Contrôle de Qualité Et Analyses
Contrôle de Qualité Et Analyses
Contrôle de Qualité Et Analyses
Thème:
Promotion : 2008-2009
Sommaire
Introduction générale………………………………………………………….01
1 -Partie Bibliographique
1.1. Généralités sur les agrumes………………………………………………04
1.1.1. Origine et répartition géographique…………………………………… 04
1.1.2. Principales espèces………………………………………………………04
1.1.3. Importance Economique…………………………………………………05
1. 2. La Clémentine
1.2.1. Historique…………………………………………………………… 07
1.2.2. Présentation…………………………………………………………. 07
1.2.3. Taxonomie…………………………………………………………….07
1.2.4. Variétés de la clémentine……………………………………………08
1.2.5. Importance économique…………………………………………… 08
1.2.6. Valeur nutritionnelle …………………………………………………10.
1.2.7. Qualité ………………………………………… …………………….12
1.2.8. Problèmes phytosanitaires et stratégie de lutte………………… 13
2. Matériels et Méthodes
2.1. Introduction…………………………………………………………………..18
2.2. Echantillonnage……………………………………………………………. 18
2.3. Critères De Qualité Commerciale…………………………………
2.3.1. Caractéristiques Minimale ………………………………………19
2.3.2. Critères de maturité…………………………………………………19
2.3.2.1. Coloration………………………………………………… 20.
2.3.2.2.Teneur en jus ……………………………………………….20
2.3.2.3. Le ratio (E/A)……………………………………………… 21.
2.3.3. Classification………………………………………………………… 21
2.3.3.1. Catégorie
extra…………………………………………….21
2.3.3.2. Catégorie 1……………………………………………… 21
2.3.3.3. Catégorie 2……………………………………………… 22
2.3.3.4. Catégorie 3…………………………………………………22
2.3.4. Calibrage…………………………………………………………………..22
2.4. Critères de qualité sensorielle…………………………………………..23
2.5. Critères de qualité nutritionnelle………………………………………. 24
2.5.1. Vitamine C ………………………………………………………. 24
2.5.2. Matière sèche soluble……………………………………………… 25
2.5.3. Taux de cendres…………………………………………………… 26
2.5.4. Analyse fine des cendres………………………………………….. 26
2.5.5. Taux d’humidité et de matières volatiles………………………. 27
2.5.6. Taux de sucre……………………………………………………… 27
2.5.7. Acidité titrable……………………………………………………… 28
2.6. Qualité sanitaire……………………………………………………………. 28
2.6.1. Analyse de la mycoflore…………………………………………….28
2.6.2. Analyse des résidus de pesticide………………………………….29
2.6.2.1. Prétraitement……………………………………………….. 30
2.6.2.2. Extraction…………………………………………………… 31
2.6.2.3. Concentration……………………………………………. 31
2.6.2.4. Purification…………………………………………………. 31
2.6.2.5. Lecture ……………………………………………………… 31
2.7. Analyse statistique………………………………………………………… 32
Partie résultats et discussions……………………………………………… 34
Conclusion …………………………………………………………………58
LISTE DES ABRÉVIATIONS
HA : HECTARE
KG : KILOGRAMME
M : MÈTRE
MM : MILLIMÈTRE
MQX : MILLIERS DE QUINTAUX
MG : MILLIGRAMME
N° : NUMÉRO
P : PENICILLIUM
QX : QUINTAUX
Liste des tableaux:
Dans ce sens d’après De l’Ecotais (2004), la qualité des fruits peut être
envisagée sous les aspects suivants:
1
- Sensoriel : le consommateur vise le goût, la couleur et la texture
agréable des fruits. Leur insuffisance représente un obstacle au
renouvellement de l’acte d’achat.
- Nutritionnel : les fruits sont bons pour la santé. Les indicateurs de
qualité portent sur les vitamines, les taux de sucres, d’acidité, de
cendres, de minéraux et d’humidité.
qualité commerciale,
qualité sensorielle,
qualité nutritionnelle,
qualité sanitaire.
2
1. Généralités sur les agrumes
1.1.1. Origine et répartition géographique :
Les agrumes sont originaires du sud Est asiatique. Ils étaient cultivés
dans les montagnes d'Asie Orientale, entre les contreforts de l'Himalaya et le
Sud Est de l'Asie. A partir de cette zone, la dispersion se serait effectuée vers
l'Est de l'Inde, l'archipel Malais et la Chine du Sud (Jacquemond, 2008).
