixé sur les éléments : les matériaux, les actionneurs, les modèles de
transmissions ….
La conception du système de palettisation doit être commandée par un automate, ce qui sera
présentédans le chapitre suivant.
55
CHAPITRE 3 AUTOMATISATION ET INSTRUMENTATION
III.1 Introduction
L’automatisation est définie comme étant l’ensemble des procédés qui rendent
l’exécution d’une tâche, auparavant manuelle, automatique, sans intervention de l’homme.
Dans cette partie, nous présentons pour la commande du système de palettisation définie dans
le chapitre précèdent, l’instrumentation nécessaire ainsi que le programme régissant toutes les
opérations correspondantes aux différentes taches de palettisation.
Les capteurs sont les premiers éléments rencontrés dans une chaîne de mesure. Ils transforment
les grandeurs physiques ou chimiques d’un processus ou d’une installation en signaux
électriques au départ presque toujours analogiques.
Cette transformation doit être le reflet aussi parfait que possible de ces grandeurs. Cet objectif
n’est atteint que si l’on maîtrise en permanence la réponse des capteurs qui peut être affectée
par des défauts produits par les parasites qui se superposent au signal, par les conditions
d’utilisation, par le processus lui-même et par le milieu qui l’entoure.
III.2.1.Définitions fondamentales
La quantitéque l'on cherche àmesurer sera appelée le mesurande, soit m. Le but assignéau
capteur est de convertir m en une grandeur électrique que l’on appellera s. La mesure s peut
être une impédance, une charge électrique, un courant ou une différence de potentiel.
La relation qui lie s àm, soit s = F(m), dépend :
- De la loi physique régissant le capteur.
- De la construction pratique du capteur.
- De l'environnement du capteur.
III.2.2.Constitution d’un capteur
Alimentation
Bo顃ier
Figure III.1 Constitution d’un capteur
56
CHAPITRE 3 AUTOMATISATION ET INSTRUMENTATION
Les capteurs fonctionnent selon deux principes de base suivant l'origine du signal électrique de
sortie. On distingue :
- Les capteurs actifs fonctionnant en générateur
- Les capteurs passifs fonctionnant en modulateur.
Dans les capteurs actifs ; une partie de l'énergie physique prélevée sur la mesurande est
transformée directement en une énergie électrique qui constitue le signal de sortie. Ce signal
est un courant, une tension ou une quantitéd'électricité. Les signaux de sortie délivrés par les
capteurs actifs sont de faible puissance. Ils sont dits de bas niveau et doivent être amplifiés pour
pouvoir être ensuite transmis àdistance.
Dans les capteurs passifs, c'est l'impédance du capteur qui est sensible aux variations du
mesurande. Ces variations d'impédance ne sont mesurables que par l'intermédiaire d'un circuit
électronique de préconditionnement. Les capteurs passifs doivent être alimentés par une source
d'énergie extérieure. Cette source peut être une tension continue ou modulée en fréquence. Ces
modes de fonctionnement correspondent àdes principes de base et s'adapte essentiellement aux
capteurs àsortie analogique. Le mode de fonctionnement des capteurs àsortie numérique et
logique sont des cas particuliers.
III.2.4.1.Capteurs analogiques
La sortie est une grandeur physique dont la valeur est proportionnelle àla grandeur physique
mesurée par le capteur. La sortie peut prendre une infinitéde valeurs continues.
57
CHAPITRE 3 AUTOMATISATION ET INSTRUMENTATION
III.2.4.2.Capteurs numériques
La sortie est une séquence d'états logiques qui, en se suivant, forment un nombre. La sortie peut
prendre une infinitéde valeurs discrètes. Le signal des capteurs numériques peuvent être du
type :
- Train d'impulsions, avec un nombre précis d'impulsions ou avec une fréquence
précise.
- Code numérique binaire
- Bus de terrain
- ...etc.
III.2.4.3.Capteurs logiques
Ou capteurs TOR (Tout ou rien) La sortie est un état logique que 1'on note 1 ou 0. La sortie
peut prendre deux de valeurs, évidemment discrètes. Le signal des capteurs logiques peuvent
être du type :
- Courant présent/absent dans un circuit
- Potentiel, souvent 5v/ov
- DEL allumée/éteinte
- Signal pneumatique (pression normale/forte pression)
- ...etc.
