Strategies Cognitives

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Les Stratégies Cogni/ves

Module 3 – AFTCC
10 et 11 Octobre 2014

Dr. Abdel Halim Boudoukha (Ph. D) ‐ Psychologue, Psychothérapeute, Maître de


conférences Universitaire Nantes
abdelhalim.boudoukha@free.fr
Matinée
Première partie
• Description de l’appareil psychique dans l’approche
TCC
• Premier exercice – Transposition théorico-pratique:
Identification (schémas cognitif, distorsions
cognitives, discours silencieux, pensées)
Deuxième partie
• A. Ellis Le questionnement socratique et les points
cardinaux de La thérapie cognitive
• Deuxième exercice – Transposition théorico-
pratique : Jeu de rôle – le questionnement
socratique en pratique
Après‐midi
• Troisième ParRe
• A. Beck et la thérapie cogniRve
• Troisième exercice – Transposition théorico-
pratique: les colonnes de Beck
• Quatrième parRe
• La restructuraRon cogniRve
• Quatrième exercice – Transposition théorico-
pratique: Jeu de rôle – la restructuraRon cogniRve
en praRque
Quelles sont vos attentes…
1. l’architecture du
psychisme - L’appareil
psychique dans la
thérapie cognitive
L’APPAREIL PSYCHIQUE DANS
L’APPROCHE TCC
Une cognition, qu'est-ce que c'est ?
"Cognition" vient du latin "Cognito" = pensée.

• "Cognition" comprend :
• l'ensemble des connaissances, des croyances et des
représentations mentales d'une personne ;
• cela inclut les mécanismes par lesquels cette
personne acquiert de l'information (démarches
d'apprentissage), la traite, la conserve et l'exploite.
• Donc dans cognition il y les processus cognitifs
• Les cognitions sont liées à la perception, à
l'éducation, à l'apprentissage, à la mémoire, à
l'intelligence, à la fonction symbolique et au langage.

• Plus simplement, on pourra retenir que nos


"cognitions" sont nos croyances et nos pensées.
• Cogito ergo sum …
Modèles et Architecture du psychisme

• L’appareil psychique permet le traitement de


l'information, tant du point de vue normal que
pathologique (Beck, 1979; Beck & Emery, 1985)
• trois types de structures interviennent au cours du
traitement de l'information :
• les schémas cognitifs,
• les processus ou opérations cognitifs
• les événements ou produits cognitifs.
• sont responsables de la sélection et du
traitement des stimuli environnementaux et
interagissent avec les émotions et le
comportement.
Représentation schématique du fonctionnement cognitif d’après Tison (2003)
!
LES SCHEMAS COGNITIFS :
L’INCONSCIENT COGNITIF
Représentation schématique
du fonctionnement cognitif
d aprèsTison (2003)

!
• Inconscients : situés dans la mémoire à long terme,
• filtrent l'information en sélectionnant certains aspects de
l'expérience vécue.
• Ce sont des règles inflexibles, des «postulats silencieux».
• Ces postulats sont souvent des contrats personnels qui se
présentent en termes absolus, inflexibles, obligatoires,
tyranniques, presque persécutifs.

Les schémas ont une fonction adaptative en organisant les


expériences dans des patterns pour maintenir leur sens et
en réduisant la complexité de l environnement (Bouchard
& Freeston, 1995).
• Il s agit de « structures mentales inconscientes et de
processus qui sous-tendent les aspects globaux des
connaissances et des compétences humaines » (Brewer et
Nakamura, 1984).
• Ils fonctionnent comme « des anticipations par le biais
desquelles le passé affecte le futur » et peuvent générer des
constructions mentales nouvelles, provoquant parfois des
distorsions systématiques (Neisser, 1976).
• Taylor et Crocker (1981) les envisagent comme des
structures cognitives spécifiques à un domaine.
• Ils se développent au cours des expériences et sont
hiérarchiquement organisés et reliés entre eux de façon
interactive et complexe (Hastie, 1981).
• Ils fournissent une base au concept de soi, aux
comportements sociaux et à la résolution de problème
(Taylor & Crocker, 1981).
quatre caractéristiques des schémas Williams,
Watts, McLeod et Matthews (1988) :
• des informations prototypiques ou abstractions
représentant les caractéristiques essentielles
d un stimulus.
• les informations qui entrent dans le système
sont organisées de façon cohérente avec
l architecture interne des schémas.
• leur structure modulaire permet l activation de
l ensemble des informations connectées à la
première information activée
• ils sont en interaction avec les différents
processus de traitement de l information que ce
soit la sélection des informations, sa
représentation abstraite, son interprétation ou
encore la construction d un souvenir
Les théories cognitives ont étudié les «schémas
cognitifs de danger» stockés dans la mémoire à long
terme par les patients phobiques :

• ils semblent sélectionner l'information en retenant du monde


extérieur uniquement ce qui a trait au danger.
• Selon Beck et Emery (1985), les sujets anxieux «tunnelisent»
leur perception de l'environnement et de leurs sensations
physiques en fonction de processus cognitifs erronés.
• distorsions cognitives qui sont principalement l'inférence
arbitraire, la généralisation, l'exagération des dangers et la
minimalisation des situations sécurisantes; la personnalisation
de tout ce qui peut avoir trait à la vulnérabilité individuelle.
LES OPERATIONS
Représentation schématique
du fonctionnement cognitif
d aprèsTison (2003)

!
• Les processus-opérations cognitifs sont des règles
logiques de transformation de l'information.

