Droit Budgétaire
Droit Budgétaire
Droit Budgétaire
MOHAMMED SBIHI
PRECIS
DE GESTION
BUDGETAIRE
-1-
2007
-2-
-3-
SOMMAIRE
-4-
Les
rgles budgtaires
-5-
-6-
budgtaires
-7-
-8-
-9-
-10-
-11-
I-
A - LA NEUTRALITE FINANCIERE
La thorie classique des finances publiques se fondait sur la philosophie
librale du XVIII et XIX sicle. Selon cette thorie, l'Etat ne devait d'aucune manire
contrecarrer l'action du secteur priv, car toute intervention des pouvoirs publics
pouvait engendrer des effets ngatifs sur l'activit conomique des particuliers.
L'initiative prive tait, en effet,
dveloppement.
Les classiques soutenaient que toute intervention de l'Etat par le biais de
ses finances se rpercutait sur lquilibre conomique ralis spontanment par les
mcanismes naturels du march.
En effet, le prlvement fiscal engendrerait -d'aprs les classiques- une
diminution de l'pargne et de l'investissement privs, car l'impt amputerait une
part des revenus que des particuliers auraient pu investir dans des activits
productives.
De mme l'emprunt public absorberait une part de l'pargne prive la
dtournant, ainsi, de son emploi productif et entranerait une hausse des taux
d'intrt.
-12-
notamment
conomique n'a jamais t ignor par la politique financire de l'Etat, il tait sousjacent dans les choix budgtaires.
-13-
par
la
conjugaison
de
plusieurs
facteurs,
notamment
d'ordre
-14-
dsormais,
donner un souffle
d'exemptions
ou d'exonrations
linvestissement priv tant sur le plan sectoriel que rgional. La fiscalit peut
galement assurer une fonction de redistribution au moyen de l'impt progressif sur
le revenu ou d'impt sur le capital.
La manipulation du budget des fins conjoncturelles et / ou structurelles a
mis en vidence les liens trs troits entre les finances et l'conomie. Ces liens ont
t illustrs travers un certain nombre de thories qui prconisent l'adaptation
des Finances publiques aux dsquilibres conomiques,
thories:
-15-
au lieu que
technique de
l'amortissement alternatif.
-
-16-
contraction de l'activit
-17-
des opportunits
dficit.
Ainsi le dficit aura provoqu la reprise et la reprise comblera le dficit.
-18-
MAROCAINES
-19-
le
protectorat,
certaines
rformes
financires
et
comptables,
dveloppement
en
rformant
ses
structures
financires,
son
systme
-20-
titre I :
titre II :
-21-
-22-
TITRE
LES REGLES
DE LA GESTION BUDGETAIRE
La gestion budgtaire est soumise un certain
nombre de rgles et un formalisme juridique qui lui
attribuent une certaine rigueur spcifique aux finances
publiques.
Au Maroc la constitution du 7 octobre 1996 attribue,
dans son article 5, au parlement le pouvoir de voter loi de
finances dans les conditions prvues par une loi organique.
La loi de finances est dfinie par la loi organique des
finances en date du 26 novembre 1998 comme tant celle
qui prvoit, value, nonce et autorise, pour chaque anne
budgtaire, lensemble des ressources et des charges de
lEtat, dans les limites dun quilibre conomique et
financier quelle dfinit.
La loi de Finances, comporte diverses dispositions
relatives la politique conomique, financire et sociale de
lEtat.
On peut relever trois catgories de loi de Finances:
- La loi
lanne
de
Finances
de
-23-
-24-
-25-
Conscration
de
lquilibre
conomique :
La Loi de finances ne se limite plus
lquilibre financier entre les ressources
et les charges, cest--dire un quilibre
comptable, mais stend galement
lquilibre conomique (optique macroconomique)
Substitution
du
plan
au
programme conomique et social
intgr :
1 - La loi organique n 7- 98 relative la Loi des finances du 26 novembre 1998, dfinit lobjet et le contenu de la loi de finances,
ses rgles de prsentation, ses modalits de vote ainsi que certaines rgles relatives son excution . Elle est modifie et
complte par le Dahir n 1-00-195 du 14 moharrem 1421 (19 avril 2000)
-26-
Prcision
du
concept
d'autorisations de programmes :
Les autorisations de programmes
concernent
des
oprations
dinvestissement
pluriannuels.
Elles
dterminent le cot global et maximum
des
projets
dinvestissement.
Elles
constituent la limite suprieure des
dpenses que les ordonnateurs sont
autoriss engager pour lexcution des
investissements.
Ces autorisations comprennent des
crdits de paiement et des crdits
dengagement.
Les crdits dengagement peuvent tre engags une fois
pour toute, leur excution stale sur plusieurs annes.
Les crdits de paiement constituent lexcution en tranches
annuelles des crdits dengagement.
Encadr n 1 :
Lautorisation de programme
-29-
-30-
-31-
La
rationalisation
des
CST
se
traduit
essentiellement par la rigueur et la transparence qui
entourent la cration, la gestion et le nombre de ces CST.
Ainsi les oprations des CST doivent tre lis
lapplication dune lgislation, dune rglementation ou
dobligations contractuelles de lEtat prcdant la cration
du compte.
