Mémoire de Fin de Cycle TOGOLA Chio

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Ministère de l’Enseignement Supérieur République du Mali

Et de la recherche Scientifique Un Peuple-Un But-Une Foi


******************

MEMOIRE de
fin de cycle
Mémoire d’Analyse Administrative Appliquée

Institut Universitaire de Formation Professionnelle (IUFP)


THEME

Analyse de l’Exécution Budgétaire et


Comptable des Collectivités Territoriales :
Cas de KENIEBA
LIEU DE STAGE : LA RECETTE PERCEPTION DE KENIEBA

Présenté et soutenu par : TOGOLA Chio

Pour l’obtention du Diplôme de la Licence professionnelle

Mention : Comptabilité- Finance -Audit

Directeur de mémoire Encadrant de stage


Dr. Amadou K. dit Amobo WAÏGALO M. Mankan DIAKITE

Promotion : 2018-2021

mémoire de fin de cycle


Ministère de l’Enseignement Supérieur République du Mali
Et de la recherche Scientifique Un Peuple-Un But-Une Foi
******************

MEMOIRE de
fin de cycle
Mémoire d’Analyse Administrative Appliquée

Institut Universitaire de Formation Professionnelle (IUFP)


THEME

Analyse de l’Exécution Budgétaire et


Comptable des Collectivités Territoriales :
Cas de kénièba

LIEU DE STAGE : LA RECETTE PERCEPTION DE KENIEBA

Présenté et soutenu par : TOGOLA Chio

Pour l’obtention du Diplôme de la Licence professionnelle

Mention : Comptabilité Finance Audit

Directeur de mémoire Encadrant de stage


Dr. Amadou K. dit Amobo WAÏGALO M. Mankan DIAKITE

Mémoire de fin de cycle


Promotion : 2018-2021

Mémoire de fin de cycle


Dédicace
Je dédie ce présent mémoire à mes très chers parents.

[I]

Mémoire de fin de cycle


Remerciements

Avant tout développement sur cette expérience professionnelle, il apparaît opportun de


commencer ce rapport de stage par des remerciements, à ceux qui m’ont beaucoup appris au
cours de ma formation, et même à ceux qui ont eu la gentillesse de faire de ce stage un
moment très profitable.
 Je remercie l’administration de L’IUFP ainsi que le Corps professoral pour la qualité
de la formation acquise.
 Je remercie mon Directeur de mémoire, Dr Amadou K. dit Amobo WAÏGALO pour
sa disponibilité et son aide précieuse.
 Je remercie Monsieur le Receveur-Percepteur du cercle de Kénièba pour son accueil
chaleureux et ses conseils ;
 Aussi, je remercie mon encadrant qui m’a formé et accompagné tout au long de cette
aventure professionnelle avec beaucoup de patience et de pédagogie.
 Je remercie également tout le personnel de la Recette Perception de Kénièba.
Mes remerciements vont enfin à toute personne qui a contribué de près ou de loin à
l’élaboration de ce travail.

[II]

Mémoire de fin de cycle


Liste des sigles

AC : Avis de Crédit
AMO : Assurance maladie obligatoire
ANICT : Agence Nationale d’Investissement des Collectivités Territoriales
BA : Budget Additionnel
BC : Bon de Caisse
BE : Bordereau d’Emission
BP : Budget Primitif
CMSS : Caisse Malienne de Sécurité Sociale
COLLOC : Logiciel de gestion de la comptabilité des collectivités territoriales du Mali
DNTCP : Direction Nationale du Trésor et de la Comptabilité Public
FNACT : Fonds National d’Appui aux Collectivités Territoriales
FNL : Fonds National de Logement
IBIC : Impôt sur les bénéfices industriels et commerciaux
INPS : Institut National de Prévoyance Sociale
ITS : Impôts sur les Traitements des Salaires
IUFP : Institut Universitaire de Formation Professionnelle
MEF : Ministère des économies et des Finances
OR : Ordre de Recettes
PEC : Prise en charge
RPEO : Recettes Perçues avant l’Emission d’Ordre
TL : Taxe de logement
TVA : Taxes sur la Valeur Ajoutée

[III]

Mémoire de fin de cycle


Liste des tableaux

Tableau 1 : Journal des recettes…………………………………………….voir Page IV

Tableau 2 : Journal des Mandats…………………………………………….voir Page IV

Tableau 3 : Ordre de paiement……………………………………………voir Page V

[IV]

Mémoire de fin de cycle


Introduction :

Le stage est un passage obligatoire pour tous les étudiants en fin de cycle à l’Institut
Universitaire de Formation Professionnelle de l’Université de Ségou. Ce stage a pour objectif
principal de pouvoir lier la théorie à la pratique. Un des objectifs spécifiques de ce stage est
de permettre aux étudiants de se familiariser avec le milieu professionnel. C’est dans ce cadre
que nous avons effectués un stage de trois (3) mois à la Recette de la Perception de Kéniéba,
allant du 01 Avril au 30 Juin 2023.
Le plus souvent, les stages professionnels sont sanctionnés par la rédaction d’un rapport
dénommé « rapport de stage ».
L’élaboration de ce rapport a pour principale source les différents enseignements tirés de la
pratique journalière des tâches auxquelles nous étions affectés. Enfin, les nombreux entretiens
que nous avons pu avoir avec les agents ainsi que le receveur percepteur nous ont permis de
donner une cohérence à ce rapport.
En vue de rendre compte de manière fidèle et analytique les trois (3) mois passés au sein du
service, il apparaît logique de présenter la Recette-Perception du cercle de Kénieba. Enfin, il
sera précisé les différentes missions et tâches que nous avons pu effectuer et les nombreux
apports que nous avons pu en tirer. Le présent mémoire sera divisé en deux (2) grands partis
à savoir : le rapport de stage composé de quatre (4) chapitre (Chapitre I : Présentation de
l’IUFP de l’universite de Ségou ;Chapitre II : Présentation du mulieu ; Chapitre III :
Présentation de structure de stage ; et enfin Chapitre IV : Tâches éffectuées).
La deuxième partie concerne l’analyse administrative appliquée du mémoire. L’intitulé de
cette partie est : « Analyse de l’Exécution budgétaire et Comptable des collectivités
territoriales » composé de trois (3) Chapitre (Chapitre I : Exécution budgetaire de recette, de
depense de l’Etat et des collectivités territoriales ; Chapitre II : Tenue de la comptabilité
auxiliaire ; et Chapitre III : Présentation du compte de gestion).

[1]
Mémoire de fin de cycle
Chapitre I : Présentation de l’Institut Universitaire de Formation
Professionnelle (IUFP) de l’Université de Ségou

L’Institut Universitaire de Formation Professionnelle est un établissement à caractère public


dans enceinte de l'Université de Ségou qui a été créé le 17 juin 2013 par l'arrêté N°2013
011/MESRS-SG. La création de l'Institut se repose sur la nécessité de promouvoir les
nouvelles filières porteuses d'emploi. En vue de faire face à un monde de plus en plus intégré,
ouvert et concurrentiel, l’I.U.F. P se propose d'être un modèle en République du Mali et dans
la sous-région en matière de formation. La disponibilité du corps professoral, la qualité des
cours et les filières qui y sont enseignées illustrent l'ambition qu'il s'est fixée. D’où l’arrêté
N°2013-0110/MESRS-SG portant les missions et les filières de formation de l’Institut
Universitaire de Formation Professionnelle (I.U.F.P).

L'Institut Universitaire de Formation Professionnelle (I.U.F.P) de Ségou a pour mission de


dispenser des enseignements de toute nature, du niveau licence professionnelle et de
contribuer à la mise en œuvre de la politique nationale en matière d’enseignement supérieur et
de la recherche scientifique. Il est de droit dans l’université de Ségou et particulièrement à
l’IUFP, que la fin du cursus des deux (02) et trois (03) ans de formation soit sanctionnée par
un diplôme. Pour l’obtention de l’un de ces diplômes, l’étudiant doit réussir à l’examen de fin
de cycle. Il est alors déclaré admissible. En effet tous les étudiants doivent effectuer un stage
pratique et de recherches de deux ou trois mois dans un service Etatique ou Privé afin
d’établir un mémoire qui sera soutenu par le candidat en séance publique devant un Jury.
Voilà pourquoi nous avons effectués trois(3) mois stages pratiques à la Recette Perception de
Kénièba. L’arrêté portant création de l’IUFP fixe aussi ses conditions d’accès, le statut des
étudiants et les modalités d’évaluation. L’Institut Universitaire de Formation Professionnelle a
mis l’accent sur la valorisation et le développement du secteur rural, et même du
développement de la recherche de l’expertise et de l’innovation.

