Prix Transfert Entreprise
Prix Transfert Entreprise
Prix Transfert Entreprise
Novembre 2006
Madame, Monsieur,
Bruno Parent
annexe
Annexe 1 – lexique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 47
Annexe 2 – analyse fonctionnelle . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 50
l’entreprise et les prix de transfert
Ils se définissent plus simplement comme étant les prix des transactions
entre sociétés d’un même groupe et résidentes d’États différents : ils
supposent des transactions intragroupes et le passage d’une frontière.
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Exemple 1 : au sein d’un groupe, une filiale A établie en France vend des ordinateurs à
une autre filiale B établie en Grande-Bretagne, le prix de vente des ordinateurs est un prix de
transfert.
Vente d’ordinateurs
Filiale A
(France)
Filiale B
(Grande-Bretagne)
Exemple 2 : une société mère française A facture des frais de siège à ses filiales B et C, situées
à l’étranger, le service facturé relève des prix de transfert.
Société mère A
Frais de siège (France)
Frais de siège
Entreprise C
(USA)
Entreprise B
(Allemagne)
Exemple 3 : une entreprise A fabrique en France des biens qu’elle vend à une filiale étrangère B
qui les commercialise, le prix de vente est un prix de transfert.
Entreprise A
(France) Vente
de pièces détachées
Entreprise B
(Espagne)
Groupe X
Entreprise A
(France)
Transaction
transfrontalière Groupe Y
Entreprise B
(Italie)
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la notion de groupe
La notion de groupe suppose l’existence de liens de dépendance entre
les différentes entreprises qui le composent.
Deux entreprises sont dépendantes – et donc appartiennent à un même
groupe – si l’une d’elle participe directement ou indirectement à la
direction, au contrôle ou au capital de l’autre ou si les deux entreprises
sont détenues ou sont sous l’influence d’une même entreprise ou d’un
même groupe.
Le lien de dépendance peut être juridique (de droit) ou de fait.
Ventes
de marchandises
Dépendance juridique indirecte
– Exemple 1 : l’entreprise étrangère A vend des marchandises à l’entreprise française C,
dont elle détient indirectement 51 % du capital.
Ventes
de marchandises
Entreprise B Entreprise C
(France) (étranger)
Ventes
de marchandises
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La dépendance de fait
Il y a dépendance de fait si l’entreprise étrangère exerce dans l’entreprise
française directement ou indirectement un véritable pouvoir de décision
(ou inversement).
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conformité du prix de transfert au principe
de pleine concurrence
L’entreprise doit, dans un premier temps, analyser les fonctions qu’elle
exerce et les risques qu’elle assume (l’analyse fonctionnelle), et recenser
les actifs et les moyens utilisés. Elle doit ensuite déterminer la méthode
et le prix des transactions intragroupes. Enfin, elle doit s’assurer de la
conformité de la tarification retenue au prix de pleine concurrence.
l’analyse fonctionnelle
L’analyse fonctionnelle consiste pour l’entreprise à s’interroger sur
sa place et son rôle économique au sein du groupe, et à recenser
les fonctions exercées, les risques encourus, les actifs corporels et
incorporels utilisés.
groupe
Exemple 2 : pour fabriquer son lave-linge, le producteur peut faire appel à des prestataires ou
à des sous-traitants
groupe
sous-traitant
Assembleur
du produit
groupe
producteur distributeur
Constructeur Vendeur
du produit du produit fini
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Les risques encourus
L’entreprise peut, par exemple, être exposée aux risques suivants :
– risques de marché (variation des prix des matières premières, des prix
des produits vendus…) ;
– gestion des stocks ;
– service après-vente ;
– risques financiers (variation des taux de change et d’intérêt, risque de
crédit) ;
– risques industriels (défauts de fabrication, fermeture d’usine, coûts de
restructuration).
£ 5
producteur facture distributeur facture consommateur
Constructeur Vendeur Client final
du produit du produit fini
Le risque de change, lié à la variation de la parité entre la livre sterling et l’euro, est supporté
par le distributeur français. Toute appréciation de la monnaie britannique aura pour
conséquence une diminution de la marge de l’entreprise française si celle-ci ne peut pas
augmenter à due concurrence les prix de vente en euros au client final.
