M0102mba Acg18
M0102mba Acg18
M0102mba Acg18
Promotion 28
(2016-2017)
C
ES
THEME
-B
(Dakar-Sénégal)
TH
EQ
U
E
Avril 2018
DEDICACE
Ce mémoire est dédié :
o à ma tendre mère, Madame MBAYE Adjaratou Demba Dame SECK, qui m’a donné
l’opportunité et les moyens nécessaires pour acquérir le savoir.
o à mon père, Monsieur Lat Fatim MBAYE, qui n’a cessé de me donner avec amour
tout ce dont j’ai besoin à ce stade de la vie.
o à mon oncle, El Hadj Mamadou SECK, pour son soutien financier et ses conseils.
o à mon père, feu El Hadj Boubacar THIAM, pour son soutien financier et ses conseils.
o à mon père Ahmadou Seck MBOUP, pour son soutien financier et ses conseils.
C
ES
Que ce travail soit pour vous le fruit de ce vous avez semé et le couronnement de vos
AG
privations.
-B
IB
LI
O
TH
EQ
U
E
REMERCIEMENTS
Nos vifs remerciements et notre profonde gratitude vont à l’endroit de :
ses conseils.
ES
o Madame Anta AMAR, Contrôleur de Gestion du groupe NMA, pour son aide dans
l’obtention du stage à la NMA Sanders Potou ;
-B
o Monsieur Dame GAYE, Contrôleur de Gestion de NMA Sanders Potou pour son
encadrement dans le travail durant le stage et ses conseils ;
IB
o Madame Ndèye Astou FAYE, Chef Comptable de NMA Sanders Potou pour son
LI
O
Papa Antou MBAYE, 28ème promotion, MBA ACG 2016-2017, CESAG III
AUDIT DU PROCESSUS DE GESTION DES STOCKS : CAS DE LA NMA SANDERS POTOU
Tableau 1: Les risques opérationnels du processus de gestion des stocks, les objectifs de
contrôle interne et les dispositifs de maitrise des risques......................................................... 24
Tableau 2: Lieux de stockage du maïs, du tourteau soja, du tourteau arachide, du blé et du
son de blé .................................................................................................................................. 61
Tableau 3: Vitamines et autres matières de l’UABV et leurs lieux de stockage .................... 62
Tableau 4: Les produits finis bétail et volaille et leurs lieux de stockage .............................. 63
Tableau 5: Les pâtes alimentaires ROLLI et leurs lieux de stockage ..................................... 64
Tableau 6: Les emballages et leurs lieux de stockage ............................................................ 65
C
Tableau 8: Identification et évaluation des risques liés au processus de gestion des stocks de
AG
Figures
EQ
Figure 1: Description des produits en stock, degré de contrôle, prise d’inventaire et priorité
U
E
SOMMAIRE
DEDICACE ................................................................................................................................. I
REMERCIEMENTS ..................................................................................................................II
LISTE DES SIGLES ET ABREVIATIONS ........................................................................... III
LISTE DES TABLEAUX ET FIGURES ................................................................................ IV
INTRODUCTION GENERALE .................................................................................................. 1
PREMIERE PARTIE : CADRE THEORIQUE DE L’AUDIT DU PROCESSUS DE GESTION
DES STOCKS ............................................................................................................................. 7
Chapitre 1 : Processus de gestion des stocks et Audit du processus de gestion des stocks ....... 9
1.1. Processus de gestion des stocks................................................................................................... 9
C
Chapitre 3 : Description du processus de gestion des stocks de la NMA Sanders Potou ........ 60
LI
3.2. La description du processus de gestion des stocks de la NMA Sanders Potou .......................... 66
TH
Chapitre 4 : Audit du processus de gestion des stocks de la NMA Sanders Potou .................. 75
4.1. Planification de la mission ......................................................................................................... 75
EQ
C
ES
AG
-B
INTRODUCTION GENERALE
IB
LI
O
TH
EQ
U
E
Après la crise économique de 1929 et la seconde guerre mondiale, des mutations sont
intervenues au niveau des environnements économique, social et technologique.
Les entreprises, pour répondre et résister à cette évolution ont été obligées de revoir et adapter
leurs outils de production, la structure et le fonctionnement de leur organisation.
Face à ces éternelles mutations environnementale, sociale et technologique, les entreprises sont
tenues de gérer les ressources dont elles disposent de façon rigoureuse. Pour y parvenir elles
doivent créer des règles et des procédures à suivre pour contribuer au renforcement de la
pérennité et du dynamisme de l’organisation.
Les managers des entreprises doivent donc mettre en place des dispositifs de contrôle adaptés
pour éviter de graves défaillances telles que les détournements et les pertes inexpliquées
(manques à gagner sur le chiffre d’affaires, la clientèle ou les stocks, banqueroutes et fraudes).
C
économique concurrentiel, des besoins et des priorités des clients, et de procéder à temps aux
AG
lois et règlements. Ces contrôles se présentent sous plusieurs dénominations comme le contrôle
interne, l’audit (externe ou interne), le contrôle de gestion, le contrôle qualité, l’inspection, le
IB
contrôle fiscal…
LI
Parmi tous ces types de contrôles, l’audit interne est la fonction la plus apte à évaluer le système
O
de contrôle interne existant dans l’entreprise, sa mission consiste à vérifier si les objectifs de
TH
contrôle interne sont atteints. Il évalue également les risques afférents au management de
EQ
objective qui donne à une organisation une assurance sur le degré de maîtrise de ses opérations,
lui apporte ses conseils pour les améliorer et contribue à créer de la valeur ajoutée. Il aide cette
organisation à atteindre ses objectifs en évaluant, par une approche systématique et méthodique,
ses processus de management des risques, de contrôle et de gouvernement d’entreprise et en
faisant des propositions pour renforcer son efficacité ».
La fonction d’audit interne a un objectif majeur : « aider une organisation à atteindre les siens
». C’est pourquoi, l’attention de l’audit interne doit se concentrer sur :
o l’efficacité opérationnelle et l’efficience des processus métier ;
o la fiabilité des systèmes d’information et la qualité des informations utiles à la prise de
décision produites par ces systèmes ;
o la protection des actifs contre les pertes, notamment celles résultant de fraudes de la
direction et de collaborateurs ;
o le respect des politiques de l’organisation, des contrats, de la législation et de la
réglementation.
La protection des actifs et la sauvegarde du patrimoine restent une priorité du contrôle interne.
Nous savons que les stocks constituent pour certaines entreprises une grande partie de ces actifs.
fournitures, des déchets, des produits semi-ouvrés, des produits finis, des produits ou travaux
en cours et des emballages commerciaux qui sont la propriété de l’entreprise. Il devient donc
AG
nécessaire de gérer rigoureusement les stocks en mettant en place des techniques modernes
-B
propres à fournir aux responsables des entreprises les renseignements qui facilitent les prises
de décision.
IB
LI
Selon ZERMATI & MOCELIN (2005 : 1) « La gestion des stocks, évoquée de plus en plus
O
service de l’organisation logistique d’une entreprise. Tout d’abord elle intervient dans le
domaine des approvisionnements puisqu’elle fournit des réponses claires à des questions que
EQ
se posent toutes les personnes en charge d’alimenter les systèmes de production en composant
U
en matières premières dans les entreprises, à savoir QUAND approvisionner (en fonction d’un
E
Dans notre étude nous nous sommes intéressés à la NMA Sanders Potou (Nouvelle Minoterie
Africaine) qui est une entreprise industrielle sénégalaise, elle évolue dans le secteur
agroalimentaire et fabrique :
Sa vision est de nourrir la vie en offrant une large gamme de produits en nutrition humaine et
animale. Pour assurer sa pérennité, la NMA Sanders Potou a mis en place un service de gestion
des stocks qui veille sur les différents stocks dont elle dispose.
Il faut noter que la NMA Sanders Potou rencontre des difficultés dans la gestion de ses stocks
(stocks pléthoriques, ruptures de stocks), ces difficultés trouvent leur origine dans :
o une mauvaise organisation de la production et de la maintenance ;
o un manque de rigueur dans le choix des fournisseurs ;
o une absence ou mauvaise qualité des outils de contrôle et de suivi des stocks ;
o un mauvais paramétrage du stock de sécurité ;
o une mauvaise appréciation du désir de la clientèle ;
o une mauvaise prévision des quantités de commande ;
C
ES
o une mauvaise protection des stocks contre les vols, les intempéries, les incendies et les
inondations ;
AG
o une maitrise de la disponibilité des produits, des délais de livraison et des délais de
production ;
o auditer efficacement l’efficacité des mesures de contrôle du processus de gestion des
stocks.
Après avoir souligné les solutions possibles, retenons maintenant la dernière approche, c’est-à-
dire l’audit du processus de gestion de stocks, car elle est la plus importante et peut aboutir à
des recommandations qui participeront à l’amélioration de la qualité du processus de gestion
des stocks de la NMA Sanders Potou. Elle garantit que les mouvements de stocks sont saisis et
enregistrés, que les stocks sont protégés et appartiennent à l’entreprise. De plus elle garantit que
les stocks sont correctement évalués.
C
C’est ainsi que nous envisageons la question principale à savoir : comment s’assurer que les
ES
dispositifs de contrôle interne mis en place par la NMA Sanders Potou permettent-ils
AG
o quels sont les risques et les dispositifs de maitrise des risques liés à la gestion des stocks ?
LI
o quels sont les dispositifs de contrôle existants au sein du processus de gestion des stocks
TH
o quel est l’efficacité des dispositifs de maitrise des risques opérationnels que la NMA
U
o quelles sont les actions à entreprendre pour améliorer l’efficacité de ces dispositifs ?
Nous répondrons à ces différentes questions à travers un audit des stocks, d’où le thème :
« L’audit du processus de gestion des stocks : cas de la NMA Sanders Potou ».
L’objectif principal de ce mémoire est de réaliser un audit d’efficacité des dispositifs de contrôle
interne mis en place par la NMA Sanders Potou afin d’optimiser les opérations liées à son
processus de gestion des stocks.
La réalisation de cet audit permettra à la NMA Sanders Potou de mener un contrôle rigoureux
de son processus de gestion des stocks, afin d’identifier et de maitriser les risques opérationnels
liés à celui-ci, et d’atteindre les objectifs fixés.
Pour nous même, cette étude permettra de renforcer nos connaissances sur les bonnes pratiques
relatives au processus de gestion des stocks et de savoir mener une mission d’audit en la
matière.
C
Pour mener à bien notre étude, nous allons présenter dans une première partie le cadre théorique
ES
décrivant le processus de gestion des stocks et ses risques opérationnels, suivi de la démarche
d’audit du processus de gestion des stocks et la présentation de la méthodologie et du cadre de
AG
l’étude.
-B
Dans une deuxième partie dite cadre pratique nous allons procéder à la description et l’audit du
processus de gestion des stocks de la NMA Sanders Potou.
IB
LI
O
TH
EQ
U
E
C
ES
AG
THEORIQUE DE L’AUDIT DU
IB
L’un des éléments phare du bilan qui peut altérer de manière significative sa partie ‘’ACTIF’’
est le stock. Cette ligne du bilan, qui correspond à la première partie de l’actif circulant, peut,
par application des méthodes de valorisation, modifier la valeur de l’actif du bilan. En effet, il
y’a une expression qui dit : « toute notre trésorerie est dans le stock ». Cela pour dire que, les
stocks dans l’entreprise, peuvent consommer beaucoup de trésorerie et par conséquent avoir un
impact négatif sur l’activité de l’entreprise (augmentation du besoin en fond de roulement qui
nécessitera une bonne quantité de trésorerie pour la financer) ou bien même entraîner la chute
brusque de l’entreprise. Donc pour garantir le minimum de sécurité pour l’entreprise, les
managers doivent identifier les risques opérationnels liés au processus de gestion des stocks et
C
mettre en place des dispositifs de contrôle interne pouvant maitriser ces risques.
ES
Toutefois, malgré la mise en place des dispositifs de contrôle interne, les entreprises sont sans
AG
cesse exposées aux risques inhérents au processus de gestion des stocks. Pour assurer leur
pérennité, les entreprises devront recourir à l’audit (interne ou externe) pour des missions
-B
Ces missions permettront aux entreprises de mettre en place des dispositifs de maitrise des
O
TH
Nous allons ainsi présenter dans cette première partie consacrée à la revue de littérature, deux
chapitres. Le premier chapitre portera sur le processus de gestion des stocks et l’audit du
U
processus de gestion des stocks. Le deuxième chapitre sera consacré, dans une première section
E
La création d'un stock se produit lorsque l'arrivée des marchandises est plus élevée que la sortie
des marchandises.
La rupture de stock, elle, se produit lorsque les sorties de marchandises excèdent les entrées.
Les dirigeants d'entreprise devront choisir la technique de gestion des stocks la plus appropriée
au bon fonctionnement de l'organisation. Pour se faire, une bonne analyse du processus de
C
gestion des stocks serait très intéressante pour déceler les risques opérationnels liés à celui-ci
ES
pour ensuite mettre en place des dispositifs de contrôle permettant de les maitriser et aider
AG
Dans ce chapitre, nous allons dans un premier temps donner d’abord la définition d’un stock,
-B
l’utilité et les différents types de stocks, ensuite nous procéderons à la description du processus
IB
de gestion des stocks et enfin l’identification et les dispositifs de maitrise des risques à chaque
LI
sous-processus de gestion des stocks. Dans un deuxième temps, nous présenterons l’audit du
O
Selon ZERMATI & MOCELLIN (2006 : 5), « un stock est un ensemble de marchandises ou
des articles accumulés dans l’attente d’une utilisation ultérieure plus ou moins proches et qui
permet d’alimenter les utilisateurs au fur et à mesure de leurs besoins sans leur imposer les
délais et les à-coups d’une fabrication ou d’une livraison par des fournisseurs ».
Le plan comptable SYSCOA révisé définit le stock comme un actif détenu pour être vendu dans
le cours normal de l’activité, ou en cours de production pour être vendu ou destiné à être
consommé dans le processus de production.
On peut classer les stocks en deux grandes catégories :
o les stocks proprement dits
Ils comprennent
− les marchandises ;
− les approvisionnements : les matières premières et fournitures liées, les autres
approvisionnements et les matières consommables, les fournitures consommables,
les emballages et autres matières diverses ;
− les stocks de produits finis ;
− les stocks de produits intermédiaires et les stocks de produits résiduels.
o les productions en cours ou encours de production
Ce sont des biens ou des services en cours de formation dans un processus de production. Ils
comprennent :
− les productions en cours de biens ou travaux
− les productions en cours de services (études, prestation de services encours)
C
ES
Le rôle du stock est de nourrir un processus en aval (production ou vente). Son utilité est double.
Il permet de faire face à l’évolution du besoin (au sein d’un processus de fabrication) ou de la
AG
demande (dans un processus de vente). C’est donc un rempart contre l’incertitude. Il est aussi
un moyen de faire face au décalage entre le moment de la passation d’une commande vers
-B
demande. Il permet de générer des économies par des achats en gros, de réduire le niveau
TH
d’incertitude en autorisant l’entreprise à faire face aux évolutions plus ou moins prévisibles de
la demande sur ses marchés. Il représente aussi un élément de sécurisation pour les réseaux de
EQ
D’après ROQUES & THIERRY (2015 : 39) « Gérer un stock, c’est répondre de façon optimale
à deux questions suivantes : Quand commander ? Combien commander ? » c’est aussi « faire
en sorte qu’il soit constamment apte à répondre aux demandes des clients, des utilisateurs des
articles stockés ».
Faire la gestion de ses stocks, c’est :
o définir, calculer et adopter continuellement les paramètres de gestion pour chaque article
(quantité à commander ou à stocker, stock de sécurité, délai d’obtention, etc.) ;
Selon BARRY (2009 : 111), le processus de gestion de gestion des stocks peut être découpé en
plusieurs sous-processus dont :
o l’expression du besoin ;
o la passation des commandes de réapprovisionnement ;
o la réception des marchandises ;
o la protection des stocks ;
o le traitement comptable des stocks ;
C
Il est évident que tout achat trouve son origine dans l’émission d’un besoin provenant d’une
IB
certaine source dans l’organisation. Dans le cadre de la gestion des stocks, le besoin peut
LI
concerner des composants ou matières entrant dans la composition des produits finis, dont les
O
besoins sont très irrégulièrement répartis dans le temps ou qui sont spécifiques à un nombre très
TH
La réception est l’acte par lequel le destinataire des marchandises prend possession de ces
dernières au moment de leur livraison par le fournisseur ou un tiers désigné transporteur. Cette
étape est généralement assurée par un service Réception qui a pour tâches :
Pour une saine gestion des stocks, une entreprise doit minimiser les trois catégories de frais que
sont les frais de passation de commande (aussi appelés frais d’acquisition), les frais de
AG
possession du stock, inhérents à l’existence même du stock et les frais de rupture de stock
-B
engendrés par le fait que le stock ne permet plus de satisfaire la demande, (ZERMATI &
MOCELLIN ; 2006 : 21).
IB
LI
Généralement les pénuries sont souvent dues aux ruptures de stock. Une entreprise qui connait
O
des ruptures de stock a du mal à fidéliser sa clientèle et à réaliser ses objectifs en termes de
TH
chiffre d’affaires fixé. La meilleure façon d’éviter les ruptures de stock est de mettre en place
un suivi des niveaux des stocks et un système de rangement permettant à l’entreprise de réduire
EQ
Pour une bonne maitrise de ses stocks, l’entreprise utilise différents indicateurs de gestion des
stocks. L’objectif est d’identifier les niveaux de stocks permettant à l’entreprise de prendre des
décisions de gestion et d’éviter toute rupture de stocks ou de détention de stocks pléthoriques.
Selon BARY & MOREAU (2017 : 79), « le stock de sécurité est une réserve de certains
produits qui reste inutilisée en temps normal, et qui permet d’éviter la rupture de stock en cas
de problème d’approvisionnement ».
Stock de sécurité = Consommation annuelle / 360 * Délai de sécurité
o Le stock minimum
C’est le niveau du stock qui doit exister au sein de l’entreprise, il permet de couvrir les besoins
de l’entreprise pendant le délai de réapprovisionnement.
Stock minimum = Consommation par jour * Délai de réapprovisionnement
o Le stock maximum
Il est fonction de l’espace de stockage disponible, c’est le niveau de stock que l’entreprise ne
doit dépasser afin d’éviter le sur stockage.
