Cours Reseaux Iem3
Cours Reseaux Iem3
Cours Reseaux Iem3
Pr Alphonse OMBOUA
Docteur en Sciences Appliquées
de l’Université de Liège.
Chapitre 1
Les exigences techniques et les besoins d’utilisation des matériaux dans les
différents domaines de la construction électrique prouvent que ceux –ci doivent
assurer une ou plusieurs des fonctions :
Les isolants peu importe, solides, liquides et gazeux se caractérisent par leur
rigidité diélectrique, que l’on peut déterminer de la façon suivante : on applique
une tension progressivement croissante, de part et d’autre d’une plaque isolante
mince, et on note la valeur de celle –ci au moment du claquage. La rigidité
diélectrique est donc le champ électrique appliquée.
En d’autre terme, c’est la valeur maximale du gradient de potentiel que le
matériau peut supporter, sans modifications de ses propriétés isolantes.
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Ouverture des contacts : Dans les organes de coupure, l’arc électrique est très
nuisible, il détruit ou abîme la surface des pièces entre lesquelles il éclate. De
plus il est sujet au courant d’air et, de ce fait, peut se propager de proche en
proche, produire des courts-circuits dans les jeux de barres et toucher les
opérateurs se trouvant dans le voisinage.
On tente donc d’éviter la formation des arcs électriques. Il y a lieu d’écarter les
conducteurs non isolés suffisamment les uns des autres et respecter une
distance entre les nues qui sont séparées par un sectionneur ou un autre appareil
de coupure visible lorsque ceux-ci sont en position d’ouverture.
Un arc électrique jaillit souvent lors des manœuvres d’ouverture des circuits
électriques car, au début de celles-ci, les mâchoires des appareils de coupure
sont peu écartées l’un de l’autre.
Ceci explique que les interrupteurs et surtout les disjoncteurs en haute tension
doivent être construits de telle manière que les arcs soient étouffés dès
l’ouverture de ces appareils.
Rappelons qu’un sectionneur n’est pas appelé à effectuer une manœuvre
d’ouverture d’un circuit électrique en charge mais bien à confirmer simplement
une coupure en montrant visiblement celle-ci.
Wa = P x t = VIcosφ x t
en monophasé
Wr = Q x t = VIsinφ x t
Wa = P x t = 3 UIcosφ x t
en triphasé
Wr = Q x t = 3 UIsinφ x t
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Wa en kWh et Wr en kvarh.
On a la relation Wr = Wa tgφ
Unités :
1 Wh = 3600 J
1 cal = 4,1868 J
1 tep = 11 600 kWh ( tonne équivalent pétrole)
NB :
Kilo (k): 103
Méga (M) : 106
Giga (G) : 109
Tera (T) : 1012
Péta (P) : 1015
10
Chapitre 2
D’après le bilan énergétique élaboré par une ONG en 2006, les pourcentages sur
l’énergie totale consommée au CONGO se répartissent comme suit :
Electricité 3 à 5% seulement
chinois)
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Centrale à gaz à Côte Matève à Pointe Noire 300 MW ( en construction par Eni
électrogènes isolés.
Projet Imboulou ( 2004-2009) : 120 MW pour un coût total de 230 milliards de CFA.
Centrale thermique de Mpila (2005-2007) : 32,5MW pour 21 milliards dont 6,7 milliards
Comparaison :
Chapitre 3
Pour être acheminée depuis les centres de production vers les consommateurs,
l'électricité emprunte des chemins successifs : le réseau de grand transport,
destiné à transporter des quantités importantes d'énergie sur de longues
distances et le réseau de répartition, destiné à répartir l'énergie en quantité
moindre, sur de courtes distances. Le transport à l'échelle locale est assuré en
moyenne tension (6600 ou 20 000 volts, etc.) et basse tension (380 volts et 220
volts) par les réseaux de distribution.
En France par exemple, ce réseau alimente les clients au moyen de 509 000 km
de lignes MT avec près de 550 000 postes MT/BT et 615 000 km de lignes BT.
( U<1000V )
Le réseau de distribution BT est le réseau final qui fournit à travers les 4 fils ( 3
phases + le neutre) , l’énergie électrique aux ménages.
C’est le niveau de tension directement utile pour les lampes, les postes TV, les
congélateurs etc.
La tension entre une phase et le neutre est de 220 volts tandisque la tension
entre deux phases quelconques de 380 volts.
C’est le réseau alimenté par le secondaire d’un transformateur MT/BT.
Un arrêté publié le 25 juin 1986 en France, suite à des accords internationaux a
modifié la tension nominale des réseaux de distribution BT de 380V à 400V.
Le principal effet pour l’abonné en est une diminution de l’écart entre tension
mini et maxi.
Par exemple au Congo : à la sortie du poste Mongo Kamba dans la ville de Pointe
Noire, l’on rencontre trois lignes différentes qui constituent le réseau moyenne
tension à 20kV :
o La ligne Trabec
o La ligne CT3-1 (centre de transformation 3-1)
o La ligne CT3-2 (centre de transformation 3-2)
Il est prévue une ligne moyenne tension en provenance de Ngoyo à 20kV vers la
centrale thermique.
3.2.2.1 Généralités
Le courant électrique nous arrive (aux habitations, boutiques, etc.) via le poste
MT/BT le plus proche. Le poste MT/BT reçoit une tension MT puis, la
transforme en tension directement utilisable par les populations c’est à dire
(tension 220V monophasé et 380V triphasé).
Pour des raisons de repérage facile et d’exploitation du réseau, les potes MT/BT
portent généralement des dénominations pour les distinguer les uns des autres
sur des schémas d’électrification.
Tenez : En 2006, la ville de Brazzaville comptait près de 330 postes MT/BT
raccordés sur l’ensemble du réseau MT de la ville (réseau MT SNE).
La conception des postes MT/BT tient compte des critères techniques du
présent, avec le regard sur l’évolution future des installations, les puissances
mises en jeu dans le respect des aspects économiques.
On est amené souvent à étudier un poste de distribution pour l’alimentation d’une
usine, d’un atelier, d’une entreprise ou d’un quartier.
Les différents éléments à prendre en considération, portent sur les points
suivants :
- le type de poste (privé, public ou mixte) à définir
- le schéma à adopter ;
- la puissance nécessaire
- le calibre des appareils de coupure et de protection.
Dans certaines situations, on est parfois amené à adopter la solution d’un poste
préfabriqué (clé en main) de type domino, prêt à être raccordé sur le réseau MT.
L’avantage du poste Domino, est qu’il peut être embarqué sur une remorque pour
d’éventuels travaux urgents.
Un poste est dit public lorsqu’il sert à alimenter les habitants d’un quartier de la
ville, il est privé lorsqu’il alimente un établissement seul, une usine ou tout autre
entité privée.
Le réseau MT de Brazzaville a tendance à être bouclé, c’est à dire que tout poste
MT/BT peut être alimenté de deux directions (deux cellules arrivées ou départs)
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(1) (2)
MT/BT
Câble MT
BT
Poste (n°1)
Poste (n°2)
BT
Poste (n°3)
BT
BT
Poste ( n°4)
IM IM QM
400 V
(1)
Y
Dyn11
∆
20 kV
T.U.R
Arrivée MT Départ MT
Départs BT
La puissance du transfo à choisir doit aussi tenir compte d’une croissance future
des besoins en énergie, des extensions des installations, etc.
La puissance du transformateur se calcule en tenant compte du cosφ moyen
(cosφ = 0,9) valeur pour laquelle les réseaux de distribution sont généralement
calculés. On applique à la puissance installée totale, les trois coefficients
suivants :
- un coefficient d’utilisation (ku) qui traduit le fait que les récepteurs ne
sont pas en pleine charge ;
- un coefficient de simultanéité (ks) qui traduit le fait que les récepteurs ne
fonctionnent pas tous au même moment (simultanément) ;
- un coefficient d’augmentation prévisible de la charge (ka) .
⎛ Pinstallée ⎞
STransfo ≥ ⎜⎜ ⎟⎟ .(ku).(ks).(ka)
⎝ cosϕ ⎠
(S en kVa et P en kW).
D’après les données SNE
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Ku = 1
ks = 0,4 (pour poste public avec nombre d’abonnés excédant 50)
ka = 1,4 (pour une augmentation prévisible de la charge 40%)
cosφ = 0,9 (éviter les pénalités dues à la consommation excessive du
réactif).
Après tout calcul, on choisira le transformateur de la gamme normalisée. On
choisira celui dont la puissance est immédiatement supérieure au résultat de
notre calcul théorique.
Le coefficient K = (ku) (ks) (ka) est appelé coefficient de foisonnement et
P
S= x K, est la puissance foisonnée de l’installation.
cos ϕ
Selon le guide technique de la distribution, il est admis les règles suivantes :
- la zone de fonctionnement économique du transfo est comprise entre 70
et 100% de sa puissance nominale, soit 0,7 ≤ S ≤ Sn.
- La première année, la charge de pointe ne doit pas dépasser 0,9 Sn.
Sn = (1 + i)n-1S1
Donc S5 = (1 + i)4S1
Les fusibles solefuses ont leur emplacement dans les cellules de protection
transformateur QM ou PM.
3.2.2.6 Les cellules MT
Fig. Cellules MT
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Pour la résolution d’un tel problème, nous allons élaborer un bilan des puissances :
remplacer par des unités de plus grande puissance, on préfère leur associer
d’autres en parallèle.
Quand la puissance demandée à un poste de distribution subit de grandes
variations prévisibles, il est intéressant de monter plusieurs transformateurs en
parallèle. Le nombre d’éléments en service sera fonction de la charge et que
chacun d’eux ait le meilleur rendement journalier.
Exemple :
TR 1 TR 2
Jeu de barres
LA CHARGE
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a) Emplacement de la cabine
L’emplacement de la cabine est choisi de façon à ce que les agents d’exploitation
du distributeur en aient l’accès aisément, immédiatement et à toute heure pour
l’exécution des manœuvres qu’ils sont susceptibles d’avoir à exécuter d’urgence.
Sauf dérogation, la cabine doit être au rez de chaussée de l’immeuble, en
bordure d’une voie publique dans le cas des postes publics.
b) Construction du bâtiment
Dans le cas des postes en maçonnerie, il est primordial de respecter les points
suivants :
- le local doit être construit en matériaux durables et incombustibles tels que
maçonneries, bétons, matières métalliques. La toiture doit être étanche à
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c) Aération de la cabine
L’aération du poste est d’une importance capitale telle que nous l’avions
comprise dans le chapitre sur le refroidissement des transformateurs.
La cabine de transformation doit être bien aérien pour éviter l’élévation de
température inutile dans le poste, ce qui a une répercussion directe sur la
température interne du transformateur dont dépend sa durée de vie.
Une parfaite aération entraîne une bonne circulation d’air de l’intérieur vers
l’extérieur et donc un bon refroidissement naturel du transfo dans un premier
temps. Dans certains cas de postes en maçonnerie, prévoir des ventilateurs
extracteurs d’air électriques (commandés par thermostat à placer sur quelques
aérations du poste).
Cette aération doit se réaliser en tenant compte du risque de pénétration d’eau
dans la cabine pendant les orages et des poussières ( poser des grilles d’aération
adéquates)
a) Le régime T.T
(Neutre à la terre et la masse à la terre : la première lettre concerne le neutre
et la deuxième les masses)
Principe : Quand il y a défaut d’isolement dans un circuit et donc mise sous
tension accidentelle d’une masse, le courant s’écoule à la terre à travers la
résistance de terre et fait déclencher le relais différentiel du Disjoncteur à
travers le fil neutre qui est lui aussi mis à la terre.
b) Régime I.T
c) Régime T.N
(Neutre à la terre et masses au neutre).
Principe : En cas d’un seul défaut d’isolement, il s’établit un court – circuit entre
phase et neutre qui provoque le déclenchement automatique du disjoncteur.
L’effet est plus immédiat par rapport au régime TT car pour le régime TT, la
résistance des terres a une influence sur le retard ou la rapidité du
déclenchement.
Généralités :
P P P
Et cosφ = = =
3UI S P² + Q²
1 Q Wr
= or =
2 P Wa
⎛Q⎞
1+ ⎜ ⎟
⎝P⎠
1 1
Donc cosφ= =
2 2
⎛Q⎞ ⎛ Wr ⎞
1+ ⎜ ⎟ 1+ ⎜ ⎟
⎝P⎠ ⎝ Wa ⎠
31
Ir
I
cosφ
Ia
De la formule P= 3 UIcosφ,
P
on a :I = ; I est le courant sollicité par la charge électrique.
