IAASB 2022 Handbook Volume 1 752 879
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(iii) Inclure le rapport de l'auditeur sur les états financiers résumés dans tout document contenant les états financiers résumés et qui indique
que l'auditeur a fait rapport sur ceuxci.
(c) Convenir avec la direction de la forme de l'opinion à exprimer sur les états financiers résumés (voir paragraphes 9 à 9).
11).
7. Si l'auditeur conclut que les critères appliqués sont inacceptables ou n'est pas en mesure d'obtenir l'accord de la direction visé au paragraphe 6(b),
l'auditeur ne doit pas accepter la mission de rapport sur les états financiers résumés, à moins que la loi ou la réglementation ne l'exige. faisle. Une
mission menée conformément à une telle loi ou réglementation n’est pas conforme à la présente norme ISA. Par conséquent, le rapport de l'auditeur
sur les états financiers résumés ne doit pas indiquer que la mission a été réalisée conformément à la présente ISA. L'auditeur doit inclure une référence
appropriée à ce fait dans les termes de la mission. L'auditeur doit également déterminer l'effet que cela peut avoir sur la mission d'audit des états
financiers dont sont issus les états financiers résumés.
8. L'auditeur doit mettre en œuvre les procédures suivantes, ainsi que toute autre procédure qu'il peut juger nécessaire, pour fonder son opinion sur les
états financiers résumés :
(a) Évaluer si les états financiers résumés présentent de manière adéquate leur nature résumée et identifier les
États financiers audités.
(b) Lorsque les états financiers résumés ne sont pas accompagnés des états financiers audités, évaluer s'ils
décrire clairement :
(ii) La loi ou le règlement qui précise que les états financiers audités ne doivent pas nécessairement être mis à la disposition des utilisateurs
prévus des états financiers résumés et qui établit les critères de préparation des états financiers résumés.
(c) Évaluer si les états financiers résumés divulguent de manière adéquate les critères appliqués.
(d) Comparer les états financiers résumés avec les informations connexes dans les états financiers audités pour déterminer si les états financiers
résumés concordent avec les informations connexes dans les états financiers audités ou peuvent être recalculés à partir de cellesci.
(e) Évaluer si les états financiers résumés sont préparés conformément aux critères appliqués.
(F) Évaluer, compte tenu de l'objet des états financiers résumés, si les états financiers résumés contiennent les informations nécessaires et se situent à un niveau
d'agrégation approprié, de manière à ne pas être trompeurs dans les circonstances.
(g) Évaluer si les états financiers audités sont accessibles aux utilisateurs prévus des états financiers résumés sans difficulté excessive, à moins que
la loi ou la réglementation ne prévoit qu'il n'est pas nécessaire de les rendre disponibles et établisse les critères pour la préparation des états
financiers résumés. (Réf. : par. A8)
Forme d'opinion
9. Lorsque l'auditeur a conclu qu'une opinion non modifiée sur les états financiers résumés est appropriée, l'auditeur
l’avis doit, sauf disposition contraire de la loi ou de la réglementation, utiliser l’une des expressions suivantes : (Réf. : par. A9)
(a) Les états financiers résumés cijoints sont cohérents, dans tous leurs aspects significatifs, avec les états financiers audités, conformément aux
[critères appliqués] ; ou
(b) Les états financiers résumés cijoints constituent un résumé fidèle des états financiers audités, en
conformément aux [critères appliqués].
10. Si la loi ou le règlement prescrit la formulation de l'opinion sur les états financiers résumés dans des termes différents de
ceux décrits au paragraphe 9, l'auditeur doit :
(a) Appliquer les procédures décrites au paragraphe 8 et toute autre procédure nécessaire pour permettre à l'auditeur d'exprimer
l'avis prescrit; et
(b) Évaluer si les utilisateurs des états financiers résumés pourraient mal comprendre l'opinion de l'auditeur sur les états financiers résumés et, si tel
est le cas, si des explications supplémentaires dans le rapport de l'auditeur sur les états financiers résumés
11. Si, dans le cas du paragraphe 10(b), l'auditeur conclut qu'une explication supplémentaire dans son rapport sur les états financiers résumés ne peut
atténuer d'éventuels malentendus, l'auditeur ne doit pas accepter la mission, à moins que la loi ou la réglementation ne l'y oblige. Une mission menée
conformément à une telle loi ou réglementation n’est pas conforme à la présente norme ISA. Par conséquent, le rapport de l'auditeur sur les états
financiers résumés ne doit pas indiquer que la mission a été réalisée conformément à la présente ISA.
Calendrier des travaux et événements postérieurs à la date du rapport de l'auditeur sur les états financiers audités
12. Le rapport de l'auditeur sur les états financiers résumés peut être daté d'une date ultérieure à la date du rapport de l'auditeur sur les états
financiers audités. Dans de tels cas, le rapport de l'auditeur sur les états financiers résumés doit indiquer que les états financiers résumés et
les états financiers audités ne reflètent pas les effets d'événements survenus après la date du rapport de l'auditeur sur les états financiers
audités. (Réf. : par. A10)
13. L'auditeur peut prendre connaissance de faits qui existaient à la date de son rapport sur les états financiers audités, mais dont il ignorait auparavant. Dans
de tels cas, l'auditeur ne doit pas émettre de rapport d'audit sur les états financiers résumés tant que l'examen par l'auditeur de ces faits en relation
avec les états financiers audités conformément à la norme ISA 5603 n'a pas été terminé.
Informations contenues dans les documents contenant des états financiers résumés
14. L'auditeur doit lire les informations incluses dans un document contenant les états financiers résumés et le rapport de l'auditeur y afférent et déterminer s'il existe une incohérence
significative entre ces informations et les états financiers résumés.
15. Si l'auditeur identifie une incohérence significative, il doit en discuter avec la direction et déterminer si les états financiers résumés ou les
informations incluses dans le document contenant les états financiers résumés et le rapport de l'auditeur y afférent doivent être révisés. Si
l'auditeur détermine que les informations doivent être révisées et que la direction refuse de réviser les informations si nécessaire, l'auditeur
doit prendre les mesures appropriées dans les circonstances, notamment en considérant les implications pour son rapport sur les états
financiers résumés. (Réf. : par. A11 à A16)
16. Le rapport de l'auditeur sur les états financiers résumés doit comprendre les éléments suivants :4 (Réf. : par. A23)
(a) Un titre indiquant clairement qu'il s'agit du rapport d'un auditeur indépendant. (Réf. : par. A17)
(c) Identification des états financiers résumés sur lesquels l'auditeur fait rapport, y compris le titre de chaque état inclus dans les états
financiers résumés. (Réf. : par. A19)
(e) Sous réserve du paragraphe 20, l'expression claire d'une opinion (voir paragraphes 9 à 11).
(f) Une déclaration indiquant que les états financiers résumés ne contiennent pas toutes les informations requises par le référentiel comptable
appliqué lors de la préparation des états financiers audités, et que la lecture des états financiers résumés et du rapport de l'auditeur
y afférent ne remplace pas lire les états financiers vérifiés et le rapport du vérificateur y afférent.
(h) Référence au rapport de l'auditeur sur les états financiers audités, à la date de ce rapport et, sous réserve des paragraphes 19 et 20, au
fait qu'une opinion non modifiée est exprimée sur les états financiers audités.
(i) Une description de la responsabilité de la direction5 à l'égard des états financiers résumés, expliquant que la direction6 est
3
ISA 560, Événements postérieurs
4
Les paragraphes 19 et 20, qui traitent des circonstances dans lesquelles le rapport de l'auditeur sur les états financiers audités a été modifié, nécessitent des éléments supplémentaires à
ceux énumérés dans ce paragraphe.
5
Ou tout autre terme approprié dans le contexte du cadre juridique de la juridiction particulière
responsable de l’établissement des états financiers résumés conformément aux critères appliqués.
(j) Une déclaration selon laquelle l'auditeur est chargé d'exprimer une opinion, sur la base de ses procédures d'audit menées conformément à
la présente norme ISA, sur la question de savoir si les états financiers résumés sont cohérents, dans tous leurs aspects significatifs,
avec [ou constituent un résumé fidèle de] les états financiers vérifiés.
17. Si le destinataire des états financiers résumés n'est pas le même que celui du rapport de l'auditeur sur les états financiers audités, l'auditeur doit
évaluer l'opportunité d'utiliser un destinataire différent. (Réf. : par. A18)
18. L'auditeur doit dater son rapport d'audit sur les états financiers résumés au plus tôt : (Réf. : par. A20)
(a) La date à laquelle l'auditeur a obtenu des éléments probants suffisants et appropriés sur lesquels fonder son opinion, y compris des
éléments attestant que les états financiers résumés ont été préparés et que les personnes détenant l'autorité reconnue ont affirmé en
assumer la responsabilité ; et
Référence au rapport de l'auditeur sur les états financiers audités (Réf. : par. A23)
19. Lorsque le rapport de l'auditeur sur les états financiers audités comprend :
(a) Une opinion avec réserve conformément à la norme ISA 705 (révisée) 7 ;
(b ) Un paragraphe d'observations ou un paragraphe sur d'autres points conformément à la norme ISA 706 (révisée ) 8 ; les
(e) Une déclaration décrivant une anomalie significative non corrigée dans les autres informations conformément à la norme ISA 720.
(Révisé);11
et que l'auditeur est convaincu que les états financiers résumés sont cohérents, dans tous leurs aspects significatifs, avec ou constituent un
résumé fidèle des états financiers audités, conformément aux critères appliqués, le rapport de l'auditeur sur les états financiers résumés
doit, en plus de les éléments du paragraphe 16 :
(je) Indiquer que le rapport de l'auditeur sur les états financiers audités comprend une opinion avec réserve, un paragraphe
d'observations, un paragraphe sur d'autres points, une section sur l'incertitude significative liée à la continuité de l'exploitation ,
une communication sur les questions clés de l'audit ou une déclaration décrivant une anomalie significative non corrigée. des
autres informations ; et (Réf. : par. A21)
un. Le fondement de l’opinion avec réserve sur les états financiers audités et son impact, le cas échéant, sur les états financiers
résumés ; b. La question
mentionnée dans le paragraphe Soulignant le point, le paragraphe Autres questions ou les éléments importants
Incertitude liée à la continuité de l'exploitation dans le rapport de l'auditeur sur les états financiers audités et son(s) effet(s),
le cas échéant, sur les états financiers résumés ; ou c. Les anomalies
significatives non corrigées dans les autres informations et leur(s) effet(s), le cas échéant, sur les informations incluses dans
un document contenant les états financiers résumés et le rapport de l'auditeur.
6
Ou tout autre terme approprié dans le contexte du cadre juridique de la juridiction particulière
7
ISA 705 (révisée), Modifications de l'opinion exprimée dans le rapport de l'auditeur indépendant
8
ISA 706 (révisée), Paragraphes d'observations et paragraphes sur d'autres points du rapport de l'auditeur indépendant
9
ISA 570 (révisée), Continuité d'exploitation, paragraphe 22
dix
ISA 701, Communication des questions clés d'audit dans le rapport de l'auditeur indépendant
11
ISA 720 (révisée), Responsabilités de l'auditeur liées aux autres informations
20. Lorsque le rapport de l'auditeur sur les états financiers audités contient une opinion défavorable ou une impossibilité d'exprimer une opinion, le rapport de
l'auditeur sur les états financiers résumés doit, en plus des éléments du paragraphe 16 :
(un) Déclarer que le rapport de l'auditeur sur les états financiers audités contient une opinion défavorable ou une impossibilité d'exprimer une opinion ;
(b) Décrire le fondement de cette opinion défavorable ou de cette renonciation à une opinion ; et
(c) Indiquer qu'en raison d'une opinion défavorable ou d'une impossibilité d'exprimer une opinion sur les états financiers audités, il est inapproprié
d'exprimer une opinion sur les états financiers résumés. (Réf. : par. A23)
21. Si les états financiers résumés ne sont pas cohérents, dans tous leurs aspects importants, avec ou ne constituent pas un résumé fidèle des états financiers
audités, conformément aux critères appliqués, et que la direction n'accepte pas d'apporter les modifications nécessaires, l'auditeur doit exprimer une
opinion défavorable sur les états financiers résumés. (Réf. : par. A23)
22. Lorsque la distribution ou l'utilisation du rapport de l'auditeur sur les états financiers audités est restreinte, ou que le rapport de l'auditeur sur les états financiers audités avertit les
lecteurs que les états financiers audités sont préparés conformément à un référentiel à usage particulier, l'auditeur doit inclure un restriction ou alerte dans le rapport de
l’auditeur sur les états financiers résumés.
Comparatifs
23. Si les états financiers audités contiennent des chiffres comparatifs, mais pas les états financiers résumés, l'auditeur doit déterminer si une telle omission est
raisonnable dans les circonstances de la mission. L'auditeur doit déterminer l'effet d'une omission déraisonnable sur son rapport sur les états financiers
résumés. (Réf. : par. A24)
24. Si les états financiers résumés contiennent des données comparatives sur lesquelles un autre auditeur a fait rapport, le rapport de l'auditeur sur les états
financiers résumés doit également contenir les éléments que la norme ISA 710 exige que l'auditeur inclue dans son rapport d'audit sur les états financiers
audités.12 ( Réf : Par. A25)
Informations supplémentaires non auditées présentées avec les états financiers résumés
25. L'auditeur doit évaluer si les informations supplémentaires non auditées présentées avec les états financiers résumés sont clairement différenciées des états
financiers résumés. Si l'auditeur conclut que la présentation par l'entité des informations supplémentaires non auditées n'est pas clairement différenciée
des états financiers résumés, l'auditeur doit demander à la direction de modifier la présentation des informations supplémentaires non auditées. Si la
direction refuse de le faire, l'auditeur doit expliquer dans son rapport sur les états financiers résumés que ces informations ne sont pas couvertes par ce
rapport. (Réf. : par. A26)
26. Si l'auditeur se rend compte qu'il envisage de déclarer qu'il a présenté un rapport sur des états financiers résumés dans un document contenant les états
financiers résumés, mais qu'il ne prévoit pas d'inclure le rapport de l'auditeur correspondant, l'auditeur doit demander à la direction d'inclure le rapport du
commissaire aux comptes dans le document. Si la direction ne le fait pas, l'auditeur doit déterminer et mettre en œuvre d'autres actions appropriées
destinées à empêcher la direction d'associer de manière inappropriée l'auditeur aux états financiers résumés contenus dans ce document. (Réf. : par.
A27)
27. L'auditeur peut être engagé pour faire rapport sur les états financiers d'une entité, alors qu'il n'est pas engagé pour faire rapport sur les états financiers
résumés. Si, dans ce cas, l'auditeur se rend compte que l'entité envisage de faire une déclaration dans un document qui fait référence à l'auditeur et que
les états financiers résumés sont dérivés des états financiers audités par l'auditeur, l'auditeur doit être convaincu que :
(a) La référence à l'auditeur est faite dans le contexte du rapport de l'auditeur sur les états financiers audités ; et
(b) La déclaration ne donne pas l'impression que l'auditeur a fait rapport sur les états financiers résumés.
Si (a) ou (b) ne sont pas respectés, l'auditeur doit demander à la direction de modifier la déclaration pour les satisfaire, ou de ne pas faire référence aux
12
ISA 710, Informations comparatives – Chiffres correspondants et états financiers comparatifs
auditeur dans le document. L'entité peut également engager l'auditeur pour qu'il fasse rapport sur les états financiers résumés et inclure le
rapport de l'auditeur correspondant dans le document. Si la direction ne modifie pas la déclaration, ne supprime pas la référence à l'auditeur ou
n'inclut pas de rapport d'audit sur les états financiers résumés dans le document contenant les états financiers résumés, l'auditeur doit informer
la direction qu'il n'est pas d'accord avec la référence à l'auditeur, et l'auditeur doit déterminer et mettre en œuvre d'autres actions appropriées
destinées à empêcher la direction de faire référence de manière inappropriée à l'auditeur. (Réf. : par. A27)
***
paragraphes 5 à 6)
A1. L'audit des états financiers à partir desquels les états financiers résumés sont dérivés fournit à l'auditeur les connaissances nécessaires pour s'acquitter
de ses responsabilités en ce qui concerne les états financiers résumés conformément à la présente ISA. L'application de la présente norme ISA ne
fournira pas d'éléments probants suffisants et appropriés sur lesquels fonder son opinion sur les états financiers résumés si l'auditeur n'a pas également
audité les états financiers dont sont issus les états financiers résumés.
A2. L'accord de la direction sur les questions décrites au paragraphe 6 peut être attesté par son acceptation écrite des conditions.
des fiançailles.
A3. La préparation des états financiers résumés exige que la direction détermine les informations qui doivent être reflétées dans les états financiers résumés afin qu'elles soient cohérentes,
dans tous leurs aspects importants, avec ou représentent un résumé fidèle des états financiers audités. Étant donné que les états financiers résumés, de par leur nature,
contiennent des informations agrégées et des informations limitées, il existe un risque accru qu'ils ne contiennent pas les informations nécessaires pour ne pas être trompeurs
dans les circonstances. Ce risque augmente lorsqu'il n'existe pas de critères établis pour la préparation des états financiers résumés.
A4. Les facteurs qui peuvent affecter la détermination de l'auditeur quant à l'acceptabilité des critères appliqués comprennent :
• La nature de l'entité ;
• Les besoins d'information des utilisateurs prévus des états financiers résumés ; et
• Si les critères appliqués donneront lieu à des états financiers résumés qui ne sont pas trompeurs dans les circonstances.
A5. Les critères d'établissement des états financiers résumés peuvent être établis par un organisme de normalisation autorisé ou reconnu ou par la loi
ou la réglementation. Comme dans le cas des états financiers, comme expliqué dans la norme ISA 21013, dans de nombreux cas, l'auditeur
peut présumer que ces critères sont acceptables.
A6. Lorsqu'il n'existe pas de critères établis pour la préparation des états financiers résumés, des critères peuvent être élaborés par la direction, par
exemple sur la base des pratiques d'un secteur particulier. Les critères acceptables dans les circonstances donneront lieu à des états financiers
résumés qui :
(a) divulguer de manière adéquate leur nature résumée et identifier les états financiers audités ;
(b) Décrire clairement auprès de qui ou où les états financiers audités sont disponibles ou, si la loi ou la réglementation prévoit que les états
financiers audités ne doivent pas nécessairement être mis à la disposition des utilisateurs prévus des états financiers résumés et établit
les critères de préparation des états financiers résumés. , cette loi ou ce règlement ;
(d) Conforme ou peut être recalculé à partir des informations connexes contenues dans les états financiers audités ; et
(e) Compte tenu de l'objet des états financiers résumés, contiennent les informations nécessaires et sont à un stade
niveau de totalisation approprié, afin de ne pas être trompeur compte tenu des circonstances.
A7. Divulgation adéquate du caractère résumé des états financiers résumés et de l'identité des états financiers audités.
13
ISA 210, Acceptation des termes des missions d'audit, paragraphes A3 et A8 à A9
Les états financiers, tels que mentionnés au paragraphe A6(a), peuvent, par exemple, être fournis par un titre tel que « États financiers résumés
préparés à partir des états financiers audités pour l'exercice terminé le 31 décembre 20X1 ».
états financiers résumés décrivent clairement auprès de qui et où les états financiers audités sont disponibles ; • Les états financiers vérifiés sont
A9. Une conclusion, fondée sur une évaluation des éléments probants obtenus en mettant en œuvre les procédures du paragraphe 8, selon laquelle une
opinion non modifiée sur les états financiers résumés est appropriée permet à l'auditeur d'exprimer une opinion contenant l'une des phrases du
paragraphe 9. La décision de l'auditeur comme laquelle des expressions à utiliser peut être affectée par la pratique généralement acceptée dans la
juridiction concernée.
Calendrier des travaux et événements postérieurs à la date du rapport de l'auditeur sur les états financiers audités (Réf. : par. 12)
A10. Les procédures décrites au paragraphe 8 sont souvent mises en œuvre pendant ou immédiatement après l'audit des états financiers. Lorsque l'auditeur
fait rapport sur les états financiers résumés après l'achèvement de l'audit des états financiers, il n'est pas tenu d'obtenir des éléments probants
supplémentaires sur les états financiers audités, ni de faire rapport sur les effets d'événements survenus après la date d'audit. le rapport de l'auditeur
sur les états financiers audités puisque les états financiers résumés sont dérivés des états financiers audités et ne les mettent pas à jour.
Informations contenues dans les documents contenant des états financiers résumés (Réf. : paragraphes 14 et 15)
A11. La norme ISA 720 (révisée) traite des responsabilités de l'auditeur relatives aux autres informations lors d'un audit d'états financiers. Dans le contexte de
la norme ISA 720 (révisée), les autres informations sont des informations financières ou non financières (autres que les états financiers et le rapport
de l'auditeur y afférent) incluses dans le rapport annuel d'une entité. Un rapport annuel contient ou accompagne les états financiers et le rapport de
l'auditeur y afférent.
R12. En revanche, les paragraphes 14 et 15 traitent des responsabilités de l'auditeur concernant les informations contenues dans un document qui contient
également les états financiers résumés et le rapport de l'auditeur y afférent. Ces informations peuvent inclure : • Tout ou partie des mêmes questions
que celles
traitées dans les autres informations incluses dans le rapport annuel (par exemple, lorsque les états financiers résumés et le rapport de l'auditeur y
afférent sont inclus dans un rapport annuel résumé) ; ou
• Questions qui ne sont pas traitées dans les autres informations incluses dans le rapport annuel.
R13. En lisant les informations incluses dans un document contenant les états financiers résumés et le rapport de l'auditeur y afférent, l'auditeur peut se rendre
compte que ces informations sont trompeuses et devra peutêtre prendre les mesures appropriées.
Les exigences éthiques pertinentes14 exigent que l’auditeur évite d’être sciemment associé à des informations qui, selon lui, contiennent une
déclaration sensiblement fausse ou trompeuse, des déclarations ou des informations fournies de manière imprudente, ou omettent ou obscurcissent
des informations requises lorsque cette omission ou cette obscurité serait trompeuse.
Informations contenues dans un document contenant les états financiers résumés qui traite de tout ou partie des mêmes questions que les
Autres informations contenues dans le rapport annuel
R14. Lorsque des informations sont incluses dans un document contenant les états financiers résumés et le rapport de l'auditeur y afférent et que ces
informations traitent de tout ou partie des mêmes questions que les autres informations incluses dans le rapport annuel, les travaux effectués sur ces
autres informations conformément aux normes ISA 720 (révisé) peut être adéquat aux fins des paragraphes 14 et 15 de la présente norme ISA.
R15. Lorsqu'une anomalie significative non corrigée dans les autres informations a été identifiée dans le rapport de l'auditeur sur les états financiers audités et
que cette anomalie significative non corrigée se rapporte à une question traitée dans le
14
Code international de déontologie des comptables professionnels de l'International Ethics Standards Board for Accountants (y compris les normes internationales d'indépendance) (Code
IESBA), paragraphe R111.2
informations contenues dans un document contenant les états financiers résumés et le rapport de l'auditeur y afférent, une incohérence significative entre
les états financiers résumés et ces informations peut exister ou les informations peuvent être trompeuses.
Informations contenues dans un document contenant les états financiers résumés qui traitent de questions non traitées dans l'autre
Informations contenues dans le rapport annuel
R16. La norme ISA 720 (révisée), adaptée si nécessaire selon les circonstances, peut être utile à l'auditeur pour déterminer les mesures appropriées pour
répondre au refus de la direction d'apporter les révisions nécessaires aux informations, y compris en considérant les implications pour le rapport de
l'auditeur sur les états financiers résumés. .
R17. Un titre indiquant que le rapport est le rapport d'un auditeur indépendant, par exemple « Rapport de l'auditeur indépendant », affirme que l'auditeur a satisfait
à toutes les exigences éthiques pertinentes en matière d'indépendance. Cela distingue le rapport de l'auditeur indépendant des rapports émis par d'autres.
R18. Les facteurs qui peuvent affecter l'évaluation par l'auditeur du caractère approprié du destinataire des états financiers résumés comprennent les termes de
la mission, la nature de l'entité et l'objet des états financiers résumés.
R19. Lorsque l'auditeur sait que les états financiers résumés seront inclus dans un document contenant des informations autres que les états financiers résumés
et le rapport de l'auditeur y afférent, l'auditeur peut envisager, si la forme de présentation le permet, d'identifier les numéros de page sur lesquels les états
financiers résumés seront inclus. des états financiers résumés sont présentés. Cela aide les lecteurs à identifier les états financiers résumés auxquels se
rapporte le rapport de l'auditeur.
A20. La ou les personnes ayant le pouvoir reconnu de conclure que les états financiers résumés ont été préparés et d'en assumer la responsabilité dépendent
des termes de la mission, de la nature de l'entité et de l'objet des états financiers résumés.
Référence au rapport de l'auditeur sur les états financiers audités (Réf. : par. 19)
A21. Le paragraphe 19(i) de la présente norme ISA exige que l'auditeur inclue une déclaration dans son rapport d'audit sur les états financiers résumés lorsque
son rapport sur les états financiers audités comprend la communication d'un ou plusieurs points clés d'audit décrits conformément à la norme ISA 701.15
Toutefois, l'auditeur n'est pas tenu de décrire chaque élément clé de l'audit dans son rapport sur les états financiers résumés.
A22. Les déclarations et descriptions requises par le paragraphe 19 sont destinées à attirer l'attention sur ces questions et ne remplacent pas la lecture du rapport
de l'auditeur sur les états financiers audités. Les descriptions requises sont destinées à exprimer la nature du ou des sujets et ne doivent pas
nécessairement répéter le texte correspondant dans le rapport de l'auditeur sur les états financiers audités dans son intégralité.
A23. L'Annexe à la présente Norme ISA contient des illustrations de rapports des auditeurs sur des états financiers résumés qui, de diverses manières :
(b) Sont dérivés d'états financiers audités sur lesquels l'auditeur a émis des opinions modifiées ;
(d) Sont dérivés d'états financiers audités sur lesquels le rapport de l'auditeur comprend une déclaration décrivant un
15
ISA 701, paragraphe 13
les anomalies significatives non corrigées dans les autres informations conformément à la norme ISA 720 (révisée) ; et
(e) Sont dérivés d'états financiers audités pour lesquels le rapport de l'auditeur contient une incertitude significative.
Lié à la section de continuité d’exploitation et à la communication d’autres questions clés d’audit.
R24. Si les états financiers audités contiennent des chiffres comparatifs, il existe une présomption que les états financiers résumés contiendront également
des chiffres comparatifs. Les comparatifs dans les états financiers audités peuvent être considérés comme des chiffres correspondants ou comme
des informations financières comparatives. La norme ISA 710 décrit comment cette différence affecte le rapport de l'auditeur sur les états
financiers, y compris, en particulier, la référence aux autres auditeurs qui ont audité les états financiers de la période précédente.
R25. Les circonstances qui peuvent affecter la détermination par l'auditeur du caractère raisonnable d'une omission de données comparatives comprennent
la nature et l'objectif des états financiers résumés, les critères appliqués et les besoins d'information des utilisateurs prévus des états financiers
résumés.
Informations supplémentaires non auditées présentées avec les états financiers résumés (Réf. : paragraphe 25)
R26. La norme ISA 700 (révisée)16 contient des exigences et des indications à appliquer lorsque des informations supplémentaires non auditées sont
présentées avec des états financiers audités qui, adaptées si nécessaire selon les circonstances, peuvent être utiles pour appliquer l'exigence du
paragraphe 25.
R27. D'autres mesures appropriées que l'auditeur peut prendre lorsque la direction ne prend pas les mesures demandées peuvent inclure l'information
des utilisateurs prévus et d'autres utilisateurs tiers connus de la référence inappropriée à l'auditeur. La ligne de conduite de l'auditeur dépend de
ses droits et obligations légaux. Par conséquent, l’auditeur peut considérer qu’il est approprié de demander un avis juridique.
16
ISA 700 (révisée), Formation d'une opinion et présentation d'informations sur les états financiers, paragraphes 53 et 54
annexe
(Réf. : par. A23)
Illustrations des rapports de l'auditeur indépendant sur les états financiers résumés
• Illustration 1 : Rapport de l'auditeur sur des états financiers résumés préparés conformément aux critères établis. Une
opinion non modifiée est exprimée sur les états financiers audités. Le rapport de l'auditeur sur les états financiers résumés
est daté d'une date postérieure à la date du rapport de l'auditeur sur les états financiers à partir desquels les états
financiers résumés sont tirés. Le rapport de l'auditeur sur les états financiers audités comprend une incertitude significative liée à
Section de continuité d’exploitation et communication d’autres questions clés d’audit.
• Illustration 2 : Rapport de l'auditeur sur des états financiers résumés préparés conformément aux critères élaborés par la direction et divulgués de
manière adéquate dans les états financiers résumés. L'auditeur a déterminé que les critères appliqués sont acceptables dans les circonstances. Une
opinion non modifiée est exprimée sur les états financiers audités. Le rapport de l'auditeur sur les états financiers résumés est daté de la même date
que la date du rapport de l'auditeur sur les états financiers à partir desquels les états financiers résumés sont tirés. Le rapport de l'auditeur sur les
états financiers audités comprend une déclaration décrivant une anomalie significative non corrigée dans les autres informations. Les autres
informations auxquelles se rapporte cette anomalie significative non corrigée sont également des informations incluses dans un document contenant
les états financiers résumés et le rapport de l'auditeur y afférent.
• Illustration 3 : Rapport de l'auditeur sur des états financiers résumés préparés conformément aux critères élaborés par la
direction et divulgués de manière adéquate dans les états financiers résumés. L'auditeur a déterminé que les critères
appliqués sont acceptables dans les circonstances. Une opinion avec réserve est exprimée sur les états financiers audités.
Le rapport de l'auditeur sur les états financiers résumés est daté de la même date que la date du rapport de l'auditeur sur
les états financiers à partir desquels les états financiers résumés sont tirés.
• Illustration 4 : Rapport de l'auditeur sur des états financiers résumés préparés conformément aux critères élaborés par la
direction et divulgués de manière adéquate dans les états financiers résumés. L'auditeur a déterminé que les critères
appliqués sont acceptables dans les circonstances. Une opinion défavorable est exprimée sur les états financiers audités.
Le rapport de l'auditeur sur les états financiers résumés est daté de la même date que la date du rapport de l'auditeur sur
les états financiers à partir desquels les états financiers résumés sont tirés.
• Illustration 5 : Rapport de l'auditeur sur des états financiers résumés préparés conformément aux critères établis. Une opinion non modifiée est
exprimée sur les états financiers audités. L'auditeur conclut qu'il n'est pas possible d'exprimer une opinion sans modification sur les états financiers
résumés. Le rapport de l'auditeur sur les états financiers résumés est daté de la même date que la date du rapport de l'auditeur sur les états
financiers à partir desquels les états financiers résumés sont tirés.
Illustration 1 :
• Le rapport de l'auditeur sur les états financiers audités comprend la communication d'autres questions clés de l'audit.1
Les états financiers audités et notre rapport y afférent Nous avons exprimé
une opinion d'audit non modifiée sur les états financiers audités dans notre rapport daté du 15 février 20X2. Ce rapport comprend également :
• Une section relative à l'incertitude significative liée à la continuité de l'exploitation qui attire l'attention sur la note 6 des états financiers audités.
La note 6 des états financiers audités indique que la société ABC a subi une perte nette de ZZZ au cours de l'exercice clos le 31
décembre 20X1 et qu'à cette date, le passif courant de la société ABC dépassait son actif total de YYY. Ces événements ou conditions,
ainsi que d'autres éléments énoncés dans la note 6 des états financiers audités, indiquent qu'il existe une incertitude importante qui
pourrait jeter un doute important sur la capacité de la société ABC à poursuivre son activité. Ces questions sont traitées à la note 5 des
états financiers résumés.
• La communication d’autres2 autres questions clés d’audit. [Les questions clés d'audit sont les questions qui, selon notre jugement
professionnel, étaient les plus importantes dans notre audit des états financiers de la période en cours.]3
1
Comme expliqué au paragraphe 15 de la norme ISA 701, une incertitude significative liée à la continuité de l'exploitation est, de par sa nature, un point clé de l'audit mais doit être présentée
dans une section distincte du rapport de l'auditeur conformément au paragraphe 22 de la norme ISA 570 (révisée). ).
2
Dans les circonstances où il n’existe aucune incertitude significative liée à la continuité de l’exploitation, l’inclusion du mot « autres » dans la déclaration relative à la communication des
questions clés d’audit ne serait pas nécessaire.
3
L'auditeur peut inclure des explications supplémentaires sur les questions clés d'audit qu'il juge utiles aux utilisateurs de son rapport sur les états financiers résumés.
4
Ou tout autre terme approprié dans le contexte du cadre juridique de la juridiction particulière
[Adresse de l'auditeur]
Illustration 2 :
• Une opinion non modifiée est exprimée sur les états financiers audités.
• Les critères sont élaborés par la direction et présentés de manière adéquate dans la note X. L'auditeur a déterminé que les critères
sont acceptables dans les circonstances.
• Le rapport de l'auditeur sur les états financiers résumés est daté de la même date que la date du rapport de l'auditeur sur les états
financiers à partir desquels les états financiers résumés sont tirés.
• Le rapport de l'auditeur sur les états financiers audités comprend une déclaration décrivant une anomalie significative non corrigée dans les autres
informations. Les autres informations auxquelles se rapporte cette anomalie significative non corrigée sont également des informations contenues dans
un document contenant les états financiers résumés et
le rapport du commissaire aux comptes à ce sujet.
Avis
Les états financiers résumés, qui comprennent le bilan résumé au 31 décembre 20X1, le compte de résultat résumé, l'état résumé des
variations des capitaux propres et le tableau résumé des flux de trésorerie pour l'exercice clos à cette date, ainsi que les notes y afférentes,
sont dérivés des états financiers audités. états financiers de la société ABC pour l'exercice clos le 31 décembre 20X1.
À notre avis, les états financiers résumés cijoints sont cohérents, dans tous leurs aspects significatifs, avec (ou un résumé fidèle des) états financiers
audités, sur la base décrite dans la note X.
Les états financiers résumés ne contiennent pas toutes les informations requises par [décrire le référentiel comptable appliqué lors de la
préparation des états financiers audités de la société ABC]. La lecture des états financiers résumés et du rapport de l'auditeur y afférent ne
remplace donc pas la lecture des états financiers audités et du rapport de l'auditeur y afférent.
Nous avons exprimé une opinion d'audit non modifiée sur les états financiers audités dans notre rapport daté du 15 février 20X2. [Les états
financiers audités sont inclus dans le rapport annuel 20X1. Le rapport de l'auditeur sur les états financiers audités comprend une déclaration
décrivant une anomalie significative non corrigée dans d'autres informations contenues dans le rapport de gestion du rapport annuel 20X1.
Le rapport de gestion, ainsi que les anomalies significatives non corrigées des autres informations qu'il contient, sont également contenus
dans le rapport annuel résumé 20X1.] [Décrire l'anomalie significative non corrigée des autres informations qu'il contient.]
les autres informations].
La direction est responsable de la préparation des états financiers résumés sur la base décrite dans la note X.
Responsabilité de l'auditeur
Notre responsabilité est d'exprimer une opinion sur la question de savoir si les états financiers résumés sont cohérents, dans tous leurs
aspects significatifs, avec (ou constituent un résumé fidèle des) états financiers audités sur la base de nos procédures, qui ont été établies
conformément aux Normes internationales d'audit ( ISA) 810 (révisée), Missions visant à faire rapport sur des états financiers résumés.
[Adresse de l'auditeur]
5
Ou tout autre terme approprié dans le contexte du cadre juridique de la juridiction particulière
Illustration 3 :
• Une opinion avec réserve est exprimée sur les états financiers audités.
• Les critères sont élaborés par la direction et présentés de manière adéquate dans la note X. L'auditeur a déterminé que les critères
sont acceptables dans les circonstances.
• Le rapport de l'auditeur sur les états financiers résumés est daté de la même date que la date du rapport de l'auditeur sur les états
financiers à partir desquels les états financiers résumés sont tirés.
Avis
Les états financiers résumés, qui comprennent l'état résumé de la situation financière au 31 décembre 20X1, l'état résumé du résultat global,
l'état résumé des variations des capitaux propres et l'état résumé des flux de trésorerie pour l'exercice clos à cette date, ainsi que les notes y
afférentes, sont dérivés des états financiers audités de la société ABC (la société) pour l'exercice clos le 31 décembre 20X1. Nous avons
exprimé une opinion avec réserve sur ces états financiers dans notre rapport en date du 15 février 20X2.6
À notre avis, les états financiers résumés cijoints sont cohérents, dans tous leurs aspects significatifs, avec (ou un résumé fidèle) des états
financiers audités, sur la base décrite dans la note X. Cependant, les états financiers résumés comportent des anomalies dans la même mesure
comme les états financiers audités de la société ABC pour l'exercice clos le 31 décembre 20X1.
Les états financiers résumés ne contiennent pas toutes les informations requises par [décrire le référentiel comptable appliqué lors de la
préparation des états financiers audités de la société ABC]. La lecture des états financiers résumés et du rapport de l'auditeur y afférent ne
remplace donc pas la lecture des états financiers audités et du rapport de l'auditeur y afférent.
Nous avons exprimé une opinion avec réserve sur les états financiers audités dans notre rapport daté du 15 février 20X2. La base de notre
opinion d'audit avec réserve était [que la direction n'a pas déclaré les stocks au plus faible du coût et de la valeur nette de réalisation, mais
les a déclarés uniquement au coût, ce qui constitue une dérogation aux Normes internationales d'information financière]. Les registres de la
Société indiquent que si la direction avait déclaré les stocks au moindre du coût et de la valeur de réalisation nette, un montant de xxx aurait
été requis pour réduire les stocks à leur valeur de réalisation nette. En conséquence, le coût des ventes aurait été augmenté de xxx, et l'impôt
sur le revenu, le résultat net et les capitaux propres auraient été réduits respectivement de xxx, xxx et xxx.
La direction est responsable de la préparation des états financiers résumés sur la base décrite dans la note X.
Responsabilité de l'auditeur
Notre responsabilité est d'exprimer une opinion sur la question de savoir si les états financiers résumés sont cohérents, dans tous leurs
aspects significatifs, avec (ou constituent un résumé fidèle des) états financiers audités sur la base de nos procédures, qui ont été établies
conformément aux Normes internationales d'audit ( ISA) 810 (révisée), Missions visant à faire rapport sur des états financiers résumés.
[Adresse de l'auditeur]
6
Le positionnement de cette référence à l'opinion avec réserve dans le rapport de l'auditeur sur les états financiers audités dans le paragraphe Opinion sur les états financiers résumés aide
les utilisateurs à comprendre que bien que l'auditeur ait exprimé une opinion non modifiée sur les états financiers résumés, les états financiers résumés refléter les états financiers audités
qui comportent des anomalies significatives.
7
Ou tout autre terme approprié dans le contexte du cadre juridique de la juridiction particulière
Illustration 4 :
• Une opinion défavorable est exprimée sur les états financiers audités.
• Les critères sont élaborés par la direction et présentés de manière adéquate dans la note X. L'auditeur a déterminé que les critères sont
acceptables dans les circonstances.
• Le rapport de l'auditeur sur les états financiers résumés est daté de la même date que la date du rapport de l'auditeur sur les états financiers
à partir desquels les états financiers résumés sont tirés.
Refus d'opinion
Les états financiers résumés, qui comprennent le bilan résumé au 31 décembre 20X1, le compte de résultat résumé, l'état résumé des variations des
capitaux propres et le tableau résumé des flux de trésorerie pour l'exercice clos à cette date, ainsi que les notes y afférentes, sont dérivés des états
financiers audités. états financiers de la société ABC pour l'exercice clos le 31 décembre 20X1.
En raison de l'opinion défavorable sur les états financiers audités discutée dans Les états financiers audités et notre rapport
Dans cette section de notre rapport, il n'est pas approprié d'exprimer une opinion sur les états financiers résumés cijoints.
Les états financiers résumés ne contiennent pas toutes les informations requises par [décrire le référentiel comptable appliqué lors de la préparation des
états financiers audités de la société ABC]. La lecture des états financiers résumés et du rapport de l'auditeur y afférent ne remplace donc pas la lecture
des états financiers audités et du rapport de l'auditeur y afférent.
Dans notre rapport daté du 15 février 20X2, nous avons exprimé une opinion défavorable sur les états financiers audités de la société ABC pour
l'exercice clos le 31 décembre 20X1. Le fondement de notre opinion défavorable était [décrire le fondement de notre opinion d’audit défavorable].
La direction est responsable de la préparation des états financiers sur la base décrite à la note X.
Responsabilité de l'auditeur
Notre responsabilité est d'exprimer une opinion sur la question de savoir si les états financiers résumés sont cohérents, dans tous leurs aspects
significatifs, avec (ou constituent un résumé fidèle des) états financiers audités sur la base de nos procédures, qui ont été établies conformément aux
Normes internationales d'audit ( ISA) 810 (révisée), Missions visant à faire rapport sur des états financiers résumés.
[Adresse de l'auditeur]
8
Ou tout autre terme approprié dans le contexte du cadre juridique de la juridiction particulière
Illustration 5 :
• Une opinion non modifiée est exprimée sur les états financiers audités.
• Il existe des critères établis pour la préparation des états financiers résumés.
• L'auditeur conclut qu'il n'est pas possible d'exprimer une opinion sans modification sur les états financiers résumés.
• Le rapport de l'auditeur sur les états financiers résumés est daté de la même date que la date du rapport de l'auditeur sur les états financiers
à partir desquels les états financiers résumés sont tirés.
Opinion adverse
Les états financiers résumés, qui comprennent le bilan résumé au 31 décembre 20X1, le compte de résultat résumé, l'état résumé des variations des
capitaux propres et le tableau résumé des flux de trésorerie pour l'exercice clos à cette date, ainsi que les notes y afférentes, sont dérivés des états
financiers audités. états financiers de la société ABC pour l'exercice clos le 31 décembre 20X1.
À notre avis, en raison de l'importance de la question décrite dans la section Fondement de l'opinion défavorable , les états financiers résumés ci
joints ne sont pas cohérents avec (ou ne constituent pas un résumé fidèle) des états financiers audités de la société ABC pour l'exercice terminé
le 31 décembre. 20X1, conformément à [décrire les critères établis].
[Décrire le problème qui a fait que les états financiers résumés ne sont pas cohérents, dans tous leurs aspects importants, avec (ou avec un résumé fidèle)
de) les états financiers audités, conformément aux critères appliqués.
Les états financiers résumés ne contiennent pas toutes les informations requises par [décrire le référentiel comptable appliqué lors de la préparation des
états financiers audités de la société ABC]. La lecture des états financiers résumés et du rapport de l'auditeur y afférent ne remplace donc pas la lecture
des états financiers audités et du rapport de l'auditeur y afférent.
Nous avons exprimé une opinion d'audit non modifiée sur les états financiers audités dans notre rapport daté du 15 février 20X2.
La direction est responsable de la préparation des états financiers résumés conformément à [décrire les critères établis].
Responsabilité de l'auditeur
Notre responsabilité est d'exprimer une opinion sur la question de savoir si les états financiers résumés sont cohérents, dans tous leurs aspects
significatifs, avec (ou constituent un résumé fidèle des) états financiers audités sur la base de nos procédures, qui ont été établies conformément aux
Normes internationales d'audit ( ISA) 810 (révisée), Missions visant à faire rapport sur des états financiers résumés.
[Adresse de l'auditeur]
9
Ou tout autre terme approprié dans le contexte du cadre juridique de la juridiction particulière
CONTENU
Paragraphe
Section I — Informations générales sur les instruments financiers ............................................ ...................................... 1169
Rapprochements avec les banques et les dépositaires .............................................. .................................................................. ............ 2730
Section II — Considérations d'audit relatives aux instruments financiers ............................................ ....................... 70145
Faire appel à des personnes possédant des compétences et des connaissances spécialisées dans l’audit ............................................ .................................. 7880
Comprendre la nature, le rôle et les activités de la fonction d'audit interne .................................. .................. 8283
Comprendre la méthodologie de la direction pour évaluer les instruments financiers .............................................. ........ 84
761 IAPN1000
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CONSIDÉRATIONS PARTICULIÈRES RELATIVES À L'AUDIT DES INSTRUMENTS FINANCIERS
Facteurs à prendre en compte pour déterminer si, et dans quelle mesure, il faut tester le fonctionnement
Efficacité des contrôles ............................................................ .................................................................. ...................................... 9195
Procédures relatives à l'exhaustivité, à l'exactitude, à l'existence, à la survenance et aux droits et obligations ............... 103105
Considérations d’audit lorsque la direction utilise une source de tarification tierce .................................. .................. 116120
Considérations d’audit lorsque la direction estime les justes valeurs à l’aide d’un modèle .................................. ............ 121132
Évaluer si les hypothèses utilisées par la direction sont raisonnables .............................................. .................. 129132
Considérations d'audit lorsque l'entité fait appel à un expert désigné par la direction ............................................... ...................... 133135
Élaboration d’une estimation ponctuelle ou d’une plage ............................................ .................................................................. ....................... 136137
Présentation et informations à fournir sur les instruments financiers ............................................ .................................................................. ...... 138141
Procédures relatives à la présentation et à l'information des instruments financiers ....................................... ......... 140141
Communication avec les personnes chargées de la gouvernance et autres .......................................... ....................... 143145
La note internationale de pratique d'audit (IAPN) 1000, Considérations spéciales relatives à l'audit des instruments financiers, doit être lue conjointement avec la
préface des déclarations internationales sur la gestion de la qualité, l'audit, l'examen, les autres assurances et les services connexes. Les IAPN n'imposent pas
d'exigences supplémentaires aux auditeurs audelà de celles incluses dans les Normes internationales d'audit (ISA), et elles ne modifient pas non plus la
responsabilité de l'auditeur de se conformer à toutes les ISA pertinentes pour l'audit. Les IAPN apportent une assistance pratique aux auditeurs. Ils sont destinés à
être diffusés par les responsables des normes nationales ou à être utilisés pour élaborer le matériel national correspondant. Ils fournissent également du matériel
que les entreprises peuvent utiliser pour développer leurs programmes de formation et leurs orientations internes.
IAPN1000
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CONSIDÉRATIONS PARTICULIÈRES RELATIVES À L'AUDIT DES INSTRUMENTS FINANCIERS
L'IAPN 1000 n'a pas été mis à jour pour tenir compte des modifications apportées à l'ISA 540 (révisée). Par conséquent, toutes les références à l’ISA 540 dans
l’IAPN 1000 font référence à l’ISA 540 telle qu’elle a été présentée dans le manuel de l’IAASB 2018.
Introduction
1. Les instruments financiers peuvent être utilisés par des entités financières et non financières de toutes tailles à diverses fins. Certaines entités détiennent
des avoirs et des volumes de transactions importants, tandis que d'autres entités ne peuvent s'engager dans que quelques transactions sur instruments
financiers. Certaines entités peuvent prendre des positions sur des instruments financiers pour assumer des risques et en bénéficier, tandis que d'autres
entités peuvent utiliser des instruments financiers pour réduire certains risques en couvrant ou en gérant les expositions. La présente Note internationale
sur les pratiques d’audit (IAPN) s’applique à toutes ces situations.
2. Les normes internationales d’audit (ISA) suivantes sont particulièrement pertinentes pour l’audit des instruments financiers :
(a) La norme ISA 5401 traite des responsabilités de l'auditeur liées à l'audit des estimations comptables, y compris les
les estimations liées aux instruments financiers évalués à la juste valeur ;
(b) Les normes ISA 315 (révisée en 2019)2 et ISA 3303 traitent de l'identification et de l'évaluation des risques d'anomalies significatives et
répondre à ces risques ; et
(c) La norme ISA 5004 explique ce qui constitue des éléments probants et traite de la responsabilité de l'auditeur de concevoir et de mettre en œuvre des
procédures d'audit permettant d'obtenir des éléments probants suffisants et appropriés pour pouvoir tirer des conclusions raisonnables sur
lesquelles fonder son opinion.
(b) Discussion des considérations d'audit relatives aux instruments financiers (Section II).
Les IAPN apportent une assistance pratique aux auditeurs. Ils sont destinés à être diffusés par les responsables des normes nationales ou à être utilisés pour élaborer
le matériel national correspondant. Ils fournissent également du matériel que les entreprises peuvent utiliser pour développer leurs programmes de formation et leurs
orientations internes.
4. Cet IAPN s'applique aux entités de toutes tailles, car toutes les entités peuvent être soumises à des risques d'anomalies significatives lors de
l'utilisation d'instruments financiers.
5. Les indications sur l’évaluation5 contenues dans le présent IAPN seront probablement plus pertinentes pour les instruments financiers évalués ou
présentés à la juste valeur, tandis que les indications sur les domaines autres que l’évaluation s’appliquent également aux instruments financiers
évalués à la juste valeur ou au coût amorti. Cet IAPN est également applicable aussi bien aux actifs financiers qu’aux passifs financiers. Cet IAPN
ne traite pas des instruments tels que :
(a) Les instruments financiers les plus simples tels que les espèces, les prêts simples, les comptes clients et les comptes commerciaux à payer ;
c) Contrats d'assurance.
6. En outre, cet IAPN ne traite pas des questions comptables spécifiques liées aux instruments financiers, telles que la comptabilité de couverture, le résultat
à l'origine (souvent appelé résultat « Jour 1 »), la compensation, les transferts de risques ou la dépréciation, y compris le provisionnement pour pertes sur
prêts. . Bien que ces sujets puissent concerner la comptabilisation des instruments financiers par une entité, une discussion sur les considérations de
l'auditeur concernant la manière de répondre à des exigences comptables spécifiques dépasse le cadre de la présente IAPN.
7. Un audit conformément aux normes ISA est réalisé en partant du principe que la direction et, le cas échéant, les personnes constituant le gouvernement
d'entreprise ont reconnu certaines responsabilités. Ces responsabilités englobent la réalisation d’évaluations à la juste valeur. Cette IAPN n’impose pas
de responsabilités à la direction ou aux personnes chargées de la gouvernance, ni n’emporte sur les lois et réglementations qui régissent leurs
responsabilités.
8. Le présent IAPN a été rédigé dans le contexte des référentiels comptables généraux à usage général, mais peut
1
ISA 540, Audit des estimations comptables et informations connexes
2
ISA 315 (révisée en 2019), Identifier et évaluer les risques d'anomalies significatives
3
ISA 330, Réponses de l'auditeur aux risques évalués
4
ISA 500, Éléments probants
5
Dans le présent IAPN, les termes « valorisation » et « mesure » sont utilisés de manière interchangeable.
IAPN1000
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CONSIDÉRATIONS PARTICULIÈRES RELATIVES À L'AUDIT DES INSTRUMENTS FINANCIERS
être également utiles, selon les circonstances, dans d’autres référentiels d’information financière tels que les référentiels d’information financière à usage
spécifique.
9. Cet IAPN se concentre sur les affirmations d'évaluation, de présentation et d'information, mais couvre également, de manière moins détaillée, l'exhaustivité,
l'exactitude, l'existence et les droits et obligations.
dix. Les instruments financiers sont sensibles à l'incertitude d'estimation, qui est définie dans la norme ISA 540 comme « la susceptibilité d'une estimation
comptable et des informations à fournir à un manque inhérent de précision dans son évaluation. »6 L'incertitude d'estimation est affectée par la complexité
des instruments financiers, entre autres. facteurs. La nature et la fiabilité des informations disponibles pour étayer l’évaluation des instruments financiers
varient considérablement, ce qui affecte l’incertitude d’estimation associée à leur évaluation. Le présent IAPN utilise le terme « incertitude de mesure » pour
désigner l’incertitude d’estimation associée aux évaluations à la juste valeur.
12. La complexité des instruments financiers varie, bien que la complexité de l'instrument financier puisse provenir de différentes sources, telles que :
• Un volume très élevé de flux de trésorerie individuels, où un manque d'homogénéité nécessite d'analyser chacun d'eux ou un grand nombre de flux de
trésorerie regroupés pour évaluer, par exemple, le risque de crédit (par exemple, les titres de créance garantis (CDO)).
• Incertitude ou variabilité des flux de trésorerie futurs, telles que celles résultant du risque de crédit, des contrats d'options ou des instruments financiers
dont les durées contractuelles sont longues.
Plus la variabilité des flux de trésorerie en fonction de l'évolution des conditions de marché est élevée, plus l'évaluation de la juste valeur de l'instrument
financier risque d'être complexe et incertaine. En outre, il arrive parfois que des instruments financiers qui, habituellement, sont relativement faciles à évaluer,
deviennent complexes à évaluer en raison de circonstances particulières, par exemple des instruments pour lesquels le marché est devenu inactif ou qui ont
des durées contractuelles longues. Les produits dérivés et structurés deviennent plus complexes lorsqu’ils constituent une combinaison d’instruments
financiers individuels. En outre, la comptabilisation des instruments financiers selon certains référentiels comptables ou certaines conditions de marché peut
être complexe.
13. Une autre source de complexité réside dans le volume des instruments financiers détenus ou négociés. Même si un swap de taux d’intérêt « simple » n’est
peutêtre pas complexe, une entité en détenant un grand nombre peut utiliser un système d’information sophistiqué pour identifier, évaluer et négocier ces
instruments.
• À des fins de couverture (c'estàdire pour modifier un profil de risque existant auquel une entité est exposée). Ceci comprend:
o L'achat ou la vente à terme de devises pour fixer un taux de change futur ;
o Conversion des taux d'intérêt futurs en taux fixes ou en taux flottants grâce à l'utilisation de swaps ; et
o L'achat de contrats d'options pour fournir à une entité une protection contre un mouvement de prix particulier, y compris des contrats pouvant
contenir des dérivés incorporés ;
• À des fins de négociation (par exemple, pour permettre à une entité de prendre une position risquée afin de bénéficier des avantages du marché à court terme)
mouvements); et
6
ISA 540, paragraphe 7(c)
7
Norme comptable internationale (IAS) 32, Instruments financiers : présentation, paragraphe 11
IAPN1000
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CONSIDÉRATIONS PARTICULIÈRES RELATIVES À L'AUDIT DES INSTRUMENTS FINANCIERS
• Objectifs d'investissement (par exemple, pour permettre à une entité de bénéficier de retours sur investissement à long terme).
15. L'utilisation d'instruments financiers peut réduire l'exposition à certains risques commerciaux, par exemple les variations des taux de change, des taux
d'intérêt et des prix des matières premières, ou une combinaison de ces risques. D’un autre côté, les complexités inhérentes à certains instruments financiers
peuvent également entraîner un risque accru.
16. Le risque commercial et le risque d'anomalies significatives augmentent lorsque la direction et les personnes constituant la gouvernance : • ne
comprennent pas pleinement les risques liés à l'utilisation d'instruments financiers et n'ont pas suffisamment de compétences et d'expérience pour les gérer.
ces risques ;
• Ne disposent pas de l'expertise nécessaire pour les évaluer de manière appropriée conformément aux informations financières applicables.
cadre;
• Ne disposent pas de contrôles suffisants sur les activités liées aux instruments financiers ; ou
• Couvrir les risques de manière inappropriée ou spéculer.
17. L'incapacité de la direction à comprendre pleinement les risques inhérents à un instrument financier peut avoir un effet direct sur la capacité de la direction à
gérer ces risques de manière appropriée et peut, en fin de compte, menacer la viabilité de l'entité.
