Differentiabilite Beamer
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Différentiabilité
14 septembre 2020
8h-9h / 16h15-17h15
Différentiabilité
f : U ⊂ Rn → Rm ?
Différentiabilité
f : U ⊂ Rn → Rm ?
Différentiabilité
Définition
Soit f une fonction définie sur U un ouvert de Rn et à valeurs dans
Rm (n, m ∈ N). La fonction f est différentiable en a ∈ U s’il existe
une application linéaire L de Rn dans Rm telle que
Différentiabilité
Définition
Soit f une fonction définie sur U un ouvert de Rn et à valeurs dans
Rm (n, m ∈ N). La fonction f est différentiable en a ∈ U s’il existe
une application linéaire L de Rn dans Rm telle que
Différentiabilité
Définition
Soit f une fonction définie sur U un ouvert de Rn et à valeurs dans
Rm (n, m ∈ N). La fonction f est différentiable en a ∈ U s’il existe
une application linéaire L de Rn dans Rm telle que
Différentiabilité
Retour à la dimension 1
Df (x) : h 7→ f 0 (x)h
Retour à la dimension 1
Df (x) : h 7→ f 0 (x)h
Premières propriétés
Premières propriétés
Premières propriétés
Premières propriétés
Premières propriétés
Exemples
Exemples
Exemples
Exemples
Exemples
Théorème
Soient f : U ⊂ Rn → Rm et g : V ⊂ Rp → Rn des champs de
vecteurs tels que la composition f ◦ g soit définie dans un voisinage
d’un point x0 ∈ V . Supposons que g soit différentiable en x0 , de
différentielle Dg(x0 ). Supposons que f soit différentiable en
y0 := g(x0 ), de différentielle Df(y0 ).
Théorème
Soient f : U ⊂ Rn → Rm et g : V ⊂ Rp → Rn des champs de
vecteurs tels que la composition f ◦ g soit définie dans un voisinage
d’un point x0 ∈ V . Supposons que g soit différentiable en x0 , de
différentielle Dg(x0 ). Supposons que f soit différentiable en
y0 := g(x0 ), de différentielle Df(y0 ).
Théorème
Soient f : U ⊂ Rn → Rm et g : V ⊂ Rp → Rn des champs de
vecteurs tels que la composition f ◦ g soit définie dans un voisinage
d’un point x0 ∈ V . Supposons que g soit différentiable en x0 , de
différentielle Dg(x0 ). Supposons que f soit différentiable en
y0 := g(x0 ), de différentielle Df(y0 ).
Un exercice
Un exercice
Un exercice
donc
kx + tvk2 − kxk2
∂v f (x) = lim = 2hx | vi
t→0 t
Théorème
Si f est différentiable en a ∈ Rn , alors, pour tout v ∈ Rn , ∂v f(a)
existe et on a :
∂v f(a) = Df(a)(v)
Dérivées partielles
Dérivées partielles
Dérivées partielles
Dérivées partielles
Théorème
Si f : U ⊂ Rn → Rm est différentiable en a, alors pour tout
i ∈ {1, . . . , n}, ∂i f(a) existe et on a la relation :
n
Df(a)(h) = ∑ hi ∂i f(a),
i=1
Théorème
Si f : U ⊂ Rn → Rm est différentiable en a, alors pour tout
i ∈ {1, . . . , n}, ∂i f(a) existe et on a la relation :
n
Df(a)(h) = ∑ hi ∂i f(a),
i=1
Théorème
Si f : U ⊂ Rn → Rm est différentiable en a, alors pour tout
i ∈ {1, . . . , n}, ∂i f(a) existe et on a la relation :
n
Df(a)(h) = ∑ hi ∂i f(a),
i=1
Théorème
Si les différentielles partielles ∂i f existent et sont continues sur U,
alors l’application f : U ⊂ Rn → Rm est différentiable sur U et on a
n
Df(a)(h) = ∑ hi ∂i f(a).
i=1
Théorème
Si les différentielles partielles ∂i f existent et sont continues sur U,
alors l’application f : U ⊂ Rn → Rm est différentiable sur U et on a
n
Df(a)(h) = ∑ hi ∂i f(a).
i=1
Théorème
Si les différentielles partielles ∂i f existent et sont continues sur U,
alors l’application f : U ⊂ Rn → Rm est différentiable sur U et on a
n
Df(a)(h) = ∑ hi ∂i f(a).
i=1
Définition
Une fonction f satisfaisant les hypothèses du théorème précédent
est dite continûment différentiable sur U.
