Rapport Stage 01

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ABREVIATIONS

 pH : potentiel d’hydrogène


 pH1 : potentiel d’hydrogène primaire
 pH2 : potentiel d’hydrogène secondaire
 T.A : titre alcalimétrie
 T.A.C : titre alcalimétrique complet
 Coul : couleur
 TURD : turbidité
 M.O : matière oxydable
 S.A : sulfate d’alumine
 G.M.P : groupe motopompe
 DN : diamètre nominal
 Kg : kilogramme
 ml : millilitre
 cl : centilitre
 O.M.S : organisation mondiale de la santé
REMERCIEMENT
Gloire à tout d’abord au Dieu tout puissant qui nous a donné le
souffle de vie, la force pour élaborer ce présent rapport car il est écrit : il a créé
toutes choses, et c’est par sa volonté qu’elles existent et qu’elles ont été créées.

Nos remerciements vont spécifiquement à l’endroit de Monsieur


MAMBOTE, chef d’Usine de complexe industriel de production d’eau potable de
Ndjili ; Monsieur, le Chef de Division Usine de N’djili Ai : GATUEMBA
GADENDA ; Chef de Service production Usine de N’djili 1 qui nous a
favorablement reçu : Monsieur KANIAMA ; Ir. Herve TSHIMANGA,
Technicien d’Exploitation ; Monsieur MOLA, Technicien Epureur ; ainsi qu’à
tous les Chefs de Production, Techniciens Epureurs, Pompistes du captage et du
refoulement, sans oublié les Laborantins.

Nous remercions toutes les Autorités Académique, à savoir les


Professeurs, Chefs des Travaux et Assistants de la Faculté du Pétrole, Gaz et
Energie Nouvelle de l’Université de Kinshasa pour leur contribution dans notre
formation.

Enfin, nos remerciements vont également à tous mes compagnons


d’élite à savoir : BILO Francis, MBUYI Sacré, SIBITALI Stephane, NDANGI
Berry, LITANDA James.
INTRODUCTION

Dans le souci de rapprocher les théories apprises à l’université par les


professeurs à la pratique que nous ferions face dans nos vies professionnelles, le
ministère de l’Enseignement Supérieur et Universitaire (ESU) exige un stage
pratique à la fin d’un cycle au milieu professionnel auquel nous serons appelés
plu tard.
L’eau étant qu’un fluide qui est toujours liée avec le pétrole dans le
gisement, ou leurs comportements (prétraitement, écoulement, transfert dans les
conduites…) peuvent se confondre, la faculté de pétrole, gaz et énergie nouvelle
de l’université de Kinshasa (UNIKIN) a jugé bon de nous recommander à la
REGIDESO SA ou nous venons de passer un mois de stage au complexe
industriel de production d’eau potable de N’djili.
Hormis, l’introduction et la conclusion, le présent rapport est
subdivisé en deux chapitres à savoirs :
- Chapitre 1 : est intitulé sur la généralité de la REGIDESO ;
- Chapitre 2 : déroulement du stage propremendite.
CHAPITRE I. PRESENTATION DE LA REGIE DE DISTRIBUTION
D’EAU DE LA REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO
<< REGIDESO >>
I.1. LOCALISATION
Le siège social de la REGIDESO est situé sur la ville province de
Kinshasa, dans la commune de la Gombe plus précisément au croisement des
avenues de la démocratie (ex huilerie) et du boulevard 30 juin. A Kinshasa,
l’entreprise compte 4 usines de traitement des eaux reparties dans les communes
ci-après :
 MALUKU ;
 NGALIEMA ;
 MONT-NGAFULA ;
 LIMETE (le plus grand complexe, au regard de sa capacité de production)
Par ailleurs, l’icône de la REGIDESO est présenté dans chaque
province sous forme de centre d’exploitation.
I.2. HISTORIQUE
Le 30 Décembre 1939, suite au décret royal (époque coloniale), fut
créé une entreprise sous la dénomination de la régie de distribution d’eau et
d’électricité du Congo-Belge et du Rwanda-Burundi.
Par l’ordonnance-loi n°066-450 du mois d’Aout 1965 régi la création de celle-ci
avec deux secteurs d’exploitation : Eau et Electricité et ce, dans une forme de
République remplaçant celle du royaume.
Après quatorze (14), c’est-à-dire en 1979, une dissociation de ces
deux secteurs a eu lieu en confiant chacun une propre autonomie de gestion. Le
secteur Eau fut confié à la REGIDESO et l’Electricité à la société nationale
d’électricité SNEL en sigle.
La REGIDESO est finalement une institution publique autonome,
revêtant la personnalité civile, qui poursuit un objectif bien déterminé.

I.3. OBJECTIFS DE LA REGIDESO


Depuis sa création, la REGIDESO avait pour objectif, et qu’elle
poursuit jusqu’au jour :
 L’exploitation, la distribution et le traitement des eaux à distribuer
 L’étude de la réalisation des travaux d’établissement, des distributions
nouvelles ou d’extension des distributions existantes.
 Toutes les autres opérations industrielles, commerciales, financières,
mobilières ou immobilières se rapportant directement ou indirectement à
l’objet social ou susceptible d’en faciliter l’exécution ou le
développement.
En outre, le monopole de l’exploitation et de la distribution de l’eau
potable ou elle est implanté ainsi que dans les futurs sièges d’exploitation, est
attribué à la REGIDESO en vertu des termes de l’article 4 de son cahier de
charge.
Enfin, produire et distribuer de l’eau potable à plus de 70% des
populations vivant dans les zones rurales, tel a été le mandat qu’a reçu
l’entreprise de la part de l’état congolais, conformément aux objectifs du
millénaire pour le développement (OMS) visant ainsi à desservir de l’eau à plus
de 50% de la population mondiale à l’horizon 2015.