18. Les principaux types de risques applicables aux instruments financiers sont énumérés cidessous. Cette liste n’est pas exhaustive et différentes terminologies
peuvent être utilisées pour décrire ces risques ou classer les composantes de risques individuels.
(a) Le risque de crédit (ou de contrepartie) est le risque qu'une partie à un instrument financier cause une perte financière à une autre partie en ne s'acquittant
pas d'une obligation et est souvent associé à un défaut. Le risque de crédit comprend le risque de règlement, qui est le risque qu'une partie d'une
transaction soit réglée sans contrepartie reçue du client ou de la contrepartie.
(b) Le risque de marché est le risque que la juste valeur ou les flux de trésorerie futurs d'un instrument financier fluctuent en raison de variations des prix du
marché. Des exemples de risque de marché comprennent le risque de change, le risque de taux d’intérêt, le risque de prix des matières premières
et des actions.
(c) Le risque de liquidité comprend le risque de ne pas être en mesure d'acheter ou de vendre un instrument financier à un prix approprié en temps opportun
en raison d'un manque de négociabilité de cet instrument financier.
(d) Le risque opérationnel concerne les traitements spécifiques requis pour les instruments financiers. Le risque opérationnel peut augmenter à mesure que
la complexité d’un instrument financier augmente, et une mauvaise gestion du risque opérationnel peut accroître d’autres types de risques. Le risque
opérationnel comprend : (i) Le risque que les
contrôles de confirmation et de rapprochement soient inadéquats, ce qui entraîne des résultats incomplets ou inexacts.
enregistrement d'instruments financiers;
(ii) Les risques liés à une documentation inappropriée des transactions et à un suivi insuffisant de cellesci.
transactions;
(iii) Le risque que les transactions soient incorrectement enregistrées, traitées ou gérées de manière incorrecte et, par conséquent, ne reflètent pas
l'économie du commerce dans son ensemble;
(iv) Le risque que le personnel se fie indûment à l'exactitude des techniques d'évaluation, sans examen adéquat, et que les transactions soient donc
mal évaluées ou que leur risque soit mal mesuré ;
(v) Le risque que l'utilisation d'instruments financiers ne soit pas correctement intégrée dans la gestion des risques de l'entité.
les politiques et les procédures;
(vi) Le risque de perte résultant de processus et systèmes internes inadéquats ou défaillants, ou d'événements externes, y compris le risque de
fraude provenant de sources internes et externes ;
(vii) Le risque que les techniques d'évaluation utilisées pour mesurer soient mises à jour de manière inadéquate ou en temps opportun.
instruments financiers; et
(viii) Le risque juridique, qui est une composante du risque opérationnel, et concerne les pertes résultant d'une action juridique ou réglementaire qui
invalide ou empêche de toute autre manière l'exécution par l'utilisateur final ou sa contrepartie selon les termes du contrat ou des accords
de compensation associés. Par exemple, le risque juridique pourrait découler d’une documentation insuffisante ou incorrecte du contrat, de
l’incapacité d’appliquer un accord de compensation en cas de faillite, de modifications défavorables des lois fiscales ou de lois interdisant
aux entités d’investir dans certains types d’instruments financiers.
19. D'autres considérations pertinentes aux risques liés à l'utilisation d'instruments financiers
comprennent : • Le risque de fraude qui peut être accru si, par exemple, un employé est en mesure de commettre une fraude financière
765 IAPN1000
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CONSIDÉRATIONS PARTICULIÈRES RELATIVES À L'AUDIT DES INSTRUMENTS FINANCIERS
comprend à la fois les instruments financiers et les processus de comptabilisation de ceuxci, mais la direction et les personnes constituant
la gouvernance ont un degré de compréhension moindre. • Le risque que les
accords généraux de compensation8 ne soient pas correctement reflétés dans les états financiers. • Le risque que certains
instruments financiers changent entre l'état d'actif et de passif au cours de leur durée et qu'un tel changement puisse se produire rapidement.
20. L'étendue de l'utilisation par une entité d'instruments financiers et le degré de complexité de ces instruments sont des déterminants importants du
niveau de sophistication nécessaire du contrôle interne de l'entité. Par exemple, les petites entités peuvent utiliser des produits moins structurés et
des processus et procédures simples pour atteindre leurs objectifs.
21. Il incombe souvent aux personnes constituant la gouvernance de donner le ton concernant les instruments financiers, d'approuver et de superviser
l'étendue de leur utilisation, tandis que le rôle de la direction est de gérer et de surveiller l'exposition de l'entité à ces risques.
La direction et, le cas échéant, les personnes constituant le gouvernement d'entreprise sont également responsables de la conception et de la mise
en œuvre d'un système de contrôle interne permettant la préparation des états financiers conformément au référentiel comptable applicable. Le
contrôle interne d'une entité sur les instruments financiers est plus susceptible d'être efficace lorsque la direction et les personnes constituant le
gouvernement d'entreprise :
(a) Établir un environnement de contrôle approprié, une participation active des personnes constituant la gouvernance au contrôle de l'utilisation
des instruments financiers, une structure organisationnelle logique avec une attribution claire de l'autorité et des responsabilités, et des
politiques et procédures appropriées en matière de ressources humaines. En particulier, des règles claires sont nécessaires quant à la
mesure dans laquelle les responsables des activités sur instruments financiers sont autorisés à agir. Ces règles tiennent compte de toute
restriction légale ou réglementaire relative à l'utilisation d'instruments financiers. Par exemple, certaines entités du secteur public peuvent
ne pas avoir le pouvoir de mener des activités en utilisant des produits dérivés ;
(b) Établi un processus de gestion des risques relatif à la taille de l'entité et à la complexité de ses opérations financières.
instruments (par exemple, dans certaines entités, une fonction formelle de gestion des risques peut exister) ;
(c) Des systèmes d'information mis en place qui permettent aux personnes constituant le gouvernement d'entreprise de comprendre la nature des
activités liées aux instruments financiers et les risques associés, y compris une documentation adéquate des transactions ;
o Fournir une assurance raisonnable que l'utilisation d'instruments financiers par l'entité s'inscrit dans le cadre de sa gestion des risques.
Stratégies;
S'assurer que l'entité est en conformité avec les lois et réglementations applicables ; et
o Surveiller les risques.
L'annexe fournit des exemples de contrôles qui peuvent exister dans une entité qui traite un volume élevé de transactions sur instruments
financiers ; et
(e) Établir des politiques comptables appropriées, y compris des politiques d'évaluation, conformément au référentiel comptable applicable.
22. Les éléments clés des processus de gestion des risques et du contrôle interne relatifs aux instruments financiers d'une entité comprennent :
• Établir une approche pour définir le montant d'exposition au risque que l'entité est prête à accepter lorsqu'elle s'engage dans des
transactions sur instruments financiers (cela peut être appelé son « appétit pour le risque »), y compris les politiques d'investissement
dans les instruments financiers et le cadre de contrôle dans dans lequel les activités sur instruments financiers sont exercées ;
• Établir des processus pour la documentation et l'autorisation de nouveaux types de transactions sur instruments financiers qui prennent
en compte les risques comptables, réglementaires, juridiques, financiers et opérationnels associés à ces instruments ;
• Traiter les transactions sur instruments financiers, y compris la confirmation et le rapprochement des liquidités et des actifs avec les états
externes, ainsi que le processus de paiement ;
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Une entité qui effectue un certain nombre de transactions sur instruments financiers avec une seule contrepartie peut conclure un accord général de compensation avec cette
contrepartie. Un tel accord prévoit un règlement net unique de tous les instruments financiers couverts par l'accord en cas de défaut d'un contrat.
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CONSIDÉRATIONS PARTICULIÈRES RELATIVES À L'AUDIT DES INSTRUMENTS FINANCIERS
• Séparation des tâches entre ceux qui investissent ou négocient des instruments financiers et ceux qui sont responsables du traitement, de l'évaluation
et de la confirmation de ces instruments. Par exemple, une fonction de développement de modèles impliquée dans l’assistance aux accords de
tarification est moins objective qu’une fonction fonctionnellement et organisationnellement distincte du front office ;
• Processus et contrôles d'évaluation, y compris les contrôles sur les données obtenues auprès de sources de tarification tierces ; et • Surveillance
des contrôles.
23. La nature des risques diffère souvent entre les entités disposant d’un volume et d’une variété d’instruments financiers élevés et celles n’effectuant que
quelques transactions sur instruments financiers. Il en résulte différentes approches du contrôle interne. Par exemple:
• En règle générale, une institution disposant de volumes élevés d'instruments financiers aura un environnement de type salle des marchés dans lequel
se trouvent des traders spécialisés et une séparation des tâches entre ces traders et le backoffice (qui fait référence à la fonction opérationnelle qui
vérifie les données des transactions qui ont été effectuées). , en s'assurant qu'elles ne sont pas erronées et en effectuant les virements nécessaires).
Dans de tels environnements, les traders initient généralement des contrats verbalement par téléphone ou via une plateforme de trading électronique.
Dans un tel environnement, capturer les transactions pertinentes et enregistrer avec précision les instruments financiers est bien plus difficile que pour
une entité ne disposant que de quelques instruments financiers, dont l'existence et l'exhaustivité peuvent souvent être confirmées par une confirmation
bancaire auprès de quelques banques.
• D'un autre côté, les entités ne disposant que d'un petit nombre d'instruments financiers n'ont souvent pas de séparation des tâches et l'accès au marché
est limité. Dans de tels cas, même s’il peut être plus facile d’identifier les transactions sur instruments financiers, il existe un risque que la direction
s’appuie sur un nombre limité de personnes, ce qui peut augmenter le risque que des transactions non autorisées soient initiées ou que des
transactions ne soient pas enregistrées.
24. Les paragraphes 25 à 33 décrivent les contrôles et les processus qui peuvent être en place dans les entités effectuant un volume élevé de transactions sur
instruments financiers, y compris celles disposant de salles de marchés. En revanche, une entité qui n’effectue pas un volume élevé de transactions sur
instruments financiers peut ne pas disposer de ces contrôles et processus, mais peut plutôt confirmer ses transactions avec la contrepartie ou la chambre de
compensation. Cela peut être relativement simple dans la mesure où l’entité ne peut effectuer des transactions qu’avec une ou deux contreparties.
25. Généralement, pour les transactions effectuées par les institutions financières, les conditions des instruments financiers sont documentées dans les
confirmations échangées entre les contreparties et les accords juridiques. Les chambres de compensation servent à surveiller l'échange de confirmations en
faisant correspondre les transactions et en les réglant. Une chambre de compensation centrale est associée à une bourse et les entités qui effectuent la
compensation via les chambres de compensation disposent généralement de processus pour gérer les informations transmises à la chambre de compensation.
26. Toutes les transactions ne sont pas réglées via un tel échange. Sur de nombreux autres marchés, il existe une pratique établie consistant à convenir des
conditions des transactions avant le début du règlement. Pour être efficace, ce processus doit être géré séparément de ceux qui négocient les instruments
financiers afin de minimiser le risque de fraude. Sur d'autres marchés, les transactions sont confirmées après le début du règlement et parfois, les arriérés de
confirmation entraînent le début du règlement avant que toutes les conditions n'aient été entièrement convenues.
Cela présente un risque supplémentaire car les entités négociantes doivent s'appuyer sur des moyens alternatifs pour conclure des transactions. Cellesci
peuvent inclure :
• L'application de rapprochements rigoureux entre les registres de ceux qui négocient les instruments financiers et ceux qui les règlent (une forte séparation
des tâches entre les deux est importante), combinée à des contrôles de surveillance stricts sur ceux qui négocient les instruments financiers pour
garantir l'intégrité des transactions;
• Examiner la documentation récapitulative des contreparties qui met en évidence les termes clés même si les termes complets n'ont pas été
été convenu ; et
• Examen approfondi des profits et des pertes des traders pour s'assurer qu'ils correspondent à ce que le backoffice a calculé.
27. Certains composants des instruments financiers, tels que les obligations et les actions, peuvent être détenus auprès de dépositaires distincts. En outre, la
plupart des instruments financiers donnent lieu à des paiements en espèces à un moment donné et ces flux de trésorerie commencent souvent au début de
la durée du contrat. Ces paiements et encaissements en espèces transiteront par le compte bancaire d'une entité. Un rapprochement régulier des registres
de l'entité avec les registres des banques externes et des dépositaires permet à l'entité de garantir que les transactions sont correctement enregistrées.
28. Il convient de noter que tous les instruments financiers ne génèrent pas de flux de trésorerie au début de la durée du contrat ou ne peuvent pas être
enregistrés auprès d'une bourse ou d'un dépositaire. Lorsque tel est le cas, les processus de rapprochement ne permettront pas d'identifier
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CONSIDÉRATIONS PARTICULIÈRES RELATIVES À L'AUDIT DES INSTRUMENTS FINANCIERS
une transaction omise ou mal enregistrée et les contrôles de confirmation sont plus importants. Même lorsqu'un tel flux de trésorerie est enregistré avec
précision dès les premières étapes de la vie d'un instrument, cela ne garantit pas que toutes les caractéristiques ou conditions de l'instrument (par exemple,
l'échéance ou une option de résiliation anticipée) ont été enregistrées avec précision.
29. En outre, les mouvements de trésorerie peuvent être assez faibles par rapport à la taille globale de l'opération ou au bilan de l'entité et peuvent donc être
difficiles à identifier. La valeur des rapprochements est renforcée lorsque le service financier, ou d'autres membres du personnel du backoffice, examinent
les écritures dans tous les comptes du grand livre pour s'assurer qu'elles sont valides et justifiables. Ce processus permettra d'identifier si l'autre côté des
entrées de trésorerie liées aux instruments financiers n'a pas été correctement enregistré. Il est important d’examiner les comptes d’attente et de
compensation, quel que soit le solde du compte, car il peut y avoir des éléments de rapprochement compensatoires dans le compte.
30. Dans les entités ayant un volume élevé de transactions sur instruments financiers, les contrôles de rapprochement et de confirmation peuvent être
automatisés et, si tel est le cas, des contrôles informatiques adéquats doivent être en place pour les prendre en charge. En particulier, des contrôles sont
nécessaires pour garantir que les données sont entièrement et précisément extraites de sources externes (telles que les banques et les dépositaires) et des
registres de l'entité et qu'elles ne sont pas falsifiées avant ou pendant le rapprochement. Des contrôles sont également nécessaires pour garantir que les
critères sur lesquels les entrées sont rapprochées sont suffisamment restrictifs pour éviter une compensation inexacte des éléments de rapprochement.
31. La complexité inhérente à certains instruments financiers signifie qu'il ne sera pas toujours évident de savoir comment ils doivent être enregistrés dans les
systèmes de l'entité. Dans de tels cas, la direction peut mettre en place des processus de contrôle pour surveiller les politiques qui prescrivent la manière
dont certains types de transactions sont mesurés, enregistrés et comptabilisés. Ces politiques sont généralement établies et examinées à l'avance par un
personnel dûment qualifié et capable de comprendre tous les effets des instruments financiers comptabilisés.
32. Certaines transactions peuvent être annulées ou modifiées après l'exécution initiale. L'application de contrôles appropriés relatifs à l'annulation ou à la
modification peut atténuer les risques d'anomalies significatives provenant de fraudes ou d'erreurs. De plus, une entité peut avoir mis en place un processus
pour reconfirmer les transactions annulées ou modifiées.
33. Dans les institutions financières avec un volume de transactions élevé, un employé senior examine généralement les bénéfices et les pertes quotidiens des
livres de chaque commerçant pour évaluer s'ils sont raisonnables sur la base de sa connaissance du marché. Cela peut permettre à la direction de déterminer
que des transactions particulières n'ont pas été enregistrées complètement ou avec précision, ou peut identifier une fraude commise par un commerçant
particulier. Il est important qu'il existe des procédures d'autorisation des transactions qui soutiennent l'examen de niveau supérieur.
34. Dans de nombreux référentiels comptables, les instruments financiers, y compris les dérivés incorporés, sont souvent évalués à la juste valeur aux fins de
présentation du bilan, de calcul du résultat net et/ou de divulgation. En général, l'objectif de l'évaluation à la juste valeur est d'arriver au prix auquel une
transaction ordonnée aurait lieu entre les acteurs du marché à la date d'évaluation dans les conditions actuelles du marché ; c'estàdire qu'il ne s'agit pas
du prix de transaction pour une liquidation forcée ou une vente en difficulté. Pour atteindre cet objectif, toutes les informations pertinentes disponibles sur le
marché sont prises en compte.
35. Les évaluations à la juste valeur des actifs et passifs financiers peuvent avoir lieu à la fois lors de l’enregistrement initial des transactions et ultérieurement
en cas de changements de valeur. Les changements dans les évaluations de la juste valeur qui surviennent au fil du temps peuvent être traités de différentes
manières selon différents référentiels comptables. Par exemple, ces changements peuvent être enregistrés en résultat net, ou peuvent être enregistrés dans
les autres éléments du résultat global. De plus, selon le référentiel comptable applicable, l'ensemble de l'instrument financier ou seulement une composante
de celuici (par exemple, un dérivé incorporé lorsqu'il est comptabilisé séparément) peut devoir être évalué à la juste valeur.
36. Certains référentiels comptables établissent une hiérarchie des justes valeurs afin de renforcer la cohérence et la comparabilité des évaluations à la juste
valeur et des informations à fournir. Les données d'entrée peuvent être classées en différents niveaux, tels que : • Données d'entrée de
niveau 1 ― Prix cotés (non ajustés) sur des marchés actifs pour des actifs financiers ou des passifs financiers identiques qui
l’entité peut y accéder à la date d’évaluation.
• Données de niveau 2 : données autres que les prix cotés inclus dans le niveau 1 qui sont observables pour l'actif financier ou le passif financier, directement
ou indirectement. Si l'actif financier ou le passif financier a une durée (contractuelle) spécifiée, une donnée de niveau 2 doit être observable pendant
la quasitotalité de la durée de l'actif financier ou du passif financier. Les entrées de niveau 2 comprennent les éléments suivants :
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CONSIDÉRATIONS PARTICULIÈRES RELATIVES À L'AUDIT DES INSTRUMENTS FINANCIERS
o Prix cotés pour des actifs financiers ou des passifs financiers similaires sur des marchés actifs.
o Prix cotés pour des actifs financiers ou des passifs financiers identiques ou similaires sur des marchés qui ne sont pas actifs.
o Données autres que les prix cotés qui sont observables pour l'actif financier ou le passif financier (par exemple, les taux d'intérêt et
les courbes de rendement observables à des intervalles communément cotés, les volatilités implicites et les écarts de crédit).
o Données dérivées principalement de, ou corroborées par, des données de marché observables par corrélation ou par d'autres
moyens (données corroborées par le
marché). • Données de niveau 3―Données non observables pour l'actif financier ou le passif financier. Des données non observables sont utilisées
pour évaluer la juste valeur dans la mesure où des données observables pertinentes ne sont pas disponibles, permettant ainsi des situations
dans lesquelles il y a peu, voire aucune, activité de marché pour l'actif financier ou le passif financier à la date d'évaluation.
En général, l’incertitude de mesure augmente à mesure qu’un instrument financier passe du niveau 1 au niveau 2, ou du niveau 2 au niveau 3.
En outre, au niveau 2, il peut exister un large éventail d’incertitudes de mesure en fonction de l’observabilité des données, de la complexité de
l’instrument financier, de sa valorisation et d’autres facteurs.
37. Certains référentiels comptables peuvent exiger ou permettre à l'entité d'effectuer des ajustements en fonction des incertitudes de mesure, afin
d'ajuster les risques qu'un acteur du marché prendrait dans la tarification pour tenir compte des incertitudes des risques associés à la tarification ou
aux flux de trésorerie de l'élément financier. instrument. Par exemple : • Ajustements du modèle.
Certains modèles peuvent présenter une déficience connue ou le résultat du calibrage peut mettre en évidence la déficience dans l'évaluation de la
juste valeur conformément au référentiel comptable.
• Ajustements pour risque de crédit. Certains modèles ne prennent pas en compte le risque de crédit, notamment le risque de contrepartie ou le risque de crédit
propre.
• Ajustements de liquidité. Certains modèles calculent un prix moyen du marché, même si le cadre d'information financière peut exiger
l'utilisation d'un montant ajusté en fonction de la liquidité, tel qu'un écart acheteur/vendeur. Un autre ajustement de liquidité, plus discrétionnaire,
tient compte du fait que certains instruments financiers ne sont pas liquides, ce qui affecte leur valorisation.
• Autres ajustements pour risques. Une valeur évaluée à l'aide d'un modèle qui ne prend pas en compte tous les autres facteurs que les acteurs du
marché prendraient en compte lors de l'évaluation de l'instrument financier peut ne pas représenter la juste valeur à la date d'évaluation et
peut donc devoir être ajustée séparément pour se conformer aux informations financières applicables. cadre.
Les ajustements ne sont pas appropriés s'ils ajustent l'évaluation et la valorisation de l'instrument financier par rapport à la juste valeur telle que
définie par le référentiel comptable applicable, par exemple pour des raisons de prudence.
38. Comme mentionné cidessus, les référentiels comptables classent souvent les données en fonction de leur degré d’observabilité. À mesure que
l’activité sur un marché d’instruments financiers diminue et que l’observabilité des données diminue, l’incertitude des mesures augmente. La nature
et la fiabilité des informations disponibles pour étayer la valorisation des instruments financiers varient en fonction de l'observabilité des données
utilisées pour leur évaluation, qui est influencée par la nature du marché (par exemple, le niveau d'activité du marché et si elle se fait par le biais
d'une bourse ou d'un marché). de gré à gré (OTC)). Par conséquent, il existe un continuum de nature et de fiabilité des éléments probants utilisés
pour étayer l’évaluation, et il devient plus difficile pour la direction d’obtenir des informations pour étayer une évaluation lorsque les marchés
deviennent inactifs et que les données deviennent moins observables.
39. Lorsque des données observables ne sont pas disponibles, une entité utilise des données non observables (données de niveau 3) qui reflètent
l'hypothèse que les acteurs du marché utiliseraient lors de l'évaluation de l'actif financier ou du passif financier, y compris les hypothèses relatives
au risque. Les données non observables sont développées en utilisant les meilleures informations disponibles dans les circonstances. Lors de
l'élaboration d'entrées non observables, une entité peut commencer par ses propres données, qui sont ajustées si des informations raisonnablement
disponibles indiquent que (a) d'autres acteurs du marché utiliseraient des données différentes ou (b) il existe quelque chose de particulier à l'entité
qui n'est pas accessible aux autres. acteurs du marché (par exemple, une synergie spécifique à une entité).
40. L'incertitude de mesure augmente et l'évaluation est plus compliquée lorsque les marchés sur lesquels les instruments financiers ou leurs
composants sont négociés deviennent inactifs. Il n’existe pas de moment précis à partir duquel un marché actif devient inactif, bien que les
référentiels comptables puissent fournir des indications sur cette question. Les caractéristiques d'un marché inactif incluent une baisse significative
du volume et du niveau de l'activité commerciale, les prix disponibles varient considérablement dans le temps ou entre les acteurs du marché ou
les prix ne sont pas actuels. Cependant, évaluer si un marché est inactif nécessite du jugement.
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CONSIDÉRATIONS PARTICULIÈRES RELATIVES À L'AUDIT DES INSTRUMENTS FINANCIERS
41. Lorsque les marchés sont inactifs, les prix cotés peuvent être périmés (c'estàdire périmés), ne pas représenter les prix auxquels les acteurs du marché
peuvent négocier ou représenter des transactions forcées (par exemple lorsqu'un vendeur est tenu de vendre un actif pour respecter les réglementations
ou exigences légales, nécessité de céder un actif immédiatement pour créer des liquidités ou existence d'un seul acheteur potentiel en raison des
restrictions légales ou temporelles imposées). En conséquence, les évaluations sont élaborées sur la base d’intrants de niveau 2 et de niveau 3. Dans
de telles circonstances, les entités peuvent avoir : • Une politique d'évaluation qui
comprend un processus permettant de déterminer si des données de niveau 1 sont disponibles ; • Une compréhension de la
manière dont des prix particuliers ou des données provenant de sources externes utilisées comme données dans les techniques d'évaluation ont été
calculées afin d'évaluer leur fiabilité. Par exemple, sur un marché actif, la cotation d'un courtier sur un instrument financier qui n'a pas été négocié
est susceptible de refléter des transactions réelles sur un instrument financier similaire, mais, à mesure que le marché devient moins actif, la
cotation du courtier peut s'appuyer davantage sur des techniques d'évaluation exclusives. déterminer les prix; • Une compréhension de la façon
dont la détérioration des conditions commerciales affecte la contrepartie, ainsi que si la détérioration des conditions commerciales dans des entités
similaires à la contrepartie peut indiquer que la contrepartie pourrait ne pas remplir ses obligations (c'estàdire un risque de nonexécution) ;
Politiques d’ajustement des incertitudes de mesure.
• Ces ajustements peuvent inclure des ajustements de modèle, un manque d'ajustements de liquidité, des ajustements pour risque de crédit et
d'autres ajustements de risque ;
• La capacité de calculer la gamme de résultats réalistes compte tenu des incertitudes impliquées, par exemple en
effectuer une analyse de sensibilité ; et
• Politiques permettant d'identifier le moment où une donnée d'évaluation à la juste valeur passe à un niveau différent de la hiérarchie de la juste valeur.
42. Des difficultés particulières peuvent survenir en cas de restrictions sévères, voire d'arrêt des négociations sur des instruments financiers particuliers.
Dans ces circonstances, les instruments financiers qui ont été précédemment évalués à l’aide des prix du marché peuvent devoir être évalués à l’aide
d’un modèle.
43. Les techniques que la direction peut utiliser pour évaluer ses instruments financiers comprennent les prix observables, les transactions récentes et les
modèles qui utilisent des données observables ou non observables. La direction peut également recourir à :
(a) Une source de tarification tierce, telle qu'un service de tarification ou un devis de courtier ; ou
Des sources de tarification tierces et des experts en valorisation peuvent utiliser une ou plusieurs de ces techniques de valorisation.
44. Dans de nombreux référentiels d'information financière, la meilleure preuve de la juste valeur d'un instrument financier se trouve dans les transactions
contemporaines sur un marché actif (c'estàdire les données de niveau 1). Dans de tels cas, la valorisation d’un instrument financier peut être
relativement simple. Les prix cotés des instruments financiers cotés en bourse ou négociés sur des marchés de gré à gré liquides peuvent être
disponibles à partir de sources telles que des publications financières, les bourses ellesmêmes ou des sources de tarification tierces. Lorsqu'elle utilise
des prix cotés, il est important que la direction comprenne la base sur laquelle la cotation est donnée afin de garantir que le prix reflète les conditions du
marché à la date d'évaluation. Les prix cotés obtenus à partir de publications ou d'échanges peuvent fournir une indication suffisante de la juste valeur
lorsque, par exemple :
(a) Les prix ne sont pas périmés ou « périmés » (par exemple, si la cotation est basée sur le dernier prix négocié et que la transaction
s'est produit il y a quelque temps); et
(b) Les cotations sont les prix auxquels les courtiers négocieraient effectivement l'instrument financier avec une fréquence suffisante et
volume.
45. Lorsqu’il n’existe pas de prix de marché observable actuel pour l’instrument financier (c’estàdire une donnée de niveau 1), il sera nécessaire pour
l’entité de rassembler d’autres indicateurs de prix à utiliser dans une technique d’évaluation pour valoriser l’instrument financier. Les indicateurs de prix
peuvent inclure : • Les
transactions récentes, y compris les transactions postérieures à la date des états financiers sur le même instrument.
Il est examiné si un ajustement doit être effectué pour tenir compte des changements dans les conditions du marché entre la date d'évaluation et
la date à laquelle la transaction a été réalisée, car ces transactions ne sont pas nécessairement indicatives des conditions de marché qui existaient
à la date des états financiers. De plus, il est possible que la transaction représente une transaction forcée et ne soit donc pas indicative d'un prix
dans une transaction ordonnée.
• Transactions en cours ou récentes sur des instruments similaires, souvent appelées « proxy pricing ». Des ajustements devront être apportés au prix
du proxy pour refléter les différences entre eux et l'instrument évalué, par exemple pour tenir compte des différences de liquidité ou de risque de
crédit entre les deux instruments.
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CONSIDÉRATIONS PARTICULIÈRES RELATIVES À L'AUDIT DES INSTRUMENTS FINANCIERS
• Indices pour instruments similaires. Comme pour les transactions sur instruments similaires, des ajustements devront être effectués pour
refléter la différence entre l’instrument évalué et le ou les instruments dont est dérivé l’indice utilisé.
46. Il est attendu que la direction documente ses politiques d'évaluation et le modèle utilisé pour évaluer un instrument financier particulier, y compris la
justification du ou des modèles utilisés, la sélection des hypothèses dans la méthodologie d'évaluation et l'examen par l'entité de la question de savoir
si les ajustements pour incertitude de mesure sont nécessaires.
Des modèles
47. Des modèles peuvent être utilisés pour évaluer des instruments financiers lorsque le prix ne peut pas être observé directement sur le marché. Les modèles peuvent
être aussi simples qu’une formule de tarification d’obligations couramment utilisée ou impliquer des outils logiciels complexes spécialement développés pour évaluer
les instruments financiers avec des entrées de niveau 3. De nombreux modèles sont basés sur des calculs de flux de trésorerie actualisés.
48. Les modèles comprennent une méthodologie, des hypothèses et des données. La méthodologie décrit les règles ou principes régissant la relation
entre les variables de l'évaluation. Les hypothèses comprennent des estimations de variables incertaines utilisées dans le modèle. Les données
peuvent comprendre des informations réelles ou hypothétiques sur l'instrument financier, ou d'autres entrées dans l'instrument financier.
49. Selon les circonstances, les questions que l'entité peut aborder lors de l'établissement ou de la validation d'un modèle pour un instrument financier
comprennent les suivantes :
• Le modèle est validé avant utilisation, avec des examens périodiques pour garantir qu'il est toujours adapté à l'utilisation prévue. Le
le processus de validation de l'entité peut inclure l'évaluation :
o La solidité théorique et l'intégrité mathématique de la méthodologie, y compris la pertinence des paramètres et des sensibilités.
o La cohérence et l'exhaustivité des données d'entrée du modèle avec les pratiques du marché, et si les données d'entrée appropriées
sont disponibles pour être utilisées dans le modèle.
• Il existe des politiques, des procédures et des contrôles de sécurité appropriés en matière de contrôle des modifications
sur le modèle. • Le modèle est modifié ou ajusté de manière appropriée en temps opportun pour tenir compte des changements
dans les conditions du marché. • Le modèle est périodiquement calibré, examiné et testé pour sa validité par une fonction distincte et objective. Cela
constitue un moyen de garantir que les résultats du modèle représentent fidèlement la valeur que les participants au marché attribueraient à un
instrument financier.
• Le modèle maximise l'utilisation d'entrées observables pertinentes et minimise l'utilisation d'entrées non observables. • Des ajustements
sont apportés aux résultats du modèle pour refléter les hypothèses que les participants au marché utiliseraient dans
circonstances similaires.
• Le modèle est correctement documenté, y compris les applications et limites prévues du modèle et ses paramètres clés, les données requises, les
résultats de toute analyse de validation effectuée et tous les ajustements apportés aux résultats du modèle.
50. Ce qui suit décrit comment les modèles peuvent être appliqués pour évaluer un instrument financier courant, appelé titre adossé à des actifs.9 Étant donné que les titres
adossés à des actifs sont souvent évalués sur la base d'entrées de niveau 2 ou 3, ils sont fréquemment évalués à l'aide de modèles et impliquent :
• Comprendre le type de titre – en tenant compte (a) de la garantie sousjacente ; et (b) les conditions de la garantie. La garantie sousjacente est
utilisée pour estimer le calendrier et les montants des flux de trésorerie tels que les intérêts hypothécaires ou de carte de crédit et les
remboursements du principal.
• Comprendre les conditions du titre : cela comprend l'évaluation des droits contractuels en matière de flux de trésorerie, tels que l'ordre de
remboursement, et tout événement de défaut. L'ordre de remboursement, souvent appelé ancienneté, fait référence à des modalités qui exigent
que certaines catégories de détenteurs de titres (dette senior) soient remboursées avant d'autres (dette subordonnée). Les droits de chaque
catégorie de détenteurs de titres sur les flux de trésorerie, fréquemment appelés « cascade » de flux de trésorerie, ainsi que des hypothèses
sur le calendrier et le montant des flux de trésorerie sont utilisés pour dériver un ensemble de flux de trésorerie estimés pour chaque catégorie
de titres. titulaire. Les flux de trésorerie attendus sont ensuite actualisés pour obtenir une juste valeur estimée.
9
Un titre adossé à des actifs est un instrument financier adossé à un ensemble d'actifs sousjacents (appelés garanties, tels que les créances sur cartes de crédit ou les prêts automobiles) et tire
de la valeur et des revenus de ces actifs sousjacents.
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CONSIDÉRATIONS PARTICULIÈRES RELATIVES À L'AUDIT DES INSTRUMENTS FINANCIERS
51. Les flux de trésorerie d'un titre adossé à des actifs peuvent être affectés par les remboursements anticipés de la garantie sousjacente et par le risque de
défaut potentiel et la gravité estimée des pertes qui en résultent. Les hypothèses de remboursement anticipé, le cas échéant, sont généralement fondées
sur l'évaluation des taux d'intérêt du marché pour une garantie similaire aux taux de la garantie sousjacente au titre. Par exemple, si les taux d’intérêt du
marché pour les prêts hypothécaires ont baissé, les prêts hypothécaires sousjacents à un titre peuvent connaître des taux de remboursement anticipé plus
élevés que prévu initialement. L’estimation des défauts potentiels et de la gravité des pertes implique une évaluation approfondie de la garantie sousjacente
et des emprunteurs pour estimer les taux de défaut. Par exemple, lorsque la garantie sousjacente comprend des prêts hypothécaires résidentiels, la gravité
des pertes peut être affectée par les estimations des prix des logements résidentiels sur la durée du titre.
52. Les entités peuvent utiliser des sources de prix tierces afin d'obtenir des informations sur la juste valeur. La préparation des états financiers d'une entité, y
compris l'évaluation des instruments financiers et la préparation des informations à fournir dans les états financiers relatives à ces instruments, peut
nécessiter une expertise que la direction ne possède pas. Les entités peuvent ne pas être en mesure de développer des techniques d'évaluation appropriées,
y compris des modèles pouvant être utilisés dans une évaluation, et peuvent avoir recours à une source de tarification tierce pour parvenir à une évaluation
ou pour fournir des informations sur les états financiers. Cela peut être particulièrement le cas dans les petites entités ou dans les entités qui ne réalisent
pas un volume élevé de transactions sur instruments financiers (par exemple, les institutions non financières dotées de services de trésorerie). Même si la
direction a eu recours à une source de tarification tierce, elle est en fin de compte responsable de l'évaluation.
53. Des sources de tarification tierces peuvent également être utilisées car l’entité peut ne pas être en mesure de fixer le volume de titres à évaluer sur
une courte période. C’est souvent le cas des fonds d’investissement négociés qui doivent déterminer chaque jour une valeur liquidative. Dans
d’autres cas, la direction peut disposer de son propre processus de tarification mais utiliser des sources de tarification tierces pour corroborer ses
propres évaluations.
54. Pour une ou plusieurs de ces raisons, la plupart des entités ont recours à des sources de prix tierces lors de l'évaluation des titres, soit comme source
principale, soit comme source de corroboration de leurs propres évaluations. Les sources de tarification tierces entrent généralement dans les catégories
suivantes :
• Services de tarification, y compris les services de tarification consensuelle ; et
Services de tarification
55. Les services de tarification fournissent aux entités des prix et des données relatives aux prix pour une variété d'instruments financiers, effectuant souvent
des évaluations quotidiennes d'un grand nombre d'instruments financiers. Ces évaluations peuvent être réalisées en collectant des données de marché et
des prix auprès d'une grande variété de sources, y compris des teneurs de marché, et, dans certains cas, en utilisant des techniques d'évaluation internes
pour dériver des justes valeurs estimées. Les services de tarification peuvent combiner plusieurs approches pour parvenir à un prix.
Les services de tarification sont souvent utilisés comme source de prix basés sur des intrants de niveau 2. Les services de tarification peuvent exercer des
contrôles stricts sur la manière dont les prix sont élaborés et leurs clients comprennent souvent une grande variété de parties, notamment des investisseurs
côté achat et vente, des fonctions de back et middle office, des auditeurs et autres.
56. Les services de tarification disposent souvent d'un processus formalisé permettant aux clients de contester les prix reçus des services de tarification.
Ces processus de contestation exigent généralement que le client fournisse des preuves à l'appui d'un prix alternatif, les contestations étant classées en
fonction de la qualité des preuves fournies. Par exemple, une contestation basée sur une vente récente de cet instrument dont le service de tarification
n'avait pas connaissance peut être retenue, tandis qu'une contestation basée sur la propre technique d'évaluation d'un client peut être examinée plus
minutieusement. De cette manière, un service de tarification comptant un grand nombre d’acteurs de premier plan, tant du côté des acheteurs que des
vendeurs, peut être en mesure de corriger constamment les prix pour refléter plus pleinement les informations dont disposent les acteurs du marché.
57. Certaines entités peuvent utiliser des données de tarification provenant de services de tarification consensuelle qui diffèrent des autres services de
tarification. Les services de tarification consensuelle obtiennent des informations sur les prix d’un instrument auprès de plusieurs entités participantes
(abonnés). Chaque abonné soumet ses prix au service de tarification. Le service de tarification traite ces informations de manière confidentielle et renvoie à
chaque abonné le prix consensuel, qui est généralement une moyenne arithmétique des données après qu'une routine de nettoyage des données ait été
utilisée pour éliminer les valeurs aberrantes. Pour certains marchés, comme celui des produits dérivés exotiques, les prix consensuels peuvent constituer
les meilleures données disponibles. Cependant, de nombreux facteurs sont pris en compte lors de l'évaluation de la fidélité de la représentation des prix
consensuels, notamment : • Si les prix soumis par
les abonnés reflètent des transactions réelles ou simplement des prix indicatifs basés sur leurs propres prix.
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CONSIDÉRATIONS PARTICULIÈRES RELATIVES À L'AUDIT DES INSTRUMENTS FINANCIERS
techniques de valorisation.
• Le nombre de sources à partir desquelles les prix ont été obtenus. • La qualité des
58. En règle générale, les prix consensuels ne sont disponibles que pour les abonnés qui ont soumis leurs propres prix au service.
Par conséquent, toutes les entités n’auront pas directement accès aux prix consensuels. Étant donné qu'un abonné ne peut généralement pas savoir comment
les prix soumis ont été estimés, d'autres sources de preuves en plus des informations provenant des services de tarification consensuelle peuvent être
nécessaires à la direction pour étayer son évaluation. Cela peut notamment être le cas si les sources fournissent des prix indicatifs basés sur leurs propres
techniques d'évaluation et que la direction est incapable de comprendre comment ces sources ont calculé leurs prix.
59. Étant donné que les courtiers fournissent des devis uniquement à titre accessoire à leurs clients, les devis qu'ils fournissent diffèrent à bien des égards des
prix obtenus dans le cadre des services de tarification. Les courtiers peuvent ne pas vouloir fournir d'informations sur le processus utilisé pour élaborer leur
cotation, mais peuvent avoir accès à des informations sur des transactions dont un service de tarification peut ne pas avoir connaissance. Les cotations des
courtiers peuvent être exécutables ou indicatives. Les cotations indicatives constituent la meilleure estimation de la juste valeur par un courtier, tandis qu'une
cotation exécutable montre que le courtier est prêt à effectuer une transaction à ce prix. Les cotations exécutables constituent une preuve solide de la juste valeur.
Les cotations indicatives le sont moins en raison du manque de transparence sur les méthodes utilisées par le courtier pour établir la cotation.
En outre, la rigueur des contrôles sur les cotations des courtiers diffère souvent selon que le courtier détient également le même titre dans son propre
portefeuille. Les cotations des courtiers sont souvent utilisées pour les titres avec des données de niveau 3 et peuvent parfois constituer la seule information
externe disponible.
60. Comprendre comment les sources de tarification ont calculé un prix permet à la direction de déterminer si ces informations peuvent être utilisées dans son
évaluation, y compris comme contribution à une technique d'évaluation et dans quel niveau de données le titre doit être classé à des fins de divulgation. Par
exemple, des sources de tarification tierces peuvent évaluer les instruments financiers à l'aide de modèles exclusifs, et il est important que la direction
comprenne la méthodologie, les hypothèses et les données utilisées.
61. Si les évaluations de la juste valeur obtenues auprès de sources de tarification tierces ne sont pas fondées sur les prix actuels d'un marché actif, il
sera nécessaire pour la direction d'évaluer si les évaluations de la juste valeur ont été dérivées d'une manière cohérente avec le référentiel
comptable applicable. . La compréhension de la direction de l'évaluation à la juste valeur comprend :
• Comment l'évaluation à la juste valeur a été déterminée ― par exemple, si l'évaluation à la juste valeur a été déterminée par une technique d'évaluation,
afin d'évaluer si elle est cohérente avec l'objectif d'évaluation à la juste valeur ;
• Que les cotations soient des prix indicatifs, des spreads indicatifs ou des offres fermes ; et • À quelle fréquence
l'évaluation de la juste valeur est estimée par des sources de tarification tierces― afin d'évaluer si
il reflète les conditions de marché à la date d'évaluation.
Comprendre les bases sur lesquelles les sources de tarification tierces ont déterminé leurs cotations dans le contexte des instruments financiers particuliers
détenus par l'entité aide la direction à évaluer la pertinence et la fiabilité de ces éléments probants pour étayer ses évaluations.
62. Il est possible qu'il y ait des disparités entre les indicateurs de prix provenant de différentes sources. Comprendre comment les indicateurs de prix ont été
calculés et enquêter sur ces disparités aide la direction à corroborer les éléments probants utilisés dans l'élaboration de sa valorisation des instruments
financiers afin d'évaluer si la valorisation est raisonnable. Prendre simplement la moyenne des cotations fournies, sans effectuer de recherches plus
approfondies, peut ne pas être approprié, car un prix dans la fourchette peut être le plus représentatif de la juste valeur et celuici peut ne pas être la moyenne.
Pour évaluer si ses évaluations d'instruments financiers sont raisonnables, la direction peut : Examiner si les transactions réelles représentent des transactions
forcées plutôt que des transactions entre acheteurs et
• vendeurs consentants. Cela peut invalider le prix à titre de comparaison ;
• Analyser les flux de trésorerie futurs attendus de l'instrument. Cela pourrait être effectué comme un indicateur du plus
données de tarification pertinentes ;
• Selon la nature de ce qui est inobservable, extrapoler des prix observés à des prix non observés (par exemple, il peut y avoir des prix observés pour des
échéances allant jusqu'à dix ans mais pas plus, mais la courbe des prix sur dix ans peut être capable
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CONSIDÉRATIONS PARTICULIÈRES RELATIVES À L'AUDIT DES INSTRUMENTS FINANCIERS
d'être extrapolé audelà de dix ans comme indicateur). Il faut veiller à ce que l'extrapolation ne dépasse pas la courbe observable au point
que son lien avec les prix observables devienne trop ténu pour être fiable ;
• Comparer les prix d'un portefeuille d'instruments financiers entre eux pour s'assurer qu'ils sont cohérents entre eux.
instruments financiers similaires ;
• Utiliser plus d'un modèle pour corroborer les résultats de chacun, en tenant compte des données et des hypothèses utilisées dans
chaque; ou
• Évaluer les mouvements des prix des instruments de couverture et des garanties connexes.
Pour parvenir à son jugement quant à sa valorisation, une entité peut également prendre en compte d'autres facteurs qui peuvent être spécifiques
à sa situation.
63. La direction peut engager un expert en évaluation d'une banque d'investissement, d'un courtier ou d'une autre société d'évaluation pour évaluer tout
ou partie de ses titres. Contrairement aux services de tarification et aux cotations des courtiers, la méthodologie et les données utilisées sont
généralement plus facilement accessibles à la direction lorsqu'elle a engagé un expert pour effectuer une évaluation en son nom. Même si la
direction a engagé un expert, elle est en dernier ressort responsable de l'évaluation utilisée.
64. Comprendre l'effet du risque de crédit est un aspect important de l'évaluation des actifs et des passifs financiers. Cette valorisation reflète la qualité
du crédit et la solidité financière de l'émetteur et de tout fournisseur de soutien au crédit. Dans certains référentiels comptables, l'évaluation d'un
passif financier suppose qu'il est transféré à un acteur du marché à la date d'évaluation. Lorsqu'il n'existe pas de prix de marché observable pour un
passif financier, sa valeur est généralement évaluée en utilisant la même méthode qu'une contrepartie utiliserait pour évaluer la valeur de l'actif
correspondant, à moins qu'il n'existe des facteurs spécifiques au passif (tels que des tiers augmentation du crédit). En particulier, le risque de crédit
propre à l'entité10 peut souvent être difficile à mesurer.
65. La plupart des référentiels comptables exigent des informations à fournir dans les états financiers pour permettre aux utilisateurs des états financiers
de procéder à des évaluations significatives des effets des activités liées aux instruments financiers de l'entité, y compris les risques et les
incertitudes associés aux instruments financiers.
66. La plupart des cadres exigent la divulgation d'informations quantitatives et qualitatives (y compris les méthodes comptables) relatives aux instruments
financiers. Les exigences comptables relatives aux évaluations de la juste valeur dans la présentation et les informations à fournir dans les états
financiers sont étendues dans la plupart des référentiels d'information financière et englobent plus que la simple évaluation des instruments
financiers. Par exemple, les informations qualitatives sur les instruments financiers fournissent des informations contextuelles importantes sur les
caractéristiques des instruments financiers et leurs flux de trésorerie futurs qui peuvent aider à informer les investisseurs sur les risques auxquels
les entités sont exposées.
Catégories de divulgations
(a) Informations quantitatives dérivées des montants inclus dans les états financiers ― par exemple :
catégories d'actifs et de passifs financiers ;
(b) Informations quantitatives qui nécessitent un jugement important ― par exemple, une analyse de sensibilité pour chaque type de marché
risque auquel l'entité est exposée ; et
(c) Informations qualitatives ― par exemple, celles qui décrivent la gouvernance de l'entité à l'égard des instruments financiers ; objectifs; les
contrôles, politiques et processus de gestion de chaque type de risque découlant des instruments financiers ; et les méthodes utilisées pour
mesurer les risques.
68. Plus l'évaluation est sensible aux mouvements d'une variable particulière, plus il est probable qu'il sera nécessaire de fournir des informations pour
indiquer les incertitudes entourant l'évaluation. Certains référentiels comptables peuvent également exiger la présentation d'analyses de sensibilité,
y compris les effets des changements d'hypothèses utilisées dans les techniques d'évaluation de l'entité.
Par exemple, les informations supplémentaires requises pour les instruments financiers dont les évaluations à la juste valeur sont
dix
Le risque de crédit propre correspond au montant de la variation de la juste valeur qui n'est pas attribuable à des changements dans les conditions du marché.
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CONSIDÉRATIONS PARTICULIÈRES RELATIVES À L'AUDIT DES INSTRUMENTS FINANCIERS
Les données classées au niveau 3 de la hiérarchie de la juste valeur visent à informer les utilisateurs des états financiers sur les effets des
évaluations à la juste valeur qui utilisent les données les plus subjectives.
69. Certains référentiels comptables exigent la fourniture d'informations permettant aux utilisateurs des états financiers d'évaluer la nature et l'étendue
des risques découlant des instruments financiers auxquels l'entité est exposée à la date de clôture. Cette information peut être contenue dans
les notes annexes aux états financiers ou dans le rapport de gestion contenu dans son rapport annuel avec des renvois aux états financiers
audités. L'étendue des informations à fournir dépend de l'étendue de l'exposition de l'entité aux risques découlant des instruments financiers.
Cela comprend des informations qualitatives sur : • Les expositions au risque et la manière dont elles surviennent, y compris les effets
• Les objectifs, politiques et processus de gestion du risque de l'entité et les méthodes utilisées pour mesurer le risque ; et • Tout changement
dans l'exposition au risque ou dans les objectifs, politiques ou processus de gestion des risques par rapport à la période précédente.
• Le sentiment du marché et la liquidité peuvent changer rapidement, ce qui oblige les dirigeants à gérer leurs expositions.
effectivement.
• Les montants enregistrés dans les états financiers relatifs aux instruments financiers peuvent ne pas être significatifs, mais il
Il peut y avoir des risques et des expositions importants associés à ces instruments financiers.
• Quelques employés peuvent exercer une influence notable sur les transactions sur instruments financiers de l'entité, en particulier lorsque leurs
accords de rémunération sont liés aux revenus provenant d'instruments financiers, et il peut y avoir une dépendance excessive à l'égard
de ces personnes par d'autres au sein de l'entité.
Ces facteurs peuvent obscurcir des risques et des faits pertinents, ce qui peut affecter l'évaluation par l'auditeur des risques d'anomalies
significatives, et des risques latents peuvent apparaître rapidement, en particulier dans des conditions de marché défavorables.
Scepticisme professionnel11
71. L'esprit critique est nécessaire à l'évaluation critique des éléments probants et aide l'auditeur à rester vigilant quant à d'éventuelles indications de
parti pris de la direction. Cela inclut la remise en question des éléments probants contradictoires et de la fiabilité des documents, des réponses
aux demandes de renseignements et d'autres informations obtenues de la direction et des personnes constituant la gouvernance. Cela implique
également d'être attentif aux conditions qui peuvent indiquer des anomalies possibles dues à une erreur ou à une fraude et d'examiner le
caractère suffisant et approprié des éléments probants obtenus à la lumière des circonstances.
72. L’application d’un scepticisme professionnel est requise en toutes circonstances, et le besoin d’un scepticisme professionnel augmente avec la
complexité des instruments financiers, par exemple en ce qui concerne :
• Évaluer si des éléments probants suffisants et appropriés ont été obtenus, ce qui peut être particulièrement difficile lorsque des modèles
sont utilisés ou pour déterminer si les marchés sont inactifs.
• Évaluer les jugements de la direction, et le potentiel de parti pris de la direction, dans l'application du référentiel comptable applicable à l'entité, en particulier le choix
de la direction en matière de techniques d'évaluation, l'utilisation d'hypothèses dans les techniques d'évaluation, et le traitement des circonstances dans lesquelles les
jugements de l'auditeur et les jugements de la direction diffèrent.
• Tirer des conclusions sur la base des éléments probants obtenus, par exemple évaluer le caractère raisonnable des évaluations préparées par
les experts de la direction et évaluer si les informations fournies dans les états financiers donnent une image fidèle.
11
ISA 200, paragraphe 15
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CONSIDÉRATIONS PARTICULIÈRES RELATIVES À L'AUDIT DES INSTRUMENTS FINANCIERS
Considérations de planification12
Comprendre les instruments financiers auxquels l'entité est exposée, ainsi que leur objet et leurs risques ; • Déterminer si des
le système de contrôle interne à la lumière des transactions sur instruments financiers de l'entité
et les systèmes d'information qui entrent dans le champ de l'audit ;
processus de la direction pour évaluer les instruments financiers, y compris si la direction a utilisé un
un expert ou un organisme de services ; et
74. La norme ISA 540 exige que l'auditeur acquière une compréhension des exigences du référentiel comptable applicable relatives aux estimations
13 Les
comptables, y compris les informations à fournir et toute exigence réglementaire.
exigences du référentiel comptable applicable concernant les instruments financiers peuvent ellesmêmes être complexes et nécessiter des
informations détaillées. La lecture de cet IAPN ne remplace pas une compréhension complète de toutes les exigences du référentiel comptable
applicable. Certains référentiels d'information financière exigent la prise en compte de domaines tels que
comme:
• Comptabilité de couverture ;
• Transfert et décomptabilisation des risques, en particulier lorsque l'entité a été impliquée dans l'origination et la structuration de
instruments financiers complexes.
75. Les caractéristiques des instruments financiers peuvent masquer certains éléments de risque et d'exposition. L'acquisition d'une compréhension des
instruments dans lesquels l'entité a investi ou auxquels elle est exposée, y compris les caractéristiques des instruments, aide l'auditeur à identifier si :
• Des aspects importants d'une transaction sont manquants ou
enregistrés de manière inexacte ; • Une valorisation semble appropriée ; • Les risques qui y
gérés par l'entité ; et • Les instruments financiers sont classés de manière appropriée en actifs et
76. Voici des exemples de questions que l'auditeur peut prendre en compte pour acquérir une compréhension des instruments financiers de l'entité :
• À quels types d'instruments financiers l'entité est exposée. • L'usage qui en est
• Leurs termes et caractéristiques exacts afin que leurs implications puissent être pleinement comprises et, en particulier lorsque
les transactions sont liées, l'impact global des transactions sur instruments financiers.
• Comment ils s'intègrent dans la stratégie globale de gestion des risques de l'entité.
Enquêtes auprès de la fonction d'audit interne, de la fonction de gestion des risques, si de telles fonctions existent, et discussions avec cellesci
12
La norme ISA 300, Planification d'un audit d'états financiers, traite de la responsabilité de l'auditeur de planifier un audit d'états financiers.
13
ISA 540, paragraphe 8(a)
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CONSIDÉRATIONS PARTICULIÈRES RELATIVES À L'AUDIT DES INSTRUMENTS FINANCIERS
77. Dans certains cas, un contrat, y compris un contrat portant sur un instrument non financier, peut contenir un dérivé. Certains référentiels comptables
autorisent ou exigent que ces dérivés « intégrés » soient séparés du contrat hôte dans certaines circonstances. Comprendre le processus suivi par la
direction pour identifier et comptabiliser les dérivés incorporés aidera l'auditeur à comprendre les risques auxquels l'entité est exposée.
Utiliser des personnes possédant des compétences et des connaissances spécialisées dans l’audit14
78. Un élément clé dans les audits impliquant des instruments financiers, en particulier des instruments financiers complexes, est la compétence de l'auditeur. La
norme ISA 220 (révisée)15 exige que l'associé responsable de la mission détermine que les membres de l'équipe de mission, ainsi que tout expert de
l'auditeur qui ne fait pas partie de l'équipe de mission, disposent collectivement des compétences et des capacités, y compris suffisamment de temps,
pour réaliser la mission d'audit. En outre, les règles de déontologie pertinentes exigent que l'auditeur détermine si l'acceptation de la mission créerait
des menaces pour le respect des principes fondamentaux, y compris la compétence professionnelle et la diligence requise. Le paragraphe 79 ci
dessous donne des exemples des types de questions qui peuvent être pertinentes pour les considérations de l'auditeur dans le contexte des instruments
financiers.
79. Ainsi, l'audit des instruments financiers peut nécessiter l'intervention d'un ou plusieurs experts ou spécialistes, par exemple dans les domaines suivants :
• Comprendre les instruments
financiers utilisés par l'entité et leurs caractéristiques, y compris leur niveau de complexité. L'utilisation de compétences et de connaissances spécialisées
peut être nécessaire pour vérifier si tous les aspects de l'instrument financier et les considérations associées ont été pris en compte dans les
états financiers, et pour évaluer si des informations adéquates conformément au référentiel comptable applicable ont été fournies lorsque
l'information sur les risques est requise. .
