Do 03 Gestion Forets Nat
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DIRECTIVES OPERATIONNELLES DE LA BOAD
SOMMAIRE
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DIRECTIVES OPERATIONNELLES DE LA BOAD
FORETS NATURELLES
2. Une bonne gestion des forêts naturelles peut et doit pouvoir soutenir la
production durable d’une variété de produits ligneux et non ligneux,
préserver les avantages écologiques des forêts, conserver la diversité
biologique et fournir des moyens d’existence à différentes populations (dont
les populations autochtones des forêts et les populations tribales qui
représentent des valeurs culturelles menacées). De nombreux types de forêts,
s’ils sont bien gérés, peuvent fournir un approvisionnement continu et illimité
de bois d’œuvre ainsi que d’autres biens commerciaux. Le maintien du
couvert forestier d’une région la défend contre l’érosion, stabilise ses pentes,
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ralentit le débit des cours d’eau, protège les milieux aquatiques, préserve la
fertilité des sols, abrite les habitats sauvages et enfin, offre aux économies
locales et aux familles des ressources en produits ligneux et non ligneux. Une
récolte durable de produits forestiers peut fournir l’incitation économique qui
fera obstacle à la conversion d’une forêt à des usages destructeurs et alléger
les pressions exercées sur d’autres forêts qu’il vaudrait mieux laisser intactes
ou dont l’exploitation actuelle a peu d’impacts négatifs.
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6. L’abattage forestier a aussi des effets sur le climat et la qualité de l’air. Les
principaux problèmes qu’il entraîne quant à la qualité de l’air sont dus à la
poussière et à la fumée. Dans les régions semi-arides ou celles qui subissent
des saisons sèches, l’équipement de transport peut générer des quantités de
poussières dangereuses pour la santé et exposer les terres défrichées et
brûlées à l’érosion éolienne. Les fumées produites par les brûlis peuvent
causer des problèmes de pollution atmosphérique très sérieux.
L’accumulation de débris végétaux produits par les abattages accroît les
risques d’incendie. L’enlèvement de végétation modifie localement les
microclimats, tandis que les défrichements à grande échelle altèrent le
régime thermique de la région et modifient les systèmes de circulation de l’air
ainsi que le régime d’humidité. Le déboisement, en élevant les niveaux de
dioxyde de carbone (un gaz à effet de serre) dans l’atmosphère, est
largement responsable du réchauffement de la planète (cf. « Pollution
atmosphérique »).
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9. Les conséquences que subit la végétation sont d’une portée qui va bien
au-delà du simple fait de procéder à la coupe d’arbres choisis. D’autres
arbres et végétaux sont également endommagés par ceux qui sont abattus,
par les débusqueuses et autres véhicules. Il arrive que le nombre d’arbres non
visés et cependant perdus soit supérieur aux arbres abattus, surtout lorsqu’il
s’agit de méthodes de coupe sélective. En outre, l’enlèvement sélectif des
plus beaux arbres peut entraîner une dégradation génétique des espèces de
la région. Si des spécimens ne sont pas épargnés en tant qu’arbres
semenciers ou s’ils succombent aux perturbations subies par la forêt, alors la
régénération des essences est en péril. Par ailleurs, si les coupes sont trop
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11. Les coupes d’arbres ont des effets sur les espèces sauvages, en détruisant
leur habitat, en fragmentant les couloirs migratoires, en accentuant les
pressions exercées par le braconnage, en causant du bruit et de la pollution
ainsi qu’en provoquant des changements hydrologiques qui, à leur tour,
affectent les systèmes aquatiques. Il faut répéter que, dans le cas des forêts
tropicales humides, les effets peuvent être amplifiés à un point tel que la
perturbation des habitats peut, par ricochet, finalement toucher un grand
nombre d’espèces.
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13. Les routes et chemins construits pour l’exploitation forestière ont certains
effets directs mais de façon plus importante, des effets indirects. Lorsque les
pistes s’enfoncent dans des régions éloignées, elles stimulent, de manière
presque inévitable, une migration incontrôlée de familles en quête de terres
agricoles ou d’autres ressources. Il arrive, la plupart du temps, que les
changements d’utilisation des terres soient inappropriés à l’environnement en
raison de leur intensité ou de leur nature même. L’accroissement des
populations surcharge l’infrastructure et les services sociaux existants, tels que
les logements, les écoles et les centres de santé ce qui, du reste, risque de
créer des conflits sur les droits d’utilisation des terres et des ressources, des
tensions raciales et divers autres problèmes sociaux.