I.4. STATUT JURIDIQUE


La REGIDESO est dotée de la personnalité juridique, soumise aux
dispositions de la loi cadre n°78-002 du 6 Janvier 1978 portant sur les
dispositions générales applicable aux entreprises publiques.
Elle a une double tutelle à savoir : celle du ministère u portefeuille
pour la gestion administrative et financière, et celle du ministère des ressources
hydraulique et d’énergie.
De l’ordonnance-loi n°66-46 du Août 1966 de la création de dite
entreprise, est transformée par l’article 4 de la loi n°08/007 du 7 Juillet 2008 et
par le décret n°09/12 du 24 Avril 2009, en entreprise par action à responsabilité
limitée (SARL), ayant pour actionnaire unique, la République Démocratique du
Congo, régi par les lois, règlements spécifiques ou dérogatoires et par le présent
statut.
Conformément aux dispositions dérogatoires édictées par les textes
visés au paragraphe précèdent ainsi qu’à la loi n°08/007 du 7 Juillet 2008 portant
les dispositions générales relatives au désengagement de l’état des entreprises du
portefeuille et du droit commun des sociétés par action à responsabilité privée, la
société peut se composer d’un actionnaire unique, en occurrence l’Etat ou de
plusieurs actionnaires personnes privées ou publiques.
1.6. MOYEN D’ACTION
Outre les hommes (agent ou personnel), contribuant le socle de ses
ressources humaines peuvent être cités au moyen d’action :
 Les équipements et/ou ouvrage de nature fonctionnelle ou industrielle entre
autres : les usines de production d’eau potable, les machines ou
équipements électromécaniques, le charroi automobile, les canalisations
diverses et autres équipements de réseau de distribution ;
 Les matières premières, l’eau brute à explorer, les intrants de
potabilisations de l’eau brute, l’énergie nécessaire pour toutes les étapes de
traitement ;
 Le produit fini : eau potable ;
 Les abonnés, consommateurs ou clients
L’efficacité d’une organisation structurelle et fonctionnelle munie de
la gestion.

1.7. PRODUCTION D’EAU POTABLE


A ce qui concerne la production d’eau, la REGIDESO compte au
total dans toute l’étendue du Pays :
 74 usines de traitements ;
 30 sources captées ;
 43 forages équipés (source : 2006)
Parmi les centres d’exploitation que contiennent la REGIDESO, 33
centres d’exploitation traitent les eaux de surface.
Dans la ville province de Kinshasa, la REGIDESO produit plus de 90% d’eau
provient essentiellement du traitement des eaux superficielles qui se répartissent
de la manière suivante :
 LUKAYA : 36.000m3/J ;
 LUKUNGA : 50.000m3/J ;
 NGALIEMA : 130.000m3/J ;
 N’DJILI : 330.000m3/J
Cependant, celle issu des eaux souterraines liée aux problèmes
d’exploitation (coupure d’électricité, arrêt….), la REGIDESO s’efforce de tirer le
maximum de ses installations existantes pour avoisiner une production de
500.000m3/J au niveau de la ville province de Kinshasa.

1.7.1. Organigramme de la production de Kinshasa

DIRECTION DE PRODUCTION DE
KINSHASA

SERVICE ADMINISTRATIF SEC. DE DIRECTION

DIVISION TECHNIQUE
PRODUCTION

SCE. USINE DE SCE. USINE DE DIV. USINE DE DIV. USINE DE US. MALUKU
LUKAYA NGALIEMA N’DJILI NGALIEMA

MODULE 1 MODULE 2 MODULE 3 MAINTENANCE

1.7.2. COMPLEXE INDUSTRIEL DE N’DJILI


Le complexe industriel de traitement d’eau de N’djili est la plus grande usine de
la REGIDESO en République Démocratique du Congo du point de vue de sa
capacité de production de 330.000m3/J.
Dans son ensemble, il a 3 modules de production d’eau dont chacun produit
110.000m3/J. Tous les trois modules traitent de l’eau de la même façon.
L’usine de N’djili est située dans la commune de Limete, quartier KINGABWA,
plus précisément à 17èmeRue sur la route poids lourds derrière l’entreprise
SAFRICAS. Elle tire son nom de la rivière N’djili d’où proviennent les eaux
brutes.
Le complexe industriel de N’djili nous intéresse de plus, car ce dans ledit
complexe que nous avions passés notre stage d’un mois mais, plus précisément
dans le module 1 où nous avons été affectés.
L’usine de traitement d’eau MODULE 1, est le fruit de la
coopération technique Belge, inaugurée le 20 Novembre 1972 par son excellence
monsieur le Président MOBUTU SESE SEKO.
CHAPITRE II. DEROULEMENT DU STAGE PROPREMENDITE
II.0 Introduction
Le présent chapitre est consacré aux activités réalisées au sein de la
régie de distribution d’eau (REGIDESO), précisément à la direction de traitement
des eaux-Est, division usine de Ndjili 1.
Durant cette période, nous avons exercés de diverses activités qui
nous ont été confiés par nos encadreurs de stage à ce qui concerne la chaine de
traitement des eaux.
Ces activités se présentent de la manière suivante :
1) PLANING OU L’HORAIRE DE LEDIT STAGE
La REGIDESO comme étant une institution organisée, de notre
arriver, on nous a établi un calendrier pour le déroulement de ce stage d’un mois
dans les différentes grandes étapes de chaine de traitement d’eau.
Notre calendrier se présente comme-suit :
 Du 17 au 19 Septembre 2018 : captage rivière Ndjili
 Du 20 au 03 Octobre 2018 : dosage et chaine de traitement
 Du 04 au 05 Octobre 2018 : chloration usine
 Du 06 au 08 Octobre 2018 : refoulement eau traitée
 Du 09 au 17 Octobre 2018 : laboratoire d’usine
 Le 19 Octobre séance de restitution avec le chef d’usine

2) ACTIVITES EXERCEES PENDANT LE STAGE


L’épuration des eaux à la REGIDESO a pour objectif de réduire la
charge polluant qu’elles véhiculent, afin de rendre au milieu aquatique qui est le
milieu récepteur une eau de qualité, respectueuse des équilibres naturels et de ses
usages futurs.
Ainsi, la filière conventionnelle d’une usine de traitement des eaux de
surface pour la production d’eau potable renferme les étapes ci-après :
prétraitement (physique), traitement physico-chimique, traitement bactériologique
(désinfection, neutralisation).

2.1. TRAITEMENT PHYSIQUE OU PRETRAITEMENT


2.1.1. CAPTAGE D’EAU BRUTE
L’usine de traitement d’eau de N’djili capte de l’eau brute à la rivière
N’djili sur boulevard LUMUMBA tout près de pont N’djili. La distance entre le
site de captage et l’usine de traitement est de 2 Km.
Le prétraitement (dégrillage et dessablage) se fait au niveau du
captage. Pour atteindre ses objectifs, le captage dispose :
 Barrage ;
 Dessableurs ;
 Chambre d’aspiration ;
 Salle de machines
 Salle de contrôle

1. Barrage
Une structure en béton érigée dans la rivière en aval du captage. Il a pour
rôle de maintenir la constante de niveau d’eau sur le site de captage quel
que soit la saison en vue de permettre un bon écoulement des eaux dans les
canaux des dessableurs.
Il est composé des batardeaux pouvant être commandé automatiquement ou
manuellement à partir d’une vanne motorisé qui entraine un vice
crémaillère. Il régularise la vitesse d’écoulement

2. Dessableur
Un ouvrage en béton armé constitué de neuf canaux en forme rectangulaire
dont huit d’entre eux sont connectés aux 8 groupes motopompes. Il est
composé de :
 Une grille à grande maille à l’entrée de chaque canal dont
l’écartement est de 7-10 Cm jouant le rôle d’entraver les corps
flottants de grande taille entrant dans le canal de rétention d’eau
brute ;
 Un canal de rétention en forme rectangulaire et une conique de fond
munie d’une rigole de 15% de pente permettant l’écoulement libre
de sables vers la vanne murale ;
 Une vanne murale permettant l’ouverture ou la fermeture de la
conduite d’évacuation de sable au niveau de la petite rigole au fond
du canal de rétention ;
 La grille à petite maille se trouvant à l’entrée de la chambre
d’aspiration des groupes motopompes à un écartement de 2-3 Cm, et
jouant le rôle de retenir toutes les matières ou corps flottant ayant
échappés aux grilles de grandes mailles de pénétrer dans la chambre
d’aspiration ;
 Chambre d’aspiration c’est une chambre où se trouve la conduite
d’aspiration des pompes et des crépines ;
 Pompe à sable qui permet le dessablement des caniveaux de
rétention pendant la saison de pluie

a) Dégrillage
Permet :
 De filtrer les objets ou les détritus les plus grossières véhicules dans
l’eau susceptible de provoquer le bouchage dans les canaux.
 De séparer et d’évacuer facilement les matières volumineuses
charriées par l’eau brute qui peut nuire à l’efficacité des traitements
suivants ou compliquer l’exécution.

b) Dessablage
Une opération à extraire des eaux brutes les matières minérales grossières
en suspension tels que les sables et les graviers, dont la vitesse de chute
est inférieure à 0,3m/s, susceptibles d’endommager les installations
(groupe motopompe….) en aval, vont se déposer au fond d’un Dessableur
par décantation.
Ces processus de dégrillage et de dessablage prouvent donc que l’eau
est traitée physiquement avant son entrée dans la chambre d’aspiration.

3. Chambre d’aspiration
Il y en a 9 chambres dont elles sont reliées trois-à-trois entre eux dans le
but de maintenir l’équilibre dans chaque chambre. Sur 9 chambres, 8
chambres sont connectées de groupes motopompes et la 9ème chambre joue
le rôle de compensation à la chambre 8 et 7.
Elles sont les réceptacles d’eau qui débouchent sur la conduite
d’aspiration des pompes.

4. Salle des machines


Elle est composée de 8 groupes motopompes notamment : G1, G2, G3, G4,
G5, G6, G7, et G8 installés en parallèle avec un débit de 2700m3/h et une
pression de 4,2 bar par groupe, de deux pompes d’amorçage, d’un
compresseur, d’un palan électrique, d’une pompe vide cave. Ils ont pour
rôle :
 GMP : aspirer les fluides (eau) et refouler vers l’usine de traitement ;
 Pompes d’amorçage : permettent l’amorçage des GMP pour évacuer
l’air ;
 Compresseur : comprime de l’air;
 Pompe vide cave : elle a pour but d’évacuer de l’eau présente dans la
salle de machine résultant de l’amorçage ;
 Palan électrique : son rôle de manutentionner les charges.

5. Salle de contrôle
Dans la salle de contrôle, on trouve les cellules de différents types
d’appareils de protection contre les coupures, de démarrage (circuit de
commande) et pour les mesures (intensité de chaque groupe, sa pression,
quantité d’eau...). A partir de cette salle, les pompistes peuvent surveiller le
fonctionnement normal de la station.
Apres le traitement physique, les groupes motopompes aspirent de l’eau
brute dans les chambres d’aspirations et l’achemine vers l’installation de
traitement par deux conduites. Les quantités débitées par G1, G2, G3, G4,
G5 et G6 sont collectées dans une conduite de 1200m de diamètre (DN
1200), tandis que celles de G7 et G8 par le collecteur de diamètre de
1000mm (DN 1000). Ces deux collecteurs sont en communication.