C
o Le stock d’alerte
AG
o Le stock disponible
Il est constitué du stock réellement existant, diminué des demandes non encore satisfaites.
IB
o Le stock de récupération
LI
Il est constitué de matériels déjà utilisés mais qu’il est probable de pouvoir les remettre en
O
Pour CHEN (2006 : 168), il s’agit d’éviter les ruptures suite à une information « optimiste » sur
EQ
le niveau du stock par rapport à sa situation réelle, il s’agit également d’échapper à des stocks
U
Pour réduire ses coûts de gestion, l’entreprise peut mettre en place des méthodes globales de
suivi administratif des stocks, en classant les articles stockés selon les quantités et les chiffres
d’affaires concernés pour chaque article :
o La méthode de Pareto ou loi des 20/80
D’après cette méthode, l’analyse des stocks consiste à rechercher les 20% des articles en
nombre représentant 80% de la valeur totale du stock. A ces derniers, il sera appliqué un suivi
rigoureux car, l’engagement financier supporté est assez élevé. Le reste des articles, de moindre
valeur, seront quant à eux gérés avec un peu plus de souplesse.
o La méthode ABC
La méthode ABC permet une hiérarchisation des produits stockés. Cette méthode classe les
articles par ordre d’importance, selon leurs valeurs marchandes et propose ainsi un contrôle sur
mesure pour chaque catégorie.
La répartition des produits par classe se fait généralement de la manière suivante :
Figure 1: Description des produits en stock, degré de contrôle, prise d’inventaire et priorité
d’études en fonction des classes du classement ABC
Valeur
Nombre Degré de Prise Priorité
financière
d'articles (%) contrôle d'inventaire d'étude
annuelle (%)
Très précis,
C
Précision
Priorité
ES
régulière
réduite autant
que possible
-B
A l'unité ou
IB
par lot
Précis
Fréquente Seconde
Classe B 15%-20% 30%-40% Précision
LI
(mensuelle à priorité
moindre acceptée
O
semi-
annuelle)
TH
Au plus simple et
Par lot ou en
EQ
au moins
vrac, En cas de
couteux,
Classe C 5%-10% 40%-50% Le moins nécessité
U
Délais de
souvent uniquement
livraison moins
E
possible
importants
Source : BARY & MOREAU (2017 : 83-84)
o La matrice ABC/FMR
Du fait du caractère de plus en plus stratégique des stocks, une simple analyse ABC ne se révèle
plus assez adaptée. Une des problématiques mise en lumière par ce constat est que le
gestionnaire ne sait pas si le volume consommé sur la période l’a été en une fois ou en plusieurs
fois.
La fréquence de consommation est un paramètre important pour bâtir au mieux une stratégie de
stockage des matières car un produit dont le nombre de consommations est important aura plus
d’intérêt à être entreposé au plus près du lieu d’utilisation pour éviter des déplacements
importants.
Pour pallier ce problème, une analyse a été mise en place afin de permettre de coupler
valorisation des consommations et fréquence d’utilisation. L’analyse FMR aura donc le même
fonctionnement que l’analyse ABC à savoir :
− la classe F pour « Fréquemment consommé » ce qui correspond à 80% du nombre
de consommations pour 20% des références.
− la classe M pour « Moyennement consommé » ce qui correspond à 15% du nombre
de consommations pour 30% des références.
− la classe R pour « Rarement consommé » ce qui correspond à 5% du nombre de
consommations pour 50% des références.
C
Là où le changement intervient, c’est une fois le classement des données fait pour chaque
ES
analyse. En effet, le gestionnaire va devoir faire un rapprochement des résultats comme ci-
AG
dessous :
Figure 2: Matrice ABC/FMR
-B
80% 15% 5%
IB
Classe F M R
TH
80% de la
valeur des A AF AM AR
EQ
consommations
U
15% de la
E
valeur des B BF BM BR
consommations
5% de la
valeur des C CF CM CR
consommations
Source : MOCELLIN (2011 : 22)
La technique zéro stock signifie que l’entreprise ne va commander que ce qui est nécessaire au
ES
moment voulu.
AG
Par conséquent, l’entreprise ne supporte pas un coût de stockage élevé. Elle va stocker
uniquement une quantité qui est adaptée à la consommation.
-B
La comptabilisation des stocks suscite un certain nombre de problème que le SYSCOA révisé
LI
a intégré dans ses innovations. Il convient en effet de déterminer notamment : comment doit
O
intermittent ? Comment déterminer les couts incorporables aux stocks de manière à suivre
EQ
correctement les marges (problèmes de frais accessoires d’achats) ? Comment incorporer les
couts dans les stocks pour en déduire la dépréciation exacte des produits finis lorsque les
U
conjoncture quelle est la méthode d’évaluation la mieux adaptée au type de stocks gérés par
l’entité. ?
Le coût des stocks comprend tous les frais d’acquisition, de consommation et autres encours.
Le SYSCOA a retenu de comptabiliser les achats et les frais accessoires y afférents dans le
même compte d’achat pour une meilleur lisibilité de la marge commerciale. Toutefois il est
prévu des sous comptes spécifiques des frais accessoires d’achats dans le même compte d’achat
et les détails seront mentionnés dans les notes annexes aux états financiers.
Tous les frais accessoires d’achats sont inscrits dans des sous comptes d’achats concernés. Par
exemple pour le compte « 601-achats de marchandises » les frais accessoires d’achat sont
regroupés dans le compte « 6015 : frais sur achats » (BOLATI, 2016 : 170).
o La comptabilisation des stocks en inventaire permanent
A l’achat, la facture sera enregistrée par le débit des comptes *601 Achat de marchandises*,
*6015 les frais sur achats (Transport, commissions...) * et *445 Etat, TVA récupérable en
contrepartie au crédit du compte *401Fournisseurs*
Pour constater le mouvement des stocks à l’achat, on débite le compte *31 Marchandises* par
le crédit du compte *6031 Variation de stocks de marchandises*. Ainsi en cours d’exercice
pour chaque achat de marchandises qu’effectue l’entreprise auprès de ses fournisseurs, il faudra
procéder à ces enregistrements pour un bon suivi des acquisitions.
C
ES
A la vente, d’abord on constate la vente par le débit du compte concerné *411 client* et le crédit
des comptes *701Vente de marchandise*, *443 Etat, TVA facturée
AG
compte *6031 Variation de stocks de marchandises* par le crédit du compte *31 Marchandises*
et ceci autant de fois que l’entreprise effectuera une vente de marchandises.
IB
fin de période, on constate la variation des stocks en annulant le stock initial par le débit du
compte *6031 Variation de stocks de marchandises* et le crédit du compte *31 Marchandises*,
EQ
pour finalement constater son remplacement par le stock final en débitant le compte 31
Marchandises* et en créditant le compte *6031 Variation de stocks de marchandises*. Comme
U
on le voit ce type d’inventaire ne pose aucune difficulté comptable particulière, sauf peut-être
E
la mise en œuvre matérielle du comptage physique. Pour cet inventaire, les mouvements de
stocks ne sont pas enregistrés au cours de l’exercice.
o La comptabilisation des écarts d’inventaires
En fin d’exercice, trois cas peuvent se présenter :
− Stock final réel = Stock final théorique (Pas d’écritures)
− Stock final réel < au Stock final théorique (Mali d’inventaire ou diminution de stocks)
Débit : 603/73 (différence d’inventaire)
Crédit : 3. (différence d’inventaire)
− Stock final réel > au Stock final théorique (Boni d’inventaire ou augmentation de stocks)
– En cas de diminution de la dépréciation ou d’une quôte part devenue sans objet, le compte
C
39 : dépréciation des stocks est débité en contrepartie du compte 7593 : reprise de charges
ES
provisionnées d’exploitation sur les stocks ou 849 : reprise de charges provisionnées non
courantes.
AG
Selon COURTOIS & al (2006 : 132), « un inventaire consiste en une opération de comptage
IB
des articles dans les rayons du magasin ». C’est une obligation légale à laquelle sont soumises
LI
o Inventaire intermittent
TH
Il est, en général, effectué une fois par an, en fin d’exercice comptable. Il consiste à faire le
EQ
Comme on le voit ce type d’inventaire ne pose aucune difficulté comptable particulière, sauf
peut-être la mise en œuvre matérielle du comptage physique.
o Inventaire permanent
L’inventaire permanent entraine des contraintes particulières. Il se décline en opérations
suivantes :
− l’entreprise doit suivre en permanence les variations des stocks en fonction de la
méthode retenue ;
− l’entreprise doit choisir la méthode de valorisation la mieux adaptée pour elle ;
− en fin d’exercice elle doit respecter les dispositions du SYSCOA applicables et faire un
rapprochement avec les existants physique.
o Inventaire tournant :
Il consiste à exprimer le stock par groupe d’articles et à vérifier l’exactitude en quantité et
localisation de ces articles. On définit généralement des fréquences différentes d’inventaire
tournant selon l’importance de l’article. On fera, par exemple, un inventaire trimestriel pour les
articles de classe A, un inventaire semestriel pour les articles de classe B et un inventaire annuel
pour ceux de la classe C.
− la synthèse d’inventaire
LI
O
La procédure de sortie magasin doit décrire toutes les étapes à respecter pour sortir un article
U
en stock. Elle consiste à assurer la livraison des articles à destination des clients ou des services
E
internes à l’entreprise. Chaque sortie doit être effectuée sur la base d’un bon de sortie magasin
ou bon de livraison. Toute personne qui désire retirer un article au magasin, doit
nécessairement, se présenter au magasin avec un bon de sortie magasin ou un bon de livraison,
sans lesquels aucune sortie n’est autorisée.
La valorisation des stocks consiste à donner une valeur au stock. Elle dépend de la nature du
stock. En effet un stock de matières premières va se valoriser au prix d’achat ou au prix unitaire
moyen pondéré (qui est en fait une moyenne des couts d’achats présents dans le stock en
fonction des différents arrivages). Un stock d’en-cours quant à lui va dépendre du prix d’achat
des pièces et va ajouter une partie de la main d’œuvre et des couts machines en fonction du
degré d’avancement du produit dans le processus de production. Enfin le stock de produits finis
se valorise au prix de revient, c’est-à-dire au cout complet intégrant toutes les étapes du
processus de production ainsi que les matières.
Fournisseur Client
Fabrication
s Fabrication
ES
AG
Les coûts utilisés pour l’évaluation des stocks proviennent de la comptabilité analytique ou à
U
défaut de calculs statistiques. Lorsque les produits en stocks sont identifiables (par des numéros
E
de série ou sur la base de leur date d’acquisition ou de fabrication), l’évaluation des stocks à la
sortie du magasin doit être effectuée au coût réel. Dans le cas contraire, ils sont évalués selon
le CMP (Coût Moyen Pondéré).
Sur le plan comptable et fiscal, les méthodes généralement admises sont celles du CMP, du coût
réel et du FIFO (First In-First Out).
Selon le principe de permanence des méthodes, les entreprises doivent conserver d’un exercice
sur l’autre la même méthode de valorisation des stocks. Dans le cas contraire, elles doivent
indiquer explicitement le changement de méthode et dégager son incidence sur le résultat de
l’exercice au cours duquel il est intervenu (BARRY, 2009 : 138-140).
Elles doivent aussi expliquer en quoi la nouvelle méthode est meilleure que la précédente.
Pour l’appréciation des dépréciations, une comparaison est faite entre la valeur comptable et la
valeur actuelle résultant de l’inventaire. Si la valeur actuelle est supérieure à la valeur
comptable : les plus-values latentes ne sont pas enregistrées en application du principe de
prudence.
Dans le cas contraire, la moins- value latente donne lieu obligatoirement à la constatation d’une
dépréciation, même en cas d’absence ou d’insuffisance de bénéfice. Les éléments en stock
détériorés, défraichis ou démodés doivent faire l’objet d’une provision pour dépréciation.
Valeur actuelle du stock = Prix de vente normal – Frais de distribution
C
1.1.3. Les risques opérationnels liés au processus de gestion des stocks et les
dispositifs de maîtrise
ES
D’après SCHICH & al (2010 : 10), « le risque est un concept signifiant la possibilité que la
AG
combinaison d’un événement incertain et d’un mode de fonctionnement aléatoire ait pour
conséquence la non atteinte d’un objectif ». L’Institute of Internal Auditor (IIA) définit le risque
-B
comme « la probabilité qu’un événement ou une action ait des retombées négatives sur
IB
l’entreprise ».
LI
Les managers d’entreprises, petites ou grandes ; publiques ou privées ; à but lucratif ou non,
U
ont de nos jours pour préoccupation permanente de mieux cerner, contenir voire maîtriser les
E
activités dont ils ont la responsabilité. Ainsi, des systèmes de contrôle interne sont mis en place
afin de prévenir, pallier, limiter et/ou détecter, en temps voulu, tout dérapage ou aléas par
rapport aux objectifs de rentabilité ou de performance visés par l’entreprise.
Dans le cadre de la gestion des stocks, il s’agira de faire ressortir pour chaque sous-processus
les risques liés de façons interne ou externe et d’en trouver des dispositifs de maîtrise adéquats.
Le tableau ci-dessous retrace les principaux risques identifiés et les dispositifs de leur maitrise.
Comme exemples de dispositifs de maitrise des risques, nous pouvons avoir : les contrôles a
ES
Parmi toutes les méthodes ou attitudes existantes pour faire face aux risques, le contrôle interne
est celle qui consiste à mettre en œuvre, en interne, les dispositions nécessaires pour rendre le
IB
Il doit définir les risques à supprimer ou à réduire, puis il doit mettre en place la procédure de
TH
contrôle la plus adaptée, tant en matière de réduction du risque qu’en matière de facilité de
EQ
Selon l’Ordre des Experts-Comptables (1977) : « Le contrôle interne est l’ensemble des
U
E
sécurités contribuant à la maîtrise de l’entreprise. Il a pour but d’un côté d’assurer la protection,
la sauvegarde du patrimoine et la qualité de l’information, de l’autre, application des
instructions de la direction et de favoriser l’amélioration des performances. Il se manifeste par
l’organisation, les méthodes et les procédures de chacune des activités de l’entreprise, pour
maintenir la pérennité de celle-ci. »
Cependant pour avoir un contrôle interne bien maitrisé, il faut un environnement interne
favorable, une définition des objectifs stratégiques, une identification des évènements
susceptibles d’avoir un impact négatif, une évaluation du risque et son traitement, des activités
de contrôle et enfin une communication.
Dès lors une gestion globale des risques du processus de gestion des stocks s’impose. Elle
implique une identification et une mesure globale des risques tout au long du processus afin
d’assurer la pérennité de l‘entreprise ainsi que la qualité du service de gestion des stocks.
Les dispositifs de maitrise des risques affectant les sous processus de gestion des stocks appelés
C
Tableau 1: Les risques opérationnels du processus de gestion des stocks, les objectifs de contrôle interne et les dispositifs de maitrise des risques
Sous-Processus Les objectifs du contrôle interne Risques liés aux sous-processus Les dispositifs de maîtrise des risques
− S'assurer que le besoin exprimé
correspond à un besoin réel de − Mener un contrôle sur la nécessité
− Rupture de stocks ;
l’organisation et qu’il est validé par des besoins exprimés ;
C
une personne autorisée ;
ES
− S'assurer des délais optimums de − Vérifier que les besoins exprimés
− Détention de stocks
AG
livraison des articles, pour éviter les sont autorisés par les supérieurs
excessifs ;
ruptures de stock ou le sur stockage ; hiérarchiques ;
-B
− Suivre les commandes chez les
Expression du − S'assurer de la passation des − Accroissement du BFR ;
IB
fournisseurs pour une livraison à
besoin commandes auprès des meilleurs
L
temps ;
fournisseurs et du suivi systématique − Risque de dépassement par
IO
− Valoriser et référencer la DA à un
des commandes non satisfaites ; rapport au budget ;
TH
budget ;
− S'assurer du déclenchement des
EQ
commandes aux dates prévues au − Commande de biens non − Procéder à un contrôle de
U
niveau du planning afin de permettre conformes aux besoins des l'exhaustivité et de la qualité de la
E
la réception des articles dans les services ; livraison ;
délais précédemment fixés ;
C
correspondent à une réalité et à une gestion des stocks et le service
ES
(détournement de stocks) ;
justification ; achat ; réception collégiale
AG
(commission ou comité)
− Réception fictive ;
− S'assurer de la conformité en − Mettre en place une procédure de
-B
quantité et en qualité des rapprochement bon de commande
− Perte de maitrise sur les
Réception des marchandises reçues en référence à du client / bon de livraison / bon
IB
entrées en stock ;
livraisons la commande effectuée ; de réception du client ;
L IO
− S'assurer que les mouvements − Procéder au contrôle de la qualité
TH
− Validation de la réception des
d'entrée sont enregistrés dans des produits livrés avant d'établir
EQ
marchandises avariées ;
l'exercice auquel ils sont rattachés ; un BR ;
− Réception de produits non
U
− S'assurer du retour des stocks non
E
conformes aux produits
conformes aux fournisseurs ;
commandés ;
− S'assurer de valider les règlements − Réception de quantités non − Rapprochement entre la quantité
fournisseurs en fonction de la conformes aux quantités expédiée et la quantité reçue pour
quantité réceptionnée ; expédiées ; tirer des écarts ;
C
protection contre le vol (parc de
détérioration de stock ;
ES
stockage clôturé, alarme, mise
− Augmentation de charges
− S'assurer de la protection adéquate sous-clé des articles de valeur) ;
AG
financières ;
physique des stocks reçus ;
-B
− Mise en place d’un outil de
− S'assurer du suivi et de l'efficacité de
réapprovisionnement automatique
IB
Protection des stocks la gestion des stocks ;
en deçà d’un certain niveau de
L
− Perte de maitrise sur les
IO
stock ;
− S'assurer du bon rangement des quantités physiques en stock ;
− Mettre en place un système
TH
articles dans les magasins de − Non existence des règles de
permettant un rangement
EQ
stockage ; rangement de stocks ;
convenable et une identification
U
rapide des catégories de stocks ;
E
codification, nomenclature ..