4
1.1.3. Importance économique
qx
116000000
114000000
112000000
110000000
108000000
106000000
104000000
102000000
100000000
98000000
2000 2001 2002 2003 2004 Année
2005 2006 2007
5
Tab.2. Principaux produits d’agrumes et leur répartition géographique
(Anonyme, 2004b ; Loeillet, 2009 ).
7000000qx
6000000
5000000 Oranges
Clémentines
4000000
Mandarines
3000000 Citrons
Pomélos
2000000
total
1000000
0
2002 2003 2004 2005 2006
Fig. 2. Production d’agrumes en Algérie (Anonyme, 2006c).
6
1. 2. La Clémentine
1. 2.1. Historique :
1.2. 2. Présentation :
7
1.2. 3. Taxonomie :
- Division : Embryophyla.
- Sous division : Angiospermae
- Classe : Dicotylédones.
- Sous classe : Archichlomydeae
- Ordre : Genariales
- Famille : Rutaceae
- S/Famille : Aurantioideae
- Tribu : Citreae
- S/Tribu : Citrinae
- Genre : Citrus
- Sous genre: Eucitrus
- Espèce : C.clementina
8
tangerines sont la Chine, l'Espagne, le Brésil et le Japon (Tab.3). Dans le
bassin méditerranéen, la clémentine est principalement cultivée en Espagne,
en Algérie, en Tunisie et au Maroc (Anonyme, 2006).
2005
Pays
Production (m.tn)
Pourcentage
Chine 11 395 000,00 49 %
Espagne 1 944 600,00 8 %
Brésil 1 270 000,00 5 %
Japon 1 100 000,00 5 %
Iran 720 000,00 3 %
Thaïlande 670 000,00 3 %
Égypte 665 000,00 3 %
Pakistan 587 000,00 2 %
Italie 585 844,00 2 %
Turquie 585 000,00 2 %
Corée du Sud 580 000,00 2 %
Argentine 450 000,00 2 %
Maroc 425 000,00 2 %
États-Unis 390 090,00 2 %
Mexique 370 000,00 2 %
Autres pays 1 749 787,00 7 %
9
production (qx)
500,000
450,000
400,000
350,000
300,000
250,000
200,000
150,000
100,000
50,000
0
id
a
em an
e
az
a
ge
r
re
f
ikd
a
ca
ra de
s lef ste
Bl gan le iz Tip Al lta Sk as er Ch re
A
ta R M um
os Bo
M
. Fig.3. Répartition et production de la clémentine en Algérie en 2007
(Anonyme, 2008b)
10
Les fibres sont moyennement abondantes et sont représentées
essentiellement par les celluloses et les hémicelluloses (Anonyme, 2005).
11
1.2.7. Qualité
12
13
1.2.8. Problèmes phytosanitaires et stratégie de lutte
14
Penicillium italicum est un parasite des épidermes intacts, plus redoutable
de ce fait que P .digitatum. Ses spores sont présentes tout au long de la
chaîne, de l'emballage jusqu’à la consommation (Laville, 1994).
Par ailleurs, les pourritures à Aspergillus sp. peuvent toucher toutes les
variétés d'agrumes. Elles se développent préférentiellement en entrepôt
lorsque les températures sont supérieures à 15°c. L'espèce la plus fréquente
est Aspergillus niger , qui provoque une pourriture molle épidermique d'une
odeur caractéristique de fermentation (Laville, 1994).
15
Tab.N.7.Champignons myco-toxinogènes et leurs mycotoxines
produites. (LAMDANI, M. & ZANOUN, S. (2010).
Champignons Toxines produites
Aspergillus Aflatoxine
Stérigmatocytine
Ochratoxine A.
Penicillium Patuline, Citrinine,
Pénitrem A,
Acide cyclopiazonique,
Ochratoxine A.
Fusarium Trichothécènes (DON, NIV, Toxine T-2, DAS)
Zéaralénone, Fumonisines,
Fusarine, Moniliformine.
