Tpe GRN
Tpe GRN
Tpe GRN
La dégradation des forêts peut être définie comme la réduction de la capacité de la forêt de
fournir des biens et des services.Elle est un grave problème, en particulier dans les pays en
développement. En Afrique, le taux annuel de dégradation des forêts avoisine les 50% du
taux annuel de déforestation (Lambin et al. 2003). La la dégradation naturelle va souvent de
paire avec la dégradation anthropique car l’activité humaine peut influer sur la vulnérabilité
des forêts face aux causes naturelles .
1. Sur la population locale
Elle a un impact très fort sur le changement climatique. En effet, les arbres stockent du CO2
tout au long de leur vie. En détruisant ces arbres, on réduit donc la capacité de l’écosystème
mondial à stocker du CO2. Moins d’arbres, c’est moins de CO2 absorbé et donc plus d’effet
de serre. De ce fait, on estime que la dégradation des forêts est responsable à l’échelle
mondiale de l’équivalent de 11.3% des émissions de CO2 d’origine anthropique, ce qui en
fait l’un des plus gros facteur de réchauffement climatique à peu près à égalité avec le
transport routier et la consommation énergétique des bâtiments
2. Sur l’environnement
-biodiversité :En effet, la forêt est un habitat très dense en biodiversité mondiale, certaines
forêts étant même de véritables hub de biodiversité parmi les plus riches du monde. Qu’il
s’agisse de mammifères, d’oiseaux ou encore d’insectes, d’amphibiens ou de végétaux, la
forêt abrite des espèces parfois rares, souvent fragiles.
En détruisant ces milieux naturels, les activités humaines menacent donc l’existence de ces
espèces et cela peut avoir des conséquences importantes sur les équilibres naturels. Ainsi,
dans certaines régions d’Afrique, les grands singes comme les gorilles argentés sont en voie
de disparition à cause de la réduction progressive de leur habitat naturel, notamment à
cause de la déforestation.
-sol : elle fragilise les sols car, la présence d’une forêt sur un sol tend à rendre ce sol plus
riche en matière organique, mais aussi plus résistant aux intempéries ou à l’érosion. De ce
fait, lorsqu’un espace forestier est détruit, le sol se fragilise peu à peu et rend l’écosystème
plus vulnérable aux catastrophes naturelles comme les glissements de terrain ou les
inondations.