3Ucosϕ
Nous comprenons que le courant sollicité par la charge est d’autant plus
important que le cosφ est faible.
O cos
Fig : variation de I en fonction du cosφ
Si le cosφ ↘ alors I ↗
32
−−
⎛ RP + XQ ⎞ ⎛ XP − RQ ⎞
µ= ⎜ ⎟ + j⎜ ⎟ ce qui donne
⎝ U ⎠ ⎝ U ⎠
2 ⎛⎜
2
+
2⎞⎟( 2 2
+
2
)
µ2 = ⎛ RP + XQ ⎞ + ⎛ XP − RQ ⎞ = ⎝ P Q ⎠ R X
⎜ ⎟ ⎜ ⎟ 2
⎝ U ⎠ ⎝ U ⎠ U
⎝P
Q ⎠R(
⎛⎜ 2 + 2 ⎞⎟ 2 +
X
2
) L SZ
Soit ∆U = U1 – U2 = L =
U U
En écrivant S = 3 U on trouve ∆U = 3 LZI
d’où ∆U = 3 LZI
Il apparaît dans cette écriture que la chute de tension augmente avec l’intensité
S
(ou encore avec la puissance) transitée par la ligne car I = ; ( U tension en
3U
bout de ligne alimentant la charge).
Précautions à prendre :
Dans une installation industrielle, le cosφ doit être vérifié régulièrement. La
valeur du cosφ de départ peut changer avec le vieillissement des machines ou
avec l’arrivée de nouveaux équipements dans l’industrie.
Amélioration du cosφ
La compensation
- l’encombrement,
- le bruit
- la nécessité d’un entretien par un personnel qualifié
- la nécessité d’une source auxiliaire pour l’excitation
- prix d’achat élevé
a) Compensation fixe
Elle est dite fixe, parce que l’énergie réactive livrée par les batteries de
condensateurs n’est pas variable, elle est constante.
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b) Compensation automatique
1
Donc Qc = x (c ω )²V²= c ω V²
cω
Branchement en Y :
1
V
C
2
C C
3
Branchement en ∆:
1
C C
U
C
3
U = 380 V
Q∆ = 3QY
MT/BT
Tableau BT
Batteries condensateurs.
Puissance de la batterie des condensateurs :
Nous voulons ramener Q2 à une valeur plus faible Q1 qui va procurer une
amélioration du facteur de puissance de sa valeur indésirable cosφ2 à une valeur
meilleure cosφ1 .
Le but est de ramener φ2 à une nouvelle valeur φ1.
Il faut donc installer à proximité, une source auxiliaire productrice d’énergie
réactive afin de réduire, la demande un peu trop grande en énergie réactive qui
vient du réseau.
Q2
Q1
Qc = P[tgφ2 – tgφ1]
Exemple :
Soit P = 800 kW,la puissance active de l’installation avec
un mauvais cosφ= 0,7
Nous voulons faire passer le cosφ de 0,7 à cosφ’ = 0,9 alors
Qc = 800|(tgφ – tgφ’)| = 428 kVar.
Une batterie de condensateurs de 428 kVAR convient donc pour améliorer le
facteur de puissance de cette installation de 0,7 à 0,9.
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1. Sûreté : Elle exige un réseau cohérent, où toute défaillance peut aussitôt être
remplacé par une autre ; l’emploi d’un appareillage de qualité et d’appareils de
protection efficaces ; l’existence d’un réseau de télécommunications permettant
à un service départemental ou central de s’informer et d’ordonner.
sections de conducteur et donc des pylônes colossaux pour un coût global des
lignes exorbitant ! ).
On considère que les réseaux à THT ont pour but essentiel le transport des
masses d’énergie importantes à des grandes distances et permettent d’assurer
l’interconnexion avec les autres réseaux nationaux ou des autres pays
limitrophes.
- La ligne 225 kV Loudima – Pointe Noire longue de 170 km compte 355 pylônes.
C’est une ligne simple terne en Almélec de 570 mm2 de section avec deux câbles
de garde de 94,1mm2 chacun.
C= 9,5nF/km capacité linéique
R= 0,04 Ω/km résistance linéique
X= 0 ,40 Ω/km réactance linéique
Les pylônes : Ce sont les supports métalliques des lignes à haute tension.
Les conducteurs actifs : Il s’agit des conducteurs sous tension et qui assurent le
transport de l’énergie.
Les isolateurs : Ils isolent les conducteurs actifs sous tension des organes
métalliques tels que les pylônes.
C’est sur les isolateurs que sont également fixés les conducteurs actifs.
Les plus utilisés sur les lignes à HT, sont des isolateurs en porcelaine.
Les câbles de garde : Ils sont situés tout au dessus des conducteurs actifs et
fixés sur les pylônes et donc électriquement reliés à la terre pour écouler au sol
les décharges atmosphériques venant sur la ligne. Ils constituent le paratonnerre
pour les lignes à HT.
Le réseau de répartition :
A partir de grands postes, la très haute tension est abaissée en haute tension,
soit 90 kV à 63 kV . Cette énergie est ensuite répartie dans une zone
géographique de consommation sur des points particuliers où elle sera distribuée.
La capacité moyenne de ces lignes de répartition est de 40 à 100 MVA.
Ces tensions de 90 kV à 63 kV jouent le rôle de répartition et servent
principalement à l’alimentation des réseaux de distribution et parfois à celle des
clients de grandes puissances.
Les lignes sont soumises plus fréquemment que les câbles souterrains, à des
interruptions de courte durée. Cependant, les câbles souterrains nécessitent une
durée de réparation plus longue que les lignes , ce qui peut avoir un effet
préjudiciable sur la sécurité du système.
Des surcharges de longue durée sont plus critiques en souterrain qu’en aérien. Le
vieillissement des câbles risque d’être fortement affecté. Par contre les
surcharges de courtes durées sont plus facilement supportées par les câbles
souterrains.
Les câbles souterrains ont une impédance plus faible que leur équivalent aérien,
ce qui donne des courants de défaut plus élevé et une rétrogradation de la
sélectivité des protections. La répartition de charge est également fortement
modifiée.
Les contraintes environnementales et des coûts ainsi que la sécurité et la
fiabilité de l’alimentation doivent être parallèlement envisagés lors d’une
comparaison souterraine/aérienne.
Environnement :
Aspects techniques :
L’effet capacitif d’un câble souterrain HT est significativement plus élevé que
celui d’une ligne aérienne. De longs tronçons nécessitent l’installation de
compensateurs réactifs onéreux.
La réactance capacitive des câbles triphasés peut être 100 fois plus petite que
celle des lignes aériennes et la puissance réactive associée parfois 100 fois plus.
Type de lignes X L Ω / km X C Ω / km
Lignes aériennes 0,5 300 000
Câbles souterrains 0,1 3 000
L’accroissement du transit sur une ligne aérienne peut être effectué à bon
marché en changeant de conducteurs, ce n’est pas possible en souterrain.
La plupart des défauts en aérien sont fugitifs, tandis qu’ils sont permanents en
souterrain.
Un ré enclenchement automatique rapide peut être employé en ligne aérienne
pour améliorer la sécurité du système, mais ce n’est plus possible si le circuit
comprend une longueur significative de câbles souterrains.
Il est possible de transiter plus de puissance en hiver sur des lignes aériennes .
Etant donné la grande diversité de types de câbles proposés par les différents
fabricants, les méthodes font appel à de nombreux paramètres.
Des normes existent pour faciliter les choix, et les constructeurs doivent s’y
rattacher en effectuant des essais. Ces essais permettent de fixer les limites
de leurs câbles dans les conditions prévues par les normes.
On peut citer les normes de l’UTE, EDF etc.
La méthode de calcul consiste à choisir une section compatible avec les points 1
et 2 puis à vérifier si cette section satisfait aux points 3 et 4.
Terminologie :
- On désigne par portée : la distance horizontale entre deux points de suspension
consécutifs de la ligne.
- On désigne par flèche : la distance verticale entre la droite joignant les deux
points de suspension et le câble.
- Dénivelé : C’est la distance verticale entre deux points de suspension
consécutifs.
- Supports : de manière générale, on distingue trois types de supports : les
supports métalliques, en béton et en bois.
L’eucalyptus saligna est un arbre à fût régulier qui pousse tout droit et qui
comporte des petites branches. Le soin qui doit être pris à la coupe est que
l’arbre ne comporte ni noeud ni gerçures et ne présente aucune forme
d’altération des fibres. De plus, une attention particulière doit être portée sur la
partie de l’arbre qui constitue le poteau.
Traitement des poteaux bois:
Un poteau bois non traité a une durée de vie de moins de 8 ans, alors qu’un
poteau traité vit plus de 30 ans.
Le traitement se fait par imprégnation. L’imprégnation doit se faire sur au moins
80% du poteau. Le produit de traitement comporte également des composés
toxiques tels que les sels d’arsenic ( au moins 30% de la composition pour lutter
contre les termites). La mauvaise composition du produit de traitement peut
compromettre la durée de vie du poteau.
Les trois conducteurs actifs sont suspendus chacun sur des chaînes d’isolateurs
dont le rôle est double :
- supporter le poids et les efforts de traction des câbles
- maintenir la distance d’isolement entre les conducteurs sous tension et le
pylône métallique.
51
Ce sont des dispositifs qui servent à éliminer les surtensions qui peuvent survenir
sur les lignes à HT. Ils sont constitués essentiellement par deux électrodes dans
l’air, l’une reliée au conducteur à protéger contre la surtension et l’autre reliée à
la terre via le pylône, l’intervalle étant réglé pour l’amorçage lorsque les
surtensions du réseau dépassent le niveau de protection.
En d’autres termes, la distance entre les électrodes est choisie de telle manière
que l’air supporte l’application de la tension nominale et ne supporte pas les
surtensions de niveau dangereux pour la ligne et les équipements à protéger.
Fig6.les éclateurs
Les éclateurs ont fait leurs preuves de façon satisfaisante sur les réseaux de
tension inférieure ou égale à 245 kV dans les pays où l’activité orageuse est
modérée. Le réglage de l’intervalle d’éclatement est souvent un compromis entre
protection et continuité de service.
La forme des électrodes peut être variable suivant les cas. Il peut s’agir
simplement de deux tiges placées l’une en face de l’autre ou d’éclateurs à cornes
tels ceux utilisés sur les réseaux 20 kV. Les éclateurs dits anti-oiseaux sont
constitués de deux cornes destinés à provoquer l’amorçage de l’arc, entre les
quelles est placée une tige verticale empêchant un oiseau de court-circuiter
accidentellement les deux cornes.
Le principal intérêt des éclateurs est leur faible coût, c’est la raison pour
laquelle, ils sont très répandus sur les réseaux aériens Français 15 et 20 kV.
53
Les balises montées quelques fois sur des conducteurs actifs d’une ligne à haute
tension, ont pour rôle de signaler aux avions, le danger.
54
Fig.balise rouge
Là où les dangers aéronautiques sont prévisibles,les balises sont indispensables.
Chapitre 4
Lorsqu’une ligne alimentée par l’une de ses extrémités est ouverte à l’autre
extrémité, il se produit un phénomène transitoire qui se manifeste par une
tension croissant linéairement vers l’extrémité ouverte.
Si l’on représente une ligne par son schéma équivalent en T par exemple, on voit
aisément qu’on est conduit à écrire la relation suivante :
US 1
=
U e 1 Lω 2 C / 2
A cause des capacités linéiques, qui existent entre les différents conducteurs
actifs deux à deux d’une part, et entre les conducteurs et le plan du sol d’autre
part, la ligne à HT génère dans les conducteurs actifs, de l’énergie réactive en
quantité considérable.
Une ligne électrique par cet effet capacitif très prépondérant, génère de
l’énergie réactive dans le réseau et en grande quantité. Cette énergie est
répartie de moitié sur chacune des deux extrémités c’est à dire au poste
départ et au poste arrivée.
Exemple : une ligne aérienne de 220 kV de longueur L en section de 240 mm2 de
câble, génère une puissance réactive de 86,4 L ( kVAR)/km. (donnée SNE).
Ce réactif généré par la ligne elle- même est à base des surtensions indésirables
qui perturbent gravement le fonctionnement du réseau.
Ce problème est plus grave dans les pays pauvres où les consommateurs
industriels de l’énergie réactive sont encore limités.
Cette énergie ‘’ de trop’’ sur les lignes est une des causes des surtensions et
donc de l’instabilité de la tension dans les réseaux à HT.
Effet capacitif :
Des objets métalliques de grandes dimensions (tuyauterie ou autres) situés au
voisinage des lignes à HT doivent être reliés à la terre car un condensateur
s’établit entre les conducteurs de la ligne à HT et cet objet de grandes
dimension qui va être porté à un potentiel parfois dangereux pour une personne
pouvant être accidentellement en contact avec la structure.
