Master Benhaniazhour
Master Benhaniazhour
Master Benhaniazhour
Mémoire
MASTER ACADEMIQUE
Thème
Soutenu publiquement
Le : 24/06/2013
Devant le jury :
Mr. SEKHRI Lakhdar Pr. Président Université Kasdi-Merbah Ouargla
Melle. HACINI Zineb MA(A) Examinateur Université Kasdi-Merbah Ouargla
Mr. GUERRI Messaoud MA(A) Encadreur Université Kasdi-Merbah Ouargla
صْٕس تٍ ٍُْح
i
Remerciements
Tout d’abord :
Merci à Allah le tout puissant qui m’a donné le courage et la patience pour réaliser ce
modeste travail.
Je tiens à remercier chaleureusement l’Ingénieur Khlifi Ahmed qui m'a accepté au sein
de du moulin des Oasis pour la réalisation de ce travail et pour la direction ce mémoire.
Je remercie tous les enseignants du département de génie des procédés pour leurs aides
et encouragements au cours de mes études.
Mes remerciements vont à tout ceux qui ont participé de près ou de loin à la réalisation
de ce modeste travail.
Enfin, je tiens à remercier tout les étudiants dans tout les cycles de LMD.
i
Liste des figures
ii
Liste des tableaux
75-76%.................................................................................................................................... 11
de la farine…………………………………………….…………………………… 49
iii
Liste des abréviations
Mt : millions de tonnes.
Prés : précision.
NA : Normes Algérienne.
iv
SOMMAIRE
Introduction………………………………………………………………………… 01
I-1. Définition…………………………………………………………………...... 02
I-3. Taxonomie……………………………………………………………………. 03
I-4-1. L’eau……………………………………………………………………... 04
I-8. Production…………………………………………………………………….. 08
II-1. Généralités…………………………………………………………………….. 09
II-2-1. L’eau…………………………………………………………………....... 09
v
II-2-5. Les protéines …………………………………………………………….. 10
II-3-1-4. Acidité…………………………………………………………….. .. 12
18
III-1-3. Organisation de pré-nettoyage de blé tendre……………………………
19
III-1-4. Réception et prés nettoyage de la matière première……………………..
19
III-1-4-1. Réception de la matière première…………………………………...
vi
III-1-4-2. Le pré-nettoyage de la matière première…………………………… 19
III-1-5. Nettoyage……………………………………………………………….. 21
III-1-6. Le conditionnement……………………………………………………. . 23
III-1-8. La transformation……………………………………………………….. 27
III-1-8-1. La mouture………………………………………………………….. 27
III-1-8-2. Le blutage…………………………………………………………… 28
III-1-8-3. Le sassage…………………………………………………………... 28
III-1-8-5. Détacheurs………………………………………………………….. 28
2.Rôle du laboratoire…………………………………………………………….. 31
3. But de travail…………………………………………………………………… 31
III-3-1-3- L’humidité……………………………………………………………. 33
vii
III-3-1-4. Taux humidité du blé non nettoyé………………………………….. 35
Conclusion…………………………………………………………………………. 49
Référence bibliographique
Annexe
viii
INTRODUCTION
Introduction
Les principales céréales sont représentées par le blé, l’orge, le maïs et le riz. Le blé
occupe actuellement la première place dans la production mondiale des céréalière (environ 40
%) et présente une importance nutritionnelle et économique considérable. Depuis 1945, la
production et la consommation moyenne du blé ont pratiquement quadruplé passant de 140 à
570 millions de tonnes [2].
D’après A. ANONYME [3], les pays du Maghreb, notamment L’Algérie importent ses
besoins en céréales et constituent de ce fait, le premier importateur mondiale du blé.
Afin d’obtenir des produits de meilleure qualité , Il est nécessaire de suivre de prés et
avec vigilance toutes les étapes du procèdes de fabrication. L’objectif de ce travail vise le
contrôle de la qualité des produits de l’ERIAD SETIF – Les Moulins Des Oasis / SPA
Touggourt et à étudier les différentes étapes d’analyses physico-chimiques dans le laboratoire
de l’unité, afin d’obtenir un produit fini qui répond aux normes contractuelle.
-1-
Chapitre I Généralités sur le blé tendre
I-1. Définition :
Le blé et une plante annuelle aux racines fibreuses à tiges hautes et généralement
creuses, portant des nœuds d’ou partent des feuilles, des sommets de la tige portent une
grappe des fleures qui se transforme en grains[6].
Le grain de blé mesure de 4.8 mm à 9.5 mm de long, selon les variétés et le degré de
maturité, sa forme varie de sphérique à allongée, sa surface est parcourue d’un sillon
longitudinal dont la profondeur atteint prés de la moitie de l’épaisseur du grain[7].
Le grain de blé est de forme ovoïde plus ou moins allongée, son examen révèle :
Les enveloppes
L’endosperme ou albumen
Le germe.
-2-
Chapitre I Généralités sur le blé tendre
I-3. Taxonomie :
Le blé tendre est une monocotylédone qui appartient au genre tritium de la famille
graminée appelé (tritium aestivum). La classification botanique du blé tendre a été faite
comme il est montré dans le tableau suivant [7].
Famille Graminée
Sous –famille Festoiement
Tribu Trichineuse
Sous – tribu Trichineuse
Genre Tritium
Nom commun (espèce) Tritium aestivum
Le grain de blé mur contient de nombreuses substances telles que : les glucides, les
lipides, sels minéraux, les vitamines, les enzymes et d’autres substances susceptibles de jouer
un rôle dans l’alimentation humaine [10].
