Cours APSA Et Sciences Stress L1

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Le stress et sa gestion dans la production

de performances

Philippe Brunel, PhD

GRESCO, EA 3815
Université de Limoges
Performance

Gestion des buts Gérer le stress

Habiletés Habiletés
attentionnelles d’imagerie
Définition
Selon Selyé (1950), le stress correspond au résultat d’un
stimulus lequel provoque une réaction. Il s’agit de :
L’état qui se traduit par un syndrome spécifique correspondant
à tous changements non spécifiques induits dans un système
biologique.
Ce schéma béhavioriste de type S-R occulte complètement la
manière dont l’individu traite les informations de
l’environnement. Une approche plus cognitive s’impose avec
un schéma de type S-P-R.
Définition
Le stress naît dans le psychologique (e.g., évaluation de la
situation), se poursuit dans le physiologique (e.g., réponses
hormonales) et s’observe au travers du comportemental.

- Perspective cognitive
- Perspective physiologique
- Perspective émotionnelle
PERSPECTIVE
COGNITIVE
Caractéristiques de la situation Caractéristiques de l’individu
Entraineur contrôlant Buts
Supporters exigeants Croyances personnelles
Enjeu important Expérience
Incertitude du score Habiletés mentales

EVALUATION DES EVALUATION DES


CONTRAINTES RESSOURCES

MAITRISE
Les ressources excèdent les
STRESS contraintes
Les contraintes excèdent les
ressources
Lazaus et Folkman (1984)
PERSPECTIVE
PHYSOLOGIQUE
Réaction Phase de Phase
d’alarme résistance d’épuisement
RESISTANCE AU STRESS

Normal

TEMPS

SELYE (1956)
Hypothalamus

SNA Hypophyse

Médullosurrénales Thyroïde Corticosurrénales

Adrénaline
Noradrénaline Corticostéroïdes

FC, TA, Foie Energie Foie (glucose)


(glucose)
PERSPECTIVE
EMOTIONNELLE
Le stress induit généralement des émotions négatives telles que
des troubles de l’humeur (e.g., agressivité, cyclothymie…) ou
encore de l’anxiété.

Les émotions sont d’autant plus intenses que la situation est


importante.

L’activation physiologique concomitante est donc fonction de


l’importance de la situation.
L’anxiété est une émotion négative qui s’accompagne de
nervosité, d’inquiétude et d’appréhension en même temps que
d’activation corporelle. L’anxiété entraîne une perturbation de
l’attention.
L’anxiété est indépendante du caractère objectif de la situation à
affronter (e.g., difficulté).
L’anxiété ressentie dans une situation dépend également des
caractéristiques personnelles de l’individu : l’anxiété TRAIT.
Nideffer (1976)
large-externe : Style attentionnel requis afin de faire face aux nombreuses informations de
l'extérieur se produisant simultanément. Cette attention est nécessaire afin d'évaluer
l’environnement et de réagir aux situations complexes et en rapide changement.
étroit-externe : Style attentionnel convenable pour rétrécir de façon adéquate son attention
sur un élément externe pertinent pour la tâche sportive.

large-interne : Style attentionnel approprié pour l'intégration d’un grand nombre


d'informations et d’idées. Cette forme d'attention est nécessaire pour analyser un sport ou
planifier les stratégies et anticiper le futur.

étroit-interne : Style attentionnel optimal afin de prendre


conscience de son corps, se concentrer et se calmer. Cette forme
d’attention est nécessaire pour répéter mentalement un mouvement.
Ce type d'attention peut servir à transformer des pensées négatives
en pensées positives.
Plus la pression devient forte, plus on tend à privilégier une
attention interne étroite orientée vers des pensées négatives (e.g.,
« si je rate c’est foutu »).
Ici, l'erreur attentionnelle courante est de s'effondrer sous la
pression. Les individus deviennent tellement focalisés sur leurs
propres pensées et émotions qu'ils ne peuvent plus fonctionner.

