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Faculté de Technologie
Laboratoire d’analyse fonctionnelle
Des procédés chimiques
THESE DE DOCTORAT
En Chimie Industrielle
Spécialité : Génie des procédés
CARACTERISTIQUES PHYSICO-CHIMIQUES
MTBE ET D’ETHANOL
Par
.NOR ،TVR ، كثافة، ايثانول، MTBE ، بنزين، صياغة، ترابط: كلمات مفتاحية
Résumé
Mots clés : corrélation, formulation, essence, MTBE, éthanol, densité, TVR, NOR.
Abstract
INTRODUCTION....................................................................................................... 11
Figure 1.1 : Ensemble des hydrocarbures présents dans les pétroles bruts. ........ 18
Figure 1.2 : Évolution de la consommation des différents types d'essences 2018 -
2019. ..................................................................................................................... 20
Figure 1.3 : Schéma simplifié d'une unité de raffinage .......................................... 26
Figure 1.4 : Le domaine de variation du facteur. ................................................... 38
Figure 1.5 : Points expérimentaux représentés dans le domaine d'étude ............. 38
Figure 1.6 : Les réponses associées aux points du domaine d'étude forment la
surface .................................................................................................................. 39
Figure 2.1 : Schéma d’échantillonnage ................................................................. 47
Figure 2.2 : Courbe de distillation ASTM D86 du platformat. ................................ 54
Figure 2.3 : Courbe de distillation ASTM D86 de la coupe Naphta. ...................... 55
Figure 2.4 : Courbe de distillation ASTM D86 de la coupe n-pentane................... 55
Figure 2.5 : Courbe de distillation ASTM D86 du reformat lourd. .......................... 56
Figure 2.6 : Courbe de distillation ASTM D86 de la coupe toluène. ...................... 56
Figure 2.7 : Appareil de détermination de la densité ............................................. 58
Figure 2.8 : Appareil de détermination de la TVR (ISL). ........................................ 59
Figure 2.9 : Appareil de détermination de l’indice d’octane (Moteur CFR) ............ 60
Figure 3.1 : Densité des essences avec MTBE..................................................... 73
Figure 3.2 : TVR des essences avec MTBE.......................................................... 73
Figure 3.3 : NOR des essences avec MTBE ......................................................... 74
Figure 3.4 : Distillation ASTM des essences avec MTBE ..................................... 75
Figure 3.5 : Effet et interactions dans le modèle de densité. ................................. 77
Figure 3.6 : Représentation graphique des coefficients du modèle de densité. .... 78
Figure 3.7 : Répartition des résidus en fonction de la densité prévue par le
modèle. ................................................................................................................. 79
Figure 3.8 : Comparaison entre les valeurs calculées et mesurées de la ............. 80
Figure 3.9 : Effets et interactions dans le modèle de la TVR ................................ 83
Figure 3.10 : Représentation graphique des coefficients du modèle de TVR. ...... 84
Figure 3.11 : Répartition des résidus en fonction de la TVR prévue par le modèle.
.............................................................................................................................. 85
Figure 3.12 : Comparaison entre les valeurs calculées par le modèle et les valeurs
mesurées de la TVR. ............................................................................................ 86
Figure 3.13 : Effets et interactions dans le modèle du NOR. ................................ 89
Figure 3.14 : Représentation graphique des coefficients du modèle NOR ............ 90
Figure 3.15 : Répartition des résidus en fonction du NOR prévu par le modèle. .. 91
Figure 3.16 : Comparaison entre les valeurs calculées par le modèle et les valeurs
mesurées du NOR. ............................................................................................... 92
Figure 3.17 : Surface des réponses des propriétés. .............................................. 95
Figure 3.18 : Isoréponses des propriétés. ............................................................. 97
Figure 3.19 : Représentation des concentrations de l’optimum retenu sur de ...... 98
Tableau 1.1 : Propriétés des principaux constituants des carburants ou bases. ... 23
Tableau 1.2 : Spécifications des essences (Essences NA 8108 - 1992). ............. 31
Tableau 2.1 : Caractéristiques de l’essence super sans plomb commercialisée... 50
Tableau 2.2 : Caractéristiques des bases de formulation. .................................... 53
Tableau 2.3 : Limites de concentration des bases dans les formulations avec ..... 61
Tableau 2.4 : Limites de concentration des bases dans les formulations avec
éthanol. ................................................................................................................. 62
Tableau 2.5 : plan de mélange des essences reformulées avec le MTBE. ........... 65
Tableau 2.6 : plan de mélange (plan D-optimal) des essences reformulées avec
l’éthanol. ................................................................................................................ 66
Tableau 3.1 : Caractéristiques des essences reformulées avec le MTBE. ........... 72
Tableau 3.2 : Distillation ASTM D86 des essences formulées. ............................. 74
Tableau 3.3 : Densités des essences obtenues. ................................................... 76
Tableau 3.4 : Analyse de variances pour la densité. ............................................. 81
Tableau 3.5 : TVR des essences obtenues. ......................................................... 82
Tableau 3.6 : Analyse de variances pour la TVR. ................................................. 87
Tableau 3.7 : Indices d’octanes des essences obtenues. ..................................... 88
Tableau 3.8 : Analyse des variances pour le NOR. ............................................... 93
Tableau 3.9 : Résultats de l'optimisation de la formulation de l'essence. .............. 99
Tableau 3.10 : Confrontation des modèles aux données expérimentales ........... 101
INTRODUCTION
Une validation satisfaisante indique que les modèles peuvent être utilisés à
des fins de gestion et offrir certaines capacités prévisionnelles.