• Comprendre le référentiel comptable applicable, en particulier lorsqu'il existe des domaines connus pour être soumis à
des interprétations divergentes, ou la pratique est incohérente ou en évolution.
• Comprendre les implications juridiques, réglementaires et fiscales résultant des instruments financiers, notamment si les contrats sont exécutoires par
l'entité (par exemple, examiner les contrats sousjacents), peut nécessiter des compétences et des connaissances spécialisées.
80. La nature et l'utilisation de types particuliers d'instruments financiers, les complexités associées aux exigences comptables et les conditions du marché
peuvent conduire l'équipe de mission à consulter16 d'autres professionnels de la comptabilité et de l'audit, internes ou externes au cabinet, ainsi que
des experts comptables techniques pertinents. ou l'expertise et l'expérience en matière d'audit, en tenant compte de facteurs tels que : • Les capacités
et les compétences de l'équipe de mission,
circonstances ou de risques inhabituels dans la mission, ainsi que la nécessité de faire preuve de jugement professionnel,
notamment en ce qui concerne l’importance relative et les risques significatifs.
14
Lorsque l'expertise d'une telle personne concerne l'audit et la comptabilité, qu'elle soit interne ou externe au cabinet, cette personne est considérée comme faisant partie de l'équipe de mission et
est soumise aux exigences de la norme ISA 220 (révisée), Qualité. Direction pour un audit des états financiers. Lorsque l'expertise d'une telle personne concerne un domaine autre que la
comptabilité ou l'audit, cette personne est considérée comme un expert de l'auditeur et les dispositions de la norme ISA 620, Utilisation des travaux d'un expert de l'auditeur, s'appliquent. La norme
ISA 620 explique que la distinction entre des domaines spécialisés de la comptabilité ou de l'audit et une expertise dans un autre domaine sera une question de jugement professionnel, mais note
que la distinction peut être faite entre l'expertise dans les méthodes de comptabilisation des instruments financiers (expertise en comptabilité et en audit) et expertise dans les techniques complexes
de valorisation des instruments financiers (expertise dans un domaine autre que la comptabilité ou l’audit).
15
La norme ISA 220 (révisée), paragraphe
16
26. La norme ISA 220 (révisée), paragraphe 35, impose à l'associé responsable de la mission de déterminer que les membres de l'équipe de mission ont procédé à des consultations appropriées
au cours de l'audit, tant au sein de l'équipe de mission qu'entre l'équipe de mission et d'autres personnes au sein de l'équipe de mission. le niveau approprié au sein ou à l’extérieur de l’entreprise.
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CONSIDÉRATIONS PARTICULIÈRES RELATIVES À L'AUDIT DES INSTRUMENTS FINANCIERS
• Conditions du marché.
81. La norme ISA 315 (révisée en 2019) établit les exigences selon lesquelles l'auditeur doit comprendre l'entité et son environnement, y
compris son contrôle interne. L'acquisition d'une compréhension de l'entité et de son environnement, y compris du contrôle interne de
l'entité, est un processus continu et dynamique de collecte, de mise à jour et d'analyse d'informations tout au long de l'audit. La
compréhension obtenue permet à l'auditeur d'identifier et d'évaluer les risques d'anomalies significatives au niveau des états financiers et
des assertions, fournissant ainsi une base pour concevoir et mettre en œuvre des réponses aux risques évalués d'anomalies significatives.
Le volume et la variété des transactions sur instruments financiers d'une entité déterminent généralement la nature et l'étendue des
contrôles qui peuvent exister au sein d'une entité. Une compréhension de la manière dont les instruments financiers sont surveillés et
contrôlés aide l'auditeur à déterminer la nature, le calendrier et l'étendue des procédures d'audit. L'annexe décrit les contrôles qui peuvent
exister dans une entité qui effectue un volume élevé de transactions sur instruments financiers.
82. Dans de nombreuses grandes entités, la fonction d'audit interne peut effectuer des travaux permettant à la haute direction et aux personnes
constituant la gouvernance d'examiner et d'évaluer les contrôles de l'entité relatifs à l'utilisation des instruments financiers. La fonction d'audit
interne peut aider à identifier les risques d'anomalies significatives provenant de fraudes ou d'erreurs. Cependant, les connaissances et les
compétences requises d'une fonction d'audit interne pour comprendre et mettre en œuvre des procédures visant à fournir une assurance à la
direction ou aux personnes constituant le gouvernement d'entreprise sur l'utilisation des instruments financiers par l'entité sont généralement très
différentes de celles nécessaires pour d'autres parties de l'entreprise. La mesure dans laquelle la fonction d'audit interne possède les
connaissances et les compétences nécessaires pour couvrir, et a effectivement couvert, les activités sur instruments financiers de l'entité, ainsi
que la compétence et l'objectivité de la fonction d'audit interne, est un facteur pertinent dans la détermination de l'auditeur externe. de savoir si la
fonction d'audit interne est susceptible d'être pertinente pour la stratégie d'audit globale et le plan d'audit.
83. Les domaines dans lesquels le travail de la fonction d'audit interne peut être particulièrement pertinent sont
les suivants17 : • Élaborer un aperçu général de l'étendue de l'utilisation des instruments financiers ;
• Évaluer la pertinence des politiques et procédures et le respect de cellesci par la direction ;
• Évaluer l'efficacité opérationnelle des activités de contrôle des instruments financiers ;
• Évaluer les systèmes pertinents pour les activités liées aux instruments financiers ; et
• Évaluer si de nouveaux risques liés aux instruments financiers sont identifiés, évalués et gérés.
84. La responsabilité de la direction en matière de préparation des états financiers comprend l'application des exigences du référentiel
comptable applicable à l'évaluation des instruments financiers. La norme ISA 540 exige que l’auditeur comprenne comment la direction
effectue ses estimations comptables et les données sur lesquelles ces estimations sont fondées.18
L'approche de la direction en matière d'évaluation prend également en compte le choix d'une méthodologie d'évaluation appropriée et le
niveau des éléments probants attendus. Pour atteindre l'objectif d'une évaluation à la juste valeur, une entité élabore une méthodologie
d'évaluation pour évaluer la juste valeur des instruments financiers qui prend en compte toutes les informations de marché pertinentes
disponibles. Une compréhension approfondie de l'instrument financier évalué permet à une entité d'identifier et d'évaluer les informations
de marché pertinentes disponibles sur des instruments identiques ou similaires qui doivent être intégrées dans la méthodologie d'évaluation.
85. La norme ISA 54019 explique que le degré d'incertitude des estimations affecte le risque d'anomalies significatives dans les estimations
comptables. Le recours à des instruments financiers plus complexes, tels que ceux qui présentent un niveau élevé d'incertitude et de
variabilité des flux de trésorerie futurs, peut conduire à un risque accru d'anomalies significatives, notamment en matière de valorisation.
D'autres éléments affectant le risque d'anomalies significatives
17
Les travaux effectués par des fonctions telles que la fonction de gestion des risques, les fonctions d'examen des modèles et le contrôle des produits peuvent également être pertinents.
18
ISA 540, paragraphe 8(c)
19
ISA 540, paragraphe 2
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CONSIDÉRATIONS PARTICULIÈRES RELATIVES À L'AUDIT DES INSTRUMENTS FINANCIERS
• Les conditions de l'instrument financier, notamment si l'instrument financier luimême comprend d'autres instruments financiers.
instruments.
86. Il peut exister des incitations à la présentation d'informations financières frauduleuses par les salariés lorsque les systèmes de rémunération
dépendent des rendements issus de l'utilisation d'instruments financiers. Comprendre comment les politiques de rémunération d'une entité
interagissent avec son appétit pour le risque et les incitations que cela peut créer pour sa direction et ses traders peut être important pour évaluer le
risque de fraude.
87. Des conditions difficiles sur les marchés financiers peuvent inciter davantage la direction ou les employés à publier des informations financières
frauduleuses : pour protéger les primes personnelles, pour cacher une fraude ou une erreur des employés ou de la direction, pour éviter de
dépasser les limites réglementaires, de liquidité ou d'emprunt ou pour éviter de déclarer des pertes. Par exemple, en période d'instabilité du
marché, des pertes inattendues peuvent survenir en raison de fluctuations extrêmes des prix du marché, d'une faiblesse imprévue des prix des
actifs, d'erreurs d'appréciation en matière de négociation ou pour d'autres raisons. De plus, les difficultés de financement créent des pressions
sur les dirigeants soucieux de la solvabilité de l’entreprise.
88. Le détournement d’actifs et la présentation d’informations financières frauduleuses peuvent souvent impliquer le contournement de contrôles qui, autrement,
pourraient sembler fonctionner efficacement. Cela peut inclure le contournement des contrôles sur les données, les hypothèses et les contrôles détaillés des
processus qui permettent de dissimuler les pertes et les vols. Par exemple, des conditions de marché difficiles peuvent accroître la pression visant à dissimuler ou
à compenser les transactions alors qu'ils tentent de récupérer leurs pertes.
89. L'évaluation par l'auditeur des risques identifiés au niveau des assertions conformément à la norme ISA 315 (révisée en 2019) comprend
l'évaluation de la conception et de la mise en œuvre du contrôle interne. Elle fournit une base pour examiner l'approche d'audit appropriée pour
concevoir et mettre en œuvre des procédures d'audit complémentaires conformément à la norme ISA 330, y compris à la fois des procédures
de substance et des tests de contrôles. L'approche adoptée est influencée par la compréhension qu'a l'auditeur du contrôle interne pertinent
pour l'audit, y compris la solidité de l'environnement de contrôle et de toute fonction de gestion des risques, la taille et la complexité des
opérations de l'entité et si l'évaluation par l'auditeur des risques d'anomalies significatives inclut une attente que les contrôles fonctionnent
efficacement.
90. L'évaluation par l'auditeur du risque d'anomalies significatives au niveau des assertions peut changer au cours de l'audit à mesure que des
informations supplémentaires sont obtenues. Rester vigilant pendant l'audit, par exemple, lorsque l'inspection des registres ou des documents
peut aider l'auditeur à identifier des accords ou d'autres informations pouvant indiquer l'existence d'instruments financiers que la direction n'a
pas préalablement identifiés ou divulgués à l'auditeur. Ces registres et documents peuvent inclure, par exemple : • Les procèsverbaux des
réunions des personnes constituant la
gouvernance ; et
• Factures spécifiques et correspondance avec les conseillers professionnels de l'entité.
Facteurs à prendre en compte pour déterminer s’il faut tester, et dans quelle mesure, l’efficacité opérationnelle des contrôles
91. L’attente selon laquelle les contrôles fonctionnent efficacement peut être plus courante lorsqu’il s’agit d’une institution financière dotée de
contrôles bien établis, et les tests de contrôle peuvent donc être un moyen efficace d’obtenir des éléments probants. Lorsqu'une entité a une
fonction commerciale, les tests de corroboration à eux seuls peuvent ne pas fournir des éléments probants suffisants et appropriés en raison
du volume de contrats et des différents systèmes utilisés. Toutefois, les tests de contrôles ne suffiront pas à eux seuls, car l’auditeur est tenu
par la norme ISA 330 de concevoir et de mettre en œuvre des procédures de substance pour chaque catégorie significative de transactions,
de solde de compte et d’informations à fournir.21
92. Les entités ayant un volume élevé de transactions et utilisant des instruments financiers peuvent disposer de contrôles plus sophistiqués et d'une
fonction de gestion des risques efficace. L'auditeur peut donc être plus susceptible de tester les contrôles pour obtenir des éléments probants sur :
20
Voir la norme ISA 240, Responsabilités de l'auditeur en matière de fraude lors d'un audit d'états financiers, pour les exigences et les orientations relatives aux facteurs de risque de fraude.
21
ISA 330, paragraphe 18
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CONSIDÉRATIONS PARTICULIÈRES RELATIVES À L'AUDIT DES INSTRUMENTS FINANCIERS
93. Dans les entités avec relativement peu de transactions sur instruments financiers : •
La direction et les personnes constituant la gouvernance peuvent n'avoir qu'une compréhension limitée des instruments financiers et
comment ils affectent l’entreprise ;
• L'entité peut ne disposer que de quelques types d'instruments différents avec peu ou pas d'interaction entre eux ; • Il est peu probable
qu'il y ait un environnement de contrôle complexe (par exemple, les contrôles décrits en annexe peuvent ne pas être en place au sein de l'entité) ;
• La direction peut utiliser des informations sur les prix provenant de sources de prix tierces pour évaluer ses instruments ; et
• Les contrôles sur l’utilisation des informations sur les prix provenant de sources de prix tierces peuvent être moins sophistiqués.
94. Lorsqu'une entité réalise relativement peu de transactions impliquant des instruments financiers, il peut être relativement facile pour l'auditeur de
comprendre les objectifs de l'entité en matière d'utilisation des instruments financiers et les caractéristiques de ces instruments. Dans de telles
circonstances, la plupart des éléments probants seront probablement de nature substantielle, l'auditeur peut effectuer la majorité des travaux d'audit à
la fin de l'exercice et les confirmations de tiers sont susceptibles de fournir des éléments probants quant à l'exhaustivité, l'exactitude, et l'existence des
transactions.
95. Pour prendre une décision sur la nature, le calendrier et l'étendue des tests de contrôles, l'auditeur peut prendre en compte des facteurs tels que :
des contrôles, notamment si les contrôles sont conçus de manière appropriée pour répondre aux risques associés au volume de transactions sur
instruments financiers d'une entité et s'il existe un cadre de gouvernance sur les activités sur instruments financiers de l'entité ;
• L'importance de contrôles particuliers pour les objectifs et processus de contrôle globaux en place dans l'entité, y compris
la sophistication des systèmes d'information pour prendre en charge les transactions sur instruments financiers ;
• Le suivi des contrôles et les déficiences identifiées dans les procédures de contrôle ; • Les questions
que les contrôles sont censés traiter, par exemple les contrôles liés à l'exercice de jugements par rapport aux contrôles sur les données justificatives.
Les tests de corroboration ont plus de chances d'être efficaces que de s'appuyer sur des contrôles liés à l'exercice du jugement ; • La compétence
des personnes impliquées dans
les activités de contrôle, par exemple si l'entité dispose d'une capacité adéquate, y compris en période de tensions, et de l'aptitude à établir et vérifier
les évaluations des instruments financiers auxquels elle est exposée ;
instruments financiers clés, par exemple, si elles sont proches de la fin de la période.
Procédures de fond
éléments suivants : • L'utilisation de procédures analytiques22― Même si les procédures analytiques entreprises par l'auditeur peuvent être efficaces
en tant que procédures d'évaluation des risques pour fournir à l'auditeur des informations sur les activités d'une entité, elles peuvent être moins
efficaces en tant que contrôles de substance lorsqu'elles sont effectuées seul. . En effet, l’interaction complexe des facteurs de valorisation
masque souvent les tendances inhabituelles qui pourraient survenir.
• Transactions non courantes―De nombreuses transactions financières sont des contrats négociés entre une entité et sa contrepartie (souvent appelés
« de gré à gré » ou OTC). Dans la mesure où les transactions sur instruments financiers ne sont pas courantes et ne relèvent pas des activités
normales d'une entité, un L’approche d’audit peut être le moyen le plus efficace d’atteindre les objectifs d’audit prévus. Dans les cas où des
transactions sur instruments financiers ne sont pas effectuées régulièrement, les réponses de l'auditeur au risque évalué, y compris la conception
et la mise en œuvre de procédures d'audit, tiennent compte du manque éventuel d'expérience de l'entité dans ce domaine.
• Disponibilité des preuves―Par exemple, lorsque l'entité utilise une source de tarification tierce, les preuves concernant
22
Le paragraphe 14(b) de la norme ISA 315 (révisée 2019) exige que l'auditeur applique des procédures analytiques en tant que procédures d'évaluation des risques pour aider à évaluer les risques
d'anomalies significatives afin de fournir une base pour la conception et la mise en œuvre de réponses aux risques évalués. Le paragraphe 6 de la norme ISA 520, Procédures analytiques , exige
que l'auditeur utilise des procédures analytiques pour formuler une conclusion globale sur les états financiers. Des procédures analytiques peuvent également être appliquées à d’autres étapes
de l’audit.
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CONSIDÉRATIONS PARTICULIÈRES RELATIVES À L'AUDIT DES INSTRUMENTS FINANCIERS
les assertions pertinentes des états financiers peuvent ne pas être disponibles auprès de l’entité.
• Procédures exécutées dans d'autres domaines d'audit―Les procédures exécutées dans d'autres domaines d'états financiers peuvent fournir des
preuves de l'exhaustivité des transactions sur instruments financiers. Ces procédures peuvent inclure des tests sur les encaissements et les
paiements ultérieurs, ainsi que la recherche de passifs non comptabilisés.
• Sélection des éléments à tester―Dans certains cas, le portefeuille d'instruments financiers comprendra des instruments présentant une
complexité et un risque variables. Dans de tels cas, un échantillonnage discrétionnaire peut être utile.
97. Par exemple, dans le cas d'un titre adossé à des actifs, en réponse aux risques d'anomalies significatives pour un tel titre, l'auditeur peut envisager
de mettre en œuvre certaines des procédures d'audit suivantes : • Examiner la documentation
contractuelle pour comprendre les termes du titre, la garantie sousjacente et les droits de chaque catégorie de détenteurs de titres.
• Comprendre la méthode utilisée pour déterminer la cascade de flux de trésorerie. • Comparaison des résultats
de l'évaluation de la juste valeur avec les évaluations d'autres titres ayant un sousjacent similaire
garanties et conditions.
98. Bien que l'objectif d'un test de contrôles soit différent de celui d'un test de détails, il peut être efficace d'effectuer les deux en même temps, par
exemple en : • Réalisant un test de contrôles
et un test de détails sur la même transaction (par exemple, tester si un contrat signé a été maintenu et si les détails de l'instrument financier ont été
correctement capturés dans une feuille de synthèse ; ou tester les contrôles lors du test du processus d'estimation de la direction par la direction.
99. Après avoir évalué les risques associés aux instruments financiers, l'équipe de mission détermine le calendrier des tests prévus des contrôles et
des procédures d'audit de substance. Le calendrier des procédures d'audit prévues varie en fonction d'un certain nombre de facteurs, notamment la
fréquence de l'opération de contrôle, l'importance de l'activité contrôlée et le risque d'anomalies significatives associé.
100. S'il est nécessaire d'entreprendre la plupart des procédures d'audit relatives à l'évaluation et à la présentation à la fin de la période, les procédures
d'audit relatives à d'autres assertions telles que l'exhaustivité et l'existence peuvent utilement être testées au cours d'une période intermédiaire. Par
exemple, des tests de contrôles peuvent être effectués pendant une période intermédiaire pour des contrôles plus courants, tels que des contrôles
informatiques et des autorisations pour de nouveaux produits. En outre, il peut être efficace de tester l'efficacité opérationnelle des contrôles sur
l'approbation des nouveaux produits en rassemblant des preuves du niveau approprié d'approbation de la direction sur un nouvel instrument financier
pendant une période intérimaire.
101. Les auditeurs peuvent effectuer certains tests sur les modèles à une date intermédiaire, par exemple en comparant les résultats du modèle aux
transactions de marché. Une autre procédure provisoire possible pour les instruments comportant des données observables consiste à tester le
caractère raisonnable des informations sur les prix fournies par une source de prix tierce.
102. Les domaines nécessitant un jugement plus important sont souvent testés vers la fin de la période ou à la fin de la période,
car : • Les valorisations peuvent changer de manière significative sur une courte période, ce qui rend difficile la comparaison et le rapprochement des périodes intermédiaires.
les soldes avec des informations comparables à la date de clôture ;
• Une entité peut s'engager dans un volume accru de transactions sur instruments financiers entre une période intermédiaire et
fin de l'année;
• Les écritures manuelles au journal ne peuvent être effectuées qu'après la fin de la période comptable ; et •
Des transactions inhabituelles ou importantes peuvent avoir lieu tard dans la période comptable.
23
Les paragraphes 11 à 12 et 22 à 23 de la norme ISA 330 établissent les exigences lorsque l'auditeur met en œuvre des procédures au cours d'une période intermédiaire et expliquent comment ces éléments
probants peuvent être utilisés.
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CONSIDÉRATIONS PARTICULIÈRES RELATIVES À L'AUDIT DES INSTRUMENTS FINANCIERS
103. De nombreuses procédures de l'auditeur peuvent être utilisées pour répondre à un certain nombre d'assertions. Par exemple, les procédures visant à vérifier
l'existence d'un solde de compte à la fin de la période traiteront également de la survenance d'une catégorie de transactions et peuvent également aider à
établir une date limite appropriée. En effet, les instruments financiers découlent de contrats légaux et, en vérifiant l'exactitude de l'enregistrement de la
transaction, l'auditeur peut également vérifier son existence et obtenir des preuves à l'appui de l'occurrence et des affirmations de droits et obligations en
même temps, et confirmer que les transactions sont enregistrées dans la période comptable correcte.
104. Les procédures qui peuvent fournir des éléments probants pour étayer les assertions d’exhaustivité, d’exactitude et d’existence comprennent :
• Confirmation externe24 des comptes bancaires, des transactions et des relevés du dépositaire. Cela peut être fait par confirmation directe avec la
contrepartie (y compris l'utilisation de confirmations bancaires), où une réponse est envoyée directement à l'auditeur.
Alternativement, ces informations peuvent être obtenues à partir des systèmes de la contrepartie via un flux de données. Lorsque cela est fait, des
contrôles visant à empêcher toute falsification des systèmes informatiques par lesquels les informations sont transmises peuvent être pris en compte
par l'auditeur lors de l'évaluation de la fiabilité des éléments probants issus de la confirmation. Si les confirmations ne sont pas reçues, l'auditeur peut
être en mesure d'obtenir des preuves en examinant les contrats et en testant les contrôles pertinents. Cependant, les confirmations externes ne
fournissent souvent pas d'éléments probants adéquats en ce qui concerne l'assertion d'évaluation, bien qu'elles puissent aider à identifier d'éventuels
accords parallèles. • Examiner les rapprochements des relevés
ou des flux de données des dépositaires avec les propres dossiers de l'entité. Cela peut nécessiter d'évaluer les contrôles informatiques autour et au sein
des processus de rapprochement automatisés et d'évaluer si les éléments de rapprochement sont correctement compris et résolus.
• Examiner les écritures de journal et les contrôles sur l'enregistrement de ces écritures. Cela peut aider, par exemple :
o Déterminer si des entrées ont été effectuées par des employés autres que ceux autorisés à le faire.
o Identifier les écritures de journal de fin de période inhabituelles ou inappropriées, qui peuvent être pertinentes pour le risque de fraude.
• Lire les contrats individuels et examiner les pièces justificatives des transactions sur instruments financiers de l'entité, y compris les documents comptables,
vérifiant ainsi l'existence et les droits et obligations. Par exemple, un auditeur peut lire des contrats individuels associés à des instruments financiers
et examiner les pièces justificatives, y compris les écritures comptables effectuées lors de l'enregistrement initial du contrat, et peut également
examiner ultérieurement les écritures comptables effectuées à des fins d'évaluation. Cela permet à l'auditeur d'évaluer si les complexités inhérentes
à une transaction ont été pleinement identifiées et reflétées dans les comptes. Les dispositions juridiques et les risques qui y sont associés doivent
être pris en compte par ceux qui disposent de l'expertise appropriée pour garantir l'existence des droits.
Revoir les systèmes de gestion des réclamations de l'entité. Les transactions non enregistrées peuvent entraîner l'incapacité de l'entité à effectuer un
paiement en espèces à une contrepartie et peuvent être détectées en examinant les plaintes reçues.
• Examiner les accords généraux de compensation pour identifier les instruments non enregistrés.
105. Ces procédures sont particulièrement importantes pour certains instruments financiers, tels que les dérivés ou les garanties. En effet, ils ne disposent peut
être pas d’un investissement initial important, ce qui signifie qu’il peut être difficile d’identifier leur existence. Par exemple, les dérivés incorporés sont
souvent contenus dans des contrats portant sur des instruments non financiers qui peuvent ne pas être inclus dans les procédures de confirmation.
106. Les référentiels d'information financière fidèle utilisent souvent des hiérarchies de juste valeur, par exemple celles utilisées dans les IFRS et aux ÉtatsUnis.
PCGR. Cela signifie généralement que le volume et le détail des informations requises augmentent à mesure que le niveau d’incertitude de mesure
augmente. La distinction entre les niveaux de la hiérarchie peut nécessiter du jugement.
107. L'auditeur peut trouver utile de comprendre comment les instruments financiers se rapportent à la hiérarchie des justes valeurs.
Habituellement, le risque d'anomalies significatives et le niveau des procédures d'audit à appliquer augmentent à mesure que le niveau d'incertitude de
mesure augmente. L'utilisation de données de niveau 3, et de certaines données de niveau 2, provenant de la hiérarchie des justes valeurs peut être un
24
L'ISA 505, Confirmations externes, traite de l'utilisation par l'auditeur de procédures de confirmation externe pour obtenir des éléments probants conformément aux exigences de l'ISA 330 et de
l'ISA 500, Éléments probants. Voir également l'alerte du personnel sur les pratiques d'audit, Emerging Practice Issues Concernant l'utilisation de confirmations externes dans un audit d'états
financiers, publiée en novembre 2009.
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CONSIDÉRATIONS PARTICULIÈRES RELATIVES À L'AUDIT DES INSTRUMENTS FINANCIERS
guide utile sur le niveau d’incertitude des mesures. Les entrées de niveau 2 varient de celles qui sont facilement obtenues à celles qui sont plus proches des entrées de
niveau 3. L'auditeur évalue les éléments probants disponibles et comprend à la fois la hiérarchie des justes valeurs et le risque de parti pris de la direction dans la
catégorisation des instruments financiers dans la hiérarchie des justes valeurs.
108. Conformément à la norme ISA 54025, l'auditeur prend en compte les politiques et la méthodologie d'évaluation de l'entité pour les données et hypothèses utilisées dans
la méthodologie d'évaluation. Dans de nombreux cas, le référentiel comptable applicable ne prescrit pas la méthode d’évaluation. Lorsque tel est le cas, les questions
qui peuvent être pertinentes pour la compréhension par l'auditeur de la façon dont la direction évalue les instruments financiers incluent, par exemple : • La question de
savoir si la direction a une politique d'évaluation formelle et, si oui, si la technique d'évaluation
• Quels modèles peuvent donner lieu au plus grand risque d'anomalies significatives ; • Comment la direction
a pris en compte la complexité de la valorisation de l'instrument financier lors de la sélection d'un instrument particulier
technique d'évaluation;
• S'il existe un risque plus élevé d'anomalies significatives parce que la direction a développé en interne un modèle à utiliser pour évaluer les instruments financiers ou
s'écarte d'une technique d'évaluation couramment utilisée pour évaluer l'instrument financier particulier ;
dans le développement et l'application de la technique d'évaluation possèdent les compétences et l'expertise appropriées.
pour ce faire, y compris si un expert de la direction a été utilisé ; et
• S'il existe des indicateurs de biais de la direction dans le choix de la technique de valorisation à utiliser.
109. Lorsqu'il évalue si les techniques d'évaluation utilisées par une entité sont appropriées dans les circonstances et si des contrôles sur les techniques d'évaluation sont en place,
les facteurs pris en compte par l'auditeur peuvent inclure : • Si les techniques d'évaluation sont couramment utilisées par d'autres
• Si les techniques d'évaluation fonctionnent comme prévu et si leur conception ne présente aucun défaut, en particulier dans des conditions extrêmes, et si elles ont été
objectivement validées. Les indicateurs de défauts incluent des mouvements incohérents par rapport aux indices de référence ;
• Si les techniques d'évaluation tiennent compte des risques inhérents à l'instrument financier évalué, y compris la solvabilité de la contrepartie, et du risque de crédit
propre dans le cas des techniques d'évaluation utilisées pour évaluer les passifs financiers ;
• Comment les techniques de valorisation sont calibrées au marché, y compris la sensibilité des techniques de valorisation au
changements de variables ;
• Si les variables et hypothèses du marché sont utilisées de manière cohérente et si les nouvelles conditions justifient un changement dans les
les techniques de valorisation, les variables de marché ou les hypothèses utilisées ;
• Si les analyses de sensibilité indiquent que les valorisations changeraient de manière significative avec seulement des changements légers ou modérés.
dans les hypothèses ;
• La structure organisationnelle, comme l'existence d'un service interne chargé de développer des modèles de valorisation de certains instruments, notamment lorsqu'il
s'agit d'intrants de niveau 3. Par exemple, une fonction de développement de modèles impliquée dans l’assistance aux accords de tarification est moins objective
qu’une fonction fonctionnellement et organisationnellement séparée du front office ; et
• La compétence et l'objectivité des personnes responsables du développement et de l'application des techniques d'évaluation, y compris l'expérience relative de la
direction avec des modèles particuliers qui pourraient être nouvellement développés.
• L'auditeur (ou l'expert de l'auditeur) peut également développer de manière indépendante une ou plusieurs techniques d'évaluation pour comparer ses
rendement avec celui des techniques de valorisation utilisées par la direction.
Risques importants
110. Le processus d'évaluation des risques de l'auditeur peut conduire celuici à identifier un ou plusieurs risques significatifs liés à l'évaluation
25
ISA 540, paragraphe 8(c)
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CONSIDÉRATIONS PARTICULIÈRES RELATIVES À L'AUDIT DES INSTRUMENTS FINANCIERS
incertitude de mesure liée à la valorisation des instruments financiers (par exemple, ceux dont la valeur est inobservable).
entrées).26
• Manque de preuves suffisantes pour étayer l'évaluation par la direction de ses instruments financiers. • Manque de
compréhension de la direction de ses instruments financiers ou d'expertise nécessaire pour évaluer correctement ces instruments, y compris la
capacité de déterminer si des ajustements de valorisation sont nécessaires. • Manque de compréhension
par la direction des exigences complexes du référentiel comptable applicable relatives à l'évaluation et à la communication des instruments
financiers, et incapacité de la direction à porter le jugement nécessaire pour appliquer correctement ces exigences.
• L'importance des ajustements de valorisation apportés aux résultats des techniques de valorisation lorsque les conditions financières applicables
Le cadre de reporting exige ou permet de tels ajustements.
111. Pour les estimations comptables qui donnent lieu à des risques significatifs, en plus des autres contrôles de substance effectués pour satisfaire
aux exigences de la norme ISA 330, la norme ISA 54027 exige que l'auditeur évalue les éléments suivants :
(a) Comment la direction a pris en compte d'autres hypothèses ou résultats, et pourquoi elle les a rejetés, ou comment la direction a par ailleurs
pris en compte l'incertitude de mesure lors de l'élaboration de l'estimation comptable ;
(c) Lorsque cela est pertinent pour le caractère raisonnable des hypothèses importantes utilisées par la direction, ou pour l'application appropriée
du référentiel comptable applicable, l'intention de la direction de mettre en œuvre des plans d'action spécifiques et sa capacité à le faire.
112. À mesure que les marchés deviennent inactifs, le changement de circonstances peut conduire à passer d’une évaluation par prix de marché à une
évaluation par modèle, ou peut entraîner un changement d’un modèle particulier à un autre. Il peut être difficile de réagir aux changements des
conditions du marché si la direction n'a pas mis en place de politiques avant leur apparition. Il se peut également que la direction ne possède pas
l'expertise nécessaire pour élaborer un modèle de manière urgente ou pour sélectionner la technique d'évaluation qui pourrait être appropriée dans
les circonstances. Même lorsque des techniques d'évaluation ont été utilisées de manière constante, la direction doit examiner le caractère
approprié des techniques d'évaluation et des hypothèses utilisées pour déterminer la valorisation des instruments financiers. En outre, les
techniques de valorisation peuvent avoir été sélectionnées à une époque où des informations raisonnables sur le marché étaient disponibles, mais
peuvent ne pas fournir des valorisations raisonnables en période de tensions imprévues.
113. La susceptibilité aux biais de la direction, qu'ils soient intentionnels ou non, augmente avec la subjectivité de l'évaluation et le degré d'incertitude de la
mesure. Par exemple, la direction peut avoir tendance à ignorer les hypothèses ou les données observables sur le marché et à utiliser plutôt son
propre modèle développé en interne si celuici donne des résultats plus favorables. Même sans intention frauduleuse, il peut exister une tentation
naturelle de biaiser les jugements vers l’extrémité la plus favorable d’un spectre qui peut être large, plutôt que vers le point du spectre qui pourrait
être considéré comme le plus conforme au référentiel comptable applicable. Changer la technique de valorisation d’une période à l’autre sans
raison claire et appropriée peut également être un indicateur de parti pris de la direction. Bien qu’une certaine forme de parti pris de la direction soit
inhérente aux décisions subjectives relatives à l’évaluation des instruments financiers, lorsqu’il y a intention d’induire en erreur, le parti pris de la
direction est de nature frauduleuse.
114. En testant la manière dont la direction évalue l'instrument financier et en répondant aux risques évalués d'anomalies significatives conformément à
la norme ISA 54028, l'auditeur met en œuvre une ou plusieurs des procédures suivantes, en tenant compte de la nature des estimations comptables :
(a) Tester la manière dont la direction a effectué l'estimation comptable et les données sur lesquelles elle est fondée (y compris les techniques
d'évaluation utilisées par l'entité dans ses évaluations).
(b) Tester l'efficacité opérationnelle des contrôles sur la manière dont la direction a effectué l'estimation comptable, ainsi que
procédures de fond appropriées.
26
Lorsque l'auditeur détermine que l'incertitude élevée d'estimation liée à la valorisation d'instruments financiers complexes donne lieu à un risque significatif, la norme ISA 540 exige que l'auditeur
mette en œuvre des contrôles de substance et évalue le caractère adéquat des informations fournies sur l'incertitude d'estimation. Voir ISA 540, paragraphes 11, 15 et 20.
27
ISA 540, paragraphe 15(a)(b)
28
ISA 540, paragraphes 12 à 14
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CONSIDÉRATIONS PARTICULIÈRES RELATIVES À L'AUDIT DES INSTRUMENTS FINANCIERS
(c) Élaborer une estimation ponctuelle ou une fourchette pour évaluer l'estimation ponctuelle de la direction.
(d) Déterminer si les événements survenus jusqu'à la date du rapport de l'auditeur fournissent des éléments probants concernant
estimation comptable.
De nombreux auditeurs estiment qu'une combinaison de tests sur la manière dont la direction a évalué l'instrument financier et les données sur lesquelles il est
basé, et de tests sur l'efficacité opérationnelle des contrôles, constituera une approche d'audit efficace et efficiente. Même si des événements ultérieurs peuvent
fournir des indications sur la valorisation des instruments financiers, d’autres facteurs peuvent devoir être pris en compte pour tenir compte de tout changement
des conditions de marché postérieur à la date de clôture.29 Si l’auditeur n’est pas en mesure de tester la façon dont la direction a effectué l’estimation ,
l’auditeur peut choisir d’élaborer une estimation ponctuelle ou une fourchette.
115. Comme décrit à la section I, pour estimer la juste valeur des instruments financiers, la direction peut :
• Utiliser des informations provenant de sources de tarification tierces ;
• Recueillir des données pour élaborer leur propre estimation en utilisant diverses techniques, notamment des modèles ; et •
La direction peut souvent utiliser une combinaison de ces approches. Par exemple, la direction peut avoir son propre processus de tarification mais utiliser des
sources de tarification tierces pour corroborer ses propres valeurs.
116. La direction peut avoir recours à une source de tarification tierce, telle qu'un service de tarification ou un courtier, pour évaluer les instruments financiers de l'entité.
Comprendre comment la direction utilise les informations et comment fonctionne le service de tarification aide l'auditeur à déterminer la nature et l'étendue des
procédures d'audit nécessaires.
117. Les questions suivantes peuvent être pertinentes lorsque la direction utilise une source de tarification tierce :
• Le type de source de tarification tierce – Certaines sources de tarification tierces mettent à disposition plus d'informations sur leur processus. Par exemple, un
service de tarification fournit souvent des informations sur sa méthodologie, ses hypothèses et ses données lors de la valorisation des instruments
financiers au niveau de la classe d'actifs. En revanche, les courtiers ne fournissent souvent aucune information, ou seulement des informations limitées,
sur les données et les hypothèses utilisées pour élaborer le devis.
• La nature des données utilisées et la complexité de la technique d'évaluation – La fiabilité des prix provenant de sources de tarification tierces varie en fonction de
l'observabilité des données (et, par conséquent, du niveau des données dans la hiérarchie de la juste valeur) et de la complexité de la méthodologie de
valorisation d’un titre ou d’une classe d’actifs spécifique. Par exemple, la fiabilité du prix d'un investissement en actions activement négocié sur un marché
liquide est supérieure à celle d'une obligation d'entreprise négociée sur un marché liquide qui n'a pas été négociée à la date d'évaluation, qui, à son tour, est
plus fiable que celle d'une obligation d'entreprise négociée sur un marché liquide qui n'a pas été négociée à la date d'évaluation, qui, à son tour, est plus
fiable que celle d'un titre adossé à des actifs qui est évalué à l'aide d'un modèle de flux de trésorerie actualisés.
• La réputation et l'expérience de la source de tarification tierce – Par exemple, une source de tarification tierce peut être
expérimenté dans un certain type d’instrument financier et être reconnu comme tel, mais peut ne pas avoir une expérience similaire dans d’autres types
d’instruments financiers. L'expérience passée de l'auditeur avec la source de tarification tierce peut également être pertinente à cet égard.
• L'objectivité de la source de prix tierce – Par exemple, si un prix obtenu par la direction provient d'une contrepartie telle que le courtier qui a vendu l'instrument
financier à l'entité, ou une entité ayant une relation étroite avec l'entité auditée, le prix n'est peutêtre pas fiable.
• Contrôles exercés par l'entité sur l'utilisation de sources de prix tierces – La mesure dans laquelle la direction a mis en place des contrôles pour évaluer la
fiabilité des informations provenant de sources de prix tierces affecte la fiabilité de l'évaluation de la juste valeur. Par exemple, la direction peut avoir mis
en place des contrôles pour :
o Examiner et approuver l’utilisation de la source de tarification tierce, notamment en tenant compte de la réputation, de l’expérience et de
l’objectivité de la source de tarification tierce.
o Déterminer l'exhaustivité, la pertinence et l'exactitude des prix et des données relatives aux prix.
• Les contrôles de la source de tarification tierce – Les contrôles et les processus relatifs aux évaluations des classes d'actifs qui intéressent l'auditeur. Par
exemple, une source de tarification tierce peut exercer des contrôles stricts sur la manière dont les prix sont élaborés, y compris l'utilisation d'un
processus formalisé permettant aux clients, tant du côté acheteur que du côté vendeur, de contester les prix reçus du service de tarification, lorsqu'ils
sont étayés par des preuves appropriées. , ce qui peut permettre à la source de tarification tierce de corriger constamment les prix pour refléter plus
pleinement les informations dont disposent les acteurs du marché.
29
Les paragraphes A63 à A66 de la norme ISA 540 donnent des exemples de certains des facteurs qui peuvent être pertinents.
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CONSIDÉRATIONS PARTICULIÈRES RELATIVES À L'AUDIT DES INSTRUMENTS FINANCIERS
118. Les approches possibles pour recueillir des preuves concernant les informations provenant de sources de prix tierces peuvent inclure les suivantes :
• Pour les
intrants de niveau 1, comparer les informations provenant de sources de prix tierces avec les prix du marché observables. • Examiner les
informations fournies par des sources de tarification tierces concernant leurs contrôles et processus, l'évaluation
techniques, intrants et hypothèses.
• Tester les contrôles mis en place par la direction pour évaluer la fiabilité des informations provenant de sources de tarification tierces. • Exécuter
des procédures auprès de la source de tarification tierce pour comprendre et tester les contrôles et les processus, les techniques d'évaluation, les
données et les hypothèses utilisées pour les classes d'actifs ou les instruments financiers spécifiques d'intérêt.
• Évaluer si les prix obtenus auprès de sources de tarification tierces sont raisonnables par rapport aux prix provenant d'autres sources de
tarification tierces, à l'estimation de l'entité ou à la propre estimation de l'auditeur.
• Évaluer le caractère raisonnable des techniques d’évaluation, des hypothèses et des données.
• Développer une estimation ponctuelle ou une fourchette pour certains instruments financiers évalués par une source de tarification tierce et évaluer
si les résultats se situent dans une fourchette raisonnable les uns des autres.
• Obtenir un rapport d'un auditeur de service couvrant les contrôles de validation des prix.30
119. L’obtention de prix auprès de plusieurs sources de tarification tierces peut également fournir des informations utiles sur l’incertitude de mesure. Une
large fourchette de prix peut indiquer une incertitude de mesure plus élevée et suggérer que l'instrument financier est sensible à de petits
changements dans les données et les hypothèses. Une plage étroite peut indiquer une incertitude de mesure plus faible et suggérer une moindre
sensibilité aux changements dans les données et les hypothèses. Bien qu’il puisse être utile d’obtenir des prix à partir de sources multiples, en
particulier lorsqu’il s’agit d’instruments financiers dont les données sont classées aux niveaux 2 ou 3 de la hiérarchie de la juste valeur, il est peu
probable que l’obtention de prix à partir de sources multiples fournisse à elle seule des éléments probants suffisants et appropriés. Ceci est dû au
fait:
(a) Ce qui semble être plusieurs sources d'informations sur les prix peuvent utiliser la même source de prix sousjacente ; et
(b) Comprendre les données utilisées par la source de tarification tierce pour déterminer le prix peut être nécessaire afin de
classer l'instrument financier dans la hiérarchie de la juste valeur.
120. Dans certaines situations, l'auditeur peut être incapable de comprendre le processus utilisé pour générer le prix, y compris les contrôles sur le
processus de détermination de la fiabilité du prix, ou peut ne pas avoir accès au modèle, y compris les hypothèses et autres entrées utilisées. Dans
de tels cas, l'auditeur peut décider d'entreprendre l'élaboration d'une estimation ponctuelle ou d'une fourchette pour évaluer l'estimation ponctuelle de
la direction en réponse au risque évalué.
Considérations d'audit lorsque la direction estime les justes valeurs à l'aide d'un modèle
121. Le paragraphe 13(b) de la norme ISA 540 exige que l'auditeur, s'il teste le processus d'estimation comptable suivi par la direction, évalue si la
méthode d'évaluation utilisée est appropriée dans les circonstances et si les hypothèses utilisées par la direction sont raisonnables à la lumière des
objectifs d'évaluation de le référentiel comptable applicable.
122. Que la direction ait eu recours à une source de tarification tierce ou qu'elle entreprenne sa propre évaluation, des modèles sont souvent utilisés pour évaluer
les instruments financiers, en particulier lors de l'utilisation de données aux niveaux 2 et 3 de la hiérarchie de la juste valeur. Pour déterminer la nature, le
calendrier et l'étendue des procédures d'audit sur les modèles, l'auditeur peut prendre en compte la méthodologie, les hypothèses et les données utilisées
dans le modèle. Lorsque l’on considère des instruments financiers plus complexes tels que ceux utilisant des données de niveau 3, le test de ces trois
éléments peut constituer une source utile d’éléments probants. Toutefois, lorsque le modèle est à la fois simple et généralement accepté, comme c'est le cas
pour certains calculs du prix des obligations, les éléments probants obtenus en se concentrant sur les hypothèses et les données utilisées dans le modèle
peuvent constituer une source d'éléments probants plus utiles.
123. Tester un modèle peut être réalisé par deux approches principales :
(a) L'auditeur peut tester le modèle de la direction, en considérant le caractère approprié du modèle utilisé par la direction,
le caractère raisonnable des hypothèses et des données utilisées, ainsi que l'exactitude mathématique ; ou
(b) L'auditeur peut élaborer sa propre estimation, puis comparer son évaluation avec celle de l'entité.
124. Lorsque l'évaluation des instruments financiers est basée sur des données non observables (c'estàdire des données de niveau 3), il importe que l'auditeur
30
Certains services de tarification peuvent fournir des rapports aux utilisateurs de leurs données pour expliquer leurs contrôles sur les données de tarification, c'estàdire un rapport préparé
conformément à la Norme internationale sur les missions d'assurance (ISAE) 3402, Rapports d'assurance sur les contrôles dans un organisme de services. La direction peut demander, et
l'auditeur peut envisager d'obtenir, un tel rapport pour mieux comprendre comment les données de tarification sont préparées et évaluer si les contrôles du service de tarification peuvent être
fiables.
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CONSIDÉRATIONS PARTICULIÈRES RELATIVES À L'AUDIT DES INSTRUMENTS FINANCIERS
peuvent envisager, par exemple, la manière dont la direction prend en charge les éléments
suivants : • L'identification et les caractéristiques des participants au marché pertinents pour l'instrument financier. • Comment les
Modifications apportées à ses propres hypothèses pour refléter son point de vue sur les hypothèses que les participants au marché
utiliser.
• S'il a intégré les meilleures informations disponibles dans les circonstances. • Le cas échéant, comment ses
125. En outre, la connaissance du secteur d'activité de l'auditeur, sa connaissance des tendances du marché, sa compréhension des évaluations d'autres
entités (dans le respect de la confidentialité) et d'autres indicateurs de prix pertinents éclairent les tests effectués par l'auditeur sur les évaluations et
l'examen de la question de savoir si les évaluations semblent raisonnables dans l'ensemble. Si les valorisations semblent systématiquement trop
agressives ou conservatrices, cela peut être le signe d’un éventuel parti pris de la direction.
126. En cas d'absence de preuves externes observables, il est particulièrement important que les responsables de la gouvernance aient été correctement engagés
pour comprendre la subjectivité des évaluations de la direction et les preuves obtenues pour étayer ces évaluations. Dans de tels cas, il peut être
nécessaire que l'auditeur évalue si les questions ont été examinées et examinées de manière approfondie, y compris toute documentation, à tous les
niveaux de direction appropriés au sein de l'entité, y compris au sein des personnes constituant la gouvernance.
127. Lorsque les marchés deviennent inactifs ou disloqués, ou que les données sont inobservables, les évaluations de la direction peuvent être plus critiques et
moins vérifiables et, par conséquent, peuvent être moins fiables. Dans de telles circonstances, l'auditeur peut tester le modèle en combinant des tests de
contrôles opérés par l'entité, en évaluant la conception et le fonctionnement du modèle, en testant les hypothèses et les données utilisées dans le modèle
et en comparant ses résultats à une estimation ponctuelle ou à une fourchette. développées par l'auditeur ou à d'autres techniques d'évaluation tierces.31
Il est probable qu'en testant les données utilisées
128. dans la méthodologie d'évaluation d'une entité,32 par exemple, lorsque ces données sont classées dans la hiérarchie de la juste valeur, l'auditeur
obtiendra également éléments probants à l’appui des informations requises par le référentiel comptable applicable. Par exemple, les procédures de
substance utilisées par l'auditeur pour évaluer si les données utilisées dans la technique d'évaluation d'une entité (c'estàdire les données de niveau 1,
de niveau 2 et de niveau 3) sont appropriées, ainsi que les tests de l'analyse de sensibilité d'une entité, seront pertinents pour l'évaluation de l'auditeur.
de savoir si les informations fournies donnent une image fidèle.
129. Une hypothèse utilisée dans un modèle peut être considérée comme significative si une variation raisonnable de l'hypothèse aurait une incidence significative
33
sur l'évaluation de l'instrument financier. La direction peut avoir envisagé d'autres hypothèses ou
résultats en effectuant une analyse de sensibilité. Le degré de subjectivité associé aux hypothèses influence le degré d'incertitude de mesure et peut
amener l'auditeur à conclure qu'il existe un risque important, par exemple dans le cas de données d'entrée de niveau 3.
130. Les procédures d'audit visant à tester les hypothèses utilisées par la direction, y compris celles utilisées comme données d'entrée dans les modèles,
peuvent
comprendre l'évaluation : • Si, et si oui, comment, la direction a intégré les données du marché dans l'élaboration des hypothèses, car il est généralement
préférable de chercher à maximiser l’utilisation des intrants observables pertinents et minimiser les intrants non observables ;
• La cohérence des hypothèses avec les conditions de marché observables et les caractéristiques de l'actif ou du passif financier ;
• La question de savoir si les sources des hypothèses des participants au marché sont pertinentes et fiables, et comment la direction a sélectionné les
hypothèses à utiliser lorsqu'un certain nombre d'hypothèses différentes du marché existent ; et
• Si les analyses de sensibilité indiquent que les valorisations changeraient de manière significative avec seulement des changements légers ou modérés.
dans les hypothèses.
31
Le paragraphe 13(d) de la norme ISA 540 décrit les exigences lorsque l'auditeur développe une fourchette pour évaluer l'estimation ponctuelle de la direction. Les techniques d'évaluation développées
par des tiers et utilisées par l'auditeur peuvent, dans certaines circonstances, être considérées comme le travail d'un expert désigné par l'auditeur et soumises aux exigences de la norme ISA 620.
32
Voir, par exemple, le paragraphe 15 de la norme ISA 540 pour les exigences relatives à l'évaluation par l'auditeur des hypothèses de la direction concernant les risques significatifs.
33
Voir ISA 540, paragraphe A107.
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Voir les paragraphes A77 à A83 de la norme ISA 540 pour de plus amples considérations relatives à l'évaluation des hypothèses utilisées par la direction.
131. L'examen par l'auditeur des jugements sur l'avenir est fondé sur les informations disponibles au moment où le jugement est émis. Des événements ultérieurs
peuvent donner lieu à des résultats incompatibles avec les jugements qui étaient raisonnables au moment où ils ont été portés.
132. Dans certains cas, le taux d'actualisation dans un calcul de valeur actuelle peut être ajusté pour tenir compte des incertitudes de l'évaluation, plutôt que
d'ajuster chaque hypothèse. Dans de tels cas, les procédures d'un auditeur peuvent se concentrer sur le taux d'actualisation, en examinant une
transaction observable sur un titre similaire pour comparer les taux d'actualisation utilisés ou en développant un modèle indépendant pour calculer le
taux d'actualisation et le comparer avec celui utilisé par la direction.
133. Comme indiqué dans la section I, la direction peut engager un expert en évaluation pour évaluer tout ou partie de ses titres. Ces experts peuvent être des
courtiers, des banquiers d’investissement, des services de tarification qui fournissent également des services d’expertise en évaluation ou d’autres sociétés
d’évaluation spécialisées.
134. Le paragraphe 8 de la norme ISA 500 contient des exigences pour l'auditeur lors de l'évaluation des éléments probants d'un expert engagé par la
direction. L'étendue des procédures de l'auditeur concernant un expert désigné par la direction et le travail de cet expert dépendent de l'importance du
travail de l'expert pour les besoins de l'auditeur. L'évaluation du caractère approprié des travaux de l'expert désigné par la direction aide l'auditeur à
déterminer si les prix ou les évaluations fournis par l'expert désigné par la direction fournissent des éléments probants suffisants et appropriés pour
étayer les évaluations. Voici des exemples de procédures que l’auditeur peut mettre en œuvre :
• Évaluer la compétence, les capacités et l'objectivité de l'expert de la direction, par exemple : sa relation avec l'entité ; leur réputation et leur
position sur le marché ; leur expérience avec les types particuliers d'instruments ; et leur compréhension du référentiel comptable pertinent
applicable aux évaluations ;
• Prendre connaissance des travaux de l'expert de la direction, par exemple en évaluant le caractère approprié de la ou des techniques de valorisation
utilisées et des principales variables de marché et hypothèses utilisées dans la ou les techniques de valorisation ; Évaluer le caractère
• approprié des travaux de cet expert en tant qu'éléments probants. À ce stade, l'accent est mis sur la pertinence du travail de l'expert au niveau de
chaque instrument financier. Pour un échantillon d'instruments pertinents, il peut être approprié d'élaborer une estimation de manière indépendante
(voir les paragraphes 136 à 137 sur l'élaboration d'une estimation ponctuelle ou d'une fourchette), en utilisant différentes données et hypothèses,
puis de comparer cette estimation à celle de l'expert de la direction ; et
o Modéliser différentes hypothèses pour dériver des hypothèses dans un autre modèle, puis considérer le caractère raisonnable de ces
hypothèses dérivées.
o Comparer les estimations ponctuelles de la direction avec celles de l'auditeur pour déterminer si les estimations ponctuelles de la direction
les estimations sont systématiquement supérieures ou inférieures.
135. Des hypothèses peuvent être formulées ou identifiées par un expert désigné par la direction pour aider la direction à évaluer ses instruments financiers.
De telles hypothèses, lorsqu'elles sont utilisées par la direction, deviennent des hypothèses de la direction que l'auditeur doit prendre en compte de la
même manière que les autres hypothèses de la direction.
136. Un auditeur peut développer une technique d'évaluation et ajuster les données et hypothèses utilisées dans la technique d'évaluation pour développer une
fourchette à utiliser pour évaluer le caractère raisonnable de l'évaluation de la direction. Les paragraphes 106 à 135 du présent IAPN peuvent aider
l'auditeur à élaborer une estimation ponctuelle ou une fourchette. Conformément à la norme ISA 54034, si l'auditeur utilise des hypothèses ou des
méthodologies qui diffèrent de celles de la direction, l'auditeur doit acquérir une compréhension des hypothèses ou des méthodologies de la direction
suffisante pour établir que la fourchette de l'auditeur prend en compte les variables pertinentes et pour évaluer toute différence significative par rapport
à celles de la direction. évaluation de la direction. L'auditeur peut juger utile de recourir aux travaux d'un expert désigné pour évaluer le caractère
raisonnable de l'évaluation effectuée par la direction.
137. Dans certains cas, l'auditeur peut conclure qu'il ne peut pas obtenir d'éléments probants suffisants à partir de ses tentatives pour comprendre les
hypothèses ou la méthodologie de la direction, par exemple lorsqu'une source de tarification tierce utilise des modèles et des logiciels développés en
interne et ne permet pas l'accès aux informations pertinentes. information. Dans de tels cas, l'auditeur peut
34
ISA 540, paragraphe 13(c)
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ne pas être en mesure d'obtenir des éléments probants suffisants et appropriés concernant l'évaluation s'il n'est pas en mesure de mettre en œuvre
d'autres procédures pour répondre aux risques d'anomalies significatives, telles que l'élaboration d'une estimation ponctuelle ou d'une fourchette pour
évaluer l'estimation ponctuelle de la direction.35 La norme ISA 70536 décrit les implications de l'incapacité de l'auditeur à obtenir des éléments probants
suffisants et appropriés.
138. Les responsabilités de la direction incluent la préparation des états financiers conformément au référentiel comptable applicable.37 Les référentiels
comptables exigent souvent des informations à fournir dans les états financiers pour permettre aux utilisateurs des états financiers de procéder à des
évaluations significatives des effets des activités sur instruments financiers de l'entité, y compris les risques et incertitudes associés à ces instruments
financiers. L'importance des informations à fournir concernant la base d'évaluation augmente à mesure que l'incertitude de mesure des instruments
financiers augmente et est également affectée par le niveau de hiérarchie des justes valeurs.
139. En déclarant que les états financiers sont conformes au référentiel comptable applicable, la direction fait implicitement ou explicitement des affirmations
concernant la présentation et l'information à fournir sur les différents éléments des états financiers et les informations connexes. Les assertions concernant
la présentation et la divulgation englobent :
(a) Survenance et droits et obligations : les événements, transactions et autres questions divulgués se sont produits et concernent
à l'entité.
(b) exhaustivité : toutes les informations qui auraient dû être incluses dans les états financiers l'ont été.