• Le passage des schémas cognitifs (organisation de


l information structures profondes) vers les
événements cognitifs (expression de l information
structures superficielles) se fait par l'intermédiaire
des processus-opérations cognitifs.
Ces règles de transformations de l information
peuvent être biaisées (distorsions cognitives) :

• l'inférence arbitraire consiste à tirer des conclusions


sans preuve, sans tenir compte des faits;
• l'abstraction sélective consiste à se centrer sur un
détail et perdre de vue l'ensemble;
• la surgénéralisation est l'extraction d'une règle à partir
d'un événement puis son application à des événements
qui ne sont pas semblables;
• l'amplification consiste à exagérer les implications
d'une situation ou d'un comportement.
• la maximalisation et la minimalisation consistent à
attribuer une plus grande valeur aux échecs ou aux
événements négatifs et à dévaloriser les réussites et les
situations heureuses;
• la personnalisation consiste à surestimer les relations
entre les événements défavorables et l'individu.
LES COGNITIONS
• -Les événements-produits cognitifs
• traduisent cliniquement les schémas
• s'expriment sous la forme de pensées
automatiques, de monologues intérieurs,
d'auto-verbalisations ou d'images mentales.

L e s m o d è l e s c o g n i t i f s d u t ra i t e m e n t d e
l'information mettent l'accent sur le rôle des
pensées et des croyances irrationnelles.

Ex. La conception cognitive des troubles phobiques


repose sur l'hypothèse d'une perturbation du
traitement de l'information.
Selon les modèles cognitifs, les pensées, les
croyances, les auto-instructions sont
responsables d'émotions angoissantes
déclenchant la peur.
Développement de modèle pour
rendre compte de toutes les formes
psychopathologiques :
• Troubles anxieux (phobies, trouble
panique, TOC, TAG, ..)
• Troubles de l humeur (dépression,
bipolarité, …)
• Troubles des conduites alimentaires
(anorexie, boulimie..)
• Troubles des impulsions,
• Troubles addictifs
• Troubles de la personnalités,
• Troubles psychotiques et schizophrènie
• Etc.
Deuxième exercice
Sur la base de vos prises en charge ou
en situaRon naturelle :
• Proposer des exemples de distorsions
cogniRves ;
• De pensées ou discours silencieux ;
• De schémas (facultaRf)
Premier exercice
1. En binôme :
• Vous allez jouer votre paRent ‐ Votre
collègue sera le psychothérapeute
TCC;
• Rôle du psychothérapeute : idenRfier
la distorsion cogniRve
2. LA THERAPIE
COGNITIVE
• Au cours d'une thérapie cognitive,
le sujet apprendra à identifier,
discuter, assouplir et modifier les
pensées automatiques, les
processus cognitifs et les postulats
silencieux.
• Les thérapies cognitivo-
comportementales reposent sur le
postulat selon lequel le
changement des croyances et des
pensées peut modifier les émotions
et les comportements inadaptés
dont souffrait le sujet.
La thérapie Rationnelle Émotive
• Albert Ellis (1913
-2007)
• Psychologue états-
unien
• développe vers 1955
la Thérapie
Rationnelle-Émotive.
• Un des pionniers de
l’approche cognitive
Sa conception de la psychothérapie
• Concepts théoriques clés
Les croyances irrationnelles
• Croyance est un construit (construct). Il existe 3 niveaux de
croyances
• des idées dont un individu est conscient à un moment donné
• des idées non immédiatement conscientes
• des croyances plus abstraites auxquelles un individu peut adhérer de
façon générale. Ces dernières sont implicites.
• Ce sont des jugements qu ils portent sur les événements et
qui permettent d organiser leur perception du monde.
• Les croyances irrationnelles et rigides entrainent
• la dramatisation,
• la catastrophisation,
• la condamnation sévère de soi ou d autrui,
• le défaitisme et l autodévalorisation
• Le problème central est l idée grandiose que les sujets se
croient obligés d avoir d eux-mêmes. Les « must » et les
« should » irrationnels représentent un fardeau émotionnel.
Sa conception de la psychothérapie

• Concepts théoriques clés


Le questionnement socratique
• Levier principal des thérapies cognitives
• Principes :
• semer un doute thérapeutique dans les croyances irrationnelles pour
les disqualifier
• jeu serré de questions pertinentes posées au bon moment.