La composition chimique des différentes parties d’un grain de blé, dépend d’un certain
nombre de facteurs tels que : le climat, la variété de blé la nature du sol, les amendements et
les technique culturales [11].
-3-
Chapitre I Généralités sur le blé tendre
I-4-1. L’eau :
L’eau est un constituant instable et son taux susceptible de varier dans le temps, par
suite des échanges avec l’atmosphère, ou entre les particules constituant le produit [12].
Les glucides son pondéralement, les constituant majeurs du grain de blé. Ils
représentent environ 80% de la matière sèche totale répartie en polysaccharides (Amidon 65 à
75 %)[1b].
L’amidon est hydrolysé par les enzymes (α et β amylase). Le (α-amylase est un endos-
amylase qui se lie à la région interne des chaînes d’amidon de longueurs différentes. La β–
amylase (c’est la plus importante des diastases du grain) et la glu – amylase sont des exo
amylase qui hydrolysent successivement ou alternativement les liaisons glucidique en bout de
chaîne d’amidon pour libérer respectivement le glucose et le maltose. Les pontuseaux sont
des composés formés de l’union de deux pentoses (D -xylose et L-arabinose) avec élimination
d’eau, le sol en contient beaucoup mais la farine usuelle ne présente que 2 à 3 % contre 8 à 9
% du grain entier. On estime que les pentanes interférent dans la structuration du complexe de
gluten alors du pétrissage, contribuent à l’expansion du pain [14]. Ils se lient, non seulement
aux protéines ; mais aussi à des lipide (Glycoliques) et les grandes molécules ainsi crée sont
fixatrices d’eau. Les pentoses solubles et insolubles, n’ont pas exactement les mêmes effets,
les premiers ont un effet positif en panification et les autres ont un effet inverse [13].
-4-
Chapitre I Généralités sur le blé tendre
distinguant par leur solubilité dans divers milieux d’extraction sous l’appellation des protéines
solubles.
Les lipides représentent 3 % du poids sec du grain du blé[17], leur teneur et leur
composition varient de façon notable. Le germe est la partie du blé qui contient plus de
lipides [1b].
Les enzymes telles que : les α et β amylase, des protéases ainsi que des lipases, des
lymphoblastes et des éléments minéraux divers [2]. Cependant, environ 95 % de sel
minéraux des céréales sont à la base du phosphore et du potassium (Tableau N° 3).
Les vitamines de groupe B (B1 et B 2) et l’acide nicotinique [2].
Tableau N° 3 : composition minérale du blé.
Matière minérale g/100g de M.S
Potassium 0.45
Phosphore 0.43
Magnésium 0.18
Calcium 0.04
-5-
Chapitre I Généralités sur le blé tendre
Le blé est une plante qui se développe bien dans une terre argileuse. La topographie du
terrain doit être dégagée et légèrement onduleuse afin de fournir un drainage adéquat et
faciliter l'utilisation de machines agricoles.
La préparation du sol est importante, dont la terre doit être nettoyée des mauvaises
herbes, labourée afin de l'ameublir, de l'aérer et d'enfouir les éléments de surface et enfin
enrichie au moyen d'engrais.
Pour l'emblavage, le choix des semis à planter ainsi que la date à laquelle ils seront
mis en terre revêtent une grande importance. Les recherches scientifiques sur le génome du
blé, entre autres, ont permis la mise au point de variétés adaptées au besoin du marché en
fonction de leur utilisation future et résistantes à certains virus. Pour le blé d'hiver par
exemple, semer trop tôt risquerait d'entraîner un levage précoce du blé qui pourrait conduire à
l'interruption de sa croissance du fait des gelées.
Pour un bon développement du blé, la température est un facteur important. Elle doit
être comprise entre - 6°C et +20°C. L'idéal étant un temps chaud avant la croissance et des
conditions d'ensoleillement au cours des étapes ultimes. Les précipitations peuvent varier
entre 300 millimètres et 1000 millimètres par an, répartis de manière à fournir beaucoup d'eau
à la plante durant sa période de croissance et de fines pluies vers la fin de manière à faire
gonfler les grains [9].
La carie :
Les spores sont fixées dans les poils de la brosse et dans le sillon, elles germent et
pénètrent dans la coléoptile du blé avant la levée. C'est à partir du stade de deux feuilles que
-6-
Chapitre I Généralités sur le blé tendre
le blé devient résistant. À ce stade, le mycélium ne peut plus pénétrer dans la plantule dont les
parois sont trop épaisses.
La septoriose:
Les spores sont présentées sur le péricarde (l'enveloppe ou glume) quand le grain germe,
le mycélium se développe et l'attaque se fait sur la coléoptile. Il y a donc des apparitions de
tâches brunes et ovales qui entraînent une destruction de la semence, on parle de fonte de
semis.
La fusariose :
1- Fusarium nivale : les spores des champignons se conservent à la surface des graines,
où le mycélium va se développer et attaquer les jeunes plantules. On a un blocage de
la croissance.
2- Fusariose roseum : les spores se conservent à la surface du grain et à l'intérieur, où le
mycélium se développe et les plantules vont se colorer en lie-de-vin puis se nécroser.
troisième secteur valorisant le blé en France, utilise l’amidon pour faire des épaississants
alimentaires. Par l’intermédiaire de la chimie, l’amidon a de multiples usages. Par exemple
dans l’industrie pharmaceutique, il est utilisé en tant que dragéifiant, liant ou encore principe
actif tel que le sorbitol. Dans de moindres proportions, l’amidon transformé peut être employé
dans la fabrication de papier, de carton mais aussi de détergents. L’amidon du blé tendre est
également utilisé depuis plusieurs années comme matière première pour la fabrication de
biocarburants[9].