A l’image des autres universités interne et externe, le choix du système d’enseignement reste
toujours LMD (Licence, Master, Doctorat) dans cet institut de formation professionnelle.
Les filières de formations sont les suivantes :
- Agro Business (AB) ;
- Assistance de Gestion (AG) ;
- Comptabilité Finance Audit (CFA) ;

[2]
Mémoire de fin de cycle
- Eau Energie et Environnement Renouvelable (3ER) ;
- Génie Informatique (GI) ;
- Hôtellerie et Tourisme (HT) ;
- Machinisme Agricole (MA) ;
- Marketing - Communication (MC).
Les activités d’enseignements sont : (cours magistral, travaux pratiques et dirigés, projets
tutorés). Elles sont réparties sur les six semestres du cycle de la licence professionnelle soit
trois (3) années universitaires. L’obtention du diplôme de la licence professionnelle à l’Institut
Universitaire de Formation Professionnelle l’étudiant doit respecter la procédure de
finalisation du semestre six (6) qui est le stage de trois (3) mois afin de présenter un mémoire
de fin d’études.

[3]
Mémoire de fin de cycle
Chapitre II : Présentation du milieu

Il s’agit de parler la situation géographique de la zone, sa population la langue parlée, la


densité, les différents ethnies, le climat, le relief, le sol, l’hydraulique et les principales
activités pratiquées dans la zone.

2.1 Situation géographique


Le cercle de kéniéba est un cercle de la région de Kayes, subdivision du cercle de Bafoulabé,
il fut érigé en cercle autonome en 1961 et compte 206 villages administratifs répartis entre
douze communes : Bayé, Dombia, Kassama (Zone de montagne), Dabia, Dialafara, Faléa,
Faraba, Kéniéba, Kourokoto, Guénégoré, Sagalo et Sitakily (Zone basse). Il est situé dans la
partie Sud-Ouest de la région de Kayes. Il est limité au Nord par le cercle de Bafoulabé et
Kayes ; au Sud par la République de la Guinée ; à l’Ouest par le Sénégal et à l’Est par le
cercle de Kita. Le cercle de Kénièba à environ 618 km de la frontière avec la République de la
Guinée et du Sénégal. Le Chef-lieu de cercle, Kéniéba, est situé à 415 Km de Bamako à partir
de la RN24 et environ 250 Km à Kayes. Il couvre une superficie d’environ 16.800 km².

2.2 Populations

La population de kénièba compte actuellement 200.000 habitants (RGPH, résultat du dernier


recensement) soit une densité moyenne d’environ 12 habitants/km2. Elle est composée de
51% de femmes et de 49% d’hommes. Cette population ne cesse d’augmenter à la faveur de
l’attraction des mines d’or et surtout désormais avec désenclavement de la route
internationale qui la traverse d’Est en Ouest. On y compte toutes les ethnies de notre pays et
une dizaine de nationalités (Chinoise, Burkinabé, Guinéenne, Sénégalaise, Togolaise etc. …).
Les principales ethnies sont : les Malinkés, majoritaires dans toutes les communes sauf Sagalo
et Faléa où les Peuhls sont majoritaires ; les Dialonkés dans la commune de Faléa, les
Diakankés à Dabia et Faléa et une minorité de soninkés et bambara à la recherche du bien-être
social. Toutes ces ethnies vivent en parfaite symbiose dans leur milieu donné. Cette diversité
culturelle conditionne une diversité d’activité d’où l’impératif des projets ou des programmes
pour préparer et soigner les aires d’épanouissement de ce conglomérat humain. Les langues
principalement parlées par cette population sont : malinké, peulh, Diakhanké, bambara, wolof
et d’autres compte tenu de la raison frontalière.

[4]
Mémoire de fin de cycle
2.3 Situation climatique
Le climat du cercle de Kénièba est du type pré-guinéen avec une moyenne pluviométrique
annuelle oscillant entre 900 et 1200mm. L’année se divise en deux saisons : une saison
pluvieuse de mai à octobre et une saison sèche de Novembre à Avril. Les vents dominants
sont la mousson (Est-Ouest) et l’harmattan (Nord-Sud). Le relief de Kénièba est dominé par
une zone montagneuse (massif de Tambaoura) et une zone basse (zone de plaine).

D’une manière générale on retrouve quatre types de sols dans le cercle de Kénièba : les sols
ferrugineux latéritiques lessivés, les sols argilo sableux, les sols argileux et les vertisols très

riches en matières organiques. La plupart des sols sont fertiles et propices à l’agriculture. Sur
le plan hydrologique, le Cercle est arrosé d’une part, par les deux grands affluents du fleuve
Sénégal prenant leur source dans le Fouta Diallon : (i) le Bafing, constituant la frontière
naturelle avec le cercle de Kita et (ii) la Falémé, servant aussi de frontière naturelle entre le
cercle de Kéniéba et le Sénégal ; et d’autre part, par de nombreux marigots intermittents allant
en moyenne de juillet à avril.

2.4 Activités pratiquées

L’agriculture, l’élevage, la pêche et l’orpaillage traditionnel sont les activités principales du


cercle. L’agriculture repose sur les cultures vivrières qui sont (sorgho, maïs, riz, mil etc…).
En revanche, l’élevage est basé sur les bovins, ovins, caprins et volailles. Toutefois, la Pêche
constitue une activité des professionnels Bozos et Somonos qui approvisionnent le Cercle en
poissons frais, fumés et secs. Les pêcheurs du Bafing (affluent du fleuve Sénégal) et les
marchands de poissons de mer sont d’autres fournisseurs. L’orpaillage traditionnel prend de
plus en plus de l’ampleur. Il est pratiqué par la majeur partie de la population locale du cercle.

[5]
Mémoire de fin de cycle
Chapitre III : Présentation de la Recette Perception de Kénièba

La Direction Nationale du Trésor et de la Comptabilité Public (DNTCP) est un service central


du Ministère de l’Economie et des Finances (MEF), créée par l’ordonnance N°030/P-RM du
04 mars 2002. Son organisation et son fonctionnement sont fixés par le Décret n°02-127/P-
RM du 15 mars 2002 et son cadre organique par le Décret n°02-238/P-RM du 10 mai 2002.
Elles sont créées par le Décret N°90-411/P-RM du 18 Décembre 1990 portant création des
Trésoreries Régionales, des Perceptions et des Recettes perceptions. La Recette perception
est un service de l’Etat et de la collectivité territoriale. Elle recouvre les toutes les recettes de
l’Etat et assure la comptabilité des collectivités.

3.1 Missions

Les Recettes-perceptions ont pour mission :


 L’exécution des opérations financières de l’État qui leur sont confiées ;
 L’exécution des opérations des collectivités de leurs circonscriptions financières. En
conséquence, il constate l’imputation définitive des opérations relatives à l’exécution du
budget des collectivités, et en justifiant au juge des comptes par présentation d’un compte
de gestion ;
 La tenue des registres auxiliaires de comptabilité ;
 La production des documents comptables statistiques périodiques ;
 La mise en œuvre du contrôle interne au sein de leurs services.

3.2 Organisation
La Recette - Perception est dirigée par un Receveur-percepteur nommé par arrêté du ministre
chargé des Finances. Chaque Recette-perception est composée de postes de travail
indispensables à son fonctionnement dont le nombre est fixé dans son cadre organique. En
particulier la recette perception de Kénièba compte quatre (4) section dont chaque division est
chargée d’effectuer ses activités en respectant les textes portant code des collectivités
territoriales, loi et règlementation en vigueur.

[6]
Mémoire de fin de cycle
3.3 Fonctionnement

Sous l’autorité administrative du Préfet et l’autorité technique du Trésorier Payeur Régional,


le Receveur-Percepteur anime, coordonne et contrôle les activités financières des Collectivités
Territoriales, les opérations de recettes, de dépenses, des régies de recette et d’avances auprès
des collectivités territoriales du cercle, dont il est comptable assignataire. Les opérations de
recette sont entre autres : service de la direction generale des impôts (Taxe voirie, TDRL …) ;
service chargé des domaines (Taxe due à l’occasion de l’ouverture de carrières
artisanales…) ; service des communes (Taxe sur les embarcations, Taxe sur moulin…). Les
dépenses sont engagées, liquidées et ordonnancées avant d’être payées dans les conditions
prévues par le règlement général sur la comptabilité publique.