III.3.Choix d’un capteur
Le choix d’un capteur approprié s’effectue en vérifiant que ses caractéristiques métrologiques
sont compatibles avec les conditions imposées par le cahier des charges. Ces conditions sont de
deux types :
- Conditions sur la mesurande.
- Conditions sur l’environnement de mesure.
58
CHAPITRE 3 AUTOMATISATION ET INSTRUMENTATION
Parmi les principaux et nombreux facteurs qui interviennent dans le choix d'un détecteur, citons :
- Les conditions d'exploitation, caractérisées par la fréquence de manœuvres, la nature,
la masse et la vitesse du mobile à contrôler, la précision et la fidélité exigées, ou
encore l'effort nécessaire pour actionner le contact.
- La nature de l'ambiance, humide, poussiéreuse, corrosive, ainsi que la température.
- Le niveau de protection recherchécontre les chocs, les projections de liquides.
- Le nombre de cycles de manœuvres.
- La nature du circuit électrique.
- Le nombre et la nature des contacts.
- La place disponible pour loger, fixer et régler l'appareil.
III.3.2. Démarche de choix d’un détecteur
59
CHAPITRE 3 AUTOMATISATION ET INSTRUMENTATION
À partir de la méthode de choix des capteurs présentés dans (Figure III.2) nous avons choisi les
capteurs de système comme suit :
Capteur de proximitéILS FESTO :
Son rôle est de détecter la position du vérin.
60
CHAPITRE 3 AUTOMATISATION ET INSTRUMENTATION
61
CHAPITRE 3 AUTOMATISATION ET INSTRUMENTATION
62
CHAPITRE 3 AUTOMATISATION ET INSTRUMENTATION
L’automatisation des systèmes industriels n’est aujourd’hui pas seulement très répandue dans
le domaine industriel, mais aussi indispensable à l’industrie, vu la complexité des systèmes de
production de cette dernière, et les contraintes économiques dans un environnement très
concurrentiel.
L’outil d’automatisation par excellence est l’automate programmable industriel appelé le plus
souvent API ou PLC (Programmable Logic controller), qui offre des solutions simples àmettre
en œuvre une souplesse d’adaptation à l’évolution des processus de production et une grande
flexibilité.
de produits.
ajoutée.
nucléaire...),
63
CHAPITRE 3 AUTOMATISATION ET INSTRUMENTATION
- L'opérateur dialogue avec la partie commande (PC) du système àl'aide de boutons poussoirs
du pupitre ou d'un terminal de programmation. La partie commande peut dialoguer avec
l'opérateur àl'aide de voyants, de compteurs, d'afficheurs du pupitre, etc...
- le pupitre communique avec la partie commande soit àl'aide de signaux de différentes natures
(électriques, pneumatiques ou autres) soit directement avec les interfaces de sortie pour les
commandes d'arrêt d'urgence par exemple, en cas de dysfonctionnement de la partie commande.
En retour la partie commande enverra des signaux vers le pupitre qui permettront àl'opérateur
de suivre le fonctionnement du système automatisé.
- la partie commande dialogue avec la partie opérative (PO) au travers d'interfaces d'entrées et
de sorties. Si la partie commande est un automate, ce qui est souvent le cas dans notre étude, il
est nécessaire de changer la nature du signal ou de l'énergie de sortie et inversement pour l'entrée.
On utilise alors des interfaces qui peuvent être soit des interfaces d'entrées de l'automate, soit
des interfaces de sorties de l'automate qui vont avoir pour but de changer la nature du signal ou
de l'énergie pour la rendre active sur la partie opérative ou compréhensible par la partie
commande.
- les interfaces vont permettre l'établissement d'une communication entre la partie commande
et la partie opérative.
64
CHAPITRE 3 AUTOMATISATION ET INSTRUMENTATION
L'automate programmable reçoit les informations relatives àl'état du système et puis commande
les pré-actionneurs suivant le programme inscrit dans sa mémoire.