I-8. Production :
Le blé fait partie des trois céréales les plus cultivées dans le monde avec le riz et le
maïs. La production mondiale de blé s’élève à 690 Mt en 2008. En France, le blé est la
première céréale cultivée avec une production pour le blé tendre de 36.5Mt et de 2.1Mt pour
le blé dur récolté en 2009. Les exportations de blé tendre pour la récolte de 2009 furent de
42%. Concernant les utilisations nationales du blé tendre, l’alimentation animale est le plus
gros débouché (5.6 Mt) suivie de l’alimentation humaine avec 5 Mt. L’amidonnerie valorise
2.65 Mt, et le secteur des biocarburants, en constante augmentation, a utilisé 1.1 Mt de blé
tendre en 2009 [9].
-8-
Chapitre II Généralités sur la farine
II-1. Généralités :
II-2-1. L’eau :
Moins de 16% le taux d’humidité de la farine est un facteur important de
conservation et de stockage.
Représente 1.20 à 1.40, la présence des matières grasses influe sur les protéines
mécanique de La farine : plus une farine contient de matière grasse, moins sa force
boulangère est importante. Un excès de matière grasse dans une farine peut avoir de sévères
conséquences sur la conservation, car l’acidité produit par la matière grasse ranci et attaque
le gluten on le dégradant [19].
II-2-3. Matières minérales :
Représente 0.45 à 0.60 % les matières minérales sont peu importantes : potassium,
Phosphore, Magnésium, soufre, la pureté de la farine se juge d’après sa teneur en résidus
minéraux ;les matières minérales de la farine sont le potassium, le phosphore, le magnésium
et soufre. La pureté de la farine se juge d’après sa teneur en résidu minéral. Les Matières
minérales de la farine apparaissent lorsqu’on calcine de la farine : après calcination, les
résidus se retrouvent sous la forme de cendres. Comme les matières minérales existent en plus
grande quantité dans les enveloppes du blé, on conclu que moins qu’il y a de cendres, plus
que la farine est pure.
-9-
Chapitre II Généralités sur la farine
Amidon (glucides) :
Représente 60 à 72 % A l’état naturel, dans l’amande, il se présent sous forme d’un
poudre composée de granulés de tailles différentes.
Lorsque l’amidon est chauffé à 60 C°, il se présente sous la forme d’une masse
gélatineuse transparente et collante (l’empois d’amidon). L’amidon ne se dissout pas dans
l’eau froide, ni dans l’alcool ni dans l’éther.
Sachant que la meilleure farine ne peut que donner un gluten de qualité supérieure.
Cette sélection est indésirable, différents points entrent en jeu comme la quantité et la qualité
des protéines ...etc.
Une farine complète de blé tendre contient la totalité des vitamines initialement
présentes dans le grain une farine dont le taux d'extraction est de 75 à 80 % contient environ
20 % de la vitamine (B6), 25 % de biotine, 30 % d'acide nicotinique (B1), 55 % de l'acide
pantothénique (B12) et 70 % de la vitamine E[19].
Les enzymes sont présentes en petites quantités dans la farine les plus courantes sont
Les protéases, les lipases, les lipoïdoses, les amylases, les peroxydases et les catalases [21].
- 10 -
Chapitre II Généralités sur la farine
Les protéases :
Enzymes agissant sur la structure des protéines [22] ; leur présence dans la farine est
liée à la germination du grain qui n'est pas souhaitable [23].
Les lipases :
Les lipases distribuent les caroténoïdes sous une réaction d'oxydation et entraînent une
décoloration du pain qui devient blanche [10].
Les lipoxydases :
Les lipoxydases agissent sur les caroténoïdes par une réaction d’oxydation et entrainent
une décoloration du pain qui devient blanche [10].
Les amylases :
Les deux enzymes qui contrôlent la fermentation panaire sont la β - amylase et α
amylase la présence de la α amylase étant généralement constante et suffisante seule l'action
de l'amylases a besoin d'être contrôle soigneusement [24].
Fraction Teneurs en %
Humidité 14 –16%
Matières azotées 8 –12 (dont 7 à10 % de glutens)
Matières minérales 0.45- 0.6
Matières grasses 1.2 –1.4
Acidité 0.02 –0.05
Sucres 1-2
Amidon 60 –72
Matières cellulosique Traces
Diastase Plusieurs diastase sont présentes dont le B amylase et la plus
important
Vitamines De groupe B –PP et E
- 11 -
Chapitre II Généralités sur la farine
Selon A.DOUMANDJI et all [25]. Les caractéristiques de la farine sont les suivantes :
II-3-1-4. Acidité :
Les mauvaises conditions de conservation s‘accompagnent par d’autres phénomènes,
d’une dégradation enzymatique des lipides se traduisant par un accroissement de l’acidité du
milieu cette acidification constitue un indice d’altération de la qualité technologique (0.045%
tolérance 0.015).
- 12 -
Chapitre II Généralités sur la farine
C’est par le poids des cendres contenu dans 100 grammes de matières sèche que l’on
désigne [26].
- 13 -
Chapitre II Généralités sur la farine
Le chiffre du type indiquant le poids en gramme du résidu minéral contenu dans ces
100 grammes de farine. Il existe un certain nombre de type de farine bien déterminée.