3.4 Organigramme de la recette - perception

La recette perception se compose de cinq (5) postes de travail en général mais en réalité c’est
quatre (4) sections indispensables pour le bon fonctionnement du service à savoir : Receveur
percepteur et caissier ; Chargé de recouvrement ; Chargé de dépenses et enfin secrétariat
(planton). La fonction de comptable public des collectivités territoriales est assurée par le
comptable direct du trésor, désigné sous le vocable de « Receveur-Percepteur ». Il est
comptable des deniers, valeur et titres appartenant ou confiés à la collectivité locale
conformément aux dispositions prévues dans le code de collectivités locales. Il tient à la fois
une comptabilité budgétaire et comptabilité générale dont les objectifs sont fixés dans le code
de collectivités. Il paye les mandants ordonnancés ou même avant ordonnancement dont la
double fonction (Receveur percepteur et caissier).

La section de recouvrement est chargée de recouvrer les ressources potentielles de


collectivités pour découvrir les dépenses et la prise en charge de services d’assiettes (impôt,
domaine, police, douane etc.…

La division de dépenses est tenue d’exécuter les mandats après la vérification des pièces
justificatives à l’appui de chaque nature de dépenses qui est évoqué dans le code des
collectivités locales. La section du secrétariat enregistre les mandats en fonction de leurs dates
d’arrivée dans le registre en effectuant comme suit : N° d’enregistrement ; date
d’enregistrement ; N° du Mandat ; N° du bordereau ; Libellées ; Nom du créancier et le

[7]
Mémoire de fin de cycle
Montant. Le planton est chargé de faire le nettoyage, de transmettre les informations et des
ordres reçus.

RECEVEUR-PERCEPTEUR

SECRETARIAT
(Planton)

CHARGE DE CHARGE DE
RECOUVREMENT CAISSIER
DEPENSES

Figure 1: Organigramme de la recette-perception

[8]
Mémoire de fin de cycle
Chapitre IV : Tâches Effectuées

Cette partie est consacré sur le deroulement du stage et la description des tâches effectués
durant le contact direct avec le milieu professionnel.

4.1 Déroulement du stage

Ce stage s’est déroulé durant trois (3) mois à la Recette Perception de Kénièba, nous avons
participé aux différentes activités et nous avons pu développer nos connaissances avec
l’appui du personnel à qui nous avions été confiés. Ils ont été très transparent et présent pour
nous. Le récapitulatif des horaires de travail sont mentionnés dans le tableau ci-dessous.

Tableau 1 : Horaires de travail


Jours Matin Soir
Lundi 08H à 14H 16H à 18H
Mardi 08H à 14H 16H à 18H
Mercredi 08H à 14H 16H à 18H
Jeudi 08H à 14H 16H à 18H
Vendredi 08H à 12H30 15H à 18H30

Au cours de ce stage, nous avons eu l’opportunité de découvrir le métier de Comptable sous


différentes formes et comprendre de manière globale les difficultés que les comptables
publics peuvent rencontrer dans l’exercice de leur fonction. Pour une meilleure
compréhension des tâches que nous avions effectuées, il apparaît opportun de parler en
premier lieu des outils qui ont éte mis à notre disposition, puis de traiter de manière détaillée
les tâches que nous avions pu effectuer. Nous avons utilisé des outils tel que des Ordinateurs
et accessoires (Excel, Word, Calculatrice et Formulaire).

 Le Budget des Collectivités Territoriales : C’est un document qui prévoit et autorise


les recettes et les dépenses annuelles des Collectivités Territoriales.
 Les registres : Il s’agit du registre des mandats et des valeurs inactives.
 Les Mandats de paiement : En finances publique, un mandat de paiement correspond
à l’ordre donné au comptable par l’ordonnateur de payer une dépense.

[9]
Mémoire de fin de cycle
 Le journal à souche des recettes : est donné au Régisseur de recettes par le
Percepteur
pour le recouvrement des Impôts et Taxes au niveau des collectivités territoriales ainsi
qu’aux services déconcentrés de l’Etat pour le recouvrement des Impôts, taxes, droits
et redevance pour le compte de l’Etat et d’autres organismes.
Le journal à souche des recettes se compose de 200 quittances en duplicata, 4
quittances par page pour le petit format et 500 quittances en duplicata, 5 quittances
par page pour le grand format.
 Les valeurs inactives : Les valeurs inactives sont des valeurs dont les mouvements ne
se traduisent pas immédiatement par une recette. Il s’agit des vignettes et Tickets
relatifs à certaines catégories de Taxes.

4.2 Description des Tâches Effectuées

Nous avons suivi trois (3) mois de stage au niveau de deux sections à la recette perception de
Kénièba. Il s’agit de la section des dépenses et celle du recouvrement.
Au cours de ce stage, les différentes sortes d’activités qui nous ont été confiées sont :
 Traitement des mandats ;
 Traitements des recettes ;
 Préparation du compte de gestion.

4.2.1 Chargé de dépenses :

4.2.1.1 Traitement des mandats :

Les opérations de dépenses consistent à vérifier des pièces justificatives et des documents
relatifs au mode de paiement, transmis au comptable public. La section de dépense est tenue
de traiter les mandats sous l’autorité du comptable public en respectant la loi en vigueur.
Pendant cette activité nous avons touché quelques points ci-dessous :

 Apposer le cachet VISA et d’enregistrement sur des Mandats


 Identifier et Vérifier les pièces justificatives en dépouillant des
mandats.

[10]
Mémoire de fin de cycle
 Prise de connaissance de l’imputation (nature et fonction) que je
rencontre au chargé de dépenses.
 Enregistrement du bordereau des mandats dans le registre.
 Enregistrement du bordereau des mandats des collectivités.
 L’arrêt du livre journal dans un calepin de façon journalière.
 L’enregistrement de bon de caisse dans le registre.
 L’enregistrement des avis de crédit dans le registre.
 Bordereau récapitulatif des reversements.
 Les armoires étagères en bois et en fer pour déposer les dossiers traités.

 Vérifier les pièces justificatives en dépouillant des mandats.


C’est un acte par lequel le chargé de dépense contrôle les mandats physiquement en pointant
pour voir si toutes les pièces justificatives recommandées par la loi et la règlementation en
vigueur sont respectées.

Dépouiller pour faire la part des choses. C’est-à-dire un bordereau compte un ou plusieurs
mandats de paiement accompagnés soit d’un bon de caisse ou d’un avis de crédit et avec des
états en double pour servir le même mandat de paiement, bon de caisse ou avis de crédit.
Mandat de paiement, liquidation, engagement et un ou plusieurs états se sont attachés pour les
archiver et les mêmes états sont joints au bon de caisse ou avis de crédit pour les envoyer au
paiement.

 Prise de connaissance de l’imputation (nature et fonction) que je rencontre au


chargé de dépenses.
En voici quelques imputations : Nature : 6611 ; Fonction : 0122, Objet de dépense : Salaire
du personnel fonctionnaire par virement, Nature : 6611, Fonction : 0912, Objet de dépense :
Salaire des enseignants billetages, Nature :2111, Fonction :0111, Objet de dépense : Etude de
réalisation d’un forage équipe de château de 10 M3 d’Eau
 Enregistrement du bordereau des mandats dans le registre.
Cet enregistrement s’effectue à chaque fois que les mandats sont ventilés au chargé de
dépenses en provenance du secrétariat. C’est pour confirmer que la division a effectivement
reçu le bordereau des mandats. Nous procéderons à l’enregistrement comme suit :
La date d’enregistrement, le numéro de bordereau, le numéro des mandats, le nom du
créancier et le montant.

[11]
Mémoire de fin de cycle
 Enregistrement du bordereau des mandats des collectivités.
L’enregistrement des bordereaux des mandats dans le registre en provenance des différentes
collectivités, la date d’enregistrement, le numéro de bordereau, le numéro des mandats, le
nom de la collectivité et le montant du mandat.
 L’arrêt du livre journal dans un calepin de façon journalière.
Le calepin est un petit carnet sur lequel on inscrit des notes, ces notes constituent des
montants enregistrés dans le livre journal, en vue de ressortir le solde de façon journalière.
 L’enregistrement de bon de caisse dans le registre.
Un bon de caisse est un document qui donne l’autorisation à une personne physique ou moral
de toucher une somme d’argent en nature ou en numéraire. Son enregistrement s’effectue
comme suite : la date, le numéro de bordereau, le numéro de mandat, le nom du bénéficiaire
et le montant. Les bons de caisse que nous avions enregistrés sont le salaire du personnel non
titulaire qui n’est pas virés à la banque et les frais de restaurant des conseils communal.

 L’enregistrement des avis de crédit dans le registre.