Par la même occasion, dans les formulations des essences, deux nouvelles
bases oxygénées ont été introduites : le MTBE et l’éthanol.
Le but de cette étude est d’établir des modèles mathématiques pour prédire
les principales propriétés des essences sans avoir recours à l’expérience, et par la
même occasion et, afin, de renforcer la variété d’essences actuelles disponibles
en Algérie, formuler des essences super sans plomb en introduisant de nouvelles
bases oxygénées.
Pour s’y faire, nous avons adopté le plan de travail suivant :
- Détermination des propriétés physico-chimiques des bases utilisées par la
raffinerie de SKIKDA pour la formulation de ses essences ainsi que les
nouvelles bases (le MTBE et l’éthanol). par des méthodes expérimentales
normalisées. Les résultats obtenus vont nous permettre d’établir les
contributions de chaque base dans le mélange « essence »
- Identification des intervalles de variation des contributions des bases dans le
mélange : en se basant sur les caractéristiques de chaque base de
formulation, les données de raffinerie ainsi que les spécifications attendues
des essences. Un intervalle de variation de chaque base dans le mélange a
été défini ;
- Élaboration d’un plan d’expériences qui va permettre de modéliser et optimiser
les trois paramètres (densité, TVR et NOR) : un plan de mélange des
différentes bases a été élaboré :
- Dans le cas du MTBE, pour élaborer un plan de mélange, la prédiction
des propriétés des essences reformulées est basée sur le principe des
lois d’additivité des principales propriétés (densité, TVR et NOR).
- Dans le cas de l’éthanol, le logiciel de plan d’expériences « Design
Expert@7 » a été utilisé : un plan de mélange de type « D-Optimal » a été
élaboré.
- Caractérisation des essences formulées : les essences obtenues à l’aide
des plans de mélange ont été caractérisés à l’aide de méthodes
expérimentales normalisées. Les résultats ainsi obtenus ont été comparés
à ceux prédit par les modèles élaborés ;
- Étude corrélative des principales propriétés des essences SP95E10 :
Élaboration de modèles mathématiques pour prédire les valeurs de la
densité, la TVR et l’indice d’octane ;
- Validation des modèles élaborés : les modèles mathématiques ont été
validés par des méthodes statistiques approuvées à savoir l’analyse de la
variance (ANOVA, analysis of variance), le calcul des RMSEPD et
RMSEP ;
- Optimisation des formulations : la contribution de chaque base dans les
essences a été optimisée pour identifier la formulation optimale d’une essence
possédant les spécifications recherchées.
Le présent rapport de thèse comporte trois grands chapitres :
Le chapitre 1 est une synthèse bibliographique scindée en trois parties :
- La première partie de ce chapitre, expose d’une manière succincte des
généralités sur le pétrole brut et l’industrie du raffinage.
- La deuxième partie, traite des essences
- La troisième partie est consacrée aux plans d’expérience
Le chapitre 2 est consacré au matériel et aux méthodes utilisées dans le cadre de
cette recherche.
Le chapitre 3 présente les différents résultats obtenus ainsi que leur discussion.
Et à la fin, une conclusion générale.
15
CHAPITRE 1
SYNTHESE BIBLIOGRAPHIQUE
Les additifs les plus utilisés pour produire de l'essence sont les produits
oxygénés tel que le MTBE et l’éthanol. Leur ajout au mélange permet
généralement de réduire les émissions de polluants [16]. Pour optimiser le
processus de combustion dans les moteurs et répondre aux spécifications en
matière de rejets atmosphériques, les caractéristiques des essences doivent être
obtenues en temps réel.
1.1. Le pétrole
1.2. Le Raffinage
Figure 1.1 : Ensemble des hydrocarbures présents dans les pétroles bruts.