(c) Classification et compréhensibilité : les informations financières sont présentées et décrites de manière appropriée, et les informations fournies sont
clairement exprimées.
(d) Exactitude et évaluation : les informations financières et autres sont divulguées de manière fidèle et pour des montants appropriés.
Les procédures de l'auditeur concernant les informations fournies en matière d'audit sont conçues en tenant compte de ces assertions.
140. En ce qui concerne la présentation et les informations à fournir sur les instruments financiers, les domaines particulièrement importants comprennent :
• Les référentiels comptables exigent généralement des informations supplémentaires concernant les estimations, ainsi que les risques et incertitudes
associés, pour compléter et expliquer les actifs, les passifs, les produits et les dépenses. L'auditeur devra peutêtre se concentrer sur les
informations fournies concernant les risques et l'analyse de sensibilité. Les informations obtenues au cours des procédures d'évaluation des risques
et des tests des activités de contrôle par l'auditeur peuvent fournir des éléments probants permettant à l'auditeur de conclure si les informations
fournies dans les états financiers sont conformes aux exigences du référentiel comptable applicable, par exemple sur :
o Les objectifs et les stratégies de l'entité en matière d'utilisation d'instruments financiers, y compris les principes comptables déclarés de l'entité.
Stratégies;
o Le cadre de contrôle de l'entité pour gérer ses risques associés aux instruments financiers ; et
• Les informations peuvent provenir de systèmes extérieurs aux systèmes d'information financière traditionnels, tels que les systèmes de gestion des risques. Des
exemples de procédures que l'auditeur peut choisir de mettre en œuvre pour répondre aux risques évalués relatifs aux informations fournies comprennent
les tests :
L’efficacité opérationnelle des contrôles sur les données utilisées dans la préparation des informations.
• En ce qui concerne les instruments financiers présentant un risque significatif38, même lorsque les informations fournies sont conformes au
référentiel comptable applicable, l'auditeur peut conclure que les informations fournies sur l'incertitude relative aux estimations sont inadéquates à
la lumière des circonstances et des faits impliqués et, par conséquent, de la situation financière. les déclarations peuvent ne pas atteindre
35
ISA 540, paragraphe 13(d)
36
ISA 705 (révisée), Modifications de l'opinion exprimée dans le rapport de l'auditeur indépendant
37
Voir les paragraphes 4 et A2 de la norme ISA 200.
38
Le paragraphe 20 de la norme ISA 540 exige que l'auditeur mette en œuvre des procédures supplémentaires sur les informations fournies relatives aux estimations comptables qui génèrent des risques significatifs
afin d'évaluer le caractère adéquat des informations fournies sur l'incertitude de leur estimation dans les états financiers dans le contexte du référentiel comptable applicable.
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présentation juste. La norme ISA 705 fournit des indications sur les implications pour l'opinion de l'auditeur lorsque celuici estime que les
informations fournies par la direction dans les états financiers sont inadéquates ou trompeuses.
• Les auditeurs peuvent également déterminer si les informations fournies sont complètes et compréhensibles. Par exemple, toutes les
informations pertinentes peuvent être incluses dans les états financiers (ou dans les rapports qui les accompagnent), mais elles peuvent
être insuffisamment rassemblées pour permettre aux utilisateurs des états financiers de comprendre la position ou il se peut qu’il n’y ait pas
suffisamment d’informations qualitatives pour donner un contexte aux montants comptabilisés dans les états financiers. Par exemple,
même lorsqu'une entité a inclus des informations sur l'analyse de sensibilité, cellesci peuvent ne pas décrire pleinement les risques et les
incertitudes qui peuvent survenir en raison des changements de valorisation, des effets possibles sur les clauses restrictives de la dette,
des exigences de garantie et de la liquidité de l'entité. L'ISA 26039 contient des exigences et des indications sur la communication avec les
personnes constituant le gouvernement d'entreprise, y compris les opinions de l'auditeur sur les aspects qualitatifs significatifs des pratiques
comptables de l'entité, y compris les méthodes comptables, les estimations comptables et les informations fournies dans les états financiers.
141. La prise en compte du caractère approprié de la présentation, par exemple en ce qui concerne le classement à court et à long terme, lors des
tests de corroboration des instruments financiers est pertinente pour l'évaluation par l'auditeur de la présentation et des informations fournies.
Représentations écrites
142. La norme ISA 540 exige que l'auditeur obtienne des déclarations écrites de la direction et, le cas échéant, des personnes constituant le gouvernement
d'entreprise, indiquant qu'ils estiment que les hypothèses importantes utilisées pour établir des estimations comptables sont raisonnables.40 La
norme ISA 58041 exige que si, en plus de ces déclarations requises, l'auditeur détermine qu'il est nécessaire d'obtenir une ou plusieurs
déclarations écrites pour étayer d'autres éléments probants pertinents pour les états financiers ou une ou plusieurs assertions spécifiques
contenues dans les états financiers, l'auditeur doit demander de telles autres déclarations écrites. En fonction du volume et du degré de
complexité des activités liées aux instruments financiers, les déclarations écrites à l'appui d'autres éléments probants obtenus concernant les
instruments financiers peuvent également inclure : •
Les objectifs de la direction en ce qui concerne les instruments financiers, par exemple, s'ils sont utilisés à des fins de couverture ou de gestion
actif/passif. ou à des fins d'investissement ; Les déclarations
• sur le caractère approprié de la présentation des états financiers, par exemple l'enregistrement des transactions sur instruments financiers
en tant que transactions de vente ou de financement ; Déclarations sur les
• informations fournies dans les états financiers concernant les instruments financiers, par exemple que :
• Si toutes les transactions ont été réalisées dans des conditions de pleine concurrence et à la valeur marchande ;
des accords parallèles associés à des instruments financiers ; • Si l'entité a conclu des options vendues ;
143. En raison des incertitudes associées à l'évaluation des instruments financiers, les effets potentiels sur les états financiers de tout risque significatif
sont susceptibles de présenter un intérêt en matière de gouvernance. L'auditeur peut communiquer la nature et les conséquences des hypothèses
importantes utilisées dans les évaluations de la juste valeur, le degré de subjectivité impliqué dans l'évaluation
39
ISA 260, Communication avec les responsables de la gouvernance
40
ISA 540, paragraphe 22. Le paragraphe 4 de la norme ISA 580, Déclarations écrites, stipule que les déclarations écrites de la direction ne fournissent pas, à elles seules, d'éléments probants
suffisants et appropriés sur les questions qu'elles traitent. Si l'auditeur n'est par ailleurs pas en mesure d'obtenir des éléments probants suffisants et appropriés, cela peut constituer une limitation
de l'étendue de l'audit qui peut avoir des implications sur son rapport (voir la norme ISA 705, Modification de l'opinion exprimée dans le rapport de l'auditeur indépendant).
41
ISA 580, paragraphe 13
42
Le paragraphe A80 de la norme ISA 540 fournit des exemples de procédures qui peuvent être appropriées dans les circonstances.
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l’évolution des hypothèses et l’importance relative des éléments évalués à la juste valeur par rapport à l’ensemble des états financiers. En
outre, la nécessité de contrôles appropriés sur les engagements de conclusion de contrats d'instruments financiers et sur les processus
d'évaluation ultérieurs sont des questions qui peuvent donner lieu à la nécessité d'une communication avec les personnes constituant la
gouvernance.
144. La norme ISA 260 traite de la responsabilité de l'auditeur de communiquer avec les personnes constituant le gouvernement d'entreprise lors d'un audit
d'états financiers. En ce qui concerne les instruments financiers, les questions à communiquer aux personnes constituant la gouvernance peuvent
inclure :
• Un manque de compréhension de la direction de la nature ou de l'étendue des activités sur instruments financiers ou des risques
associés à de telles activités ;
• Des déficiences significatives dans la conception ou le fonctionnement des systèmes de contrôle interne ou de gestion des risques
liés aux activités sur instruments financiers de l'entité que l'auditeur a identifiées au cours de l'audit ;43
• Difficultés importantes rencontrées lors de l'obtention d'éléments probants suffisants et appropriés relatifs aux évaluations réalisées
par la direction ou par un expert désigné par la direction, par exemple lorsque la direction n'est pas en mesure d'obtenir un
compréhension de la méthodologie d'évaluation, des hypothèses et des données utilisées par les experts de la direction, et ces
informations ne sont pas mises à la disposition de l'auditeur par l'expert de la direction ;
• Différences significatives de jugement entre l'auditeur et la direction ou un expert désigné par la direction concernant les évaluations ;
• Les effets potentiels sur les états financiers de l'entité des risques et expositions importants qui doivent être divulgués dans les états
financiers, y compris l'incertitude de mesure associée aux instruments financiers ; • L'opinion de l'auditeur sur le
caractère approprié du choix des méthodes comptables et de la présentation des transactions sur instruments financiers dans les états
financiers ;
• L'opinion de l'auditeur sur les aspects qualitatifs des pratiques comptables et de l'information financière de l'entité concernant les
instruments financiers ; ou
• Un manque de politiques complètes et clairement énoncées pour l'achat, la vente et la détention d'instruments financiers, y compris des
contrôles opérationnels, des procédures de désignation des instruments financiers comme couvertures et un suivi des expositions.
Le moment approprié pour les communications variera en fonction des circonstances de la mission ; cependant, il peut être approprié de
communiquer dès que possible les difficultés significatives rencontrées au cours de l'audit si les personnes constituant le gouvernement
d'entreprise sont en mesure d'aider l'auditeur à surmonter la difficulté, ou si cela est susceptible de conduire à une opinion modifiée.
145. Dans certains cas, les auditeurs peuvent être tenus44, ou peuvent le juger approprié, de communiquer directement avec les régulateurs ou
les superviseurs prudentiels, en plus des personnes chargées de la gouvernance, sur des questions liées aux instruments financiers.
Une telle communication peut être utile tout au long de l’audit. Par exemple, dans certaines juridictions, les régulateurs bancaires cherchent
à coopérer avec les auditeurs pour partager des informations sur le fonctionnement et l’application des contrôles sur les activités liées aux
instruments financiers, les difficultés liées à la valorisation des instruments financiers sur des marchés inactifs et le respect des
réglementations. Cette coordination peut être utile à l'auditeur pour identifier les risques d'anomalies significatives.
43
La norme ISA 265, Communication des déficiences du contrôle interne aux personnes chargées de la gouvernance et de la direction, établit des exigences et fournit des lignes directrices sur la
communication des déficiences du contrôle interne à la direction et sur la communication des déficiences significatives du contrôle interne aux personnes constituant la gouvernance.
Il explique que des déficiences dans le contrôle interne peuvent être identifiées au cours des procédures d'évaluation des risques de l'auditeur conformément à la norme ISA 315 (révisée en 2019)
ou à toute autre étape de l'audit.
44
Par exemple, la norme ISA 250 (révisée), Prise en compte des lois et réglementations lors d'un audit d'états financiers, exige que les auditeurs déterminent s'il existe une
responsabilité de signaler toute nonconformité identifiée ou suspectée aux lois et réglementations à des parties extérieures à l’entité. En outre, des exigences concernant la communication de
l'auditeur aux autorités de contrôle bancaire et autres peuvent être établies dans de nombreux pays soit par la loi, soit par une exigence de surveillance, soit par un accord ou un protocole formel.
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annexe
(Réf. : par. A14)
2. Comme dans tout système de contrôle, il est parfois nécessaire de dupliquer les contrôles à différents niveaux de contrôle (par exemple préventif, de détection
et de surveillance) pour éviter le risque d'anomalies significatives.
3. Le degré de complexité de certaines activités liées aux instruments financiers peut signifier que seules quelques personnes au sein de l'entité comprennent
pleinement ces activités ou possèdent l'expertise nécessaire pour évaluer les instruments de manière continue. L'utilisation d'instruments financiers sans
expertise pertinente au sein de l'entité augmente le risque d'anomalies significatives.
4. Les personnes constituant la gouvernance supervisent et approuvent l'établissement par la direction de l'appétit global pour le risque de l'entité et assurent la
surveillance des activités liées aux instruments financiers de l'entité. Les politiques d'une entité en matière d'achat, de vente et de détention d'instruments
financiers sont alignées sur son attitude à l'égard du risque et sur l'expertise des personnes impliquées dans les activités sur instruments financiers. En outre,
une entité peut établir des structures de gouvernance et des processus de contrôle visant à :
(a) Communiquer les décisions d'investissement et les évaluations de toutes les incertitudes de mesure significatives aux personnes concernées
avec la gouvernance ; et
(b) Évaluer l'appétence globale pour le risque de l'entité lorsqu'elle s'engage dans des transactions sur instruments financiers.
Structure organisationnelle
5. Les activités liées aux instruments financiers peuvent être gérées sur une base centralisée ou décentralisée. De telles activités et la prise de décision associée
dépendent fortement du flux d’informations de gestion précises, fiables et opportunes. La difficulté de collecter et de regrouper ces informations augmente avec
le nombre de sites et d’entreprises dans lesquels une entité est impliquée. Les risques d'anomalies significatives associés aux activités sur instruments
financiers peuvent augmenter avec une plus grande décentralisation des activités de contrôle. Cela peut être particulièrement vrai lorsqu'une entité est basée
dans différents endroits, certains peutêtre dans d'autres pays.
6. Fournir une orientation, au moyen de politiques clairement énoncées et approuvées par les personnes constituant la gouvernance pour l'achat, la vente et la
détention d'instruments financiers, permet à la direction d'établir une approche efficace pour prendre et gérer les risques commerciaux. Ces politiques sont
plus claires lorsqu'elles énoncent les objectifs de l'entité en ce qui concerne ses activités de gestion des risques, ainsi que les alternatives d'investissement et
de couverture disponibles pour atteindre ces objectifs, et reflètent : (a) le niveau d'expertise de la direction ; (b) La
surveillance internes de l'entité ; (c) la structure actif/passif de l'entité ; (d) la capacité de l'entité à
en capital ; (e) Les types d'instruments financiers qui, selon la direction, permettront d'atteindre
ses objectifs ; et (f) les utilisations d'instruments financiers qui, selon la direction, permettront d'atteindre ses objectifs,
7. La direction peut concevoir des politiques alignées sur ses capacités d'évaluation et peut établir des contrôles pour garantir que ces
les politiques sont respectées par les employés responsables de l'évaluation de l'entité. Ceuxci peuvent inclure :
(a) Processus de conception et de validation des méthodologies utilisées pour produire des évaluations, y compris la manière dont la mesure
l'incertitude est abordée ; et
(b) Politiques visant à maximiser l’utilisation des données observables et les types d’informations à recueillir pour soutenir
valorisations des instruments financiers.
8. Dans les petites entités, les transactions sur instruments financiers peuvent être rares et les connaissances et l'expérience de la direction limitées.
Néanmoins, l'établissement de politiques relatives aux instruments financiers aide une entité à déterminer son appétit pour le risque et à déterminer si
l'investissement dans des instruments financiers particuliers permet d'atteindre un objectif déclaré.
9. Les entités peuvent établir des politiques exigeant que les employés clés, tant du frontoffice que du backoffice, s'absentent obligatoirement de leurs
fonctions. Ce type de contrôle est utilisé comme moyen de prévention et de détection de la fraude, en particulier si les personnes engagées dans des
activités commerciales créent de fausses transactions ou enregistrent des transactions de manière inexacte.
dix. Les entités peuvent également faire appel à des organismes de services (par exemple des gestionnaires d'actifs) pour initier l'achat ou la vente d'instruments
financiers, pour tenir des registres de transactions pour l'entité ou pour évaluer des instruments financiers. Certaines entités peuvent dépendre de ces
organismes de services pour fournir la base de reporting des instruments financiers détenus. Toutefois, si la direction ne comprend pas les contrôles en
place dans une société de services, l'auditeur peut ne pas être en mesure d'obtenir des éléments probants suffisants et appropriés pour s'appuyer sur les
contrôles de cette société de services. Voir la norme ISA 402.45 qui établit les exigences selon lesquelles l'auditeur doit obtenir des éléments probants
suffisants et appropriés lorsqu'une entité a recours aux services d'une ou de plusieurs sociétés de services.
11. Le recours à des organismes de services peut renforcer ou affaiblir l’environnement de contrôle des instruments financiers. Par exemple, le personnel d'une
société de services peut avoir plus d'expérience dans le domaine des instruments financiers que la direction de l'entité ou disposer d'un contrôle interne plus
rigoureux à l'égard de l'information financière. Le recours à une organisation de services peut également permettre une plus grande séparation des tâches.
D’un autre côté, l’organisation de services peut avoir un environnement de contrôle médiocre.
12. Le processus d'évaluation des risques d'une entité existe pour établir comment la direction identifie les risques commerciaux qui découlent de son utilisation
d'instruments financiers, y compris la manière dont la direction estime l'importance des risques, évalue la probabilité de leur survenance et décide des
actions pour les gérer.
13. Le processus d'évaluation des risques de l'entité constitue la base de la manière dont la direction détermine les risques à gérer. Des processus d’évaluation
des risques existent dans le but de garantir que la direction :
(a) Comprend les risques inhérents à un instrument financier avant que la direction n'y conclue, y compris l'objectif de la transaction et sa structure (par
exemple, les aspects économiques et l'objectif commercial des activités sur instruments financiers de l'entité) ;
(b) Effectue une diligence raisonnable adéquate en rapport avec les risques associés à des instruments financiers particuliers ;
(c) Surveille les positions en cours de l'entité pour comprendre comment les conditions du marché affectent les positions de l'entité.
expositions;
(d) dispose de procédures en place pour réduire ou modifier l'exposition aux risques si nécessaire et pour gérer le risque de réputation ; et
14. La structure mise en œuvre pour surveiller et gérer l’exposition aux risques doit :
(a) Être approprié et cohérent avec l'attitude de l'entité à l'égard du risque, telle que déterminée par les personnes constituant le gouvernement d'entreprise ;
(b) Préciser les niveaux d'approbation pour l'autorisation de différents types d'instruments financiers et de transactions qui peuvent être conclus et à quelles
fins. Les instruments autorisés et les niveaux d'approbation doivent refléter l'expertise des personnes impliquées dans les activités liées aux
instruments financiers, démontrant l'engagement de la direction envers la compétence ;
45
ISA 402, Considérations d'audit relatives à une entité utilisant une organisation de services
(c) Fixer des limites appropriées pour l'exposition maximale autorisée à chaque type de risque (y compris les contreparties approuvées).
Les niveaux d'exposition autorisés peuvent varier en fonction du type de risque ou de la contrepartie ;
(d) Assurer le suivi objectif et opportun des risques financiers et des activités de contrôle ;
(e) Prévoir la déclaration objective et en temps opportun des expositions, des risques et des résultats des activités sur instruments financiers dans
gérer les risques ; et
(f) Évaluer les antécédents de la direction en matière d'évaluation des risques liés à des instruments financiers particuliers.
15. Les types et niveaux de risques auxquels une entité est confrontée sont directement liés aux types d'instruments financiers avec lesquels elle traite, y compris la
complexité de ces instruments et le volume des instruments financiers négociés.
16. Certaines entités, par exemple les grandes institutions financières ayant un volume élevé de transactions sur instruments financiers, peuvent être tenues par la loi
ou la réglementation, ou peuvent choisir, d'établir une fonction formelle de gestion des risques. Cette fonction est distincte de celles chargées d'entreprendre et de
gérer les transactions sur instruments financiers. La fonction est chargée de rendre compte et de surveiller les activités liées aux instruments financiers et peut
comprendre un comité des risques formel établi par les personnes responsables de la gouvernance. Des exemples de responsabilités clés dans ce domaine peuvent
inclure :
(a) Mettre en œuvre la politique de gestion des risques fixée par les responsables de la gouvernance (y compris les analyses des risques auxquels une entité peut
être exposée) ;
(b) Concevoir des structures de limites de risque et veiller à ce que ces limites de risque soient mises en œuvre dans la pratique ;
(c) Élaborer des scénarios de crise et soumettre les portefeuilles de positions ouvertes à une analyse de sensibilité, y compris un examen des
mouvements inhabituels dans les positions ; et
17. Les instruments financiers peuvent comporter le risque qu'une perte puisse dépasser le montant, le cas échéant, de la valeur de l'instrument financier comptabilisé
au bilan. Par exemple, une chute soudaine du prix de marché d'une matière première peut obliger une entité à réaliser des pertes pour clôturer une position à terme
sur cette matière première en raison d'exigences de garantie ou de marge. Dans certains cas, les pertes potentielles peuvent être suffisantes pour jeter un doute
important sur la capacité de l'entité à poursuivre son activité.
L'entité peut réaliser des analyses de sensibilité ou des analyses de valeur en risque pour évaluer les effets hypothétiques futurs sur les instruments financiers
soumis à des risques de marché. Cependant, l'analyse de la valeur en risque ne reflète pas pleinement l'étendue des risques pouvant affecter l'entité ; les analyses
de sensibilité et de scénarios peuvent également être soumises à des limites.
18. Le volume et la sophistication de l'activité sur les instruments financiers et les exigences réglementaires pertinentes influenceront la décision de l'entité d'établir ou
non une fonction formelle de gestion des risques et la manière dont cette fonction peut être structurée. Dans les entités qui n'ont pas établi de fonction distincte de
gestion des risques, par exemple les entités disposant de relativement peu d'instruments financiers ou d'instruments financiers moins complexes, le reporting et le
suivi des activités liées aux instruments financiers peuvent être une composante de la responsabilité de la fonction comptable ou financière ou de la responsabilité
globale de la direction. , et peut comprendre un comité des risques formel établi par les personnes responsables de la gouvernance
19. L'objectif clé du système d'information d'une entité est qu'il soit capable de capturer et d'enregistrer avec précision toutes les transactions, de les
régler, de les valoriser et de produire des informations permettant de gérer les risques des instruments financiers et de surveiller les contrôles. Des
difficultés peuvent survenir dans les entités qui s'engagent dans un volume élevé d'instruments financiers, en particulier s'il existe une multiplicité de
systèmes mal intégrés et dotés d'interfaces manuelles sans contrôles adéquats.
20. Certains instruments financiers peuvent nécessiter un grand nombre d'écritures comptables. À mesure que la sophistication ou le niveau des activités liées aux
instruments financiers augmente, il est nécessaire que la sophistication du système d'information augmente également.
Les problèmes spécifiques qui peuvent survenir en ce qui concerne les instruments financiers comprennent :
(a) Les systèmes d'information, en particulier pour les petites entités, n'ont pas la capacité ou ne sont pas configurés de manière appropriée pour traiter les
transactions sur instruments financiers, en particulier lorsque l'entité n'a aucune expérience préalable dans le traitement des instruments financiers. Cela
peut entraîner une augmentation du nombre de transactions manuelles, ce qui peut encore accroître le risque d'erreur ;
(b) La diversité potentielle des systèmes nécessaires au traitement de transactions plus complexes et la nécessité d'effectuer des rapprochements réguliers entre
eux, en particulier lorsque les systèmes ne sont pas interfacés ou peuvent faire l'objet d'un contrôle manuel.
intervention;
(c) La possibilité que des transactions plus complexes, si elles ne sont négociées que par un petit nombre de personnes, puissent être évaluées ou
gérées en termes de risques sur des feuilles de calcul plutôt que sur les principaux systèmes de traitement, et que la sécurité physique et
logique des mots de passe autour de ces feuilles de calcul soit plus facilement compromis;
(d) Un manque d'examen des journaux d'exceptions des systèmes, des confirmations externes et des devis des courtiers, le cas échéant, pour valider
les entrées générées par les systèmes ;
(e) Les difficultés liées au contrôle et à l'évaluation des éléments clés des systèmes d'évaluation des instruments financiers, en particulier lorsque ces
systèmes sont gérés par le groupe de négociants appelé front office ou par un prestataire de services tiers et/ou lorsque les transactions en
question sont non courants ou peu négociés ;
(f) Défaut d'évaluer la conception et le calibrage des modèles complexes utilisés pour traiter ces transactions initialement et sur une base
base périodique ;
(g) Il est possible que la direction n'ait pas mis en place une bibliothèque de modèles, avec des contrôles concernant l'accès, la modification et la
maintenance des modèles individuels, afin de maintenir une solide piste d'audit des versions accréditées des modèles et afin d'empêcher tout
accès non autorisé ou modifications de ces modèles ;
(h) L'investissement disproportionné qui peut être requis dans les systèmes de gestion et de contrôle des risques, lorsqu'une entité n'effectue qu'un
nombre limité de transactions sur instruments financiers, et le risque d'incompréhension des résultats par la direction si elle n'est pas habituée
à ce type de transactions. ;
(i) La nécessité potentielle de fournir des systèmes tiers, par exemple par une organisation de services, pour enregistrer, traiter, comptabiliser ou
gérer les risques de manière appropriée des transactions sur instruments financiers, et la nécessité de rapprocher et de contester de manière
appropriée les résultats de ces fournisseurs ; et
(j) Considérations supplémentaires en matière de sécurité et de contrôle pertinentes pour l'utilisation d'un réseau électronique lorsqu'une entité utilise
le commerce électronique pour les transactions sur instruments financiers.
21. Les systèmes d'information pertinents pour l'information financière constituent une source importante d'informations pour les informations quantitatives
contenues dans les états financiers. Toutefois, les entités peuvent également développer et maintenir des systèmes non financiers utilisés pour le
reporting interne et pour générer des informations incluses dans les informations qualitatives, par exemple concernant les risques et incertitudes ou
les analyses de sensibilité.
22. Les activités de contrôle des transactions sur instruments financiers visent à prévenir ou à détecter les problèmes qui empêchent une entité d'atteindre
ses objectifs. Ces objectifs peuvent être de nature opérationnelle, financière ou de conformité.
Les activités de contrôle sur les instruments financiers sont conçues en fonction de la complexité et du volume des transactions sur instruments
financiers et comprendront généralement un processus d'autorisation approprié, une séparation adéquate des tâches et d'autres politiques et
procédures conçues pour garantir que les objectifs de contrôle de l'entité sont atteints. Les organigrammes de processus peuvent aider à identifier les
contrôles et l'absence de contrôles d'une entité. Cet IAPN se concentre sur les activités de contrôle liées à l'exhaustivité, à l'exactitude et à l'existence,
à l'évaluation, à la présentation et à l'information.
Autorisation
23. L'autorisation peut affecter les assertions des états financiers à la fois directement et indirectement. Par exemple, même si une transaction est
exécutée en dehors des politiques d'une entité, elle peut néanmoins être enregistrée et comptabilisée avec précision. Toutefois, les transactions non
autorisées pourraient augmenter considérablement le risque pour l'entité, augmentant ainsi considérablement le risque d'anomalies significatives
puisqu'elles seraient réalisées en dehors du système de contrôle interne. Pour atténuer ce risque, une entité établira souvent une politique claire quant
aux transactions qui peuvent être négociées par qui et le respect de cette politique sera ensuite surveillé par le backoffice de l'entité. La surveillance
des activités commerciales des individus, par exemple en examinant les volumes inhabituellement élevés ou les gains ou pertes importants réalisés,
aidera la direction à garantir le respect des politiques de l'entité, y compris l'autorisation de nouveaux types de transactions, et à évaluer si une fraude
a eu lieu.
24. La fonction des registres d'initiation de transaction d'une entité est d'identifier clairement la nature et l'objet des transactions individuelles ainsi que les
droits et obligations découlant de chaque contrat d'instrument financier, y compris le caractère exécutoire des contrats. En plus des informations
financières de base, telles qu’un montant notionnel, des enregistrements complets et précis comprennent généralement au minimum :
(b) L'identité de la personne enregistrant la transaction (si ce n'est le courtier), quand la transaction a été initiée (y compris la date et l'heure de la
transaction) et comment elle a été enregistrée dans les systèmes d'information de l'entité ; et
(c) La nature et l'objet de la transaction, y compris si elle vise ou non à couvrir un risque commercial sousjacent.
exposition.
25. La séparation des tâches et l'affectation du personnel constituent une activité de contrôle importante, en particulier lorsqu'elle est exposée à des instruments
financiers. Les activités sur instruments financiers peuvent être divisées en un certain nombre de fonctions, notamment :
(a) Exécuter la transaction (dealing). Dans les entités ayant un volume élevé de transactions sur instruments financiers, cela peut être effectué par le front
office ;
(c) Envoi des confirmations d'opérations et rapprochement des différences entre les enregistrements de l'entité et les réponses des
contreparties, le cas échéant ;
(e) Surveillance des limites de risque. Dans les entités ayant un volume élevé de transactions sur instruments financiers, cela peut être effectué par
la fonction de gestion des risques ; et
26. De nombreuses organisations choisissent de séparer les tâches de ceux qui investissent dans des instruments financiers, de ceux qui évaluent les
instruments financiers, de ceux qui règlent les instruments financiers et de ceux qui comptabilisent/enregistrent les instruments financiers.
27. Lorsqu’une entité est trop petite pour parvenir à une séparation adéquate des tâches, le rôle de la direction et des personnes constituant la gouvernance
dans le suivi des activités sur instruments financiers revêt une importance particulière.
28. Une caractéristique du contrôle interne de certaines entités est une fonction de vérification indépendante des prix (IPV). Ce service est chargé de vérifier
séparément le prix de certains instruments financiers et peut utiliser d'autres sources de données, méthodologies et hypothèses. L'IPV donne un aperçu
objectif de la tarification qui a été développée dans une autre partie de l'entité.
29. Habituellement, le middle ou back office est chargé d’établir des politiques en matière d’évaluation et de garantir le respect de cette politique. Les
entités ayant un plus grand recours aux instruments financiers peuvent effectuer des évaluations quotidiennes de leur portefeuille d'instruments
financiers et examiner la contribution au profit ou à la perte des évaluations de chaque instrument financier afin de tester le caractère raisonnable
des évaluations.
30. Un rapprochement régulier des registres de l'entité avec les registres des banques externes et des dépositaires permet à l'entité de garantir que les
transactions sont correctement enregistrées. Une séparation appropriée des tâches entre ceux qui effectuent les transactions et ceux qui les rapprochent
est importante, tout comme un processus rigoureux d'examen des rapprochements et de compensation des éléments de rapprochement.
31. Des contrôles peuvent également être établis pour obliger les traders à déterminer si un instrument financier complexe peut présenter des caractéristiques
uniques, par exemple des dérivés incorporés. Dans de telles circonstances, il peut y avoir une fonction distincte qui évalue les transactions complexes sur
instruments financiers dès leur lancement (ce qui peut être connu sous le nom de groupe de contrôle des produits), travaillant en relation avec un groupe
de politique comptable pour garantir que la transaction est enregistrée avec précision. Bien que les petites entités puissent ne pas disposer de groupes de
contrôle des produits, une entité peut avoir mis en place un processus relatif à l'examen des contrats d'instruments financiers complexes au point d'émission
afin de garantir qu'ils sont comptabilisés de manière appropriée conformément au référentiel comptable applicable.
32. Les activités de surveillance continue de l'entité visent à détecter et à corriger toute déficience dans l'efficacité des contrôles sur les transactions sur
instruments financiers et leur évaluation. Il est important qu'il y ait une supervision et un examen adéquats de l'activité sur les instruments financiers au
sein de l'entité. Ceci comprend:
(a) Tous les contrôles faisant l'objet d'une revue, par exemple le suivi des statistiques opérationnelles telles que le nombre de
le rapprochement des éléments ou de la différence entre les prix internes et les sources de prix externes ;
b) La nécessité de mettre en place des contrôles robustes en matière de technologies de l'information (TI), ainsi que de surveiller et de valider leur application ; et
c) La nécessité de veiller à ce que les informations résultant de différents processus et systèmes soient correctement rapprochées. Par exemple,
un processus d’évaluation présente peu d’avantages si les résultats qui en découlent ne sont pas correctement rapprochés dans le grand
livre général.
33. Dans les grandes entités, des systèmes informatiques sophistiqués assurent généralement le suivi des activités liées aux instruments financiers et
sont conçus pour garantir que les règlements interviennent à l'échéance. Des systèmes informatiques plus complexes peuvent générer des écritures
automatiques sur les comptes de compensation pour surveiller les mouvements de trésorerie, et des contrôles sur le traitement sont mis en place
dans le but de garantir que les activités sur instruments financiers sont correctement reflétées dans les registres de l'entité. Les systèmes
informatiques peuvent être conçus pour produire des rapports d'exception afin d'alerter la direction des situations où les instruments financiers n'ont
pas été utilisés dans les limites autorisées ou lorsque les transactions entreprises n'ont pas été dans les limites établies pour les contreparties
choisies. Cependant, même un système informatique sophistiqué ne peut garantir l’exhaustivité de l’enregistrement des transactions sur instruments
financiers. En conséquence, la direction met fréquemment en place des procédures supplémentaires pour augmenter la probabilité que toutes les
transactions soient enregistrées.
(En vigueur pour les audits d’états financiers pour les périodes ouvertes à compter du 15 décembre 2023)
CONTENU
Paragraphe
Introduction
Exigences
Responsabilités de leadership pour la gestion et l'atteinte de la qualité lors d'un audit de groupe ....................................... ............ 16
Stratégie globale d’audit du groupe et plan d’audit du groupe .................................................................. .................................................................. .. 2229
Évaluation des communications de l'auditeur de la composante et de l'adéquation de son travail ................................. 45–48
Évaluation du caractère suffisant et approprié des éléments probants obtenus ............................................... ....... 5152
Communication avec la direction du groupe et les responsables de la gouvernance du groupe ............................ 54–58
Responsabilités de leadership pour la gestion et l’atteinte de la qualité lors d’un audit de groupe ............................... A29– A31
Stratégie globale d’audit du groupe et plan d’audit du groupe .............................................. .................................................................. .......... A47–A87
Identifier et évaluer les risques d’anomalies significatives ............................................ ....................................... A108 à A115
Évaluation de la communication de l'auditeur de la composante et de l'adéquation de son travail ....................................... ....... A144–A149
Évaluation du caractère suffisant et approprié des éléments probants obtenus ............................................... ....................... A151 à A156
Communication avec la Direction du Groupe et les responsables de la gouvernance du Groupe ............................................ A159 –A165
Annexe 1 : Illustration du rapport de l'auditeur indépendant lorsque l'auditeur du groupe n'est pas en mesure d'obtenir des informations suffisantes
Éléments probants appropriés sur lesquels fonder l’opinion d’audit du groupe
Annexe 3 : Exemples d'événements ou de conditions pouvant donner lieu à des risques d'anomalies significatives sur les données financières du Groupe
Déclarations
La Norme internationale d'audit (ISA) 600 (révisée), Considérations spéciales – Audits des états financiers du groupe (y compris le travail des auditeurs des
composants), doit être lue conjointement avec la norme ISA 200, Objectifs généraux de l'auditeur indépendant et conduite d'un audit. conformément aux normes
internationales d’audit.
Introduction
Portée de cette ISA
1. Les Normes internationales d'audit (ISA) s'appliquent à un audit des états financiers d'un groupe (un audit de groupe). La présente norme ISA traite de
considérations particulières qui s'appliquent à un audit de groupe, y compris dans les cas où les auditeurs des composants sont impliqués. Les exigences et les
lignes directrices de la présente ISA font référence ou développent l’application d’autres ISA pertinentes à un audit de groupe, en particulier l’ISA 220 (révisée)1,
l’ISA 230,2 l’ISA 300,3 l’ISA 315 (révisée en 2019)4. et ISA 330.5 (Réf. : paragraphes A1 à A2)
2. Les états financiers du groupe incluent les informations financières de plusieurs entités ou unités commerciales via un processus de consolidation, comme
décrit au paragraphe 14(k). Le terme processus de consolidation tel qu'utilisé dans la présente ISA fait référence non seulement à la préparation d'états
financiers consolidés conformément au référentiel comptable applicable, mais également à la présentation des états financiers combinés et à l'agrégation des
informations financières des entités ou des entreprises. unités telles que des succursales ou des divisions. (Réf. : par. A3 à A5, A27)
3. Comme expliqué dans la norme ISA 220 (révisée)6, cette norme ISA, adaptée si nécessaire selon les circonstances, peut également être utile dans un audit d'états
financiers autre qu'un audit de groupe lorsque l'équipe de mission comprend des personnes d'un autre cabinet. Par exemple, cette norme ISA peut être utile
lorsqu'elle implique une telle personne pour assister à un inventaire physique, inspecter des immobilisations corporelles ou effectuer des procédures d'audit
dans un centre de services partagés situé à distance.
Groupes et composants
4. Un groupe peut être organisé de différentes manières. Par exemple, un groupe peut être organisé par des entités juridiques ou autres (par exemple, une société mère
et une ou plusieurs filiales, coentreprises ou investissements comptabilisés selon la méthode de la mise en équivalence). Alternativement, le groupe peut être
organisé par zone géographique, par autres unités économiques (y compris les succursales ou divisions), ou par fonctions ou activités commerciales. Dans la
présente norme ISA, ces différentes formes d'organisation sont collectivement appelées « entités ou unités commerciales ». (Réf. : par. A6)
5. L'auditeur du groupe détermine une approche appropriée pour planifier et mettre en œuvre les procédures d'audit pour répondre aux risques évalués
d'anomalies significatives dans les états financiers du groupe. À cette fin, l'auditeur du groupe fait appel à son jugement professionnel pour déterminer les
composants sur lesquels les travaux d'audit seront effectués. Cette détermination repose sur la compréhension par l'auditeur du groupe du groupe et de son
environnement, ainsi que sur d'autres facteurs tels que la capacité à effectuer des procédures d'audit de manière centralisée, la présence de centres de services
partagés ou l'existence de systèmes d'information et de contrôle interne communs. (Réf. : par. A7 à A9)
6. La norme ISA 220 (révisée)7 exige que l'associé responsable de la mission détermine qu'il dispose de ressources suffisantes et appropriées pour exécuter la mission.
mission sont attribués ou mis à la disposition de l’équipe de mission en temps opportun. Dans un audit de groupe, ces ressources peuvent inclure des auditeurs
composants. Par conséquent, cette norme ISA exige que l'auditeur du groupe détermine la nature, le calendrier et l'étendue de la participation des auditeurs
des composants.
7. L'auditeur du groupe peut faire appel aux auditeurs des composants pour fournir des informations ou pour effectuer des travaux d'audit afin de satisfaire aux
exigences de la présente ISA. Les auditeurs de composants peuvent avoir une plus grande expérience et une connaissance plus approfondie des composants
et de leurs environnements (y compris les lois et réglementations locales, les pratiques commerciales, la langue et la culture) que l'auditeur du groupe. En
conséquence, les auditeurs des composants peuvent être, et sont souvent, impliqués dans toutes les phases de l’audit du groupe. (Réf. : par.
A10A11)
8. Le risque d’audit est fonction des risques d’anomalies significatives et du risque de détection.8 Le risque de détection dans un audit de groupe inclut le risque
qu’un auditeur d’une composante ne puisse pas détecter une anomalie dans les informations financières d’une composante qui pourrait entraîner une
1
ISA 220 (révisée), Gestion de la qualité pour un audit d'états financiers
2
ISA 230, Documentation d'audit
3
ISA 300, Planification d'un audit d'états financiers
4
ISA 315 (révisée en 2019), Identifier et évaluer les risques d'anomalies significatives
5
ISA 330, Réponses de l'auditeur aux risques évalués
6
ISA 220 (révisée), paragraphe A1
7
ISA 220 (révisée), paragraphe 25
8
ISA 200, Objectifs généraux de l'auditeur indépendant et conduite d'un audit conformément aux normes internationales d'audit, paragraphe A34
des anomalies significatives dans les états financiers du groupe et que le commissaire aux comptes du groupe ne puisse pas détecter ces anomalies.
En conséquence, la présente norme ISA exige une implication suffisante et appropriée de l’associé responsable de la mission du groupe ou de l’auditeur du
groupe, selon le cas, dans le travail des auditeurs des composants et souligne l’importance d’une communication bidirectionnelle entre l’auditeur du groupe et
les auditeurs des composants. En outre, cette norme ISA explique les éléments que l'auditeur du groupe prend en compte lorsqu'il détermine la nature, le
calendrier et l'étendue de la direction et de la supervision des auditeurs des composants ainsi que l'examen de leur travail. (Réf. : par. A12 à A13)
Scepticisme professionnel
9. Conformément à la norme ISA 2009, l'équipe chargée de la mission est tenue de planifier et de réaliser l'audit du groupe avec un scepticisme professionnel et
d'exercer son jugement professionnel. L’exercice approprié de l’esprit critique peut être démontré par les actions et les communications de l’équipe de mission,
notamment en soulignant l’importance pour chaque membre de l’équipe de mission d’exercer son esprit critique tout au long de l’audit du groupe. Ces actions
et communications peuvent inclure des mesures spécifiques pour atténuer les obstacles susceptibles de nuire à l’exercice approprié de l’esprit critique. (Réf. :
par. A14–
A18)
Évolutivité
10. La présente norme ISA est destinée à tous les audits de groupe, quelle que soit leur taille ou leur complexité. Toutefois, les exigences de la présente ISA sont
destinées à être appliquées dans le contexte de la nature et des circonstances de chaque audit de groupe. Par exemple, lorsqu'un audit de groupe est
entièrement réalisé par l'auditeur du groupe, certaines exigences de la présente ISA ne sont pas pertinentes car elles sont conditionnées à l'implication des
auditeurs des composants. Cela peut être le cas lorsque l'auditeur du groupe est en mesure d'effectuer des procédures d'audit de manière centralisée ou est
en mesure d'effectuer des procédures au niveau des composants sans impliquer les auditeurs des composants. Les indications des paragraphes A119 et A120
peuvent également être utiles pour appliquer la présente norme ISA dans ces circonstances.
11. L'associé responsable de la mission du groupe reste responsable en dernier ressort, et donc redevable, du respect des exigences de la présente ISA. Les
expressions « l'associé responsable de la mission du groupe doit assumer la responsabilité de… » ou « l'auditeur du groupe doit assumer la responsabilité
de … » est utilisé pour les exigences lorsque l'associé responsable de la mission du groupe ou l'auditeur du groupe, respectivement, est autorisé à confier la
conception ou l'exécution des procédures. , tâches ou actions à d'autres membres de l'équipe de mission possédant les compétences ou l'expérience
appropriées, y compris les auditeurs des composants. Pour les autres exigences, la présente norme ISA prévoit expressément que l'exigence ou la
responsabilité soit remplie par l'associé responsable de la mission du groupe ou l'auditeur du groupe, selon le cas, et que l'associé responsable de la mission
du groupe ou l'auditeur du groupe puisse obtenir des informations auprès du cabinet ou d'autres membres de l'équipe de mission. (Réf. : par. A29)
Date effective
12. La présente norme ISA est applicable aux audits d’états financiers de groupes pour les périodes ouvertes à compter du 15 décembre 2023.
Objectifs
13. Les objectifs de l'auditeur sont les suivants :
(a) En ce qui concerne l'acceptation et la poursuite de la mission d'audit du groupe, déterminer si l'on peut raisonnablement s'attendre à ce que des éléments
probants suffisants et appropriés soient obtenus pour fournir une base permettant de former une opinion sur les états financiers du groupe ;
(b) Identifier et évaluer les risques d'anomalies significatives dans les états financiers du groupe, qu'elles soient dues à des fraudes ou à des erreurs, et
planifier et mettre en œuvre des procédures d'audit supplémentaires pour répondre de manière appropriée aux risques évalués ;
(c) Être impliqué de manière suffisante et appropriée dans le travail des auditeurs des composants tout au long de l'audit du groupe, notamment en
communiquant clairement sur l'étendue et le calendrier de leur travail et en évaluant les résultats de ce travail ; et
(d) Évaluer si des éléments probants suffisants et appropriés ont été obtenus à partir des procédures d'audit mises en œuvre, y compris en ce qui concerne les travaux effectués
par les auditeurs des composants, comme base pour former une opinion sur les états financiers du groupe.
9
ISA 200, paragraphes 15 à 16
Définitions
14. Aux fins des ISA, les termes suivants ont la signification qui leur est attribuée cidessous :
(a) Risque d'agrégation – La probabilité que l'ensemble des anomalies non corrigées et non détectées dépasse
importance pour l’ensemble des états financiers. (Réf. : par. A19)
(b) Composant – Une entité, une unité commerciale, une fonction ou une activité commerciale, ou une combinaison de cellesci, déterminée par le
auditeur de groupe aux fins de la planification et de l'exécution des procédures d'audit dans le cadre d'un audit de groupe. (Réf. : par. A20)
(c) Auditeur de composant – Un auditeur qui effectue des travaux d'audit liés à un composant aux fins de l'audit du groupe. Un auditeur de composante fait partie
de l’équipe de mission10 pour un audit de groupe. (Réf. : par. A21 à A23)
(d) Gestion d'une composante – Gestion responsable d'une composante. (Réf. : par. A24)
(e) Importance relative à la performance d'un composant – Un montant fixé par l'auditeur du groupe pour réduire le risque d'agrégation à un niveau suffisamment
faible aux fins de la planification et de l'exécution des procédures d'audit relatives à un composant.
(f) Groupe – Entité déclarante pour laquelle les états financiers du groupe sont préparés.
(h) Auditeur du groupe – L'associé responsable de la mission du groupe et les membres de l'équipe de mission autres que les auditeurs des composants.
Le commissaire aux comptes du groupe est chargé de :
(ii) Diriger et superviser les auditeurs des composantes et examiner leur travail ;
(iii) Évaluer les conclusions tirées des éléments probants recueillis comme base pour former une opinion sur les
états financiers du groupe.
(i) Opinion d’audit du groupe – L’opinion d’audit sur les états financiers du groupe.
(j) Associé responsable de la mission du groupe – L'associé responsable de la mission11 qui est responsable de l'audit du groupe. (Réf. : par. A25)
(k) États financiers du groupe – États financiers qui incluent les informations financières de plus d'une entité ou unité commerciale via un processus de
consolidation. Aux fins de la présente norme ISA, un processus de consolidation comprend : (Réf. : par.
A26 à A28)
(ii) La présentation dans les états financiers combinés des informations financières des entités ou unités commerciales qui
n'ont pas de parent mais sont sous contrôle ou gestion commune ; ou
(iii) L'agrégation des informations financières d'entités ou d'unités commerciales telles que des succursales ou des divisions.
(l) Direction du groupe – Direction responsable de la préparation des états financiers du groupe.
(m) Caractère significatif de la performance du groupe – Caractère significatif de la performance12 par rapport aux états financiers du groupe dans leur ensemble,
tel que déterminé par l'auditeur du groupe.
15. La référence dans la présente ISA au « référentiel comptable applicable » désigne le référentiel comptable qui s'applique aux états financiers du groupe.
Exigences
Responsabilités de leadership pour la gestion et l'atteinte de la qualité lors d'un audit de groupe
16. Lors de l'application de la norme ISA 220 (révisée)13, l'associé responsable de la mission du groupe est tenu d'assumer la responsabilité globale de la gestion et de
l'atteinte de la qualité de la mission d'audit du groupe. Ce faisant, l’associé responsable de l’engagement du groupe doit : (Réf. : paragr. A29 à A30)
dix
ISA 220 (révisée), paragraphe 12(d)
11
ISA 220 (révisée), paragraphe 12(a)
12
ISA 320, Importance relative dans la planification et la réalisation d'un audit, paragraphes 9 et 11
13
ISA 220 (révisée), paragraphe 13
(a) Assumer la responsabilité de créer un environnement pour la mission d’audit du groupe qui met l’accent sur les
comportement des membres de l’équipe de mission. (Réf. : par. A31)
(b) Être impliqué de manière suffisante et appropriée tout au long de la mission d'audit du groupe, y compris dans les travaux des auditeurs des composants,
de sorte que l'associé responsable de la mission du groupe dispose des bases nécessaires pour déterminer si les jugements importants portés et
les conclusions tirées sont appropriés compte tenu de la nature et circonstances de la mission d’audit du groupe.
Acceptation et maintien
17. Avant d'accepter ou de poursuivre la mission d'audit du groupe, l'associé responsable de la mission du groupe doit déterminer si l'on peut raisonnablement
s'attendre à ce que des éléments probants suffisants et appropriés soient obtenus pour fournir une base permettant de former une opinion sur les états
financiers du groupe. (Réf. : par. A32 à A35)
18. Si, après l'acceptation ou la poursuite de la mission d'audit du groupe, l'associé responsable de la mission du groupe conclut qu'il ne peut pas obtenir
d'éléments probants suffisants et appropriés, il doit examiner les effets possibles sur l'audit du groupe. (Réf. : par. A36)
appliquant la norme ISA 21014, l'auditeur du groupe doit obtenir l'accord de la direction du groupe selon lequel il reconnaît et
comprend qu'il lui incombe de fournir à l'équipe de mission : (Réf. : par. A37) (a) L'accès à toutes les
informations dont la direction du groupe a connaissance et qui sont pertinentes pour la préparation du groupe.
les états financiers tels que les dossiers, la documentation et d'autres questions ;
(b) Informations supplémentaires que l'équipe de mission peut demander à la direction du groupe ou à la direction des composants.
aux fins de l'audit du groupe ; et
(c) Accès sans restriction aux personnes au sein du groupe auprès desquelles l'équipe de mission juge nécessaire d'obtenir
éléments probants.
20. Si l'associé responsable de la mission du groupe conclut que la direction du groupe ne peut pas fournir à l'équipe de mission un accès aux informations ou un
accès illimité aux personnes au sein du groupe en raison de restrictions qui échappent au contrôle de la direction du groupe, l'associé responsable de la
mission du groupe doit considérer les effets possibles sur l'audit du groupe. (Réf. : par. A38 à A46)
21. Si le partenaire chargé de l’engagement du groupe conclut que : (Réf. : par. A43 à A46)
(un) Il ne sera pas possible pour l'auditeur du groupe d'obtenir des éléments probants suffisants et appropriés en raison des restrictions imposées par la
direction du groupe ; et
(b) L'effet possible de cette limitation entraînera l'exclusion d'une opinion sur les états financiers du groupe, l'associé responsable de la mission
(je) Dans le cas d'un engagement initial, ne pas accepter l'engagement, ou, dans le cas d'un engagement récurrent, se retirer de l'engagement,
lorsque le retrait est possible en vertu de la loi ou de la réglementation applicable ; ou
(ii) Lorsque la loi ou la réglementation interdit à un auditeur de décliner une mission ou lorsque le retrait d'une mission n'est pas possible autrement,
après avoir effectué l'audit des états financiers du groupe dans la mesure du possible, décliner toute opinion sur les états financiers du
groupe.
22. En appliquant la norme ISA 30015, l'auditeur du groupe doit établir, et mettre à jour si nécessaire, une stratégie globale d'audit du groupe et des
plan de vérification. Ce faisant, l’auditeur du groupe doit déterminer : (Réf. : par. A47 à A50)
(a) Les composants sur lesquels les travaux d’audit seront effectués ; et (Réf. : par. A51)
14
ISA 210, Acceptation des termes des missions d'audit, paragraphes 6(b) et 8(b)
15
ISA 300, paragraphes 7 à 10A
(b) Les ressources nécessaires pour réaliser la mission d'audit du groupe, y compris la nature, le calendrier et l'étendue dans laquelle
les auditeurs des composants doivent être impliqués. (Réf. : par. A52 à A56)
23. Lors de l'établissement de la stratégie globale d'audit du groupe et du plan d'audit du groupe, l'associé responsable de la mission du groupe doit évaluer si l'auditeur du
groupe sera en mesure d'être impliqué de manière suffisante et appropriée dans les travaux de l'auditeur du composant. (Réf. : par.
A57)
24. Dans le cadre de l'évaluation prévue au paragraphe 23, l'auditeur du groupe doit demander à l'auditeur du composant de confirmer que l'auditeur du composant
coopérera avec l'auditeur du groupe, y compris si l'auditeur du composant effectuera le travail demandé par l'auditeur du groupe. (Réf. : par. A58)
25. Lors de l'application de la norme ISA 220 (révisée)16, l'associé responsable de la mission du groupe doit assumer la responsabilité de : (Réf. : par. A59 à A60, A87)
(a) Les auditeurs des composants ont été informés des exigences éthiques pertinentes applicables compte tenu de la nature et des circonstances de la mission
d'audit du groupe ; et
(b) Confirmer si les auditeurs des composants comprennent et se conformeront aux exigences éthiques pertinentes,
y compris celles liées à l’indépendance, qui s’appliquent à la mission d’audit du groupe.
Ressources de mobilisation
26. Lors de l’application de la norme ISA 220 (révisée)17, l’associé responsable de la mission du groupe doit : (Réf. : paragraphes A61 à A68)
(a) Déterminer que les auditeurs des composants disposent des compétences et des capacités appropriées, y compris suffisamment de temps, pour
exécuter les procédures d'audit assignées au composant ; et
(b) Si des informations sur les résultats du processus de surveillance et de remédiation ou des inspections externes liées à l'auditeur du composant ont été
fournies par le cabinet de l'auditeur du groupe ou ont été autrement mises à la disposition de l'associé responsable de la mission du groupe, déterminer
la pertinence de ces informations pour le détermination de l’auditeur du groupe au paragraphe 26(a).
27. L'auditeur du groupe doit obtenir des éléments probants suffisants et appropriés relatifs aux travaux à effectuer au niveau du composant.
sans impliquer l'auditeur du composant si : (a) L'auditeur
du composant ne respecte pas les exigences éthiques pertinentes, y compris celles liées à
l’indépendance, qui s’appliquent à la mission d’audit du groupe ;18 ou (Réf. : par. A69 à A70)
(b) L’associé responsable de l’engagement du groupe a de sérieuses inquiétudes concernant les questions évoquées aux paragraphes 23 à 26. (Réf. : par. A71)
Lors de l'application de la norme ISA 220 (révisée)19, l'associé responsable de la mission du groupe doit assumer la responsabilité de la nature, du calendrier et de
l'étendue de la direction et de la supervision des auditeurs des composants ainsi que de la revue de leurs travaux, en tenant compte : (Réf. : par. A72 à A77)
(a) Domaines présentant des risques évalués plus élevés d'anomalies significatives dans les états financiers du groupe, ou des risques significatifs identifiés
conformément à la norme ISA 315 (révisée en 2019) ; et
(b) Domaines de l'audit des états financiers du groupe qui nécessitent un jugement important.