T65 : Farine blanche sert à faire le pain de compagne, ou tout autre pour dit tradition
généralement issue de l’agriculture biologique cette dernière ne contient pas d’acide
ascorbique (vitamine C)
T80 : Farine bise au semi complète utilisée couramment dans les boulangeries biologique
sert à faire le pain semi complet.
- 14 -
Chapitre III Méthodes et matériels
- 15 -
Chapitre III Méthodes et matériels
Balance de pesage.
Séparation magnétique.
Huit appareils à cylindres.
Trois plansichters.
Sept détacheurs.
Deux sasseurs.
Un transport pneumatique.
Deux vis de transport.
Une balance de pesage.
Un transport pneumatique.
Transport pneumatique.
Deux cellules de stockages.
Douze extracteurs vibreurs.
Douze vis tubulaires de transport.
Machine à tamiser.
Station de conditionnement.
- 16 -
Chapitre III Méthodes et matériels
Réception
Pré-nettoyage
Nettoyage
Conditionnement
Mouture
Blutage
Stockage
Conditionnement et
emballage
- 17 -
Chapitre III Méthodes et matériels
Récupération
Grille de déchargement des grands
déchets
(cailloux,
pigeons morts,
Transporteur à chaine débris)
Canal d’aspiration
Cyclone de décantation
Elévateur à godets
Transporteur à chaine
Cellules de stockage
- 18 -
Chapitre III Méthodes et matériels
- 19 -
Chapitre III Méthodes et matériels
Déchargement par
Aspiration
Pont Bascule
- 20 -
Chapitre III Méthodes et matériels
III-1-5. Nettoyage :
On entend par nettoyage proprement dite, le passage du blé sur des équipements
appropriés, permettant de débarrasser les blés de toutes les déchets laissés passés par
l’opération de prés nettoyage .
Chaque équipement est conçu pour répondre à une tache précise. La séparation prévoit
les caractéristiques de bases suivantes : [28]
1- La taille ou la dimension des particules.
2- La forme des particules.
3- La densité.
4- Les propriétés aérodynamiques.
5- Les propriétés dynamiques.
6- La friction.
III-1-5-1. Séparation selon la taille :
Cette opération est réalisée par un séparateur nettoyage comportant deux couches de
tamis métalliques permettent au premier tamis l’élimination de grosses impuretés (mais,
féveroles, pailles, …etc.) et au second tamis l’élimination de sable.
III-1-5-2. Séparation selon la densité :
Cette séparation est réalisée par un épierreur qui permet l’élimination des pierres
présentes dans la masse de blé.
III-1-5-3. Séparation selon la propriété magnétique :
Cette séparation consiste à débarrasser la masse de blé des particules métalliques grâce
aux aimants placés juste avant le séparateur nettoyage et dans la masse de blé.
III-1-5-4. Séparation selon la forme :
Ce sont les trieurs qui réalisent cette opération ; le trieur à graines rondes a pour
fonction d’éliminer les nielles, les vesces et les graines cassés des blés.
III-1-5-5. Séparation par friction :
Cette opération est réalisée par une décortiqueuse dont le triple rôle est de :
1- Détacher les impuretés adhérentes à la surface du grain de blé.
2- Eliminer par friction les parties de fibres qui se sont décollées de l’enveloppes après le
temps de repos.
3- Ecraser les corps étrangers se trouvent dans le blé (petites mottes de terre) réduire les
micro-organismes.
- 21 -
Chapitre III Méthodes et matériels
Table densimétrique
Trieur optique
- 22 -
Chapitre III Méthodes et matériels
III-1-6. Le conditionnement :
Cette opération englobant le mouillage de blé, c’est-à-dire l’addition d’une quantité
bien déterminée d’eau au blé suivi d’un repos dans les cellules de repos.
Le mouillage étant réalisé en une ou deux étapes séparées couplées par un temps de
repos bien déterminé, c’est-à-dire que blé effectuera un première temps de repos, et si
nécessaire un deuxième temps de repos qui se fait après un deuxième mouillage.
Le mouilleur permet le dosage d’eau à l’aide d’une vanne de commande, permet la lecture
directe de la quantité d’eau voulue.[ 28]
Les cellules de repos pour le blé tendre sont :
1er repos : 24, 25, 26, 27
2éme repos:28, 29
Nettoyage de blé conditionne :
Le blé conditionne, et avant sa mouture, passe par une épointeuse décortiqueuse et un
tarare qui débarrasse une partie des enveloppes décortiquées et les poussières.
Ensuite, le blé débarrassé de ces impuretés passe dans un boisson avant le première
broyage.
Pour le blé tendre N 30.
- 23 -
Chapitre III Méthodes et matériels
Doseurs volumétriques
Vis de transport
Elévateur à godets
Balance de pesage
Séparateur magnétique
Particules métalliques
Séparateur nettoyeur
Mais, sable
Canal d’aspiration
Epierreur
Pierres, cailloux
- 24 -
Chapitre III Méthodes et matériels
Batterie de triage
Trieur à graines rondos
Epointeuse décortiqueuse
Elévateur à godets
Enveloppes périphériques
Tarare
Appareil, mouilleur
Débris d’enveloppes
Vis de mélange
Vis de transport
Doseurs volumétriques
Vis de transport
Elévateur à godets
- 25 -
Chapitre III Méthodes et matériels
Appareil mouilleur
Vis de transport
Doseurs volumétriques
Vis de transport
Système pneumatique
Souflante
Ecluse
Séparateur intermédiaire
Tarare
Débris d’enveloppes
Mouilleur de correction
Balance de pesage
- 26 -
Chapitre III Méthodes et matériels
Boisseau de repos
Particules métalliques
Séparateur magnétique
2XB1
2XB2
III-1-8. La transformation :
Le diagramme de transformation comprend plusieurs étapes :[28]
III-1-8-1. La mouture :
Cette opération est prise en charge par des appareilles à cylindres lisses ou cannelés.