Les actifs (corporels et incorporels) et les moyens utilisés
L’entreprise doit recenser les actifs corporels, incorporels et les moyens
d’exploitation qu’elle utilise pour réaliser les fonctions qui lui sont
confiées en tenant compte :
– du type d’actif (usine, équipement, brevet, savoir-faire, marque…) ;
– des caractéristiques de ces actifs (importance économique ou
stratégique, âge, valeur marchande, localisation…) ;
– des autres moyens mis en oeuvre (personnel salarié, recours à des
spécialistes ou à la sous-traitance…).
paiement
de redevances
créateur
Propriétaire
de la marque
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Les entreprises ayant plusieurs activités
À l’aide de la comptabilité analytique, l’entreprise qui exerce plusieurs
activités (par exemple, producteur et distributeur), doit isoler pour
chacune d’elle les actifs, les moyens utilisés, les revenus, les coûts et les
résultats. L’objectif est de distinguer par activité la méthode appliquée,
la rémunération obtenue et le résultat dégagé.
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L’analyse fonctionnelle (cf. annexe 2) est donc indispensable pour
déterminer :
– la méthode la plus appropriée pour rémunérer l’activité considérée ;
– les revenus et les coûts des actifs et des moyens utilisés pour justifier
la base de calcul et fixer le niveau de rémunération qui sera d’autant
plus élevé que les risques pris sont importants et que les fonctions
exercées sont à forte valeur ajoutée.
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Cette méthode est la plus satisfaisante car c’est la plus directe et la plus
fiable pour déterminer le prix de pleine concurrence.
consommateur
Constructeur prix? Vendeur Client final
du produit du produit fini
40
05
indé
Client final
Vendeur
du produit fini
indé
5005 Client final Y
Constructeur Vendeur
du produit du produit fini
Dès lors que les conditions d’exploitation sont similaires 6 à celles qui existent entre
les entreprises indépendantes, le prix de transfert du téléviseur, qui doit être appliqué entre
le producteur et le distributeur du même groupe A, est de 500 euros.
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> La méthode du prix de revente
L’objectif de cette méthode est de connaître le prix auquel un produit
acheté à une entreprise liée est revendu à un client indépendant (le prix
de revente), pour ensuite y soustraire une marge brute (la marge sur prix
de revente) permettant à la société de distribution liée de couvrir ses frais
de ventes et ses autres charges d’exploitation, et de se voir attribuer un
bénéfice tenant compte des fonctions réalisées et des risques assumés.
Cette marge brute de pleine concurrence est obtenue en utilisant un
comparable interne ou externe à l’entreprise. Le prix ainsi obtenu est
considéré comme un prix de pleine concurrence.
groupe a
Ce prix de 200 v est un prix de marché ou de pleine concurrence car il s’agit du prix de vente
au consommateur final, tiers indépendant par rapport à l’entreprise qui commercialise le
produit (en l’absence de lien de droit ou de fait).
L’entreprise doit ensuite déterminer la marge à attribuer au distributeur. Pour cela, elle
peut utiliser des comparables internes (marge réalisée par des distributeurs indépendants
lorsque l’entreprise ou une autre entreprise du groupe lui vend les mêmes produits ou
des produits comparables) ou externes (marge réalisée pour les mêmes produits ou des
produits comparables par des distributeurs indépendants). Dans l’hypothèse où la marge du
distributeur par produit est de 30 v, le prix de pleine concurrence entre le producteur et le
distributeur est de 170 v. C’est donc ce prix de vente que devra appliquer le producteur.
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Exemple : une entreprise a déterminé que le coût de production d’une bicyclette est égal à
150 v. Elle doit ensuite définir la marge à appliquer pour rémunérer son activité et fixer ainsi le
prix de vente de la bicyclette au distributeur. Cette marge brute sur coûts de production doit
lui permettre de couvrir les autres charges d’exploitation et de réaliser un bénéfice convenable
compte tenu de ses conditions d’exploitation.
Pour cela, elle peut utiliser des comparables internes (l’entreprise ou une autre entreprise
du groupe fabrique les mêmes produits ou des produits comparables qu’elle vend à des
distributeurs indépendants ou à des donneurs d’ordre indépendants), des comparables
externes (un fabriquant indépendant réalise une transaction identique avec une autre
entreprise indépendante 7).
