Gestion Des Sinistres
Gestion Des Sinistres
Gestion Des Sinistres
• RESPONSABILITE CIVILE
Tous les actes qui causent un préjudice à autrui obligent leur auteur à le réparer. La
victime doit être replacée, autant que possible, dans la situation où elle se serait
trouvée si l’acte dommageable n’avait pas eu lieu. L’indemnisation dépend de
l’importance des dommages provoqués. La réparation se fait par équivalent. Elle
consiste dans le paiement d'un capital dit "dommages-intérêts" ou dans le service
d'une rente temporaire ou viagère. Le retard dans le paiement d'une somme d'argent
est réparé par le paiement d'un intérêt dit "intérêt moratoire". Lorsqu'une personne
est condamnée au paiement d'une somme d'argent, le paiement d'un "intérêt
moratoire" est de droit. Contrairement aux règles générales exposées ci-dessus,
l'action que la victime exerce en vue d'obtenir un dédommagement, trouve son
fondement dans le risque, risque que, par exemple, fait courir l'usage d'une
automobile, ou le risque qu'en exécutant sa tâche, court le salarié qui peut être
victime d'un accident du travail. La réparation n'est plus alors subordonnée à la
preuve de la responsabilité. Dans ces cas, elle est fondée sur une présomption.
n Fondements juridiques
• ASSURANCE AU CNRS
La règle selon laquelle «L’Etat est son propre assureur» s’applique aux
Etablissements Publics Scientifiques et Techniques. Le CNRS garantit lui-même sur
son budget les dommages qu’il subit en tant qu’établissement ou qu’il cause à des
tiers à l’occasion de ses activités. Une attestation d’assurance est établie par le
CNRS pour servir de justificatif auprès de nos partenaires.
Toutefois, une dérogation exceptionnelle peut être sollicitée par le directeur de l’unité
ou le chef de service, sous couvert du délégué régional, auprès du contrôleur
n Textes règlementaires
• LE PREJUDICE
n Définition du préjudice
Le préjudice est le dommage qui est causé à autrui d'une manière volontaire ou
involontaire. Le préjudice peut être causé par le fait d'une personne, par le fait d'un
animal ou d'une chose, ou encore par la survenance d'un événement naturel. Le
préjudice peut affecter la victime dans son patrimoine. Dans ce cas, il consiste soit,
dans une perte, soit dans des dommages causés aux biens, soit encore dans la
suppression ou la diminution de revenus. Mais le préjudice peut atteindre aussi la
victime dans sa personne. Ainsi en est-il, de la mort, de la diminution de capacité de
travail, du préjudice esthétique, du préjudice causé par les souffrances dit "pretium
doloris", ou encore du préjudice qui atteint la personne en la privant des plaisirs de
l'existence (sports, voyages, lecture, audition) dit " préjudice d'agrément ". Le
"préjudice moral" qui atteint la personne dans son affection, dans son honneur ou
dans sa réputation est également indemnisable. Les causes de dommage peuvent
se cumuler ce dont le juge doit tenir compte afin que l'indemnisation soit complète.
* "Pretium doloris" est l'expression d'allure latine désignant une cause de préjudice en réparation de
laquelle la victime obtient un compensation financière pour les souffrances qu'elle a ressenties ensuite
des blessures subies et ce, que ces souffrances aient été ou non la conséquence directe ou indirecte
(interventions chirurgicales) d'un fait accidentel ou à d'un mauvais traitements dont l'auteur doit
répondre. Cette réparation se cumule avec l'indemnisation des autres chefs de préjudice tels que le
préjudice physique, le préjudice moral, ou le préjudice esthétique.
n Conditions requises du préjudice
ü Caractère direct
ü Caractère actuel
ü Caractère certain
ü Caractère légitime
n Typologie du préjudice
ü Préjudice patrimonial
• NOTION de SINISTRE
Il se décompose en :
• REALISATION DU SINISTRE
Le sinistre est un fait juridique, dont la preuve peut être rapportée par tout moyen.
L'assureur ne saurait donc imposer des modalités particulières de preuves.
Toutefois, conformément à l'article 9 du Nouveau Code de Procédure, c'est à
l'assuré, qui revendique la garantie dudit sinistre, d'en rapporter la preuve.
En règle générale, si les dommages sont importants, un expert sera nommé par la
société d'assurances pour procéder à une évaluation.
n Indemnisation si vous êtes victime d'un dommage
La victime doit prévenir immédiatement son assureur, ou au plus tard dans les cinq
jours ouvrés suivant le dommage.