Les épreuves de réalité


• C’est l’engagement dans des « expériences comportementales »
• Pour démentir les croyances irrationnelles
Sa conception de la psychothérapie

• Le but thérapeutique d’Ellis


• L’acceptation inconditionnelle de soi-même : le sujet
doit ne plus porter de jugements trop exigeants
envers lui-même
• L’acceptation inconditionnelle des autres : une
personne ne doit pas condamner autrui s il a fait
quelque chose de mal
• L’acceptation inconditionnelle de la vie
Apports dans les thérapies actuelles

• Croyances irrationnelles : différences avec Beck


croyances erronées ou distorsions cognitives
• Exigence et son antidote l’acceptation de soi
• Exposition : confrontation à la réalité
• La boucle émotionnelle
• Approche active-directive : face à face, enseigner aux
personnes à changer leurs croyances irrationnelles par
de nombreuses méthodes
En résumé
• Le thérapeute aide son patient
• à comprendre et à agir selon cette
compréhension
• que sa philosophie personnelle contient des croyances qui sont source
de ses souffrances émotionnelles
• Cette nouvelle approche travaille à changer
activement les croyances et comportements
limitants du patient en démontrant leurs
irrationalités et leurs rigidités.
• Ellis rattache tous les problèmes à des croyances de
base irrationnelles tels que :
• "Je dois être parfait" et "Je dois être aimé de tous".
• Ellis pense qu'à travers une analyse rationnelle, les
patients peuvent comprendre leurs
dysfonctionnements en considérant leurs croyances
irrationnelles, et développer alors une position plus
rationnelle.
• L’idée centrale d’Ellis tient dans sa formule : « You feel
the way you think»
• «Yes, you have self-defeating philosophies, but the
best way to change them is also by acting against
them, not just thinking against them ».
« Oui vous avez une philosophie défaitiste à votre
égard, mais la meilleure manière de la changer est
aussi d agir contre elle, et non pas seulement de
penser contre elle ».
Le Le questionnement
socratique : questionner
sans convaincre !
36
Plan
1. Le questionnement
socratique dans TCC
2. Qui était Socrate ?
3. Comment questionner
« socratiquement » ?
4. jeux de rôle.
Objectif
• Apprendre à quesRonner sans :
• Convaincre le paRent,
• Perdre son énergie,
• Rompre l’alliance thérapeuRque,
• Etc.
LE QUESTIONNEMENT SOCRATIQUE
DANS LES TCC
Le questionnement socratique

• Levier principal des thérapies


cognitives
• s e m e r u n d o u t e
thérapeutique dans les
croyances irrationnelles pour
les disqualifier,
• Questions pertinentes posées
au bon moment.
• Le quesRonnement socraRque est la
méthode spécifique permedant la
modificaRon ou l’assouplissement de
l’architecture psychique…
• et donc de la diminuRon voire
dispariRon de la souffrance psychique
du paRent.
QUI ÉTAIT SOCRATE ?

Première parRe – le Penseur


470-399 av. J-C
• Athénien, fils d un sculpteur et
d’une sage femme.
• Il se promenait pieds nus dans
les rues d’Athènes en
questionnant les passants sur
des concepts comme la justice
ou le bien (taon).
• Il affirmait qu’il possédait un
daimon qui lui suggérait ce qu’il
devait faire.
• L’Oracle de Delphes dit à
Quérofon (ami de Socrate)
que Socrate est l’homme le
plus sage était son ami
Socrate.
• Socrate pensa que c’était
parce qu’il était le seul qui
reconnaissait son ignorance :
Je sais seulement que je ne
sais rien.
• Accusé d’impiété et de
corrompre la jeunesse, il fut
condamné à mort.
LA MÉTHODE SOCRATIQUE
C’est une méthode dialogique et
induc/ve en deux par/es:
• « IRONIE »: commence par une fausse ignorance
qui mène vers la définition d’un concept
universel : ex. Qu’est-ce que l’amitié ? Qu’est-ce
que la justice?

• « MAYEUTIQUE »: Elle accouche les idées au


moyen de la réminiscence (Retour à la conscience
d'une image, d'une impression si faibles ou si
effacées qu'à peine est‐il possible d'en reconnaître
les traces). Elle va du particulier au général.
• Socrate pense
• qu’il existe de vraies opinions (croyances rationnelles)
et de fausses opinions (croyances irrationnelles)
• la vertu (arèté) est une richesse intérieure qui vient
de la sagesse.