65
CHAPITRE 3 AUTOMATISATION ET INSTRUMENTATION
Le choix d’un automate programmable est en premier lieu le choix d’une société. Les
grandes sociétés privilégieront deux fabricants pour faire jouer la concurrence et pouvoir se «
retourner » en cas de « perte de vitesse » de l’une d’entre elles.
Le personnel de maintenance doit toutefois être formésur ces matériels. Les critères de choix
d’un automate sont assez nombreux, nous citons :
Nombre d'entrées / sorties : le nombre de cartes peut avoir une incidence sur le
nombre de racks dès que le nombre d'entrées / sorties nécessaires devient élevé;
La capacité, Kilo Octets, de la mémoire qui stockera les différents programmes ;
Les différentes technologies qui existent dans le marché;
Le coût, y compris celui des adaptations nécessaires ;
Les performances du logiciel système du point de vue rapiditéet sécurité;
Les outils d’aides à la maintenance ;
La possibilitéde fonctionner en réseau ;
La disponibilité.
En pratique, le choix de l’API peut être fait en s’appuyant uniquement sur les quatre premiers
critères. En effet, les autres critères sont remplis par tous les constructeurs d’une façon
automatique.
Notre choix s’est porté sur l’automate programmable SIEMENS, qui est un des automates les
plus installés àtravers le monde pour les raisons suivants :
66
CHAPITRE 3 AUTOMATISATION ET INSTRUMENTATION
Automate haute
Micro automate modulaire Automate modulaire pour
performance pour les
pour les applications les applications d’entrée et
applications de milieu et
d’entrées de gamme de milieu de gamme
haut de gamme
Gamme complète de Gamme complète de
Vaste gamme de modules
modules modules
Plage de performances
Gamme diversifiée de Gamme diversitéde la
échelonnée des unités
CPU CPU
centrales (CPU)
Possibilité d’extension possibilité d’extension Possibilité d’extension à
jusqu’à 7 modules jusqu’à 32 modules plus de 300 modules
Bus de fond de panier Bus de fond de panier Bus de fond de panier
intégréau module intégréaux modules intégréau rack
67
CHAPITRE 3 AUTOMATISATION ET INSTRUMENTATION
Certes le micro automate S7-200 permet d’avoir une automatisation maximale à moindre frais,
mais cet automate ne peut prendre en charge toutes les entrées/sorties de notre étude, de ce fait
nous ne pouvons choisir cet automate, notre choix du matériel se restreint alors aux micros
automates S7300 et S7-400.
Le S7-400 est le plus puissant des automates de la gamme proposées par siemens S7, la
possibilité d’extension de plus de 300 modules qu’il nous propose il convient aux systèmes
complexes dans les industries manufacturières, le S7-300 moins performant que le S7-400 mais
tout aussi efficace. La possibilité d’extension de plus de 32 modules qu’il nous propose il prend
en charge l’ensemble des entrées/sorties de notre projet en nous offrant une marge de sécurité
importante prévoyant ainsi la possibilité d’ajouts futurs d’autres extensions. Ainsi notre choix
se porte sur le micro automate S7-300.
Le SIMATIC S7300 est l’automate le plus vendu au monde dans le contexte Totally Integrated
Automation et peut faire une multitude de référence dans les secteurs industriels les plus variées
fabrication manufacturière, industrie automobile, construction mécanique générale,…
L’automate S7300 supporte de multiples tâches technologiques et offre de vastes possibilités
de communication. Le Simatic S7300 conçu pour des solutions dédiées au système
manufacturier et constitue à ce titre une plateforme d’automatisation universelle pour des
applications avec des architectures centralisées et décentralisées.
a) Avantages S7300
68
CHAPITRE 3 AUTOMATISATION ET INSTRUMENTATION
Le processeur (CPU) 314C-2DP dispose de 24 entrées et 16 sorties tout ou rien (TOR), 5 entrées
analogiques et 2 sorties analogiques. De plus, certaines entrées et sorties TOR permettent des
fonctions technologiques (comptage, mesure, etc.). Toutes ces entrées/sorties sont lues ou
écrites dans le programme parleurs adresses. Cette CPU est un automate de milieu de gamme
Siemens.