Exceptions:
La déclaration s’effectue:
• EXPERTISE
n Rôle de l’expert
n Rapport d’expertise
Le montant des dommages est fixé à l’amiable. Pour aider l’expert à évaluer les
dommages, l’assuré peut, dans la mesure du possible, lui remettre:
• des factures d’achat, de réparation, d’entretien;
• des bons de garantie;
L’assuré a la possibilité de faire appel à un deuxième expert, autre que celui désigné
par l’assureur. Certains contrats prévoient que les honoraires de ce deuxième expert
soient pris partiellement en charge selon un pourcentage du montant des dommages
par l’assurance. Sinon, ils sont à la charge de l’assuré.
L'interruption de cette prescription peut résulter d'une citation en justice. Elle peut
aussi intervenir du fait de la désignation d'un expert à la suite d'un sinistre et enfin
par l'envoi d'une lettre recommandée avec accusé de réception adressée par
l'assureur à l'assuré et inversement. Dans ces cas, le délai de deux ans court à
nouveau à compter de la nomination de l'expert ou de la lettre recommandée.
• quand l'action de l'assuré contre l'assureur a pour cause le recours d'un tiers,
le délai de la prescription ne court que du jour où ce tiers a exercé une action
en justice contre l'assuré ou a été indemnisé par ce dernier.
Cette note ne concerne que les contrats d'assurance n'excédant pas la somme de
300 000 F TTC. Au-delà de ce seuil, la procédure spécifique du code des marchés
publics doit s'appliquer, conformément aux dispositions du décret no 98-111 du
28 février 1998 complété par l'arrêté du 22 avril 1998 (JO des 28 février et 15 mai
1998).
La direction des contrats et des affaires juridiques est fréquemment sollicitée par les
services des délégations ou des laboratoires, désireux de connaître les règles
applicables au CNRS en matière d'assurances et les éventuelles dérogations qui
peuvent y être apportées.
Dans un souci de clarification la DCAJ a donc préparé une note, dont je vous prie de
trouver ci-joint copie, exposant les principes applicables et la procédure à suivre, le
cas échéant, pour y déroger.
Je vous remercie de bien vouloir faire diffuser ce document auprès des services
intéressés de votre délégation ainsi qu'auprès des directeurs de laboratoires.
Fait à Paris, le 24 mars 1997.
Le directeur des contrats
et des affaires juridiques,
Dominique DALMAS
DEMANDES DE DÉROGATION À LA RÈGLE DE NON-ASSURANCE (procédure
à suivre)
I. - Textes
II. - Principes
La règle selon laquelle « l'État est son propre assureur » s'applique aux EPST. Cela
signifie que le CNRS garantit lui-même sur son budget les dommages qu'il subit en
tant qu'établissement ou qu'il cause à des tiers à l'occasion de ses activités.
Une attestation d'assurance a été établie par le CNRS pour servir de justificatif
auprès de nos partenaires ( cf. Annexe no 3).
Toutefois, malgré l'existence de cette règle, le partenaire exige dans certains cas la
souscription d'une police d'assurance pour garantir :
En dehors des deux hypothèses visées plus haut, des demandes de dérogation
peuvent également être formulées.
- un projet de contrat.
Dorénavant, il ne sera plus nécessaire de passer par l'intermédiaire de la DCAJ pour
saisir le contrôleur financier.
Tout dossier présentant des difficultés particulières peut cependant continuer à être
transmis à la DCAJ qui l'adresse alors au contrôleur financier pour visa, puis le
retransmet au service demandeur avec la réponse du contrôleur financier.
Instruction annexée à la circulaire no B-3D-119 du 14 août 1985
du ministère de l'économie, des finances et du budget (extrait)
A - Assurances
Toutefois des dérogations à cette obligation peuvent être consenties sur demande
adressée à la direction des assurances du ministère de l'économie, des finances et
du budget (bureau A3), sous réserve que les établissements concernés soient aptes
à assumer les nouvelles obligations imposées par la loi no 85-677 du 5 juillet 1985.
Je rappelle à cette occasion que j'ai demandé à tous les établissements publics par
ma circulaire relative à la préparation des budgets pour 1985 de compléter le
document joint (annexe 11). Les établissements n'ayant pas encore complété ce
document sont priés de me le faire parvenir au plus tard le 30 novembre 1985.
L'article L. 243-1 du code des assurances prévoit que les dérogations d'assurance
des travaux de bâtiment prévues par la loi no 78-l2 du 4 janvier l978 relative à la
responsabilité et à l'assurance dans le domaine de la construction, ne s'appliquent
pas à l'État ; des dérogations totales ou partielles peuvent être accordées par le
département (direction des assurances, bureau IIC1) aux établissements publics
justifiant de moyens permettant la réparation rapide et complète des dommages
éventuels.
3) Autres assurances
En ce qui concerne les assurances facultatives, des dérogations à la règle de non
assurance pourront être accordées par mon département à titre exceptionnel (prêts
de matériel ou d'œuvres d'art pour lesquels le prêteur exige la souscription d'une
police d'assurance, assurance contre le vol de certains matériels informatiques,
bureautiques et télématiques de coût élevé).
L'attention est appelée sur le fait qu'en matière d'assurance contre le vol, l'assuré ne
bénéficie des garanties que lorsqu'il a pris toutes les mesures de prévention
nécessaires.
Pour les lycées et collèges qui conserveront le caractère national et les écoles
normales d'instituteurs, il conviendra de soumettre les demandes de dérogation aux
recteurs.
Il paraît donc opportun de rappeler cette règle tant au sein de l'établissement qu'à
nos partenaires.
À cette fin, un « certificat d'assurance CNRS » sera mis, par votre intermédiaire, à la
disposition des directeurs d'unités. Ce certificat pourra être opposé par les
2. - Procédure et circuit
Dans l'hypothèse où l'action concernée par l'assurance rentre dans l'un des cas
limitativement énumérés ci-dessus, le directeur du laboratoire ou le chef de service
concerné adresse au service juridique du CNRS, sous couvert du délégué régional,
du délégué régional adjoint, de l'administrateur du siège ou du directeur de l'institut
pour les instituts nationaux :
- un projet de contrat ;
- la liste des différentes compagnies consultées accompagnée d'une note indiquant
la raison du choix de la société retenue.
Dans le numéro 6, juin 1997, page 19, du Bulletin officiel du CNRS, a été publiée
une « attestation d'assurance CNRS » stipulant que l'établissement garantit tous les
risques encourus dans le cadre des activités relevant de sa mission. Il est prévu que
Je rappelle que cette attestation d'assurance est destinée aux partenaires du CNRS,
afin de leur préciser clairement que notre établissement prend à sa charge la
réparation de tout dommage causé par ses personnels, agents statutaires ou non.
Cette assurance personnelle doit également couvrir les dommages subis par les
intéressés (accidents du travail, maladies professionnelles...).
Fait à Paris, le 10 juin 1997.
Le directeur des contrats
et des affaires juridiques,
Dominique DALMAS
Attestation d'assurance*
En application du principe selon lequel l'État est son propre assureur, le Centre
national de la recherche scientifique, établissement public à caractère scientifique et
technologique, garantit tous les risques encourus dans le cadre des activités relevant
de sa mission.
- les victimes des dommages causés à l'occasion de ces activités par les personnes
ci-dessus désignées.
- défense et recours.
* Des formulaires d'attestation d'assurance peuvent être obtenus auprès des
services de la délégation.
Réf. :
Je vous prie de bien vouloir trouver ci-joint à votre visa un dossier de dérogation à la
règle de non-assurance.
(Ou : Je vous prie de bien vouloir trouver ci-joint un dossier de dérogation à la règle
de non-assurance à soumettre au visa du contrôleur financier)
Toutes actions dérivant d'un contrat d'assurance sont prescrites par deux ans à
compter de l'événement qui y donne naissance.
Toutefois, ce délai ne court :
1º En cas de réticence, omission, déclaration fausse ou inexacte sur le risque couru,
que du jour où l'assureur en a
eu connaissance ;
2º En cas de sinistre, que du jour où les intéressés en ont eu connaissance, s'ils
prouvent qu'ils l'ont ignoré jusque-là.
Quand l'action de l'assuré contre l'assureur a pour cause le recours d'un tiers, le
délai de la prescription ne court que du jour où ce tiers a exercé une action en justice
contre l'assuré ou a été indemnisé par ce dernier.
La prescription est portée à dix ans dans les contrats d'assurance sur la vie lorsque
le bénéficiaire est une personne distincte du souscripteur et, dans les contrats
d'assurance contre les accidents atteignant les personnes, lorsque les bénéficiaires
sont les ayants droit de l'assuré décédé. Pour les contrats d'assurance sur la vie,
nonobstant les dispositions du 2º, les actions du bénéficiaire sont prescrites au plus
tard trente ans à compter du décès de l'assuré.
Coordonnées du Laboratoire
Adresse,
Code Postal
Ville
Société
Adresse
Code Postal
Ville
Lieu, Date
CONSTAT CONTRADICTOIRE
Situation générale:
Le présent état des lieux, établi et accepté contradictoirement entre les parties, a été
dressé pour valoir ce que de droit. Sont annexées à cet état des lieux, plusieurs
photographies afin d’illustrer et compléter le texte. Est également annexé à cet état
des lieux, un état récapitulatif chiffré des pertes matérielles et d’exploitation
engendrées par ce sinistre.
L’entreprise …………………,
Circulation
Pertes Pertes
Pièce Coût en €
matérielles immatérielles
N° 209 X 707
X 150
N° 217 X 6337
X 204
N° 221 X 378
N° 222 X 565
N° 232 X 676
N° 236 X 704
N° 248 -
Service administratif et de X 1031
gestion
TOTAL 10 752