Rapport Stage 01
Rapport Stage 01
Rapport Stage 01
DIRECTION DE PRODUCTION DE
KINSHASA
DIVISION TECHNIQUE
PRODUCTION
SCE. USINE DE SCE. USINE DE DIV. USINE DE DIV. USINE DE US. MALUKU
LUKAYA NGALIEMA N’DJILI NGALIEMA
1. Barrage
Une structure en béton érigée dans la rivière en aval du captage. Il a pour
rôle de maintenir la constante de niveau d’eau sur le site de captage quel
que soit la saison en vue de permettre un bon écoulement des eaux dans les
canaux des dessableurs.
Il est composé des batardeaux pouvant être commandé automatiquement ou
manuellement à partir d’une vanne motorisé qui entraine un vice
crémaillère. Il régularise la vitesse d’écoulement
2. Dessableur
Un ouvrage en béton armé constitué de neuf canaux en forme rectangulaire
dont huit d’entre eux sont connectés aux 8 groupes motopompes. Il est
composé de :
Une grille à grande maille à l’entrée de chaque canal dont
l’écartement est de 7-10 Cm jouant le rôle d’entraver les corps
flottants de grande taille entrant dans le canal de rétention d’eau
brute ;
Un canal de rétention en forme rectangulaire et une conique de fond
munie d’une rigole de 15% de pente permettant l’écoulement libre
de sables vers la vanne murale ;
Une vanne murale permettant l’ouverture ou la fermeture de la
conduite d’évacuation de sable au niveau de la petite rigole au fond
du canal de rétention ;
La grille à petite maille se trouvant à l’entrée de la chambre
d’aspiration des groupes motopompes à un écartement de 2-3 Cm, et
jouant le rôle de retenir toutes les matières ou corps flottant ayant
échappés aux grilles de grandes mailles de pénétrer dans la chambre
d’aspiration ;
Chambre d’aspiration c’est une chambre où se trouve la conduite
d’aspiration des pompes et des crépines ;
Pompe à sable qui permet le dessablement des caniveaux de
rétention pendant la saison de pluie
a) Dégrillage
Permet :
De filtrer les objets ou les détritus les plus grossières véhicules dans
l’eau susceptible de provoquer le bouchage dans les canaux.
De séparer et d’évacuer facilement les matières volumineuses
charriées par l’eau brute qui peut nuire à l’efficacité des traitements
suivants ou compliquer l’exécution.
b) Dessablage
Une opération à extraire des eaux brutes les matières minérales grossières
en suspension tels que les sables et les graviers, dont la vitesse de chute
est inférieure à 0,3m/s, susceptibles d’endommager les installations
(groupe motopompe….) en aval, vont se déposer au fond d’un Dessableur
par décantation.
Ces processus de dégrillage et de dessablage prouvent donc que l’eau
est traitée physiquement avant son entrée dans la chambre d’aspiration.
3. Chambre d’aspiration
Il y en a 9 chambres dont elles sont reliées trois-à-trois entre eux dans le
but de maintenir l’équilibre dans chaque chambre. Sur 9 chambres, 8
chambres sont connectées de groupes motopompes et la 9ème chambre joue
le rôle de compensation à la chambre 8 et 7.
Elles sont les réceptacles d’eau qui débouchent sur la conduite
d’aspiration des pompes.
5. Salle de contrôle
Dans la salle de contrôle, on trouve les cellules de différents types
d’appareils de protection contre les coupures, de démarrage (circuit de
commande) et pour les mesures (intensité de chaque groupe, sa pression,
quantité d’eau...). A partir de cette salle, les pompistes peuvent surveiller le
fonctionnement normal de la station.
Apres le traitement physique, les groupes motopompes aspirent de l’eau
brute dans les chambres d’aspirations et l’achemine vers l’installation de
traitement par deux conduites. Les quantités débitées par G1, G2, G3, G4,
G5 et G6 sont collectées dans une conduite de 1200m de diamètre (DN
1200), tandis que celles de G7 et G8 par le collecteur de diamètre de
1000mm (DN 1000). Ces deux collecteurs sont en communication.