Dans l’hypothèse où, d’après les comparables, la marge du producteur est de 10 %, le prix de
pleine concurrence entre le producteur et le distributeur est de 165 v (150 v x 110 %).
groupe a
Remarque : plus les fonctions exercées, les risques assumés, les actifs et
moyens utilisés sont complexes, plus il est difficile de trouver des données
comparables. Par conséquent, les méthodes du prix de revente et du prix
de revient majoré sont généralement celles qui permettent d’obtenir les
résultats les plus fiables lorsque les fonctions exercées respectivement
par le distributeur et par le producteur sont simples et qu’aucune des
entreprises concernées par la transaction ne met en œuvre des actifs
incorporels de grande valeur ou uniques (brevet, savoir-faire).
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Exemple :
1ère étape. Détermination du résultat consolidé pour le groupe qui est lié à la production
et à la vente de chaussures.
consomm
consommat
ateu
eurr
Constructeur prix? Vendeur
V 100 5
Client final
du produit du produit fini
Coût de production 10 m Coût de distribution 30 m
Exemple :
consomm
consommat
ateu
eurr
Fabricant prix? Vendeur
V 20 5
Client final
du produit du produit fini
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Remarque : ce type de méthode, fondée sur une comparaison des marges
nettes, s’applique à tous les biens corporels, incorporels ainsi qu’aux
prestations de services. Elle nécessite pour estimer avec fiabilité un
résultat de pleine concurrence, un niveau de comparabilité similaire
à celui qui est requis pour les méthodes du prix de revient majoré
et du prix de revente, avec une étude approfondie des différences
fonctionnelles et éventuellement l’application d’ajustements appropriés.
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peut pas comparer la fonction de vente dans le secteur pharmaceutique
à la fonction de vente dans le secteur automobile car les deux activités
économiques sont trop différentes).
> 2 Sélection des entreprises qui exercent la même fonction que celle
de l’entreprise concernée (ex : entreprises exerçant des fonctions de
conception, de production, de distribution, d’assemblage, de recherche
et développement, de prestation de services...).
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Remarque : il est important de veiller à ne pas sélectionner soit un trop
grand nombre soit un nombre très limité d’entreprises au risque de
diminuer la fiabilité de l’étude. De même, la pertinence de l’étude de
comparabilité repose sur un choix judicieux du ratio de référence.
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l’administration fiscale et les prix
de transfert
La question des prix de transfert est aujourd’hui au cœur des
vérifications de comptabilité des entreprises ayant une dimension
internationale. Or, l’appréhension des relations économiques et fiscales
entre des entités situées dans des pays différents peut s’avérer délicate
et constituer un facteur d’insécurité juridique pour les entreprises.
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Le rôle de la documentation est donc primordial. Sa réalisation permettra
à l’entreprise d’être sensibilisée aux problématiques de prix de transfert,
de prendre la mesure des risques fiscaux qui peuvent résulter d’une
mauvaise gestion des prix intragroupes et d’anticiper les demandes
de justification de ces prix. Elle permet aux entreprises de diminuer le
risque fiscal relatif à leurs prix de transfert dès lors qu’elles peuvent
justifier de leur conformité à la réglementation applicable en la matière.
Contenu de la documentation
La documentation pourra utilement contenir des informations d’ordre
juridique, économique, fiscal, comptable et méthodologique quant aux
modalités de détermination et de validation des prix de transfert.
Recommandations
– Conservez tous les documents utilisés pour la définition et la mise en
place de la politique de prix13 afin de justifier la rigueur et la pertinence
de l’analyse : mémoires, échanges de correspondance, notes internes,
consultations de conseils extérieurs, comptes-rendus de réunions,
articles de presse ou de revues professionnelles… ;
– choisissez une politique de prix adaptée aux spécificités de l’entreprise ;
– veillez à la cohérence au sein du groupe sur les points suivants :
> 1 disparités de tarifs non justifiées pour un même produit vendu à des
tiers et à des entreprises liées ;
> 2 entreprise régulièrement en pertes alors que le groupe dégage un
résultat bénéficiaire ;
> 3 biens incorporels de valeur non ou insuffisamment rémunérés ;
> 4 quote-part du résultat consolidé appréhendée par chaque entreprise
du groupe (résultat global de l’opération, après commercialisation du
produit au client indépendant, qui implique différentes entreprises liées)
et le lien avec le risque d’entreprise assumé par chacune d’elle.