6. Curage
Le curage est une opération qui consiste à nettoyer les grilles (à grande
maille et petite maille) des matières solides (feuille mortes, sachets, débris
de bois,….) charriés par l’eau brute. Le curage se fait manuellement à
l’aide d’un râteau. Le mouvement de translation imprimé au râteau par
l’homme permet ainsi à remonter ces matières en surface. Au cas où il y a
remplissage des sables aux canaux de dessableurs on utilise la pompe
Dessableur qui est soutenue d’un palan.
L’eau brute prétraitée par des méthodes mécaniques ou physiques est
alors refoulée vers le complexe industriel de Ndjili pour un traitement complet en
vue de la rendre conforme aux normes de consommation dictée par
l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS).

2.2. TRAITEMENT PHYSICO-CHIMIQUE


2.2.1. TOUR D’ARRIVEE PRINCIPALE
C’est un ouvrage en béton armé de 13m de profondeur et 715m3 de
volume. Il recueille l’eau provenant de la station de captage, et la repartisse en
deux dont 30% est acheminée au module 3, et 70% est acheminée à la tour
d’arrivée secondaire d’où 38.5% est acheminée au module 2 et 31.5% au module
1.

2.2.2. TOUR DE MELANGE


L’eau arrive par gravité et par la suite de principe de vase
communiquant, la tour d’arrivée est surélevée par rapport aux tours de mélange
de trois modules. Pour ce fait, toutes les tours sont équipées des hydro-injecteur,
jouent le rôle de mélangeur rapide brassant eau brute et le sulfate d’alumine, et
c’est à ce niveau commence le traitement chimique de l’eau par injection du
coagulant précité, le sulfate d’alumine << Al2(SO4)>> pour la clarification de
celle-ci.
Avant tout de parler sur le processus de coagulation, nous allons tout
d’abord parler la préparation et le dosage des réactifs. L’usine de traitement d’eau
de Ndjili pour rendre l’eau potable, elle utilise les réactifs ci-après :
 Le sulfate d’alumine
 La chaux
 Hypochlorite de calcium (chlore granulé) ou hypochlorite de sodium

2.2.2.1. LES SALLES DE PREPERATION DES REACTIFS


A. SALLE DE PREPARATION DE SULFATE D’ALUMINE
Dans la salle de préparation de sulfate d’alumine, nous avons-nous
avons :
 2 Bacs de préparations de 5m3 de capacité ; munis des agitateurs ;
 3 Pompes de transfert acheminent le produit vers les bacs de stockage ;
 2 Bacs de stockage de 15m3 de capacité, servant ainsi à l’entreposage de la
solution de sulfate d’alumine à doser sur les chaines ;
 Pompes doseuses (A et B) assurent le dosage d’alumine sous forme liquide
dans la tour de mélange qui est le siège de réaction de coagulation ;
 1 Pompe de transfert, achemine le produit vers la tour de mélange.

 Mode opératoire
Pour préparer une solution de sulfate d’alumine de 80g/l de
concentration :
 Mettre le système en mode commutateur ;
 Appuyer le bouton poussoir pour commander l’ouverture ou la fermeture
de l’électrovanne de l’alimentation en eau de service ;
 Dès que l’hélice de l’agitateur est noyée par l’eau de service, il se met
automatiquement en marche, ensuite nous pouvons charger 8 sacs de
sulfate d’alumine dans 5m3 d’eau après avoir démarré préalablement
l’aspirateur de poussière ;
 Dès que l’eau de service atteint le niveau maximum du bac, la sonde du
niveau maximum commande la fermeture de l’électrovanne et donc l’arrêt
de l’alimentation anneau de service.
La solution de sulfate ainsi préparé est prête à l’être transféré dans le
bac de stockage pour être utilisé, la solution préparée et stockée sera aspirée à
l’aide d’une pompe centrifuge et injectée dans l’eau brute dans la tour de mélange
à un débit déterminé par la formule suivante :
T
q ¿Q. C
Avec : - q : débit liquide d’injection de sulfate d’alumine s’exprime en l/h ;
- QEB : débit d’eau brute du module 1 s’exprime en m3/h ;
- TX : Taux de traitement en sulfate d’alumine s’exprime en g/m3, il est
déterminé au laboratoire par des essaie de floculation ou jar-test. Ce
taux de traitement en sulfate d’alumine est la quantité nécessaire et
suffisante de sulfate d’alumine pour traiter 1m3 d’eau brute ;
- C : concentration de la solution de sulfate d’alumine

B. SALLE DE PREPARATION DE CHAUX


Dans cette salle nous avions :
 Deux silos de chargement ;
 Deux bacs de préparation, minus des agitateurs ;
 Vis sans fin.
Le chargement de chaux s’effectue dans la salle de trémies. Nous
conviendrons de signaler que la solution préparée est le lait de chaux (chaux
hydratée). Elle doit passer par un saturateur en vue d’obtenir que l’eau de chaux
(solution saturée de chaux) dont le TAC est de 200 à 220.
1. Mode opératoire
Pour préparer le lait de chaux :
 Nous chargeons le produit (chaux éteinte) dans le silo à partir de la
salle de trémies ;
 Nous démarrons sur l’armoire de commande et ceci enclenche
admission de l’eau de service, de fonctionnement de la vis sans fin
entrainant la Chappe dans le bac de préparation et la marche de
l’agitateur ;
 Dès que le niveau de l’eau de service atteint le niveau maximum, la
somme maximum interrompt l’entrée de l’eau de service. la vis sans
fin s’arrête mais l’agitateur continu de tourner la pompe aspire et
refoule le lait de chaux vers le saturateur. Au moment où la solution
de lait de chaux la sonde minimum et la solution reprend son cycle.

2. Saturateur
C’est un ouvrage dans lequel on dilue le lait de chaux en eau de
chaux, tandis que la solution de chaux hydratée est préparée à la station de dosage
ou on prépare 10 sacs de 25 kg dans 200 litres par préparation soit 12.5g/l de lait
de chaux. L’eau de chaux ne pas seulement injectée pour corriger le pH. Mais
aussi pour protéger les conduites d’eau vers les abonnés contre l’abrasion.

2.2.2.2. Coagulation
Le mot coagulation vient du latin coagulare qui signifie
« agglomérer ». La coagulation consiste à ajouter à l’eau brute un réactif (Al2SO4
qu’on a utilisé) permettant la déstabilisation des particules en suspensions par la
neutralisation de leurs charges négatives qui sont à l’origine du maintien en
suspension stable c’est-à-dire à l’annulation du potentiel Zeta.
Il faut noter que la coagulation n’est correcte qu’à l’intérieur d’une
zone de pH bien déterminée (pH supérieur à 4 pour le chlorure de fer et un pH
compris entre 6 et 7 pour sulfate d’alumine), elle demande aussi une dispensation
immédiate du coagulant dans l’eau afin que les charges électriques colloïdes
soient déchargées uniformément, cela permet aux particules de s’agglomérer et de
se décanter plus rapidement.

2.2.3. REPARTITEUR
Son rôle est : comme indique le nom, de repartir uniformément
l’effluent (de la chambre de mélange) dans les quatre décanteurs-floculateur. Il
faut également noté que la réaction précédente s’y poursuit.

2.2.4. DECANTEUR-FLOCULATEUR
a) Floculation
La floculation est le processus de grossissement et d’uniformisation
des petits flocons formés lors de l’introduction de sulfate d’alumine. Elle a pour
but d’augmenter la probabilité des contacts entre les particules colloïdes
déstabilisées et leur agglomération, pour accroitre son volume, sa masse et sa
cohésion. Une bonne floculation est favorisée par :
- Une augmentation préalable aussi parfaite que possible ;
- Une augmentation de la quantité du floc dans l’eau ;
- Un brassage homogène et lent pour tout le volume d’eau ;
- L’emploi de certains produits appelés floculant ou adjuvant de
coagulation.
Par conséquent, la floculation se fait par divers types selon le type de
mouvement qui anime les particules dans la suspension. La floculation qui se fait
au module 1 est celle de floculation lente ou ortho-cinétique (brassage
mécanique) : c’est la floculation provoquée par l’agitation de l’eau. Elle est donc
causée par le brassage de l’eau qui permet d’augmenter les chances de contact
entre les particules.

b) Décantation
La décantation est un procédé de suspension des matières en
suspension et des colloïde rassemblés en floc dont la densité est supérieure à celle
de l’eau (>1) ; elle s’effectue selon un processus dynamique, en assurant la
séparation des deux phases solide-liquide de façon continue. Les particules
décantées s’accumulent au fond du bassin, d’où on les extraits périodiquement.
L’eau récoltée en surface est dite clarifiée. Elle dirigée vers un autre stade
d’épuration.
Il faut noter que la décantation a un rôle épuratoire non négligeable.
Pour évaluer le rendement du décanteur de l’eau clarifiée ont procédaient de cette
relation :
TbED
Rdt (%)¿ TbEB− TbEB ×100

Avec :
- TbEB : turbidité eau brute ;
- TbED : turbidité eau décantée.

2.2.5. FILTRE
Après la décantation, l’eau décantée est acheminée aux filtres pour la
filtration. Au total le module 1 compte 30 filtres en béton armé de forme
rectangulaire équipée d’une dalle poreuse dotée des crépines au-dessus desquels
est déposé une couche de sable appelé masse filtrante y compris leur pupitres de
commande.
La Filtration est un procédé destiné à clarifier de l’eau dans un
milieu poreux constitué d’un matériau granulaire appelé « lit filtrant ou masse
filtrante). L’espace inter granulaire définit la capacité de rétention du filtre. Au
fur et à mesure de passage de l’eau, cet espace se réduit, le filtre se colmate. Les
pertes de charge augmente fortement il faut alors déclencher le rétro-lavage.

2.2.5.1. Lavage de filtre


Le lavage se faisait lorsqu’une consigne des pertes de charge
maximale est atteinte (signalé par l’indicateur de perte de charge), ou en cas de
dégradation de la qualité de l’eau filtrée. Les différentes étapes qu’on faisait lors
de lavage d’un filtre sont :
- Isoler le filtre en fermant l’entrée d’eau décantée dans le filtre ça se fait
manuellement ;
- Baisser le niveau d’eau jusqu’aux vannes boueuse ;
- Injection d’air à contre-courant pendant 5 minutes, dans le but de
detasser le lit de matériau (masse filtrante) en ouvrant le suppresseur;
- Lavage, on injecte simultanément de l’air et de l’eau pendant 5 minutes.
L’eau entraine les impuretés vers les goulottes de lavage alors que l’air
assure le brassage suffisant pour décoller les impuretés ;
- Arrêter le suppresseur ;
- Rinçage, on rince le filtre en injectant un courant d’eau circulant dans le
sens contraire de la filtration destinée à détacher les impuretés jusqu’à
la clarification du filtre.
2.3. TRAITEMENT BACTERIOLOGIQUE
Le traitement bactériologique des eaux est destiné à réduire la
quantité de bactéries ou de germes présents dans l’eau, car les bactéries et les
germes qui prolifèrent dans l’eau sont responsables de contaminations et de
maladies. C’est l’étape de désinfection de l’eau à l’aide d’un désinfectant. Les
principaux désinfectants sont :
- Chlore st ses dérivés ;
- L’ozone ;
- Les rayons ultra-violets

2.3.1. DESINFECTION
Les bactéries et virus pathogènes qui demeurent dans l’eau sont
éliminés lors de cette étape de désinfection. Apres la filtration, l’eau est
acheminée par gravité aux citernes. Au cours de son acheminement on injecte
l’hypochlorite de calcium (solution de chlore granulé) comme désinfectant pour
la désinfectée.
Par sa grande efficacité, le chlore à très faible dose et sa facilité
d’emploi, est le réactif le plus utilisé pour assurer la désinfection de l’eau. Il est
doué d’un pouvoir oxydant très important, favorable à la désinfection des
matières organiques ; son action microbicide peut s’expliquer par la destruction
des diastases indispensables à la vie des germes microbienne.
En effet, la REGIDESO dispose alors d’une unité de production
d’eau de javel et d’hypochlorite de sodium pour la désinfection de l’eau. Ceux-ci
assurent une désinfection satisfaisante de l’eau destinée à la consommation avec
taux de chlore au refoulement de 1,2 selon la norme d’OMS.

2.3.2. MODULE DE CHLORE


Le module de chlore comprend :
 Une salle de préparation de la solution d’hypochlorite de calcium ;
 Une salle de production d’hypochlorite de sodium par électrolyse de la
solution saline (NaCl) ;
 Un dépôt de produits chimiques : chlore granulé et chlorure de sodium
(sel).
A. Salle de préparation de la solution d’hypochlorite de calcium
(Ca(ClO)2)
Cette salle comprend :
 3 bacs de préparation de 2m3de volume ;
 2 pompes de transfert pour chaque bac soit 6 pompes au total pour refouler
la solution vers les bacs de stockage ;
 Les bacs de stockage en béton armé de 15m3 ;
 Doseurs gravimétriques.

A.1. Préparation de la solution Ca(ClO)2


La préparation de la solution d’hypochlorite de calcium se fait de la
manière suivante :
 Remplir l’eau dans 2 bacs de 2m3 ;
 Verser manuellement une touque de 45kg de chlore granulé dans l’un de
bac ;
 Démarrer l’agitateur ;
 Laisser reposer la solution pendant 10 minutes après avoir arrêté
l’agitateur ;
 Démarrer les pompes de transfert.
Les pompes achemine dans les bacs de stockage à la fois la solution
d’hypochlorite de calcium préparée dans l’un de bac et l’eau de service qui était
versée dans l’autre bac pour diluer la concentration de :
m
C¿ V = 45000g/4000l = 11,25g/l

B. Salle de production d’hypochlorite de sodium


La salle comprend :
 5 bacs de préparation de la solution saline de 1m3 de volume (bacs de
saumure) ;
 5 cellules composées d’un adoucisseur d’eau de dilution et d’un
électrolyseur ;
 Pompes de transfert et de dosage.
B.1. Production de NaClO
 Verser 20 sacs de chlorure de sodium dans les 5 bacs de saumure ;
 Ouvrir la vanne d’alimentation en eau adoucie ;
 Ouvrir la vanne d’alimentation de la solution saline ;
 Cette solution passe par électrolyseur qui assure l’électrolyse, c’est-à-dire
la dissociation de la molécule de l’eau par l’action d’un champ électrique.
L’oxygène combiné au chlorure de sodium et l’hydrogène s’échappe ;
 L’hydrogène dégagé est rejeté dans l’atmosphère via une conduite en
PVC ;
 La solution produite (NaClO) est alors acheminée vers les bacs de
stockage.
A chaque bac de préparation correspond une cellule et à chaque
cellule un bac de stockage. En réalité, tous les bacs de stockage sont en
communication.
Le dosage de ces deux réactifs sous forme liquide se fait par des pompes doseuses
pour le module 3 et module 1 & 2 par rotamètre dont le débit dépend de l’index.

C. Détermination de l’index
Le bilan doit être fait, comportant le débit d’injection de chlore est
déterminé par la formule ci-après :
Dcl
qt=QET ×
[ cl ]
Avec ;
 ql : débit d’injection de chlore s’exprime en l/h ;
 QET : débit d’eau traitée du module 1 exprime en m3/h ;
 Dcl : demande en chlore déterminée par le laboratoire exprime en g/m3 ;
 [cl] : concentration de la solution de chlore s’exprime en g/l.

2.4. NEUTRALISATION
Ce le dernier traitement de l’eau. Son rôle est de ramener le pH de
l’eau au voisinage de la neutralité pour éviter la corrosion du réseau de
distribution. Elle consiste à injecter la chaux qui est neutralisant dans le but de
corriger le pH de l’eau traitée, devenue acide par l’action de sulfate d’alumine.
Un pH acide rend l’eau agressive, dangereuse pour les canalisations
en tuyaux galvanisé entrainant la corrosion et provoque des fuites d’eau, ainsi que
dangereuse pour la santé.

2.5. CITERNE
Après la filtration, processus de désinfection, l’eau est stockée dans
les citernes. Le complexe industrielle de traitement d’eau de N’djili dispose deux
citernes en béton armé de 2.500m3 de volume a chacune. Ce dans ce niveau que
l’eau est refoulée aux consommateurs.