24 entrées TOR TOR 124.0 à 126.7 dont 16 Toutes les entrées TOR
entrées pour les fonctions peuvent être paramétrées
technologiques : 124.0 à125.7 comme entrées d’alarmes
Figure III.12 : Les Entrées et les sorties disponibles sur la CPU 314C-2DP
69
CHAPITRE 3 AUTOMATISATION ET INSTRUMENTATION
- Le démarrage de la CPU.
- L’actualisation de la mémoire image des entrées et l’émission de la mémoire image des
sorties.
- L’appel du programme utilisateur.
- L’enregistrement des alarmes et l’appel des OB d’alarmes.
- La détection et le traitement d’erreurs.
- La gestion des zones de mémoires.
- La communication avec les autres partenaires.
Le programme utilisateur assure quant àlui les fonctions nécessaires au traitement des tâches
d’automatisation du processus. Il permet de :
- Traiter les données du processus (opérations booléennes sur des données binaires, lire et
exploiter des valeurs analogiques, définir des signaux binaires pour les sorties, écrire des
valeurs analogiques).
La programmation de l’automate S7300 se fait à l’aide du logiciel STEP 7 d’après le grafcet
fonctionnel.
III.6 Le GRAFCET
III.6.1.Définition
Il est parfois simple àutiliser et rigoureux sur le plan formel et constitue un unique outil de
dialogue entre toutes les personnes collaborant à la conception, à l'utilisation ou à la
maintenance de la machine àautomatiser.[16]
70
CHAPITRE 3 AUTOMATISATION ET INSTRUMENTATION
III.6.3.1 Etape
Une étape est une situation dans laquelle les variables d'entrée et de sortie de la partie
commande restent inchangées. Autrement dit, l'étape représente un état du système dans lequel
les informations d'entrée (consignes et comptes rendus) et les informations de sortie (ordres et
visualisations) de la partie commande restent identiques àelles-mêmes.
L'étape est représentée par un carrérepérénumériquement (Figure III.13). Les actions associées
sont marquées en clair dans un rectangle àdroite du carréreprésentant l'étape.
La situation initiale d'un système automatiséest indiquée par une étape dite étape initiale et
représentée par un carrédouble.
71
CHAPITRE 3 AUTOMATISATION ET INSTRUMENTATION
D'une façon générale dans un GRAFCET une action est associée àchaque étape, mais on peut
rencontrer aussi une même action associée àplusieurs étapes ou plusieurs actions associées à
la même étape.
III.6.3.3 Transition
Elle est située entre deux étapes consécutives ; elle indique l'évolution d'une étape vers l'étape
suivante.
La réceptivitéqui est une information d'entrée (expression logique) est fournie par :
Elles relient les étapes aux transitions et les transitions aux étapes. Elles sont normalement
orientées de haut vers le bas.
Une flèche est nécessaire dans le cas contraire ou pour une meilleure compréhension.
72
CHAPITRE 3 AUTOMATISATION ET INSTRUMENTATION
C'est un graphe qui décrit le fonctionnement global du système. Il traduit le cahier des charges
sans préjuger de la technologie adoptée. Il permet de dialoguer avec des personnes non
spécialistes (fournisseurs, décideurs ...) Son écriture, en langage clair, permet donc sa
compréhension par tout le monde.
Dans ce type de grafcet on spécifie la technologie de la partie opérative ainsi que le type de ses
informations reçues (ordres) et envoyées (comptes rendus). L'observateur de ce point de vue
étant un spécialiste de la partie opérative, la partie commande ne l'intéresse que par ses effets.