Nous comprenons pourquoi les clôtures métalliques des postes HT doivent être
obligatoirement reliées à la terre.
Les grandes canalisations de distribution d’eau de la ville doivent être reliées à
la terre.
Dans le cas des conduites de distribution de gaz ou autre produit inflammable,
les décharges électriques peuvent s’avérer dangereuses en présence des fuites
de produit inflammable de la conduite. Le remède consiste à raccorder
électriquement la structure à la terre à intervalles réguliers.
60
2ρ
a=
ω µο µ r
ω : la pulsation du courant
ρ : la résistivité du matériau conducteur
(a) désigne la profondeur de pénétration du courant dans le conducteur.
Cette profondeur dépend de la fréquence du courant et nous comprenons
d’ailleurs, de manière générale, que le courant alternatif a tendance à circuler à
la surface du conducteur. C’est une des raisons qui vient appuyer bien d’autres,
pour expliquer la nudité des conducteurs des lignes à haute tension.
A cause des champs électriques autour des conducteurs, les électrons soumis à
ces champs sont accélérés et l’énergie qu’ils acquièrent devient suffisante pour
provoquer l’ionisation des molécules neutres qu’ils heurtent (ionisation par choc).
4.7 La pollution
La poussière, les acides, la glace et les autres polluants qu’on retrouve dans
l’atmosphère se déposent sur les isolateurs et diminuent leurs propriétés
isolantes.
Cette pollution sur les isolateurs risque de produire les courts-circuits pendant
les orages ou lors des surtensions momentanées.
L’interruption du service et la nécessité de nettoyer ou de remplacer les
isolateurs sont donc des soucis majeurs de l’exploitant.
Les protections d’une ligne, ont pour rôle d’assurer la surveillance des
installations électriques, contre les différents défauts pouvant survenir sur la
ligne et de les mettre hors tension automatiquement pour éviter tout danger :,
détérioration du matériel, incendie, électrocution, etc.
Sensibilité
La sensibilité est l’aptitude d’un instrument de mesure à pouvoir mesurer des
faibles courants de défaut pouvant affecter un organe quelconque de la ligne.
Sélectivité
La sélectivité consiste à l’isolement de la partie qui est en défaut sans affecter
les autres. En HT, elle se joue sur les temps de réglage des protections.
En cas de défaut, une protection réglée à t= 0,2s va fonctionner avant celle qui
est réglée à t= 1s, par exemple.
Rapidité
La rapidité est la qualité d’un appareil de protection à pouvoir éliminer un défaut
pendant un temps très court.
NB : Dans le cas des lignes courtes telle que Mbouno- Tsiélampo, la probabilité
de l’avalanche des défauts n’étant pas élevée, cette ligne peut être protégée
simplement par des relais ampèremétriques contre les défauts de surcharge et
court circuit et puis, des parafoudres pour la protection contre les surtensions
d’origine atmosphérique, etc.
65
Chapitre 5
Aux USA, un très grand nombre de compagnies privées ( plus de 3 000 ) gèrent
leur propre parc de production d’énergie d’électrique.
En Allemagne, le parc de production est géré par une société étatique EDA(
Electricité de Allemagne) ; en Allemagne comme en France, 80% du parc est géré
par les sociétés privées.
Au Japon, 92% du parc de production est géré par dix entreprises privées et
seulement 8% par une entreprise publique.
Notion de délestage :
Le mot délestage est lié à la disponibilité de la production électrique.
De point de vue de la mission principale, le délestage se définit comme un moyen
d’équivalence entre l’offre et la demande. Le délestage consiste à réduire
(volontairement) la charge en fonction de la puissance disponible venant des
centres de production de l’énergie électrique.
Il peut s’employer à différents niveaux de la consommation ;
On distingue :
- Les délestages en HT,
- Les délestages en MT,
- Les délestages en BT,
La centrale du Djoué fournit à Brazzaville près de 7MW seulement et la RDC un
maximum de 60MW alors que la ville demande près de 80 MW.
Il en résulte que l’énergie disponible est inférieure à la demande ; la ville ne peut
donc pas être alimentée en totalité, les délestages se justifient.
67
Chapitre 6
6. Les postes
Il est donc admis que la construction des postes HT exige un arsenal important
d’équipements électriques, qui se chiffre à des milliards de franc CFA et c’est
cela qui explique les difficultés qu’ éprouvent nos pays pauvres ( très endettés )
pour entreprendre des projets d’électrification de grande envergure.
u (t ) = E m ⎢1 − e ⎥
⎢⎣ cos φ ⎥⎦
Comme le dit – on, les disjoncteurs dans un réseau sont des appareils que
personne ne désire mais dont tout le monde a besoin.
74
Les appareils de coupure rencontrés dans les réseaux HT sont : les disjoncteurs
à soufflage magnétique, à huile, à SF6, les disjoncteurs à vide. à air comprimé,
etc.
Cela nous permet de comprendre son coût d’acquisition qui se chiffre à des
millions de FCFA. Pour qu’un disjoncteur puisse bien interrompre le courant, il
est nécessaire que le fluide extincteur interne évacue le mieux possible hors de
la chambre de coupure, l’énergie calorifique produite par l’arc.
D’après les progrès techniques réalisés, un disjoncteur HT peut sans difficulté,
interrompre 125 fois un courant de court-circuit de 20 kA et 30 000 fois le
courant nominal (d’après le Professeur LEGROS, Université de Liège).
Quelques détails :
Fig : un parafoudre en HT
77
Ils alimentent les ampèremètres et les circuits d’intensité des wattmètres, des
compteurs et des relais. Il est généralement constitué par tore magnétique
feuilleté sur lequel sont bobinés jointivement les spires secondaires.
Ils permettent de faire des mesures sur de faibles valeurs d’intensité de
courant.
La vraie valeur de l’intensité est obtenue en multipliant le résultat obtenu par
son rapport de transformation.
Au sujet des transfos d’intensité, l’intensité I2 au secondaire est généralement
fixée à 5A et on rencontre les rapports de transformation tels que 50/5, 100/5,
200/5, etc.
Ils alimentent les ampèremètres et les circuits de tension des wattmètres des
compteurs et des relais.
Ils permettent de faire des mesures sur de faibles valeurs de la tension.
La vraie valeur de la tension est obtenue en multipliant le résultat obtenu par
son rapport de transformation.
On rencontre généralement des transfos tels que U2 est égal à 100 volts.
80
6.9.1 Généralités
Problématique :
Principes de base :
Une fois l’électricité générée par les centrales, celle-ci doit être transportée
jusqu’aux régions où elle sera consommée. Ce transport d’électricité étant plus
efficace à haute tension, les transformateurs convertissent en tensions de 220
kV à 400 kV, l’énergie électrique générée à des tensions de 10 à 20 kV.
Ensuite, étant donné que la plupart des installations électriques fonctionnent à
de plus basses tensions, il est nécessaire de convertir la haute tension des lignes
de transport en niveaux de tensions plus bas. La première phase de
transformation consiste donc à convertir l’électricité à une tension de 110 à 150
kV. C’est souvent le niveau auquel les compagnies de production d’électricité
vendent l’électricité aux compagnies de distribution locales. C’est aussi à ce
niveau que l’électricité est fournie aux clients industriels importants, les usines
chimiques ou les aciéries, par exemple. Les compagnies de distribution locales et
les principales usines transforment ensuite une partie de l’électricité, jusqu’à ce
que la tension soit abaissée au niveau de tension du réseau BT de consommation
(400 / 230 V).
Le principe de fonctionnement :
Deux bobines sont enroulées autour de chaque tige : une bobine comporte
plusieurs spires qui sont reliées au réseau à haute tension, l’autre bobine
comporte moins de spires, reliées à la tension la plus basse. Les deux spires sont
séparées par un matériau isolant. La différence de potentiel dans l‘une des
bobines crée un champ magnétique dans le noyau de fer, et ce champ magnétique
crée un courant électrique dans l’autre bobine. La différence de tension entre
les deux bobines est déterminée par la différence du nombre de spires.
Autrefois, l’huile BPC était l’une des huiles isolantes les plus courantes à utiliser
pour les transformateurs, grâce à sa grande résistance au feu et à ses
excellentes qualités électriques. Toutefois, les BPC ne se décomposent pas
facilement ; ils peuvent donc s’accumuler dans la chaîne alimentaire et
représenter ainsi un danger pour la santé publique. Par ailleurs, les émissions
dégagées lorsqu’on brûle des BPC peuvent contenir des dioxines. Par conséquent,
la plupart des pays ont imposé un programme visant à mettre hors service tous
les transformateurs remplis avec des BPC. Aujourd’hui, presque toutes les huiles
isolantes à base de BPC ont été remplacées par de l’huile minérale ou de l’huile de
silicone.
Les transformateurs refroidis à l’huile sont les plus efficaces, mais ils sont
interdits dans les environnements à risque d’incendie élevé. Dans ces endroits, on
utilise plutôt des transformateurs refroidis à l’air (ou « transformateurs secs »).
Le refroidissement à air peut se combiner à une résine époxyde ou à du papier
vernissé pour assurer l’isolant électrique.
Si un transformateur sec est placé dans un bâtiment, la chaleur qu’il produit doit
être évacuée à l’extérieur, donc, outre le refroidissement « naturel » effectué
par l’huile ou par l’air, il exige un refroidissement actif forcé, au moyen d’un
ventilateur, par exemple.
85
• Types de pertes :
- Pertes à vide (aussi appelé pertes par le fer, ou pertes par le noyau) :
Provoquées par un courant magnétisant dans le noyau. Ces pertes sont
toujours présentes lorsque le transformateur est connecté, mais elles
demeurent indépendantes de la charge. Il peut s’agir d’une perte
d’énergie constante – et donc importante.
Les charges non linéaires du réseau, telles que les ordinateurs et les systèmes
d’alimentation non interruptible (UPS), provoquent des harmoniques dans le
réseau : il s’agit de petits courants, dont la fréquence est un multiple de la
fréquence principale.
87
Les harmoniques ont deux impacts négatifs sur les transformateurs : d’une part,
ils augmentent les pertes en charge, d’autre part, ils augmentent la température
des spires et de la structure métallique, réduisant la durée de vie du
transformateur.
Les pertes provoquées par les harmoniques augmentent de façon plus que
proportionnelle avec l’augmentation de la charge. Par conséquent, dans un
transformateur très chargé, les harmoniques peuvent provoquer une perte
tellement importante que la température devient trop «élevée à certains
endroits dans les spires. Cela peut nettement réduire la durée de vie d’un
transformateur, et peut même causer des dommages immédiats.
• Solutions techniques :
9 Le noyau :
Il est possible de diminuer les pertes à vide en choisissant un acier plus
performant pour fabriquer le noyau. Au fil des ans, davantage d’aciers spécialisés
ont été élaborés pour les noyaux des transformateurs :
- Vers 1900, l’acier laminé à chaud est devenu la matière de base pour
construire le noyau, qui était constitué de feuilles isolantes individuelles
servant à réduire les pertes à vide. L’acier laminé à froid et des
techniques d’isolation plus perfectionnées ont progressivement été
développés par la suite d’améliorer le rendement.
- Les aciers de silicone à grains laminés à froid (CGO) ont été mis en
place en marché dans les années 1950. il s’agit d’un premier pas important
vers la réduction des pertes à vide.
- Différentes techniques de revêtement et de traitement ainsi qu’un
contenu réduit en silicone ont permis de créer les aciers à grains
hautement perméables (HiB). Ceux-ci demeurent aujourd’hui la matière
88
9 Les spires :
Où :
- P0 correspond à la perte à vide, exprimée en kW. Ce facteur est indiqué
dans les spécifications techniques du transformateur ; ou bien il peut être
mesuré.
- PK correspond à la perte par court-circuit (ou perte en charge), exprimée
en kW. Ce facteur est indiqué dans les spécifications techniques du
transformateur, ou bien il peut être mesuré.
- L correspond à la charge moyenne du transformateur, divisée par la
charge maximale.
- 8760 correspond au nombre d’heures dans une année.
Le coût de ces pertes, étalé dans le temps, doit être actualisé pour être ajouté
au prix d’achat. Ce calcul est désigné le coût d’immobilisation total des pertes,
soit CITpertes. La formule suivante permet de calculer ce coût :
TCCpertes = Wpertes . C .
(I + r )n − 1
r ⋅ (I + r )
n
Où :
- C = le coût moyen estimé par kWh pour chaque année.
- r = le taux d’actualisation estimé.