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14. Les forêts en régénération (ou forêts secondaires) qui sont le résultat de
coupes pratiquées dans des forêts primaires pourraient être aménagées et
servir à la production de bois, allégeant ainsi la pression exercée sur les forêts
naturelles. Ces forêts sont généralement plus accessibles pour les populations
des centres que les régions éloignées des forêts naturelles et peuvent être
tout aussi productives que des plantations, sans l’apport initial de capitaux.
Transformer ces forêts en aires de production peut, d’abord, être plus simple,
et ensuite, moins destructif pour l’environnement que l’exploitation des forêts
naturelles, et tout aussi économiquement rentable. Il serait bon d’envisager
l’aménagement de forêts en régénération comme étant préférable à
l’exploitation de régions qui sont restées intactes.
15. Les produits forestiers non ligneux représentent pour le commerce une
ressource pratiquement ignorée qui, pourtant, pourrait générer des recettes
bien supérieures à celles des produits du bois d’œuvre, et ce, avec des
investissements plus modestes. Le latex, les graines oléagineuses, les résines,
les fruits et le rotin font partie des produits non ligneux prisés et bien
commercialisés. Les noix, le tanin, les médicaments naturels, les fibres et
autres « produits forestiers mineurs » importants pour l’économie locale et
dont se servent les ménages, pourraient être plus largement commercialisés. Il
est parfois difficile d’élaborer des méthodes de production, des mécanismes
de marché et de promotion et pourtant, quand cette entreprise est réussie,
elle montre qu’il est possible d’utiliser une forêt, de façon durable, tout en
obtenant des rendements économiques raisonnables et sans impacts majeurs
sur l’environnement et le milieu social. Pour cette raison, il faudrait considérer
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Impacts externes
Problèmes particuliers
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20. L’aménagement d’une forêt tropicale humide dont le but est de produire
du bois d’œuvre pose deux problèmes difficiles à régler : (a) la difficulté de
mettre en place des méthodes de production durable, et (b) la manière dont
celles-ci sont mises en œuvre pour ne pas compromettre, de manière
inacceptable, les autres valeurs qu’offre la forêt. Les forêts tropicales humides
peuvent théoriquement fournir des produits forestiers de façon continue; et
pourtant, la réalité montre que peu de méthodes d’exploitation se sont
révélées durables ou s’appliquent à la plupart de ces forêts. L’ensemble des
méthodes actuelles de gestion forestière durable mises en œuvre dans les
forêts naturelles ne concerne qu’un nombre limité d’essences. Pour cette
raison et à cause des pressions économiques qui encouragent la génération
de revenus rapides, une infime proportion de forêts tropicales humides de
plaine qui sont exploitées à des fins commerciales, le sont de manière
durable.
Problèmes sociaux
21. La plupart des activités ayant un impact sur les forêts naturelles – qu’il
s’agisse du commerce du bois, des industries de transformation de produits
forestiers, de leur conversion à d’autres fins (exploitation minière, construction
de barrages, irrigation, développement industriel, par exemple), de la
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22. Les populations forestières ont accumulé, au cours des siècles, des
connaissances pratiques considérables sur les qualités, les utilisations possibles
et le caractère durable de la flore et de la faune locales et des ressources
géologiques. Dans les régions montagneuses arides et semi-arides où les
sources de fourrage sont souvent limitées, il est courant de voir une étroite
connexion entre l’aménagement des forêts et les méthodes locales
d’élevage; les fermiers adoptent généralement des stratégies de subsistance
mixtes dans lesquelles la production de bétail se fait en conjonction avec
l’utilisation des ressources forestières. Dans la région de l’Himalaya, la
productivité des cultures montagneuses est largement tributaire du compost
et du paillage ramassés dans les forêts. La chasse et la cueillette ainsi que
l’agriculture sur brûlis ont été pratiquées de façon durable dans les forêts
tropicales humides pendant des siècles. La pêche artisanale est d’une
importance de premier ordre pour les habitants qui vivent dans les régions
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25. Les aménagistes recherchent de plus en plus des façons d’intégrer les
besoins des populations locales aux programmes de conservation et de
restauration des forêts, en établissant une gestion commune des ressources
ou des méthodes de gestion associant gouvernement et utilisateurs. Il est
important de fournir l’information au sujet des diverses méthodes locales de
gestion, y compris celles qui ne fonctionnent plus en raison d’une pression de
développement accrue. Dans les régions qui abritent une diversité biologique
unique, il a fallu intégrer des mesures telles que la création de zones tampons
offrant de nouvelles possibilités d’exploitation pour les habitants qui
dépendent traditionnellement de ces terres ou la conception de méthodes
de conservation qui permettent l’utilisation contrôlée de la forêt qu’on veut
protéger. Dans la sous-région ouest africaine, précisément au Togo, on peut
citer, à ce titre, le projet de mise en place d’une zone tampon dans le Parc
de Togodo Sud exécuté par l’ONG Les Amis de la Terre-Togo en 2012.