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– moyens mis en œuvre (personnels et qualifications, immobilisations
corporelles, propriété et exploitation des actifs incorporels, bilans,
comptes de résultat par produit, marges dégagées, composition des
actifs et des comptes de charges) ;
– méthode de détermination des prix de transfert et éléments la
justifiant ;
– régime fiscal appliqué aux opérations réalisées par l’entreprise
étrangère liée.
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l’offre de service pour les pme1 : l’accord bilatéral ou
unilatéral simplifié
L’accord préalable bilatéral de prix
L’accord préalable bilatéral est un accord entre deux administrations
française et étrangère (“les autorités compétentes”, définies par les
conventions fiscales). Il est conclu entre ces autorités sur le fondement
des “procédures amiables” prévues par les conventions fiscales signées
entre les États (article 25 du modèle de convention OCDE). Pour la France,
l’autorité compétente est le Bureau CF3 de la Direction générale des
impôts (cf. coordonnées page 44).
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Documents nécessaires au suivi de l’accord préalable de prix
Après obtention de l’accord préalable de prix, l’entreprise doit produire, à
l’appui de sa déclaration annuelle de résultats, un rapport de conformité
qui permet à l’administration de s’assurer du respect des termes de
l’accord. Une copie de ce rapport est adressée au Bureau CF3.
Service instructeur
Les demandes d’accords préalables de prix devront être déposées auprès
du Bureau CF3 et de l’autorité compétente étrangère pour un accord
bilatéral.
Exemple : une société française vend à sa filiale de distribution en Allemagne une imprimante
170 euros. La filiale revend le même bien au client final pour 200 euros. Au cours de la
vérification de comptabilité, les services fiscaux allemands remettent en cause le prix d’achat
à la société française et l’évaluent à 160 euros, estimant que la marge de la société allemande
doit être de 40 euros par imprimante.
Le résultat de la société allemande va être majoré de 10 euros par imprimante. Or l’écart
de prix a déjà été imposé en France au nom de la société française ; il y a donc une double
imposition en France et en Allemagne pour la même transaction, au sein du même groupe.
Dans ce cas, la société, qui estime avoir fait l’objet d’une double imposition pour un même
revenu de la part de deux Etats différents peut recourir à la procédure amiable d’élimination
des doubles impositions prévue par les conventions fiscales internationales.
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procédure amiable prévue dans le cadre bilatéral. Elle se singularise
en instaurant une obligation de résultat. Ainsi, en l’absence d’accord
des autorités compétentes dans un délai de 2 ans, une commission
d’arbitrage est mise en place.
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Entrepreneur L’entrepreneur détient, en général, les actifs incorporels, supporte
des risques et exerce une fonction d’autorité sur les autres
entreprises du groupe. En contrepartie de la prise de risques, il
a vocation à appréhender une partie importante de la marge
consolidée.
Entreprise indépendante Une entreprise indépendante est celle qui ne contrôle pas
d’entreprise (en droit ou en fait) et qui n’est pas elle-même
contrôlée par une autre entreprise.
Fonction Subdivision des activités d’une entreprise en un ou
plusieurs ensembles d’actions qui concourent à un même
but : l’approvisionnement, la production, la distribution,
l’administration générale.
Groupe Ensemble d’entreprises unies par des liens de dépendance
juridique ou de fait. Il est constitué de filiales, de sociétés sœurs,
de la société mère et des entreprises ayant des communautés
d’intérêt fortes.
Guide OCDE Rapport publié en 1995 par l’OCDE et intitulé “principes
applicables en matière de prix de transfert à l’intention des
entreprises multinationales et des administrations fiscales”.
Intervalle de pleine Fourchette de prix acceptable pour définir si les conditions d’une
concurrence transaction entre entreprises liées sont de pleine concurrence .