- n = la durée de vie estimée du transformateur.
temps pour justifier l’achat de machines faites sur mesure en fonction des
pertes spécifiées dans la demande au fabricant.
• Economies générales :
La question des courants harmoniques ne doit pas être prise à la légère. Le cycle
de durée de vie d’un transformateur est fortement déterminé par la
température de fonctionnement la plus élevée, et cette dernière augmente de
façon significative avec les courants harmoniques. Il est difficile de déterminer
le taux de dégradation exact qui est attribuable aux harmoniques, mais
l’expérience indique que les dommages peuvent être très graves. Si un
transformateur comportait uniquement une charge constituée d’un grand nombre
d’ordinateurs, les harmoniques réduiraient sa durée de vie de 40 ans à 40 jours !
Bien sûr, cette illustration représente le cas extrême, puisque dans la réalité, la
charge d’un transformateur varie dans le temps et est rarement constituée
d’ordinateurs seulement. Toutefois, la charge non linéaire (produisant des
harmoniques) représente facilement les 2/3 de la charge des bâtiments à
bureaux !
0,5
⎡ e ⎛ I h ⎞ n = N ⎛⎜ q ⎛ I n ⎞ ⎞⎟⎤
2 2
⎢
K = 1+ ⎜ ⎟ Σ n ⎜ ⎟ ⎥
⎢ 1 + e ⎝ I ⎠ n + 2 ⎜⎝ ⎜⎝ I1 ⎟⎠ ⎟⎠⎥
⎣ ⎦
Où :
- e = perte attribuable aux courants de Foucault exprimée par la fréquence
fondamentale, divisée par la perte provoquée par un courant continu égal à
la valeur efficace du courant sinusoïdal à la température de référence.
- n = rang de l'harmonique.
- I = valeur efficace du courant sinusoïdal comprenant tous les harmoniques
calculés au moyen de la formule suivante:
0,5
⎛ n= N
2⎞
0,5 ⎡n = N ⎛ I ⎞ 2 ⎤
I = ⎜ Σ (I n ) ⎟ = I1 ⎢ Σ ⎜⎜ n ⎟⎟ ⎥
⎝ n =1 ⎠ ⎢⎣ n =1 ⎝ I1 ⎠ ⎥⎦
Le choix des ventilateurs, vitesse, puissance du moteur, débit d’air , le bruit, etc.
sont déterminés dans le cahier des charges comme des exigences de la
commande en usine.
Le démarrage et l’arrêt des ventilateurs peuvent être réalisés à la main ou
automatiquement au moyen de thermomètres, de thermostats.
Les ventilateurs sont répartis autour du transformateur de manière à ce que les
‘’zones mortes dans le refroidissement ‘’ soient évitées.
Dans certains cas, l’appareillage de commande de ces ventilateurs est placé dans
une armoire fixée au transformateur.
OFAF :
Dans certains cas et surtout pour les unités de grandes puissances, le
refroidissement est réalisé par les circuits forcés pour l’huile et pour l’air.
Deux méthodes différentes sont utilisées :
a) Avec échangeurs huile / air
Ils sont fixés au transformateur et l’huile circule dans les tubes de petit
diamètre qu’un jet d’air refroidit. Pour rendre le système plus efficace, l’huile
est pompée dans les tubes au moyen d’une pompe.
Comme aucun autre système n’est prévu pour le refroidissement du
transformateur, chaque défaut d’une pompe ou d’un ventilateur doit être
signalé immédiatement par un appareil adéquat.
Sinon le transformateur pourrait s’échauffer davantage et subir des
dommages.
b) Avec des radiateurs
Cette méthode est basée sur le système ONAF et des radiateurs , des
ventilateurs et des pompes à l’huile sont utilisées.
Les radiateurs sont connectés d’un côté à un tuyau collecteur d’où l’huile est
pompée dans la cuve. La circulation accélérée de l’huile ainsi obtenue, fait que
la chaleur est également dissipée plus rapidement.
Avec ce système de refroidissement, on profite de l’avantage vis-à-vis de la
méthode avec les échangeurs huile/air c'est-à-dire que si une pompe fait
défaut, le transformateur peut rester en service en utilisant le système de
refroidissement ONAN/ONAF.
OFWF :
Cette méthode de refroidissement est très proche du système OFAF.
La différence réside dans le fait que l’air forcé est remplacé par l’eau pompée
98
autour des tubes remplis d’huile, ce qui dissipe la chaleur. On utilise donc des
pompes à huile et à eau et chaque unité possède sa propre protection.
Un soin tout particulier doit être apporté au choix de la pression d’eau. Lors
d’une fuite éventuelle dans l’échangeur huile/eau uniquement de l’huile peut
entrer dans l’eau, mais jamais l’inverse. Dans cette éventualité, le
transformateur subirait des dommages irréparables.
Un défaut interne plus grave, par exemple un court-circuit franc entre spires, un
développement de gaz très important se produit, d’où une colonne d’huile est
chassée vers le haut, seul chemin d’échappement, la colonne d’huile en mouvement
fera basculer le flotteur du relais.
Ces gaz montent pour se dégager, ce qui est uniquement possible au point le plus
élevé, donc au niveau de l’huile dans le conservateur.
Les gaz qui sortent de la cuve s’agglomèrent dans la tête de l’appareil où il est
prévu le flotteur du relais Buchholz, flotteur maintenu en équilibre par l’huile.
Lorsque les gaz arrivent en quantité suffisante, le flotteur bascule , un contact
s’ouvre ou se ferme et déclenche un signal.
Protection contre les surpressions internes
On utilise des soupapes de sécurités ou des relais de surpression.
Montée sur le couvercle du transformateur, la soupape est préréglée à une
surpression déterminée par un ressort tendu.
Une fois cette surpression atteinte, la soupape s’ouvre.
Quand la surpression a disparu, la soupape se referme automatiquement.
Le relais de surpression a pour but de contrôler la pression interne du
transformateur.
Protection d’huile :
L’huile doit être maintenu dans un état impeccable. Lorsqu’un transformateur est
rempli avec de l’huile depuis l’usine, elle est d’une qualité supérieure.
L’humidité étant un des plus grands ennemis de l’huile chaude, la tenir hors du
transformateur est impératif. Une matière spéciale est utilisée pour éviter
l’humidité d’huile dans le transformateur.
Système de protection DGPT :
Ce système français protège un transformateur de type hermétique à
remplissage.
DG : dégagement gazeux ; P : pression ; T : température
C’est donc un appareil permettant de contrôler simultanément trois incidents
possibles.
Dégagement gazeux : Si, comme suite à des dégagements gazeux internes, le
niveau d’huile baisse dans la cuve, un flotteur sert de capteur et d’où la
signalisation d’une alarme etc.
La surpression : dans les cas extrêmes où la pression interne du transformateur
augmente, le pressostat entrera en fonction et donnera par fermeture d’un
contact, l’ordre de déclencher le transformateur.
101
Dès que U1 = UCC, alors I1 = I1n et I2= I2n c'est-à-dire que le transformateur
fonctionne comme s’il était réellement en pleine charge avec les courants
nominaux au primaire et au secondaire.
Cette tension UCC peut s’évaluer en fonction de la tension nominale du
transformateur. Exemple UCC = 6% Un
La caractéristique de l’essai en court-circuit est :
I1
I1CC
I1n
0 U1
Ucc U1n
I 1N
= I 1CC
ce qui nous permet de déduire le courant de court-circuit au
U CC U 1N
= U 1N ⋅ I 1N or UCC = x % Un =
x
Alors I ⋅ Un avec U1n=Un
CC
U CC
100
100
Donc Icc = ⋅
x I 1N
103
100
Icc = ⋅ = 16,6 ⋅ I 1N c’est-à-dire que le courant de court-circuit est 16,6
6 I 1N
fois le courant nominal. La connaissance de ce courant de court-circuit en amont
du transformateur, nous fixe sur le pouvoir de coupure de l’organe de protection
qu’il faut.
6.9.6 Conclusion
à haute efficacité, même s'ils n'ont pas atteint la fin de leur durée de vie.
En effet, ces plus vieux transformateurs subissent de telles pertes qu'il
est justifié de les remplacer immédiatement.
Un peu d’histoire :
Emmanuel PAUWELS a commencé la fabrication des transformateurs de
distribution en 1947. Après, une courte période de démarrage, l’entreprise
PAUWELS TRAFO BELGIUM a connu un développement rapide de la production
de transformateurs de distribution et plus tard des transformateurs de
puissance. Avec une production annuelle de 12 000 MVA , PAUWELS et
ALSTOM , sont parmi les fabricants les plus importants d’Europe.
La mise en parallèle des transformateurs dans les postes est une opération
courante parfois due aux besoins de la maintenance ( un au repos et l’autre en
fonctionnement ) ou de l’augmentation de la puissance pour une charge plus
importante à alimenter car parfois, l’accroissement des consommations l’exige.
Chapitre 7
Pour ces villages dispersés, avec de faibles demandes d’énergie et sur des
distances considérables à couvrir, le recours à des postes HT/MT et
MT/BT s’annonce tout de suite pas rentable. En effet, les calculs
économiques des distributeurs d’énergie montrent qu’ils n’ont aucun intérêt à
assurer la distribution d’énergie électrique là où les investissements et les
coûts de production sont importants pour un marché où les consommateurs
pauvres sont très dispersés avec une demande énergétique très faible.
107
Livrer à travers un poste classique, une puissance d’une centaine de kVA à partir
d’une tension supérieure à 100 kV est techniquement possible, mais porte à des
valeurs exagérément élevées le prix du kVA installé !
Donc, les pauvres resteront pauvres !
En effet, indépendamment du prix du transformateur, le coût total fera
également intervenir celui d’une travée de poste à haute tension. Il sera alors
difficilement acceptable d’assurer la desserte d’une puissance voisine de 50 kVA
au prix d’un effort financier comparable à celui consenti pour un poste de
plusieurs dizaines de MVA. Il faut ajouter que dans ce domaine de tension, les
puissances des transformateurs descendent rarement en-dessous de 10 MVA,
soit 200 fois la valeur ciblée pour une communauté villageoise.
Cet appareil est connecté sur un seul conducteur de phase de la ligne à THT et
produit de la BT 230 volts, directement utilisée par les populations de Makola.
Ce projet fut inauguré le 17 avril 2002 par Madame Antoinette Sassou Nguesso
en présence d’une équipe de l’université de liège, de l’ENSP et des ingénieurs de
la SNE.
Alimentation de faibles charges directement des lignes à haute tension :
Thèse de doctorat de la collaboration Université de liège - ALSTOM
109
Une installation PLX s’avère beaucoup moins coûteuse qu’une travée de poste
conventionnel équivalent, suite à l’élimination du disjoncteur, des
transformateurs dispendieux et de leurs équipements de protection .En effet, à
notre connaissance, il n’existe pas sur le marché de transformateur de puissance
220000
monophasé utilisant un rapport / 230 , son coût en serait dès lors hors
3
normes. Il est plus naturel d’adopter la technologie des transformateurs de
mesure en conservant identique la plupart des composants coûteux (cuve,
traversée,…) . L’encombrement génie civil est fortement réduit.
Un poste au PLX est une source d’alimentation peu coûteuse, facile d’installation,
requérant un minimum d’entretien.
Pour toutes les applications, on doit présumer de la présence d’une ligne à haute
tension à proximité.
- Electrification de petites communautés isolées en direct de la ligne à HT.
- Remplacement de postes conventionnels trop puissants pour les besoins,
- Sources d’alimentation pour les projets de construction ou de mines,
- Sources d’alimentation des services auxiliaires dans les postes de
transformation à haute tension.
- applications multiples telles que :
o Electrifications de petites communautés isolées ;
o Mobile , transformateur pour sous-stations,
o Fourniture d’électricité d’urgence transportable
7.3.1 Côté BT
La protection contre un défaut BT est assurée par les fusibles se trouvant dans
l’armoire électrique BT. La protection contre un report de la surtension à 50Hz
venant de la HT est assurée par un discontacteur limitant la tension BT à 242V
avec ré enclenchement automatique quand la tension rentre dans la plage de
fonctionnement normal.
7.3.2 Côté HT
Si une surtension exagérée apparaît au primaire du PLX, cela peut être un dégât
pouvant endommager l’appareil. La protection de l’appareil côté HT est assurée
par un Parafoudre à Oxyde de Zinc , ce parafoudre HT a donc pour rôle de
limiter les surtensions importantes en les écrêtant.
Choix du parafoudre :
Le choix du parafoudre est dicté par les données du réseau ci-après.