Les hausses des prix des carburants enregistrées en 2016, 2017 et 2018 ont
induit, en partie, une baisse de la consommation moyenne annuelle des
carburants de 1% sur la période 2015-2019.
20
Figure 1.2 : Évolution de la consommation des différents types d'essences 2018 - 2019.
1.4.1.Définition de l’essence
Les supercarburants sans plomb : Il existe deux type de super sans plomb :
- l’essence sans plomb 95 ou « Euro carburant à indice d’octane 95 »
- l’essence sans plomb 98.
Le premier carburant introduit sur le marché a été le sans plomb 98, puis
est apparu le sans plomb 95 [21].
Chaque hydrocarbure pur est caractérisé par son RON et son MON. Ces
derniers dépendent essentiellement de leur appartenance à une famille chimique,
ainsi généralement, les paraffines normales ont des indices d’octane faibles, les
naphtènes des indices d’octane faibles à moyens alors que les isoparaffines et les
aromatiques ont des indices d’octane élevés à très élevés. Ce sont donc
essentiellement ces deux dernières familles d’hydrocarbures qui permettent
d’atteindre les spécifications en octane des essences.
1.4.2.2.Procédé d’isomérisation
composés aromatiques. Plus la paraffine est branchée, plus l’indice d’octane est
élevé.
1.4.2.3. Alkylation
1.4.2.6. Hydrocraquage
1.4.2.7. Viscoréduction
Les produits obtenus après viscoréduction sont de qualité médiocre. Ils sont
en particulier chargés en soufre et nécessitent des traitements
d’hydrodésulfuration sévères pour pouvoir être mélangés au pool des produits.
L’essence est par ailleurs envoyée au reformage catalytique pour améliorer son
indice d’octane [19].
26
1.5.1. La densité
Les essences sont des mélanges d’un grand nombre d’hydrocarbures ayant
chacun des points d’ébullition différents [24]. L’intervalle va généralement du C5
(35°C) à (C15-C16) (210°C). Si l’on note, quand on effectue une distillation au
laboratoire, la température à laquelle on distille un certain volume d’essence, on
obtient des points qui, réunis entre eux, donnent la courbe de distillation. Les
températures sont données en ordonnées, les pourcentages distillés en abscisse
[24].
facilités de départ à froid, les mises en action, les facultés d’accélération, les
dépôts possibles dans les chambres de combustion, …etc. [24].
On peut dire que l’amélioration des rendements des voitures ces dernières
années est due pour une large part à l’augmentation de l’indice d’octane de nos
carburants.
Les distinctions entre ces deux procédures portent essentiellement sur les
conditions de fonctionnement du moteur C.F.R, lors de la mesure ; ainsi, dans le
premier cas (RON), le moteur tourne à 600 tr/min et le mélange air-carburant n’est
pas réchauffé avant son admission dans le cylindre ; dans le second cas (MON),
la vitesse de rotation atteint 900tr/min et la température d’admission 150°C.
1.5.6. La Couleur
Pour adapter les essences aux nouvelles spécifications, les raffineurs ont
fait appel à une nouvelle classe de procédés conduisant à la production des
additifs à base des oléfines et des alcools.
Le TAME est attractif du fait de sa faible TVR et parce qu’il élimine les
isoamylénes qui ont une très grande réactivité photochimique. Quand l’éthanol est
utilisé à la place du méthanol, les produits obtenus à partir de l’isobutane et des
isoamylènes sont respectivement, l’ETBE et le TAEE (tert-amyl ethyl ether) [28].
Le méthanol et l’éthanol peuvent être incorporés dans le supercarburant avec ou
sans plomb. Dans le tableau 1.3 sont présentées les propriétés physico-chimiques
des composés oxygénés utilisés comme additifs dans les essences.
33
Température d’ébullition (°C) 55.3 72.8 86.3 68.3 64.7 78.3 820.2 82.4
Pression de vapeur (bar) 0.55 0.4 0.25 0.34 5.24 1.54 1.03 0.95
Chaleur de vaporisation (kJ/kg) 337 321 310 310 1100 854 510 666
Teneur en oxygène (%masse) 18.2 15.7 15.7 15.7 49.9 34.7 21.6 26.7
NOR 118 118 115 110 123 -130 120 105 117
1.6.1.1. Le méthanol
1.6.1.2. L’éthanol
L'idée d'utiliser l'éthanol comme carburant a été conçue par Henry Ford,
quand il développait sa première automobile. Aux États-Unis, l’utilisation du
mélange d'essence à base d'éthanol a débuté vers la fin des années 1970, et a
contribué à réduire les émissions de monoxyde de carbone, tel que requis par le
Clean Air Act de 1990.