A- Le broyage :
Cette opération est réalisée par des appareils à cylindres cannelés c’est-à-dire pourvus
des petites arrêtes qui augmentent au fur et à mesure qu’on progresse dans les broyages dans
un but de fragmenter le grain de blé progressivement sur la série des broyeurs. B1. B2.
B3.B4. B5.
- 27 -
Chapitre III Méthodes et matériels
B- Le convertissage et le claquage :
C’est une opération qui consiste à réduire les produis provenant des plansichters ou
des sasseurs. Les convertisseurs sont généralement appareils à cylindre lisse.
( 2*C1 – 2*C2 – C3 – 2*C4 – C5 – C6 – C7 – C9 – C10 – 2*C1B ).
III-1-8-2. Le blutage :
Le blutage est la première séparation du son de la farine ou de la semoule ; il se
pratique dans des appareils de tamisage appelés plansichters, constitués par des empilages
successifs de tamis.
PL1 – PL2 – PL3.
Animés d’un mouvement uniforme de rotation. Chaque passage d’appareils à
cylindres est suivi par le blutage du son produit.
III-1-8-3. Le sassage :
Le sassage est une seconde opération de tamisage et de séparation des produits selon
leur densité. Le sasseur doit séparer les particules de son et classer les semoules et les gruaux
provenant des plansichters de façon à obtenir un produit propre à faible teneurs en cendres.
Les sasseurs sont en nombre de deux sasseurs pour la minoterie (S1, S2 ) pour la
production e la farine supérieur.
III-1-8-4. Le curage de son :
Cette opération est réalise par des brosses à son (appelées aussi machines à nettoyer le
son), dont le rôle est de séparer les particules de farine qui adhérent encore aux parties
d’enveloppe (son). De cette manière, on peut récupérer une farine foncée qui présente encore
une qualité boulanger et extraire un son qui contient une faible teneur en farine.
Les brosses sont en nombre de six pour la minoterie 1Xbr1, 1Xbr2, 1Xbr3, 1Xbr4,
1Xbr5, 1Xbr6.
III-1-8-5. Détacheurs :
On trouve deux types de détacheurs, à tambours et à percussion.
Lors de la mouture par des cylindres lisses des plaquettes de farines se forment. Ces
plaquettes seront refusées sur les tamis à farine des plansichters et provoquent le cumul des
plaquettes dans les passages de queue de mouture, tous en enrichissant les produits de queue
de mouture au détriment du rendement, elles produisent une charge inutile de ces passages.
Les détachements ont comme fonction de désagréger ces plaquettes de farine sans que
les particules de son ou de germes soient réduits. Ils sont en nombre de onze pour la
minoterie.
- 28 -
Chapitre III Méthodes et matériels
Appareils à cylindre
Sasseur
Plansichters
Vis de récolte
- 29 -
Chapitre III Méthodes et matériels
- 30 -
Chapitre III Méthodes et matériels
Nous pouvons définir le contrôle de qualité comme une activité ayant pour but
d’assurer le respect des règles ou des normes. Le contrôle de qualité, est un système qui
permet de surveiller la qualité du produit en cours de fabrication et d’avoir l’assurance de
détecter précocement toute défaillance de façon à éviter qu’elle ne se traduise pas un défaut
du produit, avec les analyses de laboratoire [31].
2- Rôle du laboratoire :
- Veiller au respect des normes qualitatives des produits fabriqués par l’entreprise.
3- But de travail
Cette partie a pour but de déterminer les analyses régulièrement appliquées dans les
unités de production des farines de blé tendre, et contribuer au contrôle de qualité de la farine
obtenue au niveau de laboratoire de l’unité.
- 31 -
Chapitre III Méthodes et matériels
But :
Définition :
Principe :
Pour une même catégorie de blé, l’humidité exagérée a baissé notablement le poids à
l’hectolitre, le blé est plus lourd après nettoyage.
Un lot de blé idéal pour meunerie ou la semoulerie ne devrait être constitué que de
grains de l’espèce, propres, sains et secs.
- 32 -
Chapitre III Méthodes et matériels
Dans le domaine technologique et nutritionnel, les inconvénients causés par tous ces
éléments indésirables sont en fonction de leur nature, de leur quantité et de leur « virulence ».
Les pouvoirs publics établissent aussi, par un décret, des limites quantitatives
d’impuretés au-delà des quelles un lot ne peut plus être accepté par les organismes
d’intervention.
Il est donc important que l’agréeur, avant de procéder à la recherche des impuretés
prenne exactement connaissance des clauses du contrat qui couvre le lot à analyser. Il pourra
ainsi décider de faire soit une recherche complète, toujours très longue (méthode de
référence), soit une analyse partielle portant sur quelques impuretés particulières, ou sur des
groupes d’impuretés (méthodes pratiques).
III-3-1-3. L’humidité :
Définition :
Principe :
- 33 -
Chapitre III Méthodes et matériels
Appareillage :
Balance analytique.
Broyeur.
Vase métallique
Etuve isothermique.
Mode opératoire :[27]
On règle le broyeur pour obtenir des particules ayant les dimensions sus indiquées t.
Pour les produits qui ne nécessitant pas un broyage, ils doivent passer à travers le tamis
1.7 mm. On effectue l’analyse directement.
Prise d’essai :
Pour les produits ne nécessitant pas de broyage on opère rapidement, peser une
quantité de l’échantillon de 5 gramme dans la capsule ( vase ) préalablement sécher par
passage à l’étuve et refroidi au dessiccateur jusqu'à la température du laboratoire et tarer à
1 mg prés .
Dans le cas des produits ayant nécessité d’un broyage, on verse la totalité de produit
de la mouture dans la capsule métallique tarer à 1 mg prés. (Peser 5 grammes).
Déshydratation :
On introduit la capsule (vase) contenant la prise d’essai, dans l’étuve pendant 90 min
dans le cas des farines ; le temps est compté à partir du moment où à la température de l’étuve
atteint 130 °C à 133 °C.
- 34 -
Chapitre III Méthodes et matériels
H % =( m0 – m1 / m0) x 100
NB : Si la différence des résultats dépasse 0.15 g pour 100 g de l’échantillon pour les deux
D’après les résultats obtenus, on applique des normes pour déterminer la valeur
financière qui doit être réduite ou augmentée.
On applique la même méthode que celle pour mesurer l'humidité après la réception
pour avoir une aidé sur la quantité de l’eau à rajouter pour atteindre le taux d’humidité
appropriée.
On mesure le taux d'humidité après l’addition de l'eau pour voir est ce que le taux
d'humidité approprié est atteint.
- 35 -
Chapitre III Méthodes et matériels
Principe :
La teneur en eau est la perte de masse exprimée en pourcentage effectuée pendant 2h,
dans une étuve réglée à 130- 133 °C à la pression atmosphérique jusqu’à l’obtention d’un
poids constants.
Matériel :
- 36 -
Chapitre III Méthodes et matériels
balance, arrêter donc la ventilation ce qui diminue l’influence de la pression d’air sur la pesée.
Abaisser le levier de la balance et faire la lecture du pourcentage d’humidité.
Pousser le levier vers le haut et faire la lecture après avoir tourné le plateau.
Principe :
Le taux de cendres étant exprimé par rapport à la matière sèche, il faut déterminer
parallèlement la teneur en eau du produit à analyser.
Réactif :
Appareillage :
Balance analytique
Four à moufle électrique à 900 ± 25 °C.
Capsules d’incinération en platine de référence, en quartz ou en porcelaine.
Dessiccateur contenant de l’anhydride phosphorique.
- 37 -
Chapitre III Méthodes et matériels
Les capsules d’incinération peuvent être nettoyées après chaque usage par adition de
HCl à différentes concentration selon la nature des capsules. (pour les capsules en platine, on
utilise HCl 5 %).
B / Pré – incinération :
Les capsules bien propres sont immédiatement calcinées au four ou sur un bec de gaz
avant chaque usage, pour détruire la matière organique restant à l’intérieur, ou sur les parois et
refroidies complètement dans un dessiccateur.
C/ Incinération :
Dans le but d’obtenir une incinération uniforme, il faut mouiller la prise d’essai avec 1
à 2 ml d’alcool éthylique distillé, avant l’incinération. Ceci permet aussi d’éviter
l’autoallumage dont l’effet explosif soulève et déplace la matière hors les capsules.
La porte du four ouvert, les capsules sont prises en place à l’entrée du four (le four
étant chauffé à l’avance à 900 °C). Lorsque la porte du four est fermée un courant d’air
suffisant doit être maintenu, mais il ne doit pas être trop pour ne pas entraîner la matière hors
les capsules.
- 38 -
Chapitre III Méthodes et matériels
Ainsi, les cendres qui étaient floconneuse et avides d’eau sont transformées en une
masse vitreuse peu hygroscopique et il n’a y aura pas de reprises d’humidité avant la pesée.
L’incinération terminée, mettre les capsules à refroidir sur une plaque pendent une
minute, puis dans le dessiccateur. Fermer le dessiccateur et ne peser que lorsque les capsules
ont pris la température ambiante au bout de 30 minutes environ. Les capsules doivent être
manipulées avec la pince, et éviter tout contact de la pince avec les cendres.
Le poids des cendres est d’abord calculé en pourcentage de matière humide, puis
rapporté à la matière sèche. Le taux de cendres correspond à la proportion de cendres fournie
par cent (100) parties de matière sèche.
Le pourcentage de cendres par rapport à la matière humide est calculé comme suit :
(𝑃2 − 𝑃3)
𝑇𝑐 𝑀. 𝑠 = × 100
𝑃2 − 𝑃1
- 39 -
Chapitre III Méthodes et matériels
Principe :
Le gluten sec représente la fraction insoluble d’un pâton de farine recueillie, sous un
filet d’eau par malaxage essorage et séchage. Le gluten de la farine comprend les protéines
insolubles, augmenté du reste des substances non azotées (grasses, minérales… etc).
Appareillage et réactif :
Réactif :
Eau salée de 2.5 % (cette solution doit être utilisée à une température comprise entre
18 et 22 °C).
Appareillage :
Peser 10 g de la farine.
Déposer dans un tamis.
- 40 -
Chapitre III Méthodes et matériels
De point de vue quantitative, pour la farine du blé tendre le gluten sec est de l'ordre de
8 à 12 %.
Principe :
- 41 -
Chapitre III Méthodes et matériels
Matériels :
Plansichter de laboratoire.
Tamis en nylon ou en soie
Balance analytique
Mode opératoire :[27]
Introduire dans un tamis 100 g de farine, déposer dans chaque tamis 2 ou 3 boules de
caoutchouc, qui assurent le nettoyage des garnitures et le diagramme de la surface de
blutage.