2.6. REFOULEMENT
La station de refoulement comprend une salle de commande et une
salle de machines de neuf groupes motopompe (GMP) dénommé : G1, G2, G3,
G4, G5, G6, G7, G8 et G9. L’usine de N’djili assure une desserte en eau potable
dans la ville province de Kinshasa dans les deux grands réseaux, notamment :
l’Est et Centre soit les pourcentages de la ville de Kinshasa.
L’eau traitée par les modules 1 et 3 est refoulée par G1, G2, G3, G4,
G5 et G6 par deux conduites l’une de 1200mm de diamètre et l’autre de 1000mm
de diamètre, collecté cette eau pour la distribuer au réseau Centre comprenant des
communes ci-apres : Limete, Lemba, Kasa-vubu, Lingwala, Gombe, Kinshasa,
Barumbu, Matete, Ngaba, Kisenso, Bumbu, Makala, Ngiri-ngiri,…. .
Par ailleurs, l’eau traitée du module 2 est refoulée par G7, G8 et G9
pour alimenter le réseau Est (commune de Masina, N’djili, Kimbanseke, Aéroport
de n’djili) par une conduite de 1000mm de diametre. Toutefois, la pression à
laquelle l’eau est refoulée au réseau, ne suffit pas qu’elle atteigne les robinets de
la population. Sur ce, le relai est assuré par les stations de pompages comme
Yolo-Sud, Lemba, Kisenso, Gombe.
Voici le schéma résumant la chaine de traitement de l’eau

EAU BRUTE

DEGRILLAGE
TRAITEMENT PHYSIQUE

DESSABLAGE

PREPARATION ET Sulfate COAGULATION


DOSAGE DES REACTIFS FLOCULATION

DECANTATION TRAITEMENT PHYSICO-CHIMIQUE

FILTRATION

Chlore TRAITEMENT BACTERIOLOGIQUE


DESINFESTION

Chaux
NEUTRALISATION

STOCKAGE

EAU TRAITEE

2.7. LABORATOIRE
Le laboratoire est une section d’appui à l’usine de production. Il
poursuit les objectifs ci-après :
- Fixer les différents taux des produits chimiques (sulfate d’alumine, le
chlore, la chaux….) en vue de leur application sur la chaine de
production ;
- La qualité de l’eau traitée à partir des ouvrages jusqu’au refoulement et
au réseau de distribution en vue de s’assurer de sa potabilité ;
- Suivre et contrôler la qualité des produits chimiques stockés au magasin
de l’usine pour s’assurer de leur dégradation ou non ;
- Faire l’expertise des produits des tierces personnes morales et
physiques d’où source de recettes ;
- Réhabiliter et entretenir les ouvrages, défectueux sur la chaine de
traitement tels que les filtres, décanteurs, …..
Plusieurs analyses physico-chimiques sont réalisées dans ce
laboratoire dans le but d’atteindre ses objectifs. L’eau traitée devra être destinée à
la population, doit absolument répondre aux normes de consommations prescrites
par l’Organisme Mondiale de la Santé (OMS), afin qu’elle ne nuise pas à la santé
des humains. Le laboratoire se charge donc de vérifier la qualité de l’eau
produite.
En outre, le laboratoire assure le suivi horaire des ouvrages de la chaine de
traitement des eaux.