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Gestion et formation
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28. Les pays qui jouissent d’étendues de forêts naturelles devraient évaluer les
ressources forestières dont ils disposent, mettre en place des politiques et des
programmes pour protéger les régions qui sont importantes en raison des
ressources biologiques qu’elles abritent, de leur rôle hydrologique ou de leur
valeur culturelle. Ils devront également rendre possibles la production durable
de bois d’œuvre et d’autres produits forestiers, de même que la production
agricole durable (agroforesterie et élevage) afin de préserver la forêt. En
outre, les institutions forestières devront prévoir et gérer des plantations,
mettre en place des méthodes d’approvisionnement en bois de feu,
encourager les efforts communautaires des populations vivant en forêt (les
projets de « Plantation et reboisement » sont abordés à la section suivante),
etc.
29. Le sort des forêts ne dépend qu’en partie de la politique forestière. Celle-
ci doit, en effet, s’intégrer et être compatible avec les politiques d’autres
secteurs qui touchent les terres forestières – colonisation, agriculture, énergie,
industrie, commerce, développement de l’infrastructure et conservation de la
nature – et avec les plans économiques, financiers et sociaux. L’état des
forêts est, de plus, tributaire de facteurs internationaux, en tête desquels
figurent le commerce, l’aide au développement et le service de la dette.
30. Les politiques forestières mises en place par les gouvernements de certains
pays, poussés par la nécessité de générer des revenus et des devises,
reposent sur le principe de maximisation du rendement à court terme du
secteur. Cette conception économique à courte vue se traduit par la
surexploitation des ressources, l’abattage d’arbres en des endroits
inappropriés et d’autres pratiques de gestion forestière inadéquates. Un
grand nombre de pays, qui disposent d’importantes ressources forestières, ont
accordé des droits de défrichement à des exploitants qui jouissent de
l’exploitation, de redevances ou de charges fiscales qui ne représentent
qu’une infime portion de la valeur commerciale nette du bois. À ces
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problèmes viennent s’ajouter les affermages à court terme qui incitent les
concessionnaires à entreprendre les travaux d’exploitation aussitôt que
possible, et à procéder à des coupes rases et des systèmes de redevances
qui poussent les exploitants forestiers à ne couper que les arbres de très haute
qualité (en endommageant et détruisant ainsi beaucoup d’autres arbres). Il
n’existe bien souvent pas de règlements ou de mise en application de
règlements concernant le reboisement ou visant à réduire les impacts
environnementaux négatifs causés par l’abattage des arbres, ni la capacité
de les appliquer. Les coûts économiques, financiers, environnementaux et
sociaux de ces pratiques peuvent être très importants, en plus de lourdes
pertes que le gouvernement peut subir en termes d’amenuisement des
recettes d’exploitation forestière et de disparition des richesses en ressources
biologiques.
32. Les institutions doivent pouvoir être stables à long terme pour planifier,
gérer et superviser les activités forestières. Dans beaucoup de pays en
développement, il arrive bien souvent que les bureaux forestiers, considérés
comme secondaires, souffrant d’une pénurie de personnel, de fonds
insuffisants, d’un programme de recherche peu substantiel et d’un manque
de capacités de vulgarisation et de suivi, aient besoin d’être renforcés. Les
instituts de formation forestière sont, la plupart du temps, négligés voire
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absents. Quant aux données, elles aussi présentent des insuffisances (sur le
plan quantitatif et qualitatif, certaines données étant désuètes). Les forestiers
qui sont traditionnellement formés pour la protection des réserves forestières
et leur aménagement pour la production industrielle ne disposent souvent
pas de formation nécessaire pour gérer les forêts à d’autres fins ou pour
s’occuper des aspects socio-économiques de la gestion des forêts.
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Suivi
35. Le suivi des projets forestiers est capital pour assurer que les plans
d’aménagement soient respectés et que les traitements de la forêt donnent
les résultats escomptés. Il permettra à ce que :
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1. Sols : 1. • Éviter les coupes pendant la saison des pluies, établir des critères pour
• Érosion : perturbation du sous-bois et du sol, fragilité croissante du fait de l’exploitation forestière sur des terrains en pente ou à proximité de points
l’érosion par l’eau. d’eau et, déterminer clairement les endroits où l’exploitation devrait être
• instabilité des terrains en pente : chemins traversant des terrains en pente et interdite.
défrichement de la végétation donnant lieu à des glissements de terrain et • Réduire les dommages en surveillant les abattages et encourager la
à des éboulements. régénération rapide de la végétation.