Alternaria Alternariol
La lutte contre les pourritures doit être préventive, car les fruits déjà
atteints sont irrécupérables. Elle consiste d’abord à éviter toutes blessures
des fruits lors de la récolte et des manipulations ultérieures. Les caisses de
récolte seront avantageusement lavées et désinfectées. Dans les stations de
conditionnement, les fruits destinés au long transport seront désinfectés en
les trempant avant le calibrage durant quatre minutes dans une solution
fongicide (Laville, 1994).
16
2. Matériel et Méthodes
2.1. Introduction :
2.2. Echantillonnage :
18
Tab. 8. Données sur les échantillons de clémentines
Echantillon
Lieux de prélèvement Dates de prélèvement
s
1 Station INPV, Boufarik 24.11.2008
2 Ferme zakaria, Oued el alleug 14.12.2008
Ferme des cinq
3 26.11.2008
Palmiers, Oued el alleug
Marché des fruits et
4 08.01.2009
Légumes, Blida
Les qualités que doivent présenter les agrumes, dans toutes les
catégories, compte tenu des dispositions particulières prévues pour chaque
catégorie et des tolérances admises, doivent répondre aux critères établis par
les normes internationales (Anonyme, 2004b ; Anonyme, 2004c ; Anonyme,
2009d) suivants :
19
exempts de pourritures, de moisissures et des blessures non cicatrisées
(Anonyme, 1994a)
2.3.2.1. Coloration :
1 0/3 verte
2 1/3 verte
3 2/3 verte
4 3/3 verte
20
Ainsi un presse-fruits à version moderne, fonctionnant à
l’électricité a été utilisé pour l’extraction du jus de la partie comestible
du fruit. Les fruits sont introduits dans le descendeur de l’extracteur
électrique, les disques de découpage tournent rapidement tout en les
cisaillant et les pulvérisant; ainsi, l’extrait de jus est filtré à travers une
passoire à fine maille et recueilli dans des sachets de congélation pour
la pesée le jus avec pulpe et le jus filtré.
Ce rapport E/A doit être compris entre 8 et 17, pour une acidité
comprise entre 0,65 et 1,4 d’après (Anonyme, 2001).
2.3.3. Classification :
21
ne portent pas atteinte à l’aspect général du produit, à sa qualité, à sa
conservation et à sa présentation dans l’emballage comme:
22
livrés à l’état frais au consommateur, à l’exclusion de ceux destinés à la
transformation industrielle.
23
Concernant l’évaluation gustative, les échantillons de fruits ont été
préparés dans un laboratoire de la manière suivante : après avoir
soigneusement gantés les mains, les fruits ont été épluchés à l’aide d’un
couteau. Chaque fruit a été divisé verticalement en deux pour éviter que le
sujet soit influencé par la couleur ou éventuellement l’aspect de la peau.
L’échantillon est présenté au sujet dans une assiette en verre, exempte de
tout produit ou particule qui pourrait nuire ou éventuellement influencer le
jugement du dégustateur. A la fin, chaque dégustateur devait noter ses
observations sur une grille d’évaluation avec des critères élaborés à cet effet.
24
2.5. Critères de qualité nutritionnelle :
2.5.1. Vitamine C:
25
une température de 100 ± 5°C pendant 4 heures jusqu'à stabilisation du
poids pour être pesées à nouveau et en extraire évaluer le poids de la matière
sèche soluble. Les résultats obtenus sont ainsi exprimés en g/kg ou en
pourcentage de masse (NF 05-109 ; COFRAC, 1994 ; NF V-05-109, 1970).
Humidifier les cendres avec 1 à 3 ml , puis les faire évaporer au bain
marie ou sur une plaque chauffante ; replacer les creusets dans le four à une
température ≤ 200°C puis augmenter progressivement la température jusqu'à
450° C, continuer ensuite la calcination à 450°C pendant une à 2 heures. Ce
mode opératoire est répété jusqu'à la combustion totale de l’échantillon, il
convient que les cendres soient blanches / grises ou légèrement colorées ,
ajouter 5 ml d’acide chlorhydrique aux creusets en veillant à ce que toutes les
cendres en soient bien imprégnées, faire évaporer l’acide au bain-marie ou
sur une plaque chauffante, dissoudre le résidu dans un volume de 10 à 30 ml
d’acide nitrique, agiter le creuset soigneusement de manière à ce que toutes
les cendres entrent en contact avec l’acide, couvrir en utilisant un verre de
montre et laisser l’échantillon reposer pendant une à 2heures.