C2H4+H2O C2H5OH
1.6.1.2.1.Avantages de l'éthanol
1.6.1.3. Le MTBE
y = f(x) (1.1)
S'il y a un second facteur, il est représenté, lui aussi, par un axe gradué et
orienté. Ce second axe est disposé orthogonalement au premier. On obtient ainsi
un repère cartésien qui définit un espace euclidien à deux dimensions. Cet espace
est appelé l'espace expérimental. Un plan d'expériences est représenté par un
ensemble de points expérimentaux. Le regroupement des domaines des facteurs
définit le «domaine d'étude». Ce domaine d'étude est la zone de l'espace
expérimental choisie par l'expérimentateur pour faire ses essais Figure 1.5.
Figure 1.6 : Les réponses associées aux points du domaine d'étude forment la surface
Où
a0, ai, aij, aj : sont les coefficients du modèle mathématique adopté a priori.
40
1.7.4.1.Type de mélanges
a) Mélange de type I :
Tous les facteurs de mélange sont de domaines 0≤ xi ≤1. Les mélanges de type I
ne procèdent ni de limite inférieure ni de limite supérieure [47,48]. Le domaine est
un Tétraèdre régulier dont les sommets sont les substances pures. Les plans
possibles sont soit un plan simplexe centroïde soit un réseau simplexe (ou
“simplex latin design”).
41
b) Mélange de type II :
Xi = Li + (1-L) Zi
Avec : L = L1 + L2 + ... + Lk
Pour ce type de mélange les facteurs de mélange sont définis par des
domaines de la forme Li ≤=Xi ≤ Ui, c'est-à-dire qu’il possède une limite maximale
et une limite minimale au même temps. Quand les proportions des constituants
sont soumises à des contraintes inférieures et supérieures, le domaine
expérimental est un polyèdre irrégulier et les plans de mélange classiques ne
peuvent plus être utilisés [47,48].
Dans notre cas, il s’agit d’un mélange de type III et afin de dresser un
plan d’expérience, il existe différentes méthodes, nous avons retenu la méthode
D-optimal dont le principe est le suivant :
- Générer un ensemble de m essais “candidats” (Sommets de polyèdre,
milieux des arêtes et des faces, centre du polyèdre).
Le principal problème rencontrer avec les mélanges de type III est qu’il y ait
incohérences des contraintes. Dans la figure ci-dessous nous voyons que tous les
points qui se trouvent entre la limite supérieure de A (pointillés rouges) et
l’intersection des limites supérieures de B et C (A*pointillés verts) ne sont pas
cohérents. Et donc pour corriger ces incohérences la démarche est la suivante :
Calcul de :
- Ra, la mesure linéaire du Simplexe A
(Simplexe des contraintes inférieures)
- et Rb la mesure linéaire du Simplexe B
(Simplexe des contraintes supérieures) :
𝑅𝑎 = 1 − ∑ 𝑎𝑖 (1.3)
𝑅𝑏 = ∑ 𝑏𝑖 − 1 (1.4)
et l’étendue Ri du constituant i : 𝑅𝑖 = 𝑏𝑖 − 𝑎𝑖
Il y a compatibilité :
𝑏𝑖∗ = 𝑅𝑎 + 𝑎𝑖 𝑎𝑖∗ = 𝑏𝑖 − 𝑅𝑎
43
Le plan ainsi obtenu est un plan D-optimal. La précision sur les réponses
calculées, dépond de la précision sur les coefficients du modèle et nous savons
que cette dernière est donnée par :
CHAPITRE 2
TECHNIQUES EXPERIMENTALES ET MATERIAUX
2.1 Introduction
Un fût de slops pour rinçage des lignes et des fûts, d’un volume égal à celui
des fûts de prélèvement.
Trois tubes de sortie en acier inox avec bouchon se vissant sur la bande de
de 59 mm chaque tube plonge à l’intérieur du fût de manière à disposer d’un
espace libre de 5% volume environ au-dessus de la surface du brut, il est plongé à
l’extérieur d’un flexible de 0.5 m et d’un raccord mâle.
- Concentriques avec les précédents et former dans ce cas une seule pièce.
M1 M2
Vanne A Vanne B
Ligne
d’expédition
Vanne C
F1 F2 F3
Visser les tubes plongeants sur les fûts, les relier conformément au schéma
de la figure 2.1.
Les mettre à la terre dans le cas où le brut circule dans la ligne de prise
d’échantillons à une vitesse supérieure à 1m/s.
- Lorsqu’il reste encore un volume libre d’au moins cinq litres dans le fût de
slops, fermer les vannes « B » et « C », écarter le fût de slops ;
Les indications portée sur les fûts permettent de les identifier sans erreur
(nom de l’échantillon, date, numéro de référence) et de repérer leur numéro
d’ordre de remplissage.