C
autorisation ;
ES
− S'assurer que l'estimation des − Souscrire à une assurance tout
AG
niveaux de stocks de l'entreprise risque concernant les locaux et les
− Absence de police d'assurance
respecte le niveau maximal des articles stockés ;
des stocks ;
-B
stocks de sécurité enfin d'éviter la − Système de prévention /
rupture de stocks ou le sur stockage ; détection / protection entretenus ;
IB
− Non comptabilisation des − Mettre en place une procédure
L
− S'assurer que tous les mouvements
IO
entrées et des sorties de d'enregistrement comptable des
de stocks sont enregistrés
TH
stock ; entrées et des sorties de stocks ;
chronologiquement par la
− Stocks comptabilisés à une − Comptabiliser les stocks en se
EQ
comptabilité et les services de suivi
Traitement date erronée entrainant une référant sur les dates de
de stocks ;
U
comptable des stocks mauvaise valorisation des réceptions des articles.
E
stocks. − Respecter le principe
− Mouvement des stocks d’indépendance des exercices
comptabilisés sur le mauvais
−
exercice
− S'assurer que les fiches de stock sont − Les stocks comptabilisés mais − Procéder à la mise à jour régulière
régulièrement mises à jour, au fur et n’existant pas affectant des fiches de stock, en même
à mesure que les mouvements l’existence des stocks ; temps que les mouvements
interviennent au niveau des stocks ; − Rupture de stock due à la interviennent au niveau des
− S'assurer de l'enregistrement et du méconnaissance des quantités stocks ;
C
suivi des retours de marchandises ou physiques en stock ; − Mettre en place une procédure
ES
d’articles ; − Non prise en compte des d'enregistrement comptable des
AG
− S'assurer de la comptabilisation des retours de marchandises par la retours de marchandises en
écarts ; comptabilité ; passant par l'analyse des causes
-B
− Déphasage entre les stocks de retour, l'établissement du bon
physiques et les stocks de retour et l'émission d'un avoir
IB
comptables ; client ;
L IO
− Effectuer une édition périodique
TH
d'un état de correction des écarts
de stocks ;
EQ
U
E
Papa Antou MBAYE, 28ème promotion, MBA ACG 2016-2017, CESAG 28
AUDIT DU PROCESSUS DE GESTION DES STOCKS : CAS DE LA NMA SANDERS POTOU
C
ne peut être effectuée sans sortie prénumérotés, approuvés
ES
disproportionnées par rapport
présentation au préalable d'un bon par des responsables désignés à
Sortie des articles du aux besoins réels des
AG
de sortie ou bon de livraison ; l'avance par la Direction
magasin services ;
générale ;
-B
− S'assurer que le service qualité − Absence de saisie des sorties
− Mettre en place une procédure de
contrôle les matières premières et les de stock ;
IB
contrôle de la qualité avant la
produits finis avant utilisation par − Non contrôle de la qualité à la
L
sortie de produits du magasin ;
IO
les services concernés ; sortie du magasin ;
− S'assurer que les produits qui sont
TH
− Retour de produits en cas de − Créer une procédure de contrôle
livrés correspondent à la demande
EQ
confusion d'articles ; sortie des produits ;
des utilisateurs ;
U
E
Papa Antou MBAYE, 28ème promotion, MBA ACG 2016-2017, CESAG 29
AUDIT DU PROCESSUS DE GESTION DES STOCKS : CAS DE LA NMA SANDERS POTOU
− S'assurer que les procédures mises − Absence d'inventaire ou physique exhaustive et conserver
en place donnent un traitement même perte des données de les feuilles de comptage ;
C
− S'assurer du recensement fiable et exhaustives ou avec double − Faire valider la procédure
ES
exhaustif des quantités en magasin emplois ; d'inventaire par les commissaires
AG
ou détenues par les unités de − Inventaire non fiable puisque aux comptes ;
production lors des inventaires assuré par les responsables de − Eventuel double comptage pour
-B
physiques des stocks ; stocks eux-mêmes ; les stocks critiques ou en cas
IB
Inventaire physique
− Incertitude sur les montants − Arrêter les mouvements d'entrée
L
des stocks correcte des écarts entre les stocks
IO
théoriques et les existants physiques réels des stocks ; et de sortie de stock le jour de
TH
et du traitement correct et rapide de − Inexactitude du niveau l'inventaire ainsi que l'activité de
ces écarts ; comptable des stocks et du production ;
EQ
− S'assurer que la procédure résultat présenté ; − Tirer les écarts de stocks et
U
d'inventaire physique permet de procéder à la régularisation de ces
E
déceler les produits obsolètes ou écarts après inventaire ;
dégradés ;
C
représentative de la réalité ; − Non constitution d'une − Nommer un responsable de la
ES
− S'assurer que la dépréciation des provision pour dépréciation ; valorisation des stocks ;
AG
stocks est déterminée sur des bases − Non constatation de la − Réaliser une valorisation
Valorisation et
fiables ; dépréciation des stocks durant périodique en rapprochant les
dépréciation des
-B
− S'assurer que les procédures de l'exercice ; sorties (et demande des services)
stocks
l'entreprise permettent une − Calcul de provision erroné ou et les entrées en stocks (réception
IB
comptabilisation correcte et à la non conforme aux règles de marchandise) ;
L
IO
bonne date des dépréciations des comptables ; − Effectuer des inventaires
TH
stocks ; physiques exhaustives permettant
− S'assurer que des provisions sont de déceler les produits obsolètes
EQ
constituées ; ou dégradés ;
− Se mettre en conformité avec les
U
E
règles comptables admises ;
C’est ainsi que dans toutes les entreprises, une analyse du processus de gestion des stocks est
nécessaire pour avoir une connaissance des risques opérationnels liés à cette fonction.
Dans le souci de réduire ces risques, il se trouve indispensable de mettre en place des moyens
ou des outils efficaces qui permettront de renforcer le dispositif de contrôle interne.
L’audit interne s’avère être l’un des moyens les plus appropriés pour s’assurer que les
C
ES
dispositifs de contrôle interne mis en place sont bien définis, pratiqués, efficients et efficaces.
Il apporte sa contribution à l’ensemble des activités de l’entreprise qu’il s’agisse des aspects
AG
Selon IFACI (2011 : 15), « L’audit interne est une activité indépendante et objective qui donne
IB
à une organisation une assurance sur le degré de maîtrise de ses opérations, lui apporte ses
LI
O
conseils pour les améliorer et contribue à créer de la valeur ajoutée. Il aide cette organisation à
TH
atteindre ses objectifs en évaluant, par une approche systématique et méthodique, ses processus
de management des risques, de contrôle et de gouvernement d’entreprise et en faisant des
EQ
L’audit du processus de gestion des stocks au sein d’une entreprise est considéré comme une
E
stratégie de contrôle et de maitrise des risques, qui consistera à vérifier, évaluer et apprécier
systématiquement et régulièrement l’efficience des méthodes et procédures adoptées en matière
de gestion des stocks, afin d’apporter des améliorations éventuelles à travers les
recommandations.
Cette phase désigne l’ouverture de la mission d’audit. Elle exige des auditeurs une capacité
importante de lecture, de recherche documentaire, d’attention et d’apprentissage.
Aussi, exige-t-elle une aptitude à apprendre et à comprendre car le contrôle de chaque structure
est une expérience nouvelle. L’auditeur doit avoir une bonne connaissance de l’entreprise ou
de la structure à contrôler, il doit savoir où trouver la bonne information et avec qui la trouver.
C’est à cette étape que l’ordre de mission, la prise de connaissance, l’identification des risques
sont élaborés.
L’ordre de mission est le mandat, donné par la Direction Générale à l’Audit Interne, qui informe
ES
Pour des raisons d’urgence, ou lorsque le succès de la mission nécessite des contrôles inopinés.
L’ordre de mission peut ne pas être diffusé.
-B
Selon LEMANT (1995 : 35), l’ordre de mission répond à trois principes essentiels :
IB
− l’audit interne ne décide pas lui-même de ses missions. Cette décision est prise par la
LI
Direction Générale qui mandate l’Audit Interne à cette fin. L’ordre de mission, qui
O
hiérarchique auditée d’informer ses services, afin que les auditeurs puissent mener à bien
leurs investigations.
À partir de ces trois principes, se dégagent donc deux fonctions essentielles :
o une fonction de mandat ;
o une fonction d’information.
Pour que ces fonctions soient remplies, l’ordre de mission doit comporter un certain nombre de
mentions essentielles.
On peut distinguer les mentions obligatoires et les mentions facultatives.
• Les mentions obligatoires incluent au premier chef la désignation précise du mandant et
sa signature. De même, on indique très précisément les noms des destinataires et en premier
La prise de connaissance est l’étape de familiarisation avec les processus ou activités de l’entité
que l’on doit auditer. (J. RENARD 2017 : 218-219)
o avoir dès le départ une bonne vision d’ensemble des contrôles internes spécifiques
de la fonction ou du processus audité
-B
préoccupations d’actualité.
TH
o ne pas tomber dans le piège des considérations abstraites, qui peuvent être
intellectuellement séduisantes, voire amusantes, mais doivent être hors du champ
EQ
établies par des non-auditeurs qui peuvent donner des informations erronées.
E
Cette étape n’est que la mise en œuvre de la norme 2210.A1 : « En planifiant la mission,
l’auditeur interne doit relever et évaluer les risques liés à l’activité soumise à l’audit… ».
On dit aussi « identification des zones à risques », soulignant par là qu’il s’agit beaucoup plus
d’identifier les endroits où les risques les plus dommageables sont susceptibles de se produire,
que d’analyser les risques eux-mêmes. Cette phase d’identification va conditionner la suite de
la mission : elle va permettre à l’auditeur de construire son référentiel et, dans le même temps,
de concevoir son programme et de l’élaborer de façon « modulée », en fonction non seulement
des menaces mais également de ce qui a pu être mis en place pour y faire face. C’est à compter
de cet instant que l’auditeur interne en charge d’une mission va croiser la notion de risque qui
C
l’évaluation des risques pendant la phase de planification de l’audit est d’identifier les secteurs
importants de l’activité à auditer ».
-B
La méthode préconisée est le tableau des risques, ce tableau va découper l’activité (la fonction,
IB
En face de chaque tâche et des objectifs qui lui sont assignés l’auditeur interne va estimer les
U
risques encourus. Que peut-il se passer si les objectifs ne sont pas réalisés, si la tâche est mal
E
faite ou n’est pas faite ? Il ne s’agit pas là d’identifier avec précision tous les risques susceptibles
de se manifester ; la liste exhaustive serait impossible à dresser. Il s’agit plus modestement de
rappeler les risques essentiels attachés à la tâche. Ce sera la troisième colonne du tableau.
Quatrième colonne du tableau : on demande à l’auditeur interne de procéder à une évaluation
sommaire du risque attaché à cette tâche. En général, on se satisfait d’une évaluation à trois
niveaux :
– risque important (i) ;
– risque moyen (m) ;
– risque faible (fa).
Cinquième colonne du tableau : en face de chacun de ces risques, on va rappeler quel est le
dispositif (ou quels sont les dispositifs) de contrôle interne que l’on devrait en bonne logique
normalement trouver pour faire échec au risque identifié.
Sixième colonne du tableau : l’auditeur interne se contente d’indiquer si le dispositif identifié
comme important existe (oui) ou n’existe pas (non). (J. RENARD 2010 : 238-239)
C’est donc à partir de ce tableau que l’auditeur interne va préciser les objectifs de sa mission.
Pour chaque risque identifié tout au long du processus de gestion des stocks, il sera donc
nécessaire de déterminer les objectifs et les dispositifs de maitrise ou bonnes pratiques pour
celui-ci.
A cette étape, l’auditeur interne va, cette fois-ci sortir de son bureau, non plus de façon
ES
épisodique, mais pour des travaux qui vont le maintenir durablement au sein de l’unité auditée.
Tout commence par une réunion relativement solennelle et nommée ici réunion d’ouverture.
AG
C’est la réunion qui marque non pas le début de la mission mais le commencement des opérations de
IB
réalisation et on ne peut la tenir tant qu’il n’y a pas de programme à présenter à l’audité.
LI
Elle implique le contact direct avec les responsables pour leur présenter un programme et le commenter
O
avec eux. C’est à ce moment seulement que se situe le début des opérations d’audit.
TH
Cette réunion doit nécessairement et symboliquement se tenir chez l’audité, sur les lieux mêmes où la
mission d’audit doit se dérouler : le service, l’usine, le secteur commercial…
EQ
Selon RENARD (2017 : 240-241), cette réunion doit obéir à cinq principes :
U
− préparation de la réunion par les auditeurs avec l’équipe chargée de la mission (pas
E
d’improvisation) ;
− préparation par les audités auxquels on aura envoyé une liste d’informations (chiffres clés, flow
chart, contrats, procédures…) : tous les éléments auxquels on a l’intention de se référer ;
− communication de l’ordre du jour prévu ;
− conduite de la réunion par l’audit interne en suivant l’ordre du jour ;
− création d’un climat de coopération.
Au terme de cette réunion, les auditeurs vont apporter au rapport d’orientation les modifications ou
retouches décidées en commun (s’il y en a) : le document contractuel définissant les objectifs de la
mission entre audités et auditeurs sera alors en sa forme définitive.
Élaboré à la suite d’une analyse des risques du domaine audité, le programme de travail permet
de décrire, pour chaque objectif d’audit et donc chaque risque retenu, la nature des tests à mettre
en œuvre pour obtenir une preuve suffisante, pertinente et fiable au regard de l’efficacité des
dispositifs de contrôle interne. Il décrit également l’étendue des tests, les auditeurs chargés de
les conduire et le calendrier de réalisation de ceux-ci.
Le programme de travail contient :
− les objectifs d’audit sélectionnés à partir des risques majeurs identifiés dans le référentiel
d’audit (ou référentiel de contrôle interne) ;
− le(s) test(s) qui sera (seront) mis en œuvre pour évaluer l’efficacité du (des) dispositif(s)
de contrôle interne clé(s) relatif(s) à un objectif d’audit ;
C
− la (les) procédure(s) d’audit qui sera (seront) mises en œuvre pour évaluer l’efficacité du
ES
mission. Il permet à tous les auditeurs de la mission d’être informés sur l’état d’avancement des
O
TH
peut être différent selon les pratiques documentaires de chaque service d’audit interne. Il n’y a
pas de formalisme préconisé. (IFACI, 2013 : 86)
U
E
Il consiste à mettre en œuvre les contrôles qui ont été programmés et validés par le Chef de la
mission au cours de la phase de pré-audit.
Au cours de cette phase, l’auditeur va procéder au déroulement de son QCI à travers des
entretiens, des vérifications physiques ou documentaires, des inventaires, des tests de
conformités et de régularités. Il effectue aussi des visites de site et fait recourt à des
circularisations.
Les résultats des investigations sont consignés sur les papiers de travail (feuilles de couverture)
qui font l’objet d’un référencement adéquat.
Les problèmes jugés importants sont transcrits sur un document appelé « Feuille de Révélation
et d’Analyse de Problème ou FRAP ».
La FRAP révèle pour le problème évoqué : les éléments de preuve qui en révèlent l’existence,
les causes avérées, les conséquences réelles ou potentielles et enfin les propositions de
recommandations formulées par l’équipe d’audit pour remédier à ce dysfonctionnement.
La FRAP sert ainsi de repère et l’objectif du travail terrain devient : produire des FRAP. Elle
aide à maitriser la progression du travail terrain et à gérer la mission. (LEMANT, 1995 : 99)
Les FRAP doivent être approuvées par le chef de mission puis validées avec les audités
concernés au fur et à mesure des sections du travail terrain. L’ensemble des FRAP, après
reclassement et tirage peut constituer le corps du rapport.
1.2.1.3.
ES
L’auditeur revient à son bureau avec l’ensemble de ses FRAP et de ses papiers de travail. Pour
permettre la validation générale, il rédige un document : c’est le projet de rapport d’audit. Puis
AG
a lieu la réunion de clôture et validation, d’où sort le rapport d’audit en son état final et auquel
-B
Selon LEMANT (1995 : 111), « le projet de rapport d’audit appelé aussi l’ossature du rapport,
O
élaboré à partir des problèmes figurant sur les FRAP et des conclusions figurant sur les feuilles
TH
de couverture pour les points satisfaisants est l’enchainement des messages que l’audit veut
EQ
− les observations qu’il contient n’ont pas encore fait l’objet d’une validation générale ;
elles ne peuvent donc pas être considérées comme définitives, même si chaque FRAP a
fait l’objet d’une validation spécifique.
− ce document, s’il comporte déjà les recommandations des auditeurs, ne comprend pas les
réponses des audités à ces recommandations : C’est donc un document incomplet.
− il ne comporte pas encore le plan d’action qui est ce document joint au rapport définitif
et sur lequel l’audité indique quand et par qui seront mises en œuvre les recommandations
qu’il a acceptées.
Le projet de rapport est le rapport d’audit à ces trois différences près et qui sont toujours celles
pour lesquelles on le dénomme provisoire : absence de validation générale, absence de réponses
aux recommandations et absence de plan d’action. Ce document va constituer l’ordre du jour
de la réunion de clôture, tout comme le rapport d’orientation était l’ordre du jour de la réunion
d’ouverture.
La réunion de clôture, tout comme la réunion d’ouverture, elle se déroule sur les lieux mêmes
de l’audit ; elle réunit les mêmes personnes qui vont ainsi renouer le dialogue pour valider et
conclure.
L’ordre du jour est constitué par l’examen du projet de rapport qui est distribué à chaque
AG
participant, si possible quelques jours avant la réunion afin d’en permettre la lecture. Cet
examen se fait à partir d’une présentation réalisée par les auditeurs, elle permet de régler les
-B
contestations éventuelles.
IB
Lors de cette réunion, les auditeurs internes doivent se munir des papiers de travail, constituant
autant d’éléments de preuve, prêts à être montrés si les nécessités de la discussion l’exigent.
LI
O
Au terme de cette réunion, dont la durée est extrêmement variable (de deux heures à un jour),
TH
− on précise aux audités les délais qui leur sont laissés pour envoyer à l’audit interne une
U
− on rappelle la procédure de suivi d’audit en usage dans l’entreprise afin que chacun
connaisse parfaitement le rôle qui lui reste à jouer.
Les auditeurs retournent alors dans leur service pour entreprendre ultérieurement la phase finale
de leurs travaux : la rédaction du rapport définitif d’audit.
informations portent sur les points à améliorer et les axes d’amélioration envisagés ainsi
que sur les points forts.
- documenter le périmètre de la mission, ses conclusions, les observations et les plans
d’actions.
- établir des archives permanentes des travaux effectués pendant une mission d’audit
interne et des résultats de celle-ci.
Le rapport définitif doit être précis, complet et diffusé en temps opportun. Pour être bien conçue,
la communication finale doit comporter :
De plus la MPA 2410-1 précise : « les rapports définitifs d’audit peuvent comporter des
IB
informations sur le contexte et des synthèses. Les informations sur le contexte peuvent présenter
LI
les entités et activités examinées et fournir des explications. L’état des observations,
O
conclusions et recommandations des rapports précédents peut aussi être repris ; on peut aussi
TH
indiquer si cet audit est une mission inscrite au plan d’audit ou répondant à une demande
EQ
particulière.
Avant que le rapport puisse être diffusé, il doit être revu et approuvé par le responsable de
U
l’audit interne ou son délégué. Puis le responsable de l’audit interne adresse le rapport définitif
E
au responsable de l’activité auditée et aux membres de l’organisation qui peuvent s’assurer que
les résultats de l’audit recevront l’attention nécessaire et qui peuvent entreprendre des actions
correctives qui s’imposent ou s’assurer que de telles mesures seront prises. (IFACI 2011)
Les responsabilités de l’audit interne ne prennent pas fin avec la diffusion des résultats de la
mission. D’après les Normes, « le responsable de l’audit interne doit mettre en place un
processus de suivi permettant de surveiller et de garantir que des mesures ont été effectivement
mises en œuvre par le management ou la Direction Générale a accepté le risque de ne rien faire
». En fin de compte, il revient au responsable de l’audit interne de mettre en place et de tenir à
jour un système permettant de surveiller les suites données aux résultats communiqués au
management. Il s’agit du ‘’suivi des actions de progrès’’.
Conclusion
Ce chapitre nous a permis d’approfondir nos connaissances sur la gestion des stocks et sur ses
différents sous-processus, il nous a également permis de pousser nos recherches sur les risques
opérationnels liés à ce processus et les dispositifs de mesure de ces risques.
L’audit de ce processus nous permettra d’évaluer le système de contrôle interne mis en place
par la Direction Générale.
Font partie de cette mission, l’utilisation d’outils de collecte et d’analyse des données et la prise
de connaissance de l’entreprise auditée. Bien que ces deux aspects forment un ensemble
indissociable, nous avons préféré traiter ce deuxième thème séparément dans le chapitre
suivant.
C
ES
AG
-B
IB
LI
O
TH
EQ
U
E
étudiée, les objectifs recherchés et les bonnes pratiques en matière d’audit du processus de
IB
gestion des stocks. Ce modèle d’analyse nous servira de fil conducteur au cours de notre étude.
LI
O
Phases Etapes
Outils
Prise de connaissance
générale de l’entité et du
-Analyse documentaire
processus de gestion des
- Entretiens/QPC
stocks
- Observation physique
PREPARATION
C
opérationnels risques
AG
-B
Identification des
LI
disfonctionnements
O
REALISATION -QCI
TH
- FRAP
-Grille de séparation des
EQ
taches
- tests d’audit (test de
U
conformité et test de
E
permanence)
CONCLUSION Recommandations
FRAP
Rapport
Résultats de tous les outils
apport utilisés
Source : nous-même
Pour collecter et analyser les données relatives au processus de gestion des stocks, nous
choisirons l’outil le mieux approprié à l’objectif. Un outil est un instrument qui permet
d’atteindre un but ou d’exécuter un travail.
Les outils de collecte de données sont utilisés pour réaliser la récolte des informations
recherchées auprès des répondants. Ils nous permettent de prendre connaissance de
l’environnement de l’entreprise ainsi que les méthodes de gestion des stocks. Pour réussir cette
rubrique, nous ferons appel à l’entretien, le diagramme de circulation, l’analyse documentaire
et l’observation physique.
C
ES
2.1.2.1.1. L’entretien
AG
L’entretien a pour objectif de collecter des informations afin de prendre connaissance des
activités du domaine audité et éventuellement constituer les preuves d’audit qui permettront
-B
L’avantage de l’entretien est qu’il est une situation au cours de laquelle les audités et les
LI
auditeurs peuvent échanger. Ces échanges permettent de construire une relation de travail
O
Dans le cadre de la gestion des stocks, l’objectif de notre entretien est de collecter des
EQ
informations sur ce processus, de connaitre les sous-processus de la gestion des stocks et les
U
personnes qui y sont impliquées. Pour ce faire un guide d’entretien appelé également
E
questionnaire sera constitué, précisant l’objectif de cet entretien, les questions qui seront
abordées, les interlocuteurs, la date, la durée et le lieu de l’entretien. Ce questionnaire sera
destiné au responsable du service des stocks et est représenté en annexe 1
Cet outil nous permettra de prendre connaissance rapidement du processus de gestion des
stocks, de s’assurer que l’on a bien compris les explications fournies et de savoir par une
synthèse rapide que les procédures examinées sont correctes.
Il nous permettra également d’identifier les éventuels risques de non séparation des taches et
les faiblesses dans les circuits de diffusion. Le diagramme de circulation du processus de
gestion des stocks de la NMA Sanders Potou est présenté en annexe 2.
des stocks mais aussi de connaitre la société à travers son secteur d’activité, sa nature juridique,
ainsi que son organisation et son mode de fonctionnement. L’analyse documentaire portera sur
-B
L’observation a pour objectif d’obtenir une preuve directe d’une situation. Elle consiste à se
O
rendre dans les locaux en relation avec les opérations de l’entité audité afin d’observer l’état
TH
Au cours de ces observations l’auditeur ne sera ni un guetteur ni un espion. Les acteurs sont au
U
courant de son observation : si elle est attentive, il décèlera aisément les insuffisances ou les
E
dysfonctionnements.
Pour le processus de la gestion des stocks de NMA Sanders Potou, nous effectuerons une
observation physique pour chacun de ses sous processus pour voir s’il y’a existence et
application du manuel de procédures.
Les outils d’analyse des données permettent de procéder à l’analyse du processus de gestion
des stocks et de donner notre point de vue sur les dispositifs de contrôle interne mis en place.
Ces dispositifs nous permettent de déterminer le niveau de conformité ainsi que les forces et les
faiblesses du système de gestion des stocks. Les outils utilisés sont le questionnaire de contrôle
interne, le tableau d’identification des risques, la grille de séparation des taches, le sondage et
les tests d’audit.
Selon BERNARD & al (2013 : 83), « le questionnaire de Contrôle Interne est un outil
d’évaluation de la vulnérabilité de l’organisation. Il a été élaboré lors de la phase d’analyse de
l’existant et est enrichi par la matière issue des séances de créativité. Il est également un «
prétexte à réflexion » destiné à identifier les principales mesures de sécurité, réellement
efficaces et déjà mises en œuvre ».
C
Il sert d’étalon à l’auditeur pour évaluer si les procédures de l’entreprise auditée remplissent les
ES
C’est une liste de questions qui n’est pas exhaustive puisqu’elle doit être adaptée à
l’organisation de l’entreprise.
-B
Chaque question est rédigée de façon qu’une réponse OUI indique une situation favorable et
IB
qu’une réponse NON indique une situation défavorable. Une réponse N/A, signifie que la
LI
Les questions seront relatives aux activités de contrôle intégrées dans le processus de gestion
EQ
des stocks de la NMA Sanders Potou et seront destinées au responsable de la gestion des stocks
de cette entreprise. Le questionnaire est joint en annexe 3.
U
E
Le tableau d’identification des risques est un outil qui découpe l’activité (ou la fonction, ou le
processus) à auditer en taches élémentaires et présente une évaluation sommaire des risques
rattachés à une tache donnée.
Dans le cadre de notre étude, le processus de gestion des stocks sera segmenté en objets
auditables en vue d’identifier l’objectif de contrôle interne, les risques encourus, les dispositifs
de maitrise des risques et leurs évaluations.
Selon SCHICH (2010 : 188), « la grille de séparation des tâches permet de comprendre par
rapport à la chronologie des opérations réalisées dans un processus ou une fonction, la
répartition des responsabilités entre les différents acteurs à un instant donnée. L’auditeur établit
cette grille (ou l’exploite si elle existe) afin de s’assurer du respect du principe de base de
contrôle interne ».
Grace à cette grille de séparation des tâches, nous vérifierons qu’il n’y a pas de cumul de
fonctions sur un même acteur ou un groupe restreint d’entre eux. Cet outil nous permettra aussi
de mettre en évidence d’éventuelles anomalies concernant la répartition de la charge de travail
entre les différents intervenants du processus de gestion des stocks.
C
ES
La grille sera conçue pour le processus de gestion des stocks de la NMA Sanders Potou. Dans
une première colonne seront listée les différentes tâches du processus, une deuxième colonne
AG
2.1.2.2.4. Le sondage
LI
O
Pour RENARD (2017 : 325), « le sondage statistique est une méthode qui permet à partir d’un
TH
La population est donc l’ensemble sur lequel on veut effectuer la recherche. L’échantillon est
U
l’extrait de la population sur lequel on va travailler. Il doit être prélevé de façon aléatoire.
E
L’échantillon ainsi prélevé peut servir à estimer une proportion, ou une valeur, ou être purement
exploratoire.
Pour le processus de gestion des stocks, le sondage sera réalisé sur les fichiers informatiques et
les logiciels d’extraction et d’analyse de gestion des stocks.
Les tests d’audit consistent à apprécier le dispositif de contrôle interne existant. Ces tests d’audit
sont : le test d’existence et le test de permanence
Le test d’existence permet à l’auditeur de vérifier s’il a bien compris le système décrit dans le
manuel de procédures. Il ne sert pas à prouver l’application des procédures mais d’en contrôler
uniquement l’existence.
Le procédé de ce test consiste à choisir au hasard une ou deux opérations « bouclées » et vérifier
documents à l’appui s’il n’existe pas de rupture dans le cheminement décrit. Il doit insister sur
les points de contrôle décrits dans la procédure.
Le test d’existence permet, en définitive de corriger deux types d’erreurs :
− les erreurs de compréhension ;
− les inexactitudes dans les informations utilisées par l’auditeur.
Le test de permanence consiste à vérifier que les procédures telles que décrites dans le manuel
C
de procédures sont effectivement celles qui font l'objet d'une application permanente. En
ES
Ces tests se feront à l’aide de sondages, ils permettent d’obtenir facilement des informations
-B
sur les matériels mis en stock et de procéder à des vérifications pour s’assurer que les opérations
s’effectuent conformément à la procédure et également qu’elles le sont de façon permanente.
IB
LI
La NMA (Nouvelle Minoterie Africaine) est une entreprise qui évolue dans le secteur de la
TH
Concessionnaire exclusif de la marque Sanders en Afrique de l’Ouest, la NMA est une société
E
entièrement sénégalaise de par ses ressources humaines, son encadrement et son capital.
Acteur majeur dans son secteur d’activité, la NMA offre une large gamme de produits en
nutrition humaine et animale.
La NMA est une entreprise industrielle sénégalaise qui a trois sites : son siège social (NMA
Pikine), PASTAMI et la NMA Potou (ex Moulin SENTENAC).
-B
2.2.1. Historique
Ameth AMAR souhaite ainsi fournir de la valeur ajoutée et de l’emploi stable au Sénégal grâce
à ce secteur industriel qui est également une formidable opportunité pour impulser une politique
de promotion de la culture du maïs et l’introduction du blé.
Son ambition est de devenir une référence en Afrique afin d’occuper une grande place dans le
marché national et de l’UEMOA (Union Economique et Monétaire Ouest Africaine).
Il étend ensuite son activité à la fabrication de pâtes alimentaires qu’il commercialise sous la
marque PASTAM en 2006. PASTAMI se trouve à YARAKH.
C
En Mai 2015, la NMA a racheté les Moulins Sentenac, un des labels de l’agro-industrie
ES
sénégalaise pour consolider ses parts de marché sur le plan local et développer une stratégie
d’expansion régionale plus agressive. Elle lui donne le nom de NMA Potou.
AG
L’organigramme du groupe NMA Sanders (annexe), montre que l’ensemble des activités de
IB
celle-ci est piloté par un Conseil d’Administration, une Direction Générale aidée par des DGA,
LI
Les activités sont relayées par la NMA Potou et PASTAMI qui sont toutes deux basées à Dakar
TH
et qui sont sous la supervision directe de la Direction Générale du groupe. Cette organisation
fonctionnelle a pour objectif de s’assurer d’un travail harmonieux de l’ensemble des
EQ
La direction générale est assurée par le PDG (Président Directeur Général), qui définit la
E
− la direction technique ;
− la direction système d’information ;
− et le service médico-social
Cette direction est composée de deux services : le service audit interne et le service contrôle de
gestion. Le service audit interne est chargé d’une part de la mise en œuvre des méthodes propres
à prévenir ou à défaut à relever les dysfonctionnements et d’autre part d’assurer la protection
du patrimoine et garantir une gestion rationnelle des ressources.
Le service contrôle de gestion quant à lui est chargé de la gestion prévisionnelle et de l’analyse
ES
services ;
IB
− la réactualisation du budget, qui est en quelque sorte une revue du budget déjà élaboré.
LI
En fait chaque trois mois après analyse, le budget est revu du fait que la NMA évolue
O
dans un secteur instable avec des matières premières qui ne sont pas maîtrisées mais
TH
aussi la demande de produits finis qui dépend en partie de facteurs exogènes à la NMA ;
− le suivi des frais généraux : Il permet de maîtriser les coûts de revient des produits finis
EQ
de déterminer le résultat par métier et de voir si les objectifs budgétaires sont atteints. Il
sert de tableau de bord à la direction générale.
Le service contrôle de gestion de NMA Potou rend compte à la Direction Contrôle de gestion
du groupe de ses activités tout en aidant les autres directions fonctionnelles de la NMA Potou
à mener les activités avec efficacité et efficience.
L’activité gestion des stocks et le service pont bascule de la NMA Sanders Potou sont sous la
supervision du service contrôle de gestion de ce site pour la vérification des entrées de matières
premières et vitamines, du niveau des stocks et des sorties de produits finis de façon journalière.
La bonne marche de toute entreprise est conditionnée par son aptitude à gérer son potentiel
humain. Cette fonction incombe à la direction des ressources humaines, celui-ci exécute les
tâches suivantes :
Elle a pour feuille de route la gestion permanente des comptes de la société. Pour se faire, les
AG
− travaux journaliers : Consistant à l’enregistrement courant des opérations sur la base des
IB
de la TVA (Taxe sur la Valeur Ajoutée) à payer, la préparation des règlements, l’arrêt et
TH
Financier des Ressources et des Emplois), des états annexés et des immobilisations.
Sous la tutelle du directeur administratif et financier du groupe, ce service est composé d’un
chef comptable, d’un comptable fournisseur, d’un comptable banque et d’un comptable qui suit
les chèques en portefeuille.
les jeunes vendeurs. En quelque sorte c’est le pont entre la direction commerciale et les
ES
représentants commerciaux.
AG
• Le service livraison
Ce service est composé du magasinier chargé de la livraison de la farine, du magasinier chargé
-B
directement au directeur commercial. Cette équipe est complétée par des chauffeurs qui
LI
O
Cette direction qui est dirigée par un docteur vétérinaire qui se charge de la création des
formules de produits finis en fonction des matières disponibles par saison, elle est divisée en
U
E
− le contrôle qualité moulin qui a pour rôle de veiller au respect des normes de qualité pour
la farine. Des analyses des matières premières sont effectuées avant leur entrée dans le
processus de fabrication. La farine sortie par l’usine est aussi analysée avant d’être mise
à la disposition du magasin de stockage ;
− le contrôle qualité UABV (Usine d’Aliment de Bétail et Volaille) qui étudie les matières
premières afin de donner les formules optimales pour la fabrication des aliments de bétail
et de volaille. Il assure un suivi des clients pour leur donner des conseils ;
− le contrôle qualité des pates Rolli qui étudie la qualité de la semoule de blé avant
utilisation par l’usine de fabrication de pâtes. Les pates produites subissent aussi une
analyse avant d’être mises à la disposition du magasinier.
Pour assurer son rôle, le service dispose d’un laboratoire bien équipé et d’un personnel qui fait
le tour des clients sur tout le territoire national.
Cette direction est chargée du processus de fabrication des produits finis qui sont : la farine, les
pâtes alimentaires et les aliments de bétail et de volaille mais aussi de la supervision des outils
de fabrication. Elle est composée de quatre services à savoir le service production, le service
maintenance et le service logistique.
C
• Le service production
ES
C’est le service qui est chargé de planifier la production. La planification de la production vise,
AG
sur un horizon, à optimiser l’utilisation des facteurs productifs disponibles pour la production
d’un ou de plusieurs produits répondant à des caractéristiques précises.
-B
- la section magasin pièces de rechange : qui s’occupe du suivi des stocks de pièces de
rechange afin d’éviter les ruptures de stocks ;
- la section électrique : qui assure la maintenance électrique tant préventive que curative
des machines, l’entretien des installations électriques et de tous les appareils
électroniques ;
- la section chaudronnerie : qui assure tout ce qui est travaux de soudure et d’étanchéité de
même les montages de tout ce qui est ferraille ;
- la section mécanique : employant à cet effet des mécaniciens qui s’occupent de la
vérification et la réparation de tout ce qui est mécanique.
• Le service de la logistique
Ce service gère les transferts de matières premières stockées à l’extérieur de la NMA. Il faut
C
ES
noter que la NMA est confrontée à un problème de zone de stockage, c’est ce qui explique
qu’une bonne partie de ses matières premières comme le blé et le maïs soit stockée en externe.
AG
Tous les transferts se font par demande de la direction industrielle et respectent la méthode
FIFO (First In First Out) sauf exception. Pour assurer les transferts de matières premières, la
-B
logistique s’appuie sur des camionneurs. En moyenne cinq cents tonnes de matières premières
IB
responsable :
E
Le centre Médico-Social a pour mission la gestion du volet sanitaire et social de la NMA Potou.
Dans ce cadre, il a pour objectif de permettre aux agents d’atteindre le plus haut degré de bien-
être physique et mental d’une part et d’autre part d’améliorer la qualité de vie et de travail.
Conclusion
Ce chapitre nous a permis d’élaborer la démarche que nous respecterons dans la partie pratique
et de définir les outils à utiliser en vue d’auditer le processus de gestion des stocks.
Le modèle d’analyse élaboré et la pertinence des méthodes de collecte d’informations vont
contribuer à la réussite de notre étude.
Il nous a également permis de faire la présentation de la NMA Sanders Potou portée sur son
C
ES
historique et son organisation. Le gestionnaire de stock qui est un poste récemment crée,
hiérarchiquement rattaché au service contrôle de gestion a été développé de façon succincte.
AG
Dans la deuxième partie, dite partie pratique, nous aborderons la description et l’audit du
-B
Pour réduire ces risques opérationnels, il est nécessaire de renforcer les dispositifs de maitrise
en intégrant les bonnes pratiques d’organisation admises et qui ont été recensées à travers la
revue de littérature.
En plus de la mise en place de ces bonnes pratiques pour réduire les risques, l’audit du processus
C
de gestion des stocks est aussi un outil qui permet d’apprécier les dispositifs de contrôle interne
ES
Ainsi, pour bien cerner notre étude dans son aspect théorique, nous avons cherché à comprendre
le processus de gestion des stocks, les étapes de la démarche d’une mission d’audit du processus
-B
de gestion des stocks. Mais également nous avons défini une approche méthodologique que
IB
C
ES
AG
POTOU
TH
EQ
U
E
Dans cette partie, nous effectuerons un audit du processus de gestion des stocks de la NMA
Sanders Potou. Cet audit, effectué au cours de notre stage lui permettra de mener un contrôle
rigoureux de son processus de gestion des stocks afin d’identifier et de maitriser l’ensemble des
risques opérationnels liés à celui-ci et d’atteindre les objectifs fixés.
Pour atteindre notre objectif qui consiste à procéder à un audit dont le modèle d’analyse est
présenté au chapitre 2, nous allons à travers le chapitre 3 faire une description du processus de
gestion des stocks de la NMA Sanders Potou. Un dernier chapitre sera consacré à l’audit du
processus de gestion des stocks et sera suivi des recommandations destinées à l’amélioration
C
des dispositifs de contrôle interne mis en place par la NMA Sanders Potou.
ES
AG
-B
IB
LI
O
TH
EQ
U
E
collaborateurs. A cela s’ajoute l’exploitation des documents auxquels nous avons accédé.
ES
La NMA Sanders Potou est une entreprise qui évolue dans le secteur de la nutrition humaine et
-B
Chacune de ces unités de production utilise des matières premières et lieux de stockage
U
Pour le moulin qui se charge de la fabrication de farine, la principale matière utilisée est le blé
qui est stocké dans des silos. Les silos sont de grands réservoirs étanches ou l’on entrepose les
produits agricoles en vrac pour les conserver.
Les silos à blé de la NMA Sanders Potou sont les suivants :
− silo SR01 ;
− silo SR02 ;
− et silo SR03
Hormis le blé, les vitamines qui entrent dans le processus de production de la farine sont
stockées dans un magasin qui se trouve dans le moulin. Ces vitamines sont :
− gluten vital ;
− alphamalt plus ;
− alphamalt boost ;
− acide ascorbique (vitamine c) ;
− vitafer / elcovit 138050G ;
− et fully.
Le blé et les vitamines sont utilisés pour produire les farines suivantes :
− la farine boulangère type 55 ;
− la farine boulangère type 55 export ;
− la farine type 80 ;
− la farine type 80 export ;
− et la farine améliorée type 55.
C
ES
Ces produits farine sont stockés dans un magasin de stockage appelé magasin farine.
AG
Pour la production d’aliments de bétail et de volaille, les matières premières utilisées sont le
maïs, le tourteau de soja, le tourteau d’arachide, le son de blé, le remoulage, le sorgho, le haricot
-B
Le maïs, le tourteau de soja, le tourteau d’arachide et le son de blé sont stockés dans des silos.
LI
son de blé
EQ
MAGASIN NEA X X
KHELCOM X X X
COURS
SILO SR01 X
SILO SR02 X
SILO SR03 X
SILO SR04 X
SILO SR05 X
SILO SR06 X
SILO SR07 X
SILO CD01 X
SILO CD02 X
SILO CD03 X
SILO CD04 X
SILO CD05 X
SILO CD06 X
Source : nous-même
En revanche les vitamines qui entrent dans le processus de production sont stockés dans un
magasin appelé KHELCOM.
C
ES
Source : nous-même
O
TH
Ces matières premières et vitamines sont utilisées par l’UABV dans le but de produire une large
EQ
La NMA Sanders Potou produit aussi des pâtes alimentaires sous la marque ROLLI. Pour les
IB
produire, l’unique matière première utilisée est la semoule de blé. Elle est stockée dans l’unité
LI
Cette unité produit uniquement de la vermicelle et du macaroni sous les noms et les
TH
conditionnements suivants :
EQ
La NMA Sanders Potou dispose comme stocks d’emballages des sacs et des sachets vides.
Les différents emballages et leurs lieux de stockage sont présentés dans le tableau ci-dessous :
Source : nous-même
Les stocks énumérés ci-dessus existent bel et bien au niveau des silos et des magasins de
stockage de l’entreprise, ils sont gérés par des magasiniers, coordonnés par un gestionnaire de
AG
stocks qui est sous l’autorité hiérarchique du service Contrôleur de Gestion. Cette gestion des
stocks est gérée à partir de fichiers Excel.
-B
La description du processus de gestion des stocks a pour but de décrire le suivi des mouvements
IB
Face à l’absence d’un manuel de procédures écrit, nous utiliserons la description narrative de
TH
− l’expression du besoin ;
E
Le premier type de besoin est exprimé par le service production qui en fonction des prévisions
de productions hebdomadaires calcule les quantités de matières premières dont il aura besoin
pour le bon déroulement de son programme de production. Les matières concernées ici sont le
maïs, le blé, le tourteau soja, le son granulé qui viennent par des navires et dont le transit et la
distribution au niveau des sites sont assurés par le Responsable des Approvisionnements, du
Transit et des Stocks de matières premières du groupe NMA Sanders.
Ce besoin est exprimé par email auprès de la direction de la planification stratégique qui à son
C
Le deuxième type de besoin est exprimé par le gestionnaire de stocks qui en fonction de son
suivi de matières premières locales et d’emballages détecte les stocks qui sont à un niveau
-B
Ce service vérifie la cohérence des données émises par le gestionnaire de stocks. Si le stock est
LI
critique, un bon de commande est établi et lancé par ce service après validation par le contrôleur
O
de gestion et le DGA. Le bon de commande récapitule les différentes expressions des besoins
TH
Un troisième type de besoin est exprimé mensuellement par le service production. Ce besoin
U
concerne les vitamines d’aliments bétail et volaille qui viennent par conteneur et les améliorants
E
qui entrent dans le processus de fabrication de la farine. Ces améliorants sont transférés par la
NMA Sanders Pikine (siège social) sur la base d’une demande de transfert.
Des transferts de produits finis sont également effectués entre la NMA Sanders Pikine (siège
social) et la NMA Sanders Potou. Comme ces deux sites ont les mêmes produits farine, le
gestionnaire de stocks de la NMA Sanders Potou exprime parfois un besoin de transfert de
produits finis auprès du gestionnaire de stocks de la NMA Sanders Pikine. Ce besoin est
exprimé par email avec l’aval du contrôleur de gestion. Ce transfert de farine permet parfois au
gestionnaire de stocks de parer aux éventuelles ruptures de stocks.
La NMA Sanders Potou dispose d’un pont bascule qui est un système de levier qui permet de
déterminer le poids d’objets particulièrement imposants. Les stocks de matières premières sont
réceptionnés par le service pont bascule après validation du service qualité.
Les quantités réceptionnées sont ensuite comparées aux quantités expédiées. Si l’écart est
AG
négligeable, le responsable du service pont bascule signe le BL, garde une copie et remet
l’original au livreur ou au transporteur. Si l’écart est significatif, le responsable signe le BL en
-B
y indiquant toutes les réserves et alerte le service contrôle de gestion. La réception est
IB
automatiquement prise en compte par le logiciel OET, et enregistrée dans un fichier Excel.
LI
matières premières comme le maïs, le blé, le tourteau soja ou le son granulé, l’ensilage dans les
silos est automatiquement lancé. S’il s’agit d’autres matières premières comme la farine de
EQ
stocks, ils sont déchargés au niveau des magasins de stockage ou dans la cour. En plus des
E
agents du magasin, des journaliers sont aussi engagés pour le déchargement de gros arrivages.
Après consommation de ces différentes matières premières, le service production de la NMA
Sanders Potou met aussi à la disposition des magasiniers les produits finis issus du processus
de fabrication, ce mouvement est matérialisé par un BMI (bon de mouvement intérieur) rempli
par le chef production à la fin de chaque journée. Ce BMI prend en compte :
− les produits fabriqués
− et le nombre de sacs.
Il permet aux magasiniers de mettre à jour les fiches de stocks afin de connaitre les existants de
chaque produit en magasin.
Pour les transferts de produits finis de la NMA Sanders Pikine, le camion suit la même
procédure de réception que les matières premières, à la différence qu’ici le BL est remplacé par
le BT (bon de transfert).
Le magasinier après réception du transfert procède :
− à la mise en place des produits finis ;
− à la remontée de l’information vers le gestionnaire de stocks
− et à la mise à jour des fiches de stocks et suivi des transferts.
Elle se traduit par un bon rangement et un bon suivi du niveau et de la sécurité des stocks dans
les magasins et dans les silos. Le stockage dans les silos est une opération qui incombe au
C
responsable du service pont bascule, tandis que le stockage dans les magasins est une opération
ES
qui incombe aux magasiniers. Un bon classement permet de gagner en ressource et en temps
AG
est effectué par le gestionnaire de stocks dans un fichier Excel. Ce suivi permet de suivre le
niveau théorique des stocks et d’identifier dans les magasins, les stocks à commander, les stocks
IB
dormants ou obsolètes.
LI
O
Lors de la sortie de matières premières, pour les matières qui se trouvent dans les silos, le chef
de quart sur la base des prévisions de production, effectue une transilage des matières des silos
dosages à la mélangeuse. Cette transilage passe par une benne peseuse qui renseigne sur la
quantité de matières consommée. Cette dernière est automatiquement prise en compte par le
logiciel OET dans le bilan des consommations.
Pour les matières premières et vitamines qui se trouvent dans les magasins de stockage, le chef
de quart procède directement au prélèvement de la quantité de matières ou vitamines dont il a
besoin pour son cycle de production. Ce prélèvement est renseigné sur la fiche de production
journalière qui récapitule :
− la date, le nom du chef de quart ;
Quant aux sorties de produits finis, il existe deux types de demandes de sortie de produits finis
à savoir :
− la demande de sortie de produits finis ;
magasin avec le BL qu’il remet au magasinier pour prélèvement des produits facturés ;
− si le produit existe au magasin, le magasinier assiste au chargement du camion et vérifie
-B
la conformité du produit avec les informations qui figurent sur le BL. Si le contrôle est
IB
quantité affichée en tonnes se révèle concluant, il édite le ticket de pesée, remet une copie
au transporteur et libère le camion qui doit impérativement passer au service contrôle
U
− après validation, le bon est remis à un des transporteurs qui se présente aux magasins pour
prélèvement. Le magasinier procède au chargement du camion, vise le bon de transfert
puis envoie le camion au pont bascule pour que le peseur renseigne sur le BT la quantité
de produits ou de matières expédiée. Ce BT est en même temps accompagné du ticket de
pesée à la sortie de l’usine.
Il est fait à l’aide de l’application SAGE Comptabilité et Gestion Commerciale, et concerne les
entrées, les sorties et les retours de stocks.
Pour les entées de matières premières et vitamines, la NMA Sanders Potou comptabilise
uniquement les matières premières qui sont achetées au niveau local et les vitamines de bétail
C
ES
et de volaille importés. Cette comptabilisation est faite en se basant sur la liasse facture, bon de
commande, bon de livraison et bon de réception déjà validée par le contrôleur de gestion et le
AG
DGA.
Pour les autres entrées de matières premières comme celles qui viennent par navires et les
-B
réceptions (transferts) de matières premières ou produits finis de la part de NMA Sanders Pikine
IB
ou PASTAMI, la comptabilisation est faite à la fin de chaque semestre ou année après arrêté
LI
Concernant les sorties de produits finis comme la vente directe, la comptabilisation est effectuée
TH
Pour les sorties de matières premières ou produits finis vers d’autres sites (NMA Sanders Pikine
U
et PASTAMI), la comptabilisation est faite à la fin de chaque mois après arrêté des mouvements
E
de transferts.
Quant aux retours de produits finis, il s’agit de récapituler les règles de comptabilisation des
retours de produits finis générant l’édition d’une facture d’avoir, d’une demande de retour
remplie par le commercial et d’un bon de retour validé par le contrôleur de gestion. Après
présentation de ces différents documents, un avoir client est passé sur le compte du client
concerné donnant droit au client d’échanger les produits ou de passer à une nouvelle facturation.
La valorisation des stocks de la NMA Sanders Potou est effectuée par le contrôleur de gestion.
Quand il s’agit d’entrées de matières premières, la valorisation est faite au cot de revient
unitaires des matières, c’est-à-dire le coût d’acquisition unitaire (prix d’achat, y compris les
droits de douane et autres taxes non récupérables, après déduction des rabais commerciaux,
remises, escomptes de règlement et autres éléments similaires) ajouté des frais de transport et
de déchargement unitaire de la matière.
Pour les stocks de produits finis, ils sont valorisés au coût de production, c’est à dire les coûts
directement liés aux unités produites, telle que la main d’œuvre directe. Il comprend également
l’affectation systématique des frais généraux de production, fixes et variables, qui sont encourus
C
pour transformer les matières premières en produits finis. Les frais généraux de production fixes
ES
sont les coûts indirects de production qui demeurent relativement constants indépendamment
AG
développement et logiciels. Les frais de production variables sont les coûts indirects de
O
TH
L’affectation des frais généraux fixes de production aux coûts de transformation est
fondée sur la capacité normale des installations de production. La capacité normale est la
U
E
production moyenne que l’on s’attend à réaliser sur un certain nombre d’exercices ou de
saisons dans des circonstances normales, en tenant compte de la perte de capacité
résultant de l’entretien planifié. Il est possible de retenir le niveau réel de production s’il
est proche de la capacité de production normale. Le montant des frais généraux fixes,
affecté à chaque unité produite, n’est pas augmenté par suite d’une baisse de production
ou d’un outil de production inutilisé. Les fiais généraux non affectés, sont comptabilisés
comme une charge de l’exercice au cours duquel ils sont encourus. Les frais généraux
variables de production sont affectés à chaque unité produite sur la base de l’utilisation
effective des installations de production.
Trois types d’inventaires sont pratiqués à la NMA Sanders Potou à savoir : l’inventaire
tournant, l’inventaire mensuel et l’inventaire annuel.
Au sein de la NMA Sanders Potou, l’inventaire tournant est initié à la demande du contrôleur
de gestion, il permet de savoir avec précision les références qui ont été comptées, la valeur des
stocks et la valeur des écarts d’inventaire. Il se déroule de manière journalière sur les matières
premières et vitamines de l’UBV et est effectué par le gestionnaire de stocks. Cette opération
est un dispositif de contrôle interne et a pour but de rassurer la NMA Sanders Potou quant à la
bonne gestion des stocks.
Quant à l’inventaire mensuel, il est effectué à la fin de chaque mois et concerne l’ensemble de
C
stocks des matières premières, des vitamines et des produits finis dans les magasins de stockage,
ES
dans la cour, dans les silos. Les intervenants de cet inventaire sont le gestionnaire des stocks,
AG
Après la finalisation de l’inventaire mensuel, des écarts sont tirés à partir des fichiers Excel de
IB
suivis de matières premières et produits finis. Ces fichiers font ressortir les quantités théoriques,
LI
processus de fabrication des aliments de bétail et de volaille sont transférés dans cette unité, les
autres sont déclassés.
Conclusion
A travers ce chapitre, nous avons fait la description du processus de gestion des stocks de la
NMA Sanders Potou. Pour mieux cerner la gestion des stocks, nous avons décrit ses sous-
processus.
Les principales activités de la gestion des stocks s’articulent au niveau de la réception des
matières ou produits finis, du rangement des stocks dans les silos ou magasins de stockage et
des sorties de matières premières ou produits finis soit pour la consommation du service
production soit pour une demande de transfert à l’externe.
C
Dans le chapitre à suivre, nous procéderons à l’audit du processus de gestion des stocks.
ES
AG
-B
IB
LI
O
TH
EQ
U
E
Au cours de l’étape de préparation, nous ferons une prise de connaissance, juste après nous
AG
réaliserons notre test d’existence et identifierons les risques et les opportunités d’amélioration
pour le processus de gestion des stocks de la NMA Sanders Potou. Nous procèderons par la
-B
suite à une analyse des risques identifiées afin de prendre en compte les points faibles
IB
(problèmes réels, dysfonctionnements, résultats non atteints) et les points forts relevés lors de
LI
l’établissement du tableau des forces et faiblesses apparentes. Après cela, nous établirons notre
O
Nous ne pouvons pas nous lancer dans l’exécution de l’audit du processus de gestion des stocks
U
de celle-ci. Donc nous préparons notre mission d’audit en commençant d’abord par rassembler
les informations nécessaires. Pour cela, nous avons eu à échanger avec le gestionnaire des
stocks, le contrôleur de gestion, le comptable, l’ensemble des magasiniers et les agents du pont
bascule. Ces échanges nous ont permis de connaitre les attributions de chacun de ces acteurs et
de comprendre les procédures existantes. Nous avons eu accès également aux fichiers suivants :
− l’entrée des matières premières et vitamines
− le suivi des produis finis ;
− le suivi des matières premières et vitamines ;
− les sorties de produits finis.
Nos revues documentaires ont porté sur l’organigramme du Groupe NMA, les inventaires
mensuels de janvier 2017 à Avril 2018, les rapports de production du moulin, de l’atelier de
fabrication des pâtes alimentaires et de l’UABV.
Un compte d’utilisateur est aussi mis à notre disposition avec droit de consultation des logiciels
OET, comptable et de gestion commerciale durant tout le stage.
En définitive, nous avons disposé des documents, d’informations et d’éléments suffisants et
pertinents pour acquérir une meilleure connaissance de l’environnement et du processus de
gestion des stocks de la NMA Sanders Potou.
Après la prise de connaissance de l’entité, nous allons réaliser les tests à partir des critères
C
d’échantillonnage qui y sont définis. Les tests sont faits sur un échantillon de 25 bons de
ES
le montant est compris entre 1 000 000 F CFA et 5 000 000 F CFA et 10 dont le montant est
supérieur à 10 000 000 F CFA. Cet échantillon a été aléatoire sur l’ensemble des bons de
-B
commande de Janvier 2018 à Mars 2018. L’autre échantillon est constitué de 25 rapports de
IB
Nous avons utilisé la lettre S pour indiquer que le test est satisfaisant et NS lorsque le test est
non satisfaisant.
Le tableau ci-dessous indique le résultat du test d’existence sur les matières premières et les
emballages de la NMA Sanders Potou.
C
NS 11/01/2018 NS 8 Diésel S S 20/02/2018 428 NS
ES
NS 22/01/2018 NS 30 Phosphate tricalcique S S 20/02/2018 431 NS
NS 02/01/2018 Mais NS S 20/02/2018 435 NS
AG
NS 18/01/2018 NS 21 Axal S S 21/02/2018 437 NS
NS 13/02/2018 NS 118 Farine de poisson S S 21/02/2018 443 NS
NS 23/02/2018 NS 138 Sacs vides / Farine type 55 améliorée S S 22/02/2018 450 NS
-B
NS 20/03/2018 NS 284 Sacs vides / Pondeuse CC S S 22/02/2018 453 NS
NS 12/02/2018 Tourteau Soja NS S 22/02/2018 455 NS
IB
NS 23/01/2018 NS 35 Sel S S 23/02/2018 460 NS
NS 31/01/2018 NS 50 Omya S S 26/02/2018 475 NS
L
NS 24/03/2018 NS 294 Haricot local S S 26/02/2018 469 NS
IO
NS 29/01/2018 NS 44 Sorgho S S 26/02/2018 476 NS
NS 06/03/2018 NS 795 Tourteau Soja S S 26/02/2018 482 NS
TH
NS 16/02/2018 Ténor Croissance NS S 27/02/2018 484 NS
NS 27/02/2012 NS 770 Calcium de bandia S S 27/02/2018 485 NS
EQ
NS 08/02/2018 NS 114 Tourteau d'arachide S S 01/03/2018 500 NS
NS 12/01/2018 NS 15 Attavet S S 01/03/2018 151 NS
U
NS 12/03/2018 NS 264 Sachets vides / Coquillette S S 02/03/2018 157 NS
NS 02/02/2018 NS 104 Sachets vides / Cheveux d'ange S S 02/03/2018 163 NS
E
NS 15/02/2018 NS 124 Farine de poisson S S 03/03/2018 170 NS
NS 26/02/2018 NS 141 Phosphate tricalcique S S 06/03/2018 193 NS
NS 08/02/2018 NS 112 Axal S S 22/02/2018 448 NS
NS 08/01/2018 Blé NS S 23/02/2018 457 NS
Source : nous-même
Nous constatons que sur les 25 réceptions de matières premières ou d’emballages, aucune
réception n’a une demande d’achat, nous constatons également que sur les 25 réceptions,
seulement 20 réceptions (matières premières ou emballages achetées au niveau local) ont eu
des bons de commande. Ces 20 bons de commande révèlent aussi que les dates limites de
livraison n’ont pas été mentionnées.
En ce qui concerne les bons de réception, nous remarquons que seules les matières et
emballages achetés au niveau local font l’objet de bons de réceptions approuvés par le service
demandeur, les autres (transferts de matières premières) sont accompagnés de bons de livraison
qui doivent être approuvés par le responsable du service pont bascule.
Tous les rapports de production prélevés pour le test n’ont pas fait l’objet de surconsommation.
Concernant les bons de transferts de matières premières on constate que la comptabilité ne passe
C
Il ressort de notre analyse qu’il y’a absence de bordereaux de demande d’achat pour toutes les
AG
réceptions de matières premières, les bons de commandes ne sont établis que pour les achats de
matières premières et d’emballages au niveau local, les bons de réception correspondants à ces
-B
commandes sont tous approuvés par le service demandeur. Ces manquements sont le plus
souvent dus au fait que les besoins sont parfois exprimés par un simple coup de téléphone ou
IB
par email.
LI
Nous avons constaté également dans les rapports de production, que les consommations de
O
TH
du processus de gestion des stocks en objets auditables (expression du besoin, réception des
E
livraisons, sortie des stocks, comptabilisation des stocks, valorisation des stocks et inventaire
des stocks), la définition des objectifs de contrôle interne à atteindre par chacune des tâches,
l’évaluation du risque associé, l’indication des dispositifs de maitrise des risques et les constats
pour savoir si les dispositifs de maitrise sont appliqués ou pas.
A partir d’une évaluation préliminaire des risques nous allons cibler ceux dont nous allons nous
occuper.
L’évaluation des risques consiste à les classer à trois (3) niveaux : très élevé, élevé et moyen
Tableau 8: Identification et évaluation des risques liés au processus de gestion des stocks de la NMA Sanders Potou
C
permettra de déclencher la son niveau minimal
ES
commande et du stock maximal à R2 : Détention de Fixer un stock maximal à ne
Elevé Non
ne pas dépasser stocks excessifs pas dépasser
S'assurer que le besoin exprimé
AG
correspond à un besoin réel de Autoriser les demandes
Expression du l’organisation, qu'il est prévu au R3 : Stocks sans objet Elevé d'achat par des personnes Non
besoin budget et qu’il est validé par une
-B
habilitées
personne autorisée
IB
R4 : Commande de Approuver les bons de
S'assurer que les commandes sont
biens non conformes Faible commandes par des personnes Oui
L
suivies
aux besoins des services habilitées
IO
S'assurer que les commandes sont
R5 : Retard de livraison Moyen Indiquer les dates de livraison
TH
reçues aux dates prévues Non
sur les bons de commande
R6 : Risque de non
EQ
Emettre un BR et le faire
établissement des
S'assurer que les réceptions sont signer par le responsable pont
documents à la Elevé Non
U
réelles bascule et par le gestionnaire
réception des stocks
de stocks
E
Réception des (BR)
livraisons
S'assurer de la conformité en Rapprochement bon de
quantité et en qualité des commande du client / bon de
R7 : Réception fictive Très élevé Oui
marchandises reçues en référence à livraison
la commande effectuée
C
commandés
ES
R10 : Réception de Rapprochement entre la
S'assurer de valider les règlements
quantités non quantité expédiée et la
fournisseurs en fonction de la Moyen Non
AG
conformes aux quantité reçue pour tirer des
quantité réceptionnée
quantités expédiées écarts
R11 : Risque d'un long Mettre en place un nouveau
-B
S'assurer que les services pont circuit de réception à planning de travail pour les
bascule et maintenance travaillent l'arrivée d'un navire dû Moyen agents du service pont bascule Oui
IB
24h/24 à l'arrivée d'un navire à une panne des et maintenance à l'arrivée d'un
machines navire
L IO
S'assurer du bon enregistrement
R12 : Erreur de saisie Correction des erreurs de
des réceptions sur l'application
du service pont bascule saisie à la fin de la journée Oui
TH
OET et sur le fichier Excel Elevé
sur les réceptions de après pointage des BL et
(Entrées Matières premières et
matières tickets de pesée
EQ
Vitamines)
S'assurer de la protection adéquate
R13 ; Détérioration sur Prévoir un cadre adéquat et
physique des stocks reçus contre Moyen Oui
U
l'aire de de stockage sécurisé pour le stockage
les aléas naturels
E
Protection des
Utiliser des logiciels de
stocks R14 : Perte de maitrise
S'assurer du suivi et de l'efficacité gestion des stocks pour un
sur les quantités Elevé Non
de la gestion des stocks suivi rigoureux du niveau des
physiques en stock
stocks
C
d’hygiène détecteurs de fumée
ES
S’assurer du respect des normes de Limiter les accès au magasin
sécurité et d’hygiène et mettre en place des
dispositifs de prévention (anti-
AG
R17 : Incendie Elevé Non
feu et interdiction de fumer
dans les magasins de
stockage)
-B
S’assurer que toutes les sorties de
R18 : Consommations
stocks (consommation de matières Sortir des articles uniquement
IB
excédentaires,
premières du silo dosage à la Très élevé sur la base d’une demande Oui
superflues (gaspillage)
L
mélangeuse) sont validées par un établie en bonne et due forme
non décelées
IO
chef de quart
Procéder à la constatation des
TH
R19 : Sortie anarchique
S’assurer qu’aucune sortie de biens sorties de stock par des bons
de biens de stock ou
Sortie des articles (livraison ou transfert) ne peut être sortie de quantités
de sortie ou bons de livraison
EQ
du magasin effectuée sans présentation au Moyen prénumérotés, approuvés par Oui
disproportionnées par
préalable d’un bon de sortie ou bon des responsables désignés à
rapport aux besoins
U
de livraison l’avance par la Direction
réels des services ;
générale
E
S’assurer que le service qualité Mettre en place une procédure
R20 : Non contrôle de
contrôle les matières premières et de contrôle de la qualité avant
la qualité à la sortie du Moyen Oui
les produits finis avant utilisation la sortie de produits du
magasin
par les services concernés magasin
C
S’assurer que les enregistrements comptabilisation des achats de
ES
comptables des mouvements de R23 : Non matières et des ventes de
stocks sont réels et exhaustifs comptabilisation des produits finis avec les fichiers
Elevé Non
AG
entrées et des sorties de entrée de matières premières
stock ; et vitamines et les sorties de
produits finis du gestionnaire
-B
de stocks
Traitement Mettre en place une procédure
IB
comptable des d’enregistrement comptable
des retours de marchandises
L
stocks R24 : Non prise en
S’assurer de l’enregistrement et du en passant par l’analyse des
IO
compte des retours de
suivi des retours de marchandises Moyen causes de retour, l’acceptation Oui
marchandises par la
ou d’articles
TH
de la demande de retour,
comptabilité
l’établissement du bon de
retour et l’émission d’un avoir
EQ
client ;
R25 : Non prise en
U
compte des écarts de Effectuer une édition
E
S’assurer de la comptabilisation produits finis ou de Très élevé périodique d’un état de Non
des écarts
matières premières par correction des écarts de stocks
la comptabilité
C
production lors des inventaires commissaires aux comptes ;
stocks eux-mêmes ;
physiques des stocks ;
ES
S'assurer de la détermination
R28 : Inventaire des Bonne organisation des
correcte des écarts entre les stocks
AG
silos non fiable dû à un inventaires physiques avec la
théoriques et les existants Très élevé Non
mauvais paramétrage publication d'une liste des
Inventaire physiques et du traitement correct
du système intervenants de l'inventaire
physique des et rapide de ces écarts ;
-B
stocks Arrêter les mouvements
R29 : Non prise en
d'entrée et de sortie de stock
IB
S'assurer que la procédure compte de tous les
Moyen durant les heures d'inventaire Oui
d'inventaire physique permet de articles en stocks dans
L
ainsi que l'activité de
déceler les produits obsolètes ou l'inventaire physique
IO
production des usines ;
dégradés ;
R30 : Non traitement Mettre des étiquettes sur le
TH
des écarts significatifs Elevé gisement des stocks déjà Oui
d'inventaire des stocks comptés
EQ
Mentionner dans la procédure
d'inventaire une disposition
U
engageant la responsabilité Non
des magasiniers dans le cas
E
d'écart significatif
Effectuer la valorisation des
Valorisation et S'assurer que les stocks sont R31 : Surestimation ou
stocks conformément aux
dépréciation des valorisés selon les règles du sous -estimation des Moyen Oui
règles comptables du
stocks SYSCOA révisé stocks
SYSCOA révisé
R32 : Non-respect de la
permanence de la
S'assurer que la valorisation est Nommer un responsable de la
représentative de la réalité méthode de valorisation Moyen valorisation des stocks
Oui
S'assurer que la dépréciation des R33 : Non constitution Prévoir une provision pour
stocks est déterminée sur des bases d'une provision pour Moyen couvrir les dépréciations de Non
C
fiables dépréciation stocks
ES
R34 : Calcul de
S'assurer de la constitution d'une
provision erroné ou non Se mettre en conformité avec
provision pour dépréciation des Moyen Oui
conforme aux règles les règles comptables admises
AG
stocks
comptables
-B
IB
Source : nous-même
L IO
TH
EQ
U
E
Papa Antou MBAYE, 28ème promotion, MBA ACG 2016-2017, CESAG 84
AUDIT DU PROCESSUS DE GESTION DES STOCKS : CAS DE LA NMA SANDERS POTOU
Les dispositifs de
Sous- Les objectifs du Risques liés aux Opinions
maîtrise des
Processus contrôle interne sous-processus
risques PF/Pf Commentaires
Etablir des
bordereaux de
S'assurer de la Non contrôle
R1 : Rupture de demande d’achat à
définition précise et Pf régulier des
stocks chaque épuisement
préalable des besoins niveaux de stock
d’un stock jusqu’à
C
ainsi que de la
son niveau minimal
ES
définition du stock
Non définition d'un
minimal qui permettra
niveau de stock
de déclencher la
AG
chaque article
figurant en stock
S'assurer que le Aucune DA n’est
IB
Expression
besoin exprimé émise pour les
du besoin Autoriser les
LI
R8 : Validation de Contrôle de la
Contrôle qualité
la réception des qualité des produits
PF avant la réception
marchandises livrés avant
de la matière
avariées d'établir un BR
Règlement des
factures en se
basant sur la
R9 : Réception de
Se baser sur le PV quantité expédiée et
S'assurer du retour des produits non
du service qualité retour du stock
stocks non conformes conformes aux PF
avant la réception auprès du
aux fournisseurs produits
d'une matière fournisseur si la
commandés
matière ne répond
pas aux normes de
qualité
S'assurer de valider R10 : Réception Rapprochement Pointage de tous les
les règlements de quantités non entre la quantité bons de livraison et
fournisseurs en conformes aux expédiée et la PF des tickets de pesée
C
S'assurer de la
R13 ;
protection adéquate Prévoir un cadre
Détérioration sur
U
stockage
naturels
Utiliser des
R14 : Perte de
S'assurer du suivi et logiciels de gestion
maitrise sur les
de l'efficacité de la des stocks pour un Pf Suivi sur Excel
quantités
Protection gestion des stocks suivi rigoureux du
physiques en stock
des stocks niveau des stocks
Mettre en place une
procédure
R15 : Non
S'assurer du bon permettant un
existence des
rangement des articles rangement Bonne disposition
règles de PF
dans les magasins de convenable et une des sacs
rangement de
stockage identification rapide
stocks
des catégories de
stocks
due forme
validées par un chef décelées
de quart
AG
Procéder à la
constatation des
S'assurer qu'aucune R19 : Sortie
sorties de stock par
sortie de biens anarchique de
-B
articles du responsables
sortie ou bon de besoins réels des
magasin désignés à l'avance
O
livraison services ;
par la Direction
TH
générale
S'assurer que le
Mettre en place une
service qualité
EQ
du magasin
services concernés
S'assurer que les
R21 : Retour de Créer une
produits qui sont Contrôle du
produits en cas de procédure de
livrés correspondent à PF chargement par les
confusion contrôle sortie des
la demande des magasiniers
d'articles produits
utilisateurs
Enregistrement
S'assurer que les chronologique des
Vérifier de façon
enregistrements sorties de produits
Traitement périodique la
comptables des R22 : Erreur de finis par un
comptable comptabilisation PF
mouvements de comptabilisation système de
des stocks des entrées et des
stocks sont réels et déversement
sorties de stocks
exhaustifs Gescom/Sage
comptabilité
Rapprocher
respectivement la
comptabilisation
des achats de
matières et des
La comptabilisation
R23 : Non ventes de produits
des transferts de
comptabilisation finis avec les
Pf matières premières
des entrées et des fichiers entrée de
n'est ni journalière
sorties de stock ; matières premières
ni mensuelle
et vitamines et les
sorties de produits
finis du
gestionnaire de
stocks
Mettre en place une
procédure
d'enregistrement
comptable des
C
retours de
ES
demande de retour,
l'établissement du
bon de retour et
IB
l'émission d'un
LI
avoir client ;
R25 : Non prise en Non existence d'un
O
Effectuer une
compte des écarts suivi de matières
S'assurer de la édition périodique
TH
écarts de stocks
comptabilité Commerciale
Mener une
U
procédure
E
S'assurer de la
Bonne organisation
détermination correcte R28 : Inventaire
des inventaires
des écarts entre les des silos non
physiques avec la
stocks théoriques et fiable dû à un Inventaire des silos
publication d'une Pf
les existants mauvais non fiable
liste des
physiques et du paramétrage du
intervenants de
traitement correct et système OET
l'inventaire
rapide de ces écarts ;
S'assurer que la Arrêter les
procédure d'inventaire mouvements
physique permet de d'entrée et de sortie
déceler les produits de stock durant les
R29 : Non prise en PF Cessation d'activité
obsolètes ou heures d'inventaire
compte de tous les
dégradés ; ainsi que l'activité
articles en stocks
de production des
dans l'inventaire
usines ;
physique
Mettre des
Les gisements de
C
étiquettes sur le
PF stocks comptés sont
gisement des stocks
ES
marqués
déjà comptés
Mentionner dans la
AG
procédure
R30 : Non d'inventaire une
traitement des disposition Inexistence d'une
-B
cas d'écarts
LI
significatifs
O
Effectuer la
S'assurer que les R31 : valorisation des
TH
Du tableau des risques découle aussi le rapport d’orientation (ou termes de référence, ou note
d’orientation). Il s’agit d’un document à destination des audités dans lequel l’auditeur
synthétise les conclusions qu’il a pu faire sur les zones de risques, les difficultés envisagées,
rappelle les objectifs généraux et spécifiques. Le rapport d’orientation de la mission est
présenté de la manière suivante :
S'assurer de la conformité en
quantité et en qualité des S'assurer de la présence du BC au
LI
Réception fictive
marchandises reçues en référence moment de la livraison
O
à la commande effectuée
TH
S'assurer de l'autorisation
Incendie
préalable à l'accès au magasin
S'assurer que toutes les sorties de
S'assurer que les consommations Consommations
stocks (consommation de
programmées de matières excédentaires,
matières premières du silo dosage
premières se basent sur des superflues (gaspillage)
à la mélangeuse) sont validées
prévisions de production non décelées
par un chef de quart
S'assurer de comptabilisation
S'assurer que les enregistrements Non comptabilisation
journalière des transferts de
comptables des mouvements de des entrées et des sorties
produits finis et de matières
stocks sont réels et exhaustifs de stock ;
premières
Non prise en compte des
S'assurer de la prise en compte
S'assurer de la comptabilisation écarts de produits finis
des stocks par le logiciel gestion
des écarts ou de matières premières
commerciale
par la comptabilité
Source : nous-même
ensuite élaboré. Ce programme d’audit est établi par nous-même en charge de la mission. Il se
AG
Objectifs d'audit
Tests d'audit Procédures d'audit Outils
Sélection d'un échantillon significatif des
Observation
S'assurer de l'existence des bons de commande des matières stockées :
S'assurer de la définition précise et bordereaux de demande d'achat à Questionnaire de contrôle
60% des BC global sur une période d'un
préalable des besoins ainsi que de chaque épuisement d'un stock jusqu'à interne
mois.
