Quelques Problemes
Quelques Problemes
Quelques Problemes
1) Introduction..................................................................................................................................................3
i) Dérèglements climatiques...................................................................................................................5
c) L’Union européenne, ainsi que les pays directement sous la menace des conséquences du change-
ment climatique, ont été les plus ardents défenseurs du plan. Les États-Unis refusent de le signer car les
pays émergents n’ont pas d’objectif chiffré, alors que ces pays estiment que les nations industrialisées,
responsables de la situation actuelle, doivent régler le problème qu’ils ont créé.......................................7
4) Conséquences...............................................................................................................................................7
1) Introduction
Plus personne n’ignore la problématique du changement climatique. Beaucoup d’entres nous peuvent
percevoir ses effets. Canicule en été, hiver sans neige, dérèglement du climat (« il n’y a plus de saisons »),
inondations dans un coin de l’Europe tandis qu’un autre subit de terribles sécheresses, le changement
climatique se manifeste sous des formes diverses.
Au-delà du climat, ses conséquences sont bien plus complexes. Le réchauffement de l’eau et la fonte
des glaces font monter le niveau des mers, ce qui met en péril de nombreux archipels et terres basses, comme
les Pays-Bas ou le Bangladesh. Le 21ème siècle sera peut-être le premier à voir l’apparition de « réfugiés
climatiques ». Si les prédictions les plus noires se réalisent, des nations archipels, comme les Maldives,
pourraient être rayées de la carte. Les conséquences géopolitiques seraient énormes.
Ces bouleversements climatiques perturbent la faune et la flore, dont la répartition géographique tend
à se déplacer vers le nord. Ces changements impactent l’agriculture, la santé, l’économie. Ils font vaciller les
modèles de sociétés engendrés par l’économie de marché.
Les plus optimistes comptent sur la science pour trouver les parades. Mais ira-t-elle assez vite, surtout
lorsqu’on observe le boom économique des pays émergents comme la Chine, l’Inde et le Brésil, qui
représentent à eux trois environ 40% de la population mondiale ? Que se passera-t-il quand la Chine sera un
pays développé comme les États-Unis, qui en 2007 rejetaient 5 fois plus de CO 2 par habitant que la Chine ?
Outre les progrès technologiques, certains insistent sur le besoin de revoir entièrement nos modes
d’organisation sociétale. Le gaspillage et la surconsommation doivent être limités, tandis qu’il faut limiter les
transports inutiles de marchandises (par exemple des produits faisant un aller-retour entre deux sites de
production pour passer par deux étapes de transformation).
N'étant pas guidés par une idéologie, nous aborderons également la polémique en cours concernant la
responsabilité de l’homme, ainsi que la remise en question de l’impartialité du Giec (groupe d'experts
intergouvernemental sur l'évolution du climat) par certains scientifiques, qui contestent l’exactitude des
chiffres ainsi que certaines méthodologies.
L’objectif n’est pas de tomber dans un catastrophisme alarmiste, mais de faire un bref point sur cette
problématique, tout en rappelant que quelles que soient les conclusions concernant les causes exactes du
changement climatique, adopter une énergie renouvelable comme par exemple l'installation d'un panneau
photovoltaïque ou d'une éolienne ne peut être que positif : nous n’aurons pas à nous priver de notre confort
moderne, tout en suivant un principe sage permettant d’éviter bien des ennuis : le principe de précaution,
principe qui est hélas trop souvent négligé.
2) Changement climatique en bref
a) Le changement climatique, c’est quoi ?
Appelé aussi réchauffement global ou planétaire, le changement climatique est un phénomène
d’augmentation des températures moyennes des océans et de l’atmosphère, au niveau planétaire, depuis une
soixantaine d’années.
Tout ceci n’est donc pas neuf, la Terre a déjà été dépourvue de calottes glacières. Mais alors, qu’est-ce
qui cloche ? On constate que l’augmentation de la température moyenne ne cesse de s’accélérer, à des
rythmes méconnus.
La multiplication des catastrophes naturelles provoquées par la météo (ouragans, inondations, etc.) est
une autre manifestation du changement climatique. L’élévation du niveau de la mer en conséquence de la
fonte des glaces en est une autre. Vu que ces phénomènes n’ont jamais été observés auparavant, les
scientifiques se sont alors penchés sur l’activité humaine afin de trouver les causes de ce phénomène inédit.
Le Giec (groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat) est l’organisme international
ayant autorité sur le réchauffement climatique. Il a pour objectif « d’évaluer, sans parti-pris et de façon
méthodique, claire et objective, les informations d’ordre scientifique, technique et socio-économique qui sont
nécessaires afin de mieux comprendre les risques liés au changement climatique d’origine humaine, cerner
plus précisément les conséquences possibles de ce changement et envisager d’éventuelles stratégies
d’adaptation et d’atténuation. »
Le Giec a déjà publié cinq rapports (1990, 1995, 2001, 2007 et 2014). C’est suite au rapport de 1995
que le protocole de Kyoto fut élaboré, visant à diminuer la production de gaz à effet de serre.
Sans s’attarder sur ces causes, ces faits sont indiscutables et augurent des défis qui attendent
l’humanité entière si le phénomène continue à s’amplifier.