29. L'auditeur du groupe doit communiquer avec les auditeurs des composants au sujet de leurs responsabilités respectives et de leurs attentes, y compris l'attente que les
communications entre l'auditeur du groupe et les auditeurs des composants aient lieu à des moments appropriés tout au long de l'audit du groupe. (Réf. : par. A78
à A87)
Comprendre le Groupe et son environnement, le référentiel comptable applicable et le système de reporting du Groupe
16
ISA 220 (révisée), paragraphe 17
17
ISA 220 (révisée), paragraphes 25 et 26
18
ISA 200, paragraphe 14
19
ISA 220 (révisée), paragraphe 29
Contrôle interne
30. Lors de l’application de la norme ISA 315 (révisée en 2019)20, l’auditeur du groupe doit prendre la responsabilité de comprendre les éléments suivants :
(Réf. : par. A88 à A92)
un. Les lieux dans lesquels le groupe exerce ses opérations ou ses activités ;
b. La nature des opérations ou des activités du groupe et leur degré de similitude au sein du groupe ; et
c. La mesure dans laquelle le modèle économique du groupe intègre l'utilisation des technologies de l'information (TI) ;
(iii) Les mesures utilisées en interne et en externe pour évaluer la performance financière des entités ou unités commerciales ;
(b) Le référentiel comptable applicable et la cohérence des méthodes et pratiques comptables dans l’ensemble des pays.
groupe; et
(i) La nature et l’étendue des points communs des contrôles ; (Réf. : par. A96 à A99, A102)
(ii) Si, et si oui, comment, le groupe centralise les activités pertinentes pour l'information financière ; (Réf. : par. A100–
A102)
(iii) Le processus de consolidation utilisé par le groupe, y compris les sousconsolidations éventuelles et la consolidation
ajustements; et
(iv) Comment la direction du groupe communique les questions importantes qui soutiennent la préparation des états financiers du groupe
et les responsabilités liées à l'information financière dans le système d'information et d'autres composants du système de contrôle
interne du groupe à la direction des entités ou des unités commerciales. (Réf. : par. A103 à A105)
(b) Dans le cadre de l'application de la norme ISA 55021, les relations ou transactions avec les parties liées identifiées par la direction du groupe et
toute autre partie liée dont l'auditeur du groupe a connaissance, qui sont pertinentes pour le travail de l'auditeur de la composante ; et (Réf. :
par. A107)
(c) Lors de l'application de la norme ISA 570 (révisée)22, les événements ou conditions identifiés par la direction du groupe ou l'auditeur du groupe
qui peuvent jeter un doute important sur la capacité du groupe à poursuivre son activité et qui sont pertinents pour le travail de l'auditeur du
composant.
32. L'auditeur du groupe doit demander aux auditeurs des composants de communiquer en temps utile :
(a) Les questions liées aux informations financières de la composante que l'auditeur de la composante juge pertinentes pour l'identification et
l'évaluation des risques d'anomalies significatives dans les états financiers du groupe, qu'elles soient dues à des fraudes ou à des erreurs ;
(b) Relations avec des parties liées non identifiées au préalable par la direction du groupe ou l'auditeur du groupe ; et (Réf. : par.
A107)
(c) Tout événement ou condition identifié par l'auditeur de la composante susceptible de jeter un doute significatif sur la capacité du groupe à
poursuivre son activité.
20
ISA 315 (révisée en 2019), paragraphes 19 à 27
21
ISA 550, Parties liées, paragraphe 17
22
ISA 570 (révisée), Continuité d'exploitation
33. En appliquant la norme ISA 315 (révisée en 2019)23, sur la base de la compréhension obtenue au paragraphe 30, l'auditeur du groupe doit assumer la
responsabilité de l'identification et de l'évaluation des risques d'anomalies significatives dans les états financiers du groupe, y compris en ce qui
concerne la consolidation. processus. (Réf. : par. A108 à A113)
34. En appliquant la norme ISA 315 (révisée en 2019)24, l'auditeur du groupe doit évaluer si les éléments probants obtenus à partir des procédures d'évaluation
des risques mises en œuvre par l'auditeur du groupe et les auditeurs des composants constituent une base appropriée pour l'identification et l'évaluation
des risques d'anomalies significatives. des comptes du groupe. (Réf. : par. A114–
A115)
Matérialité
35. En appliquant les normes ISA 32025 et ISA 45026, lorsque les catégories de transactions, les soldes de comptes ou les informations fournies dans les
états financiers du groupe sont ventilés par composantes, à des fins de planification et d'exécution des procédures d'audit, l'auditeur du groupe doit
déterminer :
(a) Caractère significatif de la performance des composants. Pour faire face au risque d'agrégation, ce montant doit être inférieur à l'importance relative
de la performance du groupe. (Réf. : par. A116 à A120)
(b) Le seuil audessus duquel les anomalies identifiées dans les informations financières composantes doivent être communiquées à l'auditeur du
groupe. Ce seuil ne peut excéder le montant considéré comme clairement insignifiant pour les états financiers du groupe. (Réf. : par. A121)
36. L'auditeur du groupe doit communiquer à l'auditeur du composant les montants déterminés conformément au paragraphe 35.
(Réf : paragr. : A122–A123)
37. En appliquant la norme ISA 33027, l'auditeur du groupe doit assumer la responsabilité de la nature, du calendrier et de l'étendue des procédures d'audit
complémentaires à mettre en œuvre, y compris la détermination des composants sur lesquels effectuer des procédures d'audit complémentaires ainsi
que la nature, le calendrier et l'étendue des travaux. à effectuer sur ces composants. (Réf. : par. A124 à A139)
Processus de consolidation
38. L'auditeur du groupe doit assumer la responsabilité de concevoir et de mettre en œuvre des procédures d'audit supplémentaires pour répondre aux risques
évalués d'anomalies significatives dans les états financiers du groupe résultant du processus de consolidation. Cela doit inclure : (Réf. : par. A140)
(a) Évaluer si toutes les entités et unités commerciales ont été incluses dans les états financiers du groupe comme l'exige le référentiel comptable
applicable et, le cas échéant, pour concevoir et mettre en œuvre des procédures d'audit supplémentaires sur les sousconsolidations ;
(b) Évaluer le caractère approprié, l'exhaustivité et l'exactitude des ajustements de consolidation et des reclassements ; (Réf :
Para. A141)
(c) Évaluer si les jugements portés par la direction dans le cadre du processus de consolidation donnent lieu à des indicateurs d'un éventuel parti
pris de la direction ; et
(d) Répondre aux risques évalués d'anomalies significatives dues à des fraudes découlant du processus de consolidation.
39. Si les informations financières d'une entité ou d'une unité commerciale n'ont pas été préparées conformément aux mêmes méthodes comptables appliquées
aux états financiers du groupe, l'auditeur du groupe doit évaluer si les informations financières ont été
23
ISA 315 (révisée en 2019), paragraphes 28 à 34
24
ISA 315 (révisée en 2019), paragraphe 35
25
ISA 320, paragraphe 11
26
ISA 450, Évaluation des anomalies identifiées lors de l'audit, paragraphe 5
27
ISA 330, paragraphes 6 à 7
convenablement ajustés aux fins de la préparation et de la présentation des états financiers du groupe.
40. Si les états financiers du groupe incluent les informations financières d'une entité ou d'une unité commerciale dont la date de clôture est différente de celle du
groupe, l'auditeur du groupe doit prendre la responsabilité d'évaluer si des ajustements appropriés ont été apportés à ces informations financières.
conformément au référentiel comptable applicable.
41. Lorsque l'auditeur du groupe implique les auditeurs d'un composant dans la conception ou l'exécution de procédures d'audit complémentaires, l'auditeur du
groupe doit communiquer avec l'auditeur du composant sur les questions que l'auditeur du groupe ou l'auditeur du composant juge pertinentes pour la
conception des réponses aux risques évalués. d'anomalies significatives dans les états financiers du groupe.
42. Pour les domaines présentant des risques évalués plus élevés d'anomalies significatives dans les états financiers du groupe, ou des risques significatifs
identifiés conformément à la norme ISA 315 (révisée 2019), sur lesquels l'auditeur d'une composante détermine les procédures d'audit complémentaires
à mettre en œuvre, l'auditeur du groupe doit évaluer le caractère approprié de la conception et de l’exécution de ces procédures d’audit complémentaires.
(Réf. : par. A142)
43. Lorsque les auditeurs d'une composante effectuent des procédures d'audit complémentaires sur le processus de consolidation, y compris sur les sous
consolidations, l'auditeur du groupe doit déterminer la nature et l'étendue de la direction et de la supervision des auditeurs de la composante ainsi que
l'examen de leur travail. (Réf. : par. A143)
44. L'auditeur du groupe doit déterminer si les informations financières identifiées dans la communication de l'auditeur du composant (voir paragraphe 45(a)) sont
les informations financières intégrées dans les états financiers du groupe.
45. L'auditeur du groupe doit demander à l'auditeur du composant de communiquer les questions pertinentes pour la conclusion de l'auditeur du groupe.
en ce qui concerne l'audit du groupe. Une telle communication doit inclure : (Réf. : par. A144)
(un) Identification des informations financières sur lesquelles l'auditeur du composant a été invité à mettre en œuvre des procédures d'audit ;
(c) Si l'auditeur du composant s'est conformé aux exigences de déontologie pertinentes, y compris celles liées à l'indépendance, qui s'appliquent à la
mission d'audit du groupe ;
(d) Des informations sur les cas de nonrespect des lois ou réglementations ;
(e) les anomalies corrigées et non corrigées dans les informations financières du composant identifiées par l'auditeur du composant et qui sont supérieures
au seuil communiqué par l'auditeur du groupe conformément au paragraphe 36 ; (Réf. : par.
A145)
(g) Description de toute déficience du système de contrôle interne identifiée dans le cadre des procédures d'audit
effectué;
(h) Fraude ou suspicion de fraude impliquant la direction du composant, les employés qui jouent un rôle important dans le système de contrôle interne du
groupe au sein du composant ou d'autres personnes lorsque la fraude a entraîné une anomalie significative dans les informations financières du
composant ;
(je) D'autres questions importantes que l'auditeur du composant a communiquées ou s'attend à communiquer à la direction du composant ou aux
personnes chargées de la gouvernance du composant ;
(j) Toute autre question qui peut être pertinente pour l'audit du groupe, ou que l'auditeur du composant juge appropriée d'attirer à l'attention de l'auditeur
du groupe, y compris les exceptions notées dans les déclarations écrites que l'auditeur du composant a demandées à la direction du composant ;
et
(k) Les constatations ou conclusions globales de l'auditeur de la composante. (Réf. : par. A146)
(a) Discuter des questions importantes découlant des communications avec l'auditeur du composant, y compris celles conformément au paragraphe 45,
avec l'auditeur du composant, la direction du composant ou la direction du groupe, selon le cas ; et
(b) Évaluer si les communications avec l'auditeur du composant sont adéquates aux fins de l'auditeur du groupe. Si une telle
les communications ne sont pas adaptées aux objectifs de l'auditeur du groupe, celuici doit en considérer les implications pour l'audit du groupe.
(Réf. : par. A147)
47. L'auditeur du groupe doit déterminer si, et dans quelle mesure, il est nécessaire d'examiner la documentation d'audit supplémentaire de l'auditeur du composant.
Pour prendre cette décision, l'auditeur du groupe doit prendre en compte : (Réf. : par. A148 à A149)
(a) La nature, le calendrier et l'étendue des travaux effectués par l'auditeur du composant ;
(b) La compétence et les capacités de l'auditeur du composant, telles que déterminées conformément au paragraphe 26(a) ; et
48. Si l'auditeur du groupe conclut que le travail de l'auditeur d'un composant n'est pas adéquat aux objectifs de l'auditeur du groupe, il doit déterminer quelles
procédures d'audit supplémentaires doivent être mises en œuvre et si elles doivent être effectuées par un auditeur d'un composant ou par le commissaire
aux comptes du groupe.
Événements ultérieurs
49. En appliquant la norme ISA 56028, l'auditeur du groupe doit assumer la responsabilité de mettre en œuvre des procédures, y compris, le cas échéant, demander
aux auditeurs des composants d'exécuter des procédures, conçues pour identifier les événements qui peuvent nécessiter un ajustement ou des informations
dans les états financiers du groupe. (Réf. : par. A150)
50. L'auditeur du groupe doit demander aux auditeurs des composants de l'informer s'ils ont connaissance d'événements ultérieurs pouvant nécessiter un ajustement
ou une information dans les états financiers du groupe. (Réf. : par. A150)
51. En appliquant la norme ISA 33029, l'auditeur du groupe doit évaluer si des éléments probants suffisants et appropriés ont été obtenus auprès de
les procédures d'audit mises en œuvre, y compris à partir des travaux effectués par les auditeurs des composants, sur lesquelles fonder l'opinion d'audit du
groupe. (Réf. : par. A151 à A155)
52. L'associé responsable de la mission du groupe doit évaluer l'effet sur l'opinion d'audit du groupe de toute anomalie non corrigée (qu'elle soit identifiée par
l'auditeur du groupe ou communiquée par les auditeurs des composants) et de tout cas dans lequel il a été impossible d'obtenir des éléments probants
suffisants et appropriés. (Réf. : par. A156)
Le rapport de l'auditeur
53. Le rapport de l'auditeur sur les états financiers du groupe ne doit pas faire référence à un auditeur d'un composant, à moins que la loi ou la réglementation
n'exige qu'il inclue une telle référence. Si une telle référence est requise par la loi ou la réglementation, le rapport de l'auditeur doit indiquer que la référence
ne diminue pas la responsabilité de l'associé responsable de la mission du groupe ou du cabinet de l'associé responsable de la mission du groupe à l'égard
de l'opinion d'audit du groupe. (Réf. : par. A157 à A158)
54. L'auditeur du groupe doit communiquer à la direction du groupe un aperçu de l'étendue et du calendrier prévus de l'audit, y compris un aperçu des travaux à
effectuer dans les composantes du groupe. (Réf. : par. A159)
55. Si une fraude a été identifiée par l'auditeur du groupe ou portée à son attention par l'auditeur d'un composant (voir paragraphe 45(h)), ou si des informations
indiquent qu'une fraude peut exister, l'auditeur du groupe doit le communiquer en temps utile à l'auditeur du groupe. niveau approprié de direction du
groupe afin d'informer les personnes ayant la responsabilité principale de la prévention et de la détection de la fraude sur les questions relevant de leurs
responsabilités. (Réf. : par. A160)
56. Un auditeur d'un composant peut être tenu par la loi, la réglementation ou d'autres raisons d'exprimer une opinion d'audit sur les états financiers d'une entité ou
d'une unité commerciale qui fait partie du groupe. Dans ce cas, l'auditeur du groupe doit demander à la direction du groupe d'informer la direction de l'entité
ou de l'unité commerciale de toute question dont il a connaissance et qui peut être significative pour les états financiers de l'entité ou de l'unité commerciale,
mais dont la direction de l'entité ou
28
ISA 560, Événements postérieurs à la clôture, paragraphes 6 et 7
29
ISA 330, paragraphe 26
l’unité commerciale ne le sait peutêtre pas. Si la direction du groupe refuse de communiquer la question à la direction de l'entité ou de l'unité commerciale,
l'auditeur du groupe doit discuter de la question avec les personnes constituant la gouvernance du groupe. Si la question n'est toujours pas résolue, l'auditeur
du groupe, sous réserve de considérations de confidentialité juridique et professionnelle, doit déterminer s'il convient de conseiller à l'auditeur du composant
de ne pas émettre de rapport d'audit sur les états financiers de l'entité ou de l'unité commerciale jusqu'à ce que la question soit résolue. (Réf. : par. A161 à
A162)
57. Le commissaire aux comptes du groupe doit communiquer les questions suivantes aux personnes constituant la gouvernance du groupe, en plus des
celles requises par l’ISA 260 (révisée)30 et d’autres ISA : (Réf. : Para. A163)
(a) Un aperçu des travaux à effectuer au niveau des composantes du groupe et la nature des travaux prévus par l'auditeur du groupe.
participation aux travaux à effectuer par les auditeurs des composants. (Réf. : par. A164)
(b) Les cas dans lesquels l'examen par l'auditeur du groupe du travail d'un auditeur d'un composant a donné lieu à des inquiétudes quant à la qualité du
travail de cet auditeur de ce composant, et la manière dont l'auditeur du groupe a répondu à cette préoccupation.
(c) Toute limitation de la portée de l'audit du groupe, par exemple des questions importantes liées aux restrictions d'accès à
des personnes ou des informations.
(d) Fraude ou suspicion de fraude impliquant la direction du groupe, la direction de ses composants, des employés qui jouent un rôle important dans
le système de contrôle interne du groupe ou autres lorsque la fraude a entraîné une anomalie significative dans les états financiers du groupe.
58. En appliquant la norme ISA 26531, l'auditeur du groupe doit déterminer si les déficiences identifiées dans le système de contrôle interne du groupe doivent être
communiquées aux personnes constituant la gouvernance du groupe ou à la direction du groupe. Pour prendre cette décision, l'auditeur du groupe doit
prendre en compte les déficiences du contrôle interne qui ont été identifiées par les auditeurs des composants et communiquées à l'auditeur du groupe
conformément au paragraphe 45(g). (Réf. : par. A165)
Documentation
59. Conformément à la norme ISA 23032, la documentation d'audit d'une mission d'audit de groupe doit être suffisante pour permettre à un auditeur expérimenté,
n'ayant aucun lien préalable avec l'audit, de comprendre la nature, le calendrier et l'étendue des procédures d'audit mises en œuvre, les éléments probants
obtenus et les conclusions tirées concernant les questions importantes soulevées lors de l’audit du groupe. En appliquant la norme ISA 230,33, l'auditeur du
groupe doit inclure dans la documentation d'audit : (Réf. : par. A166 à A169, A179 à A182)
(un) Questions importantes liées aux restrictions d'accès aux personnes ou aux informations au sein du groupe qui ont été examinées avant de
décider d'accepter ou de poursuivre la mission, ou qui sont survenues après l'acceptation ou la poursuite, et comment ces questions ont été
traitées.
(b) La base sur laquelle l'auditeur du groupe détermine les composants aux fins de la planification et de la réalisation de l'audit du groupe. (Réf. : par. A170)
(c) La base de détermination de l'importance relative de la performance des composants et le seuil de communication des anomalies dans les informations
financières des composants à l'auditeur du groupe.
(d) La base sur laquelle l'auditeur du groupe détermine que les auditeurs des composants disposent des compétences et des capacités appropriées, y compris
suffisamment de temps, pour mettre en œuvre les procédures d'audit assignées aux composants. (Réf. : par. A171)
(e) Éléments clés de la compréhension du système de contrôle interne du groupe conformément au paragraphe 30(c) ;
(f) La nature, le calendrier et l'étendue de la direction et de la supervision par l'auditeur du groupe des auditeurs des composants et l'examen de leur travail, y
compris, le cas échéant, l'examen par l'auditeur du groupe de la documentation d'audit supplémentaire de l'auditeur des composants conformément
au paragraphe 47. (Réf. : Par. A172 à A178)
30
ISA 260 (révisée), Communication avec les personnes chargées de la gouvernance
31
ISA 265, Communication des déficiences du contrôle interne aux personnes chargées de la gouvernance et de la direction
32
ISA 230, paragraphe 8
33
ISA 230, paragraphes 1 à 3, 9 à 11, A6 à A7 et annexe
(g) Questions liées aux communications avec les auditeurs des composants, notamment :
(je) Les questions, le cas échéant, liées à la fraude, aux parties liées ou à la continuité de l'exploitation sont communiquées conformément au paragraphe
32.
(ii) Questions pertinentes pour la conclusion de l'auditeur du groupe concernant l'audit du groupe, conformément au paragraphe 45, y compris la manière dont
l'auditeur du groupe a traité les questions importantes discutées avec les auditeurs des composants, la direction du composant ou la direction du groupe.
(h) L'évaluation et la réponse de l'auditeur du groupe aux constatations ou conclusions des auditeurs des composants sur des questions
cela pourrait avoir un effet significatif sur les états financiers du groupe.
A1. La présente ISA traite également des considérations particulières à prendre en compte par l'associé responsable de la mission du groupe ou l'auditeur du groupe, selon le cas, dans
l'application des exigences et des directives de la norme ISA 220 (révisée), notamment pour la direction et la supervision des auditeurs des composants et la revue de leurs
travaux.
A2. La norme ISQM 134 traite des missions pour lesquelles une revue de la qualité de la mission doit être réalisée. La norme ISQM 235 traite de la nomination et de l'éligibilité du
responsable de la revue de la qualité de la mission ainsi que des responsabilités du responsable de la revue de la qualité de la mission liées à l'exécution et à la documentation
d'une revue de la qualité de la mission, y compris pour un audit de groupe.
A3. Une entité ou une unité commerciale d'un groupe peut également préparer ses propres états financiers de groupe qui intègrent les informations financières des entités ou unités
commerciales qu'elle englobe (c'estàdire un sousgroupe). La présente norme ISA s'applique à un audit des états financiers de groupe de ces sousgroupes effectué pour
des raisons statutaires, réglementaires ou autres.
A4. Une seule entité juridique peut être organisée avec plusieurs unités commerciales, par exemple une entreprise ayant des opérations sur plusieurs sites, comme une banque avec
plusieurs succursales. Lorsque ces unités commerciales ont des caractéristiques telles que des sites distincts, une direction distincte ou des systèmes d'information distincts
(y compris un grand livre distinct) et que les informations financières sont regroupées lors de la préparation des états financiers de l'entité juridique unique, ces états financiers
répondent à la définition des états financiers du groupe. car ils incluent les informations financières de plus d’une entité ou unité commerciale via un processus de consolidation.
A5. Dans certains cas, une seule entité juridique peut configurer son système d'information pour capturer des informations financières sur plusieurs produits ou lignes de services à des
fins de reporting légal ou réglementaire ou à d'autres fins de gestion. Dans ces circonstances, les états financiers de l'entité ne sont pas des états financiers de groupe car il
n'y a pas d'agrégation des informations financières de plus d'une entité ou unité commerciale par le biais d'un processus de consolidation. De plus, la capture d'informations
distinctes (par exemple, dans un grand livre auxiliaire) à des fins de reporting légal ou réglementaire ou à d'autres fins de gestion ne crée pas d'entités ou d'unités commerciales
distinctes (par exemple, divisions) aux fins de la présente norme ISA.
A6. Le système d'information du groupe, y compris son processus de reporting financier, peut être aligné ou non avec la structure organisationnelle du groupe. Par exemple, un groupe
peut être organisé selon sa structure juridique, mais son système d'information peut être organisé par fonction, processus, produit ou service (ou par groupes de produits ou
services), ou par implantations géographiques à des fins de gestion ou de reporting.
A7. Sur la base de sa compréhension de la structure organisationnelle et du système d'information du groupe, l'auditeur du groupe peut déterminer que les informations financières de
certaines entités ou unités commerciales peuvent être considérées ensemble à des fins de planification et d'exécution des procédures d'audit. Par exemple, un groupe peut
comprendre trois entités juridiques présentant des caractéristiques commerciales similaires, opérant dans la même zone géographique, sous la même direction et utilisant un
système commun de contrôle interne, y compris le système d'information. Dans ces circonstances, le commissaire aux comptes du groupe peut décider de traiter ces trois
entités juridiques comme une seule composante.
A8. Un groupe peut également centraliser des activités ou des processus applicables à plusieurs entités ou unités commerciales au sein du groupe, par exemple via l'utilisation d'un
centre de services partagés. Lorsque de telles activités centralisées sont pertinentes pour le groupe
34
Norme internationale sur la gestion de la qualité (ISQM) 1, Gestion de la qualité pour les cabinets qui effectuent des audits ou des examens d'états financiers, ou autres
Missions d’assurance ou de services connexes
35
ISQM 2, Examens de la qualité des missions
processus de reporting financier, l’auditeur du groupe peut déterminer que le centre de services partagés est un composant.
A9. Une autre considération qui peut être pertinente pour la détermination des composants par l'auditeur du groupe est la façon dont la direction a déterminé les secteurs
opérationnels conformément aux exigences d'information du référentiel comptable applicable.36
A10. Les auditeurs d'une composante peuvent effectuer un audit des états financiers d'une composante, que ce soit pour des raisons statutaires, réglementaires ou autres,
en particulier lorsqu'une composante est une personne morale. Lorsqu'un auditeur d'un composant effectue également ou a achevé un audit des états financiers
d'un composant, l'auditeur du groupe peut être en mesure d'utiliser les travaux d'audit effectués sur les états financiers du composant, à condition que l'auditeur du
groupe soit convaincu que ces travaux sont appropriés aux fins de l'audit. audit de groupe. En outre, les auditeurs des composants peuvent adapter les travaux
effectués lors de l'audit des états financiers des composants pour répondre également aux besoins de l'auditeur du groupe. En tout état de cause, les exigences de
la présente Norme ISA s'appliquent, y compris celles relatives à la direction et à la supervision des auditeurs des composants et à l'examen de leurs travaux.
A11. Conformément à la norme ISA 220 (révisée)37, l’associé responsable de la mission doit déterminer que l’approche adoptée en matière de direction, de supervision et
de revue est adaptée à la nature et aux circonstances de la mission d’audit. Le paragraphe A76 fournit des exemples de différentes manières par lesquelles l'associé
responsable de la mission du groupe peut assumer la responsabilité de diriger et de superviser les auditeurs d'un composant et de revoir leur travail, et peut être
utile dans les cas où l'auditeur du groupe envisage d'utiliser les travaux d'audit issus d'un audit des états financiers d'un composant. qui est déjà terminé.
R12. Comme expliqué dans la norme ISA 20038, le risque de détection est lié à la nature, au calendrier et à l'étendue des procédures de l'auditeur qui sont déterminées par
l'auditeur pour réduire le risque d'audit à un niveau acceptablement bas. Le risque de détection dépend non seulement de l'efficacité d'une procédure d'audit, mais
également de l'application de cette procédure par l'auditeur. Par conséquent, le risque de détection est influencé par des facteurs tels qu’une planification adéquate,
l’affectation de ressources appropriées à la mission, l’exercice d’un scepticisme professionnel ainsi que la supervision et l’examen des travaux d’audit effectués.
R13. Le risque de détection est un concept plus large que le risque d’agrégation tel que décrit aux paragraphes 14(a) et A19. Lors d'un audit de groupe, il peut y avoir une
probabilité plus élevée que le total des anomalies non corrigées et non détectées dépasse le seuil de signification pour les états financiers du groupe dans leur
ensemble, car les procédures d'audit peuvent être effectuées séparément sur les informations financières des composantes du groupe. En conséquence, l’importance
relative de la performance des composants est fixée par l’auditeur du groupe afin de réduire le risque d’agrégation à un niveau suffisamment bas.
R14. La norme ISA 220 (révisée)39 fournit des exemples d’obstacles à l’exercice de l’esprit critique au niveau de la mission, y compris les préjugés inconscients de l’auditeur
qui peuvent entraver l’exercice de l’esprit critique lors de la conception et de l’exécution des procédures d’audit et de l’évaluation des éléments probants. La norme
ISA 220 (révisée) prévoit également les mesures possibles que l'équipe de mission peut prendre pour atténuer les obstacles à l'exercice de l'esprit critique au niveau
de la mission.
R15. Les exigences et les documents d'application pertinents de l'ISA 315 (révisée en 2019)40, de l'ISA 540 (révisée)41 et d'autres ISA traitent de l'exercice de l'esprit critique
et incluent des exemples de la manière dont la documentation peut contribuer à fournir des preuves de l'exercice de l'esprit critique par l'auditeur.
R16. Tous les membres de l’équipe de mission sont tenus de faire preuve d’esprit critique tout au long de l’audit du groupe. La direction et la supervision par l'auditeur du
groupe des membres de l'équipe de mission, y compris les auditeurs des composants, ainsi que l'examen de leurs travaux, peuvent permettre à l'auditeur du groupe
de déterminer si l'équipe de mission a fait preuve d'esprit critique de manière appropriée.
R17. L’exercice de l’esprit critique lors d’un audit de groupe peut être affecté par des facteurs tels que les suivants :
• Les auditeurs de composantes situés dans différents lieux peuvent être soumis à diverses influences culturelles, qui peuvent affecter la nature des préjugés
auxquels ils sont soumis.
36
Voir, par exemple, la Norme internationale d'information financière (IFRS) 8, Secteurs opérationnels.
37
ISA 220 (révisée), paragraphe 30(b)
38
ISA 200, paragraphe A45
39
ISA 220 (révisée), paragraphes A34 à A36
40
ISA 315 (révisée en 2019), paragraphe A238
41
ISA 540 (révisée), Audit des estimations comptables et informations connexes, paragraphe A11
• La structure complexe de certains groupes peut introduire des facteurs qui donnent lieu à une susceptibilité accrue aux risques d'anomalies
significatives. En outre, une structure organisationnelle trop complexe peut constituer un facteur de risque de fraude conformément à la norme
ISA 24042 et peut donc nécessiter du temps ou une expertise supplémentaire pour comprendre l'objectif commercial et les activités de
certaines entités ou unités commerciales.
• La nature et l'étendue des transactions intragroupe (par exemple, les transactions impliquant plusieurs entités et unités commerciales au sein du
groupe ou plusieurs parties liées), les flux de trésorerie ou les accords sur les prix de transfert peuvent donner lieu à des complexités supplémentaires.
Dans certains cas, ces questions peuvent également donner lieu à des facteurs de risque de fraude.
• Lorsque l'audit du groupe est soumis à des délais de reporting serrés imposés par la direction du groupe, cela peut exercer une pression sur les
membres de l'équipe de mission lorsqu'ils exécutent le travail assigné. Dans ces circonstances, l'équipe de mission peut avoir besoin de prendre plus
de temps pour remettre en question de manière appropriée les affirmations de la direction, porter des jugements appropriés ou examiner de manière
appropriée les travaux d'audit effectués.
R18. L'exercice de scepticisme professionnel par l'auditeur du groupe implique de rester attentif aux informations incohérentes provenant des auditeurs des
composants, de la direction du composant et de la direction du groupe sur des questions qui peuvent être significatives pour les états financiers du
groupe.
Définitions
R19. Le risque d'agrégation existe dans tous les audits d'états financiers, mais il est particulièrement important à comprendre et à traiter dans un audit de groupe car il
est plus probable que les procédures d'audit seront appliquées à des catégories de transactions, à des soldes de comptes ou à des informations ventilées entre
les composants. En règle générale, le risque d'agrégation augmente à mesure qu'augmente le nombre de composants pour lesquels les procédures d'audit
sont exécutées séparément, que ce soit par les auditeurs des composants ou par d'autres membres de l'équipe de mission.
A20. L'auditeur du groupe fait appel à son jugement professionnel pour déterminer les composants sur lesquels les travaux d'audit seront effectués. Le paragraphe A7
explique que les informations financières de certaines entités ou unités commerciales peuvent être considérées ensemble à des fins de planification et
d'exécution des procédures d'audit. Toutefois, la responsabilité de l'auditeur du groupe en matière d'identification et d'évaluation des risques d'anomalies
significatives dans les états financiers du groupe englobe toutes les entités et unités commerciales dont les informations financières sont incluses dans les états
financiers du groupe.
A21. Dans la présente norme ISA, les références à l'équipe de mission incluent l'auditeur du groupe et les auditeurs des composants. Les auditeurs des composants peuvent
provenir d'un cabinet du réseau, d'un cabinet qui n'est pas un cabinet du réseau ou du cabinet de l'auditeur du groupe (par exemple, un autre bureau au sein du cabinet
de l'auditeur du groupe).
A22. Dans certaines circonstances, l'auditeur du groupe peut effectuer des tests centralisés sur des catégories de transactions, des soldes de comptes ou des
informations fournies, ou peut mettre en œuvre des procédures d'audit liées à une composante. Dans ces circonstances, l'auditeur du groupe n'est pas
considéré comme un auditeur d'une composante.
A23. Le paragraphe 24 exige que l'auditeur du groupe demande à l'auditeur du composant de confirmer que l'auditeur du composant coopérera avec l'auditeur du
groupe, y compris si l'auditeur du composant effectuera le travail demandé par l'auditeur du groupe.
Le paragraphe A58 fournit des indications sur les circonstances dans lesquelles l'auditeur du composant n'est pas en mesure de fournir une telle
confirmation.
R24. La gestion des composants fait référence à la direction responsable des informations financières ou d'une autre activité (par exemple, le traitement des transactions
dans un centre de services partagés) au sein d'une entité ou d'une unité commerciale qui fait partie du groupe. Lorsque l'auditeur du groupe considère les
informations financières de certaines entités ou unités commerciales ensemble comme un composant ou détermine qu'un centre de services partagés est un
composant (voir paragraphes A7 à A8), la gestion du composant fait référence à la direction qui est responsable des informations financières ou le traitement
des transactions qui est soumis aux procédures d'audit mises en œuvre en relation avec cette composante. Dans certaines circonstances, il se peut qu'il n'y ait
pas de direction distincte pour la composante et la direction du groupe peut être directement responsable de l'information financière ou d'autres activités de la
composante.
42
ISA 240, Responsabilités de l'auditeur en matière de fraude lors d'un audit d'états financiers, Annexe 1
R25. Lorsque les coauditeurs effectuent un audit de groupe, les coassociés responsables de la mission et leurs équipes de mission constituent
collectivement « l’associé responsable de la mission du groupe » et « l’équipe de mission » aux fins des ISA. La présente norme ISA ne traite
toutefois pas des relations entre les coauditeurs ni du travail qu'un coauditeur effectue en relation avec le travail de l'autre coauditeur aux fins
de l'audit du groupe.
R26. Les exigences relatives à l'établissement et à la présentation des états financiers du groupe peuvent être spécifiées dans le référentiel comptable
applicable, ce qui peut donc affecter la détermination des informations financières des entités ou unités commerciales à inclure dans les états
financiers du groupe. Par exemple, certains cadres exigent la préparation d'états financiers consolidés lorsqu'une entité (une entité mère) contrôle
une ou plusieurs autres entités (par exemple, des filiales) par le biais d'une participation majoritaire ou d'autres moyens. Dans certains cas, le
référentiel comptable applicable comprend des exigences distinctes pour, ou peut autrement permettre, la présentation d'états financiers combinés.
Parmi les exemples de circonstances dans lesquelles la présentation d’états financiers combinés peut être autorisée figurent les entités qui n’ont
pas de société mère mais qui sont sous contrôle commun ou les entités sous direction commune.
R27. Le terme « processus de consolidation » tel qu'utilisé dans la présente ISA n'est pas censé avoir la même signification que « consolidation » ou
« états financiers consolidés » tels que définis ou décrits dans les référentiels d'information financière. Le terme « processus de consolidation »
désigne plus largement le processus utilisé pour établir les états financiers du groupe.
R28. Les détails du processus de consolidation varient d'un groupe à l'autre, en fonction de la structure et du système d'information du groupe, y compris
le processus de reporting financier. Cependant, un processus de consolidation implique des considérations telles que l'élimination des transactions
et des soldes intragroupe et, le cas échéant, les implications des différentes périodes de reporting pour les entités ou unités commerciales
incluses dans les états financiers du groupe.
Responsabilités de leadership pour la gestion et l'atteinte de la qualité lors d'un audit de groupe (Réf. : paragraphes 11, 16)
R29. Il peut ne pas être possible ou pratique pour l'associé responsable de la mission du groupe de traiter seul toutes les exigences de la norme ISA 220
(révisée), en particulier lorsque l'équipe de mission comprend un grand nombre d'auditeurs composants répartis sur plusieurs sites. Dans la
gestion de la qualité au niveau de la mission, la norme ISA 220 (révisée)43 permet à l'associé responsable de la mission de confier la conception
ou l'exécution de procédures, de tâches ou d'actions à d'autres membres de l'équipe de mission pour l'assister. En conséquence, l'associé
responsable de la mission du groupe peut attribuer des procédures, des tâches ou des actions à d'autres membres de l'équipe de mission et ces
membres peuvent attribuer davantage de procédures, de tâches ou d'actions. Dans de telles circonstances, la norme ISA 220 (révisée) exige que
l'associé responsable de la mission continue d'assumer la responsabilité globale de la gestion et de l'atteinte de la qualité de la mission d'audit.
A30. Les politiques ou procédures établies par le cabinet, ou qui constituent des exigences communes du réseau ou des services du réseau44, peuvent
soutenir l'associé responsable de la mission du groupe en facilitant la communication entre l'auditeur du groupe et les auditeurs des composants
et en soutenant la direction et la supervision par l'auditeur du groupe de ces auditeurs des composants ainsi que l'examen. de leur travail.
A31. La norme ISA 220 (révisée)45 explique qu'une culture qui démontre un engagement envers la qualité est façonnée et renforcée par les membres de
l'équipe de mission à mesure qu'ils démontrent les comportements attendus lors de l'exécution de la mission. En répondant à l'exigence du
paragraphe 16(a), l'associé responsable de la mission du groupe peut communiquer directement avec les autres membres de l'équipe de mission
(y compris les auditeurs des composants) et renforcer cette communication par une conduite et des actions personnelles (par exemple, donner
l'exemple).
Acceptation et maintien
Déterminer si l’on peut raisonnablement s’attendre à ce que des éléments probants suffisants et appropriés soient obtenus (Réf. : par. 17 et 18)
A32. Pour déterminer si l'on peut raisonnablement s'attendre à ce que des éléments probants suffisants et appropriés soient obtenus, le groupe
l’associé responsable de la mission peut acquérir une compréhension de sujets tels que :
43
ISA 220 (révisée), paragraphe 15
44
ISQM 1, paragraphes 48 à 52
45
ISA 220 (révisée), paragraphe A28
• Activités importantes pour le groupe, y compris les environnements industriels et réglementaires, économiques et politiques
dans lesquels ces activités se déroulent.
• Le recours à des organismes de services.
• Le processus de consolidation.
• Si le commissaire aux comptes du groupe :
o Aura un accès illimité aux personnes chargées de la gouvernance du groupe, de la direction du groupe, des
personnes chargées de la gouvernance de la composante, de la direction des composantes et des informations sur
les composantes, y compris celles des composantes mises en équivalence ; et
o Sera en mesure d'effectuer les travaux nécessaires sur les informations financières des composants, le cas échéant.
• Si des ressources suffisantes et appropriées sont affectées ou seront mises à disposition.
A33. Dans le cas d'une mission d'audit initiale de groupe, la compréhension par l'auditeur du groupe des questions évoquées au paragraphe A32 peut être
obtenu à partir de:
A34. Pour une mission récurrente, la capacité à obtenir des éléments probants suffisants et appropriés peut être affectée par des changements importants.
dans, par exemple :
• La structure du groupe (par exemple, acquisitions, cessions, coentreprises, réorganisations ou changements dans la manière dont le système
d'information financière du groupe est organisé).
A35. Il peut y avoir des difficultés supplémentaires à obtenir des éléments probants suffisants et appropriés lors d'un audit de groupe lorsque les
composants sont situés dans des juridictions autres que celle de l'auditeur du groupe en raison de différences culturelles et linguistiques et de
lois ou réglementations différentes. Par exemple, la loi ou la réglementation peut empêcher l'auditeur du composant de fournir des documents
en dehors de sa compétence, ou une guerre, des troubles civils ou des épidémies peuvent restreindre l'accès de l'auditeur du groupe à la
documentation d'audit pertinente de l'auditeur du composant. Le paragraphe A180 comprend des moyens possibles pour remédier à ces situations.
A36. Des restrictions peuvent être imposées après l'acceptation de la mission d'audit du groupe par l'associé responsable de la mission du groupe, ce qui peut
affecter la capacité de l'équipe affectée à la mission à obtenir des éléments probants suffisants et appropriés. Ces restrictions peuvent inclure celles affectant :
• L'accès de l'auditeur du groupe aux informations sur les composants, à la direction ou aux personnes chargées de la gouvernance des
composants, ou aux auditeurs des composants (y compris la documentation d'audit pertinente recherchée par l'auditeur du groupe) (voir
paragraphes 20 et 21) ; ou
Les paragraphes A45 à A46 expliquent l'effet possible de ces restrictions sur le rapport de l'auditeur sur les états financiers du groupe.
A37. La norme ISA 21046 exige que l'auditeur convienne des termes de la mission d'audit avec la direction ou les personnes chargées de
gouvernance, le cas échéant. Les termes de la mission identifient le référentiel comptable applicable. Supplémentaire
46
ISA 210, paragraphes 9 et 10(d)
Les questions pouvant être incluses dans les termes d’une mission d’audit de groupe comprennent :
• Les communications entre l'auditeur du groupe et les auditeurs des composants doivent être illimitées dans la mesure du possible en
vertu des lois ou réglementations ;
• Les communications importantes entre les auditeurs du composant et les personnes chargées de la gouvernance du composant ou
de la direction du composant, y compris les communications sur les déficiences significatives du contrôle interne, doivent être
communiquées à l'auditeur du groupe ;
• Les communications entre les autorités de régulation et les entités ou unités commerciales liées aux questions d'information financière
pouvant être pertinentes pour l'audit du groupe doivent être communiquées à l'auditeur du groupe ; et
• L'auditeur du groupe doit être autorisé à effectuer des travaux, ou à demander à un auditeur de composant d'effectuer des travaux, au niveau
du composant.
A38. Les restrictions d'accès aux informations ou aux personnes n'éliminent pas l'obligation pour l'auditeur du groupe d'obtenir des éléments
probants suffisants et appropriés.
A39. L'accès aux informations ou aux personnes peut être restreint pour de nombreuses raisons, telles que les restrictions imposées par la direction des
composants, les lois ou réglementations ou d'autres conditions, par exemple la guerre, les troubles civils ou les épidémies. Le paragraphe A180 décrit
comment l'auditeur du groupe peut être en mesure de surmonter les restrictions d'accès à la documentation d'audit de l'auditeur des composants.
A40. Dans certaines circonstances, l'auditeur du groupe peut être en mesure de surmonter les restrictions d'accès aux informations ou aux personnes, par exemple
exemple:
• Si l'accès à la direction du composant ou aux personnes chargées de la gouvernance du composant est restreint, l'auditeur du groupe peut demander
à la direction du groupe ou aux personnes responsables de la gouvernance du groupe de l'aider à lever la restriction ou autrement demander des
informations directement à la direction du groupe ou aux personnes chargées de la gouvernance. du groupe.
• Si le groupe détient une participation ne donnant pas le contrôle dans une entité consolidée par mise en équivalence, l'auditeur du
groupe peut déterminer s'il existe des dispositions (par exemple, dans les termes des accords de coentreprise ou dans les termes
d'autres accords d'investissement) concernant l'accès. par le groupe aux informations financières de l'entité et demander à la
direction du groupe d'exercer ces droits.
• Si le groupe détient une participation ne donnant pas le contrôle dans une entité mise en équivalence et que le groupe a des représentants
qui siègent au conseil d'administration ou sont membres des personnes chargées de la gouvernance de l'entité non contrôlée, le commissaire
aux comptes du groupe peut demandezleur s’ils peuvent fournir des informations financières et autres dont ils disposent dans ces rôles.
A41. Si le groupe détient une participation ne donnant pas le contrôle dans une entité mise en équivalence et que l'accès de l'auditeur du groupe aux
informations ou aux personnes travaillant dans l'entité est restreint, l'auditeur du groupe peut être en mesure d'obtenir des informations à utiliser
comme éléments probants. concernant les informations financières de l'entité, par exemple :
• Informations financières disponibles auprès de la direction du groupe, car la direction du groupe a également besoin d'obtenir les
informations financières de l'entité non contrôlée afin de préparer les états financiers du groupe.
• Informations accessibles au public, telles que les états financiers audités, les documents d'information publics ou les prix cotés des
instruments de capitaux propres de l'entité non contrôlée.
C'est une question de jugement professionnel, compte tenu notamment des risques évalués d'anomalies significatives dans les états
financiers du groupe et compte tenu d'autres sources d'informations qui peuvent corroborer ou autrement contribuer aux éléments probants
obtenus, que l'auditeur puisse obtenir des éléments probants suffisants et appropriés. 47
A42. Si le groupe détient une participation ne donnant pas le contrôle dans une entité mise en équivalence et que l'accès aux informations ou aux
personnes travaillant dans l'entité est restreint, l'auditeur du groupe peut déterminer si ces restrictions sont incompatibles avec les
affirmations de la direction du groupe concernant le caractère approprié de l’utilisation de la méthode de mise en équivalence.
A43. Lorsque l'auditeur du groupe n'est pas en mesure d'obtenir des éléments probants suffisants et appropriés en raison de restrictions d'accès aux informations ou
aux personnes, l'auditeur du groupe peut :
47
ISA 330, paragraphe 7(b)
• Communiquer les restrictions au cabinet de l'auditeur du groupe pour aider l'auditeur du groupe à déterminer un plan d'action approprié. Par
exemple, le cabinet de l'auditeur du groupe peut communiquer avec la direction du groupe au sujet des restrictions et encourager la direction
du groupe à communiquer avec les régulateurs. Cela peut être utile lorsque des restrictions affectent plusieurs audits dans la juridiction ou par
le même cabinet, par exemple en raison d'une guerre, de troubles civils ou d'épidémies dans une économie majeure.
• Être tenu par la loi ou la réglementation de communiquer avec les régulateurs, les autorités de cotation ou autres au sujet des restrictions.
A44. Les restrictions d'accès peuvent avoir d'autres implications pour l'audit du groupe. Par exemple, si des restrictions sont imposées par la direction du
groupe, l'auditeur du groupe devra peutêtre reconsidérer la fiabilité des réponses de la direction du groupe à ses demandes et déterminer si les
restrictions remettent en question l'intégrité de la direction du groupe.
Effet des restrictions sur l'accès à l'information ou aux personnes sur le rapport de l'auditeur sur les états financiers du groupe (Réf. : paragraphes 20 et 21)
A45. La norme ISA 705 (révisée)48 contient des exigences et des indications sur la manière de traiter les situations dans lesquelles l'auditeur du groupe n'est
pas en mesure d'obtenir des éléments probants suffisants et appropriés. L'Annexe 1 contient un exemple de rapport d'audit contenant une opinion avec
réserve d'audit de groupe fondée sur l'incapacité de l'auditeur du groupe à obtenir des éléments probants suffisants et appropriés concernant une
composante comptabilisée selon la méthode de la mise en équivalence.
La loi ou la réglementation interdit à l’associé responsable d’une mission de groupe de refuser ou de se retirer d’une mission (Réf. : paragraphe 20–
21)
A46. La loi ou la réglementation peut interdire à l’associé responsable de l’engagement du groupe de refuser ou de se retirer d’un engagement. Par exemple,
dans certaines juridictions, le commissaire aux comptes est nommé pour une période déterminée et il lui est interdit de se retirer avant la fin de cette
période. De plus, dans le secteur public, l’auditeur peut ne pas avoir la possibilité de refuser ou de se retirer d’une mission en raison de la nature du
mandat ou de considérations d’intérêt public. Dans ces circonstances, les exigences de la présente ISA s'appliquent toujours à l'audit du groupe, et
l'effet de l'incapacité de l'auditeur du groupe à obtenir des éléments probants suffisants et appropriés est traité dans la norme ISA 705 (révisée).
La nature continue et itérative de la planification et de la réalisation d’un audit de groupe (Réf. : paragraphe 22)
A47. Comme l'explique la norme ISA 30049, la planification n'est pas une phase distincte d'un audit, mais plutôt un processus continu et itératif qui
commence peu de temps après (ou en relation avec) l’achèvement de l’audit précédent et se poursuit jusqu’à l’achèvement de la mission d’audit en
cours. Par exemple, en raison d'événements inattendus, de changements de conditions ou d'éléments probants obtenus à partir d'une évaluation des
risques ou de procédures d'audit complémentaires, l'auditeur du groupe peut être amené à modifier la stratégie globale d'audit du groupe et le plan
d'audit du groupe, ainsi que la nature, le calendrier et l'étendue prévus qui en résultent. de procédures d'audit complémentaires, sur la base de la prise
en compte révisée des risques évalués. L'auditeur du groupe peut également modifier la détermination des composants sur lesquels effectuer des
travaux d'audit ainsi que la nature, le calendrier et l'étendue de l'implication des auditeurs des composants. La norme ISA 30050 exige que l'auditeur
mette à jour et modifie la stratégie globale d'audit et le plan d'audit si nécessaire au cours de l'audit.
Établir la stratégie globale d'audit du groupe et le plan d'audit du groupe (Réf. : paragraphe 22)
A48. Lors d'une mission initiale d'audit de groupe, l'auditeur du groupe peut avoir une compréhension préliminaire du groupe et de son environnement, du
référentiel comptable applicable et du système de contrôle interne de l'entité sur la base des informations obtenues auprès de la direction du groupe,
des personnes constituant la gouvernance du groupe et , le cas échéant, communication avec la direction de la composante ou avec l'auditeur
précédent. Dans le cadre d'une mission d'audit de groupe récurrente, la compréhension préliminaire de l'auditeur du groupe peut être obtenue grâce à
des audits de périodes antérieures. Cette compréhension préliminaire peut aider l'auditeur du groupe à définir ses attentes initiales concernant les
catégories de transactions, les soldes des comptes et les informations à fournir qui peuvent être importantes.
A49. L'auditeur du groupe peut également utiliser les informations obtenues au cours du processus d'acceptation et de maintien de la mission pour établir la
stratégie globale d'audit du groupe et le plan d'audit du groupe, par exemple en ce qui concerne les ressources nécessaires pour effectuer l'audit du
groupe.
A50. Le processus d'établissement de la stratégie globale d'audit du groupe, du plan d'audit du groupe et des attentes initiales concernant les classes de
48
ISA 705 (révisée), Modifications de l'opinion exprimée dans le rapport de l'auditeur indépendant
49
ISA 300, paragraphe A2
50
ISA 300, paragraphe 10
les transactions, les soldes des comptes et les informations à fournir qui peuvent être importants au niveau des états financiers du groupe peuvent aider
l'auditeur du groupe à élaborer une détermination préliminaire sur des questions telles que :
• Qu'il s'agisse d'effectuer des travaux d'audit de manière centralisée, sur des composants ou une combinaison des deux ; et
• La nature, le calendrier et l'étendue des travaux d'audit à effectuer en ce qui concerne les informations financières des composants (par exemple,
concevoir et mettre en œuvre des procédures d'évaluation des risques, des procédures d'audit complémentaires ou une combinaison de cellesci).
Composants sur lesquels effectuer des travaux d'audit (Réf. : paragraphe 22(a))
A51. La détermination des composants sur lesquels effectuer des travaux d'audit est une question de jugement professionnel. Des questions qui peuvent
influencer la détermination du commissaire aux comptes du groupe comprennent, par exemple :
• La nature des événements ou des conditions pouvant donner lieu à des risques d'anomalies significatives au niveau des
assertions des états financiers du groupe qui sont associés à un composant, par exemple :
o Entités ou unités commerciales nouvellement créées ou acquises.
o Entités ou unités commerciales dans lesquelles des changements importants ont eu lieu.
• La question de savoir si des éléments probants suffisants et appropriés doivent être obtenus pour toutes les catégories significatives de
transactions, les soldes de comptes et les informations fournies dans les états financiers du groupe à partir des travaux d'audit prévus sur les
informations financières des composantes identifiées.
• La nature et l'étendue des anomalies ou des déficiences de contrôle identifiées au niveau d'une composante lors des audits de périodes antérieures.
• La nature et l'étendue des contrôles communs au sein du groupe et si, et si oui, comment, le groupe centralise les activités
pertinentes pour l'information financière.
A52. Les questions qui influencent la détermination par l'auditeur du groupe des ressources nécessaires pour effectuer l'audit du groupe ainsi que la
nature, le calendrier et l'étendue de la participation des auditeurs des composants relèvent du jugement professionnel et peuvent inclure, par
exemple :
• La compréhension du groupe, des composants au sein du groupe dans lesquels le travail d'audit doit être effectué et s'il faut effectuer le travail
de manière centralisée, au niveau des composants ou une combinaison des deux.
• Les connaissances et l’expérience de l’équipe de mission. Par exemple, les auditeurs de composants peuvent avoir une plus grande expérience et
une connaissance plus approfondie que l'auditeur du groupe des secteurs locaux dans lesquels les composants opèrent, des lois ou réglementations
locales, des pratiques commerciales, de la langue et de la culture. En outre, la participation d'experts de l'auditeur peut être nécessaire sur des
questions complexes.
• Modalités d'accès. Par exemple, lorsque l'accès de l'auditeur du groupe à une composante dans une juridiction particulière est
restreint, les auditeurs de la composante peuvent devoir être impliqués.
• La nature des activités des composants, y compris leur complexité ou la spécialisation des opérations.
• Le système de contrôle interne du groupe, y compris le système d'information en place, et son degré de centralisation. Pour
51
ISA 315 (révisée en 2019), paragraphe 14(b)
Par exemple, l’implication des auditeurs des composants peut être plus probable lorsque le système de contrôle interne est décentralisé.
A53. Les auditeurs de composants peuvent être impliqués dans différentes phases d'un audit. Par exemple, les auditeurs de composants peuvent concevoir ou
effectuer:
A54. La nature, le calendrier et l'étendue de la participation des auditeurs des composants dépendent des faits et des circonstances de la mission d'audit du
groupe. Souvent, les auditeurs des composants seront impliqués dans toutes les phases de l'audit, mais l'auditeur du groupe peut décider de
n'impliquer les auditeurs des composants que dans une certaine phase. Lorsque l'auditeur du groupe n'a pas l'intention d'impliquer les auditeurs d'un
composant dans les procédures d'évaluation des risques, il peut néanmoins discuter avec les auditeurs du composant s'il existe des changements
significatifs dans l'activité ou dans le système de contrôle interne du composant qui pourraient avoir un effet sur l'activité. risques d’anomalies
significatives dans les états financiers du groupe.
A55. La norme ISA 30052 exige que l'associé responsable de la mission et les autres membres clés de l'équipe de mission soient impliqués dans la planification
de l'audit. Lorsque les auditeurs d'un composant sont impliqués, une ou plusieurs personnes d'un auditeur d'un composant peuvent être des membres
clés de l'équipe de mission et donc impliquées dans la planification de l'audit du groupe. La participation des auditeurs des composantes à la planification
de l'audit s'appuie sur leur expérience et leurs connaissances, améliorant ainsi l'efficacité et l'efficience du processus de planification. L'associé
responsable de la mission du groupe fait appel à son jugement professionnel pour déterminer les auditeurs des composants à impliquer dans la
planification de l'audit. Cela peut être affecté par la nature, le calendrier et la mesure dans laquelle les auditeurs des composants sont censés être
impliqués dans la conception et la réalisation de l'évaluation des risques ou des procédures d'audit complémentaires.
A56. Comme décrit dans la norme ISQM 153, il peut y avoir des circonstances dans lesquelles les honoraires indiqués pour une mission ne sont pas suffisants
compte tenu de la nature et des circonstances de la mission, et cela peut diminuer la capacité du cabinet à exécuter la mission conformément aux
normes professionnelles et aux lois ou réglementations applicables. exigences réglementaires. Le niveau des honoraires, y compris leur allocation aux
auditeurs des composants, et la mesure dans laquelle ils se rapportent aux ressources requises, peuvent constituer une considération particulière pour
les missions d'audit de groupe. Par exemple, dans un audit de groupe, les priorités financières et opérationnelles du cabinet peuvent imposer des
contraintes sur la détermination des composants sur lesquels le travail d'audit sera effectué, ainsi que sur les ressources nécessaires, y compris
l'implication des auditeurs des composants. Dans de telles circonstances, ces contraintes ne prévalent pas sur la responsabilité de l'associé
responsable de la mission du groupe d'assurer la qualité au niveau de la mission ou sur les exigences imposées à l'auditeur du groupe d'obtenir des
éléments probants suffisants et appropriés sur lesquels fonder l'opinion d'audit du groupe.
Implication suffisante et appropriée dans le travail de l’auditeur de la composante (Réf. : par. 23 et 24)
A57. En évaluant si l'auditeur du groupe sera en mesure d'être impliqué de manière suffisante et appropriée dans les travaux de l'auditeur du composant,
l'auditeur du groupe peut déterminer si l'auditeur du composant est soumis à des restrictions qui limitent la communication avec l'auditeur du groupe, y
compris avec en ce qui concerne le partage de la documentation d’audit avec l’auditeur du groupe. L'auditeur du groupe peut également déterminer si
les éléments probants liés à des composants situés dans une juridiction différente peuvent être dans une langue différente et s'ils doivent être traduits
pour être utilisés par l'auditeur du groupe.