26
La spectrométrie d’absorption atomique en flamme est déterminée par la
concentration de l’élément à analyser chaque fois que possible. Nous avons
utilisé la technique la plus convenable celle utilisant la spectrométrie
d’absorption atomique en flamme (FAAS) qui est moins sensible aux
interférences que la technique d’absorption atomique en four graphite.
Où :
P0 : le poids de la capsule vide
P1 : le poids de la capsule vide et de la prise d’essai
P2 : le poids de la capsule après étuvage.
27
2.5.7. Acidité titrable :
28
Il est donc particulièrement important de contrôler les teneurs en résidus
de pesticides dans nos aliments afin de vérifier que les traitements
phytosanitaires ont été effectués de manière correcte et que les résidus sont
en concentration la plus faible possible afin qu'il n'y ait aucun risque pour la
santé du consommateur. Les fruits sont des denrées très sensibles pour
lesquelles l’aspect est particulièrement important pour le consommateur.
29
Les analyses ont été effectuées par une méthode d’extraction liquide –
liquide qui s’applique pour le dosage des organochlorés, organophosphorés
et pyréthrinoïdes dans les fruits et légumes riches en eau et à faible teneur en
matière grasse et en sucres(Code COFRAC :X.0 ; Anonyme,1987 ;
Anonyme,1992).
En effet, les pesticides ont été puisés dans des échantillons par
l’utilisation de l’acétone. Les extraits sont filtrés. Après dilution dans l’eau, les
composés sont extraits par du dichlorométhane. La phase organique est
séchée puis évaporée à l’aide d’un évaporateur rotatif. Les résidus sont repris
par un mélange acétone- hexane. Ensuite, les substances interférentes sont
séparées sur des colonnes de silice à usage unique. Les composés sont
identifiés et quantifiés par chromatographie en phase gazeuse munie d’un
détecteur à spectrométrie de masse (CG-MS).
Ainsi, 2kg de fruits ont été épluchés pour en récupérer les parties
comestibles. Ces dernières ont été finement découpées, broyées et
homogénéisées. Les broyats ainsi obtenus ont été conservés au congélateur
dans des récipients hermétiques décontaminés à l’abri de la lumière. Ces
derniers sont soumis à l’extraction suivie de l’étape «purification » pour
identification et quantification par chromatographie en phase gazeuse.
2.6.2.1. Prétraitement :
2.6.2.2. Extraction :
30
On enlève la phase inférieure de CH2Cl2 et on la recueille dans un
ballon monté d’un entonnoir garni d’un tampon de coton de verre et
contenant approximativement 20g de sulfate de sodium.
On extrait la phase aqueuse de nouveau par 70ml de CH2Cl2 et
on agite manuellement 10 minutes et on laisse décanter 10
minutes.
On recueillie la phase organique dans le même ballon, et on lave le
filtre contenant le sulfate de sodium par 20 ml de CH2Cl2 et 20 ml
d’hexane (ce dernier favorise l’évaporation du CH2Cl2).
2.6.2.3. Concentration :
2.6.2.4. Purification :
2.6.2.5. Lecture :
31
2.7. Analyse statistique :
32
3. Résultats et discussion :
3.1. Critères de qualité commerciale :
En effet, les cochenilles ont été les insectes les plus abondants sur
l’ensemble des échantillons. Elles ont été fortement représentées sur les
échantillons 2 et 3 et par degré moindre au niveau des échantillons 1 et 4.
La deuxième place a été accordée au passage de trips ou à la tordeuse de
l’œillet où l’échantillon 3 était le plus infesté suivi respectivement par les
échantillons : 4,1 et 2. La troisième place était attribuée à la fumagine, où les
échantillons 2 et 3 étaient les plus contaminés. On note également
l’oléocellose, plus marquée sur l’échantillon 2 et représentée par des taches
vertes ou jaunes dues aux piqûres stériles de Cératite, aux frottements entre
les fruits et aux blessures d’autres insectes.
Aussi, les blessures sur fruits ont été les moins représentées.
Cependant, l’échantillon 1 en a montré plus que le 2ième, que celui rapporté
du marché mais, elles ont étaient d’un degré faible pour l’ensemble des
échantillons (Tab. 14).
