Lecture Lineaire Arthur 2
Lecture Lineaire Arthur 2
Lecture Lineaire Arthur 2
LL1 : roman
Introduction : Arthur Rimbaud, célèbre poète français du XIXe siècle, incarne à lui seul le
génie précoce et la quête incessante de modernité de la littérature de son époque. À l'instar
de ses contemporains symbolistes, Rimbaud explore les méandres de l'âme humaine à
travers une poésie empreinte de mystère et de révolte. Parmi ses œuvres emblématiques,
les Cahiers de Douai, rédigés en 1870, offrent un aperçu fascinant de l'évolution de sa
pensée et de son style.
« On n’est pas sérieux quand on a dix-sept ans » ce vers d’Arthur Rimbaud incarne l’écriture
de cet enfant autodidacte qui a révolutionné la poésie dans ses cahiers d’écolier. Inspiré par
des poètes amoureux de la liberté comme Hugo ou Verlaine, Rimbaud va jouer un rôle
majeur dans la naissance du symbolisme en témoigne son recueil Une saison en enfer
Pour répondre à cette interrogation, nous proposons d'explorer le poème "Roman" en trois
temps : tout d'abord, nous étudierons la représentation de l'adolescent innocent (vers 1 à
17), puis nous nous attarderons sur les premiers émois amoureux (vers 17 à 35), pour enfin
analyser la désillusion de l'adolescent face à l'amour (vers 35 à la fin). Ainsi, cette lecture
linéaire nous permettra de saisir la richesse et la subtilité de la vision rimabudienne de
l'amour adolescent dans ce poème.
Roman
II
- Voilà qu'on aperçoit un tout petit chiffon
D'azur sombre, encadré d'une petite branche,
Piqué d'une mauvaise étoile, qui se fond
Avec de doux frissons, petite et toute blanche...
III
a) l’évocation du désir
- la métonymie du “baiser” qui renvoie aux premiers amours
- le lexique du désir (verbe, CL de l’ivresse) il retranscrit ce que
provoque le désir sur l’adolescent.
- la rêverie prend une tournure sensuelle, sa romance fait de la sève un
élixir d’amour (métaphore du champagne), les points de suspension
montre que sa rêverie se poursuit
- tout devient confus dans son esprit en témoigne les rimes croisées
b) l’évocation de la fougue
- on retrouve la spontanéité et la folie de l’adolescence (exclamation,
phrase nominale)
- la passion le dévore (comparaison)
- il se nourrit de ses lectures (robinson/roman)
c) la rencontre amoureuse
- le portrait d’une jeune fille séduisante et sûre d’elle (description,
adjectifs, énumération)
- son apparition semble miraculeuse (topos de la lumière CL
couleur/antithèse)
- métaphore de la condamnation à mort: découverte de l’amour
- le regard ironique porté sur le père (description du bourgeois)
- le regard ironique porté sur l’adolescent (adverbe et adjectif)
- l’allitération en “t” souligne la légèreté de l’extrait et ôte le caractère
sublime de la rencontre
IV
Introduction : Arthur Rimbaud, célèbre poète français du XIXe siècle, incarne à lui seul le
génie précoce et la quête incessante de modernité de la littérature de son époque. À l'instar
de ses contemporains symbolistes, Rimbaud explore les méandres de l'âme humaine à
travers une poésie empreinte de mystère et de révolte. Parmi ses œuvres emblématiques,
les Cahiers de Douai, rédigés en 1870, offrent un aperçu fascinant de l'évolution de sa
pensée et de son style.
« On n’est pas sérieux quand on a dix-sept ans » ce vers d’Arthur Rimbaud incarne l’écriture
de cet enfant autodidacte qui a révolutionné la poésie dans ses cahiers d’écolier. Inspiré par
des poètes amoureux de la liberté comme Hugo ou Verlaine, Rimbaud va jouer un rôle
majeur dans la naissance du symbolisme en témoigne son recueil Une saison en enfer
Vénus Anadyomène
Comme
d’un cercueil vert en fer blanc, une tête
Introduction : : Arthur Rimbaud, célèbre poète français du XIXe siècle, incarne à lui seul
le génie précoce et la quête incessante de modernité de la littérature de son époque. À
l'instar de ses contemporains symbolistes, Rimbaud explore les méandres de l'âme
humaine à travers une poésie empreinte de mystère et de révolte. Parmi ses œuvres
emblématiques, les Cahiers de Douai, rédigés en 1870, offrent un aperçu fascinant de
l'évolution de sa pensée et de son style.