6. Curage
Le curage est une opération qui consiste à nettoyer les grilles (à grande
maille et petite maille) des matières solides (feuille mortes, sachets, débris
de bois,….) charriés par l’eau brute. Le curage se fait manuellement à
l’aide d’un râteau. Le mouvement de translation imprimé au râteau par
l’homme permet ainsi à remonter ces matières en surface. Au cas où il y a
remplissage des sables aux canaux de dessableurs on utilise la pompe
Dessableur qui est soutenue d’un palan.
L’eau brute prétraitée par des méthodes mécaniques ou physiques est
alors refoulée vers le complexe industriel de Ndjili pour un traitement complet en
vue de la rendre conforme aux normes de consommation dictée par
l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS).
Mode opératoire
Pour préparer une solution de sulfate d’alumine de 80g/l de
concentration :
Mettre le système en mode commutateur ;
Appuyer le bouton poussoir pour commander l’ouverture ou la fermeture
de l’électrovanne de l’alimentation en eau de service ;
Dès que l’hélice de l’agitateur est noyée par l’eau de service, il se met
automatiquement en marche, ensuite nous pouvons charger 8 sacs de
sulfate d’alumine dans 5m3 d’eau après avoir démarré préalablement
l’aspirateur de poussière ;
Dès que l’eau de service atteint le niveau maximum du bac, la sonde du
niveau maximum commande la fermeture de l’électrovanne et donc l’arrêt
de l’alimentation anneau de service.
La solution de sulfate ainsi préparé est prête à l’être transféré dans le
bac de stockage pour être utilisé, la solution préparée et stockée sera aspirée à
l’aide d’une pompe centrifuge et injectée dans l’eau brute dans la tour de mélange
à un débit déterminé par la formule suivante :
T
q ¿Q. C
Avec : - q : débit liquide d’injection de sulfate d’alumine s’exprime en l/h ;
- QEB : débit d’eau brute du module 1 s’exprime en m3/h ;
- TX : Taux de traitement en sulfate d’alumine s’exprime en g/m3, il est
déterminé au laboratoire par des essaie de floculation ou jar-test. Ce
taux de traitement en sulfate d’alumine est la quantité nécessaire et
suffisante de sulfate d’alumine pour traiter 1m3 d’eau brute ;
- C : concentration de la solution de sulfate d’alumine
2. Saturateur
C’est un ouvrage dans lequel on dilue le lait de chaux en eau de
chaux, tandis que la solution de chaux hydratée est préparée à la station de dosage
ou on prépare 10 sacs de 25 kg dans 200 litres par préparation soit 12.5g/l de lait
de chaux. L’eau de chaux ne pas seulement injectée pour corriger le pH. Mais
aussi pour protéger les conduites d’eau vers les abonnés contre l’abrasion.
2.2.2.2. Coagulation
Le mot coagulation vient du latin coagulare qui signifie
« agglomérer ». La coagulation consiste à ajouter à l’eau brute un réactif (Al2SO4
qu’on a utilisé) permettant la déstabilisation des particules en suspensions par la
neutralisation de leurs charges négatives qui sont à l’origine du maintien en
suspension stable c’est-à-dire à l’annulation du potentiel Zeta.
Il faut noter que la coagulation n’est correcte qu’à l’intérieur d’une
zone de pH bien déterminée (pH supérieur à 4 pour le chlorure de fer et un pH
compris entre 6 et 7 pour sulfate d’alumine), elle demande aussi une dispensation
immédiate du coagulant dans l’eau afin que les charges électriques colloïdes
soient déchargées uniformément, cela permet aux particules de s’agglomérer et de
se décanter plus rapidement.
2.2.3. REPARTITEUR
Son rôle est : comme indique le nom, de repartir uniformément
l’effluent (de la chambre de mélange) dans les quatre décanteurs-floculateur. Il
faut également noté que la réaction précédente s’y poursuit.
2.2.4. DECANTEUR-FLOCULATEUR
a) Floculation
La floculation est le processus de grossissement et d’uniformisation
des petits flocons formés lors de l’introduction de sulfate d’alumine. Elle a pour
but d’augmenter la probabilité des contacts entre les particules colloïdes
déstabilisées et leur agglomération, pour accroitre son volume, sa masse et sa
cohésion. Une bonne floculation est favorisée par :
- Une augmentation préalable aussi parfaite que possible ;
- Une augmentation de la quantité du floc dans l’eau ;
- Un brassage homogène et lent pour tout le volume d’eau ;
- L’emploi de certains produits appelés floculant ou adjuvant de
coagulation.
