Pont en Béton Armé Et en Béton Précontraint
Pont en Béton Armé Et en Béton Précontraint
Pont en Béton Armé Et en Béton Précontraint
Les ponts répondants les caractéristiques suivantes sont appelés ponts non courants :
La définition des ponts courants se déduit par complémentarité de celle des ouvrages non
courants.
Le SETRA a développé pour ces ouvrages fréquemment utilisés des guides de conception et
des programmes de calcul informatiques. Ils sont qualifiés d’ouvrages types et sont classés en
12 familles d’ouvrages :
Le SETRA a mis au point des DOSSIERS PILOTES d'éléments types standardisés qui
permettent de dimensionner la totalité des ouvrages dans les moindres détails (fondations,
appuis, tabliers, équipements…).
10 m ≤ Lp ≤ 25 m
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1/17 ≤ H/ Lp ≤ 1/15
La poutre est solidaire à l’hourdis, elle est calculée comme une section en T.
L = Lr + 2T
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L = Lr + 2T <6m (6 ÷ 9) m (9 ÷ 11) m (11 ÷ 14) m
Nbre de poutres min 2 3 4 5
16 ≤ h ≤ 25 cm
b’ ≤ H/2
H/5 ≤ b0 ≤ H/2
Dans les ponts de portée variant entre 10 et 15 m, les poutres peuvent garder leur section
rectangulaire constante. Entre 15 et 20 m l’effet du poids propre de l’ouvrage devient
important, la poutre sera allégée en travée, elle aura une section en I économique mais rigide
vis-à-vis au moment fléchissant. En appui la poutre gardera sa section rectangulaire pour
mieux résister à l’effort tranchant.
ρ = I/(B.v.v’) = i²/(v.v’).
Le rendement d’une section en I est aux alentours de 40%, une section rectangulaire de 33%.
La valeur idéale du rendement est égale à 1.
b0 /2 ≤ a ≤ 2b0/3.
Elle doit faciliter le passage de l’aiguille vibrante lors du bétonnage. D’où a ≥ (30 ÷ 35) cm.
La hauteur h’ du talon doit être suffisante pour loger les différentes nappes des aciers
longitudinaux.
30 ≤ h’ ≤ 40 cm.
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3.2.Les entretoises
Ce sont des poutres transversales en BA en appui ou en travée, elles assurent une meilleure
répartition des charges entre les poutres principales dans le sens transversal. Au niveau de
l’appui l’entretoise joue un rôle supplémentaire ; elle sert de support du tablier lors d’un
vérinage.
3.3. Le hourdis
Il est calculé comme une dalle appuyée sur les poutres principales et éventuellement sur les
entretoises intermédiaires. Le hourdis sera vérifié en flexion simple et au poinçonnement du à
l’impact des roues.
7 ≤ Lp ≤ 15 m (exceptionnellement 18 m).
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4.2.Les ponts dalles en béton précontraint (PSI-DP)
Pour des portées supérieures à 15 m, la dalle précontrainte vient remplacer la dalle armée.
- Dalle pleine en BP
15 ≤ Lp ≤ 23 m (exceptionnellement 30 m).
La section de la dalle est réduite au niveau des encorbellements, cela va alléger le poids
propre de la dalle et permettra d’augmenter la portée de l’ouvrage.
15 ≤ Lp ≤ 30 m
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- Dalle précontrainte élégie (PSI- DE)
Au niveau de l’axe neutre de la dalle, on peut faire des vides à l’aide de coffrages perdus en
buse, cela permettra de réduire le poids propre sans pour autant modifier l’inertie de la section
(le rendement de la section va augmenter). Ce type de dalles peut avoir des portées plus
grandes.
Hauteur constante : 15 ≤ Lp ≤ 25 m
Hauteur variable : 15 ≤ Lp ≤ 35 m.