Oléocellose
Moisissures
Morsures
Blessures
Passage
Présence
de trips ou
de
de tordeuse
cochenilles
Echantillons de l’œillet
1 90 45 23 38 03 00 00 07
2 100 39 66 68 03 00 00 01
3 100 81 53 29 20 00 00 01
4 70 66 37 10 12 30 15 06
33
Fig.4. Différents types de blessures sur fruits de clémentines.
34
Fruits présentant Penicillium digitatum.
35
Quant à, l’analyse factorielle des correspondances , l’ensemble des
échantillons occupent la même aire avec la présence de cochenilles, de
fumagine et des trips. En effet l’abondance des cochenilles a été marquée
respectivement sur les échantillons 2, 3,1 et 4. La fumagine a été
représentée dans l’ordre décroissant par les échantillons 2, 1, 3 et 4 tandis
que, les trips sont plus distants des autres éléments et permettent le
classement des échantillons dans l’ordre décroissant 3, 4,1 et 2 (Fig. 4).
Par ailleurs, l’oléocellose, les morsures, les blessures et les
moisissures sortent complètement de l’aire qui regroupe les quatre
échantillons. Dans ce sens, on a pu comparer les échantillons en considérant
principalement la présence de cochenilles et de fumagine. Ainsi, les trois
échantillons semblent très proches mis à part le quatrième (Fig. 4).
Par ailleurs, les fruits des quatre échantillons analysés étaient entiers,
exempts de début de desséchement interne, de dommage du aux basses
températures ou au gel, d’humidité extérieure anormale, d’odeurs et/ou de
saveurs étrangères.
En revanche, ces derniers ont présenté des défauts causés par les
blessures, meurtrissures cicatrisées, parasites et leurs attaques, pourritures
et autres altérations (Fig.5).
Ainsi, les quatre échantillons de fruits analysés n’ont pas présenté les
caractéristiques minimales de la qualité visuelle par rapport aux normes
internationales et Algériennes. (Anonyme,1994 ; Anonyme, 2004b ;
Anonyme, 2004c ; Anonyme, 2009 ).
36
Oléocellose Cochenilles Fumagine
Piqure de Cératite-
Froissement Morsure d’éscargot
blessure
37
3.1.2. Maturité
3.1.2.1. Coloration
Echantillons 1 2 3
1 65 30 5
2 26 21 30
3 28 60 12
4 4 69 27
S3
S4
S1
-0,3
-0,6
-0,9
-1,2
S im ila r ity
-1,5
-1,8
-2,1
-2,4
-2,7
-3
0 0,5 1 1,5 2 2,5 3 3,5 4 4,5
38
Dans ce sens, la variabilité de la catégorie de couleur des fruits est
liée essentiellement au facteur variétal, à la date de la récolte, à la localité
géographique ainsi qu’à l’exposition du fruit à l’ensoleillement (Ludovic,
2008 ; Rosario, 2010).
En effet, nos échantillons de fruits ont montré des taux de jus moyens
compris entre 55 et 65 % pour les fruits entiers (serie2 : Fig.7) et entre 41 et
50 % pour les fruits pellés (serie1 : Fig.7). Dans ce sens, le codex
alimentarius a fixé le taux de jus minimal pour les clémentines à 40%,et cette
même teneur à été fixée à 35% par le journal officiel (Anonyme, 1994 ;
Anonyme, 2004b ; Anonyme, 2004c ; Anonyme, 2009 ).
70
60
50
taux de jus moyen
40
Series1
30
Series2
20
10
0
1 2 3 4
Echantillons
Fig.9. Taux de jus moyen des fruits entiers et des fruits pellés
3.1.2.3. La maturité
39
moins acidulée. D’autre part, il a été rapporté que le ratio de maturité de la
clémentine doit être compris entre 8 et 17, pour une acidité comprise entre
0,65 et 1,4 (Anonyme ,2008).
35
30
rapport de maturité en %
25
20
15 Ir/At
E/At
10
0
1 2 3 4
Echantillon
3.1.3. Classification
40
3.1.4. Calibrage
En effet, plusieurs auteurs ont souligné que le calibre des fruits est lié
au potentiel génétique de la variété, à la conduite de la culture regroupant la
taille annuelle, l’éclaircissage et l’irrigation, à la position pédoclimatique du
verger ainsi que la date de récolte par rapport à la maturité (Esteve, 2006).
Dans ce sens, plusieurs travaux ont recommandé d’éviter les sols trop
lourds ou très limoneux qui ont donné des oranges de petit calibre (walahi et
al., 2003).