73
CHAPITRE 3 AUTOMATISATION ET INSTRUMENTATION
Position 2 Position 2
4 6
=1
Position 2
Position 1 Position 1
9 11
=1
Position 3
Position 1
Position 5
16 Lever la contrepalqué
S 17
74
CHAPITRE 3 AUTOMATISATION ET INSTRUMENTATION
Position 5 Position 1
Position 3 Position 3
1 Position 5
Position 5 Position 3
Position 1 Position 1
Position 5 Position 1
Position 2 Position 3
Position 5 Position 4
S43
75
CHAPITRE 3 AUTOMATISATION ET INSTRUMENTATION
Position 5 Position 2
Position 5 Position 2
1 Position 5
Position 5 Position 1
Position 3 Position 3
1 Position 5
Position 5 Position 3
Position 1 Position 2
76
CHAPITRE 3 AUTOMATISATION ET INSTRUMENTATION
Position 5 Position 3
Position 3 1
Position 5 Position 1
Position 4 Position 3
Position 5 Position 2
Position 5 Position 3
1 Position 5
Position 5 Position 1
S95
77
CHAPITRE 3 AUTOMATISATION ET INSTRUMENTATION
Position 1
S119
78
CHAPITRE 3 AUTOMATISATION ET INSTRUMENTATION
119 Descendre la pince vers la base 132 Ouvrier les pinces de robot
120 Fermer les pinces de robot 133 Monter la pince vers le haut
121 Monter la pince vers le haut 134 Déplacer la pince vers la gauche
Position 5 Position 1
122 Déplacer la pince vers le droit 135 Descendre la pince vers la base
Position 2 Position 3
123 Descendre la pince vers la base 136 Fermer les pinces de robot
124 Ouvrier les pinces de robot 137 Monter la pince vers le haut
125 Monter la pince vers le haut 138 Déplacer la pince vers le droit
Position 5 Position 4
126 Déplacer la pince vers la gauche 139 Descendre la pince vers la base
Position 1 Position 4
127 Descendre la pince vers la base 140 Ouvrier les pinces de robot
128 Fermer les pinces de robot 141 Monter la pince vers le haut
129 Monter la pince vers le haut 142 Déplacer la pince vers la gauche
Position 5 Position 3
Position 3 Position 2
S1
131 Descendre la pince vers la base
Position 4
79
CHAPITRE 3 AUTOMATISATION ET INSTRUMENTATION
III.7 Conclusion
Dans ce chapitre nous avons choisi l’instrumentation et l’automate nécessaire pour automatiser
le système, cet automate nécessite une programmation avec logiciel STEP7 selon le grafcet de
fonctionnement du système de palettisation ce que nous aborderons dans le chapitre suivant.
80
CHAPITRE 4 PROGRAMMATION DU SYSTEME DE PALETTISATION
IV.1 Introduction
Dans ce chapitre, on va présenter la démarche adoptée pour programmer dans
l’environnement SIMATIC step7, d’abord nous présentons Logiciel de programmation STEP7
et les différentes phases de création d’un projet, ensuite on va élaborer la configuration
matérielle de la station SIMATIC, et à la fin de cette partie on va présenter les différents
programmes qui représentent la solution technique qu’on a proposé.
La conception de l’interface utilisateur du logiciel STEP 7 étant simple, ça nous permet une
assistance durant toutes les phases du processus de création de notre solution automatisée à
savoir :
- La création et la gestion de projets.
- La configuration et le paramétrage du matériel et de la communication.
- La gestion des mnémoniques.
- La création de programmes.
- Le chargement de programmes.
- Le test de l'installation d'automatisation.
IV.3 Applications du logiciel de base STEP 7
Le logiciel Step7 met àdisposition les applications suivantes :
- Le gestionnaire de projet La configuration du matériel.
- L’éditeur de mnémoniques.
- L’éditeur de programmes CONT, LOG, LIST et GRAPH.
- La configuration de la communication NETPRO.
- Le diagnostic du matériel.
81
CHAPITRE 4 PROGRAMMATION DU SYSTEME DE PALETTISATION
Ces différentes applications sont démarrées automatiquement lors de la création d’un nouveau
projet sous STEP 7.
L'éditeur de mnémoniques vous permet de gérer toutes les variables globales du système à
automatiser en définissant les désignations symboliques et les commentaires. La table des
mnémoniques qui en résulte est mise àdisposition de toutes les applications.