Exemples
∂f
(x, y ) = (y (x + y ) + 1)e xy
∂x
∂f
(x, y ) = (x(x + y ) + 1)e xy
∂y
Exemples
∂f
(x, y ) = (y (x + y ) + 1)e xy
∂x
∂f
(x, y ) = (x(x + y ) + 1)e xy
∂y
∂f ∂f
Df (x, y )(h, k) = (x, y )h + (x, y )k
∂x ∂y
= (h(y (x + y ) + 1) + k(x(x + y ) + 1)) e xy
∂ 2f ∂ 2f ∂ 2f ∂ 2f
∂1 (∂1 f ) = , ∂ (∂
1 2 f ) = , ∂ (∂
2 1 f ) = , ∂ (∂
2 2 f ) = .
∂ x2 ∂ x∂ y ∂y∂x ∂y2
∂ 2f ∂ 2f ∂ 2f ∂ 2f
∂1 (∂1 f ) = , ∂ (∂
1 2 f ) = , ∂ (∂
2 1 f ) = , ∂ (∂
2 2 f ) = .
∂ x2 ∂ x∂ y ∂y∂x ∂y2
∂ 2f ∂ 2f
En général, ∂ x∂ y n’est pas la même chose que ∂y∂x !
Théorème
(Une condition suffisante pour l’égalité des dérivées partielles
mixtes). Supposons que f soit un champ scalaire tel que les
dérivées partielles ∂1 f , ∂2 f , ∂1,2 f et ∂2,1 f existent sur un ouvert
S . Si (x0 , y0 ) est un point de S où ∂1,2 f et ∂2,1 f sont continues,
nous avons alors
Théorème
(Une condition suffisante pour l’égalité des dérivées partielles
mixtes). Supposons que f soit un champ scalaire tel que les
dérivées partielles ∂1 f , ∂2 f , ∂1,2 f et ∂2,1 f existent sur un ouvert
S . Si (x0 , y0 ) est un point de S où ∂1,2 f et ∂2,1 f sont continues,
nous avons alors
Théorème
(Une condition suffisante pour l’égalité des dérivées partielles
mixtes). Supposons que f soit un champ scalaire tel que les
dérivées partielles ∂1 f , ∂2 f , ∂1,2 f et ∂2,1 f existent sur un ouvert
S . Si (x0 , y0 ) est un point de S où ∂1,2 f et ∂2,1 f sont continues,
nous avons alors
Définition
Soit f une fonction telle que ses dérivées partielles premières et
secondes existent et sont continues sur un ouvert S de Rn , alors f
est dite de classe C 2 sur S ou encore deux fois continûment
différentiable sur S.
Définition
Soit f une fonction C 2 au voisinage de x ∈ A ⊂ Rn , à valeurs dans
R. On note H(x) ou D 2 f (x) la matrice hessienne de f en x ∈ A,
i.e. H(x) = [∂xi ,xj f (x)]1≤i,j≤n .
Définition
Soit f une fonction C 2 au voisinage de x ∈ A ⊂ Rn , à valeurs dans
R. On note H(x) ou D 2 f (x) la matrice hessienne de f en x ∈ A,
i.e. H(x) = [∂xi ,xj f (x)]1≤i,j≤n .
Définition
Soit f une fonction C 2 au voisinage de x ∈ A ⊂ Rn , à valeurs dans
R. On note H(x) ou D 2 f (x) la matrice hessienne de f en x ∈ A,
i.e. H(x) = [∂xi ,xj f (x)]1≤i,j≤n . La formule de Taylor au second ordre
s’érit au point x :
1
f (x + y) = f (x) + ∇f (x) · y + H(x)y · y + o(kyk2 ).
2
Définition
Soit f une fonction C 2 au voisinage de x ∈ A ⊂ Rn , à valeurs dans
R. On note H(x) ou D 2 f (x) la matrice hessienne de f en x ∈ A,
i.e. H(x) = [∂xi ,xj f (x)]1≤i,j≤n . La formule de Taylor au second ordre
s’érit au point x :
1
f (x + y) = f (x) + ∇f (x) · y + H(x)y · y + o(kyk2 ).
2
Si f est C 2 sur A, on en déduit que H(x) est symétrique.
Définition
Soit f une fonction C 2 au voisinage de x ∈ A ⊂ Rn , à valeurs dans
R. On note H(x) ou D 2 f (x) la matrice hessienne de f en x ∈ A,
i.e. H(x) = [∂xi ,xj f (x)]1≤i,j≤n . La formule de Taylor au second ordre
s’érit au point x :
1
f (x + y) = f (x) + ∇f (x) · y + H(x)y · y + o(kyk2 ).
2
Si f est C 2 sur A, on en déduit que H(x) est symétrique.
Si x est un point critique (c-à-d. ∇f (x) = 0) alors la formule de
Taylor s’écrit
1
f (x + y) = f (x) + H(x)y · y + o(kyk2 ).