Fermer par le couvercle la boite réceptrice inférieure à l’aide de la main droite.
Mettre le tamis en mouvement entre 5 et 15 minutes.
Ouvrir les tamis et procéder au passage des refus de chaque tamis, veiller à ce que les
particules qui se trouvent entre les mailles soient détachées et les pesées, elles sont
considérées comme refus.
Répéter l’opération au-delà de 25min pour éviter la pulvérisation du produit par
frottement sur tamis.
Expression des résultats :
- 42 -
Chapitre III Méthodes et matériels
Principe :
La méthode consiste à faire passer progressivement sous l'influence d'un courant d’air,
un fragment de pâte de masse sous forme de disque de l'état compte à celui d'une membrane
mince, jusqu'à la limite naturelle de l'extension de la pâte où se produit un orifice de rupture.
Réactifs :
Alvéographe Chopin.
Eprouvette graduée, capacité 200 ml, précision 0.2 ml.
Balance.
Erlenmeyer 250 ml.
Chronomètre électronique.
Planimètre (les abaques) fournis par le constructeur.
Mode opératoire :[27]
Préparation de l’échantillon.
Détermination de la teneur en eau de la farine.
Contrôle de la température ambiante (18-22°C), farine (20±5°C), «Pétrin et
Alvéographe (25±0.2°C).
Prise d’essai : peser 250 g de farine à 0.5 prés.
Préparation de la solution de NaCl à ajouter à la farine.
Pétrissage
Extraction – mise en forme et repos des pâtons.
Essai à l’alvéographe des éprouvettes de pâte.
Expression des résultats :
- 43 -
Chapitre III Méthodes et matériels
A) La ténacité de la pâte « P » :
De fait que les essais ont été effectués à l’hydratation constante, l’ordonnée maximale
est plus grande, donc il faut ajouter plus d’eau pour obtenir une pâte de bonne consistante
[33].
B) Longueur « L » :
L’abscisse à la rupture de chaque courbe est mesurée en millimètre sur la ligne de zéro
à partir de l’origine des courbes jusqu’au point correspondant verticalement à la chuté nette de
pression due à la rupture de la bulle. La moyenne des abscisses des courbes représente la
longueur L [32].
B) Rapport « P/ L » :
C’est le rapport de configuration de la courbe qui traduit l’équilibre du diagramme
[33]. Ce rapport donne une indication sur l’équilibre entre la ténacité et l’extensibilité de pâte
[34]. Donc, en fonction des valeurs de ce rapport, la farine peut être orientée vers la
fabrication qui lui convient (Tableau I.8) [10].
D) Indice de gonflement « G »:
- 44 -
Chapitre III Méthodes et matériels
E) Travail de déformation « W » :
- 45 -
Chapitre IV Résultats et discussion
Interprétation :
Il apparait que le PHL est élevé, on peut donc avoir une extraction en farine de 79 %
seulement avec un bon réglage des équipements. Cependant, le PHL seul ne renseigne pas sur
la qualité du blé, il faut donc effectuer une série d’analyses.
Grains chauffes
Bonification :1,60
Grains sans valeur
Grains caries
Grains punaises
Grains maigres
0,50
Grains échaudes
0,75 Réfaction : 0,12
Grains boutes
0,10
Grains piqués
Grains mouchètes
0,25
Grains étrangers bétail
- 46 -
Chapitre IV Résultats et discussion
Blé tendre
0,20
Humidité
12,6
Siccité 0
1,60 0,12
Interprétation :
D’après le résultat mentionné on constate que le taux d’humidité du blé tendre est de
(12,60 %), il est conforme aux normes (H˂14 %) homologué pour que le blé peut être stocké
sans aucun dommage.
Interprétation :
- 47 -
Chapitre IV Résultats et discussion
Interprétation :
Interprétation :
D’après les résultats obtenus, on remarque que cette farine a un taux d’humidité de
(14,50 %), donc il est conforme aux normes (entre 14,5 et 15 %).
La teneur en cendres enregistrée est 0.58 %, donc cette valeur est conforme aux
normes (entre 0.56 et 0.67 %) [27].
Interprétation :
D’après les résultats obtenus, le taux de gluten est 8,50 %, il est donc acceptable par
rapport à la norme exigée (entre 8 et 12 %).
- 48 -
Chapitre IV Résultats et discussion
Interprétation :
- 49 -
CONCLUSION
Conclusion
A partir des résultats obtenus pour les différentes analyses effectuées pour le blé
tendre et la farine fabriqué telles que : le poids spécifique (PS), l'humidité, le taux de cendre,
le taux d'affleurement, le taux du gluten et l'essai de l'alvéographe Chopin.
• Les résultats obtenus pour la détermination du poids à l’hectolitre pour le blé tendre
avant le nettoyage et après le conditionnement varient entre 77,46 < PS < 79,80, donc
les résultats enregistrés sont conforme aux normes.
• Pour le contrôle de l'humidité les résultats obtenus durant le mois de Mars 2013
varient entre 12,60 et 16,20 %, ils sont donc conforme aux normes ( H < 16,20 %).
• Les résultats concernant le taux d'affleurement sont toujours supérieurs à 95 %, ce qui
montre une bonne maîtrise du diagramme de mouture (C’est-à-dire la farine obtenue
est panifiable).
• Le taux de cendre et 0,58 %, il est donc conforme aux normes (entre 0,56 et 0,67 %).
Cela est dû à la bonne maîtrise du diagramme de mouture.