Il existe cinq langages de programmation des automates qui sont normalisés au plan mondial
par la norme CEI 61131-3. Chaque automate se programmant via une console de
programmation propriétaire ou par un ordinateur équipédu logiciel constructeur spécifique.
Liste d'instructions (IL : Instruction list) : Langage textuel de même nature que l’assembleur
(programmation des microcontrôleurs). Très peu utilisépar les automaticiens.
Langage littéral structuré(ST : StructuredText) : Langage informatique de même nature
que le Pascal, il utilise les fonctions comme if ... then ...else ... (si ... alors ... sinon ...) Peu utilisé
par les automaticiens.
Langage à contacts (LD : Ladderdiagram) : Langage graphique développé pour les
électriciens. Il utilise les symboles tels que : contacts, relais et blocs fonctionnels et s'organise
en réseaux (labels). C'est le plus utilisé.
Blocs Fonctionnels (FBD : Function Bloc Diagram) : Langage graphique ou des fonctions
sont représentées par des rectangles avec les entrées àgauche et les sorties àdroites. Les blocs
sont programmés (bibliothèque) ou programmables. Utilisépar les automaticiens.
GRAFCET (SFC : Sequential Function Chart) : Le GRAFCET, langage de spécification,
est utilisépar certains constructeurs d'automate (Schneider, Siemens) pour la programmation.
Parfois associé à un langage de programmation, il permet une programmation aisée des
systèmes séquentiels tout en facilitant la mise au point des programmes ainsi que le dépannage
82
CHAPITRE 4 PROGRAMMATION DU SYSTEME DE PALETTISATION
des systèmes. On peut également traduire un Grafcet en langage en contacts et l'implanter sur
tout type d'automate.
IV.3.4 Configuration du matériel
Cette application est utilisée pour configurer et paramétrer le matériel d'un projet
d'automatisation. On dispose des fonctions suivantes :
- On sélectionne des châssis (Racks) dans un catalogue électronique et on affecte les
modules sélectionnés aux emplacements souhaités dans les racks. La configuration de la
périphérie décentralisée est identique àcelle de la périphérie centralisée.
- le paramétrage de la CPU, des menus nous permettent de définir des caractéristiques
telles que le comportement àla mise en route et la surveillance du temps de cycle.
Pour le paramétrage des modules, des boîtes de dialogue nous permettent de définir tous
les paramètres modifiables, le paramétrage des modules est réaliséautomatiquement au
démarrage de la CPU.
- L'avantage découlant de ce paramétrage c’est que le remplacement d'un module est
possible sans nouveau paramétrage.
Ce programme peut constituer plusieurs types de blocs :
83
CHAPITRE 4 PROGRAMMATION DU SYSTEME DE PALETTISATION
84
CHAPITRE 4 PROGRAMMATION DU SYSTEME DE PALETTISATION
85
CHAPITRE 4 PROGRAMMATION DU SYSTEME DE PALETTISATION
DCY.CPP CPP
2 VH- 67 Alarme
CH1 CONT
3 VA+ 5 VB+
CVA2 CVB2
4 6
=1
7 VH+
CH2
8 VA- 10 VB-
CVA1 CVB1
9 11
=1
12 VH+
CH3
13 MTR
CTR1
14 MH-D
CXH4
15 T1
X108
S16
86
CHAPITRE 4 PROGRAMMATION DU SYSTEME DE PALETTISATION
16 T2 29 T2
X152 X152
17 MH-D 30 MH-D
CXH2 CXH2
18 MV-B 31 MV-B
CXV1 CXV2
19 T3 32 T3
X190 X190
20 T2 33 T2
X152 X152
21 MH-D 34 MH-D
CXH3 CXH3