1. La Coupe toluène ( x1 ) :
2. Le platformat ( x 2 ) :
3. La coupe naphta ( x3 ) :
4. Le reformat lourd ( x 4 ) :
Ce produit est issu du reforming catalytique, le reformat est la seule base qui peut
être produite en quantités suffisantes et qui satisfait aux normes en NOR et NOM.
Le reformat est essentiellement constitué d’aromatiques (70%) ayant moins de 10
atomes de carbone.
5. La coupe n-pentane ( x5 ) :
Dans notre étude nous avons utilisé ces mêmes bases dans les
formulations auxquelles nous avons introduit de nouvelles bases qui sont le MTBE
( x6 ) et l’éthanol ( x7 ) .
1. Le MTBE ( x6 )
Est un produit importé par la raffinerie de SKIKDA, dans le cadre d’un projet
de formulation d’une nouvelle catégorie d’essences sans plomb. La quantité de
MTBE disponible était très insuffisante, ce qui nous a contraints à limiter le
nombre d’expériences.
définies par le plan de mélange établi, l’éthanol à 10%vol pour obtenir l’essence
SP95E10 (ou E10), et le MTBE à 15%vol.
- -
Point Initial 48,3 111,9 28,3 29,9 144,0
- -
5 %vol. 76,7 113,5 39,8 38,9 146,7
- -
10 %vol. 87,0 113,7 42,4 41,2 146,8
- -
50 %vol. 135,5 116,2 57,6 55,4 151,3
- -
70 %vol. 150,9 118,9 67,7 65,5 156,3
- -
90 %vol. 170,9 128,0 83,3 82,4 168,9
- -
Point Final 200,0 136,3 102,0 100,2 210,0
Analyse
chromatographique (%pds)
Le tableau 2.2, montre que les bases qui présentent une teneur en
aromatiques élevée, telles que le platformat, le reformat lourd et le toluène sont
celles qui présentent les valeurs d’indices d’octane les plus élevées. Leurs valeurs
de TVR sont faibles.
Platformat
toluène
Coupe Naphta A
Coupe n-pentane
Reformat lourd
Coupe toluène
Nous remarquons que les courbes de distillation ASTM D86 des coupes
naphta, n-pentane et du platformat (Figures 2.1, 2.2 et 2.3) présentent ont des
57
point initiaux bas (25°C à 50°C), ce qui est du à leur richesse en hydrocarbures
légers. Leur contribution va influer significativement sur la propriété TVR du
mélange. Plus leur apport est important plus la TVR du mélange va augmenter.
Le reformat lourd et le toluène (Figures 2.4 et 2.5) ont des points initiaux
élevés, ils sont pauvres en hydrocarbures légers, ce comportement sera influant
sur la valeur de la densité et de la TVR du mélange. Plus leur contribution est
grande plus la densité du mélange augmente. On observe l’effet inverse avec La
TVR.
Les essences formulées sont produits volatils, ils doivent être conservés à
une température de 4°C.
58
Cette mesure a été effectuée par l’appareil de marque ISL, mentionné dans
la Figure 2.8. Il est destiné à la mesure de la pression de Vapeur Reid des
pétroles bruts et de produits pétroliers volatils non visqueux, pour lesquels cette
caractéristique est inférieure à 200 mbar. Le produit à examiner est immergé dans
un bain d’eau à une température de 37.8°C.
59
Le moteur CFR est alimenté, tour à tour, avec le carburant à étudier et des
carburants de référence dont les pourcentages respectifs d'isooctane et d'heptane
sont connus.
Les valeurs de densité, TVR et NOR des essences sans plomb obtenues
après formulation doivent être incluses dans les limites fixées par les spécifications
actuelles des essences qui sont :
61
2.4.1. Détermination des limites de variation des concentrations des bases dans la
formulation
Tableau 2.3 : Limites de concentration des bases dans les formulations avec
MTBE.
Contribution x1 x3 x4 x5 x6
x2
Teneur MIN
0 50 10 4 3 15
(% vol.)
Teneur MAX
0 70 20 10 6 15
(% vol.)
62
Tableau 2.4 : Limites de concentration des bases dans les formulations avec
éthanol.
Concentration
0 40 17 10 3 10
MIN (% vol.)
Concentration
8 45 25 15 5 10
MAX (% vol.)
On exploitant les résultats des tableaux 2.3 et 2.4, on remarque, que la plus
forte contribution est celle du platformat, c’est le produit prédominant dans les
formulations, car, il présente les propriétés recherchées pour une essence de par
son indice d’octane élevé (98) et sa densité proche de celle de l’essence (0,8048).
Toutefois, sa TVR reste faible (23,9 kPa).
