ROMAN
ROMAN
ROMAN
Conclusion : Ironie du poème, qui commence dès son titre, mais aussi l’originalité de son lyrisme, qui
parvient à rendre l’universalité de l’expérience des premiers émois amoureux de l’adolescence et les remet à
leur juste place, loin des élans de la poésie romantique, dont Rimbaud se joue des clichés.
LA QUESTION DE GRAMMAIRE
13. GRAMMAIRE • Relevez et analysez une subordonnée conjonctive circonstancielle dans la
phrase :
« L’air est parfois si doux, qu’on ferme la paupière » (v. 6).
La phrase comprend deux verbes, donc deux propositions :
une principale (« L’air est parfois si doux » ;
une subordonnée (« qu’on ferme la paupière »).
Cette subordonnée est introduite par la conjonction de subordination « qu’» associée à l’adverbe
corrélatif « si »
Elle exprime la conséquence du fait exprimé dans la principale ; on peut en effet reformuler ainsi
la phrase : La douceur de l’air conduit à fermer la paupière. Cette proposition subordonnée
conjonctive est donc complément circonstanciel de conséquence.
« Roman » se caractérise par l’emploi d’un lexique du quotidien qui ne figure pas traditionnellement en
poésie (« bocks », « limonade », « réverbère », « faux-col », « bottines »). Ces termes prosaïques se
doublent d’expressions empruntées au langage populaire : « Robinsonne », « loué » et « mauvais
goût ». Rimbaud, par cette grande liberté d’expression, propose ainsi une nouvelle poésie lyrique qui
se démarque du lyrisme classique des romantiques et qui est susceptible de toucher les adolescents.