Prédimensionnement
Prédimensionnement
Prédimensionnement
Eléments de pré-dimensionnement
Nombre des poutres
Généralement, pour un tablier de 10m de largeur, on adopte 4 poutres dans le sens
transversal.
Poutres principales
On prend hp =1.65m
Espacement = 2.5m
On adopte un encorbellement de 1,25m des deux côtés.
5 L’épaisseur de l’âme
L’épaisseur minimum des âmes dépend du mode de vibration utilise et donc
indirectement du type de coffrage utilisée pour la réalisation des poutres (bois ou
métallique). Les âmes sont dimensionnées pour résister à l’effort tranchant, ce qui
conduit généralement à réaliser un épaississement d’âme, appelé blochet, sur une
longueur qui peut attendre le quart de la portée, L'épaisseur de l'âme des poutres est
généralement comprise entre 20 cm et 60 cm.
La largeur de l’âme est de 40 cm sur l’appui et de 25 cm au milieu de la travée.
6 Talon
Les talons des poutres présentent la partie inférieure de la structure, ils sont
dimensionnés par la flexion et doivent permettre de loger les armatures dans des
bonnes conditions d'enrobage et d'espacement.
Pour un pont à poutres en béton armé, la largeur des talons varie de 0,50 à 0,60 m
lorsque la distance entre axes des poutres varie de 2,50 m à 4,00 m. bt = 0.5m
En général, La partie verticale du talon est prise égale à 25 cm.
Le gousset permet le raccordement de l’âme avec la membrure inférieure, il permet
aussi un relevage aisé des câbles latéraux du talon dans l’âme. La tangente de l'angle
est normalement comprise entre 1 et 1,5, (1< tan𝛼 < 1,5) et il est préférable de se
rapprocher de la valeur supérieure.
bt −ba
En utilisant la formule suivante h 1=tan α ×
2
Entretoises
Les entretoises sont pour repartir les charges entre les poutres et pour les encastres a la
torsion.
La réalisation des entretoises se fait en deux phases :
Une première partie, réalisée de part et d’autres poutres, constitue une amorce
d’entretoise, elle est bétonnée en même temps que les poutres.
La deuxième partie, relie les amorces des poutres adjacentes et constitue la partie
coulée en place de l’entretoise, elle est bétonne juste avant l’hourdis.
Nombre
On adopter 2 entretoises d’about pour relier les poutres transversalement au niveau de
de l’appui, puisque l’épaisseur du hourdis est suffisante pour que celui-ci participe à la
flexion d’ensemble en assurant le rôle d’entretoisement transversal en section
courante.
Hauteur
La hauteur des entretoises comprise entre 0.8hp et 0.9hp
Donc he = 1.4 m
Longueur
Généralement la longueur des entretoises est fixée par l'espacement des poutres
principales qui les relient transversalement.
L'espacement entre axes des poutres Dans notre cas est de 2.5m, et en retranchant
l'épaisseur de l'âme au niveau de l’appui (0.4 m), on trouve une longueur de 2,1 m
entre deux poutres.
On prend donc Le = 6,3 m au niveau de chaque appui
Epaisseur
L’épaisseur des entretoises dépend des conditions de mis en œuvre du béton, et aussi
des conditions d’enrobage des armatures.
Dans la pratique le critère de la résistance est vérifié pour une épaisseur de l’ordre 20
à 40cm.
Les entretoises aussi doivent être conçues de manière à permettre le vérinage du
tablier en cas de changement d’appareils d’appuis.
Dans notre cas on adopte des entretoises avec une épaisseur de 40 cm.
Avec
hp : La hauteur de la poutre
Lc : est la longueur de travée de calcul qui est égale à la longueur de la poutre moins la
longueur des deux abouts
39
Si on adopte des abouts de 50 cm. h=
16
= 2.45 m
Dans notre cas on a un hourdis général, coule par-dessous des poutres, la hauteur de la
poutre déduit de la hauteur total du tablier en retranchant l’épaisseur de l’hourdis.