Le naphta et le n-pentane de par leur forte volatilité (91.9 kPa) et leur faible
NOR (71,1 et 78,8 respectivement) vont contribuer à augmenter la TVR du
mélange et diminuer son NOR.
Le plan de mélange dans le cas des formulations par ajout de MTBE a été
établi sur la base des règles d’additivités [57] des propriétés dans les mélanges et
l’expérience. Cette méthode de travail s’est avérée assez longue et demande
beaucoup d’expériences à réaliser au laboratoire.
En effet, Les lois d’additivités (2.1) et (2.2) ont été utilisées pour la prédiction
de la densité, la TVR des mélanges.
64
d 415Mélange
x d
i i i
x
(2.1)
i i
Où :
TVRMélange
x TVR
i i i (2.2)
x i i
Où :
Plan de mélange
Essence
x1 x2 x3 x4 x5 x6
Pour pallier à ces problèmes, nous avons opté pour les plans d’expériences
dans le cas des formulations à l’éthanol. Ce choix est motivé par les différents
avantages qu’ils offrent, parmi lesquels nous citerons :
Tableau 2.6 : plan de mélange (plan D-optimal) des essences reformulées avec
l’éthanol.
Les plans de mélange (Tableaux 2.5 et 2.6) ont été mis en œuvre
expérimentalement au laboratoire : nous avons travaillé sur un volume total de
850 mL par mélange, cette quantité a été soigneusement calculée pour suffire à
tous les essais de caractérisations (notamment le nombre d’octane qui consomme
500 mL au minimum).
k k
y a0 ai xi aij xi x j
i 1 i , j 1i j
(2.3)
La validation de modèle est l'une des étapes les plus importantes. Elle
examine la concordance entre les résultats simulés et les résultats expérimentaux.
Par conséquent, nos résultats de simulation ont été comparés à des mesures
expérimentales de mélanges [60].
y yref (i )
n
2
pred ( i )
RMSEP i 1
n (2.4)
y pred ( i ) yref ( i )
2
n
1
RMSPD 100
y
2
i 1 n
ref ( i )
(2.5)
Où :
y pred(i ) : Est la valeur prédite pour l’échantillon i
b) Le test de Student
Le test utilisé est le test << t>> de Student [61]. Un effet sera dit significatif,
c'est-à-dire que la variable ou l'interaction qui lui est associée a une influence sur
la réponse, s'il est, pour un risque donné, significativement différent de 0.
│ a i │> t (n-p, α) i
c) Le test de Fisher
CHAPITRE 3
RESULTATS ET DISCUSSIONS
Les mélanges élaborés conformément au plan de mélange des tableaux 2.5 et 2.6
nous ont permis de formuler deux types d’essences qui sont respectivement :
Les essences ainsi obtenues ont fait l’objet d’une caractérisation physico-chimique.
Les résultats des six meilleures essences obtenues par rapports aux
principales caractéristiques préalablement définies (Densité, TVR, NOR) sont
illustrés dans le tableau 3.1.
72
Essence
1 2 3 4 5 6
Caractéristiques
Densité à 15 °C 0,7642 0,7659 0,7638 0,7698 0,7642 0,7688
De ce qui précède, on peut dire que le gain en NOR suite à l’ajout des
aromatiques lourds est très faible comparé à celui apporté par le MTBE. En effet,
l’ajout de ce type de base a engendré une augmentation de la concentration en
aromatiques dans les essences fabriquées à SKIKDA.
0,7750
0,7700
0,7650
0,7600
0,7550
0,7500
Min SPEC
0,7450
0,7400
0,7350
0,7300
0 1 2 3 4 5 6 7
Essence
62
60
58
56
TVR (kPa)
54
52
50
48
46
44
42
0 1 2 3 4 5 6 7
Essence
98
Indice d'Octane (NOR)
97
97
96
96 Min SPEC
95
95
94
94
93
0 1 2 3 4 5 6 7
Essence
Limite max. 1 2 3 4 5 6
%vol selon Spec. (°C) (°C) (°C) (°C) (°C) (°C)
(°C)
10 70 60 60 58 59 59 59
50 140 91 93 92 96 93 94
Les pourcentages volumiques correspondants aux points 10, 50, 95% vol et
les points finaux de la distillation ASTM des essences formulées répondent bien
aux normes du moment que les valeurs obtenues sont toutes inférieures aux
limites maximales imposées par les spécifications (Figure 3.4).