Pensées négatives
Gestion du stress
somatique

Activation
Somatique

Incertitude de STRESS
l’environnement

Pensées
Négatives
Réduction de Evaluation du
l’incertitude stress

Gestion du
stress cognitif
LE ROLE DES
EMOTIONS
Les émotions servent de messagers pour satisfaire nos besoins
essentiels tels que la sécurité, l’autopréservation…
Les émotions sont passagères car le messager doit se tenir prêt
pour signaler tout nouveau danger. Cependant, une durée plus
longue empêcherait de percevoir de nouvelles modifications
dans l’environnement.
Réduction
Anxiété Attention

Activation
somatique
Un état émotionnel peut fonctionner comme un état interne en
réactivant automatiquement (sans qu’on le veuille) des
souvenirs et des modes de pensées associés à la situation
présente.

Anxiété Réduction
Anxiété Attention
Pré compétitive

Activation
somatique
Les émotions négatives résultent d’une distorsion entre ce
que nous voudrions (ou devrions) ressentir et ce que nous
ressentons réellement. Mode « faire » (Williams, 2007)
Pourquoi est-ce que je n’y arrive pas (jamais) ?
Mais qu’est-ce que j’ai aujourd’hui ? RUMINATIO
De toutes façon c’est perdu d’avance. N
La rumination nous permet de trouver la preuve dans la
situation que tout ce qui est vécu est vrai. L’individu
s’interroge sur son mal être, sur les causes, la signification
et les conséquences de son mal être.
ET ALORS ?
Si la rumination nous aidait à réduire
l’anxiété et à performer mieux ça se
saurait.

La rumination fait partie du problème


mais n’est certainement pas un élément
de la solution.
UNE ALTERNATIVE :
LA PLEINE
CONSCIENCE
La pleine conscience (MBCT*) est la conscience obtenue par
l’attention que l’on porte délibérément, dans l’instant et sans
jugement aux choses telles qu’elles sont (Williams, Teasdale,
Segal & Kabat-Zin, 2007). Mode « etre » (Williams, 2007).

Il s’agit d’une expérience centrée sur le moment présent.

La pleine conscience est sans jugement.

* Mindfulness Based Cognitive Therapy


Passer du mode « faire » au mode « être » est très simple mais
terriblement difficile à mettre en place.
Le pilote automatique : nous fonctionnons beaucoup par réponses
scriptées inconscientes dans le traitement des informations de
l’environnement.

47 % lors d’une première expérience et 38 % lors de la seconde ont


remarqué le changement. Le cerveau ne traite que les informations
relatives à la tâche à accomplir.
Le problème de passer en mode « être », c’est de focaliser
l’esprit sur le moment présent.

Exercice : Pendant une minute, tentez de ne penser à rien du


tout.

Exercice : Pendant une minute, pensez à tout ce que vous


voulez, sauf un ours blanc car c’est trop simple.
Les pensées vont et viennent avec les émotions associées.

On ne peut pas forcer son esprit.


Plus on tente de supprimer certaines pensées, plus elles
résistent.

Choisir un objet d’attention relativement neutre


LE SOUFFLE
Exercice : plage 4

Commentaires ?

Exercice : plage 7

Commentaires ?
En guise de conclusion :

Pour profiter de nos grandes capacités mentales (e,g,, la tendance de


notre cerveau à s’apaiser en certaines circonstances, il faut produire un
effort, mais un effort particulier, de nature douce. Il s’agit de diriger
notre attention sur un objet choisi et d’y revenir chaque fois que l’esprit
s’en détourne. Il ne s’agit pas d’une volonté dirigée vers un but qui
force l’esprit à se calmer en lui imposant certaines pensées, en en
chassant d’autres ou en dressant une barrière pour empêcher d’autres
émotions négatives de survenir. Il s’agit d’approcher les situations
plutôt que de les éviter, c’est-à-dire, en l’occurrence, d’accueillir les
émotions négatives comme parties intégrantes de notre vie (Williams et
coll., 2007).

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