Réseau :
tension nominale Un : 220kV ( 127kV phase – terre)
tension U max : 245kV
tension de foudre Uf : 1050kV 1 ,2/50µs
surtension temporaire : 1s ; 1,79 Un :227kV ( phase-terre)
: 10s ; 1,65 Un : 209kV
Le parafoudre choisi est le modèle ALSTOM PSE 192 YL ( 245kV), prévu pour un
courant de décharge de 10kA et une énergie maximale de 4,5kJ/kV, tension
assignée : 192kV.
Les autres caractéristiques de ce parafoudre sont indiquées en Annexe.
Sectionneur :
Afin de permettre une éventuelle intervention sur l’installation , il a été décidé
de placer un sectionneur monophasé qui permettra d’isoler tout le système de la
ligne à HT en cas de besoin.
Le modèle choisi est le type S2DA245kV ALSTOM
Un= 245kV
Umax : 1050kV
113
I th : 25kA
Le sectionneur n’est pas indispensable mais nous l’avons prévu dans cette
installation prototype, à titre de souplesse supplémentaire .Il ne serait pas
indispensable pour une autre application.
Isolateurs –supports
D’après la norme CEI 815, la ligne de fuite minimale des isolateurs entre phase
et terre correspondant à la tension la plus élevée pour le réseau.
Charge de rupture spécifiée flexion 400daN (largement supérieure aux efforts
liés au vent qui agirait sur la descente)
1050kV onde de choc 1,2/50µs
850kV manoeuvre
460 kV 50Hz sous pluie
ligne de fuite : 4,47m
hauteur : 2,3m
Les distances :
La tension maximale de la ligne étant de 245kV et la foudre 1050kV, les
distances suivantes ont été choisies dans l’air
2,1 m : pointe – structure
1,9m : conducteur- structure.
Nous avons respecté 2,3m entre les conducteurs HT et toutes structures
(clôture, supports)
Tension de pas Up
C’est le cas où une personne au moment d’un court-circuit ou d’un défaut est
présente aux abords de la dalle avec ses deux pieds à des potentiels différents.
La tension de pas Up admissible dérivée entre les points de contact des pieds
est donnée par la formule suivante :
114
116 + 0,7 ρ s
UP = en volts
t
( C.F . Dalziel , “Electric Shock Hazard,” IEEE Pectrum,PP.41-50, February 1972)
ρs : représente la résistivité de la couche superficielle du sol (Ωm) et (t) la
durée du courant de défaut en secondes.
Pour une forte résistivité superficielle similaire à celle du site, on obtient
( durée maximale du défaut, selon le réglage des protections à Loudima, fixé à
0,5s).
ρs = 3000 Ωm UP=3133V
Tension de contact Uc
116 + 0,17 ρ s
Uc= en volts
t
De même que pour UP , on trouve pour ρs = 3000 Ωm UC= 885V
Ces valeurs seront comparées aux valeurs prévues en cas de défaut.
(Une fois encore la valeur calculée néglige R contact et R chaussures)
- Amélioration
La résistivité des prises de terre peut être diminuée en agissant sur la
résistivité naturelle des terrains avoisinant les électrodes de terre . Pour le
faire, on procède en remblayant la fosse au voisinage immédiat du conducteur
116
Le choix est souvent imposé par les conditions électriques à remplir où la nature
du terrain joue un rôle important. Les plaques métalliques sont à envisager là où
le sol est d’assez faible résistivité et où l’on peut se contenter d’une prise de
terre à résistance même un peu élevée (exemple : la terre du neutre d’un réseau
BT) . Les réseaux maillés de conducteurs enterrés sont la solution à laquelle on
est conduit pour une bonne amélioration de la résistance de la prise de terre,
c’est toute fois la longueur du pourtour extérieur de la maille qui a le plus
d’influence, elle doit être la plus grande possible, on y relie des piquets
verticaux.
L’interconnexion des divers piquets de terre de l’installation permet
d’obtenir une résistance globale plus faible et tend à réduire les différences de
tension locale entre les parties de l’installation.
Un calcul précis est difficile à établir car autour d’une prise de terre, le courant
commence par s’épanouir dans toutes les directions qui lui sont offertes. La
grande profondeur à laquelle pénètrent les filets de courant à 50Hz peut
permettre de considérer que la zone où ils s’épanouissent radialement autour de
la prise de terre s’étend jusqu’à une grande distance vis à vis des dimensions
physiques de celle-ci.
On peut donc calculer l’impédance d’une prise de terre comme si le retour du
courant s’effectuait à une distance infinie de celle-ci.
De façon générale, l’impédance d’une prise de terre se réduit pratiquement à sa
résistance, les effets inductifs et capacitifs n’interviennent que pour les fronts
très raides des ondes de courant et seulement dans le cas des conducteurs
enterrés longs.
L’écoulement d’un courant I par la prise de terre porte celle-ci à une tension U
par rapport au sol lointain.
Le quotient U/I définit sa résistance.
Piquets verticaux
Dans le cas de Makola, on a utilisé des piquets de terre tels que: d= 0,07m
et L= 6m , le calcul donne R=441 Ω par piquet.
La résistance est de 441 Ω par piquet de terre enterré.
Pour l’ensemble des six piquets interconnectés en parallèle et hormis le
réseau maillé , la résistance théorique de l’ensemble donne ( sans influence
entre piquets, c’est à dire largement séparés les uns des autres)
1 1 1 1 1 1 1 6
= + + + + + =
RP R R R R R R R
alors Rp= 73 Ω
Réseau maillé :
Câble enterré :
C’est le cas de la terre du réseau BT, le calcul théorique se fait par la
relation suivante :
ρ 9L2
R = 0,366 Ln( dh) [Ω]
L 16
A Makola, on a enterré sur une longueur L=140m à une profondeur h= 0,8m , un
conducteur en cuivre nu de 29mm2, le calcul théorique donne pour résistance de
terre R=113Ω
Toutes les mesures de terre réalisées à Makola ont monté une mauvaise qualité
du sol.
La mesure par la méthode des quatre piquets a montré que la résistivité du sol ne
diminue pratiquement pas avec la profondeur et elle vaut plus ou moins 3500 Ωm
à 10m.
118
Ensuite, elle augmente à nouveau ce qui semble indiquer la présence des rochers.
Cette analyse liée à cette terre de mauvaise qualité va nous conduire à examiner
les différents cas concernant la sécurité des utilisateurs liés au réseau BT.
Fonctionnement permanent :
La puissance disponible en permanence est de 50kVA, soit un courant HT de
0,4A. Si nous prenons pour résistance de terre HT 100Ω par exemple, la chute
de tension permanente est de 40V si la terre du poste est isolée et moins, si elle
est connectée à une des autres.
Si le ‘neutre ‘ BT est isolé de la terre du poste ou connecté via un parafoudre ,
cette tension ne sera évidemment pas transmise dans le village.
Sinon cette tension pourrait être gênante au toucher , mais pas dangereuse
compte tenu de la résistance de terre entre l’habitant et le sol. La tension
admissible en permanence selon CEI61936.1 est de plus ou moins 80V supérieure
à la tension calculée.
Chapitre 8
sous très haute pression qui va actionner la turbine et donc l’alternateur pour la
production de l’électricité.
Le réacteur d’une centrale nucléaire comporte :
- Une source initiale de neutrons,
- une partie active ou cœur du réacteur composé du combustible, du
modérateur et d’un fluide dit caloporteur (CO2). Le cœur du réacteur
assure la production de la chaleur, grâce aux réactions nucléaires
entretenues dans le combustible. Le gaz carbonique sort du réacteur à
près de 410 °C , traverse l’échangeur, il permet d’obtenir de la vapeur
surchauffée à près de 400 °C et 52 bars.
- Le combustible utilisé est l’uranium sous sa forme crée artificiellement,
dite enrichie ou de l’uranium naturel.
- Le modérateur ralentit les neutrons pour entretenir la réaction en chaîne.
Le fluide caloporteur qui transporte la chaleur gazeux ou liquide évacue
hors du réacteur, la chaleur libérée par la fission nucléaire.
- Un dispositif de réglage et de sécurité, sert à maintenir la réaction en
chaîne à un niveau déterminé et à l’arrêter immédiatement en cas de
situation anormale.
- Enfin, différents dispositifs assurant la protection du personnel et du
matériel.
Pour son utilisation dans un réacteur, il faut porter la teneur de l’uranium naturel
en uranium 235 à 30 ou 40 %. Cette opération est appelée enrichissement. Pour
déclencher une réaction nucléaire il faut bombarder un noyau d’uranium 235 par
un neutron.
La fission du noyau d’uranium génère d’autres neutrons qui à leur tour
désintègrent d’autres noyaux. C’est la réaction en chaîne qui devient explosive
(bombe nucléaire) si elle n’est pas contrôlée. On réduit le nombre de neutrons
susceptibles de provoquer une nouvelle fission nucléaire en utilisant un
ralentisseur de neutron appelé modérateur. Pour contrôler la réaction, le nombre
de neutrons utilisables est réduit à un nombre compris entre 1 et 2.
Fluide de refroidissement : le sodium
122
Les avantages :
Comme source d’énergie, l’uranium est abondant dans le monde. L’Afrique par
exemple, regorge beaucoup d’uranium naturel dans son sous-sol. Elle assure
actuellement 35% de la production mondiale (Niger 3ème producteur mondial) ;
l’uranium peut être considéré aujourd’hui pratiquement comme source d’énergie
inépuisable. A le comparer au fuel, le prix du kWh est relativement bas.
L’uranium est un combustible très concentré. Une poignée de combustible
équivaut au contenu de plusieurs wagons de pétrole. Une centrale nucléaire de
1000 MW consomme à peine 30 tonnes de combustibles chaque année, rien de
123
plus. Ce matériau peut être transporté sans problèmes dans quelques wagons de
marchandises et d’être entreposé sur une petite surface. L’approvisionnement
d’une centrale thermique à mazout de la même puissance exigerait un train de
marchandises d’une longueur de 500 km (cinq cent kilomètres) !
Les inconvénients :
Le thorium : C’est un élément chimique plus abondant que l’uranium . Les noyaux
des atomes de thorium ne sont pas fissiles, néanmoins, dans certains réacteurs,
le thorium peut être transformés en uranium fissile et être ensuite utilisé
comme combustible nucléaire.
Les déchets radioactifs gazeux et liquides sont retenus en presque totalité dans
la centrale.
D’infimes quantités de gaz sont cependant émises par de hautes cheminées et
dispersées par le vent. Les autorités de tous les pays dans lesquels les centrales
nucléaires sont construites ont, en accord avec la Commission Internationale
pour la Protection contre le Rayonnement , établit des limites maxima
d’exposition radioactive dans le voisinage des centrales nucléaires
et elles surveillent leur application. Ces limites sont si sévères qu’elles excluent
tout danger pour la santé. En fait, l’exposition radioactive qu’une centrale
nucléaire ajoute à son environnement ne représente même pas le centième de la
radioactivité naturelle.
Parmi les causes de l’accident de TCHERNOBYL, les experts ont souligné le
facteur humain et aussi d’autres éléments techniques qui ont joué favorablement
pour le déclenchement de cette catastrophe comme le montre le tableau ci-
après :
125
Déchets et stockage :
Historique :
Depuis des siècles, les mineurs de fond constataient que la chaleur de la terre
augmente avec la profondeur, lorsqu’ils étaient amenés à travailler dans les
mines. La pratique des bains thermaux s’est multipliée et, depuis un siècle, les
exploitations industrielles se sont développées pour la production d’électricité.
La production d’électricité n’est pratiquement possible qu’avec des sources de
température supérieure à 100 °C. Les rendements sont globalement assez faibles
de l’ordre de 5 à 10% , mais la géothermie a l’avantage de produire de
l’électricité de base de manière parfaitement régulière.
126
Etat de la situation :
Les mesures récentes ont montré que la température variait avec la profondeur
en moyenne de 3°C tous les 100 mètres. Cette variation appelée gradient
géothermique n’est pas uniforme, elle peut atteindre 100 °C par 100m dans
certaines régions du globe.( Italie, Islande, Japon).
L’intérieur de notre globe est donc composé de matière en fusion ; c’est donc un
réservoir de chaleur. Dans certaines régions volcaniques où le magma liquide
affleure la surface de la terre et où les vapeurs surgissent du sol, la production
d’électricité devient possible.
L’énergie géothermique est liée à la présence des roches chaudes peu profondes.
Elle permet d’obtenir des températures de 200°C à 1000m de profondeur. Ces
températures conviennent à la production d’électricité.
C’est cette vapeur qui sort du puits ( du sous sol) qui actionne les turbines qui à
leur tour entraînent des alternateurs pour la production de l’énergie électrique.