Donc la hauteur des poutres = 2.45 - 0.20 = 2.25 m
Table de compression
La largeur de table de compression est dimensionnée afin d’assurer une stabilité au
déversement pendant la manutention, dans ce sens on réduit le plus possible la largeur
des tables de compression.
La largeur de la table de compression varie en général entre 0.5hp et 0.7hp.
On prend : bt = 0.6 hp Donc bt = 1.35m
Espacement des poutres
Dans la pratique, l’espacement des poutres varie entre 2.5 m et 4 m. en fonction
l’épaisseur de l’hourdis. . Si on a des poutres préfabriquées, le poids et les difficultés
de transport augmentent avec l’espacement des poutres. Donc, il est préférable d’avoir
plusieurs poutres légères.
10
Espacement =
4
Entretoise
Nombre
On adopter 2 entretoises d’about pour relier les poutres transversalement au niveau de
de l’appui.
Hauteur
On prend comme une hauteur des entretoises, H = 2.25 – 0.4 = 1.85 m
Longueur
Généralement la longueur des entretoises est fixée par l'espacement des poutres
principales qui les relient transversalement.
Dans notre cas l’espacement entre axes des poutres est de 2.5 m et en retranchant
l'épaisseur de l'âme au niveau de l’appui (0.4 m), on trouve une longueur de 2,1 m
entre deux poutres.
Soit donc une longueur de 6,3 m au niveau de chaque appui.
Epaisseur
L’épaisseur des entretoises dépend essentiellement des conditions de mis en œuvre du
béton, dans la pratique le critère de la résistance est vérifié pour une épaisseur de
l’ordre 20 à 40cm.
Les entretoises aussi doivent être conçues de manière à permettre le vérinage du
tablier en cas de changement d’appareils d’appuis.
Dans notre cas on adopte des entretoises avec une épaisseur de 40 cm.
Hauteur
La hauteur minimale du chevêtre est comprise entre 0.68 m et 1 m, En raison de
l’importance de l’ouvrage, et d’après les recommandations de SETRA, on prend une
hauteur de 1 m à l’extrémité et arrive à 1,80 m en encastrement.
Longueur
La longueur du chevêtre dépend essentiellement de la longueur du tablier.
On prend L= 10 m comme une longueur du chevêtre.
Largeur
La largeur du chevêtre dépend de la dimension de la pile et de la zone d’abouts et aussi
de l’espacement entre travée.la largeur minimale de chevêtre est de 2m, cette
dimension minimale est à augmenter de façon de a offrir une plateforme de travail plus
confortable au personnels d’exécution.
On prend une largeur de 2.50 m.
{ }
0.50 m
D=Max 4 × H + L
¿ +0.1
100
Pour vérifier le flambement dans les piles il faut vérifier la condition suivante,
l’élancement doit être inférieur à 50 m.
Les caractéristiques du fut de la pile sont comme suit :
π × D2
La section de la pile B= =2.5446 m2
4
4
π×D
L’inertie de la section I= =0.5152 m2
64
Le rayon de giration i=
√ I
B
=0.449
Fonction mécanique
Transmettre les efforts au sol de fondation
Limiter les déplacements horizontaux en tête, de façons à ne pas entraver le
fonctionnement des appareils d’appui
Tenir les terres de remblai
Pour les culées on distingue plusieurs types, dans l’annexe [Annexe] on présente un
ensemble des culées les plus utilise.
Choix de type de culée
En tenant compte des conditions de site, et pour soutenir et éviter l’affaissement des
remblais d’accès derrière la culée, on adopte une culée enterrée.
Les éléments de pré-dimensionnement
Les éléments d’une culée enterre sont :
Un sommier d’appui, recevant les appareils d’appuis et assurant le transfert
des charges ainsi que la solidarisation horizontal des éléments verticaux
Un mur garde grève séparant le remblai et l’ouvrage
Deux murs en retour servent à soutenir les remblais contigus à l’ouvrage
Les fûts.
Le sommier d’appui (chevêtre)
La surface du chevêtre ou le sommier d’appui doit être aménagée de façon à
permettre :
La mise en place de vérins pour changer les appareils d’appui
L’implantation des appareils d’appui
Assurer l’évacuation des eaux
Hauteur
La hauteur du sommier d’appui, doit être supérieure à 0,80 m pour des raisons de
robustesse.