VERTU
COMME
BONHEUR
SAVOIR
PRATIQUE

POLÉMIQUE AVEC LES SOPHISTES : Peut-on


enseigner la vertu ?
Non, comme technique de persuasion. Mais on peut
l’apprendre avec la méthode socratique et
l’introspection.
COMMENT QUESTIONNER
SOCRATIQUEMENT ?
Qu’est‐ce qu’une question
socratique ?
• Pour Kennerley (2007) une quesRon socraRque
possède deux qualités :
• le paRent peut y répondre (il a les moyens et
les connaissances requises pour y répondre) ;
• La réponse lui donne une informaRon, elle est
informaRve par rapport à sa souffrance, ses
quesRonnements, ses doutes, craintes…
La quesRon apporte un éclairage qui va ouvrir les
perspecRves sur paRent.
• Les quesRons socraRques éclairent ce que le paRent sait déjà
mais :
• Cede « connaissance » n’a jamais été
synthéRsée, ou a été oubliée ou encore
exclue…
• ou encore la représentaRon du sujet est
distordue, modifiée par des biais
cogniRfs prévalents.
Objectifs des questions
socratiques ?
• Obtenir des informaRons diagnosRques, biographiques ou
historiques importantes,
• Avoir une idée générale du foncRonnement psychique du
paRent;
• Avoir un panorama de la situaRon actuelle du paRent et de
ces stresseurs,
• Transformer des plaintes vagues en problèmes concrets,
• Permedre un processus de décision en interrogeant différents
aspects permedant de reconsidérer le problème
• Permedre au paRent de sélecRonner différentes
opRons (pour, contre, …)
• Permedre au paRent de prendre conscience des
conséquences de son comportement;
• Evaluer l’intérêt de l’adopRon de comportements
plus adaptés,
• IdenRfier et prendre en compte des pensées
parRculières,
• IdenRfier des paderns de pensées, de biais, de
distorsions, ….
• Pour explorer des zones perRenentes qui jusqu’alors
n’étaient pas traitées par le paRent
Attention !
• Beck (1979) rappelle que les QS sont un ouRl très puissant pour
idenRfier, prendre conscience et modifier des croyances et des
pensées mais !!!!
• Le paRent peut avoir l’impression d’être scruter ou qu’il est adaqué si
les quesRons sont uRlisées pour lui tendre un piège pour l’amener à se
contredire !
• Les QS doivent être proposées en collaboraRon avec le paRent pour
qu’il reconnaisse et assouplisse ses pensées, croyances…
• Il faut aussi interroger ce que le paRent ne dit pas (Padesky,
2004)
• Qu’est‐ce qui vous vient à l’esprit là maintenant ?
• Pouvez‐vous me parler de ce que vous ressentez par rapport à
la quesRon que je viens de vous poser ?
Ques/ons de clarifica/on
• Qu'entendez vous par _____ ?
• Quelle est votre difficulté principale ?
• Quel est le lien entre _____ et _____ ?
• Vous est‐il possible de reformuler ?
Ques/ons sur les raisons et les preuves
• Pouvez‐vous nous expliquer vos raisons ?
• Comment ceci s'applique à notre cas ?
• Y a‐t‐il une raison de douter de cet argument ?
• Qui pourrait savoir si cela est vrai ?
Ques/ons sur les opinions ou les points de vue
• Qu'en concluez‐vous ?
• Quand vous dites _____, en concluez‐vous que _____?
• Si cela se passait, quelles en seraient les conséquences ?
Pourquoi ?
• Quel effet cela pourrait‐il avoir ?
Ques/ons sur les implica/ons et des conséquences
• Comment peut‐on découvrir que _____ ?
• Dans cede quesRon, quelle supposiRon fait‐on ?
• Est‐ce que _____ poserait cede quesRon différemment ?
• Comment pourrait‐on améliorer cede quesRon ?
• Pouvons‐nous enRèrement décomposer cede quesRon ?
Ques/ons sur les hypothèses
• Que supposez‐vous ?
• Que suppose untel/unetelle ?
• Quelle supposiRon pourrions‐nous faire à la place ?
• Il semble que vous supposez que _____. Est‐ce que je vous
comprends correctement?
Questionnement socratique
1. Vous pensez vraiment cela? Comment en êtes-vous venu(e) à penser
ainsi? Avez-vous déjà eu un point de vue différent?
2. Comment en êtes-vous venu à vous sentir ainsi? Que s'est-il passé? Que
vous êtes-vous dit? Qu'avez-vous imaginé?
3. Quel sens donnez-vous à cet événement? Que signifie-t-il pour vous?
4. Peut-il y avoir une autre explication? Est-il possible que cette situation
signifie autre chose que ce que vous croyez?
5. Comment verriez-vous cette situation si vous n'étiez pas en détresse?
Comment verrez-vous cette situation dans une semaine? Un an? Cinq
ans?
6. Considérez-vous une simple hypothèse comme une certitude? Comment
pourriez-vous vérifier cela?
7. Pensez-vous en termes de tout ou rien? De noir ou blanc? Y a-t-il des
nuances à faire?
8. Vous concentrez-vous à l'excès sur un aspect de la réalité en oubliant le
reste? Oubliez-vous vos forces, vos ressources et l'assistance que vous
pouvez obtenir?
9. Considérez-vous qu'un événement ou une remarque vous concerne
personnellement lorsque ce n'est pas nécessairement le cas?
10. Que souhaitez-vous? Comment aimeriez-vous que cela se passe? Que
pourriez-vous commencer à faire pour augmenter vos chances de voir se
produire ce que vous souhaitez? Quels sont les choix possibles?
Intérêt des QS
• Dans l’évaluaRon :
• Dans l’éducaRon
• Dans la conceptualisaRon
• Dans la mise en interrogaRon des pensées dysfoncRonnelles,
• Dans la découverte de soluRon
• Dans la mise en test comportemental (dans le réel)
En résumé pour ceux/celles qui
veulent aller à l’essentiel
Le quesRonneur a la compétence d’animer le traitement de la
quesRon
• Il idenRfie les éléments de la problémaRsaRon,
• Il la met en criRque,
• Il la conceptualise.
AAtude et ap/tude se s/mulent donc tout au long du dialogue
L'autude prédomine chez le paRent, en ce sens qu'elle exige de
lui :
• une reconnaissance de son ignorance (lorsque ses propos
respirent la confusion)
• d'être sujet à l'étonnement (lorsque sa pensée abouRt à une
contradicRon ou devant les différentes idées qui se
présentent à lui)
• de faire travailler la quesRon (en la medant en équaRon).
Le quesRonnement socraRque se compose de plusieurs moments :

