Transports dans le Territoire de Belfort
Autoroutes | 24 km[1] | A36 |
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Routes nationales | 21 km[1] | N 19 |
R.D. et V.C. | 1 351 km[1] | |
Autocars interurbains | Optymo |
Principales gares de voyageurs | Belfort, Belfort - Montbéliard TGV |
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Services voyageurs | TER Bourgogne-Franche-Comté (Mobigo), TGV inOui, TGV Lyria, RegioExpress (CFF) |
Principaux ports |
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Aéroports |
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Réseaux de transport en commun | Optymo (tout le département) |
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Les transports dans le département français du Territoire de Belfort sont organisés autour de la porte de Bourgogne (dite aussi trouée de Belfort), axe de circulation naturel des hommes et des marchandises. Deux axes se croisent à Belfort : l'un, d'orientation sud-ouest - nord-est, relie les vallées du Rhône et du Rhin (qui ont donné leur nom au canal du Rhône au Rhin et à la LGV Rhin-Rhône), tandis que l'autre, d’orientation nord-ouest - sud-est, joint l'Île-de-France à la Suisse alémanique.
Transport routier
[modifier | modifier le code]Infrastructures routières
[modifier | modifier le code]Les deux principaux axes routiers du territoire de Belfort sont :
- l'autoroute A36, qui relie la Bourgogne et la vallée du Rhône à l'Alsace et à l'Allemagne (axe Rhin-Rhône),
- la route nationale 19, progressivement aménagée à 2x2 voies, qui prolonge l'autoroute A5 après Langres en direction de la Suisse.
Identifiant | Origine | Principales agglomérations desservies dans le département | Fin | Remarques |
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Autoroute A36 | Autoroute A6 et A31 à Beaune | Belfort, Bessoncourt | Frontière allemande vers Fribourg-en-Brisgau | Autoroute concédée, gratuite dans le département jusqu'à la sortie 14 (Bessoncourt) et payante au-delà, à 2x3 voies dans le département jusqu'à la sortie 13 (Belfort - Glacis du Château) et à 2x2 voies au-delà. |
Route nationale 19 | Autoroute A31 près de Langres (avant 2006 : Paris-Quai d'Ivry) |
Belfort (à quelques kilomètres au nord), Morvillars, Delle (originellement : Belfort, Bessoncourt) |
Frontière suisse vers Delémont (jusqu'aux années 1970 : frontière suisse à Saint-Louis vers Bâle) |
L'itinéraire actuel de la RN 19 est en partie aménagé à 2x2 voies (d'autres sections à 2x1 voies ou à une seule chaussée bidirectionnelle) et ne traverse aucune agglomération. Avant les années 1970, la RN 19 allait vers Bâle après Belfort, et la route de Belfort vers Delle portait le nom de RN 19B. Le tronçon de Belfort à Bâle a été déclassé en RD 419. Avant 2006, la RN 19 provenant de Ronchamp traversait l'agglomération de Belfort. Cet itinéraire a été déclassé en RD 19 au profit de l'ancienne RD 438 dans la Haute-Saône et d'une nouvelle voie évitant l'agglomération de Belfort par le sud. Le nouvel itinéraire évitant les agglomérations entre l'A36 et la frontière suisse a été brièvement appelé RN 1019 mais a été réintégré dans la RN 19 en 2019. |
Route nationale 19B | Belfort | Morvillars, Delle | Frontière suisse vers Delémont | Itinéraire repris par la RN 19 dans les années 1970. |
Route nationale 83 | Lyon | Belfort, Lachapelle-sous-Rougemont | Strasbourg | Déclassée en 2006 en RD 83. |
Route nationale 83A | Route nationale 83 à Denney | Autoroute A36 à Bessoncourt | Courte route liant la RN83 à l'A36, déclassée en 2006 en RD 1083. | |
Route nationale 437 | Belfort | Châtenois-les-Forges | Saint-Claude | Déclassée en 2006 entre Sévenans et Audincourt en RD 437 dans le département. |
Route nationale 463 | Route nationale 83 à Médière | Delle, Courtelevant | Route nationale 19 à Folgensbourg, vers Bâle | Déclassée dans les années 1970 en RD 463 dans le département. |
Route nationale 465 | Belfort | Giromagny | Route nationale 66 à Saint-Maurice-sur-Moselle | Déclassée dans les années 1970 en RD 465. |
Route nationale 1019 | Route nationale 19 à Banvillars | Morvillars, Delle | Frontière suisse vers Delémont | Dénomination temporaire de la route déviant la RN 19 hors des agglomérations, finalement intégrée dans l'itinéraire de la RN 19 en 2019. |
Covoiturage et autopartage
[modifier | modifier le code]Un service d'autopartage est disponible dans l’agglomération de Belfort depuis 2014.
Transport ferroviaire
[modifier | modifier le code]Historique
[modifier | modifier le code]Le chemin de fer est apparu en 1858 dans l'actuel Territoire de Belfort, avec l'ouverture à quelques mois d'intervalle des lignes reliant Belfort à Paris par Vesoul, à Mulhouse et à Montbéliard et Besançon. Belfort est à la frontière des réseaux de la Compagnie des chemins de fer de l'Est et de la Compagnie des chemins de fer de Paris à Lyon et à la Méditerranée. Delle puis Giromagny sont atteintes par le chemin de fer en 1868 et 1883.