« On n’est pas sérieux quand on a dix-sept ans » ce vers d’Arthur Rimbaud incarne
l’écriture de cet enfant autodidacte qui a révolutionné la poésie dans ses cahiers
d’écolier. Inspiré par des poètes amoureux de la liberté comme Hugo ou Verlaine,
Rimbaud va jouer un rôle majeur dans la naissance du symbolisme en témoigne son
recueil Une saison en enfer
Pour répondre à cette interrogation, nous proposons d'explorer le poème "dormeur du val"
en deux temps avec les deux quatrains pour la description d’un cadre idyllique et : Les deux
tercets: la description d’un soldat mort
Le Dormeur du Val
a) un sommeil éternel
- une représentation symbolique de la mort (euphémisme,
métonymie, rejet “tranquille”)
- la nature témoin de ce sommeil éternel, qui doit l’accueillir
(personnification)
b) une dénonciation de la guerre
- la mort est son salut, elle est libératrice, elle représente la paix
pour le soldat (euphémisme “dort”, verbe “sourire”, rejet
“tranquille”)
- la violence de la guerre, ce soldat a été martyrisé par sa violence
(CL négatif “froid”, “malade”, négation, métonymie “trou rouge”,
patriotisme “poitrine”)
- une écriture symboliste: l’effet de chute fait comprendre la
symbolique du titre et le message du poète. Il utilise une forme
fixe “le sonnet” pour défendre son message. (allitération en R:
violence de la mort/allitération en “s” douceur de la nature)
LL4 : Barbara
- Jacques Prévert est l’un des grands poètes français du XXe siècle (siècle
des surréalistes), également scénariste dont les œuvres sont marquées par son
engagement, profondément anarchiste, il répudie toutes les formes d’autorité.
Si on lui a reproché, d’abord, sa trop grande simplicité de langage, force est de
constater que les critiques sont revenues sur leur jugement, puisqu’il est
désormais publié par La Pléiade, ce qui est un grand honneur pour les
écrivains. Sa poésie adopte un langage oral, elle cumule les anaphores et
énumérations, elle aborde des thèmes populaires et s’inspire « de la rue ». Le
poème « Barbara » est extrait de Paroles, un recueil publié fin 1945 qui a connu
un immense succès encore non démenti aujourd’hui. Ce poème en vers libres
invite « Barbara » à se rappeler les moments heureux passés avec celui qu’elle
aime et qui a subi les affres de la seconde guerre mondiale
Pour cela, nous verrons qu’il s’agit d’un poème d’amour, prétexte pour
l’auteur de donner son avis sur les horreurs de la guerre
C) mais certains éléments laissent penser que ce bonheur est de courte durée
a) L’évocation de la guerre
Cela nous rappelle le poème « le dormeur du val » qui fait aussi de la nature
un témoin de l’horreur de la guerre.
!!!faire conclusion
LL6 : ODG
Introduction
J’écris pour agir” cette phrase de Voltaire incarne la démarche des philosphes
des Lumières, qui souhaitent éclairer le peuple aux lumières de la Raison. Pourtant
alors que la révolution française a donné naissance à la DDHC, la voix d’une femme
s’élève, celle d’ ODG qui crie à l’injustice envers les femmes. Cette femme considérée
comme illéttrée, occitane, indomptable et imprudente, va faire de ce combat pour
l’égalité sa raison d’être et mourra guillotinée pour avoir oser être féministe et
humaniste. Elle écrit un pastiche de la DDHC, la DDFC , qu’elle adresse à la reine, en
1791. Après avoir écrit ses articles, elle rédige un postambule.
résumé: Dans cet extrait elle appelle les femmes à prendre part au combat
pour l’égalité.