La cration de nouveaux comptes ne peut tre
cre en cours d'anne que par dcret en application des
dispositions de l'article 45 de la constitution.
Pour mieux matriser et contrler la gestion des
CST, le lgislateur a limit le nombre des catgories de
CST six au lieu de neuf.
Par ailleurs, les CST dont le maintien ne se justifie
plus ont t supprims savoir: les comptes d'oprations
bancaires et commerciales, les comptes de rglement
avec les gouvernements trangers et les comptes
d'investissement.
Calendrier budgtaire :
-32-
Section
1
budgtaires
la
classification
des
oprations
envisags,
1 - la classification administrative
-34-
2 La classification fonctionnelle
Pragmatique
et
conventionnelle,
la
classification
fonctionnelle, assure une ventilation des dpenses en
fonction de leur destination.
-35-
caractre
industriel
et
commercial ;
les produits des cessions des biens meubles et
immeubles
les remboursements de prts et avances ;
le produit des missions demprunt ;
les produits divers.
- La deuxime partie, groupe sous trois titres toutes
les catgories de dpenses :
par
-37-
Les
rgles budgtaires
-39-
-42-
-44-
-45-
-46-
-47-
-48-
LUNITE
LANNUALI
LUNIVERS
SIGNIFICATION
Toutes les recettes et les
dpenses de
lEtat doivent
tre groupes
dans un
document
unique
JUSTIFICATION
- vision claire des
finances
- contrle
parlement
aire
- Autorisation et prvision
- prvision proche de
budgtaires
tablies pour
une anne
la ralit
- contrle
parlementaire
ASSOUPLISSEMENT
EXCEPTIONS
- Budgets annexes
- SEGMA
- Comptes spciaux
du trsor
- Budgets autonomes
- Budgets extraordinaires
- Douzimes
provisoire
s
- Reconduction de
crdits
- L.F.rectificative
- Clart et sincrit
- Budgets annexes
des
- SEGMA
opration - Comptes spciaux du
s
trsor
budgtair
- Rtablissement de
es
crdits
- Contrle
parlement
aire
vitant
toute
-49-
- Report de crdits
- Crdits dengagement
- Autorisations de programmes
- Lois de programmes
- Fonds secrets
- Fonds de concours
Contrle
parlement
aire : les
crdits ne
Le transfert de crdits
(changem
ent du
service
sont pas
examins
par masse
mais par
unit
responsab
le de la
dpense)
-50-
Le Virement de crdits
(changement de la nature de la dpense )
-51-
TITRE II
LES METHODES
DE LA GESTION BUDGETAIRE
Bases sur les doctrines classiques du XIXme sicle,
les mthodes de la gestion budgtaire publique ont
progressivement volu pour rpondre aux proccupations
de lEtat en termes defficacit, de productivit et
dconomie.
-52-
-53-
Section -1
l'excutif
Les
comptences
budgtaires
de
-56-
PROCEDURE BUDGETAIRE
Services
Ngociations budgtaires
Etablissement de la
Etablissement des
propositions
budgtaires
-57-
Section 2 -
-59-
-60-
- voir les circulaires du ministre de lconomie, des finances, relatives la prparation des
projets de lois de finances
-62-
- Le personnel occasionnel
Les administrations doivent prsenter un tat dtaill
comprenant lensemble des effectifs occasionnel, indiquant
notamment la date de recrutement, la rubrique dimputation
budgtaire (fonctionnement ou investissement),
la
rmunration et le poste daffectation.
Dune manire gnrale, lvaluation des dpenses du
personnel se fait partir de la situation des postes
budgtaires pourvus et des paiements effectus avec une
certaine actualisation.
b)- les dpenses de matriel et dpenses diverses
Il sagit dvaluer les dpenses courantes des
administrations comme les consommables, les locations,
lentretien,
les redevances deau,
dlectricit et des
tlcommunications,
ainsi que les subventions aux
tablissements publics et aux services de l'Etat grs de
manire autonome.
Ces crdits sont valus et rpartis par Direction,
sagit :
il
de
-66-
-67-
programming
-68-
budgting
systm
-70-
des
3me phase :
attribution
des
ressources
humaines et financires ncessaires.
La mise en application de cette dmarche suppose
une dfinition et une description dtaille (cots et rsultats
attendus), par chaque service, des propositions budgtaires
ou units budgtaires afin de permettre aux dcideurs
dvaluer les choix et de les classer par ordre de priorit.
Cependant ce systme sest rvl lourd et coteux
en termes de gestion et de ralisation. Il a entran un travail
hautement technique pris en charge par un personnel form
cet effet.
La rduction des dpenses et la fixation de choix
prioritaires,
en tant quobjectifs du BBZ nont pas t
atteintes, cest ce qui explique les limites de ce systme.