La pollution est citée en premier, notamment à cause de l’émission de plus en plus importante de gaz à
effet de serre. Qu’est-ce au juste ? Il s’agit d’un gaz absorbant le rayonnement infrarouge émis par la surface
terrestre. Cela fonctionne comme le vitrage d’une serre : ils laissent rentrer le rayonnement solaire mais
l’empêchent de ressortir, ce qui entraîne une augmentation de la température de l’atmosphère.
Le plus connu est le CO2, mais citons aussi le méthane ou l’ozone troposphérique. Les CFC, utilisés
dans les appareils produisant du froid (frigos, climatiseurs, etc.), sont aussi problématiques.
Si ce problème commence à devenir inquiétant dès les années 1960, il ne fait que s’amplifier. Au
départ seuls l’Amérique du nord et l’Europe étaient responsables de la majorité de ces émissions. Avec les
développements économiques de pays comme la Chine, l’Inde et le Brésil, le risque de surémission grandit
encore (production d’énergie, parc automobile en plein boum), tandis que la technologie (notamment les
moteurs de voiture) tend à diminuer la pollution.
Signé en 1997, le protocole de Kyoto est un accord visant à réduire l’émission des gaz à effet de serre.
Entrant en vigueur en 2005, il a été ratifié par 183 pays. Les États-Unis ont refusé de le signer alors qu’ils
sont les plus gros pollueurs de la planète. Chaque pays a reçu un seuil à ne pas dépasser (55% des émissions
de 1990, sauf les pays en voie de développement qui n’ont pas d’objectif chiffré), tandis que les meilleurs
élèves peuvent vendre des « permis d’émission ». Ce mécanisme a été « vertement » critiqué par les
environnementalistes.
4) Conséquences
a) Les conséquences environnementales du changement climatique
Dignes d’un scénario de film-catastrophe hollywoodien, les conséquences du réchauffement
climatique sont nombreuses. Elles provoquent de nombreuses catastrophes naturelles, impactent nos
écosystèmes et pourraient entraîner de nombreux bouleversements à l’échelle planétaire.
Les îles Cartets, en Papouasie Nouvelle-Guinée, devraient subir le même sort. Si les îles sont sujettes
aux inondations, de nombreux territoires continentaux sont aussi sous la menace. Les Pays-Bas, dont
d’immenses superficies sont situées en dessous du niveau de la mer, Venise, le Bangladesh, l’Égypte et bien
d’autres observent avec anxiété ces marées qui ne cessent de gagner du terrain.
On pourrait citer bien d’autres conséquences, comme la santé (par exemple l’extension des zones à
risques pour le paludisme), l’économie, etc. Il est clair que le changement climatique est susceptible de
bouleverser nos modes de vie, même s’il est difficile de prédire dans quelle mesure, tellement ses
conséquences sont nombreuses et intimement liées les unes aux autres.
5) Controverse concernant le changement climatique
Il existe depuis peu une controverse dans le monde scientifique concernant le réchauffement
climatique. Le pavé dans la marre fut lancé lorsque plus de 31 000 scientifiques américains signèrent un
texte affirmant qu'il n'y a aucune preuve tangible que nos rejets de CO 2 soient susceptibles d'entrainer une
augmentation catastrophique des températures sur terre.
Il faut prendre ce chiffre de 31 000 avec précaution, le statut de scientifique n'étant que déclaratif… Le
texte ne dit pas que c’est faux, mais insiste sur le fait qu’il ne s’agit que d’une hypothèse. Certains
scientifiques accusent le Giec de baser ses conclusions sur des données erronées. Certains ont même relevé
des erreurs, si bien que la partialité du Giec a été remise en cause par les sceptiques. Certains accusent même
le groupe d’exagérer les chiffres. Erreurs involontaires ou pas ? La responsabilité de l’activité humaine dans
le changement climatique étant le courant de pensée dominant, on peut concevoir qu’il ne soit pas aisé pour
un jeune scientifique de le remettre en question.
Le problème des lobbies vient aussi brouiller les cartes, les deux camps s’accusant mutuellement
d’impartialité. Les « réchauffistes » seraient à la solde des environnementalistes, tandis que les grands
groupes pétroliers tireraient les ficelles du côté des sceptiques.
Le débat ne fait que commencer, la presse en fait timidement état, et nul doute que cela aille crescendo
dans les prochaines années. Pour les raisons citées, il est très difficile pour un citoyen lambda de se faire une
opinion. La matière est tellement complexe, qui a le temps d’étudier tous ces sujets, de tous les points de
vue ?
Cependant, dans le doute, doit-on courir le risque d’aller au devant de graves problèmes, sous prétexte
que l’on n’a pas de preuves ? Comme toujours, le principe de précaution devrait prévaloir. Tout le monde ou
presque est d’accord pour dire que nous devons prendre soin de notre planète, qu’il y a actuellement un
problème.
Il nous semble que la vérité doit éclater, mais quelle qu’elle soit, cela ne doit pas nous dédouaner des
responsabilités qui sont les nôtres en matière d’environnement. Il serait regrettable que cette polémique,
saine et indispensable dans toute démocratie, nuise à l'idéal écologique. L'écologie, avant d'être une
idéologie, est une question de bon sens.
6) Sources
Le contenu de ce document provient d’informations trouvées sur le site http://www.changement-
climatique.fr/(consulté en février 2018)