• Perte en éléments nutritifs : perte en raison de la récolte du bois, du • Se servir d’équipement et de méthodes d’exploitation dégradant peu les
lessivage accru des sols et de leur exposition et, de leur perturbation là où la sols et réduire les longueurs de débardage.
végétation a été enlevée. • Faire en sorte que les parcs à bois soient bien drainés et facilement
• Température : élévation importante de la température d’une région qui accessibles en bas des pentes par un chemin direct.
n’est plus protégée par son couvert forestier, détruisant les matières • Restaurer les terrains en terrassant et en régénérant les endroits dégradés et
organiques ou desséchant les sols au point où la régénération est menacée. en assurer l’entretien ultérieur.
• Structure : tassement et perte en matières organiques qui altèrent la • Ne pas débarder les arbres entiers, mais ne prélever que les troncs dans les
structure des sols, limitent l’infiltration, la capacité de rétention en eau, endroits faibles en éléments nutritifs.
l’aération et l’enracinement et favorisent la latérisation.
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3. Espèces sauvages : 3 - Tenir à jour un inventaire et une documentation des résultats des recherches
- Pêches : sédimentation, charge en éléments nutritifs, changements du débit effectuées sur les espèces présentes dans la région.
et de la température de l’eau que provoquent les coupes avec les - Planifier l’intensité, les méthodes et les périodes de coupes d’après cette
conséquences graves pour les populations halieutiques. documentation.
- Habitats : perturbation des habitats, des voies migratoires et destruction - Vérifier tout particulièrement la présence et l’utilisation des voies migratoires
d’essences dont dépendent les espèces sauvages. d’espèces menacées, en communiquant avec des experts du
- Présence d’engins et de travailleurs : perturbation des espèces sauvages gouvernement, des représentants des ONG et des universitaires.
causée par les activités de coupes et de débardage.
- Braconnage : afflux des populations attirées par les activités directement et
indirectement liées à la foresterie intensifient le braconnage.
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4. Air : 4.
- Poussière : les coupes et le transport du bois sur les pistes engendrent - Réduire les brûlis.
d’importantes quantités de poussières pendant la saison sèche ou dans les - Éviter de créer de grandes clairières.
régions semi-arides. - Limiter les activités quand la poussière et les feux deviennent un problème et
prévoir les itinéraires de transport à l’écart des centres de population.
5. Eau : 5.
- Variations extrêmes des débits : capacité d’infiltration du sol et de rétention - Préserver la végétation aux alentours des étendues d’eau.
des eaux amoindries dans les secteurs de coupe, de façon telle que le - Évaluer les effets des activités forestières sur les accumulations de sédiments
régime des eaux de ruissellement est bien plus contrasté, aggravant les et d’éléments nutritifs dans les cours d’eau et les méthodes permettant de les
inondations à l’époque des pluies et tarissant les débits lors des étiages. réduire.
- Alimentation des nappes phréatiques : l’intensification du ruissellement - Mettre en place des installations d’élimination des déchets.
réduit le renouvellement des aquifères. - Établir des procédures d’emploi et d’entreposage des produits chimiques,
- Stagnation de l’eau : les modifications de la topographie, l’obstruction des des produits pétroliers afin de limiter les risques de pollution.
cours d’eau et le tassement des sols favorisent la stagnation des eaux.
L’accroissement de la sédimentation altère les conditions naturelles de la
vie aquatique et le régime des cours d’eau.
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7. Accès rendu facile : voies ouvrant l’accès à des régions forestières, facilitant 7. Créer des pistes en évitant aux maximum de toucher les zones très sensibles
la migration non contrôlée de populations et problèmes qui en résultent.
8. Impacts directs (par exemple, intensification de l’érosion du sol et de la 8. Faire en sorte que les pistes empruntées, les ouvrages de drainage et le reste de
sédimentation des eaux de surface) et impacts indirects dus à la construction l’infrastructure soient dans un même tracé
de pistes
9. Détérioration des routes publiques par les lourds chargements de grumes. 9. - Limiter le poids des chargements.
- Recourir à des taxes routières pour l’amélioration des routes.
Impacts externes
10. Conversion des forêts en pâturages. 10. Cf. « Élevage et gestion des pâturages ».
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