2.7.1. Description
Le laboratoire dispose des matériels ci-après :
- Un pH-mètre ;
- Un turbidimètre ;
- Un réfrigérateur ;
- Une plaque chauffante ;
- Matériels nécessaires à la réalisation des analyses ;
- Réactifs utilisés dans les expériences ;
- Préleveurs des échantillons.
Dans ce laboratoire, nous avons fait les différents essaies tels que la
détermination du taux de traitement, ainsi que les différents paramètres physico-
chimiques de l’eau.
A. La détermination du taux de traitement
Voici les différents taux de traitement qu’on déterminait :
 Jar test : pour la clarification ;
 Demande en chlore pour la désinfection ;
 Demande en chaux pour la neutralisation
 TAC-TA ;
 Teneur en chlore actif ;
 Dureté totale ou (THT).
A.1. Détermination de jar test
La détermination de jar test recourt à un principe de la qualité en
gramme de sulfate d’alumine nécessaire pour clarifier 1 m3 d’eau brute en
utilisant le sulfate d’alumine Al2(SO4) comme réactif.
A.1.1. matériels :
i. Un seau de 100cl pour prélever l’eau brute ;
ii. Pipette graduée de 10ml ;
iii. Siphon ;
iv. 6 flacons vides pour recueillir les eaux ;
v. 6 béchers ;
vi. Un ballon jaugé contenant une solution de sulfate d’alumine à injecter ;
vii. Un floculateur qui est un appareil métallique mur de 6 hélices, un
chronomètre et une luminosité à l’intérieur pour éclairer l’eau des béchers.
A.1.2. Mode opératoire :
I. Prélever un échantillon d’eau brute ;
II. Déterminer les caractéristiques de cette eau brute (pH, turbidités, matières
oxydables et titre alcalimétrique complet (TAC)) ;
III. Remplir les 6 bréchets avec l’eau brute ;
IV. Injecter en dose croissante de sulfate d’alumine dans 6 béchers en fonction
de la turbidité de l’eau brute, prolonger les béchers dans le floculateur ;
V. Agiter à une vitesse de 150 à 200 tours/minute (agitateur rapide) pour
maintenir pendant plus de 3 minutes dans le 18 minutes ;
VI. Agiter à une vitesse de 30 à 40 tours par minute (agitation lente) pendant
15 minutes ;
VII. Laisser au repos pendant 20 minutes pour permettre au flocon de se
former ;
VIII. Siphonner se recueillir les eaux décantées ;
IX. Déterminer les caractéristiques des eaux décantées ;
X. Couleur et matières oxydables.
Apres la détermination des caractéristiques des eaux décantées, nous
avons choisi la turbidité la plus faible de 1 NTU avec un pH1 de 6,0.
NB : à la sortie de l’eau (refoulement), l’OMS recommande un pH de 6,5 à 8,5 et
une turbidité de 0,5 NTU.
A.2. Demande en chlore
A.2.1. Détermination de la teneur en chlore actif
Le dosage se fait par odométrie, iodure de potassium (KI) est oxydé
en milieu aseptique et iode libéré, est titré par une solution de phosphate de
sodium.
1. Les réactifs :
- L’iodure de potassium (KI) ;
- Acide chlorudrique (HCl) 5% ;
- Thiosulfate de sodium (Na2C2SO3) 1N.
2. Matériels :
- Burette;
- Pied gradué;
- Erlen meyer;
- Ballon jaugé.
3. Mode opératoire :
- Prélever dans un Erlen Meyer 50 ml d’acide chlorudrique 5% ;
- Ajouter un gramme d’iodure de potassium (KI) ;
- Ajouter 10 ml de l’hypochlorure de sodium (chlore liquide).
4. Observation :
- Fermer et reposer pendant plus ou moins 30 minutes ;
- Titrer avec le thiosulfate de sodium 0,1 N jusqu’à la décoloration de la
solution ;
- Lire la chute de la burette.
A.2.2. Détermination de la demande en chlore
Elle consiste à ajouter à un même volume d’eau des doses croissantes
de chlore. L’eau destinée à la consommation, ne doit pas contenir des microbes,
le taux de chlore à adapter est indiqué par le premier flacon dans lequel il faut être
décelé au bout d’un temps déterminé des traces de chlore plus ou moins 3 à 5
minutes pour désinfecter et détruire d’autres micro-organismes pathogènes dans
l’eau filtrée.
I. Les réactifs :
- Hypochlorite de sodium ;
- Comprimé de DPD N°1.
II. Matériels :
- Comparateur de chlore résiduel ;
- Des flocons en verre brun plus ou moins 10 flocons ;
- Ballon jaugé d’eau filtrée ;
- Turbidimètre ;
- Tube à essai ;
- Un seau de prélèvement de 10 l pour l’eau filtrée ;
- Un pH-mètre.
III. Mode opératoire :
- Prélever un échantillon d’eau filtrée ;
- Déterminer les caractéristiques de cette eau (turbidité, pH, matière
oxydable) ;
- Remplir un litre d’eau dans chaque flacon en verre brun ;
- Préparer une solution d’hypochlorite de sodium à une concentration
d’un gramme par litre ;
- Injecter les doses croissantes de la solution de chlore dans les 6 flocons
en verre brun avec plus ou moins 10 minutes d’intervalle par injection ;
- Garder pendant 30 minutes à l’abri de la lumière pour éviter
l’évaporation et la dynamite du chlore ;
- Tester le chlore résiduel.
A.3. Titre alcalimétrique (TA)
Ces déterminations sont basées sur la neutralisation d’un certain
volume d’eau par un acide minéral dilué en présence d’un indicateur coloré.
i.Méthode :
- volumétrique
ii. Réactifs :
- Phénolphtaléine (indicateur mixte) ;
- Acide sulfurique (H2SO4).
iii. Matériels :
- Burette ;
- Pieds gradué de 100 ml ;
- Erlen Meyer de 250 ml.
iv. Mode opératoire :
- Prélever 100 ml d’échantillon à analyser ;
- Ajouter 3 à 5 gouttes de phénolphtaléine ;
- Titrer avec l’acide sulfurique N/50 pour un pH à 8,3 ; le TA est nul ou
zéro ? ma plupart des échantillons pour trouver le TA donne toujours
inférieur à 8,3 ;
- Alcalimétrique complet (TAC).
B. Détermination des paramètres physico-chimique de l’eau
Les paramètres physico-chimiques de l’eau qu’on déterminait sont :
- Le pH ;
- La turbidité ;
- Ions chlorure ;
- Chlore résiduel
- Matières oxydables.
B.1. Le pH
Le pH est un élément important qui permet de définir les paramètres
agressif ou inconstant d’une eau. Comme signaler plus haut l’OMS préconise un
pH compris entre 6,8 à 8,5 pour l’eau destinée o la consommation humaine.
a. Réactif :
- Blue de bromo 
b. Matériels :
- Tube à essai ;
- Comparateur muni d’un disque de pH chiffré.
B.2. Chlore résiduel
Le test du chlore résiduel consiste à la détermination du chlore
restante dans l’eau après son désinfection devant assurer le transport de l’eau au
réseau afin de lutter contre toute contamination éventuelle pour que l’eau de la
REGIDESO arrive en bon état (potable) chez les consommateurs (sans microbes).
c. Réactif :
- DPD1.
d. Matériels :
- Tube à essai ;
- Comparateur muni d’un disque de chlore chiffré.
NB : à la sortie de l’eau (refoulement), l’OMS recommande une valeur de chlore
résiduel de 1,2.
B.3. Ions chlorures
Les ions chlorures sont dosés en milieu neutre par une solution de
nitrate d’argent en présence de chromate de potassium.
e. Méthodes :
- C’est par la méthode de MOHR.
f. Réactifs :
- Chromate de potassium (K2CrO4) ;
- Nitrate d’argent Ag (NO)3 N10.
g. Matériels:
- Burette;
- Pied gradué;
- Erlen Meyer de 250 ml;
h. Mode opératoire:
- Prélever 100 ml de l’échantillon à analyser;
- Ajouter 12 goutes de chromate de potassium ;
- Titrer avec le nitrate d’argent Ag(NO)3 jusqu’à la coloration rouge
brisque (point d’équivalence), lire la chute de la burette et multiplier la
valeur par 14,2.
CONCLUSION
Etant arrivé au terme de ce rapport, cette période de stage nous a été
très bénéfique car il nous a permis, de maitriser la chaine de traitement des eaux
de surface a partir d’Amont (source : captage) jusqu’à en Aval (eau potable :
consommation), et nous a ouvert au monde professionnel.
Nous avons maintenant la ferme conviction de consommer l’eau de
robinet sans crainte car nous avons-nous même vécu le traitement de l’eau sur
terrain et nous pouvons enfin défendre la REGIDESO face aux critiques de la
population concernant la bonne qualité de l’eau.
Enfin, nous demandons à la REGIDESO Usine de N’djili de
continuer à fournir à ses abonnés (consommateur) une eau potable qui correspond
aux normes de l’OMS.

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