Un avis de crédit est une autorisation donnée par le trésor à une banque ou un organisme
financier d’effectuer le paiement d’une somme d’argent à son créancier ou un tiers.
La procédure d’enregistrement des avis de crédit dans le registre est :
La date, numéro de bordereau, numéro de mandat, la raison sociale ou le nom du créancier et
le montant.
 Bordereau récapitulatif des reversements.
C’est un tableau qui permet de retracer les situations de reversements de différentes
collectivités suivants l’éducation, la santé, et la commune. C’est à dire affecté les montants
aux collectivités concernées. Ce tableau est renseigné de façon suivante :
Tableau 1 : Bordereau récapitulatif de reversements (CMSS, AMO/CMSS) du mois

Collectivités Education Santé Commune


Baye - - -

Quant au bordereau récapitulatif de reversements INPS et AMO/INPS partagent la même


procédure que celui du CMSS mais on insère une colonne pour le code de chaque collectivité.

[12]
Mémoire de fin de cycle
Tableau 2 : Relevé de reversements ITS du mois

Collectivités Montants
Baye -
Total

Pour les reversements de (TL, FNL, MUTUELLE, TRESOR…) leurs situations du mois sont
déterminées de façon globale.
Tableau 3 : Reversements cités ci-dessus

TL / FNL MUTUELLE / TRESOR


Total Total

 Tableau récapitulatif de mandat de contrat


Il a pour principal but de connaitre le reste à payer sur le mandat de payement accompagnés
de contrat. Généralement le contrat est exécuté à 80% du montant total et le reste à payer de
20% sera mandater pour la régularisation du contrat. Le tableau se présent comme suite :
Tableau 4 : Récapitulatif de contrat

N° Contrat Libellées Fournisseur Montant du Reste


à payer
1 Travaux de E/se SAFANA Montant contrat -
construction de construction BTP la somme
deux salles de Tel : 75 75 45 45 mandatée= Reste
classes au Lycée à payer
public de kénièba

 Les armoires étagères en fer et en bois pour déposer les dossiers traités.
Ils permettent de conserver et retrouver facilement les dossiers traités. On classe les
documents traités ou les dossiers en cours de traitement de différentes collectivités suivant
l’ordre alphabétique.

4.2.2 Chargé de Recouvrement

4.2.2.1 Traitements des recettes


Le chargé de recouvrement a pour missions principal :

[13]
Mémoire de fin de cycle
 La prise en charge comptable des recettes encaissées par le caissier après avoir être
recouvrées par des services d’assiette ;
 La gestion des quittances et carnet de déclaration des recettes ;
 L’enregistrement des avis de crédit ;
 L’enregistrement de l’intention des services douaniers ;
 La prise en charge des consignations,
 Les services d’assiette sont entre autres : les collectivités, les domaines et du
cadastre, la douane, les impôts, le cantonnement des eaux et forêts, la direction des
transports terrestres et fluviaux, le service de l’assainissement, la police, les
brigades territoriales (gendarmeries), les sous-préfectures ; etc.…
L’encaissement de recettes consiste à vérifier le quittancer et l’état de versement de la partie
versante, vérifier la concordance du total des fonds avec celui de l’état et du quittancer en
faisant le décompte physique des fonds. Il lui est délivré la partie versante en fin des
quittances ou déclaration de recette (reçus) conformément aux natures des recettes encaissées.
Après ces différentes analyses on procède à la comptabilisation du versement dans un
document appelé déclaration de recettes, qui consiste à mentionner le nom de receveur, le
montant versé en chiffre et en lettre, le numéro de compte à débiter et à créditer et la date du
versement.
 La quittance : est un écrit par lequel un créancier déclare qu’il a perçu de son
débiteur une somme d’argent en paiement de tout ou partie de la dette dont ce
dernier était redevable
 Quitus fiscaux : c’est l’une des pièces comptables qui justifie que la société
s’acquit de son droit fiscal envers l’Etat valable pour trois (3) mois
renouvelable. Il est rempli de la manière suivante : le nom physique ou moral
de l’intéressé, sa profession, son adresse et l’intervalle de la date
d’établissement à la date d’échéance (à compter 3 mois).
 La gestion de quittances : c’est un carnet contenant des reçus dont l’original
doit être remis à toute personne effectuant une opération de recette à un poste
comptable du trésor et la souche à conserver sert de pièces justificatives de la
recette au niveau du comptable.
La quittance porte les mentions suivantes : le numéro d’ordre, la date, la désignation de la
partie versante, la nature de la recette, la somme versée en chiffre et en lettre, la signature et le
cachet du comptable assignataire.

[14]
Mémoire de fin de cycle
4.3 Compétences acquises

Durant ce stage, j’ai pu acquérir et consolider certaines compétences telles que :


La rigueur La vigilance La discrétion L’adaptabilité
La polyvalence L’esprit d’équipe L’organisation L’observation

4.4 Difficultés rencontrées

Durant le stage que nous avons effectué, il est à noter qu’il s’est déroulé sans souci majeur,
nous avons pu rencontrer quelques difficultés qui sont :
 Les Conditions de l’environnement (climat, vie sociale …).
 Au début de ce stage mon intégration était un peu difficile car étant nouveau dans le
service, le manque de confiance et la peur etc.….

4.5 Opportunités et perspectives

Elles peuvent dépendre de plusieurs facteurs tels que la qualité du travail effectué
pendant mon stage, les compétences acquises, la disponibilité de postes et la
performance globale. Cependant, nous pouvons également utiliser notre expérience
de stage pour trouver un emploi dans une autre structure, préparer des différents
concours soit pour poursuivre nos études. Ce stage nous a permis aussi de découvrir
la diversité des métiers des administrations publiques.Nous avons encore bénéficié
d’une opportunité de reprendre le stage à tout moment dans la recette-perception de
Kénièba suite à nos éfforts consentis et l’implication du Percepteur.

[15]
Mémoire de fin de cycle
Deuxième partie :Analyse de l’ Exécution Budgétaire et
Comptable des Collectivités Territoriales

[16]
Mémoire de fin de cycle
Introduction Générale

L’exécution du budget des collectivités territoriales est régie par le principe de séparation
des fonctions d’ordonnateurs et de comptable public (Art.234 de la loi N° 2017-051 du
02 octobre 2017 portant code des collectivités territoriales). Ce pendant l’autorité qui
exécute le budget et donne les ordres d’encaisser ou de payer est appelée l’ordonnateur,
ensuite le président de l’organe délibérant de la collectivité territoriale est l’ordonnateur
du budget, enfin il peut sous ses responsabilités délégués ses pouvoirs à un ou plusieurs
adjoints, vices présidents, en cas d’absence ou d’empêchement de ceux-ci à des
conseillers (Art.72, 139 et 207 de la loi N°2017-051 du 02 octobre 2017 portant code des
collectivités territoriales). L’agent qui recouvre les recettes, paye les dépenses et manie
les fonds publics, est un comptable public appelé Receveur- percepteur. Les fonctions de
comptable de la collectivité territoriale sont exercées par un comptable direct du trésor
nommé par le ministre chargé des finances après avis du Directeur National du Trésor et
de la Comptabilité Publique. En sa qualité de comptable en deniers et valeurs, le receveur
percepteur assure, conformément aux dispositions du code des collectivités territoriales
(Art. 239 de la loi N°2017-051 du 02 octobre 2017 portant code des collectivités
territoriales.

Ce mémoire est composé de trois (3) grands chapitres à savoir : Chapitre I explique
l’exécution budgétaire de recettes, de dépenses de l’Etat et des collectivités territoriales
en détaillant les ressources potentiels de l’Etat ainsi qu’aux collectivités territoriales sans
oublié les dépenses obligatoires de personnels, de matériels, de fonctionnement et
d’investissements , Chapitre II se focalisera sur la tenue de la comptabilité auxiliaire en
précisant l’enregistrement des opérations réalisées en recettes qu’en dépenses et enfin
Chapitre se limitera à la présentation du compte de gestion en élaborant les documents
annexes, rapprochement des relevés détaillés aux mandats de paiement et l’établissement
des relevés des ordres de recettes.

[17]
Mémoire de fin de cycle
Chapitre I : Exécution Budgétaire de recettes, de dépenses de
l’Etat et des collectivités territoriales

Ce chapitre se porte sur l’exécution du budget des recettes, des dépenses de l’Etat et des
collectivités territoriales.

1.1 Exécution des recettes de l’Etat et des collectivités


territoriales

Les produits des impôts et taxes de toute nature autorisés par loi constituent les recettes
des collectivités auxquelles s’ajoutent des redevances pour les services rendus.