41
Fig.11.Classement des échantillons de fruits selon le code calibre
42
moyennement
2 - 10 60 30 -
juteux
3 -
30 70 - très juteux
4 10 60 30 - - peu juteux
fermeté 1 - 20 20 60 - très ferme
moyennement
2 10 30 50 10 -
ferme
moyennement
3 - 10 70 20 -
ferme
4 - - 30 70 - très ferme
Aspect de moyennement
1 10 30 60 - -
l’épiderme épaisse
2 - 30 70 très épaisse
moyennement
3 - 20 70 10 -
épaisse
4 40 60 - - - peu épaisse
odeur 1 - - 70 30 - caractéristique
2 - - 70 30 - caractéristique
3 - - 60 40 - caractéristique
4 - 40 60 - caractéristique
Appréciation 1 - 10 60 30 - appréciée
globale 2 - - 20 80 - très appréciée
3 40 60 - très appréciée
4 20 60 20 - - peu appréciée
43
44
Tab19 . Caractérisation de la qualité sensorielle des échantillons de fruits
3.3.1. Vitamine c
Ainsi, nos échantillons de jus de fruit de clémentine ont montré des taux
de vitamine C considérablement inférieurs à ceux rapportés par la
bibliographie.
Tm Vit C (mg/100g)
17.65
17.6
17.55
17.5
17.45
17.4
17.35
17.3
1 2 3 4
45
3.3.2. Matière sèche soluble
14
12
10
Tm Mss en %
6 Tm Mss (%)
0
1 2 3 4
Echantillon
46
0.4
0.35
0.3
0.25
0.2 Tm Cen (%)
0.15
0.1
0.05
0
1 2 3 4
Fig.14. Taux moyen de cendres des échantillons de fruits
D’autre part, plusieurs travaux ont affirmé que le Mg qui a été absorbé
a une longueur d’onde de 285.21 nm a une teneur fixée à 11mg/100 g pour
la clémentine (Anonyme, 2005 ; Bernard, 2008 ; Lécole, 2008). Ainsi, seul
l’échantillon 4 coïncide avec cette teneur. Cependant, l’échantillon 3 dépasse
largement ce taux alors que, les deux autres restants y sont
considérablement inférieurs (Fig.13). En effet, d’autres auteurs ont t affirmé
que le magnésium est responsable de la couleur plaisante du zeste et assure
une teneur optimale en matière solides solubles, en acidité et en vitamine C
(Maksoud et al ., 1994).
47
Taux de Na, Ca & Mg (mg/100Gg) 20
18
16
14
12 Tm ca (mg/100g)
10
Tm Na (mg/100g)
8
6 Tm Mg (mg/100g)
4
2
0
1 2 3 4
Echantillon
En effet, il a été souligné que l’eau d’irrigation est apportée selon les
besoins et selon l’isohyète climatique de la zone d’implantation. Comme elle
doit être de bonne qualité et en quantité suffisante et non chargée de sel.
Cette dernière a un impact sur le développement végétatif, l’induction florale,
le grossissement du fruit et la teneur en jus (Hillal, 2001). De même,
l’irrigation contribue à l’augmentation du taux de jus de fruit (Anonyme, 2009).
Ce qui confirme que nos échantillons ont été bien irrigués.
48
89.5
89
88.5
Taux d'humidité (%)
88
87.5
87 Tm Hum et Mv (%)
86.5
86
85.5
85
1 2 3 4
Echantillon
Les taux de sucres enregistrés par nos échantillons sont compris entre
14 et 18% (Fig.15).
18
16
14
12
10
Tm suc (%)
8
6
4
2
0
1 2 3 4
49
Fig.17. Taux moyen de sucres des échantillons de fruits
Par ailleurs, Kefford & chondeler (1970) ont souligné que l’acidité est
liée à la physiologie de la plante, la nature du sol, les conditions climatiques,
le stade de maturité et les variétés de fruits.
D’autre part, Bernard (2008) a affirmé que les acides organiques sont
représentés essentiellement par l’acide citrique, avec de petites quantités
d’acide malique.
De même, ces acides organiques sont moins abondants que dans les
autres agrumes (orange : 1,2 % ; pomelo : 1,9 % ; citron : 5 %), ce qui confère
à la clémentine une saveur plus douce que ces dernières (Anonyme, 2005).