A58. Si l'auditeur du composant n'est pas en mesure de coopérer avec l'auditeur du groupe, celuici peut :
• Être en mesure de prendre les mesures appropriées pour résoudre le problème, notamment en ajustant la nature des travaux demandés. Alternativement, conformément
au paragraphe 27, l'auditeur du groupe peut avoir besoin d'obtenir des éléments probants suffisants et appropriés relatifs aux travaux à effectuer au sein de la
composante sans impliquer l'auditeur de la composante.
Exigences éthiques pertinentes, y compris celles liées à l’indépendance (Réf. : paragraphe 25)
A59. Lorsqu’il effectue des travaux au sein d’une composante dans le cadre d’une mission d’audit de groupe, l’auditeur de la composante est soumis aux règles d’éthique.
52
ISA 300, paragraphe 5
53
ISQM 1, paragraphe A74
exigences, y compris celles liées à l’indépendance, qui sont pertinentes pour la mission d’audit du groupe. Ces exigences peuvent être différentes
ou complémentaires de celles qui s'appliquent à l'auditeur du composant lors de la réalisation d'un audit sur les états financiers d'une entité ou d'une
unité commerciale qui fait partie du groupe pour des raisons statutaires, réglementaires ou autres dans la juridiction de l'auditeur du composant.
A60. En sensibilisant les auditeurs des composants aux règles de déontologie pertinentes, l'auditeur du groupe peut déterminer si des informations
supplémentaires ou une formation pour les auditeurs des composants sont nécessaires concernant les dispositions des règles de déontologie
pertinentes pour la mission d'audit du groupe.
A61. La norme ISA 220 (révisée)54 exige que l'associé responsable de la mission détermine qu'il dispose de ressources suffisantes et appropriées pour réaliser la mission.
mission sont attribués ou mis à la disposition de l’équipe de mission en temps opportun. Lorsque des ressources suffisantes ou appropriées ne sont
pas mises à disposition en relation avec le travail à effectuer par un auditeur d'un composant, l'associé responsable de la mission du groupe peut
discuter de la question avec l'auditeur du composant, la direction du groupe ou le cabinet de l'auditeur du groupe et peut ensuite demander à
l'auditeur du composant ou au cabinet du commissaire aux comptes du groupe à mettre à disposition des ressources suffisantes et appropriées.
R62. La norme ISA 220 (révisée)55 fournit des indications sur les questions que l'associé responsable de la mission peut prendre en considération lors de
la détermination des compétences et des capacités de l'équipe de mission. Cette détermination est particulièrement importante dans un audit de
groupe lorsque l'équipe de mission comprend les auditeurs des composants. La norme ISA 220 (révisée)56 indique que les politiques ou procédures
du cabinet peuvent exiger que le cabinet ou l'associé responsable de la mission prenne des mesures différentes de celles applicables au personnel
lorsqu'il s'agit de déterminer si un auditeur d'un composant d'un autre cabinet possède les compétences et capacités appropriées pour effectuer la
mission d’audit.
R63. La détermination si les auditeurs des composants possèdent les compétences et les capacités appropriées est une question de jugement professionnel
et est influencée par la nature et les circonstances de la mission d'audit du groupe. Cette détermination influence la nature, le calendrier et l'étendue
de la direction et de la supervision par l'associé responsable de la mission du groupe de l'auditeur de la composante ainsi que de la revue de son
travail.
R64. Pour déterminer si les auditeurs d'une composante disposent des compétences et des capacités appropriées pour exécuter les procédures d'audit assignées au
sein de la composante, l'associé responsable de la mission du groupe peut prendre en compte des questions telles que :
• Les compétences spécialisées de l'auditeur du composant (par exemple, connaissances spécifiques à l'industrie).
• La mesure dans laquelle l'auditeur du groupe et l'auditeur d'une composante sont soumis à un système commun de gestion de la qualité,
par exemple si l'auditeur du groupe et l'auditeur d'une composante :
o Utiliser des ressources communes pour effectuer le travail (par exemple, méthodologies d'audit ou applications informatiques) ;
o Partager des politiques ou procédures communes affectant la performance de la mission (par exemple, direction, supervision et
bilan de travaux ou consultation) ;
o Avoir d'autres points communs, notamment un leadership commun ou un environnement culturel commun.
• La cohérence ou la similitude de :
o Langue et culture ;
o Éducation et formation ;
54
ISA 220 (révisée), paragraphe 25
55
ISA 220 (révisée), paragraphe A71
56
ISA 220 (révisée), paragraphe A24
• Informations obtenues sur l'auditeur du composant grâce à des interactions avec la direction du composant, les personnes constituant la
gouvernance et d'autres membres du personnel clé, tels que les auditeurs internes.
A65. Les procédures permettant de déterminer la compétence et l'aptitude de l'auditeur du composant peuvent inclure, par exemple :
• Une évaluation des informations communiquées par le cabinet du commissaire aux comptes du groupe au commissaire aux comptes du groupe, comprenant :
o La communication continue du cabinet relative à la surveillance et à la remédiation, dans des circonstances où le groupe
l’auditeur et l’auditeur de la composante proviennent du même cabinet.57
o
Informations provenant du réseau sur les résultats des activités de surveillance entreprises par le réseau à travers les entreprises du
réseau.58
o Informations obtenues auprès du ou des organismes professionnels auxquels appartient l'auditeur du composant, des autorités de
dont l'auditeur du composant est agréé, ou d'autres tiers.
• Demander à l'auditeur du composant de confirmer par écrit sa compréhension des questions mentionnées au paragraphe 25.
• Discuter des compétences et des capacités de l'auditeur du composant avec les collègues du cabinet de l'associé responsable de la
mission du groupe qui ont travaillé directement avec l'auditeur du composant.
R66. Le cabinet de l'associé responsable de la mission du groupe et l'auditeur du composant peuvent être membres du même réseau et peuvent être soumis
à des exigences de réseau communes ou utiliser des services de réseau communs.59 Pour déterminer si les auditeurs du composant ont les
compétences et les capacités appropriées pour effectuer des travaux en soutien au groupe mission d'audit, l'associé responsable de la mission du
groupe peut être en mesure de s'appuyer sur de telles exigences de réseau, par exemple celles qui concernent la formation professionnelle ou le
recrutement, ou qui nécessitent l'utilisation de méthodologies d'audit et d'outils de mise en œuvre associés. Conformément à la norme ISQM 1,60
l'entreprise est responsable de la conception, de la mise en œuvre et de l'exploitation de son système de gestion de la qualité, et l'entreprise peut avoir
besoin d'adapter ou de compléter les exigences du réseau ou les services de réseau pour qu'ils soient appropriés à une utilisation dans son système de
gestion de la qualité.
R67. La norme ISA 220 (révisée)61 exige que l'associé responsable de la mission détermine que les membres de l'équipe de mission et tout expert externe de
l'auditeur qui ne fait pas partie de l'équipe de mission disposent collectivement des compétences et des capacités appropriées, y compris suffisamment
de temps, pour réaliser la mission d'audit. . Si l'auditeur d'une composante fait appel à un expert désigné par l'auditeur, l'associé responsable de la
mission du groupe peut avoir besoin d'obtenir des informations auprès de l'auditeur de la composante. Par exemple, l'auditeur du groupe peut discuter
avec l'auditeur de la composante de l'évaluation par l'auditeur de la composante de la compétence et des capacités de l'expert désigné par l'auditeur.
R68. Lorsqu’il détermine si l’équipe de mission possède les compétences et capacités appropriées, l’associé responsable de la mission du groupe peut
prendre en considération des éléments tels que l’expertise de l’auditeur du composant dans l’utilisation d’outils et de techniques automatisés. Par
exemple, comme décrit dans la norme ISA 220 (révisée)62, lorsque l’auditeur du groupe exige que les auditeurs des composants utilisent des outils
et techniques automatisés spécifiques lors de l’exécution des procédures d’audit, l’auditeur du groupe peut communiquer aux auditeurs des
composants que l’utilisation de ces outils et techniques automatisés nécessite se conformer aux instructions du commissaire aux comptes du groupe.
Application de la compréhension de l'auditeur du groupe d'un auditeur de composante (Réf. : par. 27)
A69. La norme ISA 220 (révisée)63 exige que l'associé responsable de la mission assume la responsabilité du fait que les autres membres de l'équipe de
mission ont été informés des règles de déontologie pertinentes applicables compte tenu de la nature et des circonstances de l'audit.
57
ISQM 1, paragraphe 47
58
ISQM 1, paragraphe 51(b)
59
ISQM 1, paragraphes A19, A175
60
ISQM 1, paragraphes 48 et 49
61
ISA 220 (révisée), paragraphe 26
62
ISA 220 (révisée), paragraphe A65
63
ISA 220 (révisée), paragraphe 17
mission et les politiques ou procédures connexes du cabinet. Cela comprend les politiques ou procédures du cabinet qui traitent des circonstances
susceptibles d'entraîner un manquement aux règles de déontologie pertinentes, y compris celles liées à l'indépendance, ainsi que les responsabilités
des membres de l'équipe de mission lorsqu'ils ont connaissance de manquements. Les politiques ou procédures du cabinet peuvent également
traiter des manquements aux exigences d'indépendance par les auditeurs des composants, et les actions que l'auditeur du groupe peut prendre
dans ces circonstances conformément aux exigences de déontologie pertinentes. En outre, les exigences éthiques pertinentes ou la loi ou la
réglementation peuvent également préciser des communications particulières aux personnes constituant la gouvernance dans des circonstances
où des manquements aux exigences d’indépendance ont été identifiés.64
A70. S'il y a eu un manquement par un auditeur composant des règles de déontologie pertinentes qui s'appliquent à la mission d'audit du groupe, y compris
celles liées à l'indépendance, et que le manquement n'a pas été traité de manière satisfaisante conformément aux dispositions des règles de
déontologie pertinentes, l'auditeur du groupe ne peut pas utiliser le travail de l’auditeur de ce composant.
A71. Les préoccupations sérieuses sont celles qui, selon le jugement professionnel de l'auditeur du groupe, ne peuvent être surmontées. L'associé responsable de
la mission du groupe peut être en mesure de surmonter des préoccupations moins que sérieuses concernant la compétence professionnelle de l'auditeur
de la composante (par exemple, le manque de connaissances spécifiques au secteur) ou le fait que l'auditeur de la composante n'opère pas dans un
environnement qui supervise activement les auditeurs, par le biais du l'auditeur du groupe soit davantage impliqué dans les travaux de l'auditeur de la
composante ou en effectuant directement des procédures d'audit complémentaires sur les informations financières de la composante.
A72. La norme ISA 220 (révisée)65 exige que l'associé responsable de la mission détermine que la nature, le calendrier et l'étendue de la direction, de la
supervision et de la revue sont planifiés et exécutés conformément aux politiques ou procédures du cabinet, aux normes professionnelles et aux
exigences légales et réglementaires applicables, et qu'ils sont réactifs. à la nature et aux circonstances de la mission d'audit et aux ressources
affectées ou mises à la disposition de l'équipe de mission. Pour un audit de groupe, l'approche en matière de direction, de supervision et d'examen
comprendra généralement une combinaison de prise en compte des politiques ou procédures du cabinet de l'auditeur du groupe et de réponses
spécifiques à la mission d'audit du groupe.
A73. Pour un audit de groupe, en particulier lorsque l'équipe de mission comprend un grand nombre d'auditeurs composants qui peuvent être situés dans
plusieurs sites, l'associé responsable de la mission du groupe peut confier la conception ou l'exécution de procédures, de tâches ou d'actions à d'autres
membres de l'équipe de mission pour l'aider. l’associé responsable de la mission du groupe dans l’exercice de la responsabilité relative à la nature, au
calendrier et à l’étendue de la direction et de la supervision des auditeurs des composants ainsi que de la revue de leurs travaux (voir également
paragraphe 11).
A74. Si les auditeurs des composants appartiennent à un cabinet autre que celui de l'auditeur du groupe, les politiques ou procédures du cabinet peuvent être
différentes, ou des mesures différentes peuvent devoir être prises, respectivement, en ce qui concerne la nature, le calendrier et l'étendue de la
direction et de la supervision de ces membres. de l’équipe de mission et l’examen de son travail. En particulier, les politiques ou procédures du cabinet
peuvent exiger que le cabinet ou l'associé responsable de la mission du groupe prenne des mesures différentes de celles applicables aux membres de
l'équipe de mission au sein du cabinet ou du réseau (par exemple, en ce qui concerne la forme, le contenu et le calendrier des communications avec
auditeurs des composants, y compris l'utilisation des instructions des auditeurs du groupe aux auditeurs des composants). La norme ISA 220 (révisée)
fournit des exemples de mesures qui peuvent devoir être prises dans de telles circonstances.66
A75. La nature, le calendrier et l'étendue de la direction et de la supervision des auditeurs des composants ainsi que l'examen de leur travail peuvent être adaptés.
en fonction de la nature et des circonstances de la mission et, par exemple :
• Les risques évalués d’anomalies significatives. Par exemple, si l'auditeur du groupe a identifié une composante qui comporte un risque
significatif, une augmentation de l'étendue de la direction et de la supervision de l'auditeur de la composante et un examen plus détaillé de
la documentation d'audit de l'auditeur de la composante peuvent être appropriés.
• La compétence et les capacités des auditeurs des composants effectuant le travail d'audit. Par exemple, si l'auditeur du groupe n'a aucune
expérience de travail avec l'auditeur d'un composant, il peut communiquer des instructions plus détaillées, augmenter la fréquence des
discussions ou d'autres interactions avec l'auditeur du composant, ou affecter des personnes plus expérimentées pour superviser l'auditeur
du composant en tant que tel. le travail est effectué.
• L'emplacement des membres de l'équipe de mission, y compris la mesure dans laquelle les membres de l'équipe de mission sont dispersés
sur plusieurs sites, y compris lorsque des centres de prestation de services sont utilisés.
• Accès à la documentation d'audit de l'auditeur de composants. Par exemple, lorsque la loi ou la réglementation empêche l'auditeur d'un composant
64
ISA 260 (révisée), paragraphe A31
65
ISA 220 (révisée), paragraphe 30
66
ISA 220 (révisée), paragraphes A24 à A25
que la documentation d'audit ne soit transférée hors de la juridiction de l'auditeur du composant, l'auditeur du groupe peut être en mesure
d'examiner la documentation d'audit sur le site de l'auditeur du composant ou à distance grâce à l'utilisation de la technologie, lorsque cela
n'est pas interdit par la loi ou la réglementation (voir également les paragraphes A179 à A180). ).
A76. Il existe différentes manières pour l’associé responsable de la mission du groupe d’assumer la responsabilité de diriger et de superviser les
auditeurs des composants et de revoir leur travail, par exemple :
• Communications avec les auditeurs des composants tout au long de l'audit du groupe, y compris les communications requises par
la présente norme ISA.
• Réunions ou appels avec les auditeurs des composants pour discuter des risques, des problèmes, des constatations et des conclusions identifiés et évalués.
• Examens de la documentation d'audit de l'auditeur du composant en personne ou à distance lorsque la loi le permet et
régulation.
• Participer à la clôture ou à d'autres réunions clés entre les auditeurs du composant et la direction du composant.
A77. En appliquant la norme ISA 220 (révisée)67, l’associé responsable de la mission du groupe est tenu d’examiner la documentation d’audit au moment approprié.
moments au cours de la mission d’audit, y compris la documentation d’audit pertinente pour l’audit du groupe concernant :
• Questions importantes ;
• Les jugements importants, y compris ceux relatifs à des questions difficiles ou controversées identifiées au cours de la mission
d'audit, et les conclusions tirées ; et
• D'autres questions qui, de l'avis professionnel de l'associé responsable de la mission, sont pertinentes pour ses responsabilités.
L'examen de cette documentation d'audit par l'associé responsable de la mission du groupe a souvent lieu au cours de l'audit du groupe, y
compris l'examen de la documentation d'audit pertinente de l'auditeur de la composante (voir également le paragraphe A148).
A78. Une communication claire et opportune entre l'auditeur du groupe et les auditeurs des composants sur leurs responsabilités respectives,
ainsi que des instructions claires aux auditeurs des composants sur la nature, le calendrier et l'étendue du travail à effectuer et les
questions qui doivent être communiquées à l'auditeur du groupe, aide à établir les bases d’une communication bidirectionnelle efficace.
Une communication bidirectionnelle efficace entre l'auditeur du groupe et les auditeurs des composants aide également à définir les
attentes des auditeurs des composants et facilite l'orientation et la supervision de l'auditeur du groupe ainsi que l'examen de leur travail.
Une telle communication donne également l'occasion à l'associé responsable de la mission du groupe de renforcer la nécessité pour les
auditeurs des composants de faire preuve d'esprit critique dans le travail effectué aux fins de l'audit du groupe.
A79. D’autres facteurs qui peuvent également contribuer à une communication bidirectionnelle efficace comprennent :
• Clarté des instructions destinées à l'auditeur du composant, en particulier lorsque l'auditeur du composant appartient à un autre cabinet et
peut ne pas être familier avec les politiques ou procédures du cabinet de l'auditeur du groupe.
• Une compréhension mutuelle selon laquelle l'auditeur du composant peut discuter des travaux d'audit qui doivent être effectués, sur la
base de ses connaissances et de sa compréhension de la composante.
• Une compréhension mutuelle des questions pertinentes et des actions attendues découlant du processus de communication.
• La forme des communications. Par exemple, les questions qui nécessitent une attention rapide peuvent être discutées de manière plus appropriée lors d'une
réunion plutôt que par un échange de courriers électroniques.
• Une compréhension mutuelle de la ou des personnes parmi l'auditeur du groupe et les auditeurs des composants qui sont responsables
de la gestion des communications sur des sujets particuliers.
• Le processus permettant à l'auditeur du composant d'agir et de faire rapport sur les questions communiquées par l'auditeur du groupe.
A80. Les communications entre l'auditeur du groupe et les auditeurs des composants dépendent des faits et circonstances de la mission d'audit
du groupe, y compris la nature et l'étendue de l'implication des auditeurs des composants et le degré selon lequel l'auditeur du groupe et
les auditeurs des composants sont soumis à des systèmes communs de qualité. gestion ou exigences réseau communes ou services
réseau.
67
ISA 220 (révisée), paragraphes 31, A92 à A93
Forme de communication
A81. La forme des communications entre l'auditeur du groupe et les auditeurs des composants peut varier en fonction de facteurs tels que la nature du
travail d'audit que les auditeurs des composants ont été chargés d'effectuer et la mesure dans laquelle les capacités de communication sont
intégrées dans les outils d'audit utilisés pour le audit de groupe.
A82. La forme des communications peut également être affectée par des facteurs tels que :
• Si l'affaire a été ou devrait être communiquée à la direction du groupe et aux personnes chargées de la gouvernance du groupe.
A83. La communication entre l’auditeur du groupe et l’auditeur du composant ne se fait pas nécessairement par écrit. Toutefois, les communications
verbales de l'auditeur du groupe avec les auditeurs des composants peuvent être complétées par une communication écrite, telle qu'un ensemble
d'instructions concernant le travail à effectuer, lorsque l'auditeur du groupe souhaite accorder une attention particulière ou favoriser une
compréhension mutuelle sur certains importe. En outre, l'auditeur du groupe peut rencontrer l'auditeur du composant pour discuter de questions
importantes ou pour examiner les parties pertinentes de la documentation d'audit de l'auditeur du composant.
A84. Le paragraphe 45 exige que l'auditeur du groupe demande à l'auditeur du composant de communiquer les questions pertinentes pour la conclusion de
l'auditeur du groupe concernant l'audit du groupe. Comme expliqué au paragraphe A146, la forme et le contenu des livrables de l'auditeur du
composant sont influencés par la nature et l'étendue des travaux d'audit que l'auditeur du composant a été chargé d'effectuer.
A85. Quelle que soit la forme de communication, les exigences en matière de documentation de cette norme et d’autres ISA s’appliquent.
A86. Le moment approprié des communications variera en fonction des circonstances de la mission. Les circonstances pertinentes peuvent inclure la nature,
le calendrier et l'étendue du travail à effectuer par l'auditeur du composant ainsi que les mesures que l'auditeur du composant est censé prendre.
Par exemple, les communications concernant les questions de planification peuvent souvent être faites au début de la mission d'audit et, pour un
audit initial de groupe, peuvent être faites dans le cadre de l'accord sur les termes de la mission.
A87. En appliquant la norme ISA 250 (révisée)68, l’associé responsable de la mission du groupe peut avoir connaissance d’informations sur la nonconformité
ou la nonconformité présumée des lois ou des réglementations. Dans de telles circonstances, l’associé responsable de la mission du groupe peut avoir
l’obligation, en vertu des règles de déontologie, des lois ou des réglementations pertinentes, de communiquer la question à l’auditeur de la composante.69
L'obligation de l'associé responsable de la mission du groupe de communiquer toute nonconformité réelle ou présumée peut s'étendre aux auditeurs
des états financiers d'entités ou d'unités commerciales pour lesquelles un audit est requis par la loi, la réglementation ou pour une autre raison, mais
pour lesquelles aucun audit n'est effectué. les travaux sont effectués aux fins de l’audit du groupe.
Comprendre le Groupe et son environnement, le référentiel comptable applicable et le système de contrôle interne du Groupe (Réf. : Para. 30)
70
R88. L'ISA 315 (révisée en 2019) contient des exigences et des indications concernant la responsabilité de l'auditeur d'acquérir une compréhension de
l'entité et de son environnement, du référentiel comptable applicable et du système de contrôle interne de l'entité. L'Annexe 2 de la présente ISA
fournit des exemples de questions liées au contrôle interne qui peuvent être utiles pour comprendre le système de contrôle interne dans le contexte
d'un environnement de groupe, et développe la manière dont l'ISA 315 (révisée en 2019) doit être appliquée à un audit des comptes du groupe.
A89. La compréhension du groupe et de son environnement, du référentiel comptable applicable et du système de reporting du groupe
le contrôle interne peut être obtenu par le biais de communications avec :
• La direction du groupe, la direction des composants ou d'autres personnes appropriées au sein de l'entité, y compris les personnes au sein
de la fonction d'audit interne (si la fonction existe) et les personnes qui ont une connaissance du système de contrôle interne du groupe,
des politiques et pratiques comptables et du processus de consolidation ;
68
ISA 250 (révisée), Prise en compte des lois et réglementations lors d'un audit d' états financiers
69
Voir, par exemple, les paragraphes R360.17 et R360.18 du Code international de déontologie des comptables professionnels de l'International Ethics Standards Board for Accountants (y
compris les normes internationales d'indépendance) (Code IESBA).
70
ISA 315 (révisée en 2019), paragraphes 19 à 27, A50A183
• Auditeurs de composantes ; ou
• Auditeurs qui effectuent un audit pour des raisons statutaires, réglementaires ou autres des états financiers d'une entité ou d'une
unité commerciale faisant partie du groupe.
A90. L'acquisition d'une compréhension du groupe, l'identification des risques d'anomalies significatives et l'évaluation du risque inhérent et du risque de
contrôle peuvent être réalisées de différentes manières en fonction des techniques ou méthodologies d'audit privilégiées et peuvent être exprimées de
différentes manières. En conséquence, lorsque les auditeurs d’un composant sont impliqués dans la conception et la mise en œuvre des procédures
d’évaluation des risques, l’auditeur du groupe peut être amené à communiquer son approche privilégiée aux auditeurs du composant ou à leur fournir
des instructions.
A91. Lors de l'application de la norme ISA 315 (révisée en 2019)71, l'associé responsable de la mission du groupe et les autres membres clés de
l'équipe de mission sont tenus de discuter de l'application du référentiel comptable applicable et de la susceptibilité des états financiers du
groupe à contenir des anomalies significatives. La détermination par l'associé responsable de la mission du groupe des membres de l'équipe
de mission à inclure dans la discussion et des sujets à aborder est affectée par des questions telles que les attentes initiales concernant les
risques d'anomalies significatives et l'attente préliminaire quant à l'opportunité d'impliquer les auditeurs des composants.
• Échangez des informations sur les risques commerciaux des composants ou du groupe et sur la manière dont les facteurs de risque inhérents peuvent
affecter la susceptibilité aux anomalies dans les catégories de transactions, les soldes des comptes et les informations fournies.
• Échangez des idées sur comment et où les états financiers du groupe peuvent être susceptibles de contenir des anomalies significatives dues à une
fraude ou à une erreur. La norme ISA 24072 exige que les discussions de l'équipe de mission mettent particulièrement l'accent sur la façon dont et où
les états financiers de l'entité peuvent être susceptibles de contenir des anomalies significatives provenant de fraudes, y compris la manière dont la fraude peut
se produire.
• Identifiez les politiques suivies par la direction du groupe ou des composants qui peuvent être biaisées ou conçues pour gérer des bénéfices
susceptibles de conduire à des informations financières frauduleuses.
• Tenir compte des facteurs externes et internes connus affectant le groupe qui peuvent créer une incitation ou une pression sur la
direction du groupe, la direction des composants ou d'autres personnes pour commettre une fraude, fournir l'opportunité de perpétrer
une fraude, ou indiquer une culture ou un environnement qui permet à la direction du groupe, aux composants la direction, ou d’autres,
pour rationaliser la fraude.
• Tenez compte du risque que la direction d’un groupe ou d’un composant puisse outrepasser les contrôles.
• Discutez de la fraude qui a été identifiée ou des informations qui indiquent l’existence d’une fraude.
• Identifier les risques d'anomalies significatives concernant les composants pour lesquels il peut y avoir des obstacles à
l'exercice de l'esprit critique.
• Déterminez si des méthodes comptables uniformes sont utilisées pour préparer les informations financières des composants
pour les états financiers du groupe et, dans le cas contraire, comment les différences dans les méthodes comptables sont
identifiées et ajustées (lorsque l'exige le référentiel comptable applicable).
• Partager des informations sur les risques d’anomalies significatives dans les informations financières d’une composante qui peuvent s’appliquer
plus largement à certaines ou à la totalité des autres composantes.
• Partager des informations pouvant indiquer un nonrespect des lois ou réglementations nationales, par exemple le paiement de potsdevin et
des pratiques inappropriées en matière de prix de transfert.
• Discutez des événements ou des conditions identifiés par la direction du groupe, la direction des composants ou l'équipe de
mission, qui peuvent jeter un doute important sur la capacité du groupe à poursuivre ses activités.
• Discutez des relations ou des transactions avec les parties liées identifiées par la direction du groupe ou des composants, ainsi
que de toute autre partie liée dont l'équipe de mission a connaissance.
71
ISA 315 (révisée en 2019), paragraphe 17
72
ISA 240, paragraphe 16
A93. Une compréhension de la structure organisationnelle du groupe et de son modèle économique peut permettre à l'auditeur du groupe de comprendre
des questions telles que :
• La complexité de la structure du groupe. Un groupe peut être plus complexe qu'une seule entité car il peut avoir plusieurs filiales, divisions ou
autres unités commerciales, y compris sur plusieurs sites. En outre, la structure juridique d'un groupe peut être différente de la structure
opérationnelle, par exemple sur le plan fiscal. Les structures complexes introduisent souvent des facteurs qui peuvent donner lieu à une
vulnérabilité accrue aux anomalies significatives, par exemple si le goodwill, les coentreprises ou les entités ad hoc sont comptabilisés de
manière appropriée et si des informations adéquates ont été fournies.
• Les localisations géographiques des opérations du groupe. Le fait qu'un groupe soit situé dans plusieurs emplacements géographiques
peut donner lieu à une vulnérabilité accrue aux anomalies significatives. Par exemple, différents emplacements géographiques peuvent
impliquer différentes langues, cultures et pratiques commerciales.
• La structure et la complexité de l'environnement informatique du groupe. Un environnement informatique complexe introduit souvent des facteurs
susceptibles de donner lieu à une vulnérabilité accrue aux anomalies significatives. Par exemple, un groupe peut disposer d’un environnement
informatique complexe en raison de plusieurs systèmes informatiques qui ne sont pas intégrés en raison d’acquisitions ou de fusions récentes. Par
conséquent, il peut être particulièrement important de comprendre la complexité de la sécurité de l’environnement informatique, y compris la
vulnérabilité des applications informatiques, des bases de données et d’autres aspects de l’environnement informatique. Un groupe peut également
faire appel à un ou plusieurs prestataires externes pour certains aspects de son environnement informatique.
• Facteurs réglementaires pertinents, y compris l’environnement réglementaire. Différentes lois ou réglementations peuvent introduire des
facteurs susceptibles de donner lieu à une susceptibilité accrue à des anomalies significatives. Un groupe peut avoir des activités qui
sont soumises à un degré élevé de lois ou de réglementations complexes dans plusieurs juridictions, ou des entités ou unités
commerciales du groupe qui opèrent dans plusieurs secteurs qui sont soumises à différents types de lois ou de réglementations.
• La propriété et les relations entre les propriétaires et d'autres personnes ou entités, y compris les parties liées.
Comprendre la propriété et les relations peut être plus complexe dans un groupe qui opère dans plusieurs juridictions et lorsqu'il
y a des changements de propriété par le biais de la création, de l'acquisition, de la cession ou d'une coentreprise. Ces facteurs
peuvent donner lieu à une susceptibilité accrue à des anomalies significatives.
A94. Comprendre dans quelle mesure les opérations ou les activités du groupe sont similaires peut aider à identifier des
risques d’anomalies significatives sur l’ensemble des composants et concevoir une réponse appropriée.
A95. Les résultats financiers des entités ou unités commerciales sont habituellement mesurés et examinés par la direction du groupe. Les enquêtes
auprès de la direction du groupe peuvent révéler que la direction du groupe s'appuie sur certains indicateurs clés pour évaluer la performance
financière des entités et unités commerciales du groupe et prendre des mesures. La compréhension de ces mesures de performance peut
aider à identifier :
• Domaines où il existe une susceptibilité accrue aux anomalies significatives (par exemple, en raison des pressions exercées sur la direction
des composants pour respecter certaines mesures de performance).
• Contrôles du processus de reporting financier du groupe.
Nature et étendue des points communs entre les contrôles (Réf. : alinéa 30(c)(i))
A96. La direction du groupe peut concevoir des contrôles destinés à fonctionner de manière commune dans plusieurs entités ou unités commerciales (c'est
àdire des contrôles communs). Par exemple, la direction du groupe peut concevoir des contrôles communs pour la gestion des stocks, qui
fonctionnent à l'aide du même système informatique et qui sont mis en œuvre dans toutes les entités ou unités commerciales du groupe. Des
contrôles communs peuvent exister dans chaque composante du système de contrôle interne du groupe, et ils peuvent être mis en œuvre à différents
niveaux au sein du groupe (par exemple, au niveau du groupe consolidé dans son ensemble, ou pour d'autres niveaux d'agrégation au sein du
groupe). . Les contrôles courants peuvent être des contrôles directs ou des contrôles indirects. Les contrôles directs sont des contrôles suffisamment
précis pour traiter les risques d'anomalies significatives au niveau des assertions. Les contrôles indirects sont des contrôles qui soutiennent les contrôles directs.73
A97. Comprendre les composants du système de contrôle interne du groupe implique de comprendre les points communs des contrôles au sein
de ces composants à travers le groupe. Pour comprendre les points communs d’un contrôle au sein du groupe, les considérations qui
peuvent être pertinentes incluent si :
73
ISA 315 (révisée en 2019), paragraphe A5
• Le contrôle est conçu de manière centralisée et doit être mis en œuvre tel que prévu (c'estàdire sans modification) au niveau de certains ou de
tous les composants ;
• Le contrôle est mis en œuvre et, le cas échéant, surveillé par des personnes ayant des responsabilités et des capacités similaires dans
toutes les composantes où le contrôle est mis en œuvre ;
• Si un contrôle utilise des informations provenant d'applications informatiques, les applications informatiques et les autres aspects de l'environnement
informatique qui génèrent les informations sont les mêmes dans tous les composants ou emplacements ; ou
• Si le contrôle est automatisé, il est configuré de la même manière dans chaque application informatique à travers les composants.
A98. Il peut souvent être nécessaire de faire preuve de jugement pour déterminer si un contrôle est un contrôle commun. Par exemple, la direction du groupe
peut exiger que toutes les entités et unités commerciales effectuent une évaluation mensuelle de l'ancienneté des comptes clients générée à partir
d'une application informatique spécifique. Lorsque les rapports vieillissants sont générés à partir de différentes applications informatiques ou que la
mise en œuvre de l'application informatique diffère selon les entités ou les unités commerciales, il peut s'avérer nécessaire de déterminer si le contrôle
peut être déterminé comme étant commun. Cela est dû aux différences dans la conception du contrôle qui peuvent exister en raison de l'existence de
différentes applications informatiques (par exemple, si l'application informatique est configurée de la même manière entre les composants et s'il existe
des contrôles informatiques généraux efficaces entre les différentes applications informatiques. ).
A99. La prise en compte du niveau auquel les contrôles sont effectués au sein du groupe (par exemple, au niveau du groupe consolidé dans son ensemble
ou à d'autres niveaux d'agrégation au sein du groupe) et du degré de centralisation et de communité peut être importante pour comprendre comment
les informations sont traitées et contrôlées. Dans certaines circonstances, les contrôles peuvent être effectués de manière centralisée (par exemple,
effectués uniquement au niveau d'une seule entité ou unité commerciale), mais peuvent avoir un effet généralisé sur d'autres entités ou unités
commerciales (par exemple, un centre de services partagés qui traite les transactions pour le compte d'autres entités). ou unités commerciales au
sein du groupe). Le traitement des transactions et les contrôles associés dans un centre de services partagés peuvent fonctionner de la même
manière pour les transactions traitées par le centre de services partagés, quelle que soit l'entité ou l'unité commerciale (par exemple, les processus,
les risques et les contrôles peuvent être les mêmes quelle que soit l'entité ou l'unité commerciale). la source de la transaction). Dans de tels cas, il
peut être approprié d’identifier les contrôles, d’évaluer la conception et de déterminer la mise en œuvre des contrôles et, le cas échéant, de tester
l’efficacité opérationnelle, en tant que population unique.
A100. La direction du groupe peut centraliser certaines de ses activités, par exemple les fonctions d'information financière ou de comptabilité peuvent
être exécutées pour un groupe particulier de transactions courantes ou d'autres informations financières de manière cohérente et centralisée pour
plusieurs entités ou unités commerciales (par exemple, lorsque l'initiation, l'autorisation , l'enregistrement, le traitement ou la déclaration des
transactions de revenus sont effectués dans un centre de services partagés).
A101. Comprendre comment les activités centralisées s'intègrent dans la structure globale du groupe et la nature des activités entreprises peut aider à
identifier et à évaluer les risques d'anomalies significatives et à répondre de manière appropriée à ces risques. Par exemple, les contrôles d'un
centre de services partagés peuvent fonctionner indépendamment des autres contrôles, ou ils peuvent dépendre des contrôles d'une entité ou
d'une unité commerciale à partir de laquelle les informations financières sont dérivées (par exemple, des transactions de vente peuvent être
initiées et autorisées dans une entité ou une entreprise). unité, mais le traitement peut avoir lieu au centre de services partagés).
A102. L'auditeur du groupe peut impliquer les auditeurs des composants pour tester l'efficacité opérationnelle des contrôles communs ou des contrôles
liés aux activités centralisées. Dans de telles circonstances, une collaboration efficace entre l'auditeur du groupe et les auditeurs des composants
est importante, car les éléments probants obtenus en testant l'efficacité opérationnelle des contrôles communs ou des contrôles liés aux activités
centralisées soutiennent la détermination de la nature, du calendrier et de l'étendue des contrôles de substance à mettre en œuvre. à travers le
groupe.
Communications sur les questions importantes qui soutiennent la préparation des états financiers du groupe (Réf. : Para. 30(c)(iv))
A103. Les entités ou unités commerciales du groupe peuvent utiliser, pour des raisons statutaires, réglementaires ou autres, un référentiel comptable différent
du référentiel comptable utilisé pour les états financiers du groupe. Dans de telles circonstances, une compréhension des processus d'information
financière de la direction du groupe pour aligner les méthodes comptables et, le cas échéant, les fins de période de reporting financier qui diffèrent de
celles du groupe, permet à l'auditeur du groupe de comprendre comment les ajustements, rapprochements et reclassements sont effectués, et qu'elles
soient effectuées de manière centralisée par la direction du groupe ou par l'entité ou la business unit.
A104. En appliquant la norme ISA 315 (révisée en 2019)74, l’auditeur du groupe est tenu de comprendre comment la direction du groupe communique les
éléments importants qui soutiennent la préparation des états financiers du groupe. Pour assurer l'uniformité et la comparabilité des informations
financières, la direction du groupe peut donner des instructions (par exemple, communiquer les politiques d'information financière) aux entités ou
unités commerciales qui incluent des détails sur les processus d'information financière ou peuvent avoir des politiques communes à l'ensemble du
groupe. La compréhension des instructions de la direction du groupe peut affecter l'identification et l'évaluation des risques d'anomalies significatives
dans les états financiers du groupe. Par exemple, des instructions inadéquates peuvent augmenter la probabilité d'anomalies en raison du risque que
les transactions soient incorrectement enregistrées ou traitées, ou que les méthodes comptables soient mal appliquées.
A105. La compréhension par l'auditeur du groupe des instructions ou des politiques peut inclure les éléments suivants :
o Décrire de manière adéquate les caractéristiques du référentiel comptable applicable et le référentiel comptable.
les politiques à appliquer ;
o Traiter les informations nécessaires à la préparation des informations à fournir qui sont suffisantes pour se conformer aux exigences du
référentiel comptable applicable, par exemple, les informations à fournir sur les relations et transactions avec les parties liées et les
informations sectorielles ;
o Adresser les informations nécessaires pour procéder aux ajustements de consolidation, par exemple, les transactions intragroupe et
les bénéfices non réalisés et les soldes des comptes intragroupe ; et
A106. Au cours de l'audit du groupe, l'auditeur du groupe peut communiquer les questions mentionnées au paragraphe 31 aux autres auditeurs des
composants, si ces questions sont pertinentes pour le travail de ces auditeurs des composants. Le paragraphe A144 comprend des exemples d'autres
questions qui peuvent devoir être communiquées en temps opportun au cours du travail de l'auditeur du composant.
A107. La nature des relations et des transactions avec des parties liées peut, dans certaines circonstances, donner lieu à des risques plus élevés d'anomalies
significatives dans les états financiers que les transactions avec des parties non liées.75 Lors d'un audit de groupe, il peut y avoir un risque plus élevé
d'anomalies significatives dans les états financiers du groupe. déclarations, y compris dues à une fraude, associées à des relations avec des parties
liées lorsque :
• Les systèmes d'information du groupe ne sont pas intégrés et donc moins efficaces pour identifier et enregistrer les relations et transactions
avec les parties liées ; et
• Il existe de nombreuses ou fréquentes transactions entre parties liées entre entités et unités commerciales.
Planifier et réaliser l’audit avec un scepticisme professionnel, comme l’exige la norme ISA 20076, est donc particulièrement important lorsque ces
circonstances existent.
A108. Le processus d'identification et d'évaluation des risques d'anomalies significatives dans les états financiers du groupe est itératif et dynamique, et peut
s'avérer difficile, en particulier lorsque les activités de la composante sont complexes ou spécialisées, ou lorsqu'il existe de nombreuses composantes
réparties sur plusieurs sites. En appliquant la norme ISA 315 (révisée 2019)77, l'auditeur développe des attentes initiales concernant les risques
potentiels d'anomalies significatives et une première identification des catégories significatives de transactions, des soldes de comptes et des
informations fournies dans les états financiers du groupe sur la base de sa compréhension du groupe et son environnement, le référentiel comptable
applicable et le système de contrôle interne du groupe.
74
ISA 315 (révisée en 2019), paragraphe 25(b)
75
ISA 550, paragraphe 2
76
ISA 200, paragraphe 15
77
ISA 315 (révisée en 2019), paragraphe A126
A109. Les attentes initiales concernant les risques potentiels d'anomalies significatives tiennent compte de la compréhension que l'auditeur a du groupe, y
compris de ses entités ou unités commerciales, ainsi que des environnements et des secteurs dans lesquels ils opèrent. Sur la base des attentes
initiales, l'auditeur du groupe peut, et fera souvent, impliquer les auditeurs des composants dans les procédures d'évaluation des risques, car ils
peuvent avoir une connaissance et une expérience directes des entités ou des unités commerciales qui peuvent être utiles pour comprendre les
activités et les risques associés, et où des risques d’anomalies significatives dans les états financiers du groupe peuvent survenir en relation avec ces
entités ou unités commerciales.
A110. Pour les risques identifiés d'anomalies significatives au niveau des assertions, l'auditeur du groupe est tenu d'assumer la responsabilité de
l'évaluation du risque inhérent. Une telle évaluation implique d’évaluer la probabilité et l’ampleur des anomalies, en tenant compte de la
manière dont et de la mesure dans laquelle :78
• Les facteurs de risque inhérents affectent la susceptibilité des assertions pertinentes à des inexactitudes.
• Les risques d'anomalies significatives au niveau des états financiers du groupe affectent l'évaluation du risque inhérent aux risques
d'anomalies significatives au niveau des assertions.
A111. Sur la base des procédures d'évaluation des risques mises en œuvre, l'auditeur du groupe peut déterminer qu'un risque évalué d'anomalies
significatives dans les états financiers du groupe ne survient qu'en relation avec les informations financières de certaines composantes. Par
exemple, le risque d’anomalies significatives lié à une action en justice ne peut exister que dans des entités ou unités commerciales qui opèrent
dans une certaine juridiction ou dans des entités ou unités commerciales qui ont des opérations ou des activités similaires.
A112. L'Annexe 3 présente des exemples d'événements et de conditions qui, individuellement ou ensemble, peuvent indiquer des risques d'anomalies significatives
dans les états financiers du groupe, que cellesci proviennent de fraudes ou d'erreurs, y compris en ce qui concerne le processus de consolidation.
Fraude
A113. En appliquant la norme ISA 24079, l'auditeur est tenu d'identifier et d'évaluer les risques d'anomalies significatives dans les états financiers provenant
de fraudes, et de concevoir et mettre en œuvre des procédures d'audit complémentaires dont la nature, le calendrier et l'étendue sont adaptés aux
risques évalués d'anomalies significatives. en raison d'une fraude au niveau de l'assertion. Les informations utilisées pour identifier les risques
d’anomalies significatives dans les états financiers du groupe provenant de fraudes peuvent inclure les éléments suivants :
• Évaluation par la direction du groupe du risque que les états financiers du groupe comportent des anomalies significatives résultant de fraudes.
• Processus mis en place par la direction du groupe pour identifier et répondre aux risques de fraude dans les états financiers du groupe, y
compris tout risque de fraude spécifique identifié par la direction du groupe, ou les catégories de transactions, soldes de comptes ou
informations pour lesquelles un risque de fraude est plus élevé.
• S'il existe des composants particuliers qui sont plus sensibles aux risques d'anomalies significatives dues à la fraude.
• Existetil des facteurs de risque de fraude ou des indicateurs de biais de la direction dans le processus de consolidation.
• Comment les responsables de la gouvernance du groupe surveillent les processus de la direction du groupe pour identifier et répondre aux risques
de fraude dans le groupe, et les contrôles que la direction du groupe a mis en place pour atténuer ces risques.
• Réponses des personnes responsables de la gouvernance du groupe, de la direction du groupe, des personnes appropriées au sein
de la fonction d'audit interne (et, le cas échéant, de la direction des composants, des auditeurs des composants et autres) à la
demande de l'auditeur du groupe visant à savoir s'ils ont connaissance de tout problème réel ou suspecté. , ou une fraude présumée
affectant un composant ou le groupe.
A114. Lorsque l'auditeur du groupe implique les auditeurs des composants dans la conception et la mise en œuvre des procédures d'évaluation
des risques, l'auditeur du groupe reste responsable d'avoir une compréhension du groupe et de son environnement, du référentiel
comptable applicable et du système de contrôle interne du groupe pour disposer d'une base suffisante. pour l’identification et l’évaluation
des risques d’anomalies significatives dans les états financiers du groupe conformément au paragraphe 33.
78
ISA 315 (révisée en 2019), paragraphe 31
79
ISA 240, paragraphes 26, 31
A115. Lorsque les éléments probants obtenus à partir des procédures d'évaluation des risques ne fournissent pas une base appropriée pour l'identification et
l'évaluation des risques d'anomalies significatives, la norme ISA 315 (révisée en 2019)80 exige que l'auditeur mette en œuvre des procédures supplémentaires
d'évaluation des risques jusqu'à ce que les éléments probants aient été obtenus. pour fournir une telle base.
Matérialité
A116. Le paragraphe 35(a) exige que l'auditeur du groupe détermine l'importance relative de la performance des composants pour chacun des composants pour
lesquels des procédures d'audit sont appliquées sur des informations financières désagrégées. Le montant de l’importance relative de la performance des
composants peut être différent pour chaque composant. En outre, le montant de l’importance relative de la performance d’un composant individuel ne doit
pas nécessairement être une partie arithmétique de l’importance relative de la performance du groupe et, par conséquent, le total des montants d’importance
relative de la performance des composants peut dépasser l’importance relative de la performance du groupe.
A117. La présente norme ISA n'exige pas que l'importance relative de la performance des composants soit déterminée pour chaque catégorie de transactions, solde
de compte ou information à fournir pour les composants pour lesquels des procédures d'audit sont appliquées. Toutefois, si, dans les circonstances
spécifiques du groupe, il existe une ou plusieurs catégories particulières de transactions, de soldes de comptes ou d'informations à fournir pour lesquelles
des anomalies d'un montant inférieur au seuil de signification pour les états financiers du groupe dans leur ensemble pourraient raisonnablement influencer
la situation économique. décisions des utilisateurs prises sur la base des états financiers du groupe, la norme ISA 32081 exige la détermination du ou des
niveaux de matérialité à appliquer à ces catégories particulières de transactions, soldes de comptes ou informations à fournir. Dans ces circonstances,
l’auditeur du groupe devra peutêtre déterminer si un caractère significatif de la performance d’un composant inférieur au montant communiqué à l’auditeur
du composant peut être approprié pour ces catégories particulières de transactions, de soldes de comptes ou d’informations à fournir.82
A118. La détermination de l’importance relative des performances des composants n’est pas un simple calcul mécanique et implique l’exercice du jugement
professionnel. Les facteurs que l'auditeur du groupe peut prendre en compte pour déterminer l'importance relative de la performance des composants sont
les suivants :
• L'étendue de la désagrégation des informations financières entre les composantes (par exemple, à mesure que l'étendue de la désagrégation entre
les composantes augmente, une matérialité de performance inférieure pour les composantes serait généralement appropriée pour faire face au
risque d'agrégation). L'importance relative de la composante par rapport au groupe peut affecter l'étendue de la désagrégation (par exemple, si une
seule composante représente une grande partie du groupe, il peut y avoir moins de désagrégation entre les composantes).
• Attentes concernant la nature, la fréquence et l'ampleur des anomalies dans les informations financières composantes, par exemple :
o S'il existe des risques propres aux informations financières de la composante (par exemple, questions comptables spécifiques au secteur,
transactions inhabituelles ou complexes).
o La nature et l'étendue des anomalies identifiées au niveau de la composante lors des audits antérieurs.
A119. Pour traiter le risque d’agrégation, le paragraphe 35(a) exige que l’importance relative de la performance des composants soit inférieure à l’importance relative
de la performance du groupe. Comme expliqué au paragraphe A118, à mesure que le degré de ventilation entre les composantes augmente, un montant
d’importance relative lié à la performance des composantes plus faible serait généralement approprié pour faire face au risque de regroupement. Dans
certaines circonstances, cependant, l’importance relative de la performance d’une composante peut être fixée à un montant plus proche de l’importance
relative de la performance du groupe car le risque d’agrégation est moindre, par exemple lorsque les informations financières d’une composante représentent
une partie substantielle des états financiers du groupe. Lors de la détermination de l'importance relative de la performance des composants d'une participation
ne donnant pas le contrôle dans une entité comptabilisée par mise en équivalence, l'auditeur du groupe peut prendre en compte le pourcentage de
participation du groupe et la part des profits et pertes de l'entité émettrice.
A120. Dans certains cas, des procédures d'audit supplémentaires peuvent être mises en œuvre par l'auditeur du groupe ou par l'auditeur d'une composante sur une
catégorie significative de transactions ou un solde de compte significatif en tant que population unique (c'estàdire non ventilée entre les composantes).
Dans de tels cas, l’importance relative de la performance du groupe sera souvent utilisée aux fins de l’exécution de ces procédures.
80
ISA 315 (révisée en 2019), paragraphe 35
81
ISA 320, paragraphes 10 et A11 à A12
82
ISA 320, paragraphe A13
A121. Le seuil de communication des anomalies au commissaire aux comptes du groupe est fixé à un montant égal ou inférieur au montant considéré comme
manifestement négligeable pour les comptes du groupe. Conformément à la norme ISA 45083, ce seuil est le montant en dessous duquel les anomalies
ne devraient pas être accumulées car l'auditeur du groupe s'attend à ce que l'accumulation de ces montants n'ait clairement pas d'effet significatif sur les
états financiers du groupe.
R122. Dans certains cas, il peut être approprié pour l'auditeur du groupe d'impliquer l'auditeur de la composante dans la détermination d'un montant d'importance
relative approprié pour la performance d'une composante, compte tenu de la connaissance qu'a l'auditeur de la composante de la composante et des
sources potentielles d'inexactitudes dans les informations financières de la composante. À cet égard, l'auditeur du groupe peut également envisager de
communiquer l'importance relative de la performance du groupe à l'auditeur du composant afin de faciliter la collaboration pour déterminer si l'importance
relative de la performance du composant, par rapport à l'importance relative de la performance du groupe, est appropriée dans les circonstances.
R123. L'importance relative de la performance des composants repose, au moins en partie, sur des attentes concernant la nature, la fréquence et l'ampleur des
anomalies contenues dans les informations financières des composants. Par conséquent, une communication continue entre l'auditeur du composant et
l'auditeur du groupe est importante, en particulier si le nombre et l'ampleur des anomalies identifiées par l'auditeur du composant sont plus élevés que
prévu.
R124. Des procédures d'audit complémentaires peuvent être conçues et exécutées de manière centralisée si les éléments probants à obtenir lors de la mise en œuvre
de procédures d'audit complémentaires sur une ou plusieurs catégories significatives de transactions, de soldes de comptes ou d'informations fournies dans
leur ensemble répondront aux risques évalués d'anomalies significatives, par exemple : si les registres comptables des transactions de revenus de l'ensemble
du groupe sont conservés de manière centralisée (par exemple, dans un centre de services partagés). Les facteurs qui peuvent être pertinents pour déterminer
par l'auditeur s'il convient de mettre en œuvre des procédures d'audit supplémentaires de manière centralisée comprennent, par exemple :
A125. L'auditeur du groupe peut déterminer que les informations financières de plusieurs composantes peuvent être considérées comme une seule population aux
fins de la mise en œuvre de procédures d'audit complémentaires. Par exemple, lorsque les transactions sont considérées comme homogènes parce
qu'elles partagent les mêmes caractéristiques, les risques d'anomalies significatives qui y sont liés sont les mêmes et les commandes sont conçues et
fonctionnent de manière cohérente.
R126. Lorsque d'autres procédures d'audit sont effectuées de manière centralisée, les auditeurs des composants peuvent toujours être impliqués. Par exemple, lorsque le
groupe dispose de plusieurs centres de services partagés, l'auditeur du groupe peut impliquer les auditeurs des composants dans la mise en œuvre de procédures
d'audit supplémentaires pour ces centres de services partagés.
R127. Dans d'autres circonstances, les procédures visant à répondre aux risques d'anomalies significatives dans les états financiers du groupe liés aux informations
financières d'une composante peuvent être mises en œuvre plus efficacement au niveau de la composante. Cela peut être le cas lorsque le groupe a :
83
ISA 450, paragraphe A3
Grand nombre de composants dont les informations financières sont individuellement non significatives mais significatives dans l'ensemble pour le groupe
États financiers
R128. Un groupe peut être composé d'un grand nombre de composants dont les informations financières sont individuellement non significatives mais significatives dans leur ensemble
pour les états financiers du groupe. Des circonstances telles que cellesci dans lesquelles les catégories significatives de transactions, les soldes de comptes ou les informations
fournies dans les états financiers du groupe sont ventilées selon un grand nombre de composants peuvent présenter des défis supplémentaires pour l'auditeur du groupe dans
la planification et l'exécution de procédures d'audit supplémentaires.
R129. Dans certains cas, il peut être possible d'obtenir des éléments probants suffisants et appropriés en effectuant des procédures d'audit complémentaires de manière centralisée sur
ces catégories significatives de transactions, de soldes de comptes ou d'informations fournies (par exemple, s'ils sont homogènes, soumis à des contrôles communs et que
l'accès à des informations appropriées peut être obtenu). Les procédures d'audit complémentaires peuvent également inclure des procédures analytiques de substance
conformément à la norme ISA 520.84 En fonction des circonstances de la mission, les informations financières des composants peuvent être agrégées à des niveaux appropriés
afin de développer les attentes et de déterminer le montant de toute différence entre les montants enregistrés. des valeurs attendues lors de l'exécution des procédures
analytiques de corroboration. L’utilisation d’outils et de techniques automatisés peut s’avérer utile dans ces circonstances.
A130. Dans d'autres cas, il peut être nécessaire de mettre en œuvre des procédures d'audit supplémentaires sur des composants sélectionnés pour faire face aux risques d'anomalies
significatives dans les états financiers du groupe. La détermination des composants sur lesquels les procédures d'audit doivent être effectuées, ainsi que la nature, le calendrier
et l'étendue des procédures d'audit supplémentaires à mettre en œuvre sur les composants sélectionnés, relèvent du jugement professionnel. Dans ces circonstances,
l’introduction d’un élément d’imprévisibilité dans les composants sélectionnés pour les tests peut également s’avérer utile en ce qui concerne les risques d’anomalies significatives
dans les états financiers du groupe dues à des fraudes (voir également paragraphe A136).
R131. En réponse aux risques évalués d'anomalies significatives, l'auditeur du groupe peut déterminer l'étendue des travaux suivante à
approprié pour une composante (avec la participation des auditeurs de la composante, le cas échéant) :
• Concevoir et exécuter des procédures d'audit complémentaires sur l'ensemble des informations financières de la composante ;
• Concevoir et exécuter des procédures d'audit supplémentaires sur une ou plusieurs catégories de transactions, soldes de comptes ou informations ; ou
R132. Bien que l'auditeur du groupe assume la responsabilité de la nature, du calendrier et de l'étendue des procédures d'audit complémentaires à mettre en œuvre, les auditeurs des
composants peuvent être, et sont souvent, impliqués dans toutes les phases de l'audit du groupe, y compris dans la conception et l'exécution de procédures d'audit
complémentaires.
Concevoir et exécuter des procédures d'audit supplémentaires sur l'ensemble des informations financières de la composante
R133. L'auditeur du groupe peut déterminer que la conception et la mise en œuvre de procédures d'audit complémentaires sur l'ensemble des informations financières d'une composante
constituent une approche appropriée, notamment lorsque :
• Des éléments probants doivent être obtenus sur la totalité ou une partie significative des informations financières d'une composante pour répondre
aux risques évalués d’anomalies significatives dans les états financiers du groupe.