Marge consolidée Marge globale réalisée par les entreprises d’un même groupe
pour l’ensemble des opérations ou des fonctions exercées.
Marge nette Différence entre le prix de vente d’une marchandise, d’un bien ou
d’un service et l’ensemble des coûts (ensemble des charges qui
concourent à l’élaboration du produit considéré).
Régime fiscal privilégié Impôt sur les bénéfices ou sur les revenus dont le montant est
inférieur de plus de la moitié à celui de l’impôt sur les bénéfices
ou sur les revenus dû dans les conditions de droit commun en
France.
Sous-traitance Opération par laquelle une entreprise confie à une autre, tout
en conservant la responsabilité, le soin d’exécuter pour elle une
partie des actes de production et de services selon un cahier des
charges préétabli.
Transaction Opération économique effectuée entre deux entreprises.
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annexe 2 grille d’analyse fonctionnelle
Exemple de répartition des risques encourus par chaque entreprise A, B
ou C au regard des fonctions assumées.
fonctions A B C
recherche et développement
Création ••• •
Fixation de la politique de prix •• ••
Image ••• •
Distribution •• ••
Allocation des ressources ••••
Publicité ••••
Etude de consommation ••• •
Etude de marché ••• •
Prévision des ventes ••• •
fonctions A B C
Publicité ••••
Etudes sur la demande des consommateurs • •••
Etudes de marché • •••
Prévisions des ventes •• ••
vente et distribution
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risques A B C
Risques de marché • • ••
Risques de stocks •• • •
Risques de délai de paiement •• • •
Risques de créance douteuse • •••
Risques de change ••••
2 Article 238 A du CGI : “les personnes sont regardées comme soumises à un régime fiscal
privilégié dans l’Etat ou le territoire considéré si elles n’y sont pas imposables ou si elles y sont
assujetties à des impôts sur les bénéfices ou sur les revenus dont le montant est inférieur de plus
de la moitié à celui de l’impôt sur les bénéfices ou sur les revenus dont elles auraient été
redevables dans les conditions de droit commun en France, si elles y avaient été domiciliées ou
établies”.
8 Différence entre le prix de vente d’une marchandise, d’un bien ou d’un service et l’ensemble
des coûts (ensemble des charges qui concourent à l’élaboration du produit considéré).
9 Accord permettant aux entreprises liées de partager les coûts et les risques de la production
ou de l’obtention de biens, de services ou de droits et de déterminer la nature et la portée des
intérêts de chacun des participants dans ces biens, services ou droits.
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10 Lorsque le code activité “NAF” n’est pas suffisamment précis, il doit être procédé à
une recherche textuelle de l’activité. Par exemple, le code NAF 516 C « commerce de gros
d’équipements de la construction » est trop général lorsque l’on recherche des comparables
d’entreprises qui vendent en gros du carrelage.
12 Il s’agit de répartir la totalité des entreprises de l’échantillon en quatre parties égales (les
quatre « quartiles ») avec deux groupes en dessous et deux groupes au-dessus de la médiane.
14 Jusqu’à la fin de l’année qui suit celle de la réponse à la demande et au plus tard jusqu’à la
fin de la cinquième année qui suit celle au titre de laquelle l’imposition est due.
16 Les entreprises disposent d’une sécurité juridique qui leur permet d’éviter toute remise en
cause de la méthode de détermination de leurs prix de transfert sauf dans les cas suivants :
– présentation erronée des faits, dissimulation d’informations, erreurs ou omissions
imputables au contribuable lors de l’établissement de sa demande ;
– non respect des obligations contenues dans l’accord ou manœuvres frauduleuses.
17 Aucune procédure d’accord préalable unilatéral ne sera engagée à raison des transactions
existantes avec des entreprises situées dans des pays avec lesquels aucune convention fiscale
n’a été conclue si ceux-ci disposent d’un régime fiscal privilégié au sens de l’article 238 A du CGI.
Réalisation
Contrôle fiscal international
Bureau CF3 de la DGI
Design graphique
Philippe Moubeche
Impression
Service de la Documentation
Nationale du Cadastre - 1051
Direction générale des impôts
les prix
de transfert
Guide à l’usage des PME
Novembre 2006