On prend 1 m pour la hauteur du sommier.
Longueur
La longueur du sommier dépend directement de la largeur du tablier.
On prend une longueur de 10m.
Largeur
On prend 1,20 m ce qui est suffisant pour l'about, l'implantation du mur garde grève et
le corbeau.
Le mur garde-grève
Le mur garde-grève est un voile en béton arme situe après le tablier il a une fonction
de séparer le remblai de l’ouvrage.
Il sert à :
Résister aux efforts de poussée des terres, aux efforts de freinage dus aux charges
d’exploitation, et aux efforts transmis par la dalle de transition.
Établir des joints de la chaussée
Hauteur
La hauteur du mur garde-grève dépend de la hauteur du tablier et des dimensions des
appareils d’appui et du bossage qui leur a été conçu.
Les différentes hauteurs pour les murs pour chaque variante sont comme suit :
Pour la variante 1 (PIBA) : la hauteur du mur est 1.80 m
Pour la variante 2 (VIPP) : la hauteur du mur est 2.60 m
Longueur
La longueur est égale e celle du tablier
On prend la longueur est 10 m.
Epaisseur
L’épaisseur du mur est en fonction de sa hauteur.
Si h<1m Donc e =0.20 m
Si 1m<h<2m Donc e=0.10+ 0.10× h
Si 2m<h<3m Donc e =0.30 m
On prend donc une épaisseur de 0,30 m pour les deux variantes.
Les murs en retour
Les murs sont des voiles en béton armé, pour les culées enterres, ils sont encastre à la
fois sur le mur garde grève et le chevêtre. Ils sont destinés à retenir latéralement les
terres en tête de culée.
La longueur est telle que 2 m < h < 6 m On prend L=4m
2+ L
L’épaisseur est donne par la formule suivante :e ≥ On prend e=0.4 m
20
La dalle de transition
La dalle de transition est destinée à atténuer les effets des dénivellations entre la
chaussée courante et l’ouvrage.
Longueur
La longueur de la dalle de transition comprise entre 3m et 6 m.
On retient une longueur de 4 m.
Largeur
La largeur de la dalle de transition est égal la largeur du tablier diminuée du double de
l’épaisseur du mur en retour
On prend L = 9.2 m
Epaisseur
Epaisseur de la dalle de transition est en général prise égale à 30cm.
Les fûts
On prend 4.50 m comme une hauteur des fûts des culées pour les deux variantes, et 1m
pour le diamètre.
Pré-dimensionnement des fondations
Les fondations permettre la transmission au sol des charges provenant de la structure.
Les fondations peuvent êtres superficielles ou profondes. Le type des fondations
dépend de trois facteurs suivants :
Le tassement
L’affouillement
La contrainte de compression admissible sur le sol
Études d’affouillement
L’affouillement est un phénomène qui touche les lits des rivières, l’enlèvement et le
transport des sédiments du lit d’un cours d’eau et des berges sous l’action érosive d’un
écoulement hydraulique. En effet, la modification du transport des sédiments et la
production d’un affouillement général induisant l’abaissement du niveau du lit se
produise à travers l’évolution morphologique d’un cours d’eau, à long terme.
L’affouillement est parmi les actions d’origine naturelle les plus mal connues et les
plus dangereuses visa vis de la stabilité des appuis. Les structures de génie civil
construites en milieux fluviaux et marins perturbent également l’écoulement
hydraulique accentuant ainsi le phénomène d’affouillement.
Généralement, l’affouillement est quantifié par sa profondeur qui dépend de différents
facteurs géotechniques, hydrauliques et structurels de l’obstacle.Quand cette
profondeur atteint sa valeur limite, la stabilité de l’ouvrage est compromise et le risque
d’effondrement augmente. Pour anticiper ce risque, d’une part, de nombreuses
formules empiriques ont été développées. D’autre part, différents instruments et
techniques de suivi d’affouillement au droit des ouvrages ont été développés et testés
en laboratoire et sur site.