Les ressources Africaines dans le domaine de la géothermie ne sont pas
négligeables, certains pays, ont même réussi à faire des centrales
géothermiques. La première en Afrique est celle de Kuabula en RDC. Depuis, le
Kenya a installé 30 MW. Le potentiel de ce dernier pays est estimé à 170 MW.
On envisage aussi aujourd’hui, l’exploitation de la chaleur terrestre hors des
régions volcaniques en forant des puits de plusieurs milliers de mètres de
profondeur ; de l’eau serait injectée dans les roches chaudes et remonterait à la
surface sous forme de vapeur.
Kenya 30
Turquie 20
Russie 11
Chine 8,2
Portugal 3
Historique :
L’énergie hydraulique est utilisée depuis des siècles pour produire de l’énergie
mécanique (les moulins).
L’hydroélectricité commence à se développer dans les années 1880 (invention en
France de la turbine en 1827) et les turbines électriques ont quasi complètement
remplacé les usages mécaniques à la fin du 19ème siècle en Europe.
Le développement des réseaux aboutit à celui de la grande hydraulique à partir
des années 1930.
Le Congo dispose d’un potentiel hydroélectrique national estimé à 14 000 MW ,
seulement 6% sont actuellement en exploitation.
Etat de l’art :
Les ouvrages hydro-électriques nécessitent des travaux très importants,
souvent grandioses ;leur prix de revient est donc très élevé. Par contre, une fois
les travaux terminés, l’énergie est fournie gratuitement par la nature, l’usure du
génie civil est très faible ( amortissement sur 100 ans) ; les machines sont à
remplacer deux fois par siècle seulement- durée de vie moyenne :33 ans) ;
l’automatisation devenue poussée, les problèmes d’exploitation sont simples et
nécessitent très peu de personnel.
Pompage turbinage :
Le pompage turbinage n’est pas une production d’énergie en soi mais une méthode
de stockage largement utilisée en Europe. Une installation de pompage turbinage
nécessite deux retenues d’eau avec une dénivellation entre elles reliées par une
conduite forcée. L’électricité extérieure est utilisée pour pomper l’eau de la
retenue inférieure vers la retenue supérieure en période de surproduction ( la
nuit par exemple) et quand la demande augmente, on turbine pour produire
l’énergie au réseau interconnecté.
Les turbines sont des organes essentielles de l’usine, parce qu’elles transforment
la force motrice de l’eau en énergie de rotation de l’arbre de l’alternateur.
Selon les hauteurs de chute et donc des débits d’eau dans les turbines, on
utilise selon les cas : les turbines Kaplan, Francis ou Pelton.
P 0
= ρ ⋅Q ⋅ H ⋅ g
P en kW
Ρ= 103 kg/m3 densité volumique de l’eau
Q : débit en m3/s
H : hauteur de chute en mètres
g : intensité de pesanteur en m/s2
Les centrales hydrauliques et les centrales nucléaires sont celles qui produisent
le kWh au meilleur prix. (au Congo, le kWh coûte 49 FCFA, à Ouaga 100 Fcfa).
- les usines à lac : elles disposent d’une réserve importante. Leurs capacités
sont suffisantes pour emmagasiner les apports d’une saison voire d’une
année. Elles servent à la régulation saisonnière de la production nationale.
Elles peuvent à la demande, répondre aux besoins des périodes de pointe.
EX : Le barrage de KOSSOU en côte d’ivoire est un exemple typique de
réserve saisonnière et même annuelle.
Conclusion :
Contrairement aux centrales thermiques, les centrales hydroélectriques ont
l’avantage d’avoir un coût d’exploitation très faible, inférieur à 5% des
investissements. De plus, leur entretien est facile et nécessite très peu de main
d’œuvre.
L’un des plus gros avantages réside dans le fait que l’on puisse faire des
aménagements à buts multiples : le barrage de Selingué au Mali a une
productivité de 200 GWH avec quatre groupes Kaplan de 4x14MW. En plus du
pont routier qu’il offre à la circulation automobile, il pourrait permettre
d’irriguer 55 000 ha de terre. Il fournit actuellement 1 à 4 tonnes de poissons
par jour. La zone aménagée est rendue navigable et permet d’améliorer le trafic
de marchandises et humain entre divers points.
La petite hydraulique
Elles sont actuellement réalisées sur de petits cours d’eau avec de faibles
puissances installées, juste dans le but d’alimenter les petites charges se
trouvant à proximité. Leur puissance peut atteindre 150 kW à 300kW.
canne à sucre, de la balle de riz, des chutes de bois, tout détritus agricoles et
ménager, bref tout ce qui peut brûler dans une chaudière.
Puissances :
Les puissances en France s’échelonnent jusqu’à 600 MW au maximum.
C ‘est la puissance la plus faible lorsqu’on désire construire une centrale
nucléaire.
Inconvénients :
Les centrales thermiques à cause de la pollution atmosphériques sont parfois
l’objet de vives critiques. On leur reproche également le rejet de l’eau très
chaude rejetée dans les rivières qu’elles utilisent pour la condensation. Ce
réchauffement de l’eau peut avoir les des conséquences graves pour la faune et
la flore des fleuves et des rivières.
La présence de soufre aussi bien dans le charbon que dans le fuel entraîne la
formation des gaz sulfureux très corrosifs.
Les combustibles :
La ville de Ouagadougou est alimentée par une centrale thermique Diesel qui
comporte plusieurs groupes électrogènes tout simplement.
Un turbine à gaz utilise des gaz très chauds circulant à grande vitesse ; ces gaz
sont quelques fois obtenus par la combustion des produits pétroliers ou
provenant de la combustion des carburants liquides.
Elles fonctionnent au gaz. N’exigeant pas d’eau de refroidissement, elles peuvent
être installées partout (zones désertiques par exemple) et leur coût est plus
réduit que celui des centrales à vapeur. Cependant, leur puissance unitaire est
faible (65 MW maxi). On les utilise exclusivement pour faire face aux pointes de
consommation.
Exemple : la centrale à gaz de Djeno à Pointe noire.
De point de vue conception, une turbine à gaz est tout simplement un réacteur
d’avion où la tuyère d’éjection des gaz brûlés fait place à un groupe
turboalternateur.
On rencontre dans certains pays les TGV : les turbine gaz vapeur
On peut également citer le fait qu’une tonne d’uranium enrichi fournit la même
quantité d’énergie que 150 000 tonnes (cent cinquante mille tonnes) de charbon.
Chapitre 11
Protocole de Kyoto
Comme nous le savons , les gaz à effet de serre détruisent la couche d’ozone.
142
A Rio de Janeiro, en 1992, plus de 160 pays ont adopté la Convention cadre sur le
changement climatique pour promouvoir la lutte contre l’effet de serre au niveau
mondial , principalement à travers les efforts de réduction des émissions des gaz
à effet de serre.
En 1997, à Kyoto, comptes tenus des changements climatiques, les pays
industrialisés ont pris des engagements quantifiés de réduction de leurs
émissions nationales de gaz à effet de serre dans le cadre du protocole de
Kyoto. Ils ont pris l’engagement de réduire de 5,2% en moyenne leurs émissions
des GES par rapport à leur niveau d’émission de 1990.
Cet engagement doit être réalisé au plus tard durant la période 2008 – 2012 dite
première période d’engagement.
Il est très probable que la plus grande partie de l’augmentation de la
température moyenne mondiale observée ces 50 dernières années soit due aux
émissions de gaz à effet de serre engendrées par les activités humaines.
Les estimations les plus fiables concernant l’augmentation de la température
mondiale entre les années 80 et la fin du 21 ème siècle (c’est-à-dire d’ici 2100)
sont comprises entre 1,8°C et 4 °C.
Une centrale au solaire thermique vient d’être mise au point en Israël ( juin
2008). Elle est constituée d’un grand nombre de capteurs solaires thermiques à
concentration et qui convergent tous la chaleur captée vers une enceinte qui
vaporise l’eau à des températures de près de 500 9C vers une turbine pour la
production de l’électricité. La centrale mise au point est d’une puissance de 500
MW !
Combien de décennies allons nous encore attendre, pour que le réseau électrique
arrive à Boko-songho et à Abala ?
A cette question, il est clair que la solution immédiate aujourd’hui serait celle
des énergies nouvelles et surtout de l’énergie solaire photovoltaïque, pour ces
populations qui attendent depuis la nuit des temps, les bienfaits du courant
électrique.
143
Pour les sites isolés et les villages des pays en développement, généralement
dispersés sur de grandes distances, avec de faibles demandes d’énergie, le
recours à l’électricité classique avec des lignes de transport et des
postes HT / MT et MT / BT s’annonce tout de suite, pas rentable pour le
distributeur.
En effet, les calculs économiques des distributeurs d’énergie montrent qu’ils
n’ont aucun intérêt à assurer la distribution d’énergie électrique, là où les
investissements et les coûts de production sont importants pour un marché où
les consommateurs sont pauvres, dispersés et pour une demande globale
énergétique faible.
De ce fait, les techniques de l’Electrification Rurale Décentralisée (ERD), moins
exigeantes en maintenance deviennent avantageuses que les techniques
traditionnelles lorsqu’il faut fournir l’électricité à un village de 10 habitants par
exemple.
Pour le monde rural dépourvu du réseau électrique, les énergies nouvelles
seraient particulièrement les bienvenues.
Historique :
L’énergie du vent est utilisée depuis des siècles pour moudre des céréales ou
pomper de l’eau. La première éolienne de production d’électricité (12kW, courant
continu) est mise en service en 1888 aux Etats Unis. Elle comporte 144 pales et
le rotor a un diamètre de 17m. La première turbine à courant alternatif date des
années 1930.
Durée de vie : 20 à 25 ans environ
L’éolien :
Il y a longtemps que l’on installe des générateurs sur des éoliennes, afin de
produire l’électricité. Les éoliennes modernes sont très chères et ne n’entrent en
ligne de compte que pour les endroits isolés non reliés au réseau et exposés
régulièrement au vent.
Dans les zones où le vent souffle de façon intermittente l’énergie ne sera pas
abondante ; de plus, une centrale éolienne de grande puissance est inconcevable
par ses dimensions ; pour une production égale à celle d’une grande centrale
thermique, il faudrait construire quelque mille tours de 100m de hauteur et les
répartir sur une surface de nombreux kilomètres carrés.
Le Maroc par exemple, bénéficie d’un gisement éolien important avec des régions
dépassant 10m/s de vitesse annuelle moyenne du vent ( le site de Koudia El baida
où la vitesse des vents atteint 11m/s soit près de 40 km/h).
La plupart des éoliennes en Afrique occidentale sont utilisées pour le pompage de
l’eau plutôt que pour la production d’électricité.
Historique :
La capacité de conversion directe de la lumière en électricité grâce à des
matériaux semi-conducteurs, l’effet photovoltaïque, a été découvert par
BECQUEREL en 1839, mais il a fallu attendre le développement de l’électronique
dans les années 1950 pour permettre la création des cellules photovoltaïques.
Le premier brevet de la première cellule à base de silicium a été déposé en par
les laboratoires Bell en 1955.
Les premières applications apparaissent dès les années 60 avec l’équipement des
satellites spéciaux. Puis à partir de 1970, les premières applications terrestres
concernent l’électrification des sites isolés et le développement des micro
applications comme les montres et les calculatrices solaires.
Le photovoltaïque :
Une médaille a toujours son revers : ces récepteurs spéciaux en courant continu
sont l’objet d’une technologie spéciale et donc coûtent très chers.
Par exemple : un congélateur solaire 12VDC de 200 litres coûte en
Europe près de 1 300 000 FCFA. (prix 2003).
L’enthousiasme pour l’énergie solaire est donc retombé depuis, et il est
généralement admis que ces énergies coûtent chers et conviennent surtout pour
des cas d’éclairage en courant continu dans des sites isolés.
Principes de base :
Appelons Ej l’énergie journalier que doit fournir le générateur solaire pour
satisfaire les besoins de la charge électrique. Il s’agit de l’énergie nécessaire
pour faire fonctionner l’ensemble des récepteurs.
Soit Ei l’énergie solaire incidente sur les capteurs solaires
Cette moyenne journalière de l’ensoleillement du site est donnée par les services
de météorologie locale ;
au Congo la valeur moyenne est de 4,7 Kwh/m2/jour .