2
Exemple
Exemple
Exemple
Exemple
(
2x(2x 2 − y 2 − 18) = 0
y (−2x 2 + 3y + 6) = 0
Exemple
(
2x(2x 2 − y 2 − 18) = 0
y (−2x 2 + 3y + 6) = 0
Exemple
(
2x(2x 2 − y 2 − 18) = 0
y (−2x 2 + 3y + 6) = 0
qui a pour solutions (0, 0), (0, −2), (3, 0) et (−3, 0), d’où :
−36 0
P = (0, 0) , Hessf (0, 0) = : point selle ;
0 +6
−44 0
P = (0, −2) , Hessf (0, −2) = : max. loc. stricte ;
0 −6
+72 0
P = (−3, 0) , Hessf (−3, 0) = : point selle ;
0 −12
+72 0
P = (3, 0) , Hessf (3, 0) = : point selle .
0 −12
appelé le gradient de f .
appelé le gradient de f .
(2) Si f : Ω ⊂ Rn → R de classe C 2 on définit pour x ∈ Ω, le
scalaire
n
∂ 2f
∆f (x) = ∑ 2 (x) ∈ R (5)
i=1 ∂ xi
appelé le laplacien de f .
(3) Si F : Ω ⊂ Rn Rm
→ de classe C 1 et x ∈ Ω, avec
F (x) = (F1 (x), . . . , Fm (x)), on définit le scalaire
m
∂ Fi
div F (x) = ∑ ∂ xi (x) ∈ R (6)
i=1
(3) Si F : Ω ⊂ Rn Rm
→ de classe C 1 et x ∈ Ω, avec
F (x) = (F1 (x), . . . , Fm (x)), on définit le scalaire
m
∂ Fi
div F (x) = ∑ ∂ xi (x) ∈ R (6)
i=1
appelé le rotationel de F .
appelé le rotationel de F .
Si N = 2, alors
∂ F2 ∂ F1
rot F (x) = (x) − (x) ∈ R (8)
∂ x1 ∂ x2
Si N = 3, alors
∂ F3 ∂ F2 ∂ F1 ∂ F3 ∂ F2 ∂ F1
rot F (x) = (x) − (x), (x) − (x), (x) − (x) ∈ R3
∂ x2 ∂ x3 ∂ x3 ∂ x1 ∂ x1 ∂ x2
(9)
Dans ce cas, nous pouvons écrire symboliquement,
rot F (x) = ∇ ∧ F (x), où ∧ est le produit vectoriel dans R3 .
Exemple 1
Exemple 1
∂f ∂ −1 ∂ xi − ai
= (r ) = −r −2 (r ) =
∂ xi ∂ xi ∂ xi r3
Donc
1 1
F (x) = grad f (x) = − 3
(x1 − a1 , . . . , xn − an ) = − 3 (x − a).
r r
Exemple 1
∂f ∂ −1 ∂ xi − ai
= (r ) = −r −2 (r ) =
∂ xi ∂ xi ∂ xi r3
Donc
1 1
F (x) = grad f (x) = − 3
(x1 − a1 , . . . , xn − an ) = − 3 (x − a).
r r
Donc
n
∂ 2f 1 3−n
∆f = ∑ ∂ x 2 = r 5 (3r 2 − nr 2 ) = − r 3 .
i=1 i
On remarque que si n = 3, alors ∆f = 0.
(3) Pour tout i = 1, . . . , n, on a Fi = ∂∂xfi , donc
∂ 2f
∂ Fi ∂ ∂f
= =
∂ xi ∂ xi ∂ xi ∂ xi2
Donc
n
∂ 2f 1 3−n
∆f = ∑ ∂ x 2 = r 5 (3r 2 − nr 2 ) = − r 3 .
i=1 i
On remarque que si n = 3, alors ∆f = 0.
(3) Pour tout i = 1, . . . , n, on a Fi = ∂∂xfi , donc
∂ 2f
∂ Fi ∂ ∂f
= =
∂ xi ∂ xi ∂ xi ∂ xi2
et
1
div F = ∆f = − 3 (x − a)
r
on retrouve donc div F = div grad f = ∆f .
Mathématiques pour ingénieur 35
Chapitre 1 Différentiabilité
(4) On a
∂x1 F1
rot F = ∇ ∧ F = ∂x2 ∧ F2
∂x3 F3
∂x1 fx1
= ∂x2 ∧ fx2
∂x3 fx3
fx3 x2 − fx2 x3 0
= fx1 x3 − fx3 x1 = 0
fx2 x1 − fx1 x2 0
Exemple 2
F (x, y , z) = (x 2 − e y , sin z, y 2 + z)
On a
Exemple 2
F (x, y , z) = (x 2 − e y , sin z, y 2 + z)
On a
div F = 2x + 0 + 1 = 2x + 1
et 2
x − ey
∂x 2y − cos z
rot F = ∂y ∧ sin z = 0
∂z 2
y +z e y