75
240
200
MAX SPEC
Température (°C)
160 Essence 1
Essence 2
120
Essence 3
Essence 4
80
Essence 5
Essence 6
40
10 50 95 PF
3.1.2.1. La densité
1 0,7814
2 0,7819
3 0,7745
4 0,7772
5 0,7749
6 0,7780
7 0,7673
8 0,7759
9 0,7721
10 0,7693
11 0,7806
12 0,7798
13 0,7755
14 0,7650
15 0,7771
16 0,7711
17 0,7815
18 0,7853
19 0,7781
20 0,7757
21 0,7791
22 0,7758
23 0,7862
24 0,7722
25 0,7705
77
À travers le tableau 3.3 nous constatons que les densités des 25 essences
obtenues sont toutes dans l’intervalle de spécifications posé initialement comme
contrainte pour élaborer le plan de mélange.
Les figures 3.5 et 3.6 montrent que tous les facteurs principaux
correspondant aux coefficients du modèle ont un effet positif sur la densité.
Densité calculée
Densité mesurée
c) Analyse de variances
Le tableau 3.4, montre que le test de Fisher est vérifié car le F obs est
supérieur au Fcritique pour un risque α de 5%.
3.1.2.2. La TVR
1 48.4
2 50.2
3 55.6
4 43.7
5 55.2
6 46.9
7 53.3
8 48.5
9 51.5
10 49.7
11 44.5
12 47.6
13 50.9
14 51.1
15 50.0
16 42.2
17 44.4
18 46.7
19 47.4
20 46.8
21 49.6
22 50.8
23 45.5
24 46.2
25 47.9
Le tableau 3.5, montre que les TVR obtenues sont bien en dessous des
spécifications données comme contrainte pour élaborer le plan de mélange du
tableau 2.6.
83
Selon les figures 3.9 et 3.10, les effets (a2, a3, a5) correspondants
respectivement au platformat, au naphta et au pentane sont significatifs pour la
TVR. Par contre, l’effet du toluène est faible et celui du reformat lourd est
antagoniste (a4).
Figure 3.11 : Répartition des résidus en fonction de la TVR prévue par le modèle.
TVR calculée
TVR mesurée
Figure 3.12 : Comparaison entre les valeurs calculées par le modèle et les valeurs
mesurées de la TVR.
c) Analyse de variances
D’après le tableau 3.6, on remarque que le test de Fisher est vérifié car le
Fobs est supérieur au Fcritique pour un risque α de 5%.
Essence NOR
1 94.6
2 94.6
3 95.8
4 95.2
5 93.9
6 95.0
7 94.5
8 95.1
9 95.0
10 96.0
11 95.4
12 95.1
13 94.3
14 94.2
15 94.0
16 96.0
17 96.7
18 97.0
19 98.0
20 95.2
21 96.0
22 94.8
23 97.0
24 95.3
25 95.0
À travers le tableau 3.7, nous constatons que les NOR sont majoritairement
dans le domaine des spécifications attendues. Quelques essences par contre
présentent des NOR légèrement en dessous des valeurs cibles.
89
Le signe positif de chacun des facteurs (𝑎1 , 𝑎2 , 𝑎3, 𝑎4 , 𝑎15 , 𝑎25 , 𝑎35 , 𝑎45 )
indique que la valeur maximale de ces facteurs entraîne une réponse plus élevée
qu’avec la valeur minimale. Le facteur (𝑎34 ) possède un signe négatif ce qui
indique que la valeur minimale de ce facteur se traduit par une réponse plus
élevée.
Figure 3.15 : Répartition des résidus en fonction du NOR prévu par le modèle.
NOR Calculé
NOR Mesuré
Figure 3.16 : Comparaison entre les valeurs calculées par le modèle et les valeurs
mesurées du NOR.
c) Analyse de variances
Réponses mesurées
25.98 24
corrigées de la moyenne
Les niveaux des autres variables étant fixés (par exemple, à leur valeur
moyenne). En ajoutant une quatrième dimension au graphe des courbes
d’isoréponses pour indiquer (les résultats des plans d’expériences) les valeurs de
94
Sur les figures 3.17a, 3.17b, 3.17c, les composants 𝑥2 (𝐵), 𝑥3 (𝐶), et
𝑥4 (𝐷), correspondant respectivement au platformat, naphta et reformat lourd ont
été sélectionnés pour tracer ces diagrammes en raison de leur présence
prédominante dans les mélanges.
95
TVR (kPa)
Densité (kg/cm3)
NOR
𝒙𝟐 : 𝒙𝟐 𝒙𝟐 : 𝒙𝟐
𝒙𝟐 : 𝒙𝟐
𝒙𝟑 : 𝒙 𝟑 (c) NOR
𝒙𝟒 : 𝒙𝟒
L’étape finale consiste à trouver les valeurs des facteurs qui donnent la
réponse optimale [64]. À partir des modèles mathématiques validés et à l’aide du
logiciel Design expert, on réalise graphiquement les rampes (Figure 3.19). Ces
graphiques permettent de rechercher des solutions optimales plus désirables avec
une meilleure précision possible. Cela nous permet d’examiner les résultats plus
nettement. Ces graphiques générées à l’aide du logiciel « Design expert ®
7.0 », nous permettent de mieux voir l’optimum retenu dans les domaines de
variation des bases.