A Ouagadougou Ei = 5 Kwh/m2/jour, au Sénégal Ei = 6 Kwh/m2/jour
=
Ej
P C
K⋅E i
avec K = ∏ Kcablage
K batterie
K dispositif sécurité
---------------------------
K régulation
n ⋅ P = K ⋅ E i ⋅ PC
n : nombre d’heures de fonctionnement par jour (en heures)
PC : puissance crête du panneau solaire à installer ( kWc)
P : puissance électrique à alimenter par le panneau solaire (en kW)
Ei : énergie solaire incidente (moyenne journalière) en (kWh/m2.jour)
K : constante (sensiblement égale à 0,65)
NB : si P est en Watt alors, PC en Watt crête tout simplement.
La nuit, en absence de soleil, l’énergie solaire n’existe plus, alors que c’est le
moment tant attendu où les lames doivent être allumées. Le stockage de l’énergie
dans les batteries est donc une obligation.
149
Si nous appelons :
x(%) : le taux de décharge admissible de l’accumulateur ,
N (jours) : le nombre de jours d’autonomie souhaitée de l’accumulateur
Vb (volts) : la tension nominale de l’accumulateur en Volts
Cm (Ah) : capacité minimale de la batterie d’accumulateurs
=
Ej⋅N
C m 0,01 ⋅ x ⋅
Vb
dj : la décharge journalière de la batterie d’accumulateurs
N : le nombre de jours d’autonomie
dM : la décharge maximale tolérée.
On a : dM= N . dj
A titre indicatif, autonomie des batteries :
Exemple :
- capacité de stockage : 100Ah à C/100 , c'est-à-dire à I= 100Ah/100h=1A
- tension nominale : 6V ou 12 volts
- Durée de vie en fonction de la profondeur de décharge : 2 à 5ans
151
Remarques :
- le cyclage d’une batterie est sa capacité à être successivement chargée et
déchargée quotidiennement, sans dommage sur une longue période ; le
cyclage caractérise la durée de vie d’une batterie.
- La capacité de stockage de la batterie dépend de nombreux facteurs. Elle
diminue :
- Avec un fort courant de décharge. La capacité est toujours donnée pour
une intensité de décharge de I=C/100 c'est-à-dire pour une batterie de
65 Ah, le courant de décharge qui garantie les 65Ah serait au maximum de
65Ah/100h=0,65 A.
Cette capacité tombe à 40 Ah si la batterie est déchargée avec un
courant plus important de 10A par exemple.
- Avec une mauvaise utilisation et une maintenance irrégulière
- Si la batterie est laissée sans être utilisée plusieurs semaines
- Avec une température du local trop élevée
Remarque :
Une batterie sous-dimensionnée sera moins chère à l’achat, mais sera exposée à
des cycles plus profonds et donc aura une durée de vie plus courte.
Une batterie surdimensionnée sera plus onéreuse et sera rarement
complètement chargée, elle sera exposée à la sulfatation et aura par conséquent
une durée de vie plus courte.
Les batteries automobiles sont les moins chères à l’achat tandisque les batteries
spéciales solaires sont les plus onéreuses à l’achat mais peuvent moins chères sur
le long terme car elles sont mieux adaptées et ont durée de vie supérieure.
152
En milieu urbain, le réseau électrique peut servir d’appoint pendant la nuit ou les
périodes de faible ensoleillement pour assurer la continuité de service.
Le régulateur est dimensionné par rapport à l’intensité global du courant continu
débité par le panneau solaire c’est à dire l’ensemble des modules.
Le dimensionnement du régulateur, tient seulement compte, de l’intensité du
courant débité par l’ensemble des modules solaires.
_
+ Eclairage
12 ou 24 V
+ −
0 0 0 0 0 0
+ − + −
Régulateur 12/24
Onduleur
220 V
+ -
Batterie
( Batterie 12 ou 24V )
154
Heure de Energie
P.U. P.T.
Désignation Nombre fonctionnemen totale
(W) (W)
t (en Wh)
Télévision 1 120 120 5 600
Ordinateur 1 500 500 3 1500
Radio 4 25 100 3 300
Réglettes des
8 11 88 5 440
ménages
Réglettes extérieures 1 11 11 12 132
Eclairage bureau 2 11 22 1 22
Energie totale exigée par jour Ej =
2994Wh/j
Le constat est clair : le système solaire coûte encore très cher ! il faudra peut
être attendre les progrès de la science dans l’amélioration du rendement des
modules solaires pour prétendre une baisse des coûts.
Pour le monde rural pauvre, seuls les petits systèmes individuels marchent bien
et peuvent être à la portée des populations : éclairage domestique, TV vidéo,
chargeur de batteries, de téléphones portables etc.
Chapitre 10
b) Pour des longueurs élevées (supérieurs à 100 km) la ligne est représentée
bien entendu sous la forme d’un schéma en T.
L’admittance transversale sépare les deux demi impédances longitudinales
c'est-à-dire de part et d’autre de l’admittance transversale Y , se trouvent les
impédances Z/2 soit R/2+j X/2 .
Chapitre 11
11.1 Introduction
Dès lors, si nous choisissons une puissance de base ‘SB’ et une tension de base
‘UB’, nous définissons implicitement le courant de base (définition de la
puissance) ainsi que l’impédance de base (introduite via la loi d’Ohm)., donné par :
Lors des calculs, il conviendra de ne faire référence qu’à un seul système per
unit. Le problème qui se pose alors est celui d'uniformiser les données, soit, de
convertir les impédances et admittances - exprimées dans un système
quelconque - dans le système lié aux grandeurs de base (SB et VB) choisies pour
le tronçon considéré.
Nous pouvons écrire, pour deux systèmes de base différents :
Z = Z pu1 ⋅ Z B1 = Z pu2 ⋅ Z B2 (7)
d'où :
Z B1 U 2 ⋅ S B2
Z pu2 = Z pu1 ⋅ = Z pu1 ⋅ B1 (8)
Z B2 2
U B2 ⋅ S B1
Chapitre 12
Pour rendre compte des effets produits par la résistivité des métaux
constituant les conducteurs d’une ligne électrique et par la résistivité du sol
(conducteur numéroté ‘n’), nous allons introduire les notions de résistances
linéiques : R1' , R2' , ... , Rn' [Ω/m].
Pour rendre compte des effets des flux d’induction magnétique circulant autour
et entre les conducteurs, voire à l’intérieur même de ceux-ci, nous introduisons
également les notions d’inductances linéiques propres et mutuelles : M’ii, M’ij
[H/m].
µ 0 µ ri k i µ 0 µ rn k n
M 'ii ,cor = M 'ii + + [H], (2.19)
8π 8π
avec « µrn = µrn = 1 H/m », où ‘ µrn ’ et ‘ µri ’ sont les perméabilités relatives
du conducteur commun ‘n’ et du conducteur ‘i’. Les facteurs ‘kn’ et ‘ki’
sont nuls si les conducteurs correspondants sont creux. Ils prennent
une valeur unitaire s’ils sont pleins ou encore une valeur comprise entre
0 et 1 si le tube conducteur est non négligeable, ou lorsque nous voulons
tenir compte de l’effet pelliculaire.
Comme la somme des courants doit être nulle, nous pouvons choisir l’un des
conducteurs comme conducteur de retour (c’est le cas pour le sol qui sera
considéré comme le conducteur n).
in= - ( i1 + i2 + ...+ in-1 ) [A] (2.20)
où ‘ ∆φ3n ’ est le flux d’induction embrassé par un rectangle ABCDA, dont les côtés
A-B et C-D sont situés, respectivement, dans les conducteurs ‘3’ et ‘n’ à des
endroits quelconques à l’intérieur de ces derniers.
En précisant les limites d’intégration dans les expressions des ∆φ3n ,k et en tenant
compte de l’équation ( 3 ), nous trouvons :
r1 n
i µ ⎛r ⎞
∆φ 3n ,1 = ∆x ∫ µ 0 1 dr = ∆x 0 ln⎜⎜ 1n ⎟⎟ ⋅ i 1 [Wb] (2.23)
r13
2 πr 2π ⎝ r13 ⎠
r3 n
i3 µ ⎛r ⎞
∆φ 3 n , 3 = ∆x ∫ µ 0 dr = ∆x 0 ln⎜⎜ 3n ⎟⎟ ⋅ i 3 [Wb] (2.24)
r33
2 πr 2π ⎝ r33 ⎠
Choisissons un contour ABCDA qui passe à l’intérieur des conducteurs ‘3’ et ‘n’,
aux abscisses ‘x’ et ‘x+∆x’ (fig. 2.5). La tension induite par la variation du flux
d’induction dans le contour ABCDA est égale à la dérivée du flux embrassé dû à
tous les courants voisins, y compris le courant propre :
163
ur uur δ∆φ
∫ .δλ = - δτ 3ν
Ε Relation de Faraday (2.25)
B
C ur uur ∂u
∫B λ = u 3n + ∂x3n ∆x
E.d (2.27)
D ur uur
∫ E.dλ = −R n ∆x in (2.28)
'
C
Aur uur
∫ λ = −u 3 n
D
E.d (2.29)
R i ρi
avec : R 'i = = (2.30)
l Si
Pour le membre de droite de la relation 2.26, nous avons :
n
∆φ 3 n = ∑ ∆φ 3 n , k (2.31)
k =1
« R3' » et « Rn' » sont les résistances linéiques des conducteurs ‘3’ et ‘n’, définies
∂u
par (2.30) et « u'3n = 3n » est l'accroissement linéique de tension.
∂x
Par extrapolation à un conducteur quelconque, noté ‘k’, à partir des relations
(2.31 et 2.32), nous pouvons écrire :
n −1
1 n d∆Φ kn, j
-u'kn = R'k . ik + R'n ∑ i j +
j=1
∑
∆x j=1 dt
(2.33)
A partir des relations 2.24 et 2.25, nous pouvons exprimer les différents termes
de la matrice en fonction des paramètres géométriques et des caractéristiques
des matériaux. Nous réécrirons ainsi :
µ 0 rjnrin
l'inductance linéique mutuelle M 'ji = M 'ij = ln [H/m](2.35)
2π rijrnn
µ0 r2
l'inductance linéique propre M'ii = ln in [H/m] (2.36)
2π rii rnn
3
Dans l’hypothèse d’un réseau triphasé parfaitement équilibré ( ∑ i k = 0 , In=0),
k =1
µ rjn rin
M 'ij = M 'ji = 0 ⋅ ln
2π rij
(2.39)
µ r2
M 'ii = 0 ⋅ ln in
2π rii
Les relations (2.9), nous permettent de découpler la matrice (2.37) en trois sous-
systèmes (sous l’hypothèse « Mij = Mji ») :
− U' = ( R'1 +s(M 11 + aM 12 + a 2 M 13 ))I (2.40)
L’équation est identique pour les autres phases, mais déphasées de 120°.
Dans le cas particulier d'une matrice d'impédance à symétrie complète telle que
M12 = M13 = M23 = M ; M11 = M22 = M33 = L ; R'1 = R'2 = R'3 = R', nous obtenons :
⎛ − U' ⎞ ⎛ R'+ s(L − M ) 0 0 ⎞ ⎛I⎞
⎜ ⎟ ⎜ ⎟ ⎜ ⎟
⎜ − U' ⎟ = ⎜ 0 R'+s(L − M ) 0 ⎟ ⋅ ⎜I⎟ (2.41)
⎜ − U' ⎟ ⎜ 0 0 ⎟ ⎜ ⎟
R'+ s(L − M ) ⎠ ⎝ I ⎠
⎝ ⎠ ⎝
Dans le cas d'une disposition non symétrique, nous pouvons effectuer une
transposition nous ramenant au cas symétrique de la manière suivante (moyennes)
:
3 M' ij
Inductance mutuelle équivalente : M = ∑ (2.42)
i = 1, j =1 3
j≠ i
M' ii
3
Inductance propre équivalente : L=∑ (2.43)
i =1 3
3 R'
Résistance équivalente : R=∑ (2.44)
j
j= 1 3
Ordres de grandeur :
R = 0,03
[Ω/km] (2.46)
X = 0,3
Pour les conducteurs constitués de brins toronnés, les valeurs du RMG peuvent
être calculées à partir de la section utile S du conducteur et du nombre de brins
( fig. 2.6 et tableau 2.1).
Soit un cylindre de longueur infinie (conducteur métallique fin et très long) dont
la charge linéique est « q’ ». La permittivité du milieu environnant est donné par :
ε = ε 0 ε r . L’espace entourant le conducteur est limité par un second cylindre
coaxial de rayon infini et portant la charge -q’. Pour trouver l’intensité du champ
électrique en un point situé à la distance r de l’axe (fig. 2.7), ous faisons passer
par ce point une surface cylindrique de longueur ∆x dont l’axe coïncide avec l’axe
chargé.