1.1.1 Recettes des collectivités territoriales

Les recettes des collectivités territoriales sont constituées en majeure partie les ressources
potentiels dont dispose par une collectivité auxquelles s’ajoutent des redevances pour services
rendus, des produits du domaine, des participations d’urbanisme, des produits financiers et
des dons et legs. Le recouvrement des recettes des collectivités est assuré par les régisseurs
par dérogation au principe qui confie au seul comptable (Receveur-Percepteur) leur
recouvrement. Les régies sont créées lorsqu’il y a intérêt pour la bonne exécution du service ;
éloignement du comptable, qualité du service à apporter aux redevables, montant peu élevé
des recettes unitaires. Le régisseur est nommé par arrêté du président de l’exécutif après avis
du Receveur-Percepteur. Les régisseurs doivent remettre une quittance de paiement au
débiteur, en contrepartie des droits encaissés.

1.1.1.1 Opérations des valeurs Inactives

Les valeurs inactives sont des vignettes et tickets representant des taxe collectée par la
collectivité. Elles sont dites « inactives » car elle ne deviennent des recettes qu’une fois
vendues. Ces valeurs constituent une part importante des recettes des collectivités territoriales.
1.1.1.2 Réception des valeurs

Chaque début d’année, la collectivité envoie l’ensemble de ses valeurs avec plusieurs
documents annexes :
• Procès-verbal de remise : Document attestant de la remise des valeurs.

[18]
Mémoire de fin de cycle
• Facture : Décrit le coût des valeurs fournies.
• Bordereau de livraison : Détaille les quantités livrées.
• Bon de commande : Commande initiale des valeurs.
A réception, la perception procède au décompte des valeurs, générant un procès-verbal de
réception rédigé par commission de réception composé de membres de la mairie et de la
perception.
1.1.1.3 Stockage et Enlevement

Les valeurs sont ensuite stockées à la perception . La mairie, par le biais du regisseur de
recettes, peut éffectuer des enlèvements en présentant un bon d’enlèvement.Chaque
enlèvement est soigneusement enregistré pour un suivi rigoureux.

1.1.1.4 Versement des recettes

Le regisseur de recettes verse regulièrement les quantités vendues comme recettes à la


perception. Chaque versement est contrôlé et enregisté pour assurer une comptabilisation
précise des recettes générées par la vente des valeurs.

1.1.1.5 Clôture de l’exercice

A la fin de l’année, une situation des valeurs est produite, détaillant :


- Quantités enlevées

- Quantités vendues

- Stock restant
Cette situation est confrontée aux enregistrements de la perception pour verifier l’ exactitude
des données. En fin, un procès-verbal d’incinération est dirigé pour detruire les produits
invendus de l’année.

1.1.1.6 Prise en charge des Ordres de Recettes des collectivités

Toutes les recettes s’exécutent par l’émission d’ordre de recettes. Les recettes encaissées
avant émission d’ordre sont régularisées par un relevé spécifique transmis à l’ordonnateur
(Relevé des Recettes perçues avant émission d’OR).
Le modèle d’ordre de recette comporte quatre (4) volets détachés, servis simultanément.

[19]
Mémoire de fin de cycle
 Le Volet A est l’ordre proprement dit.
 Le Volet B est l’avis de la somme à payer destinée au redevable.
 Le Volet C constitue le bulletin de perception qui sert à l’émargement et qui est
conservé par le comptable.
 Le Volet D est le bulletin de liquidation conservé par l’ordonnateur.
Les OR nous sont transmis par un bordereau établi en triples exemplaires qui les
récapitule suivant un numéro d’ordre croissant.
Chaque bordereau est lui-même numéroté suivant une série ininterrompue commençant
pour chaque exercice par le numéro 1.
Certaines indications doivent figurer sur le bordereau telles que :
 La désignation du débiteur.
 La date d’émission.
 Le numéro d’ordre de recette.
 L’imputation budgétaire des recettes.
 Le montant de la somme à recouvrer.

L’émission et la signature par l’ordonnateur du bordereau rend exécutoire les ordres de


recettes qui y sont portés (article 193 du code des collectivités).

1.1.1.7 Contrôle

A la réception des OR, récapitulés sur un bordereau en triple exemplaire, nous procédons aux
contrôles qui nous incombent :

 Validité des titres

Il s’agit de constater la régularité des ordres de recettes, s’ils sont dument signés par
l’ordonnateur ou une personne déléguée dûment habilitée.

 Exactitude des décomptes

Consiste à faire une vérification sur chiffre entre quittancer du régisseur et les états de
versements.

 Concordance des documents :

[20]
Mémoire de fin de cycle
Consiste à vérifier le bordereau, les états de versement, les ordres de recettes afin d’apprécier
la conformité du montant, des imputations budgétaires ainsi que la nature des impôts.
1.1.1.8 Recouvrement

Consiste à verser le montant intégral des impôts figurant sur les états de versement à la caisse
de la perception. Après ces contrôles, la perception délivre un ou des reçus de quittancer à
grand format pour compensation des versements effectués.

1.1.2 Recettes de l’Etat

C’est l’ensemble des produits des services déconcentrés de l’Etat tels que les services
des Impôts, de la Douane, du Domaines, de la police, de la gendarmerie ect …
recouvrées pour le compte de l’Etat.
Ces recettes sont accompagnées d’un état de versement comme pièce justificative.

1.2 Exécution des dépenses de l’Etat et des collectivités


territoriales :

Les dépenses publiques de l’Etat et des collectivités territoriales sont exécutées en deux
phases : la phase administrative et la phase comptable. La phase administrative incombe aux
Ordonnateurs qui engagent, liquident et mandatent les dépenses au nom des collectivités.
La phase comptable relève de la compétence du comptable public qui effectue le paiement.

1.2.1 Mandat de paiement

L’ordonnancement est établi à l’aide d’une formule de mandat de paiement qui constitue le
support administratif de l’ordre de payer adressé par l’ordonnateur au comptable.
Les mandats de paiement sont affectés d’un numéro pris dans une série ininterrompue
commencée au n°1 du début de chaque exercice. Ils doivent comporter les énonciations
suivantes :
- La désignation de la collectivité ;

- L’exercice budgétaire ;

- Le numéro du mandat ;

[21]
Mémoire de fin de cycle
- Le numéro d’ordre du bordereau d’émission ;

- Le nom du créancier et ses références bancaires si les conditions réglementaires


relatives au paiement obligatoire par virement bancaire sont réunies ;
- L’imputation budgétaire de la dépense ;

- L’objet de la dépense ;

- Le montant de la dépense

- Les pièces justificatives de la dépense ;

- L’arrêté du montant en lettres et en chiffres ;

- La mention de l’acquit du bénéficiaire ;

- Le mode de règlement avec toutes indications permettant de réaliser ce


règlement ;
- La signature de l’ordonnateur ou son délégué dûment habilité ;

- Le visa du Contrôleur Financier.

1.2.2 Le visa

Avant de procéder au paiement des mandats, le comptable vérifie :

 la signature de l’ordonnateur ou son délégué dûment habilité ;


 l’application des lois et règlements pour les dépenses considérées ;
 la validité de la créance ;
 l’exactitude des pièces justificatives ;
 l’imputation de la dépense ;
 la disponibilité des crédits ;
 le caractère libératoire du règlement ;
 la disponibilité des fonds.
Les mandats sont essentiellement classés en trois (3) grandes catégories de dépenses :

 Les dépenses de personnel


Elles sont composées des salaires et primes, des indemnités, des frais de formation du
personnel etc.
(Les dépenses de personnel sont justifiées par des états de paiements et bulletins de salaire.)

[22]
Mémoire de fin de cycle
 Les dépenses de matériel
Elles représentent l’ensemble des coûts nécessaires pour l’acquisition des matériels, carburant
et autres accessoires indispensables au bon fonctionnement des services publics.
Les pièces justificatives des dépenses de matériel sont :
 Bordereau d’émission l’originale et copie
 Mandat de paiement
 Avis de crédit/ Bon de caisse
 Bon de commande
 Attestation de service Fait
 Carte d’identification fiscale
 Certificat de situation fiscale (QUITUS)
 Attestation de déclaration mensuelle de TVA et taxe assimilées
 Facture (Certifiée et liquidée)
 Ordre de mouvement ou un bordereau de livraison.
 Bon d’achat
Lorsque les pièces justificatives sont conformes aux règles, les mandats sont visés et
dépouillés puis sont insérés dans COLLOC pour leurs prises en charge et paiement. Lorsqu’il
y’a des erreurs matérielles, omissions, irrégularités ou insuffisance des fonds, soit dans les
pièces justificatives, soit dans les mandats, le visa de la dépense est refusé. Une déclaration
écrite et motivée du rejet est alors adressée à l’ordonnateur accompagnée des pièces rejetées.