Essence Essence de
Caractéristiques
Reformulée référence
SP95-E10 (commercialisée)
Densité à 15°C
3 0,7725 0,7780
(kg/cm )
NOR 96 95
3.1.5 Conclusion :
Les modèles élaborés ont permis de prédire les propriétés principales des
essences avec des marges d’erreurs acceptables, en effet, le RMSEP et le
RMSPD sont en accord avec la reproductibilité des normes de mesures.
L’intérêt de ces corrélations réside dans le fait qu’elles, permettent d’accéder aux
propriétés des essences quel que soit leur composition.
Dans le cadre de cette recherche, nous avons contribué efficacement à
modéliser des phénomènes complexes avec une méthodologie rigoureuse basée
sur les plans d’expérience. Cette façon de faire nous a permis d’optimiser l’étude
corrélative et bien entendu la formulation des essences en obtenant un maximum
d’information avec un minimum d’expériences.
Une devise aussi, qui nous a permis d’avoir de nouvelles essences qui
préservent l’environnement et réduisent les émissions à effet de serre.
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Équipements de mesure :
Un ballon de 125 ml.
un condenseur (Bac dans lequel est montré un tube métallique).
un support de ballon.
Une source de chauffage (en fonction du programme de l’essai).
Une source éprouvette graduée de 100 ml.
Un thermomètre en Pt, digitale de 0 à 400°C, la précision est ± 0.1 °C.
Essence 1 Essence 2
Essence 4
Essence 3
Essence 5 Essence 6
Essence 7 Essence 8
Essence 9 Essence 10
Essence 11 Essence 12
Essence 13 Essence 14
Essence 15 Essence 17
Essence 19 Essence 22
Essence 25
200 200 200
180 180 180
160 160 160
T empérature (°C)
T empérature (°C)
T empérature (°C)
140 140 140
120 120 120
100 100 100
80 80 80
60 60 60
40 40 40
20 20 20
0 0 0
0 10 20 30 40 50 60 70 80 90 100 0 10 20 30 40 50 60 70 80 90 100 0 10 20 30 40 50 60 70 80 90 100
%vol %vol %vol
fig. 19 : Distillation
DistillationAST
ASTMM "essence 13 avec
D 86 essence MT BE"
1 avec MTBE DistillationAST
ASTM D 86 essence
fig. 20 : Distillation M "essence 14 avec2 MT
avec MTBE
BE" DistillationAST
fig.23: Distillation ASTM D 86 essence
M "essence17 avec3MT
avec
BE"MTBE
200
200 200
180
180 180
160 160 160
T empérature (°C)
140
T empérature (°C)
140
T empérature (°C)
140
120 120 120
100 100 100
80 80 80
60 60 60
40 40 40
20 20 20
0 0 0
0 10 20 30 40 50 60 70 80 90 100 0 10 20 30 40 50 60 70 80 90 100 0 10 20 30 40 50 60 70 80 90 100
%vol %vol %vol
Distillation
fig. 21: Distillation AST MASTM D 86
"essence 15essence
avec MT4BE"
avec MTBE Distillation
fig. 22 : Distillation ASTASTM D 86 essence
M "essence 5 avec
16 avec MT BE" MTBE Distillation ASTM D 86 essence 6 avec MTBE
fig. 24: Distillation AST M "essence18 avec MT BE"
APPENDICE D
DONNÉES DE LA RAFFINERIE DE SKIKDA
Composition moyenne
Désignation Production (TM/J) Essence Sans Essence Super Essence Normale
Plomb à 0.15 gr/L à 0.15 gr/L
Butane 1391 3,52% 5,81% 2,50%
Iso-Pentane 251 4,79% 5,26% 5,00%
N-Pentane 190 3,52% 3,88% 3,71%
Toluene 570 7,89% 8,68% 8,31%
Raffinat 0 0,00% 0,00% 0,00%
Aromatique lourd 0 0,00% 0,00% 0,00%
Platformat 2976 43,66% 48,01% 45,94%
Naphta A "U10" 1802 14,08% 5,17% 8,62%
Naphta A "U11" 2036 0,00% 0,00% 0,00%
Naphta B "U10" 3485 0,00% 0,00% 0,00%
Reformat leger 608 0,00% 10,80% 25,92%
Reformat lourd 837 22,54% 12,39% 0,00%
Essence Super sans Plomb 2946
Essence Normale 977
Essence Super Etylée 1500
Total Essences 5422
Source : SONATRACH/ NAFTEC (Raffinerie de Skikda) 2012.