D ( R.C.B. )
efficientes
et
dune
-72-
PHASES LOGIQUES DE LA R C B
Formulation du problme
Objectif
confrontation
Programmes
existants
et critres
et redfinition
et possibles
(description, modlisation)
ETUDES
DECISION
Mise en uvre des programmes et des
budgets
EXECUTION
Mesure des effets de lexcution :
effets directs de la gestion,effets finals sur
lenvironnement
(tableau de bord ,enqutes, informatique )
CONTROLE
ET
INFORMATION
-73-
-75-
et
-77-
Encadr n3 :
-78-
-79-
-80-
obstacles
inhrents
au
systme
de
-82-
et
la
gestion
des
crdits
La
gestion
budgtaire
des
administrations
dconcentres rencontre de nombreux obstacles qui
lempchent de jouer le rle dinstrument dexcution de la
politique conomique et sociale au niveau local.
La centralisation des choix et des dcisions
budgtaires, la complexit du systme administratif
labsence de flexibilit et de souplesse dans la gestion des
crdits et ne permettent pas aux services extrieurs de
remplir convenablement leurs missions.
Afin de surmonter ces difficults,
pour mieux
rpondre aux besoins des citoyens et dadapter la gestion
budgtaire lvolution de la dconcentration, les pouvoirs
publics ont entrepris une rforme de la gestion des crdits
dlgus.
Cette rforme vise :
une responsabilisation des services dconcentrs,
une gestion de proximit,
une amlioration de la qualit des prestations,
une valuation des actions partir des rsultats atteints.
Pour atteindre ces objectifs une nouvelle approche de
la gestion budgtaire est mise en application, elle sarticule
autour de trois axes :
-83-
-84-
Globalisation
des
Administration centrale
services extrieures
-85-
Dlgation de crdits
Des objectifs
administratives
dcisions
et financires
Des missions
Des programmes
Des actions
Restructuration
Classification fonctionnelle
Responsabilisation
Dcision
Gestion
Contrle des
rsultats
Systme d'information
Indicateurs de
performances
-86-
La
contractualisation
des
relations
entre
ladministration
centrale
et
les
services
dconcentrs
-87-
Encadr n5 : La contractualisation
Administration centrale
Administration
dconcentre
Lettre de cadrage
fonde sur les
objectifs du
gouvernement et
fix par le
dpartement
Les
moyens
allous
l'administration
dconcentre
Fixation des
objectifs raliser
Plan d'action
triennal
-88-
Indicateurs de
performance
Tableau de bord
Rapports priodiques
Encadr n 6 :
-89-
3 tapes
Finaux, intermdiaires,
-91-
-92-
Objectifs oprationnels
Analyse de
dconcentr
l'tat
des
lieux
de
chaque
service
-93-
-94-
Lettre de cadrage
2- Rflexion
dconcentr
stratgique
au
niveau
du
service
-95-
-96-
-97-
-98-
-100-
-101-
-102-
-103-
2 lexercice du contrle
La distinction entre ceux qui dcident des dpenses et
des recettes et ceux qui les paient ou les recouvrent permet
dorganiser un contrle des seconds sur les premiers si le
mme fonctionnaire exerait les deux fonctions , ce contrle
naurait pas exist
3 lincompatibilit des fonctions dordonnateur et de
comptable
Lincompatibilit se traduit par limpossibilit de
cumuler les deux fonctions, elle est consacre par larticle 4
du Dcret de la comptabilit publique : <<les fonctions
dordonnateur et de comptable sont incompatibles sauf
dispositions contraires>>.
2 - Les fonctions dordonnateurs et de comptable
Les fonctions exerces par les ordonnateurs sont de
nature administrative, celles exerces par les comptables
sont de nature comptable.
1- Les ordonnateurs
Est ordonnateur public de recettes et de dpenses
toute personne ayan qualit au nom dun organisme public
pour engager, constater, liquider ou ordonner soit le
recouvrement dune crance soit le paiement dune dette.
Il existe deux catgories dordonnateurs : les
ordonnateurs principaux et les sous ordonnateurs.
qui
les
autorisations
budgtaires sont donnes, ils sont de droit ordonnateurs de
recettes et de dpenses de leurs dpartements.
Lorsque les ncessits de la gestion des services
lexigent, des directeurs gnraux ou des directeurs peuvent
tre dsigns par dcret du Premier ministre comme
ordonnateurs.
-106-
-107-
une
responsabilit
disciplinaire rsultant
de
lapplication des dispositions du statut de la
fonction publique,
une
responsabilit civile engage en cas de
dommages rsultant de la gestion ou dinfractions
relatives aux deniers publics
Une responsabilit
pnale
dinfractions commises dans
deniers publics.
-108-
engage en cas
lutilisation des
trsoriers
rgionaux,
prfectoraux
ou
-110-
La dcharge de la responsabilit
-115-
les
cranciers
prennent
linitiative
de
prsenter ladministration les factures et les
mmoires, ladministration vrifie et rectifie et
arrte la somme , cest la rgle pour les marchs ;
la
constatation
contradictoire
administration/crancier de la ralit du service et
de lexactitude de la liquidation ;
3 - lordonnancement
Lordonnancement est dfini par larticle 35 du
rglement gnral de la comptabilit publique, comme tant
lacte administratif donnant conformment aux rsultats de
la liquidation lordre de payer la dette de lorganisme public.
Lordonnancement des dpenses est fait soit par les
ordonnateurs soit par les sous-ordonnateurs dans la limite
des crdits qui leur ont t dlgus
-116-
-117-
A
loccasion
du
paiement,
les
comptables
assignataires sont tenus dexercer le contrle de la validit
de la crance avant le paiement (article 11 du rglement
gnral de la comptabilit publique).
En cas dirrgularit ou domission, le comptable
suspend le paiement et donne un avis motiv
lordonnateur pour que ce dernier puisse procder aux
rectifications et rgularisations qui simposent.
A dfaut de rectifications le comptable sabstient
daccorder le visa et deffectuer le paiement .
Lordonnateur peut dans ce cas requrir le comptable par
crit et sous sa responsabilit et passer outre son refus.
(droit de rquisition prvu par larticle 92 du rglement
gnral de la comptabilit publique).
Toutefois, le comptable doit refuser de dfrer aux
ordres de rquisition lorsque la suspension de paiement
est motive par :
labsence, lindisponibilit ou linsuffisance
de crdits
le dfaut de justification du service fait
le dfaut du caractre libratoire du
rglement
labsence
du
visa
pralable
de
lengagement.
B la procdure simplifie dexcution des dpenses
Certaines catgories de dpenses ne sont pas
soumises la procdure normale dexcution compte tenu
de leur nature,
cest le cas des dpenses sans
ordonnancement pralable et des dpenses par voie de
rgie.
a) Les dpenses sans ordonnancement pralable
Afin dallger la procdure dexcution et compte tenu
de la nature particulire de certaines dpenses qui exigent
un rglement rapide, certaines dpenses ne font pas lobjet
dun titre dordonnancement.
-118-
-120-
-122-
marchs
publics
peuvent
prendre
plusieurs
-123-
2- Le concours
Les prestations qui ncessitent des qualifications
particulires dordre technique, esthtique ou financier
peuvent justifier le recours cette procdure. Les
prestations, objet du concours, sont apprcies aprs avis
dun jury. Le concours peut porter soit sur ltablissement
dun projet, soit sur lexcution dun projet pralablement
tabli, soit la fois sur ltablissement dun projet et son
excution. Il est organis sur la base dun programme tabli
par le matre douvrage.
3- Les marchs ngocis
Cette procdure permet au
matre douvrage de
ngocier les conditions du march avec un ou plusieurs
candidats. Les cas de recours aux marchs ngocis sont
limitativement numrs par le dcret du 30 dcembre 1998
relatif aux marchs publics :
-126-
b) - Information et publicit
La rglementation des marchs
prvoit la
publication dans la presse du programme prvisionnel
quun ordonnateur envisage de lancer au titre de lanne
budgtaire.
Cette
obligation
dinformation
permet
La Commission
membres suivants:
dappel
doffres
du
comprend
matre
les
un
reprsentant
prsident ;
douvrage,
-130-
-131-
-132-
Linsuffisance de linformation
publicit des marchs publics ;
en
matire
de
-133-
Lautorisation budgtaire
La perception de recettes publiques doit non
seulement tre fonde sur les lois et rglements, mais tre
prvue et autorise annuellement par la loi de Finance.
La loi de finances autorise, en effet, annuellement la
perception des recettes. En labsence de cette autorisation,
la perception reste illgale et le comptable engage sa
responsabilit.
Comme pour les dpenses il existe deux procdures
dexcution des recettes : une procdure normale et une
procdure simplifie.
A La procdure normale dexcution des recettes
Cette procdure diffre selon quil sagit de recettes
fiscales (impts directs ou indirects) ou de recettes non
fiscales.
a)- la perception des impts directs :
Les impts directs sont, en principe, perus par voie
de rle nominatif (impt gnral sur le revenu, impt sur les
socits). Le rle nominatif indique, notamment le nom du
contribuable, les bases dimposition et le montant de limpt.
La perception des impts directs seffectue en deux
phases :
la phase administrative
Au cours
effectues :
de
cette
phase
trois
oprations
sont
-135-
une phase
amiable au cours de laquelle
lordonnateur met un ordre de recouvrement (avis)
invitant dune part le dbiteur payer et dautre part
le comptable prendre en charge cette recette.
-136-
-138-
mis
en
-139-
-140-
La perception
des droits
au
comptant
est
lencaissement de recettes par les comptables daprs les
dclarations des dbiteurs sans mission pralable de titres
par les ordonnateurs.
Le titre de recettes est tabli priodiquement pour la
rgularisation la diligence du comptable qui les a perues.
Il sagit notamment de certains impts dclaratifs
pays spontanment par le redevable tels que limpt sur le
revenu, limpt sur les socits ou la T.V.A.
Ces impts sont liquids par les dbiteurs eux mmes
et le comptable les recouvre sur la base des donnes
contenues dans les dclarations des intresss
b)- La rgie de recettes
Cest une drogation au principe de la sparation des
ordonnateurs et des comptables car des agents des services
administratifs se chargent de percevoir certaines recettes.
Les rgies de recettes sont institues par arrt
conjoint du ministre intress et du ministre charg des
finances.
Le rgisseur encaisse les recettes sous le contrle sur
place et sur pice du comptable assignataire et les verse
ce dernier.
Le comptable assignataire sollicite lordonnateur
lmission dun ordre de recettes de rgularisation pour le
montant encaiss dans le mois.
-141-
passibles
damendes
pnales
voire
de
peines
demprisonnement.
En cas de rclamation ou e contestation, le redevable
peut demander un sursis de paiement sil respecte les
conditions relatives la rclamation ou linstance et sil
constitue des garanties propres an assurer le
recouvrement des sommes dues.
Le redevable en difficults financires peut obtenir des
facilits de paiement, condition de constituer des
garanties.
Trsorerie gnrale du royaume
-144-
-145-
Encadr N 9
NATURE DE LA
MODIFICATION
FORME DE LA
MODIFICATION
Ouverture de crdits
supplmentaires
Virement de crdits
Transformation demplois
vacants
Report de crdits
dinvestissement disponibles
Modification de la dotation
des articles et paragraphes
l'intrieur des chapitre
concernant l' investissement
Modification de la dotation
des articles, paragraphes et
lignes lintrieur des
chapitres concernant
fonctionnement et dette
Modification de la dotation
des lignes lintrieur dun
mme paragraphe des
dpenses dinvestissement
Redploiement demplois
lintrieur dun mme chapitre
Dcision de lordonnateur
intress
-146-
Le virement de crdits
Report
de
crdits
dinvestissement
disponibles : Les crdits ouverts au budget gnral
ne peuvent faire lobjet de report, seuls les crdits de
paiement disponibles au titre
des dpenses
dinvestissement peuvent tre reports.
-148-
-149-
-150-
contrle
des
engagements
de
dpenses
tout
engagement. Il est exerc par des contrleurs centraux,
rgionaux, prfectoraux et provinciaux, qui sont habilits
examiner toutes propositions dengagement de dpenses
effectues par les ordonnateurs et les sous-ordonnateurs.
Le contrle des propositions dengagements consiste
vrifier :
la disponibilit des crdits ,
limputation de la dpense la rubrique
budgtaire concerne,
lexactitude des calculs des propositions
dengagement de dpenses,
le respect des dispositions financires dordre
lgislatif et rglementaire.
Par ailleurs, les contrleurs sassurent que la
proposition dengagement porte sur le total des dpenses
laquelle ladministration soblige pour toute lanne
dimputation. De mme ils examinent la rpercussion de
lengagement sur lemploi total du crdit de lanne en cours
et des annes ultrieures.
Ce contrle est exerc par un contrleur gnral des
engagements de dpenses qui, assure la coordination des
activits des contrleurs et veille lunit dinterprtation
des textes par les contrleurs centraux ,
rgionaux,
prfectoraux et provinciaux.
-152-
dcret
sur
le
Lapposition du visa
Si la proposition dengagement de la dpense est
rgulire au regard des lois et rglements, le contrleur
accorde le visa.
-153-
-156-
sur
les
-157-
Face
aux mutations du
secteur public, au
dsengagement progressif de lEtat et
lvolution du
systme de gestion des entreprises publiques, le contrle
fond,
notamment,
sur la rgularit a rvl son
inadaptation aux nouvelles proccupations managriales.
Ces proccupations mettent laccent sur la rationalisation
des choix, loptimisation des ressources et lvaluation des
rsultats.
Par ailleurs, lvolution des relations entre lEtat et les
tablissements et entreprises publiques travers
le
transfert progressif de pouvoirs lagent comptable, la
suspension du visa lgard de certains tablissements
(CNCA, OCE..), et le dveloppement de contrats-programmes
a permis de hter la rforme du contrle financier sur ces
entits.
Cette rforme,
consacre par le Dahir du 11
novembre 2003, fixe les objectifs, les modalits et les
organes du contrle.
1- Les objectifs du contrle financier de lEtat sur les
tablissements et entreprises publiques
Ce contrle vise assurer le suivi rgulier des actions,
le respect de la rgularit des oprations conomiques et
financires, lapprciation de la qualit et des performances
de la gestion.
Lvaluation des rsultats de ce contrle se veut positif
en ce sens quil vise contribuer l'amlioration des
systmes d'information et de gestion .
2- Les modalits du contrle financier de lEtat sur les
entreprises publiques
Ce contrle stend aux tablissements publics, aux
socits participation directe ou indirecte de lEtat ou des
collectivits
locales,
ainsi
quaux
entreprises
concessionnaires.
-158-
-159-
-163-
-164-
Interventions
- Vrification des postes comptables (rgisseurs,
percepteurs et receveurs
Nombre
49
09
98
- Etudes et enqutes
35
70
-165-
29
12
01
-167-
-168-
-169-
e) -
Le contrle hirarchique
-170-
-171-
-172-
1- Vrification et instruction
Le nouveau code des juridictions financires a institu
une phase pralable de vrification permettant d'accorder
plus de garantie aux justiciables.
Ainsi les comptables publics sont tenus de produire
annuellement la cour les comptes les situations
comptrables des services qu'ils grent.
Par ailleurs les ordonnateurs, les contrleurs et les
comptables publics peuvent faire parvenir la cour, par voie
hirarchique, toutes observations de manire lclairer
dans l'examen des comptes.
Si le comptable public s'abstient de produire les
comptes et les pices justificatives dans les dlais prescrits
une amende peut lui tre inflige d'un montant ne dpassant
pas mille dirhams (1000 DH) et une astreinte dont le
montant ne peut dpasser cinq cent dirhams (500 DH) par
mois de retard.
Un conseiller rapporteur effectue l'instruction. Cette
procdure d'instruction est crite et contradictoire.
-173-
-177-
-178-
-179-
-1er Ministre
- Prsidents
des chambres
des
reprsentants
-Ministre des
Finances
- Ministres
dont relve
lagent ou
ministre de
Premier
Prsident
de la
C
Procureur
gnral du
2-INSTRUCTION
Procureur
gnral du
3-COMMUNICATION
DE DOSSIER
Dsignation dun
conseiller
rapporteur
Procureur gnral
du Roi (dossier et
rapport
dinstruction)
enqutes
investigation
communicatio
n de
documents
Questionneme
Premier
Prsident de la
C .Comptes
4-DECISION ET CLASSEMENT
5 - COMMUNICATION
Par le procureur G.R.
Procureur
gnral du
Roi
Dcision
motive
Class
emen
t
pour
suit
-180-
Premier Prsident
Personne concerne
Lautorit ayant
saisie la Cour
Ministre dont
dpend le
fonctionnaire
Ministre des
finances
-182-
-184-
-185-
-186-
-187-
C - Le contrle politique
Le contrle politique, qui est exerc par le parlement,
accompagne le processus budgtaire :
-188-
dune
manire
permanente
en
cours
dexercice,
lors du vote de la Loi de finances rectificative
lors du vote de la Loi de rglement
-
-189-
et
dans
-191-
Planification
oprationnel
le
BUDGETISATION DES OBJECTIFS
Indicateurs
des
rsultats
Analys
e des
cots
ACTIONS CORRECTRICES
-192-
Efficacit
Efficienc
e
-193-
4- Contraintes budgtaires
Le classement des oprations budgtaires de lEtat
nest pas opr en fonction des objectifs, mme si certains
objectifs sont prvues, ils ne sont pas quantifis.
Les cots dans le secteur public sont valus en
terme de moyens et non dactivits.
Les difficults dvaluation des rsultats, ne favorisent
pas un contrle de gestion.
5- Contraintes techniques
Le systme dinformation reste peu dvelopp, les
circuits dinformation sont diffus, les systmes intgrs
dinformation font encore dfaut dans plusieurs secteurs.
Le dveloppement dappareil statistique, de tableaux
de bord et des rseaux informatiques, est loin de constituer
le souci des gestionnaires du secteur public.
6- Contraintes comptables
La gratuit du service public quel que soit son cot,
en raison de labsence de tarification des prestations, justifie
la non apprhension du prix de revient.
Les difficults dvaluation de certains lments du
patrimoine de lEtat ne permettent pas un amortissement
des biens, ce qui empchent lautofinancement.
La comptabilit applique au service public se
proccupe surtout de la rgularit des oprations et fait
abstraction des rsultats.
-194-
Le systme budgtaire
Le systme comptable
-195-
3- Au niveau de la dmarche
La dmarche sapparente au marketing public qui
consiste :
identifier les besoins satisfaire,
slectionner les besoins prioritaires en fonction
des objectifs arrts par les dcideurs,
choisir les moyens daction les plus efficients,
contrler les ralisations et analyser les carts
sur la base dindicateurs objectifs.
Si les finalits recherches par le le contrle de rgularit et
le contrle de gestion sont similaires, il suffit de se pencher
sur les moyens de dpasser les contraintes et de concevoir
des solutions susceptibles de permettre la mise en uvre
dun systme de contrle adapt aux spcificits du secteur
public.
Lanalyse du contrle a montr le caractre prdominant de
lautocontrle effectu par ladministration, qui est de
nature beaucoup plus juridique et corrlativement le
caractre marginal des contrles externes politique et
juridictionnel.
Lobligation de rsultats, qui simpose de plus en plus
ladministration, saccomode difficilement avec le contrle
classique et ses instruments, cest porquoi il convient de
dvelopper paralllement le contrle de gestion qui permet
de concrtiser lapproche rationnelle de la gestion en termes
de choix dobjectifs et dvaluation des rsultats.
-196-
TITRE III
LES INSTRUMENTS
DE LA GESTION BUDGETAIRE
Cette orientation,
imprime la gestion de la
dpense publique,
a permis lEtat de se dcharger
progressivement de certaines de ses fonctions au profit
dautres entits, tels que les collectivits locales et les
tablissements publics ou les tablissements privs.
Cette orientation en matire de dpenses publiques
rpond un choix stratgique, savoir, loptimisation de la
dpense travers lamlioration de la gestion, et le
dveloppement de la solidarit sociale par le biais dactions
slectives.
Cette politique budgtaire qui vise la ralisation dun
certain nombre dobjectifs conomiques et sociaux, se
traduit forcment par un accroissement des dpenses
publiques.
Dpenses totales du Trsor
Dpenses
/Anne
Dpenses
ordinaires
- Biens et
services
- personnel
- autres
1980
1990
1995
2001
2005
15
310
43 010
62 335
90 180
126
739
28 789
21 712
70 77
42 807
31 497
11 310
6 634
47 998 98 151
18 536 62 020
Dette publique
12
124
7912
4212
1 759
- Intrieure
- Extrieure
36 131
13 200
16 783
18 754
17 319
547
1 212
5 384
7 816
8 683
8 100
12 846
5 908
14 930
2 389
Compensation
1 427
1 021
2 745
4 892
11 269
Investissement
7 395
11 900
14 934
20 396
20 084
-198-
-199-
reflte
ltat
dune
-200-
Anne
2004
2005
2006
Prvisions
2007
Dpenses
ordinaires
28,5
32,1
28,0
28,2
Biens et services
17,9
21,4
17,9
18
Personnel
12,7
13,6
12,0
11,8
Autres dpenses
de biens et
services
5,2
7,9
5,9
6,3
-201-
-202-
Anne
En millions de
DH
En % du PIB
2004
2005
2006
Prvisions
2007
21 403
20 084
21 460
24 223
4,8
4,4
4,3
4,5
-204-
-206-
Chapitre II
Maghrib
- les
produits
provenir
doprateurs
de
tlcommunications atteinderont 1.080.000.000 de
dirhams ;
- les dividendes provenir des participations
financires de lEtat Maroc-Tlcom slveront
1.900.000.000 de dirhams.
Quant aux produits des cessions de participations de
l'Etat, ils sont valus 4.500.000.000 de dirhams en 2007.
Les recettes domaniales
Anne
Recettes des
monopoles
% du PIB
7135
5491
7830
Projet
2007
6913
1,6
1,2
1,6
1,3
Recettes des
domaines
% du PIB
169
194
272
277
0,0
0,1
0,1
0,0
3915
4688
6461
4970
0,9
1,0
1,3
0,1
5208
6899
4950
4500
1,2
1,5
1,0
0,8
Autres
recettes
% du PIB
Recettes de
la
privatisation
% du PIB
2004
2005
2006
-208-
-209-
Pays en dveloppement
46,6
45,7
33,7
27,9
Tunisie
Jordanie
Chili
Turquie
Argentine
-210-
25,8
19,8
19,0
21,6
12,9
Impt/PNB
80-89
90-95
962001
Impts directs
4,7
6,0
7,0
Droits de douane
4,1
4,7
3,6
Impts indirects
7,5
8,8
10,2
Recettes
exceptionnelles
3,1
2,6
1,3
Recettes fiscales
19,4
22,1
22,1
-211-
-212-
-213-
Nature de
limpt
19941997
19982001
2001
2003
2005
Impts directs
27,7
32,4
24,3
31,5
31,5
Impts
indirects
48,7
45,5
33,8
39,7
38,2
Droits de
douane
18,7
15,8
10,6
10,1
8,6
-215-
- Voir rapport conomique et financier Projet de loi de finances 2007 Ministre des
finances .
-216-
laiguisement de la concurrence,
lencouragement
investissements
des
exportations
et
des
-218-
-220-
Nombre
mesures
Exonrations Totales
197
58,5
Exonrations partielles
53
15,7
Exonrations
temporaires
0,6
Rduction
34
10,1
Dduction
23
6,8
Abattements
11
3,3
Provisions
1,8
Taxations forfaitaires
1,2
Trsoreries
2,1
Total
337
100
-222-
commercial, industriel,
(gains en capital).
professionnel..)
ou
exceptionnel
a- Le champ dapplication
Limpt sur le revenu sapplique aux revenus et profits
des personnes physiques et des socits de personnes.
Lassiette de limpt sur le revenu est constitue par la
somme de cinq revenus catgoriels :
1- les revenus salariaux
Les revenus salariaux comprennent les traitements,
les indemnits, les moluments, les salaires, les pensions et
les rentes viagres, ainsi que les avantages en argent ou en
nature.
Toutefois sont exonrs les indemnits destines
couvrir des frais professionnels, les allocations familiales et
dassistance la famille, les retraites complmentaires, les
pensions alimentaires, la part patronale des cotisations de
retraite et de scurit sociale, ainsi que les indemnits de
maladie, daccident et de licenciement .
Par ailleurs, des dductions sont prvues au titre de
lensemble des catgories professionnelle de lordre de 17%,
ainsi que les retenues supportes pour la constitution de
pensions ou de retraites, les cotisations aux organismes de
prvoyance sociale, la cotisations salariales de scurit
sociale, la part salariale de primes dassurance groupe, le
remboursement en principal et intrts normaux des prts
pour lacquisition de logements conomiques, enfin un
abattement forfaitaire de 40% est prvu au profit des
pensions et rentes viagres
2- les revenus professionnels
Les revenus professionnels sont les revenus raliss
par les personnes physiques ou les socits de personnes
loccasion
de
lexercice
dactivits
commerciales,
-225-
industrielles,
artisanales, librales, ou de promotion
immobilire, de lotissement de terrains ou de marchand de
biens
De nombreuses exonrations sont prvues, on peut
citer:
2
000 000
DH
pour
les
professions
commerciales, industrielles et artisanales ;
1
000 000
DH
pour
les
professions
commerciales, industrielles et artisanales ;
vente
dimmeubles
ou
de
droits
rels
cotisations se rapportant
collectifs dassurance.
aux
contrats
individuels
ou
15%
25%
35%
40%
42%
a- Champ dapplication
La TVA est une taxe sur le chiffre daffaires qui
sapplique
aux
oprations
industrielles,
artisanales,
commerciales (y compris les commerants dtaillants dont le
CA annuel est suprieur ou gal 2.000.000 DH), aux
professions librales, aux oprations dimportation., aux
oprations immobilires, ainsi quaux prestations de
services.
b- Base imposable
La TVA atteint le chiffre daffaires qui comprend le prix
des marchandises, des travaux ou des services, les recettes
accessoires qui sy rapportent, ainsi que les frais, droits et
taxes y affrents , lexception de la TVA.
En ce qui concerne les oprations de promotion
immobilire le chiffre daffaires est constitu du prix de
cession de l'ouvrage, diminu du prix du terrain actualis.
Pour les immeubles destins autrement qu' la vente, la
base d'imposition est constitue par le prix de revient de la
construction.
En ce qui concerne les oprations de lotissement, le
chiffre daffaires est constitu du cot des travaux.
Pour les oprations d'change ou de livraison soimme, le chiffre daffaires imposable comprend le prix
normal des marchandises, des travaux, ou des services.
La loi prvoit un certain nombre dexonrations :
Exonrations sans droit dduction :
- les produits de premire ncessit (pain, lait, sucre,
huile, viande..) ;
- les produits dont les prix sont rglements (les
livres et journaux..) ;
- les ventes et les prestations ralises par les
fabricants ou prestataires qui ralisent un chiffre
daffaires infrieur ou gal 180.000 DH ;
- les livraisons soi-mme de constructions
destines lhabitation personnelle dont la
-233-
Un taux normal de 20 % ;
Un taux de 14 % :
avec droit dduction, pour les travaux immobiliers,
le caf, le th, le vhicule utilitaire lger conomique..
sans droit dduction, pour les services rendus par les
agents et courtiers dassurances,
Un taux rduit de 7 % :
Sans droit dduction, pour certaines professions
librales (avocats, notaires, vtrinaires, interprtes..).
Avec droit dduction, pour certains produits de
large consommation (eau, lectricit, produits
pharmaceutiques), pour la voiture conomique et les
oprations de banque, pour les redevables dont le
chiffre daffaires taxable ralis au cours de lanne
coule est infrieur 1.000.000 DH et pour les
redevables exploitant des tablissements saisonniers.
Les taux spcifiques sont au nombre de trois :
- 100 DH par hectolitre de vin,
4 DH par gramme d'or ou de platine,
0,05 DH par gramme dargent.
-236-
200
3
2004
2005
2006
Projet
2007
Dette
publique
1735
1
1758
6
17319
18769
19536
%du PIB
4,1
4,0
3,8
3,8
3,7
Intrieure
1416
9
1505
9
14930
16000
16783
% PIB
3,4
3,4
3,3
3,2
3,2
-238-
Extrieure
3182
2527
2389
2769
2753
% PIB
0,8
0,6
0,5
0,6
0 ,5
-241-
CONCLUSION
Lanalyse de la gestion Budgtaire au Maroc reflte
un tat dbullition qui traduit le passage dune gestion
classique de plus en plus inadapte une gestion moderne
qui va de pair avec la rforme de lEtat.
Cette orientation se concrtise par la panoplie des
rformes en cours ayant trait aux mthodes de gestion
financire et comptable, aux procdures dtablissement et
dexcution du budget et au systme de contrle.
Les techniques de prvision doivent parvenir
matriser,
autant que possible,
le futur, elles doivent
prouver leur fiabilit et tre au service dune politique dont
les objectifs sont claires et ralistes.
La rglementation comptable doit permettre une
quantification des cots susceptible de dvoiler la vrit des
prix des services publics et dappliquer, ventuellement, une
tarification adquate.
Les citoyens doivent tre associs la dfinition et
lvaluation des politiques financire et fiscale par le biais de
leurs reprsentants. Cette participation permet de lgitimer
les choix et les dcisions, ce qui est de nature renforcer le
systme dmocratique.
Par ailleurs, lvaluation des rsultats est devenue
une exigence sociale et politique de premier ordre, elle exige
une radaptation du systme de contrle aussi bien dun
point de vue administratif, juridictionnel que politique.
La gestion fonde exclusivement sur la rgularit ne
peut rpondre elle seule aux exigences dune bonne
gouvernance.
En effet
La gestion des finances publiques doit
permettre le passage dune logique de moyen une
-242-
-243-
Bibliographie sommaire
Champion M. : Finances publiques au Maroc Casablanca 1961
De Lagenire R. : Le budget - Presse de la Fondation
Nationale des Sciences Politiques- 1976
Elarafi H. : Gestion des finances de lEtat- Budget,
Comptabilit et Trsor Ed. Rejjes- Rabat 2006
Fikri A : La parlement marocain et les finances de ltat Ed.
Afrique- orient- 1988
Gaudemet P.M : Finances publiques.
Tome I : Budget et Trsor-
Ed. Montchrestien-
1974
Tome II : Emprunt et impt - Ed. Montchrestien1975
Harakat M. :Les finances publiques et droit budgtaire au
Maroc Imprimerie Almaarif aljadida Rabat 2002
Khoudry D.