Par conséquent, la floculation se fait par divers types selon le type de
mouvement qui anime les particules dans la suspension. La floculation qui se fait
au module 1 est celle de floculation lente ou ortho-cinétique (brassage
mécanique) : c’est la floculation provoquée par l’agitation de l’eau. Elle est donc
causée par le brassage de l’eau qui permet d’augmenter les chances de contact
entre les particules.
b) Décantation
La décantation est un procédé de suspension des matières en
suspension et des colloïde rassemblés en floc dont la densité est supérieure à celle
de l’eau (>1) ; elle s’effectue selon un processus dynamique, en assurant la
séparation des deux phases solide-liquide de façon continue. Les particules
décantées s’accumulent au fond du bassin, d’où on les extraits périodiquement.
L’eau récoltée en surface est dite clarifiée. Elle dirigée vers un autre stade
d’épuration.
Il faut noter que la décantation a un rôle épuratoire non négligeable.
Pour évaluer le rendement du décanteur de l’eau clarifiée ont procédaient de cette
relation :
TbED
Rdt (%)¿ TbEB− TbEB ×100
Avec :
- TbEB : turbidité eau brute ;
- TbED : turbidité eau décantée.
2.2.5. FILTRE
Après la décantation, l’eau décantée est acheminée aux filtres pour la
filtration. Au total le module 1 compte 30 filtres en béton armé de forme
rectangulaire équipée d’une dalle poreuse dotée des crépines au-dessus desquels
est déposé une couche de sable appelé masse filtrante y compris leur pupitres de
commande.
La Filtration est un procédé destiné à clarifier de l’eau dans un
milieu poreux constitué d’un matériau granulaire appelé « lit filtrant ou masse
filtrante). L’espace inter granulaire définit la capacité de rétention du filtre. Au
fur et à mesure de passage de l’eau, cet espace se réduit, le filtre se colmate. Les
pertes de charge augmente fortement il faut alors déclencher le rétro-lavage.
2.3.1. DESINFECTION
Les bactéries et virus pathogènes qui demeurent dans l’eau sont
éliminés lors de cette étape de désinfection. Apres la filtration, l’eau est
acheminée par gravité aux citernes. Au cours de son acheminement on injecte
l’hypochlorite de calcium (solution de chlore granulé) comme désinfectant pour
la désinfectée.
Par sa grande efficacité, le chlore à très faible dose et sa facilité
d’emploi, est le réactif le plus utilisé pour assurer la désinfection de l’eau. Il est
doué d’un pouvoir oxydant très important, favorable à la désinfection des
matières organiques ; son action microbicide peut s’expliquer par la destruction
des diastases indispensables à la vie des germes microbienne.
En effet, la REGIDESO dispose alors d’une unité de production
d’eau de javel et d’hypochlorite de sodium pour la désinfection de l’eau. Ceux-ci
assurent une désinfection satisfaisante de l’eau destinée à la consommation avec
taux de chlore au refoulement de 1,2 selon la norme d’OMS.
C. Détermination de l’index
Le bilan doit être fait, comportant le débit d’injection de chlore est
déterminé par la formule ci-après :
Dcl
qt=QET ×
[ cl ]
Avec ;
ql : débit d’injection de chlore s’exprime en l/h ;
QET : débit d’eau traitée du module 1 exprime en m3/h ;
Dcl : demande en chlore déterminée par le laboratoire exprime en g/m3 ;
[cl] : concentration de la solution de chlore s’exprime en g/l.
2.4. NEUTRALISATION
Ce le dernier traitement de l’eau. Son rôle est de ramener le pH de
l’eau au voisinage de la neutralité pour éviter la corrosion du réseau de
distribution. Elle consiste à injecter la chaux qui est neutralisant dans le but de
corriger le pH de l’eau traitée, devenue acide par l’action de sulfate d’alumine.