(a) l'idenRficaRon de la quesRon (premier temps) où les quesRons


relaRves aux hypothèses permedent de dresser le contexte et
d'installer la quesRon.
(b) Les quesRons relevant de la synthèse poursuivent ce travail
criRque de la quesRon posée .
(c) la problémaRsaRon :
• confirmaRon du problème et de l'avancée de ce
dernier.
• Pointage et légiRmaRon de l'intérêt des quesRons ayant
trait à l'enjeu ;
• conceptualisaRon de la quesRon transcendant enfin les
pensées concernées (personnelle et autre) en
cristallisant les présupposés que renferme la quesRon.
Jeu de rôle ‐ 1
• Vous rencontrez pour la première
fois un paRent qui vous est
adress é par le servic e de
traitement du sommeil pour des
problèmes d’insomnies :
apparemment pas de problèmes
organiques !
• URliser le quesRonnement socraRque…
Jeu de rôle ‐ 2
• Vous recevez un paRent souffrant
d’alcoolo‐dépendance. Il vous dit
«Je viens vous voir, mais je sais
que vous ne pourrez pas grand
chose »
• URlisez le quesRonnement socraRque….
Jeu de rôle ‐ 3
• Vous recevez une paRent(e),
déprimé(e), qui évoque ses
problèmes de couple. Un point
central, je ne peux pas lui dire ce
que je veux, sinon, elle‐il va me
quider…
• URlisez le quesRonnement
socraRque…
Le la restructuration
cognitive : Abandonner
une vision pathogène
des événements et de la
vie 70
La thérapie cognitive
• Aaron Temkin Beck
(1921- )
• Psychiatre états-unien,
• Pionnier de l’approche
cognitive en
psychothérapie
Principe de base
Ce n'est pas le monde extérieur qui est la cause de
nos émotions et de notre humeur …. mais
seulement la représentation que l'on en a et les
pensées qui nous traversent l'esprit.
Synthèse schématique
• Modèle de développement cognitif
• ©Copyright by Hardwood Academic publishers

Expériences de la prime enfance

Développement des schémas, croyances de base,


croyances conditionnelles
Incidents critiques de la vie

Activation des schémas, croyances de base,


croyances conditionnelles
Pensées automatiques

Émotions -- Comportements -- Réponses physiologiques


Synthèse schématique (suite)
• Les cognitions sont composées globalement par nos pensées, nos
représentations de soi, des autres et du monde. Bref, notre manière de penser
le réel.
3. Les concepts théoriques fondamentaux
Synthèse schématique (suite)
Synthèse schématique (suite)
Situation Pensées – Type de Émotions - Pensées
distorsion Comportement alternatives
Exemple : "J’ai trop de Panique, "Je peux demander
En arrivant au travail, je ne vais découragement. de l'aide."
travail jamais y arriver."
"Si je n'y arrive
Déduction pas, je peux tout à
Comportement fait continuer
abusive hyperactif demain."

"Jusqu'à présent,
j'y suis toujours
arrivé."
Exercice – transposition
théorico‐clinique
• Sur la base de vos prises en charge, vous
allez parRr du discours d’un(e) paRent(e)
et le décrire de manière précise puis :
• IdenRfier Les cogniRons irraRonnelles,
• URliser les colonnes de Beck pour procéder
à une recherche d’alternaRves
• Faire un jeu de rôle en binôme qui reflète
cede praRque
CONCEPTS CLES
Modèle d'intervention cognitive

Croyance centrale
« Je suis incompétent »

Croyance intermédiaire
«Si je ne comprend pas parfaitement je suis incompétent»

Pensée automatique
« C'est trop difficile je n'y arriverai pas»

réactions émotions comportement réactions physiologiques


Les concepts théoriques fondamentaux
• le modèle cognitif propose que les pensées
dysfonctionnelles ou les distorsions cognitives
(qui influencent l’humeur et le comportement du
patient) sont communes à tous les troubles
psychologiques. »
• « L’évaluation réaliste et la modification de la
pensée produisent un changement positif de
l’humeur et du comportement » (Beck, J., 1995, p.
1).
• Le but de la thérapie cognitive est d’enseigner aux
gens à identifier, évaluer et modifier les
dysfonctionnements de leurs propres pensées et
croyances.
• Le sens accordée à un événement déterminera la
réaction. En retour, les émotions et les états
physiologiques sous-jacents influencent les
cognitions.
• Selon le point de vue adopté, l’humeur change:
• Il peut sembler également catastrophique de
constater qu’un fils adolescent refuse
d’obéir, mais c'est peut-être aussi le signe
qu'il devient un adulte capable de s'affirmer.
• Le point de vue (ou la perception) adopté
influence la réaction.
• Par exemple, un patient sur le point de subir un
examen médical peut se sentir découragé en pensant:
• « La douleur sera intolérable. » et « Je suis
certain qu’ils vont découvrir un cancer virulent
en phase terminale. »
• Certaines interventions cognitives peuvent aider ce
client à réorganiser sa façon de penser.
• Une étape importante du processus est d’identifier
les pensées mal adaptées.
• L’intervenant questionnera la justesse du point de
vue du patient. Ce questionnement socratique vise
à semer doute et à ébranler les certitudes
déprimantes et/ou angoissantes.
• Le patient peut en venir à penser:

• «Cet examen est désagréable, mais ce n’est qu’un


mauvais moment à passer. J'ai déjà subi des examens
désagréables antérieurement » et « Je n'ai pas assez
d’information pour conclure tout de suite de la gravité
de ma maladie ».

• « Je ne peux que faire des hypothèses, y compris celle


que les médecins vont découvrir une maladie bénigne
et facile à traiter, ou qu’ils vont découvrir quelque
chose de désagréable mais que je réussirai à
surmonter. »

• Ces dernières pensées vont probablement amener le patient


à se sentir mieux et à composer de manière plus positive
avec la situation.
• En examinant ses sources d’information et la
provenance de ses convictions, le patient finira
par constater que ses pensées sont des
hypothèses, des éléments d’anticipation craintive
qu’il devra réévaluer à la lumière des
informations qu’il détient ou qu’il ira chercher.
• Le questionnement bienveillant le motivera à se
mettre en mouvement pour découvrir comment
gérer la douleur et comment générer plusieurs
hypothèses face aux événements à risque, y
compris des hypothèses positives et réalistes.
• En travaillant de manière collaborative avec les
clients, les intervenants cognitifs sont des
éducateurs qui amènent leurs clients à
questionner leurs croyances irrationnelles afin de
les transformer.
(a) Création de l’alliance thérapeutique :
Pourquoi le patient vient-il consulter ?
Quels vont être les objectifs de travail du patient et du thérapeute ?
Il faut s entendre sur la démarche psychothérapique qui va être
entreprise.
(b) Analyse fonctionnelle :
L objectif sera de définir une démarche cohérente (nombre de
séances, durée et objectif) et des objectifs à atteindre. Elle nécessite
au préalable une analyse fonctionnelle
Objectifs :
1. Évaluer l’état psychologique du patient (trait de personnalité,
fonctionnement cognitif…
2. Clarifier et définir le problème : Quels sont les stresseurs ? quelles
sont les dynamiques du stress ? Quelles sont les réactions du patient
devant les éléments stressant de son quotidien ?
Outils :
Questionnaire (MBI…) ; grilles d entretien (SECCA ; BASIC ID…)
(c) Travail sur les symptômes et ses conséquences
1) Augmenter l’objecRvité
analyse du foncRonnement habituel du paRent face à la
situaRon problème
But changer la façon dont il la perçoit et l’évalue.

Exemple : votre directeur vous renvoie votre rapport, que vous


pensiez au point, avec beaucoup de correc>ons et de ratures et
un post‐it avec la men>on « à revoir totalement ! »

Pensées très stressantes Pensées peu stressantes


2) Diminuer l’hyperréac/vité dans la situa/on problème :
Ex. Une proposiRon de mise en place de techniques de
relaxaRon :
1er temps : ApprenRssage de la technique avec le
thérapeute;
2nd temps : Exercices quoRdiens à appliquer en foncRon
des sources de stress.

AdopRon d’un style de vie plus dé contracté :


Travailler sur le calme et le contrôle de soi à travers la
praRque du sport, les passe‐temps favoris, une vie sociale
acRve, la méditaRon ou toute autre techniques du même
type
(d) Les 5 étapes de la restructura/on cogni/ve
(1) Prise de conscience du sujet de ces pensées automa5ques.
Elles se produisent instantanément sans que le sujet ne les contrôle.
Pour les idenRfier plusieurs techniques sont possibles :
‐ Repérage au fur et à mesure du discours du paRent pendant les
entreRens

‐ Pause dans le discours et demande de précision au paRent sur ce


qu’il pensait. « Je remarque le fait que vous ressentez beaucoup de
stress lorsque vous devez prendre la parole dans une réunion et que vous
êtes interrompu ou cri>qué par un collègue.
Pouvez vous me décrire ce que vous pensez, les idées qui vous viennent à
la tête lorsque vous êtes confronté à ceGe situa>on ? »

‐ L’uRlisaRon d’une grille d’idenRficaRon des pensées


automaRques.
Elle peut être définie par le thérapeute à la suite des entreRens avec le
paRent. Le psychologue peut aussi donner la trame de la grille au paRent
et lui demander de la remplir (cf. tableau qui suit)
Situation Émotion (s) pensées
stressante ressentie(s)

Je m aperçois que je Anxiété, « je n y arrive plus, je


n ai pas terminé le abattement, suis de moins en
travail que j avais à moins bon »
tristesse…
faire dans la journée « tout le monde se
rendra compte que je
suis nul »…

J allais renter chez Énervement, « il me prend pour un


moi et mon supérieur Colère, imbécile » ; « il le fait
me donne un travail exprès », « tout le
Agressivité…
supplémentaire monde essaie de
m utiliser »…
(2) Dis5nc5on pensées objec5ves et subjec5ves et analyse
des cogni5ons :
Il s agit ici de medre à jour les manières erronées ou
dysfoncRonnelles du raisonnement habituel du paRent.
L objecRf pour le thérapeute consiste à idenRfier (1)
distorsions cogniRves du paRent (2) de les soumedre à un
discours objecRf. Voici les distorsions les plus souvent
répertoriées :
 L’inférence arbitraire ;
 L’’abstracRon sélecRve ;
 La généralisaRon ;
 La personnalisaRon ;
 Le raisonnement dichotomique,
 La maximalisaRon du négaRf et la minimisaRon du posiRf.
Quelques exemples de distorsions cogni/ves :
Évènement Distorsions cognitives
Vous apprenez que votre IA : Vous pensez que c est
supérieur souhaite vous parler. pour vous réprimander = tirer
des conclusions sans preuve.
Vous êtes en réunion et faites AS : dans ces situations, si
un exposé, vous vous vous ne prêtez pas attention
focalisez sur une personne qui aux autres participants =
s endort. prendre en compte qu un
élément d une situation.
Vous travaillez dans une P : c est de ma faute, c est
banque, vous ne pouvez parce que je ne suis pas
accorder un prêt. le client est compétent = surévaluer le lien
mécontent du refus puis sort existant entre l évènement et
en claquant la porte soi même.
vrai faux
Vous devez être aimé(e) et approuvé(e) en tout et toujours par
tout le monde.
Vous devez avoir du talent et être capable de vous réaliser dans
quelque chose d important.
La vie est une catastrophe si les choses ne vont pas comme vous
voulez.
Ceux qui vous font du mal sont mauvais et doivent être blâmés.

Si quelque chose est menaçant, vous devez en être préoccupé(e)


et bouleversé(e).
Vous devez trouver des solutions pour rendre la vie meilleure.

La misère intérieure et émotionnelle vient de pressions


extérieures et vous avez peu de possibilités de contrôler vos
sentiments et de vous débarrasser de la dépression et de
l hostilité.
Il est plus aisé d éviter d affronter les difficultés de l existence
plutôt que d entreprendre des activités plus fructueuses de
maîtrise de soi.
Votre passé a une importance capitale parce que quelque chose
a influencé autrefois votre vie, il doit continuer à gouverner vos
sentiments et votre comportement actuels.
Vous pouvez atteindre le bonheur par l inertie, l inactivité ou
en vous faisant plaisir passivement sans vous engager
personnellement.
(3) Discussion et remise en cause des cogni/ons erronées
AdopRon d une démarche socraRque de remise en cause
des pensées ou croyances dysfoncRonnelles, i.e., amener
le paRent à se poser de bonnes quesRons :
1) Quelles sont les preuves en faveur de ce qu’il pense ?
Ex. mon chef de service me demande de refaire un dossier.
Je pense automaRquement « il trouve toujours quelque
chose à redire ! ». Travail de mise en hypothèse : le
psychologue me demande de rechercher s il existe des
preuves de ce que je pense et des éléments qui
contredisent ma pensée.
2) Existe‐t‐il d’autres façons d’expliquer les faits ?
3) Si ce que je pense est exact, est‐ce grave ?
(4) Adop/ons de pra/ques comportementales et cogni/ves
nouvelles et adaptées.
situation Pensée Émotions Pensées Conséquences
automatiqu générées et alternatives et ° des nouvelles
e et ° de intensité (0 de croyance pensées et/ou
croyance % à 10) (%) comportement

On me Il le fait Anxiété 6 Il a le droit de Je suis moins


contredit dans exprès, il le Colère 9 donner son déstabilisé, je
une réunion fait pour point de vue lui répond de
me 20% façon moins
déstabiliser agressive.
J ai rendez- Mon Anxiété 8 C est la Plus serein, je
vous avec un directeur va Stress 10 première fois téléphone au
client, je suis m en Abattement que cela se client/directeur
en retard à vouloir, le 5 produit, j ai pour leur faire
cause des client ne va toujours été part de la
embouteillage pas signer ponctuel, j ai situation.
le contrat de bons
rapports avec
mon client.
(4 - suite) Les stratégies de traitement cognitif ciblant la
modification des schémas.
Objectif :
- Affaiblir les croyances du patient que ses schémas négatifs sont
absolument vraies.
- Travailler à la construction de schémas alternatifs;
- Rendre le patient conscient des schémas alternatifs,
- Lui permettre d'utiliser d autres informations disponibles qui
pourront infirmer ses attentes préexistantes (Padesky, 1994).
A Rompre les règles et leur caractère absolu :
Les schémas dysfonctionnels sont communément articulés sous la
forme de règles générales, « si mon travail n'est pas parfait alors je suis
nul ».
Les patients s exposent rarement à des preuves qui infirmeraient leurs
croyances.
Pour les viser : il faut réer des expérimentations dans lesquelles les
patients vont délibérément rechercher des opportunité de rompre ces
règles fondamentales et évaluer les résultats.
B L’analyse du coût des bénéfices.
Une fois que les schémas principaux ont été idenRfiés et sont
défiés, le paRent peut être réRcent à les abandonner.
Cede persistance est liée au fait que les croyances ou les
règles ont une foncRon auto‐protectrice ou fournissent au
paRent des bénéfices importants.
ILLUSTRATION : pour schéma perfecRonnisme « si le travail
que je rends n est pas parfait, alors ce n est pas la peine de
le faire ! »
Problème : Peur du paRent de revenir sur cede croyance par
peur de l'échec ou la médiocrité. Les coûts et les bénéfices du
mainRen de ce schéma doivent donc être définis et comparés.
Le travail de modificaRon de schéma doit permedre
l'élaboraRon chez le paRent de l'avantage d'un autre
foncRonnement sur celui préexistant. De ce fait l'acRvaRon du
schéma antérieur deviendra moins automaRque avec le
temps.
EXEMPLE de rupture de règle PERFECTIONNISTE.
Objec5f : affaiblir les croyances par des preuves
contradictoires du schéma.
1) Le thérapeute demande au paRent de faire un effort pour
être aussi moyen que possible durant une période de temps
définie (ex une semaine).
2) Le paRent va découvrir que contrairement à ces adentes,
cede expérience n apporte pas des effets malencontreux et
qu une fois qu il ne ressent plus la pression du fardeau de
la perfecRon, il se sent mieux.
Lorsque des occasions suffisantes d infirmaRon sont
stockées en mémoire, il est possible pour les paRents
d uRliser ces expériences comme un moyen de faciliter des
interprétaRons des événements plus adaptées.
Selon la théorie sur l accessibilité du construct [1] (Higgins
& Bargh, 1987), plus la nouvelle informaRon est uRlisée
fréquemment, plus elle devient plus accessible et
interconnectée avec d autres réseaux.

L’expérience de rupture de règle permet alors au paRent


d acquérir suffisamment d exemples de comportements
de schémas contraires (au sien) pour faciliter une nouvelle
organisaRon cogniRve d informaRon se référant à soi.
1] EnRté ou modèle imaginé pour expliquer certains phénomènes, pour les
radacher à un facteur causal inobservable.
(5) Généralisa5on des nouveaux schémas/comportements/
pensées.

Pour que les paRents construisent acRvement de nouveaux éléments


de significaRon, qui peuvent être auto‐répétés et intégrés dans une
nouvelle représentaRon de soi ou schéma.
la théorie de l accessibilité du construct : au plus on considère
avec fréquence des alternaRves, au plus cela affaiblira l acRvaRon
automaRque des schémas antérieurs.
L adopRon d une approche progressive dans l évaluaRon des
expériences aide aussi les paRents à synchroniser le niveau à parRr
duquel une modificaRon peut apparaître dans leur vie et le temps
nécessaire pour la consolidaRon d une nouvelle image de soi.
Selon Padesky et Greenberger cela prend 6 mois ou plus.
Exercice – transposition
théorico‐clinique
• Sur la base de vos prises en charge, vous
allez parRr du discours d’un(e) paRent(e)
et le décrire de manière précise puis :
• IdenRfier Les cogniRons irraRonnelles,
• URliser les colonnes de Beck pour procéder
à une recherche d’alternaRves
• Faire un jeu de rôle en binôme qui reflète
cede praRque
Exercice – transposition
théorico‐clinique
• Sur la base de vos prises en charge, vous
allez parRr du discours d’un(e) paRent(e)
(descripRon précise):
• un jeu de rôle en binôme de a mise en
praRque de la praRque de la
restructuraRon cogniRve (au moins les
quatre premières phases).
CONCLUSION

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