Pour conclure, Olympe incite les femmes à se révolter, elle explique que le
monde est en plein changement, les Lumières ont mis un coup de pied aux inégalités,
aux croyances absurdes et, si les femmes veulent aussi tirer partie de cette révolution,
elles doivent se battre pour leurs droits, d’autant plus qu’elles n’ont rien à perdre.
ouverture: Le nègre de Surinam, Candide, Voltaire: lutte contre l’esclavage
Nous allons nous poser la question suivante : En quoi dénonce-t-elle le combat des
colons? , nous allons repondre a cette problematique en 2 mouvement , pour
commencer le mouvement 1: une dénonciation dramatisée et virulente du
comportement des colons et le mouvement 2 sa dénonciation et ses solutions
Pour conclure, elle se sert de l’actualité pour donner plus de force aux
conséquences dramatiques des injustices. Qu’elles soient sociales ou raciales, elles
mènent à la guerre et à la violence. Pour les faire cesser, elle donne à voir cette
violence et nous incite à réfléchir sur l’inhumanité et l’illégitimité des injustices.
Ce combat contre l’esclavage rappelle celui de Candide car…
Neuf heures sonnent, et je continue mon chemin : une voiture s’offre à mes regards,
j’y prends place, et j’arrive à neuf heures un quart ; à deux montres différentes, au
Pont Royal. J’y prends le sapin, et je vole chez mon Imprimeur, rue Christine, car je
ne peux aller que là si matin : en corrigeant mes épreuves, il me reste toujours
1
quelque chose à faire, si les pages ne sont pas bien serrées et remplies. Je reste à peu
près vingt minutes ; et fatiguée de marche, de composition et d’impression, je me
propose d’aller prendre un bain dans le
quartier du Temple, où j’allais dîner. J’arrive à onze heures moins un quart
à la pendule du bain ; je devais donc au cocher une heure et demie ;
a) le cadre spatio-temporel
- Elle évoque sa routine (de son gout pour le bain/son métier d’écrivain
(métonymie)/ses habitudes pour le repas)
- elle prend un taxi (c’est lui qui vient à elle métaphore verbe « offrir »)
- elle redore le métier d’écrivain en montrant qu’il s’agit d’un travail laborieux,
harassant (métaphore « je vole » elle est pressée+métier en continu (subordonnée
hypothétique)
mais, pour ne pas avoir de dispute avec lui, je lui offre 48 sols : il exige plus, comme
d’ordinaire : il fait du bruit. Je m’obstine à ne vouloir plus lui donner que son dû, car
l’être équitable aime mieux être généreux que dupe. Je le menace de la loi, il me dit
qu’il s’en moque, et que je lui payerai deux heures.
a) Un cocher corrompu
- le CCM montre que cette situation est habituelle dans l’ancien régime : privilège du
cocher : impose son pourboire
b) Un cocher misogyne
- démarche éclairée elle fait confiance en la justice, qu’elle oppose à une décision
arbitraire (métonymie loi)
Nous arrivons chez un commissaire de paix, que j’ai la générosité de ne pas nommer,
quoique l’acte d’autorité qu’il s’est permis envers moi mérite une dénonciation
formelle. Il ignorait sans doute que la femme qui réclamait sa justice était la femme
auteur de tant de bienfaisance et d’équité. Sans avoir égard à mes raisons, il me
condamne impitoyablement à payer au cocher ce qu’il demandait. Connaissant
mieux la loi que lui, je lui dis, Monsieur, je m’y refuse, et je vous prie de faire
attention que vous n’êtes pas dans le principe de votre charge. Alors cet homme, ou
pour mieux dire, ce forcené s’emporte, me menace de la force si je ne paye à l’instant,
ou de rester toute la journée dans son bureau.Je lui demande de me faire conduire au
tribunal de département ou à la mairie, ayant à me plaindre de son coup d’autorité.
b) L’ironie d’ODG
- Esprit éclairé : elle montre que la justice est de son côté une femme
dans son bon droit qui voit la justice comme un juge objectif et juste
(verbe de parole: pas d’hésitation/verbe “plaindre” CL de la
plainte/comportement illégal “coup”: non réfléchi: satire de l’autorité
en place: dénonce les abus de pouvoir)
un peuple éclairé !