C
la définition du stock minimal qui son niveau minimal Test d'existence et de
Vérification de l'existence préalable d'une
ES
permettra de déclencher la permanence
demande d'achat pour chaque BC.
commande et du stock maximal à
Observation
AG
ne pas dépasser S'assurer de l'existence d'un stock Vérification de la définition du stock
Questionnaire de contrôle
maximal à ne pas dépasser maximal dans le manuel de procédures.
interne
-B
Observation
Sélection d'un échantillon significatif des
Questionnaire de contrôle
S'assurer que les commandes sont S'assurer de la mention de la date BC des matières achetées.
IB
interne
reçues aux dates prévues limite des commandes sur les BC Vérification de l'existence et du respect des
Test d'existence et de
dates limites de livraison
L
permanence
IO
Sélection d'un échantillon significatif des Observation
S'assurer de l'émission d'un BR à
BR des matières. Questionnaire de contrôle
TH
S'assurer que les réceptions sont chaque livraison et de l'approbation
Vérification de l'existence de la signature interne
réelles par le réceptionnaire et le gestionnaire
du réceptionnaire et du gestionnaire de Test d'existence et de
EQ
de stocks
stocks permanence
Observation
U
S'assurer de la conformité en
Comparaison des bons de commande et des Entretien
quantité et en qualité des S'assurer de la présence du BC au
E
bons de réception sur la base d'un Analyse documentaire
marchandises reçues en référence à moment de la livraison
échantillonnage Questionnaire de contrôle
la commande effectuée
interne
S'assurer du suivi et de l'efficacité S'assurer de l'utilisation d'un logiciel Vérification de l'existence d'un logiciel de Observation
de la gestion des stocks de suivi de gestion des stocks gestion des stocks Entretien
Objectifs d'audit
Tests d'audit Procédures d'audit Outils
Vérification de l'existence des dispositifs de
sécurité
Contrôle de la présence d'extincteur à Observation
S'assurer de l'existence des dispositifs
l'intérieur et à l'extérieur des magasins de Entretien
de prévention
S'assurer du respect des normes de stockage Analyse documentaire
C
sécurité et d'hygiène Vérification de la date de péremption et du
ES
fonctionnement des extincteurs
Observation
S'assurer de l'autorisation préalable à Vérification de l'existence des procédures
Entretien
AG
l'accès au magasin d'autorisation d'accès au magasin
Analyse documentaire
S'assurer que toutes les sorties de Sélection d’un échantillon significatif de
S'assurer que les consommations
-B
stocks (consommation de matières rapport de production journalière. Observation
programmées de matières premières
premières du silo dosage à la Contrôle quantité produite/matières Entretien
se basent sur des prévisions de
mélangeuse) sont validées par un consommées pour voir si les chefs de quart Analyse documentaire
IB
production
chef de quart n'ont pas surconsommé de la matière
L
Observation
IO
Sélection d'un échantillon significatif de BT Entretien
S'assurer que les enregistrements S'assurer de comptabilisation de matières premières. Analyse documentaire
TH
comptables des mouvements de journalière des transferts de produits Vérifier dans le logiciel Sage compta si les Questionnaire de contrôle
stocks sont réels et exhaustifs finis et de matières premières BT de matières sont comptabilisés au jour interne
EQ
le jour le jour Test d'existence et de
permanence
U
Vérification de la comptabilisation des
S'assurer de la prise en compte des
S'assurer de la comptabilisation écarts. Observation
E
stocks par le logiciel gestion
des écarts Vérification de la prise en compte des Entretien
commerciale
stocks par le logiciel gestion commerciale
Comparaison entre l'inventaire des silos
Observation
S'assurer de l'efficacité et de la S'assurer de la fiabilité de l'inventaire affiché par le logiciel OET et le stock
Entretien
fiabilité des inventaires effectués des silos théorique affiché par le suivi des
Analyse documentaire
mouvements de stocks silos
Objectifs d'audit
Tests d'audit Procédures d'audit Outils
Questionnaire de contrôle
interne
S'assurer de la détermination
correcte des écarts entre les stocks S'assurer de l'existence d'une
C
Etude de la procédure d'inventaire et de la Entretien
théoriques et les existants procédure adéquate d'inventaire des
détermination des écarts de stocks Analyse documentaire
ES
physiques et du traitement correct stocks
et rapide de ces écarts
AG
Source : nous-même
-B
IB
L IO
TH
EQ
U
E
Papa Antou MBAYE, 28ème promotion, MBA ACG 2016-2017, CESAG 94
AUDIT DU PROCESSUS DE GESTION DES STOCKS : CAS DE LA NMA SANDERS POTOU
Cette phase nous permet de dérouler notre programme d’entretien avec le gestionnaire de stocks
et de mettre en œuvre notre programme de vérification ou de travail. Ce programme s’appuie
sur l’évaluation du dispositif de contrôle interne de la NMA Sanders Potou et l’établissement
des FAR (Feuilles d’analyse des risques).
conception du contrôle interne. L’annexe 3 présente les résultats de QCI obtenus, cependant les
IB
points forts et les points faibles qui se dégagent de cette évaluation sont les suivants :
LI
− la réception est assurée par le service pont bascule après approbation du service qualité et
EQ
− les réceptions sont matérialisées par des BR approuvés par le service demandeur ;
E
− les matières premières les plus utilisées sont stockées dans des silos pour éviter les
détériorations ;
− existence de dispositifs de sécurité dans les magasins de stockage ;
− existence d’une assurance pour les stocks ;
− une couverture d’assurance régulièrement revue ;
− sorties de stocks de magasins justifiées ;
− rapprochement existants physiques et existants théoriques ;
− déclassement des stocks périmés ou détériorés ;
− les enregistrements comptables sont matérialisés par un document ;
procédure d’inventaire ;
AG
On constate une bonne séparation des tâches, toutefois il y’a absence d’un service achat au sein
E
Le test de permanence s’appuie sur les points forts du questionnaire de contrôle interne afin de
vérifier l’application des dispositifs de contrôle interne tout au long du processus de gestion des
stocks, il est effectué sur un échantillon de 25 réceptions.
dans la cour.
U
Existence de dispositifs de
Tous les magasins de stockage
E
Application
Points forts du processus Observations
OUI NON %
Rapprochement existants Ce rapprochement est fait chaque
25 0 100%
physiques et existants théoriques jour
Déclassement des stocks périmés Les stocks périmés ou détériorés
20 5 80%
ou détériorés tardent parfois à être déclassés
Les enregistrements comptables
La comptabilisation est faite sur la
sont matérialisés par un 25 0 100%
base d'un papier justificatif
document
Les retours de produits sont
analysés puis automatiquement
C
25 0 100%
produits finis de retour qui permettra à la
AG
comptage rapide
Après chaque inventaire, on tire les
EQ
Rapprochement quantité
25 0 100% écarts de matières premières et de
inventoriée et quantité théorique
U
produits finis
E
Source : nous-même
A l’issu des tests de permanence, nous constatons que sur les 15 points forts, seulement 3 ne
sont pas complètement confirmés. Il s’agit de la réception de matières premières après
approbation du service qualité et formulation et du déclassement des stocks périmés ou
détériorés. Au niveau de la réception de matières premières après approbation du service qualité
et formulation, la non approbation de la réception est parfois due au fait que le rythme de
réception des camions est élevé à l’arrivée d’un navire, que la NMA Sanders Potou ne peut pas
se permettre de tester la matière à chaque réception ; dans ce cas d’espèce la qualité de la
matière est testée qu’une seule fois. Quant au déclassement de stocks périmés ou détériorés cela
peut être dû à la négligence des magasiniers.
L’audit du processus de gestion des stocks de la NMA Sanders Potou nous a permis de déceler
que l’entreprise est exposée à des risques correspondant à des réponses non satisfaisantes du
questionnaire de contrôle interne. Ainsi nous avons estimé nécessaire de faire quelques
recommandations allant dans le sens d’une bonne maitrise des risques du processus de gestion
des stocks.
Les risques opérationnels R1, R2, R3, R5, R14, R17 R23, R25, R28, R30 retiendront notre
attention pour la formulation des recommandations.
C
ES
L’analyse des causes et l’élaboration des recommandations sont présentées sur les feuilles
AG
Entité : NMA Sanders Potou FEUILLE D'ANALYSE DES RISQUES FAR 1/10
RISQUES INDENTIFIES
CONSTATS
Les besoins sont le plus souvent exprimés quand la quantité de matière figurant en stock ne permet
pas d'assurer 2 jours de production
C
ES
Absence de manuel de procédures retraçant un processus de gestion des stocks qui fixe un stock de
sécurité et un stock maximal à détenir pour chaque matière
AG
CAUSES
-B
figurant en stock
LI
CONSEQUENCES
O
Arrêt de l'activité, pertes de clientèles, pertes financières, non atteinte des objectifs
TH
EQ
RECOMMANDATIONS
U
Création d'un manuel de procédures formalisant le processus de gestion des stocks pour prendre en
E
Papa Antou MBAYE, 28ème promotion, MBA ACG 2016-2017, CESAG 100
AUDIT DU PROCESSUS DE GESTION DES STOCKS : CAS DE LA NMA SANDERS POTOU
RISQUES INDENTIFIES
CONSTATS
C
CAUSES
-B
Les besoins ne sont pas exprimés sur des demandes d'achat validées par une personne habilitées
IB
CONSEQUENCES
TH
Détention de stocks excessifs sur certaines matières et rupture de stocks sur d'autres
U
E
RECOMMANDATIONS
Mettre en place un service achat
Exiger que les besoins soient exprimés sur demande d'achat
Vérifier que le besoin exprimé correspond à un besoin réel de l'entreprise
Papa Antou MBAYE, 28ème promotion, MBA ACG 2016-2017, CESAG 101
AUDIT DU PROCESSUS DE GESTION DES STOCKS : CAS DE LA NMA SANDERS POTOU
RISQUES INDENTIFIES
CONSTATS
C
Certaines commandes ne sont pas vites livrées par les fournisseurs. En effet il est constaté une
ES
CAUSES
CONSEQUENCES
LI
RECOMMANDATIONS
Mentionner sur les bons de commande la date limite de livraison des matières premières ou
emballages
U
Papa Antou MBAYE, 28ème promotion, MBA ACG 2016-2017, CESAG 102
AUDIT DU PROCESSUS DE GESTION DES STOCKS : CAS DE LA NMA SANDERS POTOU
RISQUES INDENTIFIES
CONSTATS
CAUSES
AG
CONSEQUENCES
IB
RECOMMANDATIONS
EQ
Acheter un logiciel de gestion des stocks prenant en compte tous les paramètres de la gestion des
U
stocks de l'entreprise.
E
Papa Antou MBAYE, 28ème promotion, MBA ACG 2016-2017, CESAG 103
AUDIT DU PROCESSUS DE GESTION DES STOCKS : CAS DE LA NMA SANDERS POTOU
RISQUES INDENTIFIES
CONSTATS
C
CAUSES
-B
CONSEQUENCES
O
TH
Pertes d'actifs
Pertes financières
EQ
RECOMMANDATIONS
E
Doter les magasins de détecteurs de fumée et faire des tests de simulation pour s'assurer qu’ils sont
efficaces
Limiter l'accès aux magasins aux seuls magasiniers et responsable des stocks
Papa Antou MBAYE, 28ème promotion, MBA ACG 2016-2017, CESAG 104
AUDIT DU PROCESSUS DE GESTION DES STOCKS : CAS DE LA NMA SANDERS POTOU
RISQUES INDENTIFIES
CONSTATS
Les transferts de matières premières ne figurent pas dans la comptabilité
C
Seuls les achats de matières premières sont comptabilisés sur la base de la liasse (Facture, BC, BL
AG
et BR)
CAUSES
-B
IB
CONSEQUENCES
TH
EQ
RECOMMANDATIONS
Faire un arrêté journalier ou hebdomadaire sur les transferts de matières premières entre
entreprises du groupe.
Procéder à la comptabilisation de ces transferts après arrêté
Papa Antou MBAYE, 28ème promotion, MBA ACG 2016-2017, CESAG 105
AUDIT DU PROCESSUS DE GESTION DES STOCKS : CAS DE LA NMA SANDERS POTOU
RISQUES INDENTIFIES
Non prise en compte des écarts de produits finis ou de matières premières par la comptabilité
(R25)
CONSTATS
Le suivi des mouvements de stocks n'est pas paramétré dans le logiciel gestion commerciale
C
CAUSES
Le logiciel OET n'est pas encore opérationnel à 100% pour cause de rénovation des lignes de
-B
production
IB
CONSEQUENCES
O
RECOMMANDATIONS
E
Paramétrer le suivi des mouvements de stocks à l'aide des logiciel OET et gestion commerciale
Comptabiliser de façon exhaustive les variations de stocks en inventaire permanent ou intermittent
Corriger de façon périodique les écarts de matières premières ou de produits finis dans la
comptabilité
DESTINATAIRE DES RECOMMANDATIONS
Chef Comptable
Contrôleur de Gestion
Papa Antou MBAYE, 28ème promotion, MBA ACG 2016-2017, CESAG 106
AUDIT DU PROCESSUS DE GESTION DES STOCKS : CAS DE LA NMA SANDERS POTOU
RISQUES INDENTIFIES
CONSTATS
C
CAUSES
-B
Absence de contrôle
LI
CONSEQUENCES
O
TH
RECOMMANDATIONS
E
Papa Antou MBAYE, 28ème promotion, MBA ACG 2016-2017, CESAG 107
AUDIT DU PROCESSUS DE GESTION DES STOCKS : CAS DE LA NMA SANDERS POTOU
RISQUES INDENTIFIES
CONSTATS
C
CAUSES
-B
Absence de contrôle
LI
CONSEQUENCES
O
TH
RECOMMANDATIONS
E
Papa Antou MBAYE, 28ème promotion, MBA ACG 2016-2017, CESAG 108
AUDIT DU PROCESSUS DE GESTION DES STOCKS : CAS DE LA NMA SANDERS POTOU
L’audit était centré sur le processus de gestion des stocks de la NMA Sanders Potou, lequel est
composé des sous- processus suivants : l’expression du besoin, la réception des livraisons, la
sortie des stocks, la comptabilisation des stocks, la valorisation des stocks et l’inventaire des
stocks.
optimisation.
ES
Le rapport de l’audit est destiné à la direction générale ainsi qu’au responsable du service de
AG
L’audit du processus de gestion des stocks s’est déroulé du 15 Mars 2018 au 15 Avril 2018 par
O
A la fin de la mission, nous avons élaboré un rapport d’audit final qui communique aux
EQ
principaux responsables concernés, pour action, et à la direction générale pour information, les
conclusions d’audit en mettant l’accent sur les dysfonctionnements constatés au cours de la
U
E
mission pour que soient développées des actions de progrès. Il sera également accompagné des
feuilles d’analyse du risque.
Dans ce rapport d’audit, un diagnostic des forces et faiblesses sera présenté. Les risques sont
mis en évidence le plus clairement possible. Les recommandations en revanche, sont
relativement globales et ouvertes.
Papa Antou MBAYE, 28ème promotion, MBA ACG 2016-2017, CESAG 109
AUDIT DU PROCESSUS DE GESTION DES STOCKS : CAS DE LA NMA SANDERS POTOU
existants théoriques ;
− un déclassement rapide des stocks périmés ou détériorés ;
-B
stocks.
U
Papa Antou MBAYE, 28ème promotion, MBA ACG 2016-2017, CESAG 110
AUDIT DU PROCESSUS DE GESTION DES STOCKS : CAS DE LA NMA SANDERS POTOU
Après l’audit du processus de gestion des stocks, il nous semble utile de faire quelques
recommandations. Ces recommandations permettront à la NMA Sanders Potou d’améliorer
considérablement sa gestion des stocks si elles sont appliquées.
Pour ce faire ces recommandations vont porter sur les sous-processus de gestion des stocks et
sont présentées dans le tableau qui suit.
C
ES
AG
-B
IB
LI
O
TH
EQ
U
E
Papa Antou MBAYE, 28ème promotion, MBA ACG 2016-2017, CESAG 111
AUDIT DU PROCESSUS DE GESTION DES STOCKS : CAS DE LA NMA SANDERS POTOU
C
Mettre en place un service achat. Direction Générale
ES
Exiger que les besoins soient exprimés sur demande d'achat.
Expression du Stocks sans objet (R3) Vérifier que le besoin exprimé correspond à un besoin réel de
besoin
AG
l'entreprise.
-B
des matières premières ou emballages. Contrôleur de Gestion
Retard de livraison (R5) Suivre les commandes auprès des fournisseurs.
IB
L
Acheter un logiciel de gestion des stocks prenant en compte tous les Direction Générale
IO
Perte de maitrise sur les paramètres de la gestion des stocks de l'entreprise. Responsable des stocks
quantités physiques en Former le gestionnaire des stocks sur le logiciel.
TH
stock (R14)
Protection des
EQ
stocks Doter les magasins de détecteurs de fumée et faire des tests de Responsable des stocks
simulation pour s'assurer qu’ils sont efficaces. Responsable du
Risque d'incendie (R17) Limiter l'accès aux magasins aux seuls magasiniers et responsable Magasin
U
des stocks.
E
Faire un arrêté journalier ou hebdomadaire sur les transferts de Chef Comptable
Traitement Non comptabilisation matières premières entre entreprises du groupe. Contrôleur de Gestion
comptable des des entrées et des sorties Procéder à la comptabilisation de ces transferts après arrêté.
stocks de stocks (R23)
Papa Antou MBAYE, 28ème promotion, MBA ACG 2016-2017, CESAG 112
AUDIT DU PROCESSUS DE GESTION DES STOCKS : CAS DE LA NMA SANDERS POTOU
Paramétrer le suivi des mouvements de stocks à l'aide des logiciels Chef Comptable
Non prise en compte
OET et gestion commerciale. Contrôleur de Gestion
des écarts de produits
Comptabiliser de façon exhaustive les variations de stocks en
finis ou de matières
inventaire permanent ou intermittent.
premières par la
Corriger de façon périodique les écarts de matières premières ou de
comptabilité (R25)
produits finis dans la comptabilité.
Inventaire des silos non Revoir le paramétrage du système d'information des silos. Responsable technique
C
fiable dû à un mauvais Mettre en place un système de radar permettant d'avoir un Responsable du SI
paramétrage du système inventaire fiable sur les silos.
ES
Inventaire OET (R28)
AG
physique des Mettre en place une procédure adéquate d'inventaire des stocks. Contrôleur de Gestion
stocks Non traitement des Mentionner dans la procédure d'inventaire une disposition
écarts significatifs engageant la responsabilité des magasiniers dans le cas d'écarts
-B
d'inventaire des stocks significatifs.
(R30)
IB
L
Délai de mise en œuvre des recommandations : Après l’automatisation totale des deux lignes de l’UABV qui est prévue dans trois mois
IO
TH
Source : nous-même
EQ
U
E
Papa Antou MBAYE, 28ème promotion, MBA ACG 2016-2017, CESAG 113
AUDIT DU PROCESSUS DE GESTION DES STOCKS : CAS DE LA NMA SANDERS POTOU
Conclusion
Ce dernier chapitre destiné à l’audit du processus de gestion des stocks de la NMA Sanders
Potou a été étudié suivant la méthodologie de travail présentée au chapitre 2.
Cependant nous avons débuté notre mission par une prise de connaissance de l’entreprise
particulièrement du processus de gestion des stocks, une réalisation du test d’existence, une
élaboration du tableau d’identification et d’évaluation des risques opérationnels du processus
de gestion des stocks en tenant compte des dispositifs de maitrise existants. Ensuite nous avons
évalué le dispositif de contrôle interne et établi les feuilles d’analyse des risques. Enfin nous
avons formulé des recommandations pour les risques qui ont une probabilité et un impact
élevés, afin de mettre sous contrôle ces risques.
C
ES
AG
-B
IB
LI
O
TH
EQ
U
E
Papa Antou MBAYE, 28ème promotion, MBA ACG 2016-2017, CESAG 114
AUDIT DU PROCESSUS DE GESTION DES STOCKS : CAS DE LA NMA SANDERS POTOU
Cette prise de connaissance de la NMA Sanders Potou nous a permis de mettre en œuvre notre
modèle d’analyse présenté au chapitre 2 et d’aboutir à un rapport.
Cette mission d’audit du processus de gestion des stocks de la NMA Sanders Potou a fait l’objet
de formulation de recommandations destinées à renforcer le contrôle interne et par conséquent
C
Papa Antou MBAYE, 28ème promotion, MBA ACG 2016-2017, CESAG 115
AUDIT DU PROCESSUS DE GESTION DES STOCKS : CAS DE LA NMA SANDERS POTOU
C
ES
AG
-B
CONCLUSION GENERALE
IB
LI
O
TH
EQ
U
E
Papa Antou MBAYE, 28ème promotion, MBA ACG 2016-2017, CESAG 116
AUDIT DU PROCESSUS DE GESTION DES STOCKS : CAS DE LA NMA SANDERS POTOU
La concurrence devenue de plus en plus rude oblige les entreprises à chercher des moyens pour
disposer d’avantage concurrentiel qui leur permettent de rester compétitive et rentable. Du fait
de cette concurrence, aujourd’hui la voie la plus indiquée aux entreprises est de chercher à
disposer d’un avantage concurrentiel en interne comme la maitrise de ses processus et leur
amélioration continue.
Pour disposer de cet avantage interne en vue de faire face à cette concurrence et rester
compétitif, un audit des différents processus de l’entreprise est préconisé pour évaluer la
maitrise des processus des activités de l’entreprise et faire des recommandations pour
l’améliorer. En décelant les risques portant sur le patrimoine de l’entreprise et le déroulement
des activités, l’audit permet à l’entreprise de prendre des mesures qui assurent la sauvegarde de
C
son patrimoine, l’amélioration de son fonctionnement et de ses processus qui lui permettent de
ES
se démarquer de la concurrence.
AG
Au regard de l’importance de la fonction gestion des stocks dans la réalisation des missions de
-B
la NMA Sanders Potou, nous avons mené une mission d’audit du processus de cette fonction.
IB
La mission d’audit avait pour objectif principal de contribuer à l’amélioration de la gestion des
LI
stocks de la NMA Sanders Potou. En vue d’atteindre notre objectif nous avons scindé notre
O
TH
étude en deux parties dont la première est destinée à la revue de la littérature et la deuxième est
consacrée à la NMA Sanders Potou.
EQ
Au niveau de la revue de littérature nous avons fait un découpage du processus de gestion des
stocks afin d’approfondir nos connaissances théoriques. Elle nous a également permis
U
E
La deuxième partie a été consacrée à la NMA Sanders Potou, nous avons d’abord décrit les
procédures de gestion des stocks. Au moyen des outils tels que l’analyse documentaire,
l’entretien, l’observation physique, le questionnaire de contrôle interne, nous avons évalué le
contrôle interne et les risques liés au processus de gestion des stocks de la NMA Sanders Potou.
Papa Antou MBAYE, 28ème promotion, MBA ACG 2016-2017, CESAG 117
AUDIT DU PROCESSUS DE GESTION DES STOCKS : CAS DE LA NMA SANDERS POTOU
Cette évaluation a permis de faire des recommandations afin, de mettre sous contrôle ces
risques.
Au terme de notre réflexion, nous pouvons dire que l’objectif général de notre étude a été atteint,
eu regard aux recommandations sur les risques majeurs menaçant la gestion de cet important
élément du cycle d’exploitation qui est le stock.
Enfin, l’on peut valablement se demander si la gestion à long terme ne passe-t-elle pas par des
C
contrôles inopinés menés par les auditeurs interne de la NMA Sanders en plus des audits
ES
externes ?
AG
-B
IB
LI
O
TH
EQ
U
E
Papa Antou MBAYE, 28ème promotion, MBA ACG 2016-2017, CESAG 118
AUDIT DU PROCESSUS DE GESTION DES STOCKS : CAS DE LA NMA SANDERS POTOU
C
ES
AG
-B
IB
ANNEXES
LI
O
TH
EQ
U
E
a
Papa Antou MBAYE, 28ème promotion, MBA ACG 2016-2017, CESAG
AUDIT DU PROCESSUS DE GESTION DES STOCKS : CAS DE LA NMA SANDERS POTOU
Ce sont : l’expression du besoin, la réception des livraisons, la protection des stocks, la sortie
des stocks, du traitement comptable des stocks, la valorisation des stocks et l’inventaire des
stocks.
2. Pour chacune de ces étapes, quelles sont les procédures mises en œuvre ?
Je gère le suivi du niveau des stocks de matières premières, d’emballages et de produits finis,
IB
je planifie livraisons en fonctions des commandes passées par les clients et de la disponibilité
LI
des produits finis, je coordonne au mieux le stockage des matières premières en tenant compte
O
6. Quels sont les documents utilisés pour l’exécution de ces différentes taches ?
Bon de commande, bon de livraison, bon de réception, bon de transfert, bon de mouvement
intérieur et rapport de production.
b
Papa Antou MBAYE, 28ème promotion, MBA ACG 2016-2017, CESAG
AUDIT DU PROCESSUS DE GESTION DES STOCKS : CAS DE LA NMA SANDERS POTOU
9. Quelles sont les difficultés récurrentes que vous rencontrez dans la gestion des
stocks ?
Ce sont entre autres : la non fiabilité des inventaires des silos, l’absence d’un logiciel de
gestion des stocks et la disproportion entre stock théorique et stock physique.
Je fais chaque jour un inventaire physique de toutes les matières premières et vitamines
-B
Les manquants sont considérés comme une perte après vérification assidue des anomalies
TH
Nous avons récemment terminé la construction de nouveaux silos (SR01, SR02, SR03, SR04
E
et SR05), actuellement nous avons entrepris le déplacement d’une des lignes de fabrication de
l’UABV afin de l’automatiser.
14. Quelles sont vos attentes quant à la réalisation de cette mission d’audit ?
Source : nous-même
c
Papa Antou MBAYE, 28ème promotion, MBA ACG 2016-2017, CESAG
AUDIT DU PROCESSUS DE GESTION DES STOCKS : CAS DE LA NMA SANDERS POTOU
C
Validation des commandes Autorisation X X
ES
Réception Contrôle X X
Enregistrement des entrées Exécution
AG
Validation des ordres de
Autorisation X
livraison
Ordre de livraison des sorties Exécution X
-B
Enregistrement des sorties Exécution X
Sorties des articles du magasin Exécution X
IB
Imputation des factures pour
Autorisation X
L
comptabilisation
IO
Comptabilisation des factures
Exécution X
fournisseurs
TH
Comptabilisation des BL Exécution X
Tenue des inventaires physiques
EQ
Exécution X X X X X X X X
des stocks
Rapport d'inventaire Exécution X
U
Validation du rapport
Contrôle X X X X X
E
d'inventaire
DGA : Directeur Général Adjoint ; CDG : Contrôleur de Gestion ; R. PROD : Responsable Production ; GST : Gestionnaire de stocks ; R.P.
BASCULE : Responsable Pont Bascule ; S. QUALITE : Service Qualité ; CHEF CPBLE : Chef Comptable ; CPBLE FRS : Comptable
Fournisseurs ; CPBLE CLTS : Comptable Clients ; CSR : Caissier ; R. FAC : Responsable de la Facturation ; MAG : Magasinier
Source : nous-même
d
Papa Antou MBAYE, 28ème promotion, MBA ACG 2016-2017, CESAG
AUDIT DU PROCESSUS DE GESTION DES STOCKS : CAS DE LA NMA SANDERS POTOU
Certains types de
ES
Les besoins sont-ils exprimés sur des imprimés pré- matières sont
X
numérotés ? exprimés par email
par le responsable
-B
adjoint de la
production
IB
Pour l'achat de
Les demandes d'achat sont-elles établies par des matières premières,
LI
X
personnes habilitées ? aucune demande
O
X
commande ?
E
e
Papa Antou MBAYE, 28ème promotion, MBA ACG 2016-2017, CESAG
AUDIT DU PROCESSUS DE GESTION DES STOCKS : CAS DE LA NMA SANDERS POTOU
demandeur ?
Le service comptable est-il systématiquement
X
averti dès la réception ?
-B
IB
LI
O
TH
EQ
U
E
f
Papa Antou MBAYE, 28ème promotion, MBA ACG 2016-2017, CESAG
AUDIT DU PROCESSUS DE GESTION DES STOCKS : CAS DE LA NMA SANDERS POTOU
accès
X
stock d'un article à tout moment ? pas l'inventaire tournant, il
est impossible de le
LI
connaitre
O
TH
g
Papa Antou MBAYE, 28ème promotion, MBA ACG 2016-2017, CESAG
AUDIT DU PROCESSUS DE GESTION DES STOCKS : CAS DE LA NMA SANDERS POTOU
d) expéditions ?
ES
S'ils existent
a) ces documents sont-ils prénumérotés ?
AG
théorique ?
IB
enregistrées ?
Les quantités en stocks figurant sur les fiches
EQ
h
Papa Antou MBAYE, 28ème promotion, MBA ACG 2016-2017, CESAG
AUDIT DU PROCESSUS DE GESTION DES STOCKS : CAS DE LA NMA SANDERS POTOU
X Au CMP
Si oui, à quel cout ?
IB
de gestion
EQ
i
Papa Antou MBAYE, 28ème promotion, MBA ACG 2016-2017, CESAG
AUDIT DU PROCESSUS DE GESTION DES STOCKS : CAS DE LA NMA SANDERS POTOU
d'inventaire ?
L'inventaire est-il précédé d'un rangement
AG
X
de feuilles de comptage pré imprimées ?
LI
présence du magasinier et ou du X
responsable de la surveillance des stocks ?
EQ
j
Papa Antou MBAYE, 28ème promotion, MBA ACG 2016-2017, CESAG
AUDIT DU PROCESSUS DE GESTION DES STOCKS : CAS DE LA NMA SANDERS POTOU
Source : nous-même
C
ES
AG
-B
IB
LI
O
TH
EQ
U
E
k
Papa Antou MBAYE, 28ème promotion, MBA ACG 2016-2017, CESAG
AUDIT DU PROCESSUS DE GESTION DES STOCKS : CAS DE LA NMA SANDERS POTOU
ORGANIGRAMME
PDG
C
ES
Secrétaire
Audit Interne
AG
Général
Responsable SI
-B
Responsable Directeur Adm inistrative Financiere Controleur Assistante de
et de la
Marketing de Gestion Direction
stratégie
Chef Responsabl
IB
Com ptabilite e RH
L IO
Directeur Général Adjoint chargé du Commercial, de la Qualité et
du Développement et de l'industrie
TH
Directeur de la
Directeur Approvisionnem ent, du Transit,
EQ
Qualité et de la Directeur Industriel
et des stocks MP
Form ulation
Assistant Responsable
Com m ercial com m ercial
U
Responsable
Responsable
Agents de Responsasble Stocks Responsable Production UAB
E
Production
Liaison ESTMP Contrôle Qualité et de la
Moulin
m aintenance
l
Papa Antou MBAYE, 28ème promotion, MBA ACG 2016-2017, CESAG
AUDIT DU PROCESSUS DE GESTION DES STOCKS : CAS DE LA NMA SANDERS POTOU
C
ES
AG
-B
BIBLIOGRAPHIE
IB
LI
O
TH
EQ
U
E
m
Papa Antou MBAYE, 28ème promotion, MBA ACG 2016-2017, CESAG
AUDIT DU PROCESSUS DE GESTION DES STOCKS : CAS DE LA NMA SANDERS POTOU
3. BARY Melchior & MOREAU Thomas (2017), La Supply Chain : 60 outils pour
améliorer ses pratiques, Edition VUIBERT, Paris, 229 pages.
5. BRUEL olivier & MENAGE Pascal (2014), Politique d’achat et gestion des
approvisionnements : enjeux, problématiques, organisation changement, 4ième édition,
Edition DUNOD, 335 pages.
C
6. CHEN Jack (2006), Management de la production, 2ième édition, Edition EMS, 473
ES
pages.
10. Institut Français des Auditeurs Consultants Internes (2011), Manuel d’Audit Interne :
améliorer l’efficacité de la gouvernance, du contrôle interne et du management des
O
11. Institut Français des Auditeurs Consultants Internes (2013), Les outils de l’audit
EQ
interne : 40 fiches pour conduire une mission d’audit, Editions EYROLLES, 107 pages.
U
opérationnels : de la mise en place de son dispositif à son audit, Edition Revue Banque,
Paris, 271 pages.
13. LEMANT Olivier (1995), Conduite d’une mission d’audit interne, 2ième édition,
Edition DUNOD, Paris, 279 pages.
15. MOCELLIN Fabrice (2011), Gestion des stocks et des magasins : pratiques des
méthodes logistiques adaptées en lean manufacturing, Edition DUNOD, 334 pages.
n
Papa Antou MBAYE, 28ème promotion, MBA ACG 2016-2017, CESAG
AUDIT DU PROCESSUS DE GESTION DES STOCKS : CAS DE LA NMA SANDERS POTOU
16. RENARD Jacques (2010), Théorie et pratique de l’audit interne, 7ième édition,
Editions EYROLLES, 469 pages.
17. RENARD Jacques (2013), Théorie et pratique de l’audit interne, 8ième édition,
Editions EYROLLES, 452 pages.
18. RENARD Jacques (2017), Théorie et pratique de l’audit interne, 10ième édition,
Editions EYROLLES, 459 pages.
19. ROQUES Thierry (2015), Optimisez votre chaine logistique, Editions Livres à Vivres,
AFNOR, Paris, 99 pages.
20. SAMBE Ousmane & DIALLO Mamadou Ibra (2003), Le Praticien Comptable
Système Comptable OHADA, 3ième Edition, Edition COMPTABLES ET JURIDIQUES,
1055 pages.
C
22. ZERMATI Pierre (2006), Pratiques de la gestion des stocks, 7ième édition, Edition
AG
o
Papa Antou MBAYE, 28ème promotion, MBA ACG 2016-2017, CESAG
AUDIT DU PROCESSUS DE GESTION DES STOCKS : CAS DE LA NMA SANDERS POTOU
1.1.3. Les risques opérationnels liés au processus de gestion des stocks et les
dispositifs de maîtrise ....................................................................................................... 21
U
1.1.3.1. Les risques opérationnels liés au processus de gestion des stocks ................... 21
E
1.1.3.2. Les dispositifs de maitriser des risques liés au processus de gestion des
stocks 22
1.2. Audit du processus de gestion des stocks ...................................................................... 32
1.2.1. Phases de la démarche d’audit du processus de gestion des stocks ................... 32
1.2.1.1. Phase de planification de la mission d’audit (Norme 2200) ....................... 33
1.2.1.1.1. L’ordre de mission ................................................................................... 33
1.2.1.1.2. La prise de connaissance .......................................................................... 34
1.2.1.1.3. Identification et évaluation des risques .................................................... 35
1.2.1.2. Phase de réalisation de la mission d’audit (Norme 2300) ........................... 36
p
Papa Antou MBAYE, 28ème promotion, MBA ACG 2016-2017, CESAG
AUDIT DU PROCESSUS DE GESTION DES STOCKS : CAS DE LA NMA SANDERS POTOU
q
Papa Antou MBAYE, 28ème promotion, MBA ACG 2016-2017, CESAG
AUDIT DU PROCESSUS DE GESTION DES STOCKS : CAS DE LA NMA SANDERS POTOU
r
Papa Antou MBAYE, 28ème promotion, MBA ACG 2016-2017, CESAG
AUDIT DU PROCESSUS DE GESTION DES STOCKS : CAS DE LA NMA SANDERS POTOU
ANNEXES ................................................................................................................................. a
BIBLIOGRAPHIE .................................................................................................................... m
C
ES
AG
-B
IB
LI
O
TH
EQ
U
E
s
Papa Antou MBAYE, 28ème promotion, MBA ACG 2016-2017, CESAG