Nous appliquons le théorème de Gauss qui exprime que le flux du vecteur D
(vecteur déplacement électrique) à travers une surface fermée qui renferme un
volume V est égal à la somme des charges qui se trouvent à l’intérieur de ce
volume. La surface fermée, dans la figure 3.1, est constituée par la surface du
cylindre et par deux bases. La somme des charges situées à l’intérieur du
cylindre est q’ ∆x .
Le flux du vecteur ‘D’ ne traverse que la surface latérale car le champ électrique
r r
d’un axe chargé, de longueur infinie, est radial ( D = ε r ε 0 E ). Nous obtenons alors
:
ur uur
∫ .dS = q .∆x (2.47)
'
D
où, l’intégrale vaut 2πr∆xD(r ) , donc :
ur q' uur
D(r) = .er (2.48)
2.π.r
ur q' uur
E(r) = .er (2.49)
2πε 0εr r
Le potentiel (par rapport à une référence) est lié au champ électrique par :
r uuuuur
E = -gradV (2.50)
Dans le cas bi-dimensionnel et en tenant compte de la symétrie, cette relation
devient :
ur δV uur
E=- .er (2.51)
δr
et le potentiel est déterminé par intégration :
r1
uruuur
V = - ∫ E.dr (2.52)
r0
où ‘r0’ localise la référence (point ‘A’ sur la figure 2.9) et ‘r1’ le point « P » dont
nous recherchons à déterminer le potentiel électrique.
Le potentiel scalaire par rapport au conducteur en un point quelconque situé à la
distance ‘r’ de l’axe est donné par :
r ur uur
-q' r
v(r) = - ∫ E.dr = ln (2.53)
r11
2πε r11
Dans le cas d’une ligne aérienne, nous pouvons remplaçer ‘ε’ par ‘ε0’ car le milieu
ambiant est de l'air. Un raisonnement analogue pour les câbles souterrains nous
donne : ε ≠ ε0 (car εr ≠ 1).
Soit un système de ‘n-1’ conducteurs très longs soumis à des tensions électriques
continues ou à basse fréquence. Nous pouvons considérer que les ‘n’ conducteurs
sont chargés chacun par une charge linéique qi' (l’indice de la charge correspond
au numéro du conducteur). Les ‘n-1’ conducteurs métalliques sont tendus
parallèlement à la surface du sol. Le n-ième conducteur est le sol. Il est
considéré comme un conducteur parfait (lignes de champ électrique
perpendiculaires à la surface). En vertu du principe de superposition, il est
équivalent de le remplacer par ‘n-1’ conducteurs, images des originaux, dont la
charge est de signe contraire et disposés symétriquement par rapport à
169
l’interface sol-air (fig. 2.8). Le champ au-dessus du sol ne s’en trouve ainsi pas
modifié.
Soit une paire d’axes parallèles ‘j’ et ‘j*’, de longueur infinie (fig. 2.9) et soit ‘+ q 'j ’
et ‘- q 'j ’ les charges linéiques de l’un et de l’autre. En un point ‘P’, la résultante de
l’intensité du champ ‘Ej’ est égale à la somme vectorielle des champs dus à
chacune des charges, avec :
r q 'j r
E= .r0
2ε 0 πr jp jp
(2.54)
r − q 'j r
E* = .r0
2ε 0 πr j*p j* p
dans lesquelles ‘rjp’ et ‘ r j*p ’ sont les distances respectives du point ‘P’ au
conducteur ‘j’ et au conducteur ‘j*’.
Nous sommons les contributions de chaque charge (principe de superposition).
170
Plan médian
Image
Figure 2.9 : Champ électrique dû à deux axes parallèles (charges opposés)
Donc le potentiel du point ‘P’, dû à la paire de charges + q 'j et - q 'j , par rapport au
plan médian sera, en séparant les influences de + q 'j et - q 'j :
hj r*
q 'j j p
− q 'j q 'j hj q 'j rj*p q 'j rj*p
vp = ∫ε dr − ∫ dr = + = (2.55)
*
ln ln ln
rjp 0 2πr hj ε 0 2πr *
2πε 0 rjp 2πε 0 hj 2πε 0 rjp
Si le point ‘P’ est placé sur le conducteur ‘k’, la formule (2.55) permet de calculer
la tension entre ce conducteur et la terre :
1 n −1 ' rj*k
u kn = ∑ q j ln r
2πε 0 j=1
(2.57)
jk
où ‘rjk’ et ‘rj*k’ sont les distances entre l’axe géométrique du conducteur ‘k’ et
respectivement les axes des conducteur ‘j’ et ‘j*’. Pour j = k, « rk*k = 2.hk »
représente la distance entre le conducteur et son image, tandis que ‘rkk’ est le
rayon du conducteur ‘k’.
Si nous posons :
1 r j*k
K kj = ln , (2.58)
2πε 0 r jk
171
En général nous connaissons plutôt les tensions que les charges linéiques. Il peut
être utile de résoudre le système d’équations ( 2.61 ) par rapport aux charges :
( q’ ) = ( K )-1 . ( u ) (2.62)
-1
En posant ( C' ) = ( K ) , nous obtenons, en notation matricielle :
172
La matrice ‘C’, appelée « matrice des capacités linéiques nodales » est une
matrice symétrique. Les coefficients ‘C'ij’ ont la dimension d'une capacité par
unité de longueur [F/m].
1
C' ≡ (K ) −1 = ( A) T [F/m] (2.64)
det(K )
Où « det(K) » est le déterminant de la matrice ‘K’ et « (A)T » la matrice
transposée des cofacteurs (mineurs avec signes) de cette matrice.
Puisque ugn = 0, nous pouvons réduire cette matrice aux trois premiers accès :
⎛ u1n ⎞ ⎛ K°11 K° 21 K° 31 ⎞ ⎛ q'1 ⎞
⎜ ⎟ ⎜ ⎟⎜ ⎟
⎜ u 2n ⎟ = ⎜ K°12 K° 22 K° 32 ⎟ . ⎜ q'2 ⎟ [V] (2.66)
⎜ u ⎟ ⎜ K° ⎟ ⎜ ⎟
⎝ 3n ⎠ ⎝ 13 K° 23 K° 33 ⎠ ⎝ q'3 ⎠
où les ‘K°ij’ sont les coefficient de la matrice ‘K’ réduite aux trois accès.
Transformons cette matrice pour obtenir la matrice des capacités linéiques
nodales :
C°=K°-1 (2.67)
⎛ q1 ⎞ ⎛ C°11 C°12 C°13 ⎞ ⎛ u1n ⎞
'
⎜ '⎟ ⎜ ⎟⎜ ⎟
⎜ q 2 ⎟ = ⎜ C° 21 C° 22 C° 23 ⎟ . ⎜ u 2n ⎟ [C/m] (2.68)
⎜
⎜ q 3 ⎟ C° 31 C° 32 C° 33 u 3n
' ⎟ ⎜ ⎟
⎝ ⎠ ⎝ ⎠⎝ ⎠
173
C'2
u2
Figure 2.10 : Schéma équivalent du système triphasé
Les capacités des condensateurs représentés à la figure 2.10 se déduisent des
C’ij du système 2.68 à l’aide des relations suivantes :
C°11 = C11 + C12 + C13 ; C°22 = C22 + C21 + C23 ; C°33 = C33 + C31 + C32 ;
C°12 = - C12 ; C°13 = - C13 ; C°23 = - C23 ;
Les terme de C° se calculent de la même manière que pour la matrice
d’admittance aux noeuds : (cfr. Chapitre sur le load-flow pour le rappel).
Dès lors,
C11 = C°11 + C°12 + C°13 ; C22 = C°22 + C°21 + C°23 ; C33 = C°33 + C°31 + C°32 ;
C12 = - C°12 ; C13 = - C°13 ; C23 = - C°23 ;
Le triangle formé par les nœuds 1, 2 et 3 peut se ramener à une forme étoilée
par la transformation triangle-étoile.
Le point ‘N’ est au même potentiel que la terre.
Dans le cas particulier d'un système à symétrie complète (C11 = C22 = C33 = Cd et
C12 = C23 = C31 = Ch). Nous avons alors CN1 = CN2 = CN3 = Ch / 3 = CN.
Dans le cas d'un système non symétrique, nous pouvons transformer les termes
de la matrice ‘K’ de la manière suivante :
1 g
K diagonal = ∑ K ii
4 i =1
(2.69)
1
K transfert = (K 12 + K 13 + K 23 + K 1g + K 2g + K 3 g )
6
Ceci revient à moyenner entre eux les termes diagonaux et non diagonaux.
De ces transformations, nous obtenons une matrice de symétrie complète que
nous développerons selon la démarche décrite précédemment.
Ainsi, le système se réduit à l'étude d'une seule phase. L'équation du système
devient :
q' = (C N + C d )U = CU [C/m]
(2.70)
où C est la capacité linéique transversale [F/m]
Y = jωC est l'admittance linéique transversale [µS/m].
Ordre de grandeur :
Y / 2 = 1,5 [µS/km] (2.71)
175
13. Annexes
Transformateurs Tension de
court –circuit : Ucc
Mbouono : 30MVA/220kV-30 kV 13%
Mbouono : 30MVA/220kV-30 kV 13%
Djoué : 6,3MVA /30- 6,6kV 5,21%
Djoué : 9,4 MVA /5,5- 30 kV 6,7%
Tsiélampo : 45 MVA /220-30-20kV
Tsiélampo : 45 MVA /220-30-20kV
Poste A : 6,3 MVA/30-6.6kV 5,21%
Poste A : 7,5 MVA /30-6.6kV 5,24%
Poste B : 12 MVA /30-20kV 8,30%
Poste B : 10MVA /30-6,6kV 5,20%
Poste B : 5 MVA /30-6,6kV 5,20%
Poste C :12 MVA / 30-20kV 5,20%
Académie : 250 KVA /30- 0,4 kV 6%
Djiri : 2000 kVA /30-0,4 kV 5,20%
Djiri : 400 kVA /30-0,4 kV 5%
PK 45 250 kVA /30- 0,4kV 6%
RTC/ 45km: 1000kVA / 30-0,4 kV 5,20%
La salle de relayage :
La salle de relayage facilite le travail de l’homme : on y mesure, enregistre et
surveille les données électriques. Elle est structurée en tranches équivalentes
aux travées dans le poste extérieur.
On y trouve dans l’ordre :
176
- tranche général qui reçoit les informations de toutes les autres tranches
(manœuvres, signalisation).
- Tranche ligne,
- Tranche jeu de barres,
- Tranche transformateurs
Le poste extérieur comporte les travées suivantes :
- Arrivée Lingwala 220 kV
- Départ Tsiélampo 220 kV
- Travée transformateur n°1 de 30 MVA -220/30kV
- Travée transformateur n°2 de 30 MVA -220/30kV
- Départ Djoué 30kV
- Départ Linzolo 30 kV
Travée transformateurs :
Dans ce poste, il y a 2 transformateurs montés en parallèle de 30 MVA chacun ;
sur cette travée, on distingue les disjoncteurs, les parafoudres en amont des
transformateurs de puissance.
Puissance installée : 25 MW
Nombre de compresseurs : 3
Nombre de filtre à gaz : 2
Débit nominal : 7200 kg/h
Pression opérationnelle : 22 bars
Réservoir : 5 000 m3
DIgSILENT
Mbouono Tsielampo
RDC
220.00 kV 220.00 kV 220.00 kV
Mbouono Transfo 2
Transfo Tsielampo
RéseauRDC
30kV b
30.00 kV 20kV a
20.00 kV
30kvb-Poste D
30kV a
30.00 kV
Load Tsielampo
30kVa-Djoué
Poste D
30.00 kV
Djiri
PosteD-Académie
30.00 kV
Djoué
Djiri-Académie
Djiri Transfo 1
Djiri Transfo 2
30.00 kV
Centrale-Djoué
Djiri-Ferm.Pisc.
Djoué-6.6kVa
PosteD-PosteC
Djoué-PosteA2
5.5kV
6.6kV a 5.50 kV
6.60 kV
Ferm. Pisc.
Djiri 1 Djiri 2
Académie-PK45
30.00 kV
G Académie sec
~
Load Djoué Centrale Djoué 6.60 kV
Load Académie
PosteA1-6.6kVc
Transfo Poste C
PosteA1-6.6kVb
PK 45
PosteA2-PosteB-1
PosteA2-posteB-2
30.00 kV
Transfo PK45
6.60 kV
6.6kV c 20kV d
PK45-RTC
6.60 kV 20.00 kV
PK45 sec
Load Ferm. Pisc.
6.6kV b 6.60 kV
6.60 kV
Load Pk45
Poste A Load 1
PosteB-6.6kVd
PosteB-20kVc
Transfo RTC
Nodes Branches
Line-Line [kV]
Project: