Memoire Exemple 1 PDF
Memoire Exemple 1 PDF
Memoire Exemple 1 PDF
THEME
Promotion 2017
Remerciements
Avant tout nous remercions « ALLAH » le tous puissant, de nous avoir ouvert les
portes du savoir et qui sans lui ce travail ne serait jamais réalisé.
Nous tenons à exprimer nos essentiels remerciements à nos parents pour leur éternel et
inconditionnel soutien, toujours présents de notre naissance à ce jour.
Notre profonde gratitude aux membres du jury qui vont juger ce travail.
Madame Talantikite Souad , présidente de ce jury
Madame Yelles Fouzia , examinatrice
Madame Benmalek Nabila, examinatrice
des enseignantes du département de technologie alimentaire, a qui nous leur devons un
profond respect pour le savoir qu’ils nous ont transmis tout au long de leur carrière.
Enfin, que tous ceux, de loin comme de prés, ont contribué à l’élaboration de ce
mémoire trouvent ici l’expression de nos remerciements.
BOUCETTA Sabrina
BOUBRIT Soumeya
de la promotion Master MQCA 2015/2017
Résumé
Le lait de vache est un produit noble qui présente une grande valeur nutritionnelle. Il est
utilisé dans les industries fromagères grâce à ces fortes aptitudes de coagulation.
L’objectif de notre travail est de valoriser des caillette de bovin adulte destinés a l’abattage
par l’isolement des extrais de pepsine destinés a la coagulation du lait.
L’EEB obtenu a été prépurifié par une ultrafiltration avec un Cut of de 10 kDa L’extrait
obtenue est caractérisé par une activité coagulante de 1086 US, une activité protéolytique de
0.53 et un taux de protéine de 40 mg/ml.
ملخص
يعتبر حليب ال بقر غذاء ذو قيمة غذائية عالية يستعمل في صناعة الجبن بسبب قوة التثخن
الهدف من دراستنا هو تقييم معدة البقر من اجل استخراج إنزيمات تستعمل في صناعة الجبن
مغ مل23.68 غني بالبروتينات1697 اإلنزيم المستخلص الخام له قوة التثخن كبيرة قيمتها
مر هذا اإلنزيم بعدة مراحل من اجل تنقيته من الشوائب مع دراسة تأثير عدة عوامل مثل تأثير الحموضة تأثير تركيز
اإلنزيم تأثير تركيز كلور الكالسيوم و تأثير الحرارة
Tableau N°2 : Origine des différentes enzymes utilisées pour coaguler le lait (Mietton et al
1994)………………………………………………………………………………………...05
Figure N°1 : Modèle de micelle de caséine avec sous unités κ (Amiot et al 2002)……….11
Figure N°2 : Modification de la structure micellaire au cours de l’acidification (Jeantet
2007)………………………………………………………………………………………….13
Figure N°3 : Modification de la structure micellaire au cours de la coagulation présure
(Jeantet, 2007………………………………………………………………………………..14
Figure N°4 : Mécanisme de la coagulation du lait par la présure ((Garnier et al., 1968 ;
Alais, 1984)…………………………………………………………………………………..16
Figure N°5 : Caillette de bovin………………………………………………………..21
Figure N°6 : Caillette de bovin découpé avant congélation………………………………22
Figure N°7 : Extraction des enzymes à partir de caillette bovine (Valles et Furet
1977)………………………………………………………………………………………….23
Figure N° 8 : Dispositif d’ultrafiltration de laboratoire……………………………………26
Figure N°9: Schéma du dispositif d’ultrafiltration………………………………………….27
Figure N°10: Dispositif du Système de chromatographie basse pression sur colonne
G75 et spectrophotomètre UV-Vis pour la lecture à 280nm des fractions
éluées..... …………………………………………………………………………….....30
Figure N°11 : Droite d’étalonnage du log PM des standards protéiques…………………..31
Figure N°12 : Influence du pH du lait sur l’activité coagulante de l’extrait enzymatique
ultrafiltre………………………………………………………………………………………39
Figure N°13 : Effet de température du lait sur activité coagulante de l’extrait enzymatique
ultrafiltré………………………………………………………………………………………40
Figure N°14: Effet de la concentration en cacl2 du lait sur l’activité coagulante de l’extrait
enzymatique ultrafiltré ……………………………………………………………………….41
Figure N°15 : Effet de la concentration de l’enzyme sur l’activité coagulante sur l’extrait
enzymatique ultrafiltré………………………………………………………………………..42
Figure N°16 : Effet de quelque Effecteur sur l’activité coagulante des extraits enzymatiques
de la caillette de bovins adultes.....................................................................................43
Figue N°17 : Influence de la température sur la stabilité de l’extrait enzymatique
ultrafiltre………………………………………………………………………………………44
Liste des figures
Texture de la pate) au seuil de probabilité de 5%. L’intervalle entre les traits pleins (Somme
des rangs compris entre 8 et 13) indique une différence non significative…………………...54
Liste des abréviations
CMP: Caseinomacropeptide.
Da: Dalton.
ET : Ecart Type
pHi: pH isoélectrique
US: Soxhlet
Table des matières
Table des matières
Introduction…………………………………………………………………………………..01
Synthèse bibliographique
I.1Chapitre I : Enzyme Coagulants
I.1.1Présure……………………………………………………………………………….…03
I.1.1.1Chymosine : (E.C.3.4.23.4) ………………………………………………...…03
I.1.1.2Pepsine (E.C. 3.4.23.1, 2,3)……………………………………………………04
I.1.2succédanés de présure…………………………………………………………………06
I.2Chapitre II : Caséines
I.2.1Caséines ....................................................................................................................09
I.2.3Caséine κ…………………………………………………………………………………11
I.3.1Coagulation du lait……………………………………………………………………...12
I.3.2Type de coagulation…………………………………………………………………….12
I.3.2.1Coagulation acide…………………………………………...………………...12
I.3.2.2Coagulation enzymatique……………………………………………………..13
I.3.2.3Coagulation mixte……………………………………………………………..14
I.3.3.1Phase primaire…………………………………………………………………15
I.3.3.2Phase secondaire………………………………………………………………15
I.3.3.3Phase tertiaire………………………………………………………………….15
I.3.4.1Effet de la température…………………………………………………..……17
I.3.4.2Effet du pH du lait……………………………………………...……………..17
Table des matières
I.3.4.3Effet de la teneur en ions calcium (CaCl2)……………………………….......17
I.4Chapitre IV : Fromage
I.4.1Fromage…………………………………………………………………………….……17
I.4.2Les étapes de fabrication du fromage………………………………………………….18
I.4.2.1Coagulation…………………………………………………………………………...19
I.4.2.2Egouttage………………………………………………………………………19
I.4.2.3Salage…………………………………………………………………….........19
I.4.2.4 Affinage……………………………………………………………………....19
Matériel et méthodes
II.1 Matériel biologique………………………………………………………………….…..21
II.1.1 Caillette de bovin………………………………………………………………21
II.2 Obtention de l’extrait coagulant ………………………………………………..22
II.3 Extraction de L’enzyme brut……………………………………………………22
II.4 Etude de l’extrait brut …………………………………………………………..24
II.4.1 Activité coagulante………………………………………………………..24
II.1.2 Activité protéolytique………………………………………………….....24
II.4.3 Détermination de l'indice AC/AP………………………………………..25
II.4.4 Dosage des protéines…………………………………………………….25
Résultats et discussion
III. Résultat et discussion…………………………………………………………………….35
III.1 Obtention de la condition d’extraction d’enzyme coagulante ………………...35
III.2 Caractérisation de l’extrait brut ………………………………………………..35
III.2.1 Activité coagulante …………………………………………………….35
III.2.2 Indice AC/AP …………………………………………………………..36
III.2.3 Activité protéolytique…………………………………………………..37
III.2.4 Détermination de taux de protéines de l’extrait enzymatique brut ……37
III.3 Prépurification et concentration de l’extrait clarifié par ultrafiltration avec un cut of de
10 KDA ……………………………………………………………………………………..38
III.3.1 Caractérisation de l’extrait enzymatique ultrafiltré……………………..39
III.3.1.1 Effet du pH du lait sur l’activité coagulante…………………………39
III.3.1.2 Effet de la température du lait ………………………………………40
III.3.1.3 Effet de la concentration de CaCl2 du lait…………………………41
III.3.1.4 Effet de la concentration en enzyme…………………………………42
III.3.1.5 Effet de quelques effecteurs sur l’activité de l’extrait enzymatique
ultrafiltre …………………………………………………………………………………...…43
III.3.1.6.1 Stabilité thermique ………………………………………………..43
III.3.1.6.2 Stabilité par la conservation ……………………………………..44
Table des matières
III.4 Purification d’extrait enzymatique ultrafiltre de pepsine bovine …………………….48
III.4.1 Bilan de purification d’extrait coagulant de la pepsine bovine ……….49
III.4.2 Détermination du poids moléculaire de la pepsine bovine ……………50
III.5Application fromagère : Essai de fabrication d’une pate de fromage pressée à partir de
lait de vache …………………………………………………………………………………52
III.5.1 Analyse physico-chimique de fromage ……………………………..52
III.5.2Rendement fromager………………………………………………….52
III.6.Aptitudes technologiques……………………………………………………………..53
III.6.1Aspect et texture de la pate de fromage……………………………..53
Conclusion générale
Conclusion générale………………………………………………………………………….54
Introduction
Introduction
Introduction
Il est utile de rapporter que d’autres sources de protéases sont utilisées en fromagerie
notamment celle d’origine végétale ou plusieurs variétés de fromages nobles sont préparées a
travers le monde. L’enzyme la plus connue est la cardosine obtenue a partir d’une macération
de pistil du cardon (Cynara cardunculus).
Qu’en est-il des protéases d’origine animale aujourd’hui. La majorité des chercheurs se
vantent a dire que les extraits issus des caillettes de ruminants ne sont plus attractifs suite
aux pathologies qui affectent le cheptel bovin particulièrement celles dues a la maladie de la
vache folle. Cependant, la déperdition aujourd’hui se fait sentir sur le plan économique ou
des volumes importants de protéases coagulant le lait (particulièrement la pepsine) ne sont pas
valorisés. Cet état de fait a été encouragé par le développement du génie microbien et du
génie génétique dans la production des enzymes d’origine microbienne bon marché.
Toutefois, l’emploi de la pepsine bovine seule ou en synergie avec la pepsine porcine est
toujours en vigueur dans certains fromages.
1
Introduction
En Algérie, comme cite plus haut, l’industrie naissante du fromage utilise essentiellement
la source microbienne par des importations massives. C’est dans un esprit de recherche que
nous intéresses a l’estomac de bovin adulte destine a l’abattage pour produire des extraits a
partir de la caillette destinés a la coagulation du lait. En effet, Dans une revue de la littérature,
travaux rapportent que cette classe de protéases révèle dans leurs structures la présence de
deux résidus aspartyles (Asp32 et Asp215) au niveau de leurs sites actifs et le haut degré de
similitude de structure confère a ces dernières des actions analogues sur les caséines des laits.
Pour rendre compte des résultats des travaux de notre recherche, le document traite
essentiellement 3 chapitres :
1. La synthèse bibliographique, elle rapporte les travaux sur la présure de
remplacement, le lait et les mécanismes d’action des enzymes coagulant le lait
2. La méthodologie, ce chapitre rapporte les méthodes ayant trait a la production, la
caractérisation et l’étude de certaines propriétés des extraits enzymatiques
3. Les résultats et discussion, cette partie traite des résultats sur les propriétés
biochimiques de l’extrait et un’ essai de fabrication d’une pate de fromage pressée
d’une analyse sensorielle portant particulièrement la texture et l’aspect de la pate.
2
Synthèse
bibliographique
Partie I : Synthèse bibliographique
I.1.1.Présure
I.1.1.1.Chymosine : (E.C.3.4.23.4)
La chymosine est sécrétée inactive sous forme de « pro-chymosine » dans la caillette, sous
«
l’action de l’acidité provenant du suc gastrique, elle se transforme en chymosine active »
(Goursaud, 1999). C’est une protéase acide aspartate. Son poids moléculaire est de 30 700
Da. Elle est constituée d'une seule chaîne peptidique renfermant 323 acides aminés
(Foltmann, 1979).
La prochymosine devient active sous l’action de l’acidité présente dans le milieu
gastrique. a pH 4-5, elle est convertie en chymosine mature par coupure d’un pro-segment de
42 acides aminés N terminaux, tandis qu’à pH 2, elle subit un clivage d’un peptide de 27
acides aminés N-terminaux générant un intermédiaire actif appelé pseudo-chymosine de 338
acides aminés (37,4 kDa) Pedersen et al, (1979 ) et Ricter et al, (1998). Ce dernier est stable
à un pH inferieur à 3 ou supérieur à 6 mais à pH 4,5, il se transforme en chymosine (Kumar
et al, 2010).
L'activité optimale de la chymosine est à pH 5,5 et à une température de 42°c. Il ya
plusieurs configuration de la chymosine telle que : la chymosine A, la chymosine B, la
chymosine C, les principales différences entre ces chymosine sont indiquer dans le tableau au
dessous (Tableau N°1).
3
Partie I : Synthèse bibliographique
La pepsine est une protéase acide sécrétée dans le sac gastrique de tous les mammifères
après sevrage sous forme de précurseur inactif appelé pepsinogène d’un poids moléculaire de
42000 daltons. Contrairement à la chymosine, la pepsine à une activité plus élevée et une
activité coagulante faible.
Propriétés
4
Partie I : Synthèse bibliographique
Tableau N°2 : Origine des différentes enzymes utilisées pour coaguler le lait
Origine Enzymes
Animaux Ruminants Chymosine + pepsine
Veaux ()
Chevaux ()
Agneaux ()
Bovins adultes ()
Monogastriques
Porc
Pepsine + chymosine
Oiseaux
Pepsine
Poulets
Pepsine
Végétaux Figuier (suc) Ficine
Ananas (tige) Broméline
Chardon, artichaut
Gaillet
Courge
5
Partie I : Synthèse bibliographique
I.1.2.Succédanés de la présure
La présure traditionnelle telle que la chymosine est très utilisé dans les industries
fromagères. La forte demande subite l’approvisionnement de la présure est plus difficile. Des
travaux on été lancé afin de trouver d’autre sources potentielle de protéase pour remplacer la
présure nommées des succédané de présure ( Nouani et al, 2009)
Les enzymes coagulantes appelées aussi les succédanés de présure, ils sont classées on 3
catégories selon l’origine de l’enzyme :
Succédanés de présure d’origine animale.
Succédanés de présure d’origine végétale.
Succédanés de présure d’origine microbienne.
Les succédanés de présure doivent représentés certains nombre de condition pour pavoir les
utilisé :
l’activité protéolytique doit être faible comparativement à l’activité coagulante.
la spécificité protéolytique sur la β-caséine doit être faible, sinon l'amertume se
produit dans le fromage (Dalgleish, 1992 ; Fox et Kelly, 2004).
la pureté chimique et la qualité microbiologique doivent être élevées.
le rendement fromager devrait être identique à celui de la présure (Germonville,
2003) et (Mistry, 2012).
prix nettement inférieur à celui de la présure de veau (Nouani et al, 2009)
6
Partie I : Synthèse bibliographique
I.1.2.1.2.Pepsine porcine
Nommée aussi la pepsine B, elle à une particularité plus limitée que la pepsine bovine et
dégrade faiblement l’hémoglobine (Linden et Humbert, 1991). Elle est composée d’une
seule chaine polypeptidique de 321 résidus d’acides aminés et sa masse moléculaire est de
35000 Da (Sepulveda et al, 1975) et (Kageyama et Takahashi, 1976).
Le mélange de la pepsine porcine avec la présure permet la fabrication de fromage acide de
bonne qualité (Ramet ,1990). Elle est utilisé aussi pour la fabrication des fromages à patte
molle et à patte pressé non cuite grâce à l’application des traitements de correction
(augmentation du T °c de maturation, de la concentration en CaCL2).
I.1.2.1.3.Pepsine gastricine
Nommée aussi pepsine C, elle à une forte activité vis-à-vis l’hémoglobine (Linden et
Humbert, 1991). Elle est extrait de proventicule de poulet utilisé pour la fabrication du
fromage à patte molle, les résultats obtenue sont comparer avec un fromage faite par la
présure confirme qu’il ya aucune déférence dans le rendement et la qualité du fromage.
D’après l’étude de Morsli, (1996).
Cette pepsine à été utilisé en Israël pour la fabrication des fromages locaux d’après
(Cuvellier ,1999). Récemment en Turquie les travaux en été reprise (Hasan Temiz, 2009).
7
Partie I : Synthèse bibliographique
Des travaux très récents menés sur des substrats de plantes ont été publies montrant le
nouvel intérêt que suscite les protéases d’origine végétale (Egito et al ; 2007;Tejada et al.,
2008; Chazarra et al., 2007; Pereira et al., 2008). Il existe plusieurs préparations
coagulantes issues de règne végétale et sont extraite par macération de différente partie de
plante supérieure (Eck et Gillis, 1997).
Parmi les espaces connues de climat tempéré on peut citer : le gaillet, l’artichaut et le chardon
(Rao et al, 1998 ; Sousa et Malkata, 2005 ; Silva et Malkata, 2005).
Actuellement la tendance tans vers les coagulants végétaux grâce à la disponibilité de matériel
végétale et la forte stabilité de coagulase (Nadhour et Belloul, 2003) cet extrait présente un
bonne potentiel coagulant dans l’industrie fromager.
Plusieurs protéases d’origine microbienne on été utilisé dans la fabrication du fromage car
ils ont le même fonctionnement que celle de la chymosine. Elles sont produites par
fermentation. Elle présente des inconvénients telle que une grande activité protéolytique, un
rendement faible dans la fabrication fromagère (Harboe et al, 2010).
Parmi les espèces microbiennes utilisées pour la fabrication à grande échelle sont :
Rhizomucor miehei, Rhizomucor pusillus, Cryphonectria parasitica (Claverie-Martin et
Vega-Hernànndez, 2007). D’après (Chitpinityol et Crabbe, 1998 et Germonville ; 2003) la
protéase aspartique produite par Rhizomucor miehei est la plus utilisé dans les industries
fromagère. En Algérie une protéase transgénique d’origine microbienne Aspergillus niger var.
awamori est actuellement utilise par les fromagers dans la coagulation du lait.
8
Partie I : Synthèse bibliographique
I.2Chapitre II : Caséines
I.2.1.Caséines
Elles représentent 80 % des protéines du lait. Ce sont elles qui constituent le coagulum qui
donnera naissance, après égouttage et maturation, au fromage.
Les protéines du lait peuvent être réparties en deus catégories :
les caséines (insoluble à pH 4.6)
les protéines du lactosérum (soluble à pH4.6).
L’appellation caséine regroupe en fait quatre protéines majeures : les caséines s1, s2, et
et des protéines mineures (existant en plus faible quantité) ainsi que des composants issus de
l’hydrolyse de la caséine par la plasmine (γ caséines et protéase-peptones).
La micelle de caséine est une particule sphérique d’un diamètre de 30 à 300nm (Mahaut et
al, 2000).
Toutes les micelles n’ont pas les mêmes dimensions mais la même composition. Les grosses
micelles ont une charge minérale plus élevés et des proportions relatives de caséine β et plus
faible que les petites. (Brule et al, 1997).
Constituants %
Caséine 94
Calcium 2,9
Magnésium 0,1
9
Partie I : Synthèse bibliographique
10
Partie I : Synthèse bibliographique
Figure N°1 : modèle de micelle de caséine avec sous unités κ (Amiot et al ; 2002).
I.2.3.Caséine κ
11
Partie I : Synthèse bibliographique
Définition
La coagulation du lait est une étape importante dans la préparation du fromage. Il s’agit de
la transformation du lait liquide en un gel, appelé aussi coagulum ou caillé. On distingue deux
types de coagulation : la coagulation acide et la coagulation enzymatique. Cependant, en
fromagerie, la coagulation du lait résulte le plus souvent de l’action combinée d’une enzyme
et de l’acidification, seule varie l'importance relative de leur action coagulante respective.
I.3.2.Type de coagulation
I.3.2.1.Coagulation acide
Elle consiste à précipiter les caséines à leur point isoélectrique (pHi= 4,6) soit :
par acidification biologique à l’aide de bactéries productrices d'acide lactique
(bactéries lactiques contaminant à l'état naturel le lait ou apportées sous forme de
levains) (Mahaut et al, 2005).
par acidification chimique (injection de CO2 addition de gluconodeltalactone)
(Mahaut et al, 2000).
Le gel formé présente une perméabilité satisfaisante, mais une friabilité élevée avec une
élasticité et plasticité pratiquement nulles dues au manque de structuration du réseau. (Figure
N°2).
12
Partie I : Synthèse bibliographique
I.3.2.2.Coagulation enzymatique
Il s’agit de l’action de la présure (plus précisément de la chymosine) qui va hydrolyser
préférentiellement la caséine en un site préférentiel de coupure. (Figure N°3)
La coagulation de type présure a généralement lieu pour des pH compris entre 6.2 et 6.7 : pH
pour lesquels la déminéralisation de la micelle est nulle ou faible. Dans ces conditions, la
structure de la micelle est stabilisée. (Lenoir et al, 1985).
13
Partie I : Synthèse bibliographique
I.3.2.3.Coagulation mixte
Ce type de coagulation consiste en l’action de la présure et l’acidification du lait. C’est la
voie la plus utilisée dans les industries fromagères en particuliers pour la fabrication des
fromages frais (petit suisse, demi sels….) et des fromages à pâte molle (Camembert, Brie…)
(Green.1977 ; Cheftel et Cheftel, 1980 ; wigley 1996)
Dans les deux cas, après formation de coagulum, celui-ci s’exsude et se détache du
lactosérum : c’est la synérèse de caillé ou égouttage. Ce phénomène de synérèse est rapide
pour le coagulum par emprésurage et lent pour le coagulum acide (Lenoir, 1985).
14
Partie I : Synthèse bibliographique
I.3.3.1.Phase primaire
La phase enzymatique correspond à une protéolyse limitée de la caséine κ, portant sur la
liaison Phe105-Met106.
La chaîne peptidique de la caséine κ est ainsi coupée en 2 segments de caractéristiques
différentes :
Le segment 1-105 ou paracaséine κ est hydrophobe, basique et reste intégré la
micelle.
le segment 106-169 ou caséinomacropeptide (CMP) est très hydrophile, acide et
passe dans le lactosérum (Fox et al, 2000 ; Mcsweeney, 2004).
Lorsque le CMP se détache de la caséine, il se produit une réduction des charges négatives
de la micelle ainsi que son degré d’hydratation par la perte de sa partie hydrophile. Du fait de
la suppression de ces deux facteurs essentiels dans la stabilité des caséines en solution, des
liaisons peuvent alors s’établir entre les micelles modifiées, permettant leur agrégation et
finalement la formation d’un gel, c’est la phase de coagulation proprement dite .
I.3.3.2.Phase secondaire
A pH 6,6, lorsque 80 à 90% de la caséine κ est hydrolysée (correspondant à 60% du temps
nécessaire pour observer virtuellement la coagulation), l’agrégation se met en place par des
liaisons électrostatiques et hydrophobes entre les micelles modifiées (Mahaut et al ; 2000).
I.3.3.3.Phase tertiaire
L’agrégation démarre lorsque 85 à 90 % de la caséine est hydrolysée et elle atteint sa
vitesse maximale lorsque la totalité de la caséine est hydrolysée. Des liaisons
électrostatiques et des liaisons hydrophobes participent à la formation du gel. Le calcium
ionique et le phosphate de calcium colloïdal jouent aussi un rôle déterminant dans le
phénomène.
15
Partie I : Synthèse bibliographique
16
Partie I : Synthèse bibliographique
I.3.4.1.Effet de la température
La coagulation dépend de la température, la température optimale de la présure est de 40-
42°C. À température inférieure de 10 c il ya pas de coagulation du lait. La coagulation est
Lente à des températures supérieures à 20. De 20 à 42 la vitesse de formation de coagulant
Augmente progressivement, mais à des températures plus élevé le processus de coagulation
ralentie et au dessus de 6,5 cil ya pas de coagulation l’enzyme est inactivé (Brule, 2006)
I.3.4.2.Effet du pH du lait
L’influence de pH joue un rôle très important sur le temps de coagulation (Najera et al,
2003). En passant de pH 6.7 à 5.6 la vitesse de coagulation se multiple par 30 résulte
l’élévation de la vitesse d’hydrolyse nécessaire pour l’agrégation. À pH supérieur à 7, il n’y a
plus de coagulation, l’enzyme étant rapidement inactivée (Lenoir et al, 2006).
TC = K/ E+Ta
TC : temps de coagulation
K : inverse de la constante de vitesse
E : concentration en enzyme
Ta : temps écoulé entre la fin de la réaction enzymatique et le moment de coagulation
17
Partie I : Synthèse bibliographique
I.4Chapitre IV : Fromage
I.4.1.Fromage
Définition
Solon le codex alimentarius Le fromage est définie comme étant un produit affiné ou non
affiné, de consistance molle ou semi dure, ou extra dure qui peut être enrobé et dans lequel le
rapport protéines de lactosérum/ caséines ne dépasse pas celui du lait. Il est obtenu par :
coagulation complète ou partielle des matières premières suivantes : lait et/ou
produits obtenus à partir du lait, grâce à la présure ou d’autres agents coagulants
appropriés et par égouttage partielle du lactosérum résultant de cette coagulation.
Par l’emploi de techniques de fabrication entraînant la coagulation du lait et/ou
produits provenant du lait.
Fromage affiné
C’est un fromage qui n’est pas prêt à la consommation peu après sa fabrication, mais qui
doit être maintenu pendant un certain temps à la température et dans les conditions
nécessaires pour que s’opèrent les changements biochimiques et physiques caractéristiques du
fromage.
18
Partie I : Synthèse bibliographique
I.4.2.1.Coagulation
La coagulation du lait est une étape importante dans le processus de fabrication du
fromage. Il S’agit de la transformation du lait liquide en un gel, appelé aussi coagulum ou
caillé, résulte des modifications physico-chimiques intervenant au niveau des micelles de
caséines.
I.4.2.2.Egouttage
L’égouttage c’est l’étape de séparation du caillé et du lactosérum, la nature du fromage
fabriqué dépend de la méthode d’égouttage appliquer.
L’égouttage est le résultat de deux phénomènes physiques différents :
Un phénomène actif, la synérèse.
Un phénomène passif, L’exsudation spontanée du sérum, liée à la perméabilité du
coagulum, est une des caractéristiques des gels lactiques (Alais, 1984).
I.4.2.3. Salage
Le salage peut s’effectuer selon deux techniques :
salage à sec par saupoudrage superficiel, par frottage ou par incorporation dans la
masse du caillé (cantal, cheddar).
salage en saumure par immersion dans une solution saturée en NaCl.
L’incorporation du chlorure de sodium dans le fromage a pour objectifs :
d’assurer un complément d’égouttage;
de contribuer éventuellement à la formation de la croute;
de régler l’activité de l’eau (aW) du fromage qui oriente et freinte les
développements microbiens et les actions enzymatiques au cours de l’affinage;
d’accroître le potentiel organoleptique fromage (Mahaut et al, 2003).
I.4.2.4.Affinage
L’affinage correspond à une phase de digestion enzymatique des constituants du caillé,
c’est un processus biochimique complexe pour plusieurs raisons:
d’une part, la matrice issue de la coagulation et de l’égouttage du lait présente
une très grande hétérogénéité physicochimique.
d’autre part, les enzymes intervenant dans l’affinage ont plusieurs origines.
19
Partie I : Synthèse bibliographique
Ces transformations confèrent à la pâte fromagère des caractères nouveaux ; elles la modifient
dans son aspect, dans sa consistance. Simultanément, saveur, arôme et texture se développent
(Jeantet, 2007).
20
Matériel et méthodes
Partie II : Matériel et méthodes
II Matériel et méthodes
II.1.1Caillette de bovin
Notre étude est basée sur la caillette de bovin, qui est la matière première d’extraction
d’enzyme coagulante. La caillette provient de bovin adulte âgé de 2 ans après abattage au
niveau de l’abattoir de Thenia Wilaya de Boumerdes.
21
Partie II : Matériel et méthodes
Après abattage des bovins sélectionnés, la quatrième poche de leurs estomacs est prélevée.
Les caillettes sont lavées à l’eau de robinet, dégraissées, hachées en petits morceaux, et mises
dans des boites en plastique puis congelées à -18°C.
L’extraction de l’enzyme est réalisée selon la méthode de Valles et Furet (1977) utilisée
pour l’obtention de la pepsine.
Des échantillons de poids P (en g) chacun, son macérés à 42°C dans un volume (V = 1,25 x
P) d’une solution d’acide chlorhydrique 0,2M pendant 60 minutes. Après filtration de chaque
mélange, des extraits enzymatiques bruts sont obtenus. Ces derniers subissent alors une
clarification par addition de 1% (V/V) d’une solution de sulfate d’aluminium (AlSO 4) 1M et
de 5% (V/V) d’une solution de sulfate de sodium (Na 2SO4) 1M chauffée à 42°C.. Après un
repos d’une heure suivie d’une centrifugation à 7000xg /20 min, nous obtenons un précipité
humide que l’on fait dissoudre dans un minimum d’eau distillée. Le pH de ces extraits
enzymatiques gastriques clarifiés est ajusté 5.5 par une solution de phosphate dissodique1M.
La conservation des échantillons est réalisée à 4°C jusqu'à utilisation.
22
Partie II : Matériel et méthodes
Préparation des
caillettes Caillettes (lavée,
dégraissés)
Hachage
Congélation (-18°C)
Macération
Hcl 0,2M à 42°C
Clarification
(42°C quelque minute)
+1% sulfate d’aluminium
1M (V/V) +5% sulfate
dissodique 1M (V/V) avec
agitation
Contrifugation
(2100xg/min)
Réfrigération à +4°C
Conservation
Figure N°7 : Diagramme d’extraction des enzymes à partir de caillette de bovin par la
méthode de Valles et Furet (1977).
23
Partie II : Matériel et méthodes
𝟐𝟒𝟎𝟎.𝐕
𝐅= Fd
𝐓.𝐯
Où :
F : force coagulante.
V : volume du lait à coaguler (10ml).
T : temps de coagulation du lait en secondes.
v : volume de l’extrait enzymatique (1ml) ; Le nombre ‘2400’ représente le temps standard du
test (40 minutes) en secondes.
Fd : Facteur de dilution
Remarque : le lait utilisé pour déterminer la force coagulante correspond au substrat de
Berridge (Berridge,1945) Préparation en (Annexe 1)
L'activité protéolytique est déterminée par la méthode rapportée par Silva et al (2014) et
Shieh et al (2009)
Le mélange réactionnel est composé de 0,4 ml de caséine à 0,5% (Sigma) (p / v) dans de l'eau
distillée, 0,4 ml de tampon acétate à 0,2 mol / L à pH 5,5 et 0,2 ml de l'enzyme brute. La
réaction s'est déclenchée dans un bain à 35 ° C et pendant de 30 minutes, et ensuite arrêtée en
ajoutant 1 ml d'acide trichloroacétique (TCA) à 10%.dans 2 ml du filtrat on additionne 5 ml
de solution de NaOH (0,28 N) et 1,5 ml de réactif phénol (solution de phénol Folin-Ciocalteu:
eau = 1: 2). Après avoir maintenu le mélange à 35 ° C pendant 15 minutes, la densité optique
(DO) sera mesurée à 660 nm. L'activité protéolytique est exprimée en unités (PA)
correspondant à DO 660nm.
24
Partie II : Matériel et méthodes
Le dosage des protéines totales des extraits coagulants est réalisé selon la méthode de
Lowry et al (1951). Le principe de cette méthode est basé sur la coloration bleue développée
par les protéines suite à une réaction entre le réactif de folin et les acides aminés,
principalement la tyrosine et le tryptophane et à un degré moins de cystéines et l’histidine.
L’intensité de coloration est proportionnelle à la concentration protéiques contenue dans les
l’extraits. Cette concentration est détermine à l’aide d’un courbe étalon établie utilisant le
sérum d’albumine bovin (B.S.A à 200 µg/ml).
Le prépurification des protéines dont les enzymes utilise généralement le relargage par
précipitation fractionnée au sulfate d’ammonium. C’est une technique qui a ses propres
limites telles les pertes de protéines lors du fractionnement. A cet effet et dans le but
d’améliorer la force coagulante de nos extraits enzymes tout en évitant les pertes en enzymes
actives et en augmentant leur concentration, nous avons appliqué la technique de
l’ultrafiltration.
25
Partie II : Matériel et méthodes
virus. La taille des pores des membranes est comprise entre 1 et 100 nm (Maure ,1989 ;
Renner ; Abd El-Salam, 1991).
Procédure
Pompe Réservoir
péristaltique
Membrane
d’ultrafiltration
Perméat
26
Partie II : Matériel et méthodes
Retentât
1 3
1: Réservoir. Perméat
2 5
2: Pompe péristaltique.
3: Manomètre.
4: Membrane d’ultrafiltration.
5: Cylindre gradué (récupération du permeat)
6: Valve.
Dans cet extrait, l’activité coagulante, l’activité protéolytique, l’indice AC/AP et le taux
de protéines ont été mesurés (Cf II.4 )
II.5.2.1 Effet du pH
27
Partie II : Matériel et méthodes
Les activités coagulantes résiduelles de l’EEUF sont mesurées après 30mn d’incubation
de l’extrait à des températures allant de 40°C à 80°C avec un intervalle de 10°C.
28
Partie II : Matériel et méthodes
Principe
Le gel de filtration est une technique chromatographie qui permet de séparer des
molécules en fonction de leur taille et de leur forme. On utilise des granules de gel poreux tel
que le Sephadex, le diamètre des pores étant une caractéristique de chaque type de gel.
Cette méthode fréquemment utilisée dans la purification et la séparation des protéines sont
éluées dans un ordre décroissant, les protéines de poids moléculaire élevée sont éluées les
premières, les autres protéines de masse moléculaire plus faible sont éluées tardivement
(Durang et Monsan,1974).
Procédure
Notre extrait enzymatique prépurifié par ultrafiltration est soumis à une
chromatographie d’exclusion moléculaire sur gel de filtration Sephadex G-75. L’élution est
réalisé a l’aide d’un tampon phosphate 0,1M, pH 5,3 et les fractions de 1,4ml et un debit de
0,56ml/mn sont récupérées après une lecture de l’absorbance à 280nm à l’aide d’un
spectrophotomètre JASCO V 530 (Japon).
Appareillage employé
29
Partie II : Matériel et méthodes
A B
1
5
2 6
4
30
Partie II : Matériel et méthodes
1,7
1 y = -0,0115x + 1,7285
1,6 R² = 0,9971
LogPM du standard
2
1,5
3
1,4 LogPM du standard
1,3
4
1,2
0 10 20 30 40 50
Fractions
31
Partie II : Matériel et méthodes
Traitement du lait
La quantité de lait utilisée pour la fabrication est de 2 litres de lait provenant de la ferme
de Corso). Les conditions sont les suivantes :
Le lait de vache cru : Ajouter du CaCl2 à raison de 1g/l
La pasteurisation est réalisée dans un thermomix de l’entreprise à 75°C pendant
20 secondes.
Cette pasteurisation va permettre de réduire la flore banale et d’éliminer la flore
pathogène.
Le lait est ensuite refroidi à 38°C.
Emprésurage:
Deux petites cuves ou casserole ou autre servant à l’essai sont remplies avec du lait
ensemencé à raison de 10ml.
Les cuves sont emprésurées séparément, l’une avec l’extrait enzymatique coagulant brut de
caillette bovine et l’autre avec la présure commerciale. On ajoute l’enzyme coagulante dans
le lait à 38°C, et on laisse coaguler pendant 40 mn environ. La concentration des extraits
enzymatiques est préparée de façon à donner un temps de coagulation égal ou le plus proche
l’un de l’autre, et cela en se basant sur la force coagulante de chaque enzyme:
32
Partie II : Matériel et méthodes
Cette analyse a pour but d’estimer et d’évaluer les quantités organoleptiques du fromage, la
méthode est basée sur les appréciations d’un jury d’évaluation des propriétés sensorielles ;
Selon ECK (1990), l’analyse sensorielle regroupe l’ensemble des informations recueillies
par les organes des sens. En effet, elle détermine l’attrait qu’exercent les caractères
organoleptiques sur le consommateur qui provoquent des réactions plus ou moins vives de
désir ou de rejet.
Le test sensoriel st mené sur deux (02) échantillons de pate de fromage pressée (Témoin et
expérimentale) réalisé exclusivement sur l’aspect et la texture de la pate au toucher, et après le
tranchage de la pate. Cet aspect est évalué par 8 panélistes (non professionnels) et les
33
Partie II : Matériel et méthodes
résultats sont estimes par le Quick rank test de Kramer (Kramer, 1961) au seuil de
probabilité de 5%. Le score attribué par le paneliste (échelle hédonique) est donné d’une
manière arbitraire :
1 : Pate ferme, très bon aspect et texture, 2 : pate ferme, et bon aspect, 3 : fermeté moyenne,
texture moyenne début de friabilité, 4 : Pate friable au tranchage, mauvaise texture.
L’intervalle de la somme des rangs pour 8panelistes selon Kramer est de 8-13 au seuil de
probabilité. Les échantillons dont la somme des rangs se trouve a l’intérieur de l’intervalle ne
différent pas significativement pas sur le plan statistique (Annexe 7)
34
Résultats et discussion
Partie III : Résultats et discussion
L’extraction a été menée en utilisant le protocole proposée par Valles et Furet (1977) pour
l’isolement d’extrait.
III.2 Caractérisation de l’extrait brut :
L’extrait brut de pepsine de bovin adulte de 2 ans obtenu après extraction est caractérisée
par :
La force coagulante, Indice AC/AP, Taux de protéines, Activité protéolytique
Pour la pepsine bovine les travaux de Valles et Furet (1981) montrent que l’activité
coagulante est très proche à notre valeur 1290 (US) ceci s’explique par l’utilisation d’extrait
issue de bovillon (24 moins) de même âge a notre étude .par rapporte aux travaux de (Nouani
et al, 2011 ;Morsli ,1997) ont trouvé la même valeur 1/3200 de la pepsine de proventricule de
35
Partie III : Résultats et discussion
poulet, cette valeur supérieur à la notre .par contre Maachou (2004) a trouvé une valeur
proche 1/1200 d’extrait de proventricule du limon.
36
Partie III : Résultats et discussion
37
Partie III : Résultats et discussion
38
Partie III : Résultats et discussion
120
100
Activité relative(%)
80
60
40
20
0
5,5 6 6,5 7 7,5 8 8,5
pH du lait
39
Partie III : Résultats et discussion
120
100
Activité relative (%)
80
60
40
20
0
35 40 45 50 55 60 65 70 75
tempéraure du lait (°C)
40
Partie III : Résultats et discussion
120
100
Activité relative (%)
80
60
40
20
0
0,01 0,015 0,02 0,025 0,03 0,035 0,04 0,045 0,05 0,055
Concentration en cacl2 du lait
41
Partie III : Résultats et discussion
120
100
activité relative(%)
80
60
40
20
0
0 0,2 0,4 0,6 0,8 1 1,2
42
Partie III : Résultats et discussion
100
85
70
55
40
25 Activite residuelle
10
-5
Figure N°16 : Effet de quelque effecteur sur l’activité coagulante des extraits enzymatiques
de la caillette des jeunes bovines.
L’effet inhibiteur de la pepstatine A s sites actifs pepsines animales est confirmé dans
ce présent travail. En effet avec une activité résiduelle de moins de 10% comparativement au
témoin ou aux autres inhibiteurs, la pepsine extraite de la caillette de bovin adulte appartient
bien au groupe des aspartyl protéases. Avec des résidus d’acide aspartique sur le site actif la
pepsine est une protéase acide.
43
Partie III : Résultats et discussion
comparaison (Mouzali, 2001) indique une activité coagulante relativement stable dans
l’intervalle de température compris entre 35 °C et 50 °C pour l’extrait brut de fleurs de
cardon après 5 minutes d’exposition. (Fernani, 2003) en étudiant l’extrait coagulant des
graines de melon a noté une stabilité thermique entre 30 °C et 55°C après 30 minutes
d’exposition. Matoub (2000) et Belhamiche (2005) ont indiqué une stabilité thermique dans
l’intervalle de température compris entre 30 °C et 50 °C, respectivement, pour la coagulase
produite par une souche locale de Bacillus subtilis sélectionnée (Lc33) et la coagulase
produite à partir de la souche de Mucor pusillus.
120
100
Activité relative en %
80
60
40
20
0
40 50 60 70 80 90
Température en °C
44
Partie III : Résultats et discussion
Les résultats indiqués par figure N°18 montrent une baisse de l’activité coagulante à partir
de 5 jours, pour une conservation à la température ambiante au bout de 20 jours , l’enzyme
présente une activité résiduelle de 21% .
120
100
Activité résiduelle (%)
80
60
40
20
0
5 7 9 11 13 15 17 19 21
Temps (jours)
45
Partie III : Résultats et discussion
Les résultats indiqués par figure N°19 montrent une baisse de l’activité coagulante à partir
de 5 jours, pour une conservation à +4 °C au bout de 20 jours , l’enzyme présente une activité
résiduelle de 65%
120
Activité résiduelle (%)
100
80
60
40
20
0
5 7 9 11 13 15 17 19 21
Temps (jours)
46
Partie III : Résultats et discussion
Les résultats indiqués par figure N°20 montrent une baisse de l’activité coagulante à partir
de 5 jours, pour une conservation à -18 °C au bout de 20 jours, l’enzyme présente une activité
résiduelle de 52 %
120
100
Activité résiduelle (%)
80
60
40
20
0
5 7 9 11 13 15 17 19 21
Temps (jours)
47
Partie III : Résultats et discussion
1,6 120
1,4
100
1,2
80
1
0,8 60
0,6
40
0,4
20
0,2
0 0
1 6 11 16 21 26 31 36 41 46 51 56
Fractions
Figue N°21 : Profil chromatographique d’EEUF sur gel séphadex G-75 de l’extrait
enzymatique brut issue de caillette du bovin adulte, (tampon de phosphate 0,1M, PH 5,3
Débit 0,56ml/min, fraction 1,4ml).
48
Partie III : Résultats et discussion
La filtration sur gel a permis d’obtenir , d’après tableau N°7 , un facteur de purification
élevé de l’ordre de 4,37 , une activité spécifique également élevée (315 US/mg prot. ) et un
faible rendement en activité ( 0,07 )
L’obtention d’un faible rendement en activité peut s’expliquer soit par une perte en
activité, soit par une dilution de l’enzyme au cours de la purification.
49
Partie III : Résultats et discussion
Le poids moléculaire de la protéine active a été estimée à partir de droit étalon des
protéines standards Albumine d’œuf de poulet grade (VI) (43,3 k Da), Pepsine porcine sigma
(35kDa), Trypsine de pancréas bovin (23,3 k Da), Lacolobulline de lait bovine(18,36 kDa).
Et dont profils chromatographique ont été obtenue par gel filtration sur séphadexe G- 75
comme illustre la figure N°22.
0,3 2
0,25
3
0,2
D0 à 280nm
0,15
0,1
0,05 1
4
0
5 10 15 20 25 30 35 40 45 50
Fractions
Figure N°22: Profil d’élution sur Sephadex G-75 des protéines standards. (Tampon d’élution
Phosphate (0,01 M; pH 5,3), débit : (0 ,56ml /mn, Fraction de 1,4 ml). Proteine Standards:1-
Albumine d’œuf de poulet grade (VI) (43,3 k Da), 2- Pepsine porcine sigma(35 k Da),
3 –Trypsine de pancréas bovin (23,3 k Da),4-Lacolobulline de lait bovine(18,36 kDa).
50
Partie III : Résultats et discussion
Il existe une relation linéaire entre le volume d’élution d’une substance et le logarithme de
masse moléculaire (Cf. Matériels et méthodes). Le tableau N8 résume les résultats obtenus.
L e tableau rapporte le poids moléculaire de l’extrait purifie de bovin adulte, soit 35 kDa
calculé a partir de la droite de régression des poids moléculaires des protéines standards élués
sur colonne de G-75.
Ces résultats est en concordance avec ceux rapportés par des travaux menés sur les
pepsines animales. En effet, selon Garnot et Martin (1980), la chymosine et la pepsine sont
caractérisés par une masse de 30 000 Da et de 35 000 Da respectivement.
Des différences de PM sont observes sur les pepsines de différentes espèces de mammifères et
poissons. Ainsi, Moschopoulou (2011) a montré que cette caractéristique dépend de l’origine
de la protease et que les travaux portés sur les coagulases animales ont indiqué des poids
moléculaires compris entre 31 000 et 40 000 Da.
51
Partie III : Résultats et discussion
52
Partie III : Résultats et discussion
Figure N°23 : Aspect et texture ferme des pate de fromage témoin et expérimentale
Le tableau suivant rapporte le résultat récapitulatif du test sensoriel basé sur l’aspect et la
texture de la pate après tranchage Tableau N°10
L’évaluation de ce paramètre montre que les deux échantillons de pate de fromage possèdent
un aspect et une texture ferme identique. En effet, sur le plan statistique, aucune différence
n’est observée au seuil de p : 0,05% (somme des rangs compris entre 11,5 et 12,5). Par
ailleurs, l’ensemble des panelistes ont évalué positivement la texture des deux échantillons
de pate caractérisés par un score compris entre 1,5 et 1,6 soit bonne à très bonne texture après
tranchage de la pate de fromage. L4hitogramme de la Figure N°23 illustre parfaitement ces
résultats.
53
Partie III : Résultats et discussion
1,7 14
1,6 12
1,5 10
moyenne des scores
1,2 4
1,1 2
1 0
Pate de fromage presure Pate de fromage pepsine
.
Figure N°24 : Histogramme d`analyse statistique des paramètres sensoriels (aspect et
Texture de la pate) au seuil de probabilité de 5%. L’intervalle entre les traits pleins (Somme
des rangs compris entre 8 et 13) indique une différence non significative.
54
Conclusion générale
Conclusion et perspectives
Conclusion et perspectives
L’étude menée sur la recherche des succédanées de la présure traditionnelle nous a permis
a travers les résultats enregistres de situer les avantages et les inconvénients des
caractéristiques biochimiques de L’extrait coagulant obtenu. Cet extrait a travers l a pepsine
enzyme de base sont issus des caillettes de bovins adultes généralement destines a l’abattage.
Il faut rappeler que la pepsine, enzyme protéolytique peut être un bon coagulant de
remplacement pour certains fromages. Ella fait l’objet de nombreux travaux et est employé en
synergie avec d’autres protéases. Pendant les deux dernières décades, la pepsine a l’objet de
critiques notamment avec l’apparition de la pathologie spongiforme bovine et l’avènement du
génie microbien.
L’étude menée sur cet extrait nous a permis d’évaluer les principales caractéristiques de
l’enzyme à savoir une purification par gel filtration, son activité coagulante, sa composition
en protéine et la caractérisation son activité en fonction de divers paramètres. Une meilleure
connaissance des propriétés de la protéase extraite a été établie pour une meilleure future
application en fromagerie locale.
Les résultats enregistrent et pour ne pas faire une répétition rejoigne les propriétés d’une
pepsine animale à travers soit la littérature soit les travaux antérieurs déjà réalisé au niveau
du département de technologie alimentaire.
L’extrait se caractérise par une activité coagulante élevée d’environ 1400 US sur le
substrat de Berridge et une activité protéolytique moyenne de 0 ,68 exprimé en densité
optique sur le substrat caseinique. La détermination de l’indice AC/AP place l’extrait avec les
protéases qui peuvent être un bon substitut de la présure traditionnelle.
Par ailleurs, comme toutes les pepsines animale, l’extrait enzymatique de bovin a été identifie
comme une protéase acide et fait partie du groupe des aspartyle protéases.
Les aptitudes technologiques des extraits obtenus manifestent un intérêt en fromagerie
comme il a été démontré depuis plusieurs années. Ainsi, l’essai de fabrication d’une pate de
fromage pressée présentait beaucoup de similitudes sur la plan sensoriel avec la présure
commerciale. Le test de statistique appliqué à l’évaluation seulement de l’aspect et de la
texture après tranchage de la pate a montre qu’aucune différence n’est observé au seuil de
probabilité de 5%. Par ailleurs le score attribué par les panelistes indique que la pate possède
une bonne à très bonne texture pour les deux échantillons, témoin et expérimental.
55
Conclusion et perspectives
56
Références
bibliographique
Abd El-Fattah A F; El-Hawwary;N M (1974).Studies on the production of milk clotting
enzymes, proteolytic enzymes and mucilage by fungi. J. Gen. Microbiol. 84, 327–331.
Alais C ; 1984 : Sciences du lait. Principe des techniques laitières. Ed. Sepaic, Paris,
4ème Ed., 68.
Fox P; (1969); Milk clotting and protéolytique activité of bovine, pepsine and porcine. J.
Dairy. Research. Vol : 36. P 427-433.
Fox P F; Kelly A L; (2004);The Caseins; In Proteins in Food Processing, YADA R.Y,
ed. Boca Raton, FL: CRC Press., 29–71.
lait par la présure : Aspects scientifiques et technologiques. Ann. Nutr. Alim., , 22, B 495 –
B 552.
28:203-208
Kayagema, T., and Takahachi, K. (1976) Pipsinogène and pepsin from gastric mucosa
of japenese monkey J.Biochem.,79: 455-468.
Lenoir J., Remeuf, et Schneid N., 1985 : Le lait de fromagerie. In : Eck A. et Gillis J.C.
Le fromage de la science à l’assurance- qualité. 3e ed. Tec. Et Doc. Lavoisier.
Lenoir J., Remeuf F., Schneid N., 2006. Le lait de fromagerie in : « le fromage ». Paris,
Lilla S., Mogna G. and Addeo F. (2005).Validation of recombinant and bovine chymosin
by mass spectrometry. J. Agric. Food Chem., 53, 5230–5238.
Maachou D ; (2004) ; Extraction et purification de protéase coagulant le lait en vue de
leur substitution à la présure traditionnelle : Essai d’obtention d’une protéase issue
d’estomac de poisson seriola dumerli .Thèse magister .Univ .Boumerdes (Algérie).
Mahaut., Jeanter. et Brule G. (2003). Initiation a la technologie fromagère. Tec & Doc,
Paris, France.
Mahaut M., Jeanter R. et Brule G. (2005). Initiation a la technologie fromagère. Tec &
Doc, Paris, France. 1-21.
Majumber R ; Banik S P ; Khowala S ; (2015) ; Purification and characterisation pf K-
casein specific milk-clotting metalloprotéase from termitomyce clymestry MTCC 5001 .
Food Chemestry. 173 : 441-448.
Mathieu, U;( 1981). Présure, pepsine bovine et protéase acide en fromagerie. Circulation
du 28 janvier 1981, technique laitière. Vol : 954. P 51-52.
Maurel A, 1989. Osmose inverse et ultrafiltration ; II - Technologie et applications
Techniques de l'ingénieur, J 2796 - J 2798,
Miettonet al, (1994) industriels laitiers. Tec and Doc, Paris, France, p 41
Morsli A ; (1997) ; Recherche sur les activité protéiniques des extraits de cynara
scolymus , du latex de ficus carica et du proventicule de Gallus gallus en vue de leur
utilisation en technologie fromagère .Thèse magister .I.N.A. El harrach :Alger (Algérie).
Nadhour S., Belloul A., 2003. Extraction et caractérisation d’un agent coagulant des
graines de citrouille (Cucurbita pepo L) et son utilisation comme succédanée de présure
dans la fabrication d’un fromage à pâte pressée non cuite type EDAM. Mémoire
d’ingénieur, Institut National Agronomique, El Harrach (Alger), 92p.
Nouani, A., Belhamiche, N., Slamani, R., Belbraouer, S., Bellal, Mm., (2009).
Extracellular protease from Mucor pusillus: Purification and characterization.
International Journal of Dairy Technology y, vol. 62, p. 112-117.
Ramet J.P., (1990): Les agents de transformation du lait. In: Fromage. Coord. Eck A.
Tech. et Doc. Lavoisier, Paris: 101 – 105
Sepulvida, P., Marciniszum, J., Ianelui, J.R., TANG, DJ. (1975) Primary structure of
porcine pepsine III-Amino acid sequence of a cyanogen bromide fragment, CB2A and the
complete structure of porcine pepsine .The journal of biological ChemistryVol.250,
N°13:5082-5088
Sousa, M.J., Ardo, Y., and Mcsweeney, P.L.H. (2001) Advences in the study of
proteolysis during cheese ripening International Dairy Journal11:327-345
Valles E; Furet J P ;( 1981):Etude des caillettes des bovins à l’état ruminant pour
l’obtention d’extraits coagulants à base de pepsine bovine .II. Influence de la race, de
l’âge, et du sexe sur leur contenu enzymatique .Le lait ,61 :590-618.
Wigley R C; (1996); Cheese and whey in industrial enzymology. Secend Ed. Chap 27.
Ed. Godfrey ant Wiest. P135-142.
Annexe 1
Le substrat de Berridge est préparé par addition de 12 g de lait écrémé à 100 ml de solution
de CaCl2 à 0,01M. Après 30 mn d’agitation lente, le pH est ajusté à 6,4.
La température du lait est ramenée à 35°C afin de mesurer le temps de coagulation qui
correspond à l’apparition des premiers flocons sur la paroi interne du tube dans
les conditions de réaction.
Annexe 2
Préparation de la solution Tampon Phosphate pH= 5.5 / 0.1 M
X=84,5 ml
Les annexes
Annexes 3
1. Solution
Solution A :
Na2CO3 ……………………………………………………………………………………5g
Eau distillée…………………………………………………………………………...100 ml
Solution B :
Cu SO4, 5 H2O …………………………………………………………………………..0.5 g
Tartrate double de Na et K ………………………………………………………………..1 g
Eau distillée……………………………………………………………………. …….100 ml
Solution C :
50 ml de la solution A + 2 ml de la solution B à préparer immédiatement.
Solution D :
NaOH (1 N) ……………………………………………………………………………..4 g
Eau distillée ……………………………………………………………………….1000 ml
Solution E :
Réactif de folin ciocalteau ……………………………………………………………0.5 g
Solution F :
BSA ………………………………………………………………………………..200 mg
Eau distillée ………………………………………………………………………..100 ml
Gamme étalon :
A partir de la solution mère de BSA des dilutions sont préparé selon le tableau ci- dessous :
Concentration en 0 25 50 75 100 150 200
BSA µg/ml
2. Méthodes
1 ml d’échantillon.
Ajouter 3 ml de la solution C ET mélanger.
1 ml de la solution D.
Laisser 10 mn à température ambiante.
0.5 ml de folin coicalteau.
Lire la DO 0 750 nm.
0,4
0,35
Absorbance 750nm
0,3
0,25 y = 0,0019x
0,2 R² = 0,9244
0,15
0,1
0,05
0
0 50 100 150 200 250
Concentration BSA (ug/ml)
FigureN°1 : Courbe étalon de protéines exprime en BSA (µg/ml) pour l’extrait enzymatique
brut.
Les annexes
0,35
0,3
DO à 750 nm 0,25
y = 0,0014x
0,2 R² = 0,9378
0,15
0,1
0,05
0
0 50 100 150 200 250
concentation en BSA (ug/ml)
FigureN°2 : Courbe étalon de protéines exprime en BSA (ug/ml) pour l’extrait prépurifié.
0,18
0,16
0,14
0,12
DO à 750 nm
y = 0,0008x
0,1 R² = 0,938
0,08
0,06
0,04
0,02
0
0 50 100 150 200 250
Concentration en BSA (ug/ml)
Figure N°3 : Courbe étalon de protéines exprime en BSA (ug/ml) pour l’extrait purifié.
Les annexes
Annexe 4
1) Détermination de l’acidité
Mode opératoire
- Introduire dans un bêcher 10 ml d’une solution de 10g de pate de fromage dilué dans
100ml d’eau à l’aide d’une pipette graduée, puis ajouter 3 à 4 gouttes de
phénolphtaléine ;
- Titrer avec de la soude NaOH 0,11N jusqu'à premier virage au rose.
Expression du résultat
- L’acidité est exprimée en degrés Dornic, donnée par une lecture directe du nombre de
millilitres de soude neutralisante, sachant que 1°D = 0,1g/l d’acide lactique.
2) Détermination de l’acidité
Mode Opératoire
- Introduit dans un bêcher 10 ml de lait à l’aide d’une pipette graduée, puis ajouter 3 à 4
gouttes de phénolphtaléine ;
- Titrer avec de la soude NaOH 0,11N jusqu'à premier virage au rose.
III.2. Expression des résultats
L’acidité est exprimée en degrés Dornic, donnée par une lecture directe du nombre de
millilitres de soude neutralisante, sachant que 1°D = 0,1g/l d’acide lactique.
L’extrait sec total a été déterminé par dessiccation à l’étuve à 103 ±2°C d’une masse de 5g
de pate de fromage.
Les annexes
Annexe 5
Annexe 6
Table de Kramer
Nombre de
2 3 4 5
dégustateurs
3 3-9
4 4-8 4-11 5-13
5 5-11 6-14 7-17
6 6-9 7-13 8-17 10-20
7 7-11 9-15 11-19 12-24
8 8-13 10-18 13-22 15-27
9 10-14 12-20 15-25 17-31
10 11-16 14-22 17-28 20-34
11 12-18 16-24 19-31 13-37
12 14-19 18-26 21-34 25-41
13 15-21 19-29 24-36 28-44
14 17-22 21-31 26-39 31-47
15 18-24 23-35 28-42 33-51
16 19-26 25-35 30-45 36-54
17 21-27 27-37 33-47 39-57
18 22-29 28-40 35-50 41-61
Annexe 7