Occlusions Intestinales Aiguës
Occlusions Intestinales Aiguës
Occlusions Intestinales Aiguës
Dr ADAMOU Harissou/chirugien
Objectifs du cours
1- Définir l’occlusion intestinale aiguë.
• OCCLUSION FONCTIONNELLE
Paralysie du péristaltisme intestinal
Pas d’obstacle organique
L’altération de la motricité intestinale peut être d’origine locale ou
générale. On distingue les causes médicales et chirurgicales.
Accumulation de liquides et de
gaz en amont de l’obstacle
La distension intestinale
une altération des plexus
nerveux intra-muraux de
l’intestin grêle ;
• hyperleucocytose,
• rénales,
• cardiaque,
• pulmonaire,
• hépatique,
• L’ischémie de l’anse étranglée aboutit à des lésions irréversibles au delà d’un délai de 6
heures
Particularité des occlusions coliques
L’AUSCULTATION:
Bruits hydroaériques, gargouillements,
ou silence anormal
a. Bilan morphologique:
• DEUX INCIDENCES :
-ASP Face, debout: un examen essentiel.
recherche de niveau(x) hydroaériques(s)
-Face, couché:
meilleure étude du relief muqueux de l’anse
distendue
IV.3. Diagnostic topographique
b. Affections médicales:
• Les coliques néphrétiques, les pancréatites aiguës,
les troubles métaboliques, l’ hyperparathyroïdie…
peuvent se manifester par un tableau d’occlusion.
V.3. Occlusions postopératoires précoces
• Il s’agit d’un tableau d’occlusion qui survient dans les jours qui
suivent l’intervention chirurgicale alors que le malade n’a pas
encore quitté l’hôpital.
- Prévenir la récidive.
VI.2. MOYENS
A. Traitement médical
La réanimation doit être entamée dès l’admission du malade.
Elle comprend surtout:
• La mise en place d’une sonde naso-gastrique qui permet
d’aspirer le contenu gastrique et de supprimer les
vomissements.
• La mise en place d’une voie veineuse qui doit permettre de
compenser les pertes hydro-électrolytiques (elle s’intéresse
surtout à la compensation des déficits hydrique, potassique et
chloré).
• La mise en place d’une sonde vésicale.
• La surveillance doit être portée sur les signes cliniques, les
constantes hémodynamiques, l’auscultation pulmonaire et la
diurèse.
B) Traitement chirurgical
a. Qui opérer ?
• Tout malade présentant une occlusion mécanique ne répondant pas à l’aspiration
naso-gastrique et à la réanimation.
• Tout malade présentant une occlusion avec des signes de souffrance intestinale.
b. Quand opérer ?
• Après une réanimation adéquate préparant la malade à un acte chirurgical.
c. Comment opérer ?
• L’idéal est de traiter l’occlusion et son étiologie en un seul temps, mais si l’état local
(risque septique, colon non préparé et très distendu) ou l’état général (malade
taré) ne le permettent pas, le traitement chirurgical se fera en plusieurs temps.
d. Voies d’abord:
• Laparotomie:
• Médiane: voie large qui permet l’exploration et le traitement étiologique.
• Elective: permet de rétablir le transit en amont de l’obstacle par la confection
d’une stomie.
• Coelioscopie: de plus en plus utilisée. Elle permet la résection des brides. Elle
diminue le risque de récidive.
VI.3. Indications
• Les indications chirurgicales dépendent de l’étiologie.
• * En cas de brides:
• Résection des brides.
• Résections des brides avec résection intestinale si vitalité compromise. Le rétablissement se
fait souvent en un seul temps.
• * En cas de hernie étranglée:
• Réduction et cure de la hernie par voie élective.
• Résection intestinale et rétablissement de la continuité par voie médiane si nécrose
intestinale.
• * En cas de tumeur colique sténosante:
• Colostomie d’amont. Une résection colique gauche emportant la tumeur et confection d’une
colostomie type Hartmann ou Bouilly-Volkman.
• Résection colique totale (colectomie totale) avec rétablissement iléo-colique ou iléo-rectal.
• Résection colique droite et rétablissement iléo-transverse en un seul temps.