• Il existe un risque omniprésent d'anomalies significatives dans les états financiers du groupe en raison de l'existence d'événements ou de conditions au niveau de la
composante qui peuvent être pertinents pour l'évaluation par l'auditeur du groupe de l'évaluation par la direction du groupe de la capacité du groupe à poursuivre son
activité.
Concevoir et exécuter des procédures d'audit supplémentaires sur une ou plusieurs classes de transactions, soldes de comptes ou informations à fournir
R134. L'auditeur du groupe peut déterminer que la conception et la mise en œuvre de procédures d'audit complémentaires sur une ou plusieurs catégories particulières de transactions,
de soldes de comptes ou de divulgations d'informations financières d'une composante constituent une approche appropriée pour traiter les risques évalués d'anomalies
significatives dans les états financiers du groupe. Par exemple, une composante peut avoir des opérations limitées mais détenir une partie importante des terrains et des
bâtiments du groupe ou avoir des soldes fiscaux importants.
R135. L'auditeur du groupe peut déterminer que la conception et la mise en œuvre de procédures d'audit complémentaires spécifiques sur les informations financières d'une composante
constituent une approche appropriée, par exemple lorsqu'il est nécessaire d'obtenir des éléments probants pour un ou plusieurs
84
ISA 520, Procédures analytiques
seules les affirmations pertinentes. Par exemple, l'auditeur du groupe peut tester de manière centralisée la catégorie de transaction, le solde du compte ou les
informations fournies et peut exiger de l'auditeur de la composante qu'il mette en œuvre des procédures d'audit complémentaires spécifiques au niveau de la
composante (par exemple, des procédures d'audit complémentaires spécifiques liées à l'évaluation des réclamations ou des litiges dans le juridiction du
composant ou l'existence d'un actif).
Élément d'imprévisibilité
R136. L'intégration d'un élément d'imprévisibilité dans le type de travail à effectuer, les entités ou unités commerciales dans lesquelles les procédures sont
effectuées et la mesure dans laquelle l'auditeur du groupe est impliqué dans le travail, peut augmenter la probabilité d'identifier une anomalie
significative dans les composants. « informations financières susceptibles de donner lieu à des anomalies significatives dans les états financiers du
groupe résultant de fraudes.85
R137. L'auditeur du groupe peut s'appuyer sur l'efficacité opérationnelle des contrôles appliqués dans l'ensemble du groupe pour déterminer la nature, le
calendrier et l'étendue des contrôles de substance à effectuer soit au niveau du groupe, soit au niveau des composants. ISA 33086
exige que l'auditeur conçoive et effectue des tests de contrôles afin d'obtenir des éléments probants suffisants et appropriés quant à l'efficacité
opérationnelle de ces contrôles. Les auditeurs des composants peuvent être impliqués dans la conception et la réalisation de ces tests de contrôles.
R138. Si des écarts par rapport aux contrôles sur lesquels l'auditeur a l'intention de s'appuyer sont détectés, la norme ISA 33087 exige que l'auditeur mène
des enquêtes spécifiques pour comprendre ces éléments et leurs conséquences potentielles. Si plus d’écarts que prévu sont détectés à la suite des
tests de l’efficacité opérationnelle des contrôles, l’auditeur du groupe devra peutêtre réviser le plan d’audit du groupe.
Les révisions possibles du plan d'audit du groupe peuvent inclure :
• Demander que des procédures de fond supplémentaires soient effectuées sur certaines composantes.
• Identifier et tester l'efficacité opérationnelle d'autres contrôles pertinents qui sont conçus et mis en œuvre de manière efficace.
R139. Lorsque l'efficacité opérationnelle des contrôles est testée de manière centralisée (par exemple, contrôles dans un centre de services partagés ou tests de
contrôles communs), l'auditeur du groupe peut être amené à communiquer des informations sur les travaux d'audit effectués aux auditeurs des
composants. Par exemple, lorsqu'il est demandé à l'auditeur d'un composant de concevoir et d'exécuter des contrôles de substance sur l'ensemble des
informations financières de la composante, ou de concevoir et d'exécuter des contrôles de substance sur une ou plusieurs catégories de transactions,
de soldes de comptes ou d'informations à fournir, l'auditeur d'un composant peut discuter avec l'auditeur d'un composant. l'auditeur du groupe sur les
tests de contrôle effectués de manière centralisée pour déterminer la nature, le calendrier et l'étendue des contrôles de substance.
Processus de consolidation
A140. Les procédures d'audit complémentaires sur le processus de consolidation, y compris les sousconsolidations, peuvent inclure :
• Déterminer que les écritures de journal nécessaires sont reflétées dans la consolidation ; et
• Évaluer l'efficacité opérationnelle des contrôles sur le processus de consolidation et réagir de manière appropriée si des contrôles sont jugés
inefficaces.
A141. Le processus de consolidation peut nécessiter des ajustements et des reclassements des montants présentés dans les états financiers du groupe qui
ne transitent pas par les applications informatiques habituelles, et peuvent ne pas être soumis aux mêmes contrôles que les autres informations
financières. L'évaluation par l'auditeur du groupe du caractère approprié, complet et exact des ajustements et reclassements peut inclure :
• Évaluer si les ajustements significatifs reflètent de manière appropriée les événements et les transactions qui les soustendent ;
• Déterminer si les entités ou unités commerciales dont les informations financières ont été incluses dans les états financiers du groupe l'ont été de
manière appropriée ;
85
ISA 240, paragraphe 30(c)
86
ISA 330, paragraphe 8
87
ISA 330, paragraphe 17
• Déterminer si les ajustements significatifs ont été correctement calculés, traités et autorisés par groupe
gestion et, le cas échéant, par composante ;
R142. Lorsque l'auditeur du groupe implique les auditeurs d'un composant dans la conception ou la mise en œuvre de procédures d'audit
complémentaires, l'auditeur du composant peut déterminer que le recours aux travaux d'un expert désigné par l'auditeur est approprié et le
communiquer à l'auditeur du groupe. Dans de telles circonstances, pour déterminer si la conception et la mise en œuvre par l'auditeur du
composant de procédures d'audit complémentaires sont appropriées, l'auditeur du groupe peut, par exemple, discuter
d'expert de l'auditeur. • L'évaluation par l'auditeur de la composante de l'adéquation des travaux de l'expert de l'auditeur pour la mission de l'auditeur du grou
fins.
R143. Le niveau approprié d'implication de l'auditeur du groupe peut dépendre des circonstances et de la structure du groupe ainsi que d'autres
facteurs, tels que l'expérience antérieure de l'auditeur du groupe avec les auditeurs des composants qui exécutent des procédures sur le
processus de consolidation, y compris les sousconsolidations, et les circonstances. de la mission d'audit du groupe (par exemple, si les
informations financières d'une entité ou d'une unité commerciale n'ont pas été préparées conformément aux mêmes méthodes comptables
appliquées aux états financiers du groupe).
Communication sur les questions pertinentes pour la conclusion de l'auditeur du groupe concernant l'audit du groupe (Réf. : paragraphe 45)
R144. Bien que les questions devant être communiquées conformément au paragraphe 45 soient pertinentes pour la conclusion de l'auditeur du
groupe concernant l'audit du groupe, certaines questions peuvent être communiquées au cours des procédures de l'auditeur du composant.
Outre les points mentionnés aux paragraphes 32 et 50, ces points peuvent inclure, par exemple : • Des informations sur les
manquements aux exigences éthiques pertinentes, y compris les manquements identifiés aux dispositions en matière d'indépendance ; •
Informations sur les cas de nonrespect des lois ou réglementations ; • Nouveaux risques
Communication des anomalies dans les informations financières des composantes (Réf. : paragraphe 45(e))
A145. La connaissance des anomalies corrigées et non corrigées dans les composantes peut alerter l'auditeur du groupe sur des déficiences
potentielles généralisées du contrôle interne, lorsqu'elles sont prises en compte avec la communication des déficiences conformément au
paragraphe 45(g). En outre, un nombre d'anomalies identifiées (non corrigées ou corrigées) plus élevé que prévu peut indiquer un risque plus
élevé d'anomalies non détectées, ce qui peut conduire l'auditeur du groupe à conclure que des procédures d'audit supplémentaires doivent
être mises en œuvre sur certaines composantes.
R146. La forme et le contenu des livrables de l'auditeur de la composante sont influencés par la nature et l'étendue du travail d'audit que l'auditeur de
la composante a été chargé d'effectuer. Les politiques ou procédures du cabinet de l'auditeur du groupe peuvent concerner la forme ou la
formulation spécifique d'une conclusion globale de l'auditeur du composant sur les travaux d'audit effectués aux fins de l'audit du groupe.
Dans certains cas, la loi ou la réglementation locale peut préciser la forme de conclusion (par exemple, une opinion) que doit fournir l'auditeur
du composant.
Évaluer si les communications avec l'auditeur de la composante sont adéquates aux fins de l'auditeur du groupe (Réf. : paragraphe 46(b))
R147. Si l'auditeur du groupe détermine que les communications de l'auditeur du composant ne sont pas adéquates pour les besoins de l'auditeur du groupe.
À ces fins, l'auditeur du groupe peut déterminer si, par exemple : • Des
informations complémentaires peuvent être obtenues auprès de l'auditeur du composant (par exemple, par le biais de discussions ou de réunions ultérieures) ;
• Il est nécessaire d'examiner la documentation d'audit supplémentaire de l'auditeur du composant conformément au paragraphe 47 ;
• Des procédures d'audit supplémentaires peuvent s'avérer nécessaires conformément au paragraphe 48 ; ou • Il existe des
Examen des documents d'audit supplémentaires de l'auditeur de la composante (Réf. : par. 47)
R148. Le paragraphe A75 fournit des indications à l'auditeur du groupe pour adapter la nature, le calendrier et l'étendue de la direction et de la supervision de l'auditeur du
composant, ainsi que pour l'examen de son travail, sur la base des faits et circonstances de l'audit du groupe et d'autres questions (par exemple, les (risques
évalués d’anomalies significatives dans les états financiers du groupe). L'examen de l'auditeur du groupe conformément au paragraphe 47(c) peut également être
affecté par les questions suivantes pertinentes à la participation continue de l'auditeur du groupe aux travaux de l'auditeur du composant : • Les communications de
l'auditeur du composant, y compris celles conformément au paragraphe 45 du c'est un; et •
L'examen de la documentation d'audit de l'auditeur du composant par l'auditeur du groupe au cours de l'audit du groupe (par exemple, pour satisfaire aux
exigences des paragraphes 34, 42 et 43) ou par l'associé responsable de la mission du groupe conformément au paragraphe 31 de la norme ISA 220 ( Modifié).
A149. Autres facteurs pouvant affecter la détermination de l'auditeur du groupe quant à savoir si, et dans quelle mesure, il est nécessaire de
examiner la documentation d'audit supplémentaire de l'auditeur du composant dans les circonstances, notamment :
• Le degré auquel l'auditeur du composant a été impliqué dans les procédures d'évaluation des risques et dans l'identification et
évaluation des risques d'anomalies significatives dans les états financiers du groupe ;
• Les jugements importants portés par l'auditeur du composant et les constatations ou conclusions de celuici sur des questions qui sont
significatif pour les états financiers du groupe ;
• La compétence et les capacités des membres de l'équipe de mission plus expérimentés de l'auditeur du composant
responsable de l'examen du travail des personnes moins expérimentées ; et
• Si l'auditeur du composant et l'auditeur du groupe sont soumis à des politiques ou procédures communes de revue de l'audit.
Documentation.
• Demander à l'auditeur d'un composant d'effectuer des procédures relatives aux événements postérieurs pour aider l'auditeur du groupe à identifier
les événements survenus entre les dates de présentation des informations financières des composants et la date du rapport de l'auditeur sur les
états financiers du groupe.
• Mettre en œuvre les vérifications nécessaires pour couvrir la période comprise entre la date de communication des événements postérieurs à la clôture par le commissaire
aux comptes de la composante et la date du rapport du commissaire aux comptes sur les comptes du groupe.
R151. L’audit des comptes du groupe est un processus cumulatif et itératif. Au fur et à mesure que l'auditeur du groupe met en œuvre les procédures d'audit planifiées, les
éléments probants obtenus peuvent amener l'auditeur du groupe à modifier la nature, le calendrier ou l'étendue d'autres procédures d'audit planifiées, car des
informations pouvant être portées à son attention diffèrent de manière significative des informations sur lesquelles repose le risque. l’évaluation était fondée. Par
exemple : • Les anomalies identifiées au niveau d'un composant
peuvent devoir être examinées par rapport à d'autres composants ; ou • L'auditeur du groupe peut prendre connaissance de restrictions d'accès aux
Dans de telles circonstances, l'auditeur du groupe peut être amené à réévaluer les procédures d'audit prévues, sur la base de la prise en compte
révisée des risques évalués pour tout ou partie des catégories significatives de transactions, de soldes de comptes ou d'informations et d'assertions
associées.
R152. L'évaluation requise par le paragraphe 51 aide l'auditeur du groupe à déterminer si la stratégie globale d'audit du groupe et le plan d'audit du groupe ont été élaborés
pour répondre aux risques évalués d'anomalies significatives dans les états financiers du groupe.
continue d’être appropriée. L'exigence de la norme ISA 33088 selon laquelle l'auditeur, quels que soient les risques évalués d'anomalies significatives,
doit concevoir et mettre en œuvre des procédures de substance pour chaque catégorie significative de transactions, solde de compte et informations à
fournir peut également être utile aux fins de cette évaluation dans le contexte de la états financiers du groupe.
R153. L'auditeur du groupe peut prendre en compte l'exercice d'esprit critique de l'équipe de mission lorsqu'il évalue le caractère suffisant et approprié des
éléments probants obtenus. Par exemple, l'auditeur du groupe peut déterminer si des questions telles que celles décrites au paragraphe A17 ont conduit
de manière inappropriée l'équipe de mission à :
• Obtenir des éléments probants plus faciles d’accès sans accorder une attention particulière à leur pertinence et à leur fiabilité :
• Obtenir des preuves moins convaincantes que ce qui est nécessaire dans les circonstances ; ou
• Concevoir et mettre en œuvre des procédures d'audit de manière à favoriser l'obtention de preuves corroborantes ou
à l'exclusion des preuves contradictoires.
R154. La norme ISA 220 (révisée)89 exige que l'associé responsable de la mission détermine, au plus tard à la date du rapport de l'auditeur, par un examen de la
documentation d'audit et des discussions avec l'équipe de mission, que des éléments probants suffisants et appropriés ont été obtenus pour étayer les
conclusions tirées et pour le rapport du commissaire aux comptes sera émis. Les informations qui peuvent être pertinentes pour l'évaluation par l'auditeur
du groupe des éléments probants obtenus dans le cadre des travaux effectués par les auditeurs des composants dépendent des faits et des circonstances
de l'audit du groupe et peuvent inclure : • Les communications des auditeurs
des composants requises par le paragraphe 45, y compris les conclusions globales ou
conclusions des auditeurs des composants sur les travaux effectués aux fins de l'audit du groupe ;
• Autres communications des auditeurs des composants tout au long de l'audit du groupe, y compris celles requises par le paragraphe 32 ; et
• La direction et la supervision par l'auditeur du groupe des auditeurs des composants, ainsi que l'examen de leurs travaux, y compris, le cas échéant,
l'examen par l'auditeur du groupe de la documentation d'audit supplémentaire de l'auditeur des composants conformément au paragraphe 47.
R155. Dans certaines circonstances, une note de synthèse globale décrivant les travaux effectués et leurs résultats peut, à elle seule, permettre à l'auditeur du
groupe de conclure que les travaux effectués et les éléments probants obtenus par l'auditeur du composant sont suffisants aux fins de l'audit du groupe.
Cela peut être le cas, par exemple, lorsque l'auditeur du composant a été invité à mettre en œuvre des procédures d'audit supplémentaires spécifiques
identifiées et communiquées par l'auditeur du groupe.
R156. L'évaluation de l'associé responsable de la mission du groupe peut notamment déterminer si les anomalies corrigées et non corrigées communiquées par
les auditeurs des composants indiquent un problème systémique (par exemple, concernant des transactions soumises à des méthodes comptables ou à
des contrôles communs) susceptible d'affecter d'autres composants.
R157. Bien que les auditeurs des composants puissent effectuer des travaux sur les informations financières des composants pour l'audit du groupe et, à ce titre,
soient responsables de leurs constatations ou conclusions globales, l'associé responsable de la mission du groupe ou le cabinet de l'associé responsable
de la mission du groupe est responsable de l'opinion d'audit du groupe.
R158. Lorsque l'opinion d'audit du groupe est modifiée parce que l'auditeur du groupe n'a pas été en mesure d'obtenir des éléments probants suffisants et
appropriés concernant les informations financières d'une ou plusieurs composantes, la section Fondement de l'opinion avec réserve ou Fondement de
l'impossibilité d'exprimer une opinion du rapport de l'auditeur sur le groupe les états financiers décrivent les raisons de cette incapacité.90 Dans certaines
circonstances, une référence à l’auditeur d’un composant peut être nécessaire pour décrire de manière adéquate les raisons de l’opinion modifiée, par
exemple lorsque l’auditeur d’un composant n’est pas en mesure d’effectuer ou de terminer le travail demandé sur les informations financières du
composant en raison de circonstances indépendantes de la volonté de la direction du composant.
A159. L'audit du groupe peut être complexe en raison du nombre et de la nature des entités et des unités commerciales qui composent le groupe. Dans
88
ISA 330, paragraphe 18
89
ISA 220 (révisée), paragraphe 32
90
ISA 705 (révisée), paragraphes 20 et 24
En outre, comme expliqué au paragraphe A7, l'auditeur du groupe peut déterminer que certaines entités ou unités commerciales peuvent être
considérées ensemble comme une composante aux fins de la planification et de la réalisation de l'audit du groupe. Par conséquent, discuter avec
la direction du groupe d’un aperçu de l’étendue et du calendrier prévus peut aider à coordonner le travail effectué au niveau des composants, y
compris lorsque les auditeurs des composants sont impliqués, et à identifier la direction des composants (voir paragraphe A24).
A160. La norme ISA 24091 contient des exigences et des lignes directrices sur la communication des fraudes à la direction et, lorsque la direction peut
être impliquée dans la fraude, aux personnes constituant la gouvernance.
R161. La direction du groupe peut être amenée à préserver la confidentialité de certaines informations sensibles. Voici des exemples de questions pouvant
être importantes pour les états financiers de la composante et dont la direction de la composante peut ignorer : Litiges potentiels.
•
• Projets d’abandon d’actifs opérationnels importants.
• Événements ultérieurs.
• Accords juridiques importants.
R162. La direction du groupe peut informer le commissaire aux comptes du groupe en cas de nonconformité ou de nonconformité présumée aux lois ou
réglementations dans les entités ou unités commerciales du groupe. Le paragraphe A87 fournit des indications à l’intention de l’associé responsable de la
mission du groupe dans ces circonstances.
R163. Les questions que l'auditeur du groupe communique aux personnes constituant la gouvernance du groupe peuvent inclure celles portées à l'attention
de l'auditeur du groupe par les auditeurs des composants que l'auditeur du groupe juge importantes pour les responsabilités des personnes
constituant la gouvernance du groupe. La communication avec les responsables de la gouvernance du groupe peut avoir lieu à différents moments
de l'audit du groupe. Par exemple, la question visée au paragraphe 57(a) peut être communiquée après que l'auditeur du groupe a déterminé les
travaux à effectuer sur les informations financières des composants. En revanche, les questions mentionnées au paragraphe 57(b) peuvent être
communiquées à la fin de l'audit, et les questions mentionnées aux paragraphes 57(c) à (d) peuvent être communiquées lorsqu'elles se produisent.
R164. La norme ISA 260 (révisée)92 exige que l'auditeur communique aux personnes constituant la gouvernance un aperçu de l'étendue et du calendrier
prévus de l'audit. Pour un audit de groupe, cette communication aide les personnes constituant la gouvernance à comprendre la détermination par
l'auditeur du groupe des composantes sur lesquelles les travaux d'audit seront effectués, y compris si certaines entités ou unités commerciales du
groupe seront considérées ensemble comme une composante, et l'implication prévue. des auditeurs des composants. Cette communication
contribue également à permettre une compréhension mutuelle et un échange sur le groupe et son environnement (voir paragraphe 30) et les
domaines, le cas échéant, dans lesquels les responsables de la gouvernance peuvent demander au commissaire du groupe de mettre en œuvre
des procédures complémentaires.
Communication des déficiences identifiées dans le contrôle interne (Réf. : par. 58)
R165. L'auditeur du groupe est chargé de déterminer, sur la base des travaux d'audit effectués, si une ou plusieurs déficiences identifiées, individuellement
ou en combinaison, constituent des déficiences significatives.93 L'auditeur du groupe peut demander l'avis de l'auditeur de la composante sur la
question de savoir si une déficience identifiée ou La combinaison de déficiences au niveau de la composante constitue une déficience importante
du contrôle interne.
R166. D'autres ISA contiennent des exigences de documentation spécifiques destinées à clarifier l'application de l'ISA 230 dans les circonstances
particulières de ces autres ISA. L'annexe de la norme ISA 230 répertorie d'autres normes ISA qui contiennent des exigences et des orientations
spécifiques en matière de documentation.
R167. La documentation d'audit relative à l'audit du groupe conforte l'évaluation de l'auditeur du groupe, conformément au paragraphe 51, visant à déterminer si
des éléments probants suffisants et appropriés ont été obtenus sur lesquels fonder l'opinion d'audit du groupe. Voir également le paragraphe A154.
91
ISA 240, paragraphes 41 à 43
92
ISA 260 (révisée), paragraphe 15
93
ISA 265, paragraphe 8
comptes du groupe ; et • La documentation distincte dans les dossiers des auditeurs des composants respectifs concernant le travail effectué par les
auditeurs des composants aux fins de l'audit du groupe (c'estàdire la documentation d'audit de l'auditeur des composants).
R169. L'assemblage final et la conservation de la documentation d'audit pour un audit de groupe sont soumis aux politiques ou procédures du cabinet de
l'auditeur du groupe conformément à la norme ISQM 1.94. L'auditeur du groupe peut fournir des instructions spécifiques aux auditeurs des composants
concernant l'assemblage et la conservation de la documentation de travail. effectués par eux aux fins de l'audit du groupe.
Base de la détermination des composants par l'auditeur du groupe (Réf. : Para : 59(b))
A170. La base sur laquelle l'auditeur du groupe détermine les composants peut être documentée de diverses manières, y compris, par exemple, la documentation
relative au respect des exigences des paragraphes 22, 33 et 57(a) de la présente ISA.
Base sur laquelle repose la détermination par l'auditeur du groupe de la compétence et des capacités des auditeurs des composants (Réf. : Para : 59(d))
A171. La norme ISQM 195 fournit des indications sur les questions que les politiques ou procédures du cabinet peuvent aborder concernant la compétence et les
capacités des membres de l'équipe de mission. Ces politiques ou procédures peuvent décrire ou fournir des indications sur la manière de documenter la
détermination de la compétence et des capacités de l'équipe de mission, y compris des auditeurs des composants. Par exemple, la confirmation obtenue
de l'auditeur du composant conformément au paragraphe 24 peut inclure des informations sur l'expérience pertinente de l'auditeur du composant dans le
secteur. L'auditeur du groupe peut également demander la confirmation que l'auditeur du composant dispose de suffisamment de temps pour mettre en
œuvre les procédures d'audit assignées.
Documentation sur la direction et la supervision des auditeurs des composantes et l'examen de leur travail (Réf. : par. 59(f))
R172. Comme décrit au paragraphe A75, l'approche en matière d'orientation, de supervision et de contrôle dans le cadre d'un audit de groupe sera adaptée par
l'auditeur du groupe en fonction des faits et des circonstances de la mission et comprendra généralement une combinaison de mesures visant à répondre
aux politiques ou procédures du cabinet de l'auditeur du groupe. et les réponses spécifiques à l'audit du groupe. Ces politiques ou procédures peuvent
également décrire ou fournir des indications sur la documentation de la direction et de la supervision par l'auditeur du groupe de l'équipe de mission et de
l'examen de ses travaux.
R173. La norme ISA 30096 exige que l'auditeur élabore un plan d'audit qui comprend une description de la nature, du calendrier et de l'étendue de la direction et
de la supervision prévues des membres de l'équipe de mission ainsi que de la revue de leurs travaux. Lorsque les auditeurs d'un composant sont
impliqués, l'étendue de ces descriptions variera souvent d'un composant à l'autre, sachant que la nature prévue, le calendrier et l'étendue de la direction
et de la supervision des auditeurs du composant, ainsi que l'examen de leur travail, peuvent être influencés par les questions décrites au paragraphe
A51. .
R174. La documentation de l'auditeur du groupe concernant la direction et la supervision des auditeurs des composants et l'examen de leur travail peuvent
inclure, par exemple : •
Les communications requises avec les auditeurs des composants, y compris les instructions émises et autres confirmations requises par
c'est un.
• La justification de la sélection des visites sur les sites des auditeurs des composants, les participants aux réunions et la nature des questions
discuté.
• Questions discutées lors des réunions avec les auditeurs des composants ou la direction des composants. •
La justification de la détermination par l'auditeur du groupe de la documentation d'audit de l'auditeur des composants sélectionnée pour examen. •
Les changements dans la nature prévue et l'étendue de l'implication dans le travail des auditeurs des composants, et les raisons pour lesquelles (par
exemple, l'affectation de membres de l'équipe de mission plus expérimentés dans des domaines de l'audit qui sont plus complexes ou subjectifs
que prévu initialement).
A175. Le paragraphe 47 exige que l'auditeur du groupe détermine si et dans quelle mesure il est nécessaire d'examiner la documentation d'audit supplémentaire
de l'auditeur des composants. Les paragraphes A148 à A149 fournissent des indications à l'auditeur du groupe pour prendre cette décision.
94
ISQM 1, paragraphes 31(f) et A83 à A85
95
ISQM 1, paragraphe A96
96
ISA 300, paragraphe 9
A176. Il n'est généralement pas nécessaire de reproduire la documentation d'audit de l'auditeur de la composante dans le dossier d'audit de l'auditeur du
groupe. Toutefois, l'auditeur du groupe peut décider de résumer, de reproduire ou de conserver des copies de certains documents de l'auditeur d'un
composant dans son dossier d'audit pour compléter la description d'un point particulier dans les communications de l'auditeur du composant, y compris
les points qui doivent être communiqués par la présente norme ISA. . Des exemples de documentation de l'auditeur de composants peuvent inclure :
• Une liste ou un résumé des jugements importants portés par l'auditeur du composant et les conclusions tirées
qui sont pertinents pour l'audit du groupe ; • Questions
pouvant nécessiter d'être communiquées aux personnes chargées de la gouvernance du groupe ; ou • Questions qui
peuvent être considérées comme des questions clés d'audit à communiquer dans le rapport de l'auditeur sur le groupe.
États financiers.
R177. Lorsque la loi ou la réglementation l'exige, certains documents de l'auditeur d'un composant peuvent devoir être inclus dans le dossier d'audit de
l'auditeur du groupe, par exemple pour répondre à la demande d'une autorité de réglementation d'examiner la documentation relative au travail
effectué par un auditeur d'un composant.
R178. Les politiques ou procédures établies par le cabinet conformément au système de gestion de la qualité du cabinet, ou les ressources fournies par le
cabinet ou un réseau, peuvent aider l'auditeur du groupe à documenter la direction et la supervision des auditeurs des composants et l'examen de
leur travail. Par exemple, un outil d'audit électronique peut être utilisé pour faciliter les communications entre l'auditeur du groupe et les auditeurs des
composants. L'outil d'audit électronique peut également être utilisé pour la documentation d'audit, notamment pour fournir des informations sur le ou
les examinateurs, ainsi que sur la ou les dates et l'étendue de leur examen.
Considérations supplémentaires lorsque l'accès à la documentation d'audit de l'auditeur de composante est restreint (Réf. : par. 59)
A179. La documentation d'audit pour un audit de groupe peut présenter des complexités ou des défis supplémentaires dans certaines circonstances. Cela peut
être le cas, par exemple, lorsque la loi ou la réglementation empêche l'auditeur d'une composante de fournir des documents en dehors de sa
compétence, ou lorsque la guerre, les troubles civils ou les épidémies restreignent l'accès à la documentation d'audit pertinente de l'auditeur de la
composante.
A180. L'auditeur du groupe peut être en mesure de surmonter ces restrictions, par exemple : en
• visitant le site de l'auditeur du composant, ou en rencontrant l'auditeur du composant dans un lieu différent de celui où se trouve l'auditeur du
composant, pour examiner la documentation d'audit de l'auditeur du composant ;
• Examiner à distance la documentation d'audit pertinente grâce à l'utilisation de la technologie, lorsque cela n'est pas interdit par la loi ou
régulation;
• Demander à l'auditeur du composant de préparer et de fournir un mémorandum qui traite des informations et
tenir des discussions avec l'auditeur de la composante, si nécessaire, pour discuter du contenu de la note de service ; ou
• Discuter avec l'auditeur du composant des procédures mises en œuvre, des éléments probants obtenus et des conclusions auxquelles est parvenu
l'auditeur du composant.
La question de savoir si une ou plusieurs des actions décrites cidessus peuvent suffire à surmonter les restrictions relève du jugement professionnel,
en fonction des faits et des circonstances de l'audit du groupe.
R181. Lorsque l'accès à la documentation d'audit de l'auditeur d'un composant est restreint, la documentation de l'auditeur du groupe doit néanmoins être
conforme aux exigences des ISA, y compris celles relatives à la documentation sur la nature, le calendrier et l'étendue de la direction et de la
supervision par l'auditeur du groupe des auditeurs des composants et des revue de leur travail. Les indications des paragraphes A148 à A149
peuvent être utiles pour déterminer l'étendue de l'examen par l'auditeur du groupe de la documentation d'audit de l'auditeur de la composante dans
ces circonstances. Les paragraphes A176 et A177 donnent des exemples de circonstances dans lesquelles certains documents d'audit de l'auditeur
d'une composante peuvent être inclus dans le dossier d'audit de l'auditeur du groupe.
R182. Si l'auditeur du groupe n'est pas en mesure de surmonter les restrictions d'accès à la documentation d'audit de l'auditeur du composant, il devra peut
être examiner s'il existe une limitation de la portée qui pourrait nécessiter une modification de l'opinion sur les états financiers du groupe. Voir le
paragraphe A45.
Annexe 1
(Réf. : par. A45)
Illustration du rapport de l'auditeur indépendant lorsque l'auditeur du groupe n'est pas en mesure d'obtenir
Éléments probants suffisants et appropriés sur lesquels fonder l’opinion d’audit du groupe
Aux fins du présent rapport d’audit indicatif, les circonstances suivantes sont supposées :
• Audit d'un jeu complet d'états financiers consolidés d'une entité autre qu'une entité cotée selon un référentiel fidèle. L'audit est un audit de groupe
d'une entité possédant des filiales (c'estàdire que la norme ISA 600 (révisée) s'applique).
• Les états financiers consolidés sont préparés par la direction de l'entité conformément aux normes IFRS (un
cadre à usage général).
• Les termes de la mission d'audit reflètent la description de la responsabilité de la direction à l'égard des comptes consolidés.
états financiers dans la norme ISA 210.
• L'auditeur du groupe n'est pas en mesure d'obtenir des éléments probants suffisants et appropriés concernant une composante comptabilisée selon
la méthode de la mise en équivalence (comptabilisée à 15 millions de dollars dans l'état de la situation financière, ce qui reflète un actif total de
60 millions de dollars) parce que l'auditeur du groupe n'a pas eu accès aux registres comptables, à la direction ou au commissaire aux comptes
de la composante.
• L'auditeur du groupe a lu les états financiers audités de la composante au 31 décembre 20X1, y compris le rapport de l'auditeur y afférent, et a pris
en compte les informations financières connexes conservées par la direction du groupe en relation avec la composante.
• Selon le jugement de l'associé responsable de la mission du groupe, l'effet sur les états financiers du groupe de cette incapacité à obtenir
des éléments probants suffisants et appropriés sont significatifs mais non omniprésents.1
• Le Code IESBA comprend toutes les exigences éthiques pertinentes qui s'appliquent à l'audit.
• Sur la base des éléments probants obtenus, l'auditeur a conclu qu'il n'existe pas d'incertitude significative liée à des événements ou à des conditions
susceptibles de jeter un doute significatif sur la capacité de l'entité à poursuivre son activité conformément à la norme ISA 570 (révisée).
• L'auditeur n'est pas tenu, et n'a par ailleurs pas décidé, de communiquer les questions clés d'audit conformément aux
ISA 701.2
• L'auditeur a obtenu toutes les autres informations avant la date de son rapport d'audit et les
l’opinion sur les comptes consolidés affecte également les autres informations.
• Les responsables de la surveillance des états financiers consolidés diffèrent de ceux responsables de la préparation des états financiers consolidés.
• En plus de l'audit des états financiers consolidés, l'auditeur a d'autres responsabilités en matière de reporting requises par la législation locale.
1
Si, de l'avis de l'associé responsable de la mission du groupe, l'effet sur les états financiers du groupe de l'incapacité d'obtenir des éléments probants suffisants et appropriés est significatif
et généralisé, l'associé responsable de la mission du groupe déclinera toute opinion conformément à la norme ISA 705 (révisée).
2
ISA 701, Communication des questions clés d'audit dans le rapport de l'auditeur indépendant
Nous avons audité les états financiers consolidés de la société ABC et de ses filiales (le Groupe), qui comprennent l'état de la situation financière consolidé au 31
décembre 20X1, l'état consolidé du résultat global, l'état consolidé des variations des capitaux propres et l'état consolidé. des flux de trésorerie pour l'exercice clos
à cette date, ainsi que les notes annexes aux états financiers consolidés, y compris les informations importantes sur les méthodes comptables.
À notre avis, à l'exception des effets possibles de la question décrite dans la section Fondement de l'opinion avec réserve de notre rapport, les états financiers
consolidés cijoints présentent fidèlement, dans tous leurs aspects importants (ou donnent une image fidèle de), la situation financière consolidée. situation du
Groupe au 31 décembre 20X1, et (de) sa performance financière consolidée et ses flux de trésorerie consolidés pour l'exercice clos à cette date conformément aux
International Financial Reporting Standards (IFRS).
La participation de la société ABC dans la société XYZ, une entreprise associée étrangère acquise au cours de l'exercice et comptabilisée selon la méthode de la mise en
équivalence, est comptabilisée à 15 millions de dollars dans l'état consolidé de la situation financière au 31 décembre 20X1, et la quotepart d'ABC du bénéfice net de XYZ de 1
$ millions de dollars sont inclus dans l’état consolidé du résultat global pour l’exercice terminé à cette date. Nous n'avons pas été en mesure d'obtenir des éléments probants
suffisants et appropriés concernant la valeur comptable de la participation d'ABC dans XYZ au 31 décembre 20X1 et la part d'ABC dans le bénéfice net de XYZ pour l'exercice
parce que nous n'avons pas eu accès aux informations financières, à la direction et aux auditeurs de XYZ. Par conséquent, nous n’avons pas pu déterminer si des ajustements
à ces montants étaient nécessaires.
Nous avons effectué notre audit conformément aux normes internationales d'audit (ISA). Nos responsabilités en vertu de ces normes sont décrites plus en détail
dans la section Responsabilités de l'auditeur pour l'audit des états financiers consolidés de notre rapport.
Nous sommes indépendants du Groupe conformément au Code international de déontologie des comptables professionnels de l'International Ethics Standards
Board for Accountants (y compris les normes internationales d'indépendance) (Code IESBA), et nous avons rempli nos autres responsabilités éthiques conformément
au Code IESBA. Nous estimons que les éléments probants que nous avons obtenus sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion d’audit avec réserve.
Autres informations [ou un autre titre le cas échéant tel que « Informations autres que les états financiers et les informations de l'auditeur »
Faire rapport à ce sujet. »]
[Déclaration conformément aux exigences de déclaration de la norme ISA 720 (révisée)4 – voir l'illustration 6 de l'annexe 2 de la norme ISA 720 (révisée). Le
dernier paragraphe de la section Autres informations de l’Illustration 6 serait personnalisé pour décrire la question spécifique donnant lieu à l’opinion avec réserve
qui affecte également les autres informations.]
Responsabilités de la direction et des personnes constituant le gouvernement d'entreprise pour les états financiers consolidés5 [Reporting conformément
à la norme ISA 700 (révisée)6 – voir l'illustration 2 de la norme ISA 700 (révisée).]
[Déclaration conformément à la norme ISA 700 (révisée) – voir l'illustration 2 de la norme ISA 700 (révisée). Les deux derniers paragraphes, applicables uniquement
aux audits d’entités cotées, ne seraient pas inclus.]
[Déclaration conformément à la norme ISA 700 (révisée) – voir l'illustration 2 de la norme ISA 700 (révisée).]
3
Le soustitre « Rapport sur l'audit des états financiers consolidés » n'est pas nécessaire dans les cas où le deuxième soustitre « Rapport sur d'autres exigences légales et réglementaires »
n'est pas applicable.
4
ISA 720 (révisée), Responsabilités de l'auditeur concernant d'autres informations
5
Tout au long de ces exemples de rapports d'audit, les termes direction et personnes constituant le gouvernement d'entreprise devront peutêtre être remplacés par un autre terme approprié
dans le contexte du cadre juridique de la juridiction concernée.
6
ISA 700 (révisée), Formation d'une opinion et présentation d'informations sur les états financiers
[Signature au nom du cabinet d'audit, au nom personnel de l'auditeur, ou aux deux, selon le cas dans la juridiction concernée]
[Adresse de l'auditeur]
[Date]
Annexe 2
(Réf. : par. A88)
Environnement de contrôle
2. La compréhension de l'auditeur du groupe de l'environnement de contrôle peut inclure des éléments tels que les suivants :
• La structure des fonctions de gouvernance et de gestion au sein du groupe, ainsi que les responsabilités de surveillance de la direction du groupe, y compris les
modalités d'attribution de l'autorité et des responsabilités à la direction des entités ou des unités commerciales du groupe.
• Comment est structuré et structuré le contrôle du système de contrôle interne du groupe par les responsables de la gouvernance.
organisé.
• Comment les normes éthiques et comportementales sont communiquées et renforcées dans la pratique au sein du groupe (par exemple,
programmes, tels que les codes de conduite et les programmes de prévention de la fraude).
• La cohérence des politiques et procédures à travers le groupe, y compris un manuel de procédures de reporting financier du groupe.
3. La compréhension par l'auditeur du groupe du processus d'évaluation des risques du groupe peut inclure des questions telles que le processus d'évaluation des
risques de la direction du groupe, c'estàdire le processus d'identification, d'analyse et de gestion des risques commerciaux, y compris le risque de fraude, qui peuvent
entraîner des anomalies significatives du groupe. États financiers. Cela peut également inclure une compréhension du degré de sophistication du processus
d'évaluation des risques du groupe et de l'implication des entités et des unités commerciales dans ce processus.
4. La compréhension par l'auditeur du groupe du processus de surveillance du système de contrôle interne du groupe peut inclure des questions telles que la surveillance
des contrôles, y compris la manière dont les contrôles sont surveillés au sein du groupe et, le cas échéant, les activités de la fonction d'audit interne au sein du
groupe, y compris sa nature, responsabilités et activités en matière de surveillance des contrôles dans les entités ou unités commerciales du groupe. La norme ISA
610 (révisée en 2013)2 exige que l'auditeur évalue dans quelle mesure le statut organisationnel de la fonction d'audit interne et les politiques et procédures pertinentes
soutiennent l'objectivité des auditeurs internes, le niveau de compétence de la fonction d'audit interne et si la fonction d'audit interne applique une approche
systématique et disciplinée, y compris le contrôle de la qualité.
5. La compréhension par l'auditeur du groupe du système d'information et de la communication du groupe peut inclure des questions telles que les suivantes :
• Le degré de centralisation dans l'environnement informatique du groupe et la communauté des applications informatiques, des processus informatiques et des
Infrastructure.
• Surveillance par la direction du groupe des opérations et des résultats financiers des entités ou unités commerciales du groupe, y compris des routines de reporting
régulières, qui permettent à la direction du groupe de surveiller les performances par rapport aux budgets et de prendre les mesures appropriées.
• Suivre, contrôler, rapprocher et éliminer les transactions intragroupe et les bénéfices non réalisés, ainsi que les transactions intragroupe
soldes des comptes au niveau du groupe.
• Un processus permettant de contrôler l'actualité et d'évaluer l'exactitude et l'exhaustivité des informations financières reçues des entités ou unités commerciales du
groupe.
1
ISA 315 (révisée en 2019), annexe 3
2
ISA 610 (révisée en 2013), Utilisation du travail des auditeurs internes, paragraphe 15
Processus de consolidation
6. La compréhension du processus de consolidation par l'auditeur du groupe peut inclure des éléments tels que les suivants :
• La mesure dans laquelle la direction des entités ou des unités commerciales du groupe a une compréhension des
cadre d’information financière.
• Le processus d'identification et de comptabilisation des entités ou unités commerciales du groupe conformément aux réglementations applicables.
cadre d’information financière.
• Le processus d'identification des secteurs à présenter pour l'information sectorielle conformément aux normes financières applicables.
cadre de reporting.
• Le processus d'identification des relations avec les parties liées et des transactions entre parties liées aux fins de déclaration conformément aux
le référentiel comptable applicable.
• Les méthodes comptables appliquées aux états financiers du groupe, les changements par rapport à ceux de l'exercice précédent et les changements
résultant de normes nouvelles ou révisées dans le cadre du référentiel comptable applicable.
• Les modalités de traitement des entités ou unités opérationnelles du groupe dont la clôture des exercices est différente de celle
fin d'année du groupe.
• Processus suivi par la direction du Groupe pour prendre connaissance des méthodes comptables utilisées par les entités ou unités commerciales du groupe
et, le cas échéant, s'assurer que des méthodes comptables uniformes sont utilisées pour préparer l'information financière des entités ou unités
commerciales du groupe pour la les états financiers du groupe et que les différences dans les méthodes comptables sont identifiées et ajustées si
nécessaire en termes du référentiel comptable applicable.
Les politiques comptables uniformes sont les principes, bases, conventions, règles et pratiques spécifiques adoptés par le groupe, sur la base du
référentiel comptable applicable, que les entités ou unités commerciales du groupe utilisent pour déclarer des transactions similaires de manière
cohérente. Ces politiques sont habituellement décrites dans le manuel de procédures d'information financière et dans la documentation de reporting
émise par la direction du groupe.
• Processus de la direction du groupe pour garantir des rapports financiers complets, précis et opportuns par les entités ou les activités.
unités du groupe pour la consolidation.
• Le processus de conversion des informations financières des entités ou unités commerciales étrangères du groupe dans la devise des états financiers du
groupe.
• Comment l'environnement informatique du groupe est organisé pour la consolidation et les politiques qui définissent les flux d'informations
dans le processus de consolidation, y compris les applications informatiques impliquées.
• Processus suivi par la direction du Groupe pour obtenir des informations sur les événements ultérieurs.
• Le processus d'enregistrement des ajustements de consolidation, y compris la préparation, l'autorisation et le traitement des
les écritures de journal et l'expérience du personnel responsable de la consolidation.
• La justification commerciale des événements et des transactions qui ont donné lieu aux ajustements de consolidation.
• Fréquence, nature et taille des transactions entre entités ou unités commerciales du groupe.
• Les procédures de suivi, de contrôle, de rapprochement et d'élimination des transactions intragroupe et des bénéfices latents ainsi que des soldes des
comptes intragroupe.
• Mesures prises pour arriver à la juste valeur des actifs et passifs acquis, procédures d'amortissement du goodwill (le cas échéant) et tests de
dépréciation du goodwill, conformément au référentiel comptable applicable.
• Accords avec un propriétaire majoritaire ou des intérêts minoritaires concernant les pertes subies par une entité ou une unité commerciale du groupe (par
exemple, une obligation pour les intérêts minoritaires de compenser ces pertes).
7. La compréhension par l'auditeur du groupe de la composante activités de contrôle peut inclure des éléments tels que les suivants :
• La communauté des contrôles informatiques et des contrôles informatiques généraux pour tout ou partie du groupe.
• L'étendue du caractère commun de la conception des contrôles pour tout ou partie du groupe qui traitent des risques de
inexactitudes dans les états financiers du groupe au niveau des assertions.
• La mesure dans laquelle les contrôles conçus en commun ont été mis en œuvre de manière cohérente pour tout ou partie du groupe.
Annexe 3
(Réf. : par. A112)
Exemples d'événements ou de conditions pouvant donner lieu à des risques d'anomalies significatives du Groupe
États financiers
Les exemples suivants sont des exemples d'événements (y compris des transactions) et de conditions pouvant indiquer l'existence de risques d'anomalies
significatives dans les états financiers du groupe, que cellesci soient dues à des fraudes ou à des erreurs, y compris en ce qui concerne le processus de consolidation.
Les exemples fournis par facteur de risque inhérent couvrent un large éventail d'événements et de conditions ; cependant, tous les événements et
conditions ne sont pas pertinents pour chaque mission d’audit de groupe et la liste d’exemples n’est pas exhaustive. Les événements et conditions ont
été classés selon le facteur de risque inhérent qui peut avoir le plus grand effet dans les circonstances. Il est important de noter qu’en raison des
interrelations entre les facteurs de risque inhérents, les exemples d’événements et de conditions sont également susceptibles d’être soumis ou affectés
par d’autres facteurs de risque inhérents à des degrés divers. Voir également la norme ISA 315 (révisée en 2019), annexe 2.
Facteur de risque inhérent Exemples d'événements ou de conditions pouvant donner lieu à l'existence de risques liés aux matières
Inexactitudes dans les états financiers du Groupe au niveau des assertions :
Complexité • L'existence de transactions complexes comptabilisées dans plus d'une entité ou entreprise
unité dans le groupe.
• L'application de méthodes comptables par les entités ou unités commerciales du groupe qui diffèrent de celles
appliquées aux états financiers du groupe. • Mesures
ou informations comptables qui impliquent des processus complexes utilisés par les entités ou unités commerciales du
groupe, tels que la comptabilisation d'instruments financiers complexes.
• Opérations soumises à un degré élevé de réglementation complexe dans plusieurs juridictions, ou entités ou
unités commerciales du groupe qui opèrent dans plusieurs secteurs soumis à différents types de réglementation.
Subjectivité • Des jugements concernant les entités ou unités commerciales du groupe qui nécessitent l'incorporation de leurs
informations financières dans les états financiers du groupe conformément au référentiel comptable applicable,
par exemple, s'il existe des entités ad hoc ou des entités non commerciales qui nécessitent une incorporation. •
Jugements concernant l'application correcte
des exigences du référentiel comptable applicable par les entités ou unités commerciales du groupe.
Incertitude • Les entités ou unités commerciales du groupe opérant dans des juridictions étrangères qui peuvent être exposées à des
facteurs tels qu'une intervention gouvernementale inattendue dans des domaines tels que la politique commerciale et
fiscale, et des restrictions sur les mouvements de devises et de dividendes ; et les fluctuations des taux de change.
• Transferts de fonds importants ou inhabituels au sein du groupe, en particulier vers des entités ou des unités commerciales
nouvellement constituées opérant dans des sites présentant un risque de fraude important ou élevé.
Indicateurs selon lesquels l'environnement de contrôle, le processus d'évaluation des risques du groupe ou le processus du groupe pour surveiller le
système de contrôle interne du groupe ne sont pas adaptés à la situation du groupe, compte tenu de la nature et de la complexité du groupe, et ne
fournissent pas une base appropriée pour les autres Les éléments du système de contrôle interne du groupe comprennent :
• Mauvaises structures de gouvernance d’entreprise, y compris des processus de prise de décision qui ne sont pas transparents.
• Contrôles inexistants ou inefficaces sur le processus d'information financière du groupe, y compris des informations inadéquates de la direction
du groupe sur le suivi des opérations et des résultats financiers des entités ou unités commerciales du groupe.
Remarque : Les modifications suivantes sont des modifications conformes à d'autres Normes internationales résultant de l'approbation de la norme ISA 600 (révisée).
Ces amendements entreront en vigueur en même temps que l'ISA 600 (révisée) et sont présentés avec des changements marqués par rapport aux dernières versions
approuvées des Normes internationales qui sont modifiées. Les numéros de note de bas de page dans ces amendements ne correspondent pas aux Normes
internationales modifiées, et il convient de faire référence à ces Normes internationales.
ISQM 1 – GESTION DE LA QUALITÉ POUR LES ENTREPRISES QUI EFFECTUENT DES AUDITS OU DES EXAMENS DE
ÉTATS FINANCIERS OU AUTRES ASSURANCES OU SERVICES CONNEXES
ENGAGEMENTS
…
Ressources humaines
A96. La norme ISA 220 (révisée)1 traite de la responsabilité de l'associé responsable de la mission de déterminer que les membres de l'équipe de mission, ainsi que
les experts externes de l'auditeur et les auditeurs internes qui fournissent une assistance directe et qui ne font pas partie de l'équipe de mission, possèdent
collectivement les compétences et capacités appropriées. , y compris suffisamment de temps, pour exécuter la mission. L'ISA 600 (révisée)2 développe la
manière dont l'ISA 220 (révisée) doit être appliquée dans le cadre d'un audit des états financiers d'un groupe. Les réponses conçues et mises en œuvre par
le cabinet pour répondre aux compétences et capacités des membres de l’équipe de mission affectés à la mission peuvent inclure des politiques ou des
procédures qui traitent :
• Informations pouvant être obtenues par l'associé responsable de la mission et facteurs à prendre en compte pour déterminer que les membres de l'équipe
de mission affectés à la mission, y compris ceux désignés par le réseau du cabinet, un autre cabinet du réseau ou un prestataire de services,
possèdent les compétences et les capacités nécessaires pour réaliser la mission. .
• Comment les préoccupations concernant la compétence et les capacités des membres de l'équipe de mission, en particulier ceux désignés par le réseau
du cabinet, un autre cabinet du réseau ou un prestataire de services, peuvent être résolues.
A112. Le cabinet peut reconnaître et renforcer la responsabilité du personnel et des équipes de mission d'échanger des informations avec le cabinet et entre eux en
établissant des canaux de communication pour faciliter la communication au sein du cabinet.
• Le cabinet communique la responsabilité de la mise en œuvre des réponses du cabinet au personnel et à l'engagement
1
ISA 220 (révisée), paragraphe 26
2
ISA 600 (révisée), Considérations spéciales – Audits des états financiers du groupe (y compris le travail des auditeurs des composants), paragraphe 2619
équipes.
• Le cabinet communique les modifications apportées au système de gestion de la qualité au personnel et aux équipes de mission, dans la
mesure où les changements sont pertinents par rapport à leurs responsabilités et permettent au personnel et aux équipes de mission de
prendre des mesures rapides et appropriées conformément à leurs responsabilités.
• Le cabinet communique les informations obtenues au cours du processus d'acceptation et de maintien du cabinet qui sont pertinentes pour
les équipes de mission dans la planification et l'exécution des missions.
o Le client obtenu au cours de l'exécution d'une mission qui aurait pu amener le cabinet à refuser la relation client ou la mission
spécifique si cette information avait été connue avant d'accepter ou de poursuivre la relation client ou la mission spécifique.
o Le fonctionnement des réponses du cabinet (par exemple, des préoccupations concernant les processus du cabinet d'affectation
du personnel aux missions), qui dans certains cas, peuvent indiquer une lacune dans le système de gestion de la qualité du
cabinet.
• Les équipes de mission communiquent des informations au réviseur de la qualité de la mission ou aux personnes fournissant
consultation.
• L'auditeur des équipes de mission du Ggroup communique les questions aux auditeurs des composants conformément aux politiques ou
procédures du cabinet, y compris les questions liées à la gestion de la qualité au niveau de la mission.
• La ou les personnes chargées de la responsabilité opérationnelle du respect des exigences d'indépendance communiquent au personnel
concerné et aux équipes de mission les changements apportés aux exigences d'indépendance ainsi que les politiques ou procédures du
cabinet pour répondre à ces changements.
A32. La réalisation d'une revue de la qualité d'une mission pour un audit d'états financiers de groupe peut impliquer des considérations supplémentaires pour
la personne désignée comme responsable de la revue de la qualité de la mission pour l'audit du groupe, en fonction de la taille et de la complexité du
groupe. Le paragraphe 21(a) exige que les politiques ou procédures du cabinet exigent que le responsable de la revue de la qualité de la mission
assume la responsabilité globale de la réalisation de la revue de la qualité de la mission. Ce faisant, pour les audits de groupe plus vastes et plus
complexes, le responsable de la revue de la qualité de la mission du groupe peut avoir besoin de discuter de questions importantes et de jugements
importants avec des membres clés de l'équipe de mission autres que l'auditeur de l'équipe de mission du groupe (par exemple, les personnes
responsables de l'exécution des procédures d'audit sur le groupe). informations financières d'un auditeur d'un composant). Dans ces circonstances, le
responsable de la revue de la qualité de la mission peut être assisté par des personnes conformément au paragraphe 20. Les indications du paragraphe
A22 peuvent être utiles lorsque le responsable de la revue de la qualité de la mission pour l’audit du groupe fait appel à des assistants.
A1. Cette norme ISA s'applique à tous les audits d'états financiers, y compris les audits d'états financiers de groupe. ISA 600 (révisée)3
traite de considérations particulières qui s'appliquent à un audit des états financiers d'un groupe et lorsque les auditeurs des composants sont
impliqués. La norme ISA 600 (révisée), adaptée si nécessaire selon les circonstances, peut également être utile lors d'un audit d'états financiers
lorsque l'équipe de mission comprend des personnes d'un autre cabinet. Par exemple, la norme ISA 600 (révisée) peut être utile lorsqu'elle implique
une telle personne pour assister à un inventaire physique, inspecter des immobilisations corporelles ou effectuer des procédures d'audit dans un
centre de services partagés situé à distance.
Définitions
A21A.Lorsque les coauditeurs effectuent un audit, les associés responsables de la mission et leurs équipes de mission constituent collectivement l'« associé
responsable de la mission » et l'« équipe de mission » aux fins des normes ISA. La présente norme ISA ne traite toutefois pas des relations entre les
coauditeurs ni du travail qu'un coauditeur effectue par rapport au travail de l'autre coauditeur.
L’application des politiques ou procédures du cabinet par les membres de l’équipe de mission (Réf. : paragraphes 9, 12(d), 17)
R24. En particulier, les politiques ou procédures du cabinet peuvent exiger que le cabinet ou l'associé responsable de la mission prenne des mesures
différentes de celles applicables au personnel lorsqu'il s'agit de déterminer si une personne d'un autre cabinet :
• Possède les compétences et les capacités appropriées pour réaliser la mission d'audit. Par exemple, la personne ne serait pas soumise aux
processus de recrutement et de formation de l'entreprise et, par conséquent, les politiques ou procédures de l'entreprise pourraient stipuler
que cette détermination peut être effectuée par d'autres actions, telles que l'obtention d'informations auprès de l'autre entreprise ou d'un
organisme d'octroi de licences ou d'enregistrement. Les paragraphes 2619 et A59 à A6438 de la norme ISA 600 (révisée) contiennent des
indications sur la manière de comprendre la compétence et les capacités des auditeurs des composants.