Un pH acide rend l’eau agressive, dangereuse pour les canalisations
en tuyaux galvanisé entrainant la corrosion et provoque des fuites d’eau, ainsi que
dangereuse pour la santé.
2.5. CITERNE
Après la filtration, processus de désinfection, l’eau est stockée dans
les citernes. Le complexe industrielle de traitement d’eau de N’djili dispose deux
citernes en béton armé de 2.500m3 de volume a chacune. Ce dans ce niveau que
l’eau est refoulée aux consommateurs.
2.6. REFOULEMENT
La station de refoulement comprend une salle de commande et une
salle de machines de neuf groupes motopompe (GMP) dénommé : G1, G2, G3,
G4, G5, G6, G7, G8 et G9. L’usine de N’djili assure une desserte en eau potable
dans la ville province de Kinshasa dans les deux grands réseaux, notamment :
l’Est et Centre soit les pourcentages de la ville de Kinshasa.
L’eau traitée par les modules 1 et 3 est refoulée par G1, G2, G3, G4,
G5 et G6 par deux conduites l’une de 1200mm de diamètre et l’autre de 1000mm
de diamètre, collecté cette eau pour la distribuer au réseau Centre comprenant des
communes ci-apres : Limete, Lemba, Kasa-vubu, Lingwala, Gombe, Kinshasa,
Barumbu, Matete, Ngaba, Kisenso, Bumbu, Makala, Ngiri-ngiri,…. .
Par ailleurs, l’eau traitée du module 2 est refoulée par G7, G8 et G9
pour alimenter le réseau Est (commune de Masina, N’djili, Kimbanseke, Aéroport
de n’djili) par une conduite de 1000mm de diametre. Toutefois, la pression à
laquelle l’eau est refoulée au réseau, ne suffit pas qu’elle atteigne les robinets de
la population. Sur ce, le relai est assuré par les stations de pompages comme
Yolo-Sud, Lemba, Kisenso, Gombe.
Voici le schéma résumant la chaine de traitement de l’eau
EAU BRUTE
DEGRILLAGE
TRAITEMENT PHYSIQUE
DESSABLAGE
FILTRATION
Chaux
NEUTRALISATION
STOCKAGE
EAU TRAITEE
2.7. LABORATOIRE
Le laboratoire est une section d’appui à l’usine de production. Il
poursuit les objectifs ci-après :
- Fixer les différents taux des produits chimiques (sulfate d’alumine, le
chlore, la chaux….) en vue de leur application sur la chaine de
production ;
- La qualité de l’eau traitée à partir des ouvrages jusqu’au refoulement et
au réseau de distribution en vue de s’assurer de sa potabilité ;
- Suivre et contrôler la qualité des produits chimiques stockés au magasin
de l’usine pour s’assurer de leur dégradation ou non ;
- Faire l’expertise des produits des tierces personnes morales et
physiques d’où source de recettes ;
- Réhabiliter et entretenir les ouvrages, défectueux sur la chaine de
traitement tels que les filtres, décanteurs, …..
Plusieurs analyses physico-chimiques sont réalisées dans ce
laboratoire dans le but d’atteindre ses objectifs. L’eau traitée devra être destinée à
la population, doit absolument répondre aux normes de consommations prescrites
par l’Organisme Mondiale de la Santé (OMS), afin qu’elle ne nuise pas à la santé
des humains. Le laboratoire se charge donc de vérifier la qualité de l’eau
produite.
En outre, le laboratoire assure le suivi horaire des ouvrages de la chaine de
traitement des eaux.
2.7.1. Description
Le laboratoire dispose des matériels ci-après :
- Un pH-mètre ;
- Un turbidimètre ;
- Un réfrigérateur ;
- Une plaque chauffante ;
- Matériels nécessaires à la réalisation des analyses ;
- Réactifs utilisés dans les expériences ;
- Préleveurs des échantillons.
Dans ce laboratoire, nous avons fait les différents essaies tels que la
détermination du taux de traitement, ainsi que les différents paramètres physico-
chimiques de l’eau.
A. La détermination du taux de traitement
Voici les différents taux de traitement qu’on déterminait :
Jar test : pour la clarification ;
Demande en chlore pour la désinfection ;
Demande en chaux pour la neutralisation
TAC-TA ;
Teneur en chlore actif ;
Dureté totale ou (THT).