Son principal objectif est de diminuer le poids propre par rapport à la dalle de section
constante au prix d’une augmentation de l’épaisseur au droit des nervures. La portée
déterminante est :
20 ≤ Lp ≤ 50 m
l (m) l ≤ 10 m 10 ≤ l ≤ 16 m 16 ≤ l ≤ 22 m
n 1 2 3
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Dans le cas des nervures étroites leur épaisseur h est constante, pour les nervures larges qui
dépassent 35 m de portée, la variation de leur épaisseur h est linéaire au niveau des appuis
intermédiaires. Le rapport d’élancement h/Lp est donné par :
Exemple de 2 nervures
5. Les portiques en BA
10 ≤ L ≤ 18 m
Dans les portiques la culée est associée au tablier pour constituer un portique. Le mur front de
la culée est appelé piédroit, il participe avec le tablier à la flexion d’ensemble, le piédroit
repose sur une semelle filante soit superficielle soit sur des pieux. L’épaisseur h de la traverse
se calcule par la relation :
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Leur ouverture est dans l’intervalle :
2 ≤ L ≤ 12 m
Les deux semelles filantes se joignent entre elles pour former un radier. L’ensemble traverse,
piédroit, radier va former un cadre. Ce type d’ouvrage est utilisé quand le sol d’assise est de
faible portance (σ ≤ 0.10 MPa). L’épaisseur h est calculée par la relation :
Les poutres précontraintes par pré-tension sont utilisées couramment dans les bâtiments, elles
peuvent constituer une solution intéressante dans le domaine des ponts. Leur portée
déterminante :
15 ≤ Lp ≤ 30 m
Ces poutres se mettent en œuvre aisément en laissant dégager la voie franchie, leur section est
en I en travée et rectangulaire en appui. Sa hauteur H est déterminée par le rapport
d’élancement :
1/20 ≤ H ≤ 1/18.
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7.2. Ponts en BA construits en encorbellement (caisson)
Le tablier est une poutre en caisson construite par tronçon (voussoir) à partir de la pile.
Chaque voussoir est fixé à la partie déjà construite à l’aide d’une précontrainte, l’ensemble va
former un fléau. Cette méthode de montage des éléments ne s’applique pas seulement aux
ponts en encorbellement, elle est utilisée dans la construction des arcs, des ponts en béquilles
et des ponts à haubans. L’avantage du procédé est qu’il n’utilise ni cintre ni échafaudage,
cependant il nécessite une main d’œuvre hautement qualifiée et un matériel spécial.
L’arc est une poutre courbe portant le tablier. C’est l’un des ouvrages les plus adaptés au
franchissement des vallées encaissées ou des vallées profondes. L’arc est soit parabolique,
soit circulaire ; la réaction d’appui est donc oblique, elle nécessite un sol de fondation
d’excellente résistance tel que les roches.
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La géométrie de l’arc est caractérisée par son ouverture de longueur L, horizontalement
mesurée entre ses naissances, et sa flèche f qui est la distance verticale entre le point le plus
haut de la ligne moyenne de l’arc et la ligne moyenne de l’arc et la ligne reliant les naissances.
On doit vérifier le rapport :
5≤L/f≤8
Pour les grandes portées (L > 150 m), l’épaisseur h de l’arc est constante, elle doit respecter le
rapport d’élancement.
L / h ≈ 60
Pour les portées moyennes et faibles (L ≤ 150 m), l’épaisseur h est variable, elle est minimale
(h0) dans la clé et maximale (h1) dans la naissance.
9. Ponts à béquilles
Comme les arcs, les ponts en béquilles permettent de franchir les vallées encaissées et
profondes dans lesquelles l’implantation des piles verticales serait couteuse. Ce type
d’ouvrage peut être utilisé dans les autoroutes pour un meilleur dégagement de la visibilité.
Le tablier d’un pont en béquille est une poutre continue à trois travées reposant sur deux piles
inclinées d’un angle de 45° et généralement articulées sur leurs fondations.
La portée déterminante est celle de la travée intermédiaire, elle est notée L’.
20 ≤ L’ ≤ 80
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Pour une longueur L’ inférieure ou égale à 60 m la section du tablier est en dalle pleine de
hauteur constante. Si L’ est supérieure à 60 m, la tablier est en caisson avec un épaisseur h
linéairement variable au voisinage des béquilles, en respectant le rapport d’élancement
- En appui : h / L’ ≈ 1 / 17
- A la clé h / L’ = (1 /40 ; 1 / 35)
Un tablier est constitué d’un grillage solidaire de poutres et d’entretoises, cela va partager le
hourdis en panneaux rectangulaires dont on distingue 2 familles:
- Les panneaux intermédiaires: Ce sont des dalles rectangulaires qui s’appuient sur
ces 4 cotés, leurs dimensions sont (lx , ly),
- Les panneaux de rives: ce sont des dalles en consoles qui sont encastrées dans la
poutre de rive, elles sont calculées par 1 mètre linéaire de largeur.
Les calculs du hourdis se font à partir de son plan moyen, de ce fait la charge transmise par la
roue d’impact initiale (a x b) du système aura après diffusion un impact final (u x v) et ce
dernier sera considéré dans les calculs.