0.9
0.8
0.7
Taux d'acidité (g/100g)
0.6
0.5
0.4 Tm Act (g/100g)
0.3
0.2
0.1
0
1 2 3 4
Echantillon
50
L’analyse de la mycoflore de nos échantillons a révélé des taux de
contamination faibles n’excédant pas 8% et représentés essentiellement par
Penicillium sp. où l’espèce P.digitatum semble la plus fréquente,
accompagnée rarement par d’autres saprophytes. Ces moisissures ont été
installées suite aux blessures provoquées au niveau du pédoncule ou
associés aux piqures d’insectes (Tab.28). Par ailleurs, on a pu noter aussi
l’apparition de moisissures dans le jus de clémentine maintenu à température
ambiante suite à des conditions défavorables du travail. En effet, d’après
Anonyme (1976), le genre Penicillium représenté par les deux
espèces P.digitatum et P.italicum est le plus dominant parmi tous les genres
rencontrés sur fruits. P.digitatum et P.italicum, qui sont à l’origine des
pourritures vertes et bleues respectivement.
Ainsi, la lutte contre ces pathogènes est basée jusqu’à présent sur
l’utilisation de fongicides. Toutefois la lutte chimique présente de nombreux
inconvénients pouvant être résumés par la persistance des résidus sur les
fruits traités, apparition de souches résistantes aux fongicides utilisés et
l’impact des traitements chimiques sur la santé et l’environnement (Taqarort
et al., 2004).
51
contamination
(%)
3% P.digitatum
1 7% 1% Aspergillus niger
4% P.digitatumn
4%P.digitatum associé très faiblementà
2 5%
Alternaria sp. et Fusarium sp.
P.digitatum :1% début de pourriture
3 3% pédonculaire et piqures
d’insectes 2 fruits à début de pourriture
4% P.digitatum. 2% P.italicum.
8%
4 2% P.digitatum associé très faiblement à
Alternaria sp. et Aspergillus niger
52
3.5. Analyse des résidus de pesticides
53
3.6. Corrélation entre les paramètres d’analyse et comparaison entre les
échantillons de fruits
Echantillon
1 2 3 4
Critère de qualité
Acidité (g/100g) 0,9089 0,524 0,762 0,719
Tau de Cendres (%) 0,38 0,22 0,33 0,29
Tau de Ca (mg/100g) 1 1,16 2 1,46
Tau de Na (mg/100g) 7,4 11,2 12,55 11,1
Tau de Mg (mg/100g) 7,2 8,9 12,75 11
Teneur d’humidité (%) 89,31 89,23 87,72 86,49
Tau de sucres (%) 14 17,5 15 18
Tau de matière sèche soluble (%) 10,68 10,76 12,27 13,5
Indice de maturité 15,453 33,396 19,685 25,034
Tau de jus (%) 48 48 ,85 41,27 39,56
Calibre des fruits (mm) 48,94 46,33 49,7 45,16
Teneur en vitamine C (mg/100g) 17,43 17,57 17,49 17,61
54
En effet, selon l’axe1, Il ressort un premier groupe de paramètres
corrélés représenté par le taux de cendre, celui de matière sèche soluble
avec les taux de Na, Ca et Mg, l’acidité, ainsi que le calibre des fruits qui
évoluent dans le même sens. Par ailleurs, le second groupe également
corrélé est représenté par les taux : d’humidité, de jus, de vitamine C, de
sucres et l’indice de maturité.
55
Fig.20. Corrélation entre les critères de qualité selon, l'axe 1
56
Tab.32. Similarité et distance euclidienne entre les échantillons
Echantillons 1 2 3 4
1 0 18,914 11,311 15,365
2 18,914 0 16,874 13,342
3 11,311 16,874 0 8,3121
4 15,365 13,342 8,3121 0
S1
S2
S3
S4
-0,5
-1
-1,5
-2
S im ila r ity
-2,5
-3
-3,5
-4
-4,5
-5
0 0,5 1 1,5 2 2,5 3 3,5 4 4,5
57
Conclusion :
Parmi les fruits, les agrumes occupent une place prépondérante. Ils
contribuent à l’équilibre nutritionnel. Cependant , ils doivent satisfaire à la
réglementation en vigueur, ainsi qu’aux dispositions des codes de la
consommation. Ils doivent être de qualité saine, loyale et marchande.