1.2.3 Le mode de paiement

Les mandats peuvent être réglé de deux manières qui sont :

 Règlement par la banque


Les avis de crédit joints aux mandats sont payés par la banque de la Perception. Pour ce
faire un ordre de virement est envoyé par la Perception à sa banque.
L’ordre de virement contient les informations du bénéficiaire
- Son identité

- Son numéro de compte bancaire

- Le montant à payer

[23]
Mémoire de fin de cycle
- Le motif de la dépense.

 Règlement en espèces
Lorsque le paiement peut être effectué en numéraire, il doit être accompagné d’un bon de
caisse. Le bénéficiaire se rend à la caisse avec le bon de caisse visé par le chargé de
dépense et signé et cacheté par lui-même.
Cependant le mode de règlement est prescrit par la loi

 Les dépenses d’Investissement

Lors des réalisations d’investissements des collectivités territoriales financées par les
dotations du Fonds National d’Appui aux Collectivités Territoriales ; les collectivités
territoriales assurent la maîtrise d’ouvrage des actions financées, elles passent les contrats et
marchés, ordonnent les paiements qui seront faits par un comptable public. Les réalisations
financées par la dotation d’investissement relèvent des domaines suivants :
• Economie,
• Environnement,
• Social.
Chaque domaine est composé de secteurs qui sont :

• L’équipement ; l’aménagement du territoire ; la Gestion des ressources naturelles ;


l’assainissement ; le cadre de vie ; l’hydraulique ; l’éducation ; la Santé ; la Culture ; et
les sports.
Cependant, excepté les secteurs de l’Education et de la Santé qui sont financés en totalité par
l’ANICT, les Collectivités doivent payer une Quote-part pour la réalisation
d’investissements dans les autres secteurs.
Les allocations des ressources du FNACT sont notifiées aux collectivités territoriales par une
décision de l’ordonnateur de l’ANICT portant ouverture de droits de tirage.
Trois ordres de virements sont établis pour les conventions financées par la Dotation ANICT-
FNACT.
Un premier transfert de 45% du montant total de la subvention allouée permet de
 Payer, le cas échéant, les études engagées pour réaliser l’investissement,
 Verser un acompte pour les travaux et les services commandés,
 Verser un acompte pour le suivi et le contrôle des travaux.

[24]
Mémoire de fin de cycle
Un deuxième transfert de 35% du montant total de la subvention, a lieu après justification
d’au moins 75 % du premier transfert de 45% acceptable pour la Direction Générale de
l’Agence Nationale d’Investissement des Collectivités Territoriales permet de :
 Verser un deuxième acompte pour les travaux,
 Verser un deuxième acompte pour le suivi et le contrôle des travaux.
La demande de versement de la deuxième tranche est accompagnée d’un rapport
d’avancement des travaux. Un troisième transfert de 20% du montant total de la subvention
allouée, qui n’a lieu qu’après justification totale et acceptable pour la Direction Générale de
l’Agence du deuxième transfert de 35%. Il permet de :
 Solder les montants des divers contrats, hors caution de garantie de bonne fin
 Provisionner une caution de garantie de bonne fin libérable à la réception définitive,
un an après la réception provisoire, ou concomitamment à la réception provisoire
contre caution bancaire de 100% du montant à provisionner.
Le transfert de la troisième tranche est subordonné à la production d’un rapport de visite de
l’investissement par l’antenne ANICT.
Les pièces justificatives de cette dernière tranche de 20% sont transmises à l’antenne pour
clôturer la convention. Le comptable adresse une demande de virement de fonds sur laquelle
sont indiqués :
 Le numéro et la date de signature de la convention.
 Le montant sollicité.
 La collectivité bénéficiaire.
 Le Numéro du contrat.
 L’engagement de la dépense.
 Le Numéro et la date de l’ordre de virement.
Apres réception des AD, il effectue le payement du mandat. Les dépenses d’investissement
doivent être accompagnées par des pièces justificatives suivantes :

 Bordereau d’émission
 Mandat de paiement
 Avis de crédit
 Le contrat de travaux
 Le rapport de suivi de travaux (Décompte)

[25]
Mémoire de fin de cycle
 Facture (Certifiée et liquidée)
 Carte d’identification fiscale
 Certificat de situation fiscale (QUITUS)
 Attestation de déclaration mensuelle de TVA et taxes assimilées
 Attestation de service fait ou de démarrage de travaux.
Cependant le mode de règlement est bancaire.

1.2.4 Paiement de la pension des rétraités

La recette-perception prenait en charge les pensions des rétraités de sa sphère. A


l’échéance, les pensionnés se rendait à la perception avec un certificat de vie individuelle
et une pièce d’identité, une quittance (en double exemplaire) est alors remplie par le
comptable et ensuite émargée par l’intéressé. Après le paiement, le comptable garde une
quittance jointe au certificat de vie individuelle et à une copie de la pièce d’identité
comme pièces justificatives. Avant que la caisse malienne de securité sociale soit
accessible partout dans le pays.

Chapitre II : Tenue de la comptabilité auxiliaire

La tenue d’une comptabilité auxiliaire a pour but de permettre, simultanément, avec la


comptabilité générale, le suivi détaillé, selon la nomenclature budgétaire, des opérations de
recettes et de dépenses.
On distingue deux types de comptabilités auxiliaires :

 La comptabilité auxiliaire des dépenses et des recettes budgétaires qui retrace, selon
la nomenclature budgétaire détaillée, les phases successives d’exécution des dépenses
(engagement, liquidation, prise en charge, paiement), le recouvrement et les restes à
recouvrer en matière de recettes.

 La comptabilité auxiliaire des comptes des tiers et des comptes financiers qui suit par
opération les débits et les crédits portés à ces comptes permettant de dégager des

[26]
Mémoire de fin de cycle
soldes représentant des créances et des dettes, des restes à payer, des restes à
recouvrer, des opérations à régulariser et à imputer, etc. ainsi que les situations
financières et de disponibilités des comptes financiers.

2.1 Liaisons comptables

La tenue de la comptabilité auxiliaire impose l’institution de relations et de liaisons


comptables permanentes entre la perception et les agents des collectivités. Ces relations
reposent sur un processus de transmission des informations comptable, permettant ainsi de
mettre à jour, de façon strictement parallèle la comptabilité générale du poste et les
comptabilités auxiliaires quelles qu’elles soient. Les liaisons comptables sont assurées au
moyen de différents documents tels que les certificats de recettes et des dépenses, les relevés
des recettes perçues avant l’émission d’ordre.

2.2 Comptabilisation des recettes, des dépenses de l’Etat et des collectivités


territoriales

Il s’agit de prendre en compte toutes les opérations réalisées en recettes et en dépenses de


l’Etat et des collectivités territoriales dans le journal. Les comptes des collectivités
territoriales et de leurs établissements publics sont soumis au contrôle de la cour des
comptes. La cour des comptes comprend une chambre chargée du contrôle des operations
des recettes et des depenses des collectivités territoriales. Le principe de contrôle s’engage
à verifier des comptes publics et ne consiste pas à situer de manière accusatrice la
responsabilité d’un comptable.Il s’agit de verifier tout simplement le respect des règles de
comptabilité publique.
Pour une bonne gestion des ressources des collectivités territoriales il serait prealable
d’utiliser le langage comptable , qui ce sont les numéros des comptes des recettes et des
depenses déterminés dans la nomanclature budgetaire des collectivités territoriales du
Mali.
Exemple : Imputation : 6611 ce compte est utilisé pour la depense de salaire du personnel
fonctionnaire par virement.
Le compte 2111 represent un compte d’investissement des collectivités constitue une
depense. Comptes de recettes la classe 7 est concernée telque 701 la nature de recette
vente de produit.
Le compte 7112 la nature de la recette Impôt sur les sociétés(IS).

[27]
Mémoire de fin de cycle
2.2.1 Comptabilisation des recettes

Cette partie ne concerne que l’enregistrement des recettes de l’Etat et des collectivités
territoriales.Les recettes de l’Etat sont les services déconsentrés comme des recettes
douanières , domaniales , policières, des impôts ect…..
Les ressources des collectivités territoriales ce sont des produits des impôts et taxes de
toute natures autorisé par la loi telque les taxes de développement local imposé sur les
personnes, les patentes , les taxes voiries , taxe sur les armes à feu, taxe betail, les valeurs
inactives (les vignettes motos de tout genre et les tickets).

 Prise en charge des recettes

Le comptable est chargé de la prise en charge et du recouvrement des ordres de


recettes qui lui sont remis par l’ordonnateur.
Pour une prise en charge on constate la nature de recette en comptabilisant au
credit l’imputation de la classe 7 concerné contre le débit du compte 471 recette à
classer ou à regulariser.