22 MV-B 35 MV-B
CXV1 CXV2
23 T3 36 T3
X190 X190
24 T2 37 T2
X152 X152
25 MH-D 38 MH-D
CXH4 CXH4
26 MV-B 39 MV-B
CXV1 CXV2
27 T3 40 T3
X190 X190
28 T1 41 T1
X108 X108
S42
87
CHAPITRE 4 PROGRAMMATION DU SYSTEME DE PALETTISATION
42 T2 55 T2
X152 X152
43 MH-D 56 MH-D
CXH2 CXH2
44 MV-B 57 MV-B
CXV3 CXV4
45 T3 58 T3
X190 X190
46 T2 59 T2
X152 X152
47 MH-D 60 MH-D
CXH3 CXH3
48 MV-B 61 MV-B
CXV3 CXV4
49 T3 62 T3
X190 X190
50 T2 63 T2
X152 X152
51 MH-D 64 MH-D
CXH4 CXH4
52 MV-B 65 MV-B
CXV3 CXV4
53 T3 66 T3
X190 X190
54 T1 67 MTR
X108 X100
S1
88
CHAPITRE 4 PROGRAMMATION DU SYSTEME DE PALETTISATION
Arête d’urgence
200 ON STEP 1
AUR
AUR
Sous-programme T2
100
CCP CCP
CXH5 CONT
102 MV-B
CPCP
CXV5
CXH3
105 MV-B
CPCP
107 MV-H
CXV5
108
=1
89
Sous-programme T2
CHAPITRE 4
120
CPB.CXV5.CXH1
121 MH-G
CXH1
122 MV-B
CXV3
123 VP1+ 125 VP2+ 127 VP3+ 129 VP4+ 131 VP5+ 133 VP6+ 135 VP7+ 137 VP8+ 139 VP9+ 141 VP10+ 143 VP11+ 145 VP12+ 147 VP13+ 149 VP14+
CVP1-2 CVP2-2 CVP3-2 CVP4-2 CVP5-2 CVP6-2 CVP7-2 CVP8-2 CVP9-2 CVP10-2 CVP11-2 CVP12-2 CVP13-2 CVP14-2
124 126 128 130 132 134 136 138 140 142 144 146 148 150
=1
151 MV-H
CXV5.CXH1
152
=1
PROGRAMMATION DU SYSTEME DE PALETTISATION
90
Sous-programme T3
CHAPITRE 4
160
CXV5
161 VP1- 163 VP2- 165 VP3- 167 VP4- 169 VP5- 171 VP6- 173 VP7- 175 VP8- 177 VP9- 179 VP10- 181 VP11- 183 VP12- 185 VP13- 187 VP14-
CVP1-1 CVP2-1 CVP3-1 CVP4-1 CVP5-1 CVP6-1 CVP7-1 CVP8-1 CVP9-1 CVP10-1 CVP11-1 CVP12-1 CVP13-1 CVP14-1
162 164 166 168 170 172 174 176 178 180 182 184 186 188
=1
189 MV-H
CXV5
190
=1
PROGRAMMATION DU SYSTEME DE PALETTISATION
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CHAPITRE 4 PROGRAMMATION DU SYSTEME DE PALETTISATION
Le projet qu’on va créer englobera l’ensemble des données et des programmes qui nous sont
nécessaires dans notre tâche d’automatisation. Pour créer un nouveau projet sous step 7 on doit :
- Lancer SIMATIC step 7.
- Fichier/Nouveau.
- Donner un nom au projet crée.
- Préciser son emplacement.
- Valider la création du projet en appuyant sur OK.
Une fois la phase de création du nouveau projet est terminée, une fenêtre d’organisation du
projet est affichée, elle est partagée en 2 volets :
- Le volet gauche présente l’arborescence du projet.
- Le volet droit présente le contenu du projet.
- Une fois le projet est créé, on est amenéàconfigurer la station SIMATIC dans laquelle
on va insérer nos programmes.
92
CHAPITRE 4 PROGRAMMATION DU SYSTEME DE PALETTISATION
SIEMENS possède une large gamme de processeur, alimentation, module d’entrée et de sortie.
Dans ce cas, il est primordial de bien choisir le matériel utiliséen fonction des capteurs, pré
actionneurs, taille du programme, capacité et vitesse de travail,…. En effet, on va montrer ci-
après les différentes étapes.
En double cliquant sur « Matériel », l’outil de la configuration matérielle ‘‘HW CONFIG’’ se
lance et nous permet d’insérer un RACK vide dont on va mettre dessus le module
d’alimentation, le microprocesseur, le module de connexion entre automates (réseaux) et les
modules d’entrées et de sorties. Dans notre cas la configuration matérielle se fait comme suite :
- Choix de l’alimentation (power supply).
