L'impact de L'e-Commerce Sur L'économie Marocaine
L'impact de L'e-Commerce Sur L'économie Marocaine
L'impact de L'e-Commerce Sur L'économie Marocaine
Avant d’entamer ce projet, nous profitons de cette occasion pour remercier tout
d’abord notre formateur Mr Mohammed Laklai qui n’as pas cessé de nous
encourager pendant la durée de formation ainsi pour sa générosité en matière de
formation et d’encadrement.
Nous voudrions exprimer nos reconnaissances envers nos parents et nos amis
qui nous ont apportés leur support moral et intellectuel tout au long de notre
démarche.
Enfin nous tenons à remercier tout le personnel de l’école Efet pour leur
sympathie et leur gentillesse.
Introduction :
Le e-commerce selon les derniers chiffres est en bonne croissance. Il se dit que
de belles perspectives l’attendent. Mais, loin de tout optimisme béat, l’achat en
ligne au Maroc est encore à ses balbutiements, au regard des statistiques du
secteur comparé avec d’autres pays bien en avance.
Depuis 2007, les ordinateurs, les appareils électroménagers, les vols et de
nombreux autres articles ont été mis à la disposition pour l’achat sur Internet aux
marocains en utilisant des cartes émises par des banques locales.
Bien que cette merveille technologique pourrait contribuer fortement à renforcer
l’édifice économique national, cela nous laisse à poser plein de question :
1-Définition :
On appelle « Commerce électronique » (ou e-commerce) l’utilisation d’un
média électronique pour la réalisation de transactions commerciales. La
plupart du temps il s’agit de la vente de produits à travers le réseau internet,
mais le terme de e-commerce englobe aussi les mécanismes d’achat par
internet (pour le B-to-B).
2-Historicité :
Les débuts et l’évolution du commerce électronique sont intimement liés
avec l’évolution et la généralisation d’Internet. Depuis près d’une décennie,
le secteur de l’Internet enregistre des chiffres de croissance impressionnants
mais il est intéressant de revenir au début du e-commerce.
Fixer une date précise au lancement des activités purement commerciales sur
Internet parait un exercice quasiment impossible mais nombreux sont ceux
qui s’accordent à le situer vers le milieu des années 90. Une certitude, par
contre, c’est que la naissance et le développement de l’e-commerce sont liés
à des évolutions techniques significatives du réseau, au développement de la
vente à distance et, d’une manière générale, à l’évolution même de la société
et à son ouverture vers ce réseau.
(Source : www.e-commerces.eu)
3-Typologie de l’e-commerce :
Les différents types de e-commerce :
1. B2C (Business-to-Consumer)
Le e-commerce B2C englobe les transactions effectuées entre une entreprise
et un consommateur.
C’est l’un des modèles de vente les plus utilisés dans le contexte du
commerce électronique. Lorsque vous achetez des chaussures chez un
détaillant de chaussures en ligne, il s’agit d’une transaction d’entreprise à
consommateur.
2. B2B (Business-to-Business)
Le commerce électronique inter-entreprises concerne les ventes effectuées
entre des entreprises, comme un fabricant et un grossiste ou un détaillant.
3. C2C (Consumer-to-Consumer)
L’une des premières formes de e-commerce est le modèle C2C. Il s’agit
notamment des relations de vente de consommateur à consommateur comme
celles observées sur eBay ou Amazon, par exemple.
4. C2B (Consumer-to-Business)
Le C2B signifie que les consommateurs individuels mettent leurs produits ou
services à la disposition des acheteurs commerciaux.
5. B2A (Business-to-Administration)
Ce modèle couvre les transactions effectuées entre les entreprises et les
administrations en ligne. Un exemple serait les produits et services liés aux
documents juridiques, à la sécurité sociale, etc.
6. C2A (Consumer-to-Administration)
Même idée ici, mais avec des consommateurs vendant des produits ou
services en ligne à une administration. Le modèle C2A pourrait inclure des
services de consultation en ligne pour l’éducation, la préparation de
déclarations de revenus en ligne, etc.
Pour le client :
En effet, le client, pour se procurer tout ce dont il a besoin, n’a qu’à effectuer
ses achats sur le Web. Il n’a plus besoin de se déplacer, ni de faire le tour des
magasins pour pouvoir trouver le produit qu’il recherche. Il dispose de
l’intégralité des informations et des caractéristiques du produit souhaité (prix,
couleurs disponibles, taille, matière, etc.) Ceci est aussi valable pour les
prestations de services.
1-Def de la e-logistique :
La logistique est appelée sur internet e-logistique et elle peut aussi avoir le
nom d’infologistics. C’est l’un des éléments essentiels de la vente
électronique qui a pour but de maîtriser l’ensemble de la chaîne de
production.
Cette première étape est la prise de conscience d’un manque qui peut être
satisfait par l’achat d’un bien ou d’un service. Sur internet, cette prise de
conscience peut être provoquée par unemailing, par des bannières interstitielles
etc… Nous nous trouvons alors dans le cas d’un achat impulsif.
b. La recherche d’informations :
Le rôle d’internet dans cette phase du processus d’achat est important car sur ce
support, les informations sont nombreuses et facilement accessibles. Le but pour
l’entreprise ici est de se démarquer de la concurrence soit par exemple par des
prix plus bas soit par une qualité plus élevée.
Pour les cyberconsommateurs, cette phase est devenue plus simple notamment
grâce à l’expansion des comparateurs de prix sur le web. De la même façon, de
nombreux blogs proposent maintenant des tests produits, des comparaisons de
produits et des avis, ce qui facilite la tâche des internautes.
d. La décision d’achat :
Ici, c’est le passage à l’acte d’achat. A noter que sur internet, le paiement reste
toujours un petit frein. Il s’agit alors pour les entreprises de jouer sur la notion
de confiance. Si vous avez tout mis en œuvre sur votresite e-commercepour que
le consommateur soit rassuré lors de son achat et pour qu’il ait confiance en
vous alors il n’y aura aucune difficulté à ce que ce dernier passe au paiement en
ligne.
a. L’analyse post-achat :
Cette phase est devenue très importante, il ne faut surtout pas l’oublier. Elle
correspond en fait au degré de satisfaction ou d’insatisfaction après achat.
LES FORCES :
LES FAIBLESSES :
Nous parlions du paiement sur le net. Tout le monde n'est pas à l'aise avec cela.
La peur des arnaques et des fraudes est toujours présente dans les esprits et il est
vrai qu'il n'y a jamais eu autant defraudes à la carte bancaireque ces dernières
années.
LES OPPORTUNITES :
Les opportunités sont nombreuses sur ce type de segment. Les années qui
arrivent verront de plus en plus de boutiques en ligne, et même les
boutiques physiques font dorénavant une grosse partie de leurs chiffres
grâce auxcommandes en lignesur leur site.
Tout est fait pour permettre aux clients d'être plus autonomes dans leurs achats
et grâce au e-commerce, les cyber acheteurs peuvent commander partout dans le
monde. On ne peut pas imaginer le futur sans commerce électronique, car celui-
ci est rentré dans les habitudes de vie.
LES MENACES :
Pour certains marchés, le commerce électronique peut présenter plus
d'inconvénients que d'avantages. C'est le cas des produits onéreux que les
consommateurs préfèrent payer certes plus cher, mais être surs que la livraison
se fera sans encombre. Les magasins physiques ne sont donc pas près de fermer
leurs portes, car même si le e-commerce permet aux clients une meilleure
autonomie, il ne leur permet pas de tester un produit directement sur place ou de
se rendre compte de ses caractéristiques physiques.
Les fraudes que l'on n'a de cesse de répertorier concernant les paiements en
ligne font toujours peur à beaucoup de consommateurs qui ont de toute façon
pour beaucoup encore besoin d'un conseiller physique pour les aider dans leur
choix.
Sources : Les nouveaux défis du commerce électronique, Judith Rochfeld ; Commerce électronique :
techniques et enjeux, Pierre Reboul ; Commerce électronique et marketing électronique, Foued
Sabbagh
Au global :
En Dirhams :
En devise :
5-Les modes de paiements les plus communs au Maroc :
Quant aux raisons qui empêchent les internautes marocains d’effectuer des
achats en ligne, notre étude a montré que la raison première est le manque
d’intérêt pour l’achat en ligne et/ou le manque d’expérience. Ces personnes
représentent 32% des internautes qui n’achètent pas en ligne. La raison
suivante concerne des produits qui ne correspondant pas aux besoins des
consommateurs (18%). Avec l’inadéquation des modes de paiement proposés
(17%), ces raisons constituent les principaux freins d’achat.
Parmi les autres freins moins cités, on trouve : des prix trop élevés (10%) et
des problématiques de livraison (9%). Enfin, spontanément, de nombreux
sondés ont également parlé d’arnaques, de problème de sécurité et de manque
de confiance en général (7%). Sans surprise pour ceux qui ont déjà fait
l’expérience de l’achat en ligne au Maroc, la non-conformité des produits
reçus par rapport à ceux commandés est également ressorti spontanément
(2%).
Des différences selon l’âge :En zoomant sur les 18-24 ans, on constate que
les problématiques de livraison prennent la deuxième place après le manque
d’intérêt. Toujours dans les tranches d’âges, 27% des 45-54 ans citent une
inadéquation des moyens de paiement. Enfin, pour 9% des 25-34 ans, la
différence entre le produit acheté et le produit reçu est un véritable obstacle
au renouvellement de l’expérience achat en ligne.
Par ailleurs, la durée moyenne des sessions pour les nouveaux visiteurs est de
4 minutes.
Dans certain cas, les clients fidèles prennent leurs décision d’achat qu’après
une première visite sur un site e-commerce. Ainsi, le processus d’achat n’est
effectué que pendant la deuxième ou la troisième visite, résultant en un taux
de conversion plus élevé.
12-Statistiques :
13-Conclusion :
Pour conclure, les opportunités offertes par le commerce en ligne pour un
pays émergent tel que le Maroc ne peuvent se matérialiser qu'à une seule
condition conforter la confiance des acheteurs en ligne, en mettant en
place toutes les dispositions nécessaires pour sécuriser le commerce et le
paiement en ligne.