Affouillement général
L’affouillement général est une mise en suspension du sol du fond du cours d’eau avec
emportement et apport éventuel du sol, il est indépendant de la présence d’une
structure dans le cours d’eau et correspond à l’évolution naturelle du lit par
dégradation. Cette évolution peut survenir rapidement suite à une grande crue, ou bien
s’étendre sur plusieurs années.
Le calcul d’affouillement général se fait par plusieurs formules, dont les plus
importantes sont :
Formule de l’E.D.F
( )
2/ 3 −1
Q 6
Haffg = 0,73 × × ( d 50 )
L
Avec
Q : débit centennal (m3/s) (1303.8)
L : largeur entre les berges d’Oued (80.68 m)
d 50: diamètre moyenne des matériaux du lit de l’Oued (20.5mm)
Haffg =2.82 m
Formule de LEVI
( )
5 /6 −1
Q
Haffg = 0,234 × × ( d 50 ) 4
L
Avec
Q : débit centennal (m3/s) (1303.8)
L : largeur entre les berges d’Oued (80.68 m)
d 50: diamètre moyenne des matériaux du lit de l’Oued (20.5mm)
Haffg =1.12 m
Formule de CONDDIOS
( )
7 /8 −3
Q
Haffg = 0,177 × × ( d 50 ) 16
L
Avec
Q : débit centennal (m3/s) (1303.8)
L : largeur entre les berges d’Oued (80.68 m)
d 50: diamètre moyenne des matériaux du lit de l’Oued (20.5mm)
Haffg =1.15 m
Formule de LPEE
( )
6/ 7 −2
Q
Haffg = 0 , 217 × × ( d 50 ) 7
L
Avec
Q : débit centennal (m3/s) (1303.8)
L : largeur entre les berges d’Oued (80.68 m)
d 50: diamètre moyenne des matériaux du lit de l’Oued (20.5mm)
Haffg =0.99 m
On prendra comme valeur d’affouillement général
Haffg =1.52m
Affouillement local
La présence d’une pile dans l’écoulement d’une rivière apporte des tourbillons à
l’écoulement des eaux qui sont localement très visible si le courant est vif. D’une autre
manière l’affouillement local c’est l'entonnoir qui se creuse dans le sol autour des piles
du fait des mouvements tourbillonnaires de l'eau.
Son importance dépend de plusieurs facteurs:
La vitesse de l'eau.
La forme des piles et leur disposition par rapport à la direction du courant.
La nature du sol.
Le calcul d’affouillement local se fait par plusieurs formules, dont les plus
importantes sont
0.619
Formule de DUNN H=0.277× ( V × D )
Avec :
V : La vitesse moyenne du courant (V=5.47 m/s).
D : Le diamètre des piles (D = 1.80m).
H =1.14 m
Avec :
D : Le diamètre des piles (D = 1.80m).
H =2.52m
On prendra comme valeur d’affouillement local
Affouillement dû au rétrécissement de lit de l’Oued
Affouillement dû au rétrécissement de lit de l’Oued se produit quand la section de
l’écoulement est réduite par une contraction naturelle ou par l’existence d’un
ouvrage.
Pour notre projet, aucune contraction de la section de l’écoulement n’a été prévue,
alors l’affouillement du au rétrécissement de lit de l’Oued sera prendre comme valeur
une valeur nulle.
Réduction des affouillements et protection des appuis
Pour assurer la protection des piles contre l’affouillement, on procède deux méthodes
de protection soit par caissons de fondations, soit par des enrochements.
La protection par les enrochements est la plus utilisée vue sa simplicité et son
efficacité.
Tapis d’enrochements
La méthode de la protection par des enrochements est consisté à déverse des blocs
d’enrochements dans la fosse d’affouillement.
Les dimensions des enrochements sont calcules par la formule de SOGREAH
2
γw 0.7 ×V
d= ×
( γa−γw ) 2g
Avec :
γw : Densité volumique de l’eau (1 t/m3)
γa : Densité volumique des enrochements (2,6 t/m3)
V : Vitesse de l’écoulement en crue (5.47 m/s)
g : Accélération de la pesanteur (9,81 m/s²)
On prend d = 0.67 m pour les piles.