Pour conclure, ODG utilise le genre de l’apologue, hérité des moralistes classiques,
pour dénoncer les abus de pouvoir de l’ancien régime. Au delà de son combat
féministe, ODG lutte pour une justice éclairée, objective et impartiale. Cette anecdote
comique devient une mise en abyme de son livre. Cette injustice qui devrait être
portée à l’Assemblée le sera véritablement grâce à la DDFC, mais encore faut-il qu’on
l’entende…
“Elle s'assit. Je demeurai debout, le corps à demi tourné, n'osant l'envisager directement. Je
commençai plusieurs fois une réponse, que je n'eus pas la force d'achever. “
A peine eus-je achevé ces derniers mots, qu'elle se leva avec transport pour venir
m'embrasser. Elle m'accabla de mille caresses passionnées. Elle m'appela par tous les noms
que l'amour invente pour exprimer ses plus vives tendresses. Je n'y répondais encore qu'avec
langueur.
Quel passage, en effet, de la situation tranquille où j'avais été, aux mouvements tumultueux
que je sentais renaître ! J'en étais épouvanté. Je frémissais, comme il arrive lorsqu'on se trouve
la nuit dans une campagne écartée : on se croit transporté dans un nouvel ordre de choses ; on
y est saisi d'une horreur secrète, dont on ne se remet qu'après avoir considéré longtemps tous
les environs.
Mouvement 4: l’analyse de DG
a) la transition entre deux situations
- le passé serein à Saint-Sulpice et l’avenir périlleux avec Manon
- il est aspiré par l’inconnu, par le danger comme le montre les comparaisons et
métaphores
b) le sentiment d’effroi de DG
- CL de la peur il est effrayé à l’idée de lui céder à nouveau
- la dramatisation de la scène il transforme ces retrouvailles en l’annonce d’un
avenir apocalyptique
!!!!faire conclusion
LL10 :
éléments d’introduction:
- contexte historique: Louis XIV mécène de Molière
- mouvement: plaire: classique et baroque
- biographie: Molière: meurt à la 4e représentation: il dénonce les médecins (autre
oeuvre: le médecin malgré lui)
- présenter l’oeuvre
- présenter l’extrait:
LIRE
- Pb: en quoi est ce un éloge paradoxal?
- Plan
Au XVIIe siècle,la France est sous le règne de Louis XIV,. C'est dans ce contexte se
distingue deux mouvement le classique et le barroque . Molière, dramaturge de génie, qui
bénéficie du mécénat du roi pour donner vie à, "Le Malade Imaginaire" va faire de nombreuse
representation pour en donner sa mort a la 4e representation. Il denoncais les medecin comme
dans l’œuvre les medecin malgre lui
"Le Malade Imaginaire" est une comédie ballet de Molière représentée en 1673. Elle met en
scène un hypocondriaque, Argan, obsédé par sa santé et les médecins. Dans cette scene
Toinette, la servante d'Argan, se déguise en médecin pour se moquer de son maître. Elle
parodie les consultations médicales de l'époque en prescrivant des remèdes absurdes
Nous allons nous poser la question suivante en quoi est ce un eloge paradoxal ? et nous
repondrons avec 3 mouvements et une conclusion
Lorsque je l'envoyai au collège, il trouva de la peine; mais il se raidissait contre les difficultés;
et ses régents se louaient toujours à moi de son assiduité et de son travail.
Subordonnée circonstancielle de temps : dernier temps dans le parcours scolaire de Thomas
Diafoirus puisqu’il entame ses études de médecine.
Euphémisme : pour dire qu’il a des difficultés à l’école ; proposition coordonnée d’opposition
: antithèse : le père essaie de compenser l’image dévalorisante d’un fils nul à l’école en
mettant le fait qu’il est combattif, c’est un garçon vaillant déterminé à réussir ; comique de
caractère par la remarque des enseignants qui montre que ce garçon n’a que sa détermination
pour lui.