Tableau 1 : prise en charge de recettes

N° de compte Libellé Montant


Débit Crédit Débit Crédit
471.x Recettes à classer ou à régulariser X

7. xxx Imputation de la recette X

 Recouvrement des ordres de recettes PEC

Pour le cas de recettes recouvrées par les regisseurs nous enregistrons à chauche au débit le
compte au trésor 532 pour alimenter au credit du compte de versement des regisseurs 4711 de
la collectivité concernée.

[28]
Mémoire de fin de cycle
Tableau 2 : Recettes recouvrées avec titre

N° de compte Libellé Montant


Débit Crédit Débit Crédit
532 Compte au Trésor X
4711 Versement des régisseurs X

Pièces justificatives : Les états de paiement et les ordres de recettes.

 Les recettes d’investissement (Subvention d’investissement)

Pour comptabiliser les subventions d’investissement on détermine la nature de


subvention en enregistrant à droit au credit du compte 12.. subvention d’investissement
reçues contre le compte 40149 subvention à recevoir de l’Etat et autre collectivités

Tableau 3 : Prise en charge


N° de compte Libellé Montant
Débit Crédit Débit Crédit
40149 Subventions à recevoir de l’Etat et X
autres collectivités publiques
12.x Subventions d'investissements reçues X

 Les recettes d’investissement (Subvention d’investissement)


Cette operation concerne l’encaissement des subventions d’investissement on enregistre au
débit du compte 532 compte au trésor contr le crédit du compte 40149 subvention à recevoir
de l’Etat et autres collectivités publiques
Tableau 4 : Encaissement
N° de compte Libellé Montant
Débit Crédit Débit Crédit
532 Compte au Trésor X
40149 Subventions à recevoir de l‘Etat et X
autres collectivités publiques
Pièces justificatives : Les états d’attribution du subventionnaire.

[29]
Mémoire de fin de cycle
 Les recettes perçues avant l’émission d’ordre
On enregistre dans le journal les recettes perçues avant émission au compte du débit 532
compte au trésor en contrepartie du compte 4713 recettes perçues avant émission des
titres au crédit.
Tableau 5 : RPEO
N° de compte Libellé Montant
Débit Crédit Débit Crédit
532 Compte au Trésor X
4713 Recettes Perçues Avant Emission Titres X

 Régularisation des RPEO

Les recettes perçues avant l’émission des ordres sont regularisées en enregistrant au
credit du compte de la classe 7… imputation de recette contre au débit du compte
4713 recette perçues avant emission des titres.

Tableau 6 : Regularisation des RPEO


N° de compte Libellé Montant
Débit Crédit Débit Crédit
4713 Recettes Perçues Avant Emission Titres X
7.x.x.x Imputation de la recette X

2.2.2 Comptabilisation des dépenses

Les opérations des dépenses de l’Etat et des collectivités territoriales sont enregistrées
dans le journal de depenses par le chargé de la section de depenses.
Il s’agit des depenses de fonctionnement et des depenses d’investissement.
Les depense de fonctionnement comprennent : les denres et fournitures consommées,
frais de personnel etc….
La partie d’investissement comprend : les acquisitions des immobilisations (terrain,
materiel mobilier ou transport etc….
- Les dépenses de personnel

Il s’agit notamment de la rémunération de personnel, des cotisations pour la gestion et la


formation du personnel, des indemnités accordées, des charges sociales, etc….

[30]
Mémoire de fin de cycle
Pour enregistrer frais de personnel le compte de la classe 61…est débité imputation de pense
contre le compte du crédit 40121 personnel rémunération dues.

Tableau 7 : Prise en charge


N° de compte Libellé Montant
Débit Crédit Débit Crédit
61.x.x Imputation de la dépense X
40121 Personnel - Rémunérations Dues X

PEC des charges sociales (Organismes Sociaux)


Il s’agit des cotisations des charges sociales versées au compte des organismes sociaux
telque INPS, CMSS pour payer les agents retraités etc….
Le compte 40121 personnel rémunération dues est débité contre le credit du compte 4013
comptes des organismes sociaux.
Tableau 8 : Charges sociales
N° de compte Libellé Montant
Débit Crédit Débit Crédit
40121 Personnel - Rémunérations Dues X
4013 Organismes Sociaux X

PEC des retenues et oppositions (Ex : ITS)


Les retenues sur salaire comme impôt sur le traitement de salaire sont enregistrées au
compte du crédit 40122 personnel opposition et retenues contre le débit du compte 40121
personnel rémunération dues.
Tableau 9 : Retenue ITS
N° de compte Libellé Montant
Débit Crédit Débit Crédit
40121 Personnel - Rémunérations Dues X
40122 Personnel - Oppositions Et Retenues X

Paiements

[31]
Mémoire de fin de cycle
Le montant net est payé au personnel après la reduction des retenues et cotisation sur
salaires. On débite le compte 40121 personnel rémunération dues en contrepartie du
compte 532 compte au trésor au crédit.

Tableau 10 : Payement
N° de compte Libellé Montant
Débit Crédit Débit Crédit
40121 Personnel - Rémunérations Dues X
532 Compte au Trésor X

- Les dépenses de Matériel


Il s’agit des depenses d’investissement (acquisition de materiel) pour le
fonctionnement de l’etablissement. Le compte 62…imputation de depense contre le
crédit du compte 40110 founisseur exercice courant.
Tableau 11 : Prise en charge
N° de compte Libellé Montant

Débit Crédit Débit Crédit

62.x.x Imputation de la dépense X

40110 Fournisseurs- Exercice Courant X

Prélèvement à la source (Ex : TVA, IBIC)


C’est la situation de la taxe sur la valeur ajoutée et impôt sur le bénéfice de l’industrie et
de commerce inclue dans le coût d’acquisition du materiel. Founisseur exercice courant
au compte de 40110 est débité contre 40142 compte impôts et atxes.
Tableau 12 : Source TVA , IBIC

N° de compte Libellé Montant

Débit Crédit Débit Crédit

40110 Fournisseurs- Exercice Courant X

40142 Impôts et Taxes X

Paiement du montant net au Fournisseur

[32]
Mémoire de fin de cycle
Après le prelevement de la source (TVA, IBIC) au montant de la facture.
Le compte 40110 Fournisseur exercice courant est débité contre le compte au trésor 532
au crédit.
Tableau 13 : Paiement net au fournisseur
N° de compte Libellé Montant
Débit Crédit Débit Crédit
40110 Fournisseurs- Exercice Courant X
532 Compte au Trésor X

Versement au Trésor Public


En cas de versement au trésor public le compte 40142 Impôts et taxes est débité en
contrepartie du compte 532 compte au trésor.

Tableau 14 : Versement au trésor public


N° de compte Libellé Montant

Débit Crédit Débit Crédit

40142 Impôts et Taxes X

532 Compte au Trésor X

- Paiement des dépenses d’investissement


Pour le cas des investissements le compte d’immobilisation classe 23… est débité contre
le compte 481 fournisseur d’immobilisation.
N° de compte Libellé Montant
Débit Crédit Débit Crédit
23.x.x Immobilisation X
481 Fournisseurs d‘immobilisations X
Tableau 15 : Acquisition

Règlement du mandat

[33]
Mémoire de fin de cycle
Le compte 481 Fournisseurs d’immobilisation est débité contre le crédit du compte 532
compte au trésor pour le règlement du mandat.
Tableau 16 : règlement du mandat
N° de compte Libellé Montant
Débit Crédit Débit Crédit
481 Fournisseurs d‘immobilisations X
532 Compte au trésor X

Paiement des ordres de Paiement


Pour enregistrer les avances et acomptes versées sur commandes le compte au trésor est
crédité 532 contre 4091 le compte d’avance et acomptes versées.
Tableau 17 : Paiement des ordres
N° de compte Libellé Montant
Débit Crédit Débit Crédit
4091 Avances et Acomptes Versés sur X
commandes
532 Compte au Trésor X

Chapitre III : Présentation du compte de gestion

[34]
Mémoire de fin de cycle
Pour la présentation du compte de gestion, les documents suivants sont produits pour chacune
des collectivités du cercle de Kénièba, il s’agit de :
Des relevés détaillés des dépenses et des recettes par chapitre
De la balance du 01/01/N au 31/12/N
Du bordereau sommaire
De l’Etat comparatif
Du compte de résultat

 Rapprochement des relevés détaillés aux mandats de paiement


L’ensemble des mandats de l’exercice sont dépouillés et regroupés par chapitre pour chaque
collectivité. Les mandats sont ensuite confrontés aux relevés pour vérifier.