- Choix du microprocesseur CPU.
- Choix du module de connexion.
- Choix du/des module(s) d’entrées.
- Choix du/des module(s) de sorties.
Une fois la configuration matérielle achevée, et après avoir cliquésur enregistrer et compiler
qui permet d’enregistrer la configuration dans le projet actuel et si des blocs de "Données
système" sont générés ils seront déposés dans le dossier "Blocs", on peut entamer la
configuration logicielle.
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CHAPITRE 4 PROGRAMMATION DU SYSTEME DE PALETTISATION
La table de mnémoniques nous permet d’assurer une bonne lisibilité de notre programme
puisqu’elle affecte à chaque adresse d’entrée ou de sortie un nom symbolique qui le caractérise
des autres entrées/sorties.
Un double clic sur le bloc FB1 ouvre l‘éditeur de programme CONT/LIST/LOG. On choisit
dans la boîte de dialogue des propriétés du bloc fonctionnel, le langage de création est GRAPH,
on valide toutes les autres options avec OK.
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CHAPITRE 4 PROGRAMMATION DU SYSTEME DE PALETTISATION
Une fois le programme est sauvegardé, il est nécessaire d’activer la simulation au niveau de
SIMATIC qui met en marche l’application S7-PLCSIM qui fournit une interface utilisateur
graphique permettant de visualiser et de modifier des variables du programme de commande,
d'exécuter la CPU de simulation en mode Cycle unique ou Cycle continu, ainsi que de modifier
l'état de fonctionnement de l'AP de simulation. Pour tester le programme de commande s’il est
en exécution ou non il faut mettre le sélecteur de mode en RUN.
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CHAPITRE 4 PROGRAMMATION DU SYSTEME DE PALETTISATION
A ce moment il faut transférer le programme àla CPU en appuyant sur le bouton «charger ».
Une fois notre programme est chargédans le simulateur, on va cliquer l’icône des « lunettes »
afin de visualiser l’état dynamique du bloc.
Lors du test de programme on remarque que tous les éléments sont en états actifs. Donc le
programme réalise bien le cahier de charge du projet.
IV.7 Conclusion
96
CONCLUSION ET PERSPECTIVE
Le travail que nous venons de présenter est l’aboutissement d’une réflexion portant sur des
aménagements au niveau l’unité de conditionnement, la conception du système de palettisation
et son automatisation. La mise en pratique de cette solution permettra à l’entreprise d’être plus
efficace par :
- l’augmentation de la productivité;
- l’amélioration des conditions du travail et de sécurité;
- Réduction des couts de main d’œuvre ;
- Flexibilitéde la gestion des stocks.
Ce projet nous a offert une expérience fructueuse et bénéfique durant le cursus d’études. Il
englobe plusieurs disciplines, allant de la conception (les calculs cinématiques, statiques et
dynamiques, le choix des matériaux, les calculs de résistance et le dimensionnement des
différentes parties de la structure mécanique du palettiseur, l’étude des assemblages) ; à
l’automatisation du système de palettisation par : le choix des actionneurs, les capteurs et
l’automate programmable…).
Nous espérons que par ce travail, nous avons apporté une réelle contribution à
l’amélioration de l’unité de conditionnement. En perspective, nous proposons l’extension de
l’automatisation du système de banderolage en utilisant les entrées et sorties dont dispose
l’automate que nous avons proposé.
BIBLIOGRAPHIE
[3] E. VIERLING. Aliments et boissons : filières et produits (3ém édition). Doin, Rueil-
Malmaison, 2008.
[8] J. FANCHON. Guide pratique des sciences et technologies industrielles. Nathan, Paris,
2007.
[9] CMBCILINDRI. Catalogue Hydraulic cylinders ISO 6022 - Go Fluids. Italie, 2014
[17] H. Berger. Automating with STEP 7 in LAD and FBD: SIMATIC S7-300/400
Programmable Controllers. Wiley VCH .2012