CONCURRENCE ET CONSOMMATION

Liberté de commerce et d’industrie : c’est le choix donné aux individus d’être employeur ou
employé. C’est le principe selon lequel l’on est libre d’exercer le commerce. Il est régit par le droit
constitutionnel. De ce fait, résulte la concurrence qui doit être loyale.
La concurrence : est le rapport entre les entreprises généralement commerciales qui se disputent la
clientèle, chacun visant, a en attiré le plus grand nombre. Selon Gérard CORNU, la concurrence est
définie comme une compétition économique par plusieurs entreprises distinctes et rivales de
produits ou services qui tendent à satisfaire des besoins équivalents avec pour les entreprises, une
chance réciproque de gagner ou de perdre les faveurs de la clientèle.
Le droit de la concurrence : est l ‘ensemble des règles juridiques qui encadrent la compétition des
entreprises dans leur quête de clientèle. Son but de ce droit est la protection de la concurrence, des
concurrents et du consommateur. C’est un droit prétorien et les règles légiférées en la matière se
contentent de proposer des standards de comportement et est un droit régulateur et repose sur le
principe de liberté commerciale (fixer les prix, liberté concurrentielle,…)
Le droit de la consommation : est un ensemble des dispositions légales et réglementaires destinées à

la protection du consommateur dans ses relations avec des professionnels. Le but visé par ce droit
comme le droit de la concurrence est la limitation des abus des entreprises dans le cadre de leurs
activités économiques, outre ce but, nous avons :
 Assurer l’information du consommateur lui donnant la liberté de choix

 Interdiction de pratiques et techniques préjudicielles
 La facilitation d’un accès à la justice pour le consommateur
C’est un droit protecteur et peut être vu comme un objectif politique ou traiter
comme une question de droits de l’homme. Il relève du droit privé car l’élément essentiel de
ce droit est le contrat. Ses principaux fondements sont : l’amélioration des biens et services
et la liberté de la consommation.
Les pratiques anti-concurrentielles : (loi 2016-25) art 7, 8,9 et 10
- Les ententes illicites qui sont des associations ayant pour objet de faire faiblir la concurrence
(art8)
- Les abus de domination sont les abus de position dominante sur un marché (art9) et l’abus
de domination est interdit parce que l’entreprise dominante en haussant le prix des produits
met le consommateur en difficulté (art10)
- La publicité mensongère n’est pas autorisée
- Les sabotages
- Les aides de l’état caractérisées par les prêts, les exonérations fiscales, la gratuité des biens
et services accordées par l’autorité centrale ou les autorités décentralisées. Certaines aides
comme celles participant à la promotion d’un projet d’intérêt général, celles à des activités
de recherche, etc…
Les autorités qui interviennent dans la mise en œuvre du droit des parties dans les pratiques anti-
concurrentielles sont :
- Les autorités administratives

 Les procureurs
 Les fonctionnaires
 Les douaniers
 Les autorités de police judiciaire
 La direction générale de la concurrence et de la consommation
 Les contrôleurs
- Les autorités judiciaires
 Les tribunaux de commerce
Les sanctions sont prévues par les textes selon la gravité des dégâts causés à l’autre partie.
LA CONCURRENCE DELOYALE
Les conditions de l’action en concurrence : le préjudice, le dommage et la causalité. Les faits

constitutifs de l’action en concurrence déloyale sont :
 Le dénigrement
 La désorganisation
 Les publicités mensongères
 Le pouponnage croisé
 La vente à la boule de neige, a la loterie, par envoi forcé
Le préjudice causée peuvent être matériel (la perte de clientèle) ou encore moral (les entorses a
l’image)
Les organes de régulation de la concurrence de l’UEMOA sont :
 Le conseil des ministres

 La commission de l’UEMOA
 La cour de justice de l’UEMOA
Les autorités communautaires et nationales travaillent de connivence. Le législateur

national s’est même inspiré de celui communautaire.
Les accords illicites sont sanctionnés dans l’espace UEMOA mais certains à caractère licite
sont autorisés. Ce sont ceux qui font la promotion du progrès technique et les accords de
spécialisation, de technologie, de recherche ou de développement.
Les accords verticaux (ex…producteurs et entreprises) sont moins restrictifs que les accords
horizontaux (ex…entre entreprises)
La position dominante est la situation ou une entreprise a la capacité sur le marché en

cause, de se soustraire d’une concurrence effective, de s’affranchir des contraintes du
marché en y jouant un rôle directeur. Elle devient prohiber dès lors que l’entreprise limite la
production ou le développement technique au préjudice des consommateurs.
Il revient de tout cela que la protection du consommateur passe par une information claire
et complète (cela vise à protéger le consentement du consommateur), le professionnel doit
alors lui donner toutes les informations concernant les dangers liés au produit, le mode
d’emploi et la date de péremption si possible…. En ce qui concerne certains produits, le
professionnel a le droit indispensable de mettre l’étiquette et ne peut aussi incérer des
clauses abusives (des clauses introduites par un professionnel a son seul avantage dans un
contrat de vente et de services et créant un préjudice au consommateur) afin de
déséquilibrer la balance quand le consommateur est soumis à la dépendance.
Dans la clause qui créée le déséquilibre, il faut rechercher l’existence du contrat et le

caractère abusif de la clause. Elles concernent les garanties légales, les charges, les risques,
la détermination des prix, les délais de livraison.
Dans un litige entre un civil et un commerçant, le civil a le droit d’option entre la chambre
civile et celle du commerce contrairement au commerçant.
La différence entre les directives et les règlements est que les directives sont édictées selon
le moyen de chaque état alors que les règlements ne sont pas contraignants
L’entente peut prendre la forme d’un contrat écrit ou oral
Le critère essentiel de l’abus de dépendance est l’absence d’alternance
Si l’entente affecte le marché communautaire, sont compétents les instances

communautaires et nationales

CONCURRENCE ET CONSOMMATION

Transféré par

Droits d'auteur :

Formats disponibles

CONCURRENCE ET CONSOMMATION

Transféré par

Informations du document

Copyright

Formats disponibles

Partager ce document

Partager ou intégrer le document

Options de partage

Avez-vous trouvé ce document utile ?

Ce contenu est-il inapproprié ?

Droits d'auteur :

Formats disponibles

CONCURRENCE ET CONSOMMATION

Transféré par

Droits d'auteur :

Formats disponibles

Liberté de commerce et d’industrie : c’est le choix donné aux individus d’être employeur ou

Le droit de la consommation : est un ensemble des dispositions légales et réglementaires destinées à

 Assurer l’information du consommateur lui donnant la liberté de choix

Les pratiques anti-concurrentielles : (loi 2016-25) art 7, 8,9 et 10

- Les autorités administratives

Les conditions de l’action en concurrence : le préjudice, le dommage et la causalité. Les faits

Les organes de régulation de la concurrence de l’UEMOA sont :

 Le conseil des ministres

Les autorités communautaires et nationales travaillent de connivence. Le législateur

La position dominante est la situation ou une entreprise a la capacité sur le marché en

Dans la clause qui créée le déséquilibre, il faut rechercher l’existence du contrat et le

L’entente peut prendre la forme d’un contrat écrit ou oral

Le critère essentiel de l’abus de dépendance est l’absence d’alternance

Si l’entente affecte le marché communautaire, sont compétents les instances

Vous aimerez peut-être aussi

Pfad - The Proxy pFad of © 2024 Garber Painting. All rights reserved.