• La qualité du gluten obtenue pour un échantillon de 10g varie entre 8 et 12 %
conforme à la norme Algérienne, cela est dû à la qualité de blé réceptionné.
• En ce qui concerné la qualité rhéologique des farines, les analyses qui ont été faites
par l’alvéographe sont instables par rapport aux normes Algérienne. Cela est dû au
non homogénéité des blés livrés par l'organisme stockeur (CCLS).
Donc, le produit analysé est de bonne qualité (conforme).
REFERENCE BIBLIOGRAPHIQUE
Référence bibliographique
12 - I.T .C.F., Contrôle de la qualité des céréales et protéagineuse guide pratique Ed,
I.T.C paris . (1995), P. 253.
14 –W. G. ALLEN; J. E. SPRADIN., Amylase and their properties the bakers digest, (1974),
p. 14 –23 .
15- FAO; Utilisation des aliments tropicaux : céréale , légumes secs , légumineuse , produits
dérives ,et protéines végétales programme mixte FAO/ OMS sur les normes alimentaires ,
volume 7.2 édition . (1990), P. 101.
16 –D. SAUVANT., Les céréales ( encyclopédie des techniques agricoles), N° 25, Ed : Saita.
paris . (1979).
22 – Mme Amal LAHBABI, M. Abdel Ilah JIB, M. Yahya MOUSSA., guide pratique de la
fortification de la farine.(2004).
23 – P. GRANDVIONNET ; B. PRAIX ., Les ingrédients des pâtes , Farines mixtes, (1994),
P. 100-131 .
24– Pierre Feillet., Le Grain de blé: composition et utilization , Editions Quae, (2000 ), P.124-
128.
REFERENCE BIBLIOGRAPHIQUE
28 – C.Mauzé, G.Scotti., Guide pratique d’agréage des blés. Institut technique des céréales et
des fourrages, (1968).
31- FAO., Manuels sur le contrôle de la qualité des produits alimentaires, Assurance de la
qualité dans le laboratoire d'analyse microbiologique des aliments , Rome (1992).
32 – AFNOR., Contrôle de la qualité des produits alimentaires ; céréales et produit
céréaliers, (1991).
33 – A. COLAS ., Définition de la qualité des farines pour les différentes utilisations, (1991),
P.580- 287.
LES ANNEXES
1- Présentation de l’entreprise:
L’entreprise ERIAD SETIF / les Moulin des oasis / spa Touggourt est une société
par action d’un capital 761.320.000 DA, elle se situe dans la zone industrielle B –P 173 C,P
302000 TOUGGOURT , elle s’étale sur une superficie totale de 61822.50 m2 dont 9356.54
m2 couverte . Elle est entrée en production le 27 mai 1983. Ses objectifs sont :
2- Présentation de la filiale :
Dénomination : ERIAD SETIF / LES MOULINS DES OASIS / SPA TOUGGOURT.
80 permanents
32 Contractuels.
Trituration
- 50 -
ANNAXES
Farines
Issues de meunerie
la filiale des Moulins des Oasis / SPA, TOUGGOURT, est spécialisée dans la
fabrication et la commercialisation des semoule et des farines, son marché de prédilection est
constitué par les willays du sud est de l’Algérie (Ouargla – El OUED, et ILLIZI).
Installation industrielles :
Batterie de 17 silos d'une capacité totale de stockage de 125 000 quintaux avec 41
jours de couverture et d'autonomie.
- 51 -
ANNAXES
Produit fabriqué :
Produits commercialisés :
Type de conditionnement :
Centre de distribution :
Catégorie de client :
Effectifs :
Cadres dirigeants : 01
Cadres supérieurs : 05
Cadres moyens: 19
Maîtrises : 30
Exécution:26
C DD
Total : 112
- 52 -
ANNAXES
récupération de l’amidon
dessiccateur
L-arabinose D-Xylose
- 53 -
ANNAXES
- 54 -
ANNAXES
- 55 -
Résumé
Le blé est l’un des plus important produits alimentaires, il est l’aliment de base de la
majorité des peuples du monde car il contient de nombreux éléments nutritionnels (protéines
carbohydrates , les vitamines . . .etc…).
La farine a été fabriqué à partir du blé tendre au niveau de l’unité (Moulins des
OASIS), et cela après quelques analyses qui nous permettent de contrôler la qualité de blé à
utiliser.
يهخص
هى إذى الغراء السئُسٍ لوعظن الشعىب
ف,َعتبس القوح هي أهن الوىاد الغرائُت األكثس استهالك فٍ العالن
.) إلخ......... والفُتاهٌُاث،ألًه َحتىٌ علً العدَد هي العٌاصس الغرائُت (البسوتٌُاث والكسبىهُدزاث
و هرا بعد القُام ببعض,وقد تن صٌع الفسٌَت هي القوح اللُي علً هستىي وحدة هطاحي الىاحاث
.التحالُل التٍ تسوح لٌا بوعسفت ًىعُت القوح الوساد إستعواله
التحالُل الفُزَائُت و الكُوُائُت و التكٌىلىجُت للفسٌَت التٍ تحصلٌا علُها فٍ عوىهها هطابقت للوعاَُس
.الوعتودة فٍ الجزائس
Abstract
Wheat is one of the most important alimentation products, it is the basic food for the
majority of people in the world, because it contains many nutria elements (proteins,
carbohydrates, vitamins…… etc ).
Floor was produced from soft wheat at oasis mills unite, and this after doing some
analysis that allows us to know the quality of wheat intended use.
Physical and chemical analyzes and technological for the Floor which have been
prepared are in general conform to the standards adapted in Algeria.