• Comprend les exigences éthiques pertinentes pour la mission d'audit du groupe. Par exemple, la personne ne serait pas soumise à la formation
du cabinet concernant les politiques ou procédures du cabinet relatives aux exigences éthiques pertinentes. Les politiques ou procédures du
cabinet peuvent stipuler que cette compréhension est obtenue par d'autres actions telles que la fourniture d'informations, de manuels ou de
guides contenant les dispositions des règles de déontologie pertinentes applicables à la mission d'audit à la personne concernée.
• Confirmera l'indépendance. Par exemple, les personnes qui ne font pas partie du personnel peuvent ne pas être en mesure de remplir des
déclarations d'indépendance directement sur les systèmes d'indépendance du cabinet. Les politiques ou procédures du cabinet peuvent stipuler
que ces personnes peuvent fournir la preuve de leur indépendance par rapport à la mission d'audit par d'autres moyens, par exemple par une
confirmation écrite.
R25. Lorsque les politiques ou procédures du cabinet exigent que des activités spécifiques soient entreprises dans certaines circonstances (par exemple,
consultation sur une question particulière), il peut être nécessaire que les politiques ou procédures du cabinet soient communiquées à des personnes
qui ne font pas partie du personnel. Ces personnes sont alors en mesure d'alerter l'associé responsable de la mission si la circonstance se présente,
ce qui permet à l'associé responsable de la mission de se conformer aux politiques ou procédures du cabinet. Par exemple, dans le cadre d'une
mission d'audit de groupe, si l'auditeur d'un composant met en œuvre des procédures d'audit sur les informations financières d'un composant et
identifie un point difficile ou litigieux pertinent pour les états financiers du groupe et soumis à consultation4 dans le cadre des politiques ou
procédures de l'auditeur du groupe. , l'auditeur de la composante est en mesure d'alerter l'auditeur de l'équipe chargée de l'audit du groupe à ce sujet.
3
ISA 600 (révisée), Considérations spéciales – Audits des états financiers du groupe (y compris le travail des auditeurs des composants)
4
Voir le paragraphe 35.
Exigences éthiques pertinentes, y compris celles liées à l’indépendance (Réf. : paragraphes 16 à 21)
A38. La norme ISA 2005 exige que l'auditeur se conforme aux exigences de déontologie pertinentes, y compris celles relatives à l'indépendance, relatives aux
missions d'audit des états financiers. Les exigences éthiques pertinentes peuvent varier en fonction de la nature et des circonstances de la mission.
Par exemple, certaines exigences liées à l'indépendance peuvent être applicables uniquement lors de la réalisation d'audits d'entités cotées. L'ISA
600 (révisée) comprend des exigences et des indications supplémentaires par rapport à celles de la présente ISA concernant les communications sur
les exigences éthiques pertinentes avec les auditeurs des composants.
Acceptation et maintien des relations avec les clients et des missions d'audit (Réf. : par. 22 à 24)
A53. Les informations obtenues au cours du processus d'acceptation et de maintien peuvent aider l'associé responsable de la mission à se conformer aux
exigences de la présente norme ISA et à prendre des décisions éclairées sur les plans d'action appropriés. Ces informations peuvent inclure :
• Des informations sur la taille, la complexité et la nature de l'entité, notamment s'il s'agit d'un audit de groupe, le secteur d'activité dans lequel
laquelle elle opère et le référentiel comptable applicable ;
• En ce qui concerne les audits de groupe, la nature des relations de contrôle entre la société mère et ses entités et unités commerciales ; et
• S'il y a eu des changements dans l'entité ou dans le secteur dans lequel l'entité opère depuis la mission d'audit précédente qui peuvent affecter la
nature des ressources requises, ainsi que la manière dont le travail de l'équipe de mission sera dirigé, supervisé. et révisé.
A54. Les informations obtenues lors de l'acceptation et du maintien peuvent également être pertinentes pour se conformer aux exigences d'autres ISA, ainsi
qu'à la présente ISA, par exemple en ce qui concerne :
• Établir une compréhension des termes de la mission d’audit, comme l’exige la norme ISA 210 ;6 ;
• Identifier et évaluer les risques d'anomalies significatives, qu'elles proviennent d'erreurs ou de fraudes, conformément à la norme ISA 315.
(Révisé en 2019) et ISA 240 ;7
• Comprendre le groupe, ses composantes et leurs environnements, dans le cas d'un audit des états financiers du groupe conformément à la norme
ISA 600 (révisée), et diriger, superviser et examiner le travail des auditeurs des composantes ;
• Déterminer s'il convient, et comment, de faire appel à un expert désigné par l'auditeur conformément à la norme ISA 620 ; et
• La structure de gouvernance de l'entité conformément à la norme ISA 260 (révisée)8 et ISA 265.9
A60. Les ressources pour une mission d'audit sont principalement affectées ou mises à disposition par le cabinet, bien qu'il puisse y avoir des circonstances
dans lesquelles l'équipe de mission obtient directement des ressources pour la mission d'audit. Par exemple, cela peut être le cas lorsqu'un auditeur
d'un composant est tenu par la loi, un règlement ou pour toute autre raison d'exprimer une opinion d'audit sur les états financiers d'un composant, et
que l'auditeur d'un composant est également nommé par la direction du composant pour mettre en œuvre des procédures d'audit sur les états
financiers d'un composant. au nom de l’auditeur de l’équipe chargée de la mission du groupe. Dans de telles circonstances, les politiques ou procédures du cabinet
5
ISA 200, paragraphes 14 et A16 à A19
6
ISA 210, Acceptation des termes des missions d'audit, paragraphe 9
7
ISA 240, Responsabilités de l'auditeur en matière de fraude lors d'un audit d'états financiers
8
ISA 260 (révisée), Communication avec les personnes chargées de la gouvernance
9
ISA 265, Communication des déficiences du contrôle interne aux personnes chargées de la gouvernance et de la direction
peut exiger que l'associé responsable de la mission prenne différentes mesures, par exemple demander des informations à l'auditeur du composant,
afin de déterminer si des ressources suffisantes et appropriées sont affectées ou mises à disposition.
A76. Lors d'un audit d'états financiers d'un groupe, lorsque les ressources sont insuffisantes ou inappropriées par rapport au travail effectué dans une
composante par un auditeur d'une composante, l'associé responsable de la mission peut discuter de la question avec l'auditeur de la composante, la
direction ou le cabinet afin de prendre des mesures suffisantes et appropriées. Ressources disponibles.
A92. L'associé responsable de la mission exerce son jugement professionnel en identifiant les domaines sur lesquels l'équipe de mission a porté un jugement
important. Les politiques ou procédures du cabinet peuvent préciser certaines questions qui sont généralement considérées comme des jugements
importants. Les jugements importants relatifs à la mission d'audit peuvent inclure des questions liées à la stratégie d'audit globale et au plan d'audit
pour la réalisation de la mission, à l'exécution de la mission et aux conclusions globales auxquelles est parvenue l'équipe de mission, par exemple :
• Questions liées à la planification de la mission, telles que les questions liées à la détermination de l'importance relative.
• La décision d'impliquer un expert désigné par l'auditeur, y compris la décision d'impliquer un expert externe.
• L'examen par l'équipe de mission des informations obtenues dans le cadre du processus d'acceptation et de maintien et des
réponses à ces informations.
• Le processus d'évaluation des risques de l'équipe de mission, y compris les situations dans lesquelles la prise en compte des facteurs de risque
inhérents et l'évaluation du risque inhérent nécessitent un jugement important de la part de l'équipe de mission. L’examen par l’équipe de
mission des relations, transactions et informations avec les parties liées.
• Résultats des procédures mises en œuvre par l'équipe de mission sur des domaines importants de la mission, par exemple, conclusions
concernant certaines estimations comptables, méthodes comptables ou considérations de continuité d'exploitation.
• L'évaluation par l'équipe de mission des travaux réalisés par les experts et les conclusions qui en sont tirées.
o Les décisions concernant l'implication des auditeurs d'un composant, y compris la manière de les diriger, de les superviser et d'examiner
leur travail, y compris, par exemple, lorsqu'il existe des domaines présentant un risque évalué plus élevé d'anomalies significatives dans
les informations financières d'un composant ; et
o L'évaluation des travaux réalisés par les auditeurs des composantes et les conclusions qui en sont tirées.
• Comment les questions affectant la stratégie globale d'audit et le plan d'audit ont été traitées.
• L'importance et le traitement des anomalies corrigées et non corrigées identifiées au cours de la mission.
• L'opinion d'audit proposée et les questions à communiquer dans le rapport de l'auditeur, par exemple, les questions clés d'audit, ou
annexe
(Réf. : par. 1)
Cette annexe identifie les paragraphes d'autres ISA qui contiennent des exigences spécifiques en matière de documentation. La liste ne remplace
pas l’examen des exigences et des applications associées ainsi que d’autres éléments explicatifs des ISA.
• ISA 210, Acceptation des termes des missions d'audit – paragraphes 10 à 12
• ISA 220 (révisée), Gestion de la qualité pour un audit d'états financiers – paragraphe 41
• ISA 240, Responsabilités de l'auditeur en matière de fraude lors d'un audit d'états financiers – paragraphes 45 à 48
• ISA 250 (révisée), Prise en compte des lois et réglementations lors d'un audit d'états financiers – paragraphe 30
• ISA 260 (révisée), Communication avec les personnes constituant la gouvernance – paragraphe 23
• ISA 300, Planification d'un audit d'états financiers – paragraphe 12
• ISA 315 (révisée 2019), Identification et évaluation des risques d'anomalies significatives – paragraphe 38
• ISA 320, Importance relative dans la planification et la réalisation d'un audit – paragraphe 14
A6. La loi, la réglementation ou les exigences éthiques pertinentes peuvent exiger que l'auditeur mette en œuvre des procédures supplémentaires et
prenne des mesures supplémentaires. Par exemple, le Code international de déontologie des comptables professionnels de l'International
Ethics Standards Board for Accountants (y compris les normes internationales d'indépendance) (Code IESBA) exige que l'auditeur prenne des
mesures pour répondre à la nonconformité identifiée ou suspectée aux lois et réglementations et détermine si des mesures supplémentaires
sont nécessaires. Ces mesures peuvent inclure la communication de nonconformités identifiées ou suspectées aux lois et réglementations à
d'autres auditeurs au sein de l'équipe de mission d'un groupe, y compris un associé responsable de la mission du groupe, les auditeurs des composants ou
d'autres auditeurs effectuant des travaux dans des entités ou des unités commerciales d'un groupe à des fins autres que l'audit des états financiers
du groupe.10
Responsabilités supplémentaires établies par la loi, la réglementation ou les exigences éthiques pertinentes (Réf. : paragraphe 9)
A8. La loi, la réglementation ou les exigences éthiques pertinentes peuvent exiger que l'auditeur mette en œuvre des procédures supplémentaires et prenne
des mesures supplémentaires. Par exemple, le Code international de déontologie des comptables professionnels de l'International Ethics Standards
Board for Accountants (y compris les normes internationales d'indépendance) (Code IESBA) exige que l'auditeur prenne des mesures pour répondre
à la nonconformité identifiée ou suspectée aux lois et réglementations et détermine si des mesures supplémentaires sont nécessaires. Ces
mesures peuvent inclure la communication de nonconformités identifiées ou suspectées aux lois et réglementations à d'autres auditeurs au sein
de l'équipe de mission d'un groupe, y compris un associé responsable de la mission du groupe, les auditeurs d'un composant ou d'autres auditeurs
effectuant des travaux dans des entités composantes ou des unités commerciales d'un groupe. groupe à des fins autres que l’audit des états
financiers du groupe.11
….
A4. La norme ISA 600 (révisée) comprend des questions spécifiques qui doivent être communiquées par les auditeurs du groupe aux personnes constituant
la gouvernance du groupe.12 Les questions communiquées peuvent inclure celles portées à l'attention de l'auditeur du groupe par composante.
auditeurs que l'auditeur du groupe juge importants pour les responsabilités des personnes constituant la gouvernance du groupe.
Les auditeurs d'une composante peuvent également communiquer des questions aux personnes constituant la gouvernance de la composante.13
Dans ces circonstances, la ou les personnes appropriées avec lesquelles l'auditeur de la composante communique dépend des circonstances de la
mission et de la question à communiquer. Dans certains cas, plusieurs entités ou unités commerciales peuvent exercer les mêmes activités au sein du
même système de contrôle interne et utiliser les mêmes pratiques comptables. Lorsque les personnes chargées de la gouvernance de ces entités ou
unités commerciales composantes sont les mêmes (par exemple, conseil d'administration commun), la duplication peut être évitée en traitant
simultanément avec ces entités ou unités commerciales composantes à des fins de communication.
dix
Voir, par exemple, les paragraphes R360.16 à 360.18 A1 du Code IESBA.
11
Voir, par exemple, les paragraphes R360.16 à 360.18 A1 du Code IESBA.
12
ISA 600 (révisée), Considérations spéciales – Audits des états financiers du groupe (y compris le travail des auditeurs des composants), paragraphe 5749
13
ISA 600 (révisée), paragraphe 45(i)
Annexe 1
(Réf. : paragraphe 3)
Exigences spécifiques de la norme ISQM 1 et d'autres normes ISA faisant référence aux communications avec les personnes chargées de la gouvernance
Cette annexe identifie les paragraphes de la norme ISQM 114 et d'autres normes ISA qui exigent la communication de questions spécifiques avec les
personnes constituant la gouvernance. La liste ne remplace pas l’examen des exigences et des applications associées ainsi que d’autres éléments explicatifs
des ISA.
• ISQM 1, Gestion de la qualité pour les cabinets qui effectuent des audits ou des examens d'états financiers ou d'autres assurances ou
Missions de services connexes – paragraphe 34(e)
• ISA 240, Responsabilités de l'auditeur en matière de fraude lors d'un audit d'états financiers – paragraphes 22, 39(c)(i) et 41 à 43
• ISA 250 (révisée), Prise en compte des lois et réglementations lors d'un audit d'états financiers – paragraphes 15, 20 et 23 à 25
• ISA 265, Communication des déficiences du contrôle interne aux personnes constituant la gouvernance et la direction –
paragraphe 9
• ISA 450, Évaluation des anomalies identifiées lors de l'audit – paragraphes 12 et 13
• ISA 505, Confirmations externes – paragraphe 9
• ISA 510, Missions d'audit initiales – Soldes d'ouverture – paragraphe 7
• ISA 540 (révisée), Audit des estimations comptables et informations connexes – paragraphe 38
• ISA 550, Parties liées – paragraphe 27
• ISA 560, Événements ultérieurs – paragraphes 7(b)(c), 10(a), 13(b), 14(a) et 17
• ISA 570 (révisée), Continuité d’exploitation – paragraphe 25
• ISA 600 (révisée), Considérations spéciales ―Audits des états financiers du groupe (y compris les travaux des composants
auditeurs) – paragraphe 5749
• ISA 610 (révisée en 2013), Utilisation du travail des auditeurs internes – paragraphes 20 et 31
• ISA 700 (révisée), Formation d'une opinion et présentation d'informations sur les états financiers – paragraphe 46
• ISA 701, Communication des questions clés d'audit dans le rapport de l'auditeur indépendant – paragraphe 17
• ISA 705 (révisée), Modifications de l'opinion exprimée dans le rapport de l'auditeur indépendant – paragraphes 12, 14, 23 et 30
• ISA 706 (révisée), Paragraphes d'observations et paragraphes sur d'autres points du rapport de l'auditeur indépendant –
paragraphe 12
• ISA 710, Informations comparatives – Chiffres correspondants et états financiers comparatifs – paragraphe 18
• ISA 720 (révisée), Responsabilités de l'auditeur concernant d'autres informations – paragraphes 17 à 19
…
Exigences
…
14
ISQM 1, Gestion de la qualité pour les cabinets qui effectuent des audits ou des examens d'états financiers, ou d'autres missions d'assurance ou de services connexes
Activités de planification
10A. L'associé responsable de la mission doit examiner la stratégie d'audit globale et le plan d'audit.
Activités de planification
A8. Le processus d'établissement de la stratégie globale d'audit, sous réserve de l'achèvement des procédures d'évaluation des risques de l'auditeur,
peut inclure des questions telles que :
• La nature des ressources (humaines, technologiques ou intellectuelles) à déployer pour des domaines d'audit spécifiques. Par exemple, le
déploiement de membres d’équipe expérimentés dans des domaines à haut risque ou l’affectation d’experts pour traiter des questions complexes ;
• Le montant des ressources à allouer à des domaines d'audit spécifiques. Par exemple, le nombre de membres de l'équipe chargés d'assister
à l'inventaire physique sur plusieurs sites, la nature et l'étendue de la direction et de la supervision des auditeurs des composants et
l'examen du travail des autres auditeurs dans le cas d'audits de groupe, ou le budget d'audit. en heures à allouer aux zones à haut
risque ;
• Quand ces ressources doivent être déployées, par exemple lors d'une étape d'audit intermédiaire ou à des dates limites clés ; et
• Comment ces ressources sont dirigées, supervisées ou utilisées. Par exemple, lorsque des réunions de briefing et de débriefing d'équipe
doivent avoir lieu, comment les revues des associés chargés de la mission et des responsables doivent avoir lieu (par exemple, sur site
ou hors site).
annexe
(Réf. : par. 7 à 8, A8 à A11)
Cette annexe fournit des exemples de questions que l'auditeur peut prendre en compte dans la gestion de la qualité au niveau de la mission. Bon nombre de
ces questions influenceront la stratégie d'audit globale et le plan d'audit détaillé de l'auditeur. Les exemples fournis couvrent un large éventail de sujets
applicables à de nombreuses missions. Même si certaines des questions mentionnées cidessous peuvent être exigées par d'autres ISA, toutes les questions
ne sont pas pertinentes pour chaque mission d'audit et la liste n'est pas nécessairement complète.
Caractéristiques de la mission
• L'étendue de la couverture attendue de l'audit, y compris le nombre et l'emplacement des composants à inclure dans lesquels les travaux
d'audit sont censés être effectués aux fins d'un audit de groupe, et la mesure dans laquelle les auditeurs des composants seront impliqués.
• La nature des relations de contrôle entre une société mère et ses entités ou unités commerciales qui déterminent la manière dont le groupe
doit être consolidé.
• La mesure dans laquelle les composants sont audités par d’autres auditeurs.
• Communication avec les auditeurs des composants concernant les types attendus et le calendrier des rapports à émettre et autres
communications en relation avec les travaux d'audit effectués aux fins de l'audit du groupe des composants.
• La nature et le calendrier attendus des communications entre les membres de l'équipe de mission, y compris la nature et le calendrier des
réunions d'équipe et le calendrier de la revue des travaux d'audit effectués.
Facteurs importants, activités de mission préliminaires et connaissances acquises lors d'autres missions
• La détermination de l’importance relative conformément à la norme ISA 32015 et, le cas échéant :
o
La détermination de l’importance relative de la performance des composants et leur communication aux auditeurs des composants
conformément à la norme ISA 600 (révisée).16
o Les attentes initiales concernant l'identification préliminaire des composants significatifs et des classes de matériaux de
les transactions, les soldes de comptes et les informations à fournir qui peuvent être importants.
ISA 315 (RÉVISÉE 2019) – IDENTIFICATION ET ÉVALUATION DES RISQUES LIÉS AUX MATÉRIAUX
DÉCLARATION INEXACTE
…
A11. Les risques d'anomalies significatives à identifier et à évaluer incluent à la fois ceux dus à des fraudes et ceux dus à des erreurs, et tous deux sont couverts
par la présente ISA. Toutefois, l’importance de la fraude est telle que des exigences et des orientations supplémentaires sont incluses dans la norme ISA
240 en ce qui concerne les procédures d’évaluation des risques et les activités associées afin d’obtenir des informations utilisées pour identifier et évaluer
les risques d’anomalies significatives provenant de fraudes.17 En outre, les normes ISA suivantes fournissent des exigences et des indications
supplémentaires sur l’identification et l’évaluation des risques d’anomalies significatives concernant des questions ou des circonstances spécifiques :
• ISA 550 en ce qui concerne les relations et transactions avec les parties liées ;
Évolutivité
15
ISA 320, Importance relative dans la planification et la réalisation d'un audit
16
ISA 600 (révisée), Considérations spéciales – Audits des états financiers du groupe (y compris le travail des auditeurs des composants), paragraphes 21 à 23 et 40(c) 35 à 36
17
ISA 240, paragraphes 12 à 27
18
ISA 540 (révisée), Audit des estimations comptables et informations connexes
19
ISA 570 (révisée), Continuité d'exploitation
20
ISA 600 (révisée), Considérations spéciales – Audits des états financiers du groupe (y compris le travail des auditeurs des composants)
A45. Lorsqu'une mission est réalisée par une grande équipe de mission, comme pour un audit des états financiers d'un groupe, il n'est pas toujours
nécessaire ni pratique que la discussion inclue tous les membres dans une seule discussion (par exemple, dans le cadre d'un audit multisite). il
n’est pas non plus nécessaire que tous les membres de l’équipe de mission soient informés de toutes les décisions prises lors des discussions.
L'associé responsable de la mission peut discuter de questions avec les membres clés de l'équipe de mission, y compris, s'il le juge approprié,
ceux possédant des compétences ou des connaissances spécifiques et ceux responsables du travail à effectuer lors des audits de composants,
tout en déléguant les discussions à d'autres, en tenant compte de l'étendue de communication jugé nécessaire au sein de l’équipe de mission. Un
plan de communication, convenu par l’associé responsable de la mission, peut être utile.
Pourquoi des risques importants sont déterminés et leurs implications pour l'audit
A218. La détermination des risques significatifs permet à l'auditeur de concentrer davantage son attention sur les risques qui se situent à l'extrémité supérieure de la fourchette.
le spectre des risques inhérents, grâce à la mise en œuvre de certaines réponses requises, notamment :
• …
• La norme ISA 600 (révisée) exige que l'auditeur du groupe évalue le caractère approprié de la conception et de la mise en œuvre de procédures d'audit
complémentaires pour les domaines présentant des risques évalués plus élevés d'anomalies significatives dans les états financiers du groupe, ou
des risques significatifs, sur lesquels un auditeur du composant détermine le des procédures d'audit supplémentaires doivent être mises en œuvre,
une plus grande implication de la part de l'associé responsable de la mission du groupe si le risque important est lié à une composante d'un audit de
groupe et l'équipe affectée à l'audit du groupe doit diriger le travail requis sur la composante par l'auditeur de la composante.21
Définitions
9. Aux fins des normes ISA, les termes suivants ont la signification qui leur est attribuée cidessous :
(a) P, importance relative de la performance – désigne le ou les montants fixés par l'auditeur à un niveau inférieur au seuil de signification pour les états
financiers dans leur ensemble afin de réduire le risque d'agrégation à un niveau suffisamment faible la probabilité que le total des anomalies non
corrigées et non détectées dépasse le seuil de signification pour les états financiers dans leur ensemble. Le cas échéant, l’importance relative de
la performance fait également référence au ou aux montants fixés par l’auditeur à un niveau inférieur au ou aux niveaux d’importance relative
pour des catégories particulières de transactions, de soldes de comptes ou d’informations à fournir.
(b) Risque d'agrégation – La probabilité que le total des anomalies non corrigées et non détectées dépasse le seuil de signification pour l'état
financier dans son ensemble.
21
ISA 600, paragraphes 30 et 3142
R13. Planifier l’audit uniquement pour détecter des anomalies significatives individuellement ne tient pas compte du fait que l’ensemble des anomalies
individuellement non significatives peut entraîner des anomalies significatives dans les états financiers et ne laisse aucune marge pour d’éventuelles
anomalies non détectées. L'importance relative de la performance (qui, telle que définie, correspond à un ou plusieurs montants) est fixée à un niveau
inférieur à l'importance relative pour les états financiers dans leur ensemble afin de réduire le risque d'agrégationréduire à un niveau suffisamment
basà un niveau suffisamment bas la probabilité que l'ensemble des anomalies non corrigées et non détectées dans les états financiers dépasse le
seuil de signification pour l’ensemble des états financiers. De même, l'importance relative de la performance relative à un niveau d'importance relative
déterminé pour une catégorie particulière de transactions, de solde de compte ou d'informations à fournir est définie pour réduire à un niveau
suffisamment bas la probabilité que l'ensemble des anomalies non corrigées et non détectées dans cette catégorie particulière de transactions, de
solde de compte ou d'informations à fournir. les informations à fournir dépassent le seuil de signification pour cette catégorie particulière d’opérations,
de solde de compte ou d’informations à fournir. La détermination de l’importance relative des performances n’est pas un simple calcul mécanique et
implique l’exercice d’un jugement professionnel. Il est affecté par la compréhension de l'entité par l'auditeur, mise à jour lors de la mise en œuvre des
procédures d'évaluation des risques ; et la nature et l'étendue des anomalies identifiées lors des audits précédents et donc les attentes de l'auditeur
concernant les anomalies de la période en cours.
Obtenir une compréhension des services fournis par une organisation de services, y compris le contrôle interne
Procédures supplémentaires lorsqu'une compréhension suffisante ne peut être obtenue de la part de l'entité utilisatrice (Réf. : paragraphe 12)
R19. Un autre auditeur peut être utilisé pour exécuter des procédures qui fourniront les informations nécessaires sur les contrôles pertinents au sein de la
société de services liés aux services fournis à l'entité utilisatrice. Si un rapport de type 1 ou de type 2 a été émis, l'auditeur utilisateur peut faire appel à
l'auditeur du service pour exécuter ces procédures, car l'auditeur du service a une relation existante avec la société de services. L'auditeur utilisateur
utilisant les travaux d'un autre auditeur peut trouver les indications de la norme ISA 220600 (révisée)22 utiles dans la mesure où elles concernent la
détermination de la compétence et des capacités de l'autre auditeur, comprenant un autre auditeur (y compris l'indépendance et la compétence
professionnelle de cet auditeur), la direction et la supervision participation aux travaux de l'autre auditeur, à la planification de la nature, du calendrier
et de l'étendue des travaux confiés à l'autre auditeur, et à l'évaluation du caractère suffisant et approprié des éléments probants obtenus.
ISA 501 – PREUVES D'AUDIT – CONSIDÉRATIONS SPÉCIFIQUES POUR DES ÉLÉMENTS SÉLECTIONNÉS
…
Inventaire
A3. Questions pertinentes pour planifier la participation à l'inventaire physique (ou pour concevoir et exécuter des procédures d'audit)
conformément aux paragraphes 4 à 8 de la présente norme ISA)
comprennent, par exemple : • Les risques d'anomalies significatives liés aux stocks.
22
La norme ISA 220 (révisée), Gestion de la qualité pour un audit d'états financiers 600 Considérations spéciales – Audits des états financiers du groupe (y compris le travail des
auditeurs des composants), paragraphe 2, stipule : « Un auditeur peut trouver cette ISA, adaptée si nécessaire dans le circonstances, utile lorsque cet auditeur implique
d’autres auditeurs dans l’audit d’états financiers qui ne sont pas des états financiers de groupe… » Voir également le paragraphe 19 de la norme ISA 600.
annexe
…
Illustration 1 :
Aux fins du présent rapport d’audit indicatif, les circonstances suivantes sont supposées :
• Audit d'un jeu complet d'états financiers d'une entité autre qu'une entité cotée selon un référentiel fidèle. L'audit n'est pas
un audit de groupe (c'estàdire que la norme ISA 600 (révisée)25 ne s'applique pas).
• …
Illustration 2 :
Aux fins du présent rapport d’audit indicatif, les circonstances suivantes sont supposées :
• Audit d'un jeu complet d'états financiers d'une entité autre qu'une entité cotée selon une présentation fidèle
cadre. L'audit n'est pas un audit de groupe (c'estàdire que la norme ISA 600 (révisée) ne s'applique pas).
• …
23
ISA 600, Considérations particulières – Audits des états financiers du groupe (y compris le travail des auditeurs des composants)
24
ISA 620, Utilisation du travail d'un expert auditeur
25
ISA 600 (révisée), Considérations spéciales – Audits des états financiers du groupe (y compris le travail des auditeurs des composants)
Comprendre les relations et les transactions avec les parties liées de l'entité
R13. Dans le contexte d'un audit de groupe, la norme ISA 600 (révisée) exige que l'auditeur de l'équipe chargée de l'audit du groupe demande aux auditeurs des
composants de communiquer en temps utile les relations avec les parties liées non identifiées au préalable par la direction du groupe ou que l'auditeur du
groupe fournisse à chaque auditeur des composants une liste des relations liées. parties préparées par la direction du groupe et toute autre partie liée dont
l'équipe affectée à l'audit du groupe a connaissance.26 Lorsque l'entité est une composante au sein d'un groupe, ces informations constituent une base utile
pour les demandes de renseignements de l'auditeur du groupe auprès de la direction concernant l'identité des parties liées. parties liées à l'entité.
Réponses aux risques d’anomalies significatives associés aux relations et transactions avec les parties liées (Réf. : paragraphe 20)
Transactions importantes identifiées entre parties liées en dehors du cours normal des activités de l'entité
Évaluation de la justification commerciale des transactions importantes entre parties liées (Réf. : paragraphe 23)
A38. Lors de l'évaluation de la justification commerciale d'une transaction significative entre parties liées en dehors du cours normal des activités de l'entité, l'auditeur
peut prendre en compte les éléments suivants :
• Si la transaction :
o Est trop complexe (par exemple, cela peut impliquer plusieurs parties liées au sein d'un groupe consolidé).
o Présente des termes de l’échange inhabituels, tels que des prix, des taux d’intérêt, des garanties et des conditions de remboursement inhabituels.
• Si la direction a discuté de la nature et de la comptabilisation d'une telle transaction avec les personnes chargées de
gouvernance.
• La direction metelle davantage l'accent sur un traitement comptable particulier plutôt que de prendre dûment en considération les
les aspects économiques sousjacents de la transaction.
Si les explications de la direction sont sensiblement incompatibles avec les termes de la transaction entre parties liées, l'auditeur est tenu, conformément
à la norme ISA 50027, d'examiner la fiabilité des explications et déclarations de la direction sur d'autres questions importantes.
26
ISA 600 (révisée), Considérations spéciales – Audits des états financiers du groupe (y compris le travail des auditeurs des composants), paragraphe 32(b)40(e)
27
ISA 500, Éléments probants, paragraphe 11
annexe
…
Illustration 1 – Opinion non modifiée lorsqu'une incertitude significative existe et que les informations à fournir dans les états financiers sont
Adéquat
Aux fins du présent rapport d’audit indicatif, les circonstances suivantes sont supposées :
Audit d'un jeu complet d'états financiers d'une entité cotée selon un référentiel fidèle. L'audit n'est pas un audit de groupe (c'estàdire que la
norme ISA 600 (révisée)28 ne s'applique pas).
…
Illustration 2 – Opinion avec réserve lorsqu'une incertitude significative existe et que les états financiers sont significativement
Inexact en raison d’une divulgation insuffisante
Aux fins du présent rapport d’audit indicatif, les circonstances suivantes sont supposées :
Audit d'un jeu complet d'états financiers d'une entité cotée selon un référentiel fidèle. L'audit n'est pas un
audit de groupe (c'estàdire que la norme ISA 600 (révisée) ne s'applique pas).
Illustration 3 – Opinion défavorable lorsqu’une incertitude importante existe et n’est pas divulguée dans les états financiers
Aux fins du présent rapport d’audit indicatif, les circonstances suivantes sont supposées :
Audit d'un jeu complet d'états financiers d'une entité autre qu'une entité cotée selon un référentiel fidèle.
L'audit n'est pas un audit de groupe (c'estàdire que la norme ISA 600 (révisée) ne s'applique pas).
Déterminer si, dans quels domaines et dans quelle mesure le travail de la fonction d'audit interne peut être utilisé
…
28
ISA 600 (révisée), Considérations spéciales – Audits des états financiers du groupe (y compris le travail des auditeurs des composants)
Détermination de la nature et de l'étendue des travaux de la fonction d'audit interne pouvant être utilisés
Facteurs affectant la détermination de la nature et de l’étendue des travaux de la fonction d’audit interne qui peuvent être utilisés (Réf. : par. 17–
19)
R16. Voici des exemples de travaux de la fonction d’audit interne qui peuvent être utilisés par l’auditeur externe :
• Test de l’efficacité opérationnelle des contrôles.
• Procédures de fond impliquant un jugement limité.
• Observations des inventaires.
• Suivi des transactions à travers le système d'information pertinent pour l'information financière.
• Test de conformité aux exigences réglementaires.
• Dans certaines circonstances, des audits ou des examens des informations financières de filiales qui ne sont pas des composantes
significatives du groupe (lorsque cela n'est pas en conflit avec les exigences de la norme ISA 600).29
…
Déterminer si, dans quels domaines et dans quelle mesure les auditeurs internes peuvent être utilisés pour fournir une assistance directe
Déterminer si les auditeurs internes peuvent être utilisés pour fournir une assistance directe aux fins de l'audit (Réf. : paragraphes 5, 26 à 28)
A31. Dans les juridictions où la loi ou la réglementation interdit à l'auditeur externe de recourir aux auditeurs internes pour fournir une assistance
directe, il est pertinent, dans les circonstances de l'audit du groupe, que les auditeurs de l'auditeur du groupe examinent si l'interdiction
s'étend également aux auditeurs des composants et , si tel est le cas, d’en parler dans la communication aux auditeurs des composants.30
…
ISA 700 (RÉVISÉE) – FORMATION D'UNE OPINION ET RAPPORT SUR LES ACTIVITÉS FINANCIÈRES
DÉCLARATIONS
…
Exigences
…
Le rapport de l'auditeur
Rapport de l'auditeur pour les audits effectués conformément aux normes internationales d'audit
39. La section Responsabilités de l'auditeur pour l'audit des états financiers du rapport de l'auditeur doit en outre : (Réf :
Para. A50)
…
(c) Lorsque la norme ISA 600 (révisée)31 s'applique, décrire plus en détail les responsabilités de l'auditeur dans le cadre d'une mission d'audit de groupe en
indiquant que:
29
ISA 600, Considérations particulières – Audits des états financiers du groupe (y compris le travail des auditeurs des composants)
30
ISA 600 (révisée), Considérations spéciales – Audits des états financiers du groupe (y compris le travail des auditeurs des composants, paragraphe 25(a)40(b)
31
ISA 600 (révisée), Considérations spéciales – Audits des états financiers du groupe (y compris le travail des auditeurs des composants)
(i) Les responsabilités de l'auditeur consistent à planifier et à réaliser l'audit du groupe afin d'obtenir des éléments probants suffisants
et appropriés concernant les informations financières des entités ou des unités d'activités commerciales au sein du groupe
pour servir de base à la formation d'une opinion sur les états financiers du groupe ;
(ii) L'auditeur est responsable de la direction, de la supervision et de l'examen de l'exécution des travaux d'audit effectués.
aux fins de l'audit du groupe ; et
Rapport de l'auditeur pour les audits effectués conformément aux normes internationales d'audit
A38. Dans les audits de groupe pour lesquels il existe de multiples sources de règles de déontologie pertinentes, y compris celles relatives à
l'indépendance, la référence à la juridiction dans le rapport de l'auditeur se rapporte généralement aux règles de déontologie pertinentes
applicables à l'auditeur de l'équipe chargée de l'audit du groupe. En effet, lors d’un audit de groupe, les auditeurs des composants sont
également soumis à des exigences éthiques pertinentes pour l’audit de groupe.33
A39. Les ISA n'établissent pas d'exigences spécifiques en matière d'indépendance ou de déontologie pour les auditeurs, y compris les auditeurs des composants,
et n'étendent donc pas, ni ne remplacent d'une autre manière, les exigences d'indépendance du Code IESBA ou d'autres exigences éthiques auxquelles
l'auditeur de l'équipe chargée de l'audit du groupe est soumis, et les Les ISA exigent que l'auditeur du composant soit soumis dans tous les cas aux mêmes
exigences spécifiques en matière d'indépendance que celles applicables à l'auditeur de l'équipe chargée de la mission du groupe. En conséquence, les
exigences éthiques pertinentes, y compris celles relatives à l’indépendance, dans une situation d’audit de groupe peuvent s’avérer complexes. La norme
ISA 600 (révisée)34 fournit des lignes directrices aux auditeurs lorsqu'ils effectuent des travaux sur les informations financières d'une composante dans le
cadre d'un audit de groupe, y compris dans les situations dans lesquelles l'auditeur de la composante ne satisfait pas aux exigences d'indépendance
pertinentes pour l'audit du groupe.
annexe
…
Illustration 1 – Rapport de l'auditeur sur les états financiers d'une entité cotée préparés conformément à une foire
Cadre de présentation
Aux fins du présent rapport d’audit indicatif, les circonstances suivantes sont supposées :
• Audit d'un jeu complet d'états financiers d'une entité cotée selon un référentiel fidèle. L'audit n'est pas un audit de groupe (c'estàdire que la
norme ISA 600 (révisée) ne s'applique pas).
32
ISA 600 (révisée), paragraphe 53
33
ISA 600 (révisée), paragraphes A56 à A57, A66 à A68A37
34
ISA 600 (révisée), paragraphes 25, 271920
• …
Illustration 2 – Rapport de l'auditeur sur les états financiers consolidés d'une entité cotée préparés conformément à un
Cadre de présentation équitable
Aux fins du présent rapport d’audit indicatif, les circonstances suivantes sont supposées :
• Audit d'un jeu complet d'états financiers consolidés d'une entité cotée selon un référentiel fidèle.
L'audit est un audit de groupe d'une entité possédant des filiales (c'estàdire que la norme ISA 600 (révisée) s'applique).
• …
Dans le cadre d’un audit effectué conformément aux normes ISA, nous exerçons notre jugement professionnel et faisons preuve d’esprit critique tout au long de
l’audit. Nous avons aussi:
…
• Planifier et réaliser l'audit du groupe pour Oobtenir des éléments probants suffisants et appropriés concernant l'information financière
des entités ou des activités commerciales au sein du Groupe pour concernant l'information financière des entités ou unités
commerciales au sein du groupe comme base pour exprimer une opinion sur le groupe consolidé. États financiers. Nous sommes
responsables de la direction, de la supervision et de l’examen de l’exécution des travaux d’audit effectués aux fins de l’audit du
groupe. Nous restons seuls responsables de notre opinion d’audit.
…
Illustration 3 – Rapport de l'auditeur sur les états financiers d'une entité autre qu'une entité cotée préparés en
Conformément à un cadre de présentation équitable
Aux fins du présent rapport d’audit indicatif, les circonstances suivantes sont supposées :
• Audit d'un jeu complet d'états financiers d'une entité autre qu'une entité cotée selon une présentation fidèle
cadre. L'audit n'est pas un audit de groupe (c'estàdire que la norme ISA 600 (révisée) ne s'applique pas).
• …
35
Le soustitre « Rapport sur l'audit des états financiers consolidés » n'est pas nécessaire dans les cas où le deuxième soustitre « Rapport sur d'autres exigences légales et
réglementaires » n'est pas applicable.
Illustration 4 – Rapport de l'auditeur sur les états financiers d'une entité autre qu'une entité cotée, préparés en
Conformément à un cadre de conformité à usage général
Aux fins du présent rapport d’audit indicatif, les circonstances suivantes sont supposées :
• Audit d'un jeu complet d'états financiers d'une entité autre qu'une entité cotée requis par la loi ou la réglementation.
L'audit n'est pas un audit de groupe (c'estàdire que la norme ISA 600 (révisée) ne s'applique pas).
• …
R15. Diverses normes ISA exigent des communications spécifiques avec les responsables de la gouvernance et d'autres personnes pouvant concerner des domaines de
attention significative de l’auditeur. Par exemple:
• La norme ISA 260 (révisée) exige que l'auditeur communique les difficultés significatives, le cas échéant, rencontrées au cours de l'audit avec les
personnes constituant le gouvernement d'entreprise.36 Les ISA reconnaissent des difficultés potentielles liées, par exemple : o aux transactions
avec des parties liées,37 en particulier les limitations sur la capacité de l'auditeur à obtenir des éléments probants démontrant que tous les autres
aspects d'une transaction entre parties liées (autres que le prix) sont équivalents à ceux d'une transaction similaire effectuée dans des conditions
de concurrence normale.
o Limitations de l'audit de groupe, par exemple lorsque l'accès de l'équipe chargée de l'audit du groupe aux informations ou aux
personnes peut avoir été restreint.38
• La norme ISA 220 (révisée) établit des exigences pour l'associé responsable de la mission en ce qui concerne la conduite de consultations
appropriées sur des questions difficiles ou controversées, des questions sur lesquelles les politiques ou procédures du cabinet nécessitent
une consultation,39 et d'autres questions qui, selon le jugement professionnel de l'associé responsable de la mission, nécessitent une
consultation. Par exemple, l'auditeur peut avoir consulté d'autres personnes au sein du cabinet ou à l'extérieur du cabinet sur une question
technique importante, ce qui peut indiquer qu'il s'agit d'une question clé d'audit. L’associé responsable de la mission est également tenu de
discuter, entre autres choses, des questions importantes et des jugements importants découlant de la mission d’audit avec le responsable
de la revue de la qualité de la mission.40
36
ISA 260 (révisée), paragraphes 16(b) et A21
37
ISA 550, Parties liées, paragraphe A42
38
ISA 600 (révisée), Considérations spéciales – Audits des états financiers du groupe (y compris le travail des auditeurs des composants), paragraphe 5749(c)
39
ISA 220 (révisée), Gestion de la qualité pour un audit d'états financiers, paragraphe 35
40
ISA 220 (révisée), paragraphe 36
Nature de l’incapacité d’obtenir des éléments probants suffisants et appropriés (Réf. : paragraphe 6(b))
A10. Des exemples de circonstances indépendantes de la volonté de l’entité comprennent les cas suivants :
• Les documents comptables d'une composante importante pour laquelle des procédures d'audit supplémentaires sont jugées
nécessaires aux fins de l'audit du groupe ont été saisis indéfiniment par les autorités gouvernementales.
…
annexe
…
Illustration 1 – Opinion avec réserve en raison d’une anomalie significative dans les états financiers
Aux fins du présent rapport d’audit indicatif, les circonstances suivantes sont supposées :
• Audit d'un jeu complet d'états financiers d'une entité cotée selon un référentiel fidèle. L'audit n'est pas un audit de groupe (c'estàdire
que la norme ISA 600 (révisée)41 ne s'applique pas).
• …
Illustration 2 – Opinion défavorable en raison d’une anomalie significative dans les comptes consolidés
Aux fins du présent rapport d’audit indicatif, les circonstances suivantes sont supposées :
• Audit d'un jeu complet d'états financiers consolidés d'une entité cotée selon un référentiel fidèle.
L'audit est un audit de groupe d'une entité possédant des filiales (c'estàdire que la norme ISA 600 (révisée) s'applique).
• …
Illustration 3 – Opinion avec réserve en raison de l'incapacité de l'auditeur à obtenir des éléments probants suffisants concernant une société étrangère
Associé
Aux fins du présent rapport d’audit indicatif, les circonstances suivantes sont supposées :
• Audit d'un jeu complet d'états financiers consolidés d'une entité cotée selon un référentiel fidèle.
L'audit est un audit de groupe d'une entité possédant des filiales (c'estàdire que la norme ISA 600 (révisée) s'applique).
• …
41
ISA 600 (révisée), Considérations spéciales – Audits des états financiers du groupe (y compris le travail des auditeurs des composants)
Illustration 4 – Impossibilité d'exprimer une opinion en raison de l'incapacité de l'auditeur à obtenir des éléments probants suffisants
et appropriés sur un seul élément des états financiers consolidés
Aux fins du présent rapport d’audit indicatif, les circonstances suivantes sont supposées :
• Audit d'un jeu complet d'états financiers consolidés d'une entité autre qu'une entité cotée selon un référentiel fidèle. L'audit est un
audit de groupe d'une entité possédant des filiales (c'estàdire que la norme ISA 600 (révisée) s'applique).
• …
Illustration 5 – Impossibilité d'exprimer une opinion en raison de l'incapacité de l'auditeur à obtenir des éléments probants suffisants
et appropriés sur plusieurs éléments des états financiers
Aux fins du présent rapport d’audit indicatif, les circonstances suivantes sont supposées :
• Audit d'un jeu complet d'états financiers d'une entité autre qu'une entité cotée selon une présentation fidèle
cadre. L'audit n'est pas un audit de groupe (c'estàdire que la norme ISA 600 (révisée) ne s'applique pas).
• …
Annexe 3
…
Aux fins du présent rapport d’audit indicatif, les circonstances suivantes sont supposées :
• Audit d'un jeu complet d'états financiers d'une entité cotée selon un référentiel fidèle. L'audit n'est pas un audit de groupe (c'està
dire que la norme ISA 600 (révisée)42 ne s'applique pas).
• …
Annexe 4
…
Aux fins du présent rapport d’audit indicatif, les circonstances suivantes sont supposées :
• Audit d'un jeu complet d'états financiers d'une entité autre qu'une entité cotée selon une présentation fidèle
cadre. L'audit n'est pas un audit de groupe (c'estàdire que la norme ISA 600 (révisée) ne s'applique pas).
42
ISA 600 (révisée), Considérations spéciales – Audits des états financiers du groupe (y compris le travail des auditeurs des composants)
• …
annexe
…
• …
• …
Aux fins du présent rapport d’audit indicatif, les circonstances suivantes sont supposées :
• Audit d'un jeu complet d'états financiers d'une entité autre qu'une entité cotée selon une présentation fidèle
43
ISA 600 (révisée), Considérations spéciales – Audits des états financiers du groupe (y compris le travail des auditeurs des composants)
cadre. L'audit n'est pas un audit de groupe (c'estàdire que la norme ISA 600 (révisée) ne s'applique pas).
• …
Déterminer s'il existe une incohérence significative entre les autres informations et les connaissances acquises par l'auditeur au cours de
l'audit (Réf. : paragraphe 14(b))
A35. L'auditeur peut déterminer qu'il est approprié de se référer à la documentation d'audit pertinente ou de se renseigner auprès des
membres concernés de l'équipe de mission, y compris des auditeurs des composants concernés, pour déterminer s'il existe une
incohérence significative. Par exemple:
• Lorsque les autres informations décrivent l'arrêt prévu d'une ligne de produits majeure et, bien que l'auditeur ait connaissance de
l'arrêt prévu, il peut demander des renseignements au membre de l'équipe de mission concerné qui a mis en œuvre les
procédures d'audit dans ce domaine pour étayer ses considérations. si la description est sensiblement incompatible avec les
connaissances acquises par l'auditeur au cours de l'audit.
• Lorsque les autres informations décrivent des détails importants d'un procès abordé dans l'audit, mais que l'auditeur ne peut pas s'en souvenir de
manière adéquate, il peut être nécessaire de se référer à la documentation d'audit où ces détails sont résumés pour étayer ses souvenirs.
A36. La question de savoir si, et si tel est le cas, dans quelle mesure, l'auditeur se réfère à la documentation d'audit pertinente ou s'adresse aux
membres concernés de l'équipe de mission, y compris aux auditeurs des composants concernés, est une question de jugement professionnel.
Toutefois, il peut ne pas être nécessaire pour l'auditeur de se référer à la documentation d'audit pertinente ou de s'enquérir auprès des membres
concernés de l'équipe de mission, y compris des auditeurs des composants concernés, sur toute question incluse dans les autres informations.
Annexe 2
…
Illustration 1 – Rapport de l'auditeur de toute entité, cotée ou non cotée, contenant une opinion non modifiée lorsque l'auditeur a obtenu toutes les autres
informations avant la date du rapport de l'auditeur et n'a pas identifié d'anomalies significatives dans les autres informations .
Aux fins du présent rapport d’audit indicatif, les circonstances suivantes sont supposées :
• Audit d'un jeu complet d'états financiers de toute entité, qu'elle soit cotée ou non cotée, en utilisant un référentiel fidèle. L'audit n'est pas
un audit de groupe (c'estàdire que la norme ISA 600 (révisée)44 ne s'applique pas).
• …
44
ISA 600 (révisée), Considérations spéciales – Audits des états financiers du groupe (y compris le travail des auditeurs des composants)
Illustration 2 – Rapport de l'auditeur d'une entité cotée contenant une opinion non modifiée lorsque l'auditeur a obtenu une partie
des autres informations avant la date du rapport de l'auditeur, n'a pas identifié d'anomalies significatives dans les autres
informations et s'attend à obtenir d'autres informations après la date du rapport du commissaire aux comptes.
Aux fins du présent rapport d’audit indicatif, les circonstances suivantes sont supposées :
• Audit d'un jeu complet d'états financiers d'une entité cotée selon un référentiel fidèle. L'audit n'est pas un audit de groupe (c'est
àdire que la norme ISA 600 (révisée) ne s'applique pas).
• …
Illustration 3 – Rapport de l'auditeur d'une entité autre qu'une entité cotée contenant une opinion non modifiée lorsque l'auditeur a
obtenu une partie des autres informations avant la date du rapport de l'auditeur, n'a pas identifié d'anomalies significatives dans
les autres informations et s'attend à obtenir d'autres informations après la date du rapport de l'auditeur.
Aux fins du présent rapport d’audit indicatif, les circonstances suivantes sont supposées :
• Audit d'un jeu complet d'états financiers d'une entité autre qu'une entité cotée selon une présentation fidèle
cadre. L'audit n'est pas un audit de groupe (c'estàdire que la norme ISA 600 (révisée) ne s'applique pas).
• …
Illustration 4 – Rapport de l'auditeur d'une entité cotée contenant une opinion non modifiée lorsque l'auditeur n'a obtenu aucune
autre information avant la date du rapport de l'auditeur mais s'attend à obtenir d'autres informations après la date du rapport de
l'auditeur.
Aux fins du présent rapport d’audit indicatif, les circonstances suivantes sont supposées :
• Audit d'un jeu complet d'états financiers d'une entité cotée selon un référentiel fidèle. L'audit n'est pas un audit de groupe (c'est
àdire que la norme ISA 600 (révisée) ne s'applique pas).
• …
Illustration 5 – Rapport de l'auditeur de toute entité, qu'elle soit cotée ou non cotée, contenant une opinion non modifiée lorsque l'auditeur a obtenu toutes les
autres informations avant la date du rapport de l'auditeur et a conclu qu'une anomalie significative dans les autres informations existe.
Aux fins du présent rapport d’audit indicatif, les circonstances suivantes sont supposées :
• Audit d'un jeu complet d'états financiers de toute entité, qu'elle soit cotée ou non cotée, en utilisant un référentiel fidèle. L'audit
n'est pas un audit de groupe (c'estàdire que la norme ISA 600 (révisée) ne s'applique pas).
• …
Illustration 6 – Rapport d'audit d'une entité, qu'elle soit cotée ou non cotée, contenant une opinion avec réserve lorsque l'auditeur a obtenu
toutes les autres informations avant la date du rapport d'audit et qu'il existe une limitation de portée en ce qui concerne une élément significatif
dans les comptes consolidés qui affecte également les autres informations.
Aux fins du présent rapport d’audit indicatif, les circonstances suivantes sont supposées :
• Audit d'un jeu complet d'états financiers consolidés de toute entité, cotée ou non cotée, à l'aide d'un
cadre de présentation équitable. L'audit est un audit de groupe (c'estàdire que la norme ISA 600 (révisée) s'applique).
• …
Illustration 7 – Rapport de l'auditeur de toute entité, cotée ou non cotée, contenant une opinion défavorable lorsque l'auditeur a obtenu toutes les autres
informations avant la date du rapport de l'auditeur et que l'opinion défavorable sur les états financiers consolidés affecte également les autres informations.
Aux fins du présent rapport d’audit indicatif, les circonstances suivantes sont supposées :
• Audit d'un jeu complet d'états financiers consolidés de toute entité, cotée ou non cotée, à l'aide d'un
cadre de présentation équitable. L'audit est un audit de groupe (c'estàdire que la norme ISA 600 (révisée) s'applique).
• …
ISA 805 (RÉVISÉE) – CONSIDÉRATIONS PARTICULIÈRES – AUDITS D'UN GROUPE FINANCIER UNIQUE
ÉTATS ET ÉLÉMENTS SPÉCIFIQUES, COMPTES OU ÉLÉMENTS FINANCIERS
DÉCLARATION
Introduction
1. La présente ISA ne s'applique pas aux circonstances dans lesquelles les procédures d'audit du rapport sont mises en œuvre par un
auditeur d'un composant, émis à la suite de travaux effectués sur les informations financières d'un composant à la demande d'une
équipe d'audit du groupe aux fins d'un audit du groupe. états financiers (voir ISA 600 (révisée)).45
…
Examens financiers des composants dans le cadre d'un audit des états financiers d'un groupe d'entités
A2. Des missions d'examen conformément à la présente ISRE peuvent être demandées pour les entités qui la composent par l'auditeur des états financiers.
45
ISA 600 (révisée), Considérations spéciales – Audits des états financiers du groupe (y compris le travail des auditeurs des composants)
déclarations d’un groupe d’entités. Une telle mission d'examen effectuée conformément à la présente ISRE peut être accompagnée d'une
demande de l'auditeur du groupe d'entreprendre des travaux ou des procédures supplémentaires si nécessaire dans les circonstances de la
mission d'audit du groupe.
Acceptation et maintien des relations avec les clients et des missions d'examen (Réf. : par. 29)
A54. L'auditeur des états financiers d'un groupe d'entités peut demander à un professionnel en exercice de procéder à un examen limité des informations
financières d'une entité composante du groupe. En fonction des instructions du commissaire aux comptes du groupe, un examen limité des informations
financières d'une composante peut être effectué conformément à la présente ISRE. L'auditeur du groupe peut également prescrire des procédures
supplémentaires pour compléter les travaux effectués dans le cadre de l'examen effectué dans le cadre de la présente ISRE. Lorsque le professionnel
effectuant l'examen limité est l'auditeur des états financiers de l'entité composante, l'examen limité n'est pas effectué conformément à la présente ISRE.
A78. Pour acquérir une compréhension de l'entité et de son environnement, ainsi que du référentiel comptable applicable, le
le praticien peut également envisager :
• Si l'entité est une composante d'un groupe d'entités ou une entité associée à une autre entité.
• …
A80. Lorsque le professionnel en exercice est chargé d'examiner les états financiers d'un groupe d'entités, la nature, le calendrier et l'étendue
prévus des procédures d'examen limité visent à atteindre les objectifs du professionnel en exercice pour la mission d'examen énoncés dans
la présente ISRE, mais dans le contexte de les états financiers du groupe.
…
A90. Lors d'un examen limité d'états financiers, la mise en œuvre de procédures analytiques aide le professionnel en exercice à :
• Acquérir ou mettre à jour la compréhension qu'a le professionnel en exercice de l'entité et de son environnement, notamment pour être en mesure d'identifier
les domaines dans lesquels des anomalies significatives sont susceptibles de survenir dans les états financiers.
• Identifier les incohérences ou les écarts par rapport aux tendances, valeurs ou normes attendues dans les états financiers, tels que le
niveau de congruence des états financiers avec les données clés, y compris les indicateurs de performance clés.
• Fournir des preuves corroborantes par rapport à d'autres procédures d'enquête ou d'analyse déjà effectuées.
• Servir de procédures supplémentaires lorsque le professionnel en exercice prend connaissance d'éléments qui l'amènent à croire que les états
financiers peuvent contenir des anomalies significatives. Un exemple d'une telle procédure supplémentaire est une analyse comparative des
chiffres mensuels de revenus et de coûts entre les centres de profit, succursales ou autres composants des centres de profit, succursales ou
autres composants de l'entité, pour fournir des preuves sur les informations financières contenues dans les postes ou les informations contenues
dans les états financiers
…