A.1. Détermination de jar test
La détermination de jar test recourt à un principe de la qualité en
gramme de sulfate d’alumine nécessaire pour clarifier 1 m3 d’eau brute en
utilisant le sulfate d’alumine Al2(SO4) comme réactif.
A.1.1. matériels :
i. Un seau de 100cl pour prélever l’eau brute ;
ii. Pipette graduée de 10ml ;
iii. Siphon ;
iv. 6 flacons vides pour recueillir les eaux ;
v. 6 béchers ;
vi. Un ballon jaugé contenant une solution de sulfate d’alumine à injecter ;
vii. Un floculateur qui est un appareil métallique mur de 6 hélices, un
chronomètre et une luminosité à l’intérieur pour éclairer l’eau des béchers.
A.1.2. Mode opératoire :
I. Prélever un échantillon d’eau brute ;
II. Déterminer les caractéristiques de cette eau brute (pH, turbidités, matières
oxydables et titre alcalimétrique complet (TAC)) ;
III. Remplir les 6 bréchets avec l’eau brute ;
IV. Injecter en dose croissante de sulfate d’alumine dans 6 béchers en fonction
de la turbidité de l’eau brute, prolonger les béchers dans le floculateur ;
V. Agiter à une vitesse de 150 à 200 tours/minute (agitateur rapide) pour
maintenir pendant plus de 3 minutes dans le 18 minutes ;
VI. Agiter à une vitesse de 30 à 40 tours par minute (agitation lente) pendant
15 minutes ;
VII. Laisser au repos pendant 20 minutes pour permettre au flocon de se
former ;
VIII. Siphonner se recueillir les eaux décantées ;
IX. Déterminer les caractéristiques des eaux décantées ;
X. Couleur et matières oxydables.
Apres la détermination des caractéristiques des eaux décantées, nous
avons choisi la turbidité la plus faible de 1 NTU avec un pH1 de 6,0.
NB : à la sortie de l’eau (refoulement), l’OMS recommande un pH de 6,5 à 8,5 et
une turbidité de 0,5 NTU.
A.2. Demande en chlore
A.2.1. Détermination de la teneur en chlore actif
Le dosage se fait par odométrie, iodure de potassium (KI) est oxydé
en milieu aseptique et iode libéré, est titré par une solution de phosphate de
sodium.
1. Les réactifs :
- L’iodure de potassium (KI) ;
- Acide chlorudrique (HCl) 5% ;
- Thiosulfate de sodium (Na2C2SO3) 1N.
2. Matériels :
- Burette;
- Pied gradué;
- Erlen meyer;
- Ballon jaugé.
3. Mode opératoire :
- Prélever dans un Erlen Meyer 50 ml d’acide chlorudrique 5% ;
- Ajouter un gramme d’iodure de potassium (KI) ;
- Ajouter 10 ml de l’hypochlorure de sodium (chlore liquide).
4. Observation :
- Fermer et reposer pendant plus ou moins 30 minutes ;
- Titrer avec le thiosulfate de sodium 0,1 N jusqu’à la décoloration de la
solution ;
- Lire la chute de la burette.
A.2.2. Détermination de la demande en chlore
Elle consiste à ajouter à un même volume d’eau des doses croissantes
de chlore. L’eau destinée à la consommation, ne doit pas contenir des microbes,
le taux de chlore à adapter est indiqué par le premier flacon dans lequel il faut être
décelé au bout d’un temps déterminé des traces de chlore plus ou moins 3 à 5
minutes pour désinfecter et détruire d’autres micro-organismes pathogènes dans
l’eau filtrée.
I. Les réactifs :
- Hypochlorite de sodium ;
- Comprimé de DPD N°1.
II. Matériels :
- Comparateur de chlore résiduel ;
- Des flocons en verre brun plus ou moins 10 flocons ;
- Ballon jaugé d’eau filtrée ;
- Turbidimètre ;
- Tube à essai ;
- Un seau de prélèvement de 10 l pour l’eau filtrée ;
- Un pH-mètre.
III. Mode opératoire :
- Prélever un échantillon d’eau filtrée ;
- Déterminer les caractéristiques de cette eau (turbidité, pH, matière
oxydable) ;
- Remplir un litre d’eau dans chaque flacon en verre brun ;
- Préparer une solution d’hypochlorite de sodium à une concentration
d’un gramme par litre ;
- Injecter les doses croissantes de la solution de chlore dans les 6 flocons
en verre brun avec plus ou moins 10 minutes d’intervalle par injection ;
- Garder pendant 30 minutes à l’abri de la lumière pour éviter
l’évaporation et la dynamite du chlore ;
- Tester le chlore résiduel.
A.3. Titre alcalimétrique (TA)
Ces déterminations sont basées sur la neutralisation d’un certain
volume d’eau par un acide minéral dilué en présence d’un indicateur coloré.
i.Méthode :
- volumétrique
ii. Réactifs :
- Phénolphtaléine (indicateur mixte) ;
- Acide sulfurique (H2SO4).
iii. Matériels :
- Burette ;
- Pieds gradué de 100 ml ;
- Erlen Meyer de 250 ml.
iv. Mode opératoire :
- Prélever 100 ml d’échantillon à analyser ;
- Ajouter 3 à 5 gouttes de phénolphtaléine ;
- Titrer avec l’acide sulfurique N/50 pour un pH à 8,3 ; le TA est nul ou
zéro ? ma plupart des échantillons pour trouver le TA donne toujours
inférieur à 8,3 ;
- Alcalimétrique complet (TAC).
B. Détermination des paramètres physico-chimique de l’eau
Les paramètres physico-chimiques de l’eau qu’on déterminait sont :
- Le pH ;
- La turbidité ;
- Ions chlorure ;
- Chlore résiduel
- Matières oxydables.
B.1. Le pH
Le pH est un élément important qui permet de définir les paramètres
agressif ou inconstant d’une eau. Comme signaler plus haut l’OMS préconise un
pH compris entre 6,8 à 8,5 pour l’eau destinée o la consommation humaine.
a. Réactif :
- Blue de bromo
b. Matériels :
- Tube à essai ;
- Comparateur muni d’un disque de pH chiffré.
B.2. Chlore résiduel
Le test du chlore résiduel consiste à la détermination du chlore
restante dans l’eau après son désinfection devant assurer le transport de l’eau au
réseau afin de lutter contre toute contamination éventuelle pour que l’eau de la
REGIDESO arrive en bon état (potable) chez les consommateurs (sans microbes).
c. Réactif :
- DPD1.
d. Matériels :
- Tube à essai ;
- Comparateur muni d’un disque de chlore chiffré.
NB : à la sortie de l’eau (refoulement), l’OMS recommande une valeur de chlore
résiduel de 1,2.
B.3. Ions chlorures
Les ions chlorures sont dosés en milieu neutre par une solution de
nitrate d’argent en présence de chromate de potassium.
e. Méthodes :
- C’est par la méthode de MOHR.
f. Réactifs :
- Chromate de potassium (K2CrO4) ;
- Nitrate d’argent Ag (NO)3 N10.
g. Matériels:
- Burette;
- Pied gradué;
- Erlen Meyer de 250 ml;
h. Mode opératoire:
- Prélever 100 ml de l’échantillon à analyser;
- Ajouter 12 goutes de chromate de potassium ;
- Titrer avec le nitrate d’argent Ag(NO)3 jusqu’à la coloration rouge
brisque (point d’équivalence), lire la chute de la burette et multiplier la
valeur par 14,2.
CONCLUSION
Etant arrivé au terme de ce rapport, cette période de stage nous a été
très bénéfique car il nous a permis, de maitriser la chaine de traitement des eaux
de surface a partir d’Amont (source : captage) jusqu’à en Aval (eau potable :
consommation), et nous a ouvert au monde professionnel.
Nous avons maintenant la ferme conviction de consommer l’eau de
robinet sans crainte car nous avons-nous même vécu le traitement de l’eau sur
terrain et nous pouvons enfin défendre la REGIDESO face aux critiques de la
population concernant la bonne qualité de l’eau.
Enfin, nous demandons à la REGIDESO Usine de N’djili de
continuer à fournir à ses abonnés (consommateur) une eau potable qui correspond
aux normes de l’OMS.