En 1871, le Territoire de Belfort est détaché du Haut-Rhin annexé par l'Allemagne. Une gare frontière est alors construite à Montreux-Vieux.
Le Territoire de Belfort a également été desservi à partir de 1913 par un dense réseau de chemins de fer d’intérêt local, exploité par la Compagnie des Chemins de fer d'intérêt local du Territoire de Belfort. Ce réseau à écartement métrique, qui desservait notamment Étueffont, Rougemont-le-Château, Réchésy et Châtenois-les-Forges, a disparu dès les années 1930 et 1940.
L'axe Besançon - Belfort - Mulhouse est électrifié en 1970.
L'ouverture de la LGV Rhin-Rhône en 2011 met la gare nouvelle de Belfort - Montbéliard TGV à 2 h 16 de Paris et 2 h 23 de Lyon, tout en vidant la gare de Belfort de son trafic Grandes Lignes.
Cartes du réseau ferroviaire dans le département | |||||||||
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Situation actuelle
[modifier | modifier le code]Les principales gares de voyageurs sont celles de Belfort (Ville) et Belfort - Montbéliard TGV, avec une fréquentation respective de 1 125 000 et 740 000 voyageurs en 2019[2].
Les principales lignes ferroviaires du département sont la LGV Rhin-Rhône, qui accueille les TGV inOui et TGV Lyria reliant Paris à la Suisse alémanique et la vallée du Rhône à l'Alsace, la ligne de Paris-Est à Mulhouse-Ville, et la ligne de Dole-Ville à Belfort. La ligne de Belfort à Delle, qui connecte la France à la Suisse, a été rouverte en 2018. Outre les trains à grande vitesse, ces lignes sont principalement parcourues par les trains TER Bourgogne-Franche-Comté (Mobigo) et TER Grand Est (TER Fluo).
LGV Rhin-Rhône | Ligne à grande vitesse, à double voie électrifiée en courant alternatif 25 kV 50 Hz, destinée uniquement aux trains de voyageurs. |
Ligne de Paris-Est à Mulhouse-Ville | Double voie ouverte au trafic de fret comme de voyageurs, non-électrifiée en amont de Belfort et électrifiée en courant alternatif 25 kV 50 Hz à partir de Belfort vers l'Alsace. |
Ligne de Dole-Ville à Belfort | Double voie ouverte au trafic de fret comme de voyageurs, électrifiée en courant alternatif 25 kV 50 Hz. |
Ligne de Belfort à Delle | Voie unique ouverte au trafic de fret comme de voyageurs, électrifiée en courant alternatif 25 kV 50 Hz jusqu'à Delle et en courant alternatif 15 kV 16,7 Hz de Delle à la frontière. |
Ligne de Bas-Évette à Giromagny | Voie unique non-électrifiée ouverte au seul trafic de fret. |
Ligne de Montbéliard à Morvillars | Ligne fermée à tout trafic et en partie déposée. |
Transport fluvial
[modifier | modifier le code]Le canal du Rhône au Rhin relie les deux fleuves, et ainsi, la Méditerranée à la Mer du Nord ; il comporte un embranchement vers Belfort, qui devait être la première partie d'un canal de la Haute-Saône resté inachevé. Au gabarit Freycinet (classe I)[3], ces canaux sont aujourd'hui principalement dédiés à la navigation de plaisance.
Transport aérien
[modifier | modifier le code]L'aérodrome de Belfort Chaux est utilisé pour la pratique d'activités de loisirs et de tourisme.
Le Territoire de Belfort ne possède aucun aéroport : le plus proche est l'aéroport international de Bâle-Mulhouse-Fribourg, à une soixantaine de kilomètres de Belfort.
Transports en commun urbains et périurbains
[modifier | modifier le code]Cas unique en France hors Île-de-France, le Territoire de Belfort est couvert par une unique autorité organisatrice de la mobilité dont le ressort territorial englobe la totalité du département[4]. Le Syndicat mixte des transports en commun du Territoire de Belfort organise un réseau nommé Optymo, composé d'une vingtaine de lignes urbaines (autobus) et suburbaines (autocars).
Le tramway de Belfort desservait la ville de 1898 à 1952. Le court tramway de Beaucourt reliait Beaucourt à sa gare de 1904 à 1940.
Modes actifs
[modifier | modifier le code]Le département est traversé par plusieurs voies vertes, véloroutes et sentiers de grande randonnée.
Un service de vélos en libre-service est assuré dans l'agglomération de Belfort depuis 2013.
Notes et références
[modifier | modifier le code]- INSEE, « Réseau routier au 31 décembre 2018 : comparaisons départementales », sur insee.fr, (consulté le ).
- SNCF, « Fréquentation en gares », sur data.sncf.com (consulté le ).
- [PDF] « Les voies navigables des bassins Nord-Est et Rhin », sur VNF.fr, (consulté le ).
- Cerema, « Liste et composition des Autorités Organisatrices de la Mobilité au 1er janvier 2022 », sur cerema.fr, (consulté le ).