 Etablissement des relevés des ordres de recettes (OR)


Les OR sont regroupés par chapitre et pointés dans les relevés détaillés des recettes par
chapitre.
 Confrontation
Le compte de gestion est confronté à la gestion de l’ordonnateur (Compte administratif) afin
de procéder à d’éventuelles corrections dans chacune des deux parties.

3.1 Progiciel des collectivités territoriales

Logiciel de gestion de la comptabilité des collectivités territoriales du Mali (COLLOC) :


Le logiciel COLLOC tourne en réseau et est utilisé au niveau d’un poste comptable (Recette-
Perception, Trésorerie Régionale). Il permet :

 La gestion et le contrôle, en temps réel de l’exécution du budget des collectivités


territoriales,
 La comptabilisation des écritures,
 Les éditions en temps réel de situations et d’états de sortie (journaux divisionnaires,
balances, …)
 L’exportation d’écritures des Recette Perception vers les comptables supérieurs
 L’exportation d’écritures des Trésorier Payeur Régional vers le niveau central.

[35]
Mémoire de fin de cycle
3.2 Conclusion
En ce qui concerne l’administration, la perception ne dispose pas assez d’agent pour
l’exécution de la tâche qui l’incombe. Par conséquent la tâche est lourde pour le personnel qui
est submergé par le travail surtout en période de fin de mois. Pour ce qui est du système de
contrôle et de communication des données, la comptabilité publique, malgré son formalisme
et sa rigueur, n’empêche pas le gaspillage de l’argent public, ni la gestion inefficace des
ressources par les ordonnateurs.

Cependant les règles de la comptabilité, conçues pour contenir le niveau de la dépense


publique dans la limite des crédits votés, focalisées sur le contrôle de la régularité formelle
des opérations que sur la qualité des dépenses de façon rationnelle, sont inadaptées pour
répondre aux exigences d’une gestion publique moderne efficiente, efficace et transparente.
Les ordonnateurs et leurs services sont moins intéressés à la matière comptable et de tout ce
qui en découle (suivi du patrimoine etc.) au motif que ces données relèvent exclusivement de
la sphère du comptable public et parviennent en général très tardivement chez l’ordonnateur
quand bien même elles lui sont communiquées.

Toutefois, pour une gestion efficace et transparente des ressources de l’Etat et des
Collectivités Territoriales, il convient logiquement de doter les perceptions et les collectivités
de progiciels de gestion intégrée (PGI) basées sur une approche horizontale de processus, de
saisie unique et de partage de données. C’est-à-dire deux PGI distincts, l’un chez
l’ordonnateur, l’autre chez le comptable, interfacés et interconnectés pour pouvoir
communiquer et bien évidemment avec un accès pour le Contrôleur Financier à certaines des
données.

La proximité ne doit pas seulement être physique, elle doit aussi s’étendre au système
d’information par une informatique unique, partagée, alimentée et accessible en temps réel à
toutes les personnes habilitées. La remontée des données vers la hiérarchie peut s’effectuer
par d’autres moyens, notamment via la consolidation des systèmes d’information.

Ce stage qui vient de prendre fin nous a été d’un apport important car il nous a permis de
comprendre le fonctionnement des services publics en général et celle de la Recette-
Perception de Kénièba en particulier. Ainsi, il nous a permis de lier les cours théoriques à la

[36]
Mémoire de fin de cycle
pratique. Au cours de ce stage, nous avons pu découvrir le rôle que joue le comptable dans
l’organisation et le bon fonctionnement du service.

Nous sommes convaincu que nos connaissances pratiques nouvellement acquises nous seront
d’un apport capital dans le cadre de notre intégration dans le milieu professionnel.
Nous devons certainement cette réussite à l’encadrement et à l’opportunité qui nous ont été
offert par les personnels de la Recette-Perception de Kénièba.

[37]
Mémoire de fin de cycle
Bibilographie

Texte réglementé

https://docslib.org/doc/4421136/monographique-du-cercle-de-k%C3%A9ni
%C3%A9ba-2014

DECRET N°2019- 0 5 8 7 /P-RM DU 31 JUILLET. 2019

PORTANT REGIME FINANCIER SPECIFIQUE


DES COLLECTIVITES TERRITORIALES

http://caderkaf.fr/index.php/blog/cercle-de-kenieba

Ouvrage utilisé

LIVRE INSTRUCTION BUDGETAIRE ET COMPTABLE DES COLLECTIVITES


TERRITORIALES DU MALI « Décision N°10-143 du 16 Novembre 2010 relative aux
marchés publics de travaux, de fournitures et de services d’un montant inférieur à 25 millions
FCFA et de prestation intellectuelles d’un montant inférieur à 15 millions FCFA » Edition
Novembre 2010

LIVRE INSTRUCTION INTERMINISTERIELLE N°001316/MEF-MATD DU 29


MARS 2021 « RELATIVE A LA GESTION BUDGETAIRE ET COMPTABLE DES
COLLECTIVITES TERRITORIALES

[38]
Mémoire de fin de cycle
Annexe

Figure 1 : La colline mystique de kénièba

Figure 2 : L’image de Kénièba

Image de Kénièba

[39]
Mémoire de fin de cycle
Tables des matières
Dédicace................................................................................................I
Remerciements...................................................................................II
Liste des sigles...................................................................................III
Liste des tableaux..............................................................................IV
Introduction.........................................................................................1
Chapitre I : Présentation de l’Institut Universitaire de Formation
Professionnelle (IUFP) de l’Université de Ségou .............................2
Chapitre II : Présentation du milieu.................................................4
2.1 Situation géographique.............................................................................4
2.2 Populations................................................................................................4
2.3 Situation climatique..................................................................................5
2.4 Activités pratiquées...................................................................................5
Chapitre III : Présentation de la Recette Perception de Kénièba...6
3.1 Missions......................................................................................................6
3.2 Organisation..............................................................................................6
3.3 Fonctionnement.........................................................................................6
3.4 Organigramme de la recette - perception...........................7_Toc171529289
Chapitre IV : Tâches Effectuées........................................................9
4.1 Déroulement du stage..................................................................... 9
4.2 Description des Tâches Effectuées...............................................10
4.2.1 Chargé de dépenses.................................................................................10
4.2.1.1 Traitement des mandats...............................................................................10
4.2.2 Chargé de récouvrement........................................................................13
4.2.2.1 Traitements des recettes...............................................................................13
4.3 Compétences acquises...................................................................15
4.4 Difficultés rencontrées..................................................................15
4.5 Opportunités et perspectives........................................................15
Deuxième partie :Analyse de l’ Exécution Budgétaire et
Comptable des Collectivités Territoriales.......................................16
Introduction générale........................................................................17

[40]
Mémoire de fin de cycle
Chapitre I : Exécution Budgétaire de recettes, de dépenses de
l’Etat et des collectivités territoriales..............................................18
1.1 Exécution des recettes de l’Etat et des collectivités territoriales 18
1.1.1 Recettes des collectivités territoriales.................................................18
1.1.1.1 Opérations des valeurs Inactives.................................................................18
1.1.1.2 Réception des valeurs.......................................................................................18
1.1.1.3 Stockage et Enlevement....................................................................................19
1.1.1.4 Versement des recettes.....................................................................................19
1.1.1.5 Clôture de l’exercice.........................................................................................19
1.1.1.6 Prise en charge des Ordres de Recettes des collectivités...........................19
1.1.1.7 Contrôle..........................................................................................................20
1.1.1.8 Recouvrement................................................................................................21
1.1.2 Recettes de l’Etat...................................................................................21
1.2 Exécution des dépenses de l’Etat et des collectivités
territoriales :........................................................................................... 21
1.2.1 Mandat de paiement...............................................................................21
1.2.2 Le visa.......................................................................................................22
1.2.3 Le mode de paiement..............................................................................23
1.2.4 Paiement de la pension des rétraités.............................................................. 26
Chapitre II : Tenue de la comptabilité auxiliaire...........................26
2.1 Liaisons comptables...........................................................................27
2.2 Comptabilisation des recettes, des dépenses de l’Etat et des
collectivités territoriales.............................................................................27
2.2.1 Comptabilisation des recettes................................................................28
2.2.2 Comptabilisation des dépenses..................30_Toc171529330_Toc171529332
Chapitre III : Présentation du compte de gestion..........................35
3.1 Progiciel des collectivités territoriales...................................................35
3.2 Conclusion................................................................................................36
Bibilographie.....................................................................................38
Annexe................................................................................................39

[41]
Mémoire de fin de cycle

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