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e hr .tg
h
f tg
2
Ou hr : épaisseur de revêtement
β : angle de diffusion des charges dans le revêtement β = arctg (3/4)= 37°
h : épaisseur du hourdis
α : angle de diffusion des charges dans le hourdis α = 45°
Le rectangle après la diffusion a les dimensions suivantes :
Selon
x : u a 1.5hr h
y : v b 1.5hr h
Exemple du système Br
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10.1. Calcul du hourdis intermédiaire par la méthode de Pigeaud
10.1.1. Moment fléchissant en cas d’une charge centrée
Etape 1 :
Une fois les moments fléchissants Mx et My calculés, on déduit alors les moments en appuis et
en travée.
{ {
L’effort tranchant est toujours maximal au voisinage de la charge qu’elle soit répartie ou
localisée.
- Charge localisée
L’effort tranchant est calculé au voisinage des cotés u et v sur une bande de 1 m de largeur
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Si le hourdis est sollicité par 2 charges identiques de P symétriques par rapport à l’axe des x,
on considère séparément les effets (1) et (2), et les moments réels Mx et My sont obtenus par
soustraction des 2 effets.
Notion de chevauchement :
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Pour le ferraillage du hourdis dans les 2 sens, en appuis et en travée, on utilise le système B et
le Mc120
M Bc
1.605.max M Bt
ELU : M u 1.35M G max M
Br
1.35M
Mc120
M Bc
1.2.max M Bt
ELS : M S M G max M
Br
M
Mc120
C’est une dalle en console encastrée dans la poutre de rive. On peut distinguer de types:
- Console simple: c’est une dalle simple encastrée dans la poutre de rive.
- Console nervurée: c’est une dalle renforcée par de petites poutres transversales et des
nervures, même les entretoises peuvent sortir en sailli.
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10.2.1. Charges permanentes
Tg G1 gt lt gh (lt f ) gr f
Avec lt : largeur du trottoir
f : Largeur de la partie de la chaussée appartenant à la console
G1 : poids propre de 1 ml du garde-corps
gt : poids propre du trottoir sur une bande de 1 m de large
gh : poids propre du hourdis sur une bande de 1 m de large
gr : poids propre du revêtement sur une bande de 1 m de large.
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10.2.2. Charges d’exploitation:
- Surcharges locales du trottoir
St 4.5kN / ml
l
Le moment d’encastrement est donné par la relation : M st St lt ( t f )
2
L’effort tranchant à l’encastrement Tst St lt
- La roue isolée
Pour les trottoirs non protégés de la chaussée par une poutre maitresse ou une barrière lourde,
on peut utiliser comme charge de trottoir une roue isolée de poids égal à 60 kN et dont la
surface d’impact est (0,25 x 0,25) m².
rt 60kN / ml
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Le moment d’encastrement maximal qui n’actionne pas forcément sur une bande de 1 ml de
large, est donné en éloignant la roue de l’encastrement; elle sera accolée au garde-corps.
M rtmax rt c1
Avec C1 le bras de levier de la force r1 par rapport à l’encastrement :
0.25
c1 lt f
2
L’effort tranchant maximal à l’encastrement est donné par la relation
Trtmax rt
Le moment fléchissant et l’effort tranchant maximaux sont répartis sur une bande de largeur d
définie par suite :
M rtmax Trtmax
M rt Trt
d d
Où d est la largeur de diffusion: d 2c1 v
10.2.3. Roue Bc
L’impact de roues Bc peut être appliqué sur la partie de la chaussée revenant à la console. On
peut envisager 2 cas:
Après diffusion de la charge P d’une roue, la totalité de cette charge peut ne pas se trouver à
gauche de l’encastrement de la poutre de rive, il ne va rester qu’une portion de charge notée
P’.
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P
q
u.v
P ' q.c.v
Où c la longueur de la zone d’influence se trouvant à gauche de l’encastrement.
Si les zones de diffusion des 2 roues arrières d’un camion Bc se chevauchent cela peut donner
un cas contraignant à prendre en considération. Pour qu’il y ait de chevauchement il faut que:
c v 1.5m
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Pc 2 2 Pc
M Bc TBc
ud ud
Pour une console simple d c v 1.5
Pour une console nervurée d 2c v 1.5
Roues Bt
La diffusion se fait de la même manière que la roue Bc seules les dimensions changent.
Pc 2 Pc
M Bt TBt
2ud ud
20
2eme cas: une seule roue Bt
Pc 2 Pc
M Bt TBt
2ud ud
21
Pour une console simple d c v 1.35
Pour une console nervurée d 2c v 1.35
M St
M
rt
ELU : M u 1.35M G 1.605max
max M Bc1 , M Bc 2
max M , M
Bt1 Bt 2
M rt
1.2.max M Bc1 , M Bc 2
ELS : M S M G
M Bt1 , M Bt 2
M St
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