59
zakaria dont les teneurs étaient faibles. Cependant, celles déterminées
en Na ont été très élevées pour l’ensemble des échantillons. Aussi,
des taux d’humidité et de substances volatiles supérieurs ou égaux ,
des taux de sucres supérieurs et des taux d’acidité acceptables ont été
déterminés pour tous les échantillons comparés aux normes.
une bonne qualité sanitaire, liée à l’absence des résidus de
méthidathion et au faible taux de contamination de l’ordre de 3 à 8 %
des isolats fongiques représentées par Penicillium digitatum,
Penicillium italicum associés à Alternaria sp., Fusarium sp. et
Aspergillus niger.
Une distinction entre les échantillons de fruits avec un rapprochement
de ceux prélevés de la ferme des cinq palmiers et du marché de fruits
et légumes de Blida, a été décelée à partir de l’analyse statistique
concernant l’ensemble des critères de qualité.
60
o pratiquer l’éclaircissage afin de diminuer la charge de l’arbre,
améliorer le calibre des fruits et éviter le frottement pouvant
causer l’apparition de l’Oléocéllose et l’installation de parasites
et moisissures,
Vu l’incidence des types de symptômes rencontrés dans les vergers :
il est impératif d’établir un programme de lutte efficace et fiable pour
freiner l’extension des agents biotiques en cause (ravageurs, agents
fongiques).
la surveillance des bio agresseurs par une lutte raisonnée et équilibrée
afin de diminuer le taux d’infestation des fruits tout en préservant
l’environnement et la santé du consommateur, Selon notre enquête,
deux laboratoires d’analyse des résidus de pesticides sont
fonctionnels, celui du CACQUE et de l’INPV inauguré en mai 2010.
A l’effet de minimiser les risques toxicologiques sur la santé humaine
par l’utilisation des pesticides il est conseiller de :
o Contrôle des résidus de pesticides;
o Renforcer les capacités des laboratoires de contrôle;
o Renforcer les capacités des personnels chargés des analyses;
o Créer d’autres laboratoires d’analyses de résidus des denrées
alimentaires;
o Contribuer au développement et à l’utilisation des biopesticides;
o Utiliser rationnellement les pesticides, notamment en ce qui
concerne les doses et le respect des délais avant récolte;
o information des agriculteurs sur les modalités d’utilisation des
pesticides;
o Participer au développement et à la protection intégrée en
agriculture;
o Respect des délais avant récolte.
Il est souhaitable aussi, de traiter les fruits à base de fongicides ou de
biopesticides au champ et en post-récolte afin d’empêcher le
développement de pourritures, qui altèrent la valeur nutritionnelle et
peuvent produire des mycotoxines néfastes pour la santé du
consommateur.
Faire des Analyses des mycotoxines,
informer les agriculteur sur les modalité de récolte et controler ses
dérniéres; la récolte doit être faite avec beaucoup de précaution, afin
d‘éviter les blessures qui peuvent constituer des portes d’entrée pour
les agents fongiques et favoriser les maladies.
Mise en place d’un système de régulation et de contrôle des prix,
Etablissement des normes spécifiques à chaque variété d’agrumes, et
renouvellement et amélioration des normes Algériennes ( calibre).
61
ANNEXE : 01
C’est une ferme à vocation agrumicole qui occupe une superficie totale des
185.44 ha dont 170.26ha irriguée elle est spécialisée dans la production des
variétés d’agrumes suivantes :
portugaise 11.50 ha
et la mandarine 10.90 ha
La texture du sol est limono sablo argileux. Le sol est calcaire légèrement
alcalin non salin d’un niveau de fertilité faible, pauvre en potassium la
pluviométrie moyenne décennale 350mm/an. Les ressources en eau existant
au niveau de la ferme sont : 9 forages, 2 bassins d’accumulation, 3 châteaux
d’eau et l’oued Chiffa.
ANNEXE N° : 02
TAB. classement des calibres enregistrés pour chaque fruit par classe \
nombre de fruits
Echantillons
Calibre (mm) 1 2 3 4
33 01 00 00 00
34 00 00 00 00
35 01 00 00 01
36 00 00 01 00
37 01 00 00 02
38 01 00 00 02
39 00 00 00 08
40 04 00 00 05
41 01 00 00 04
42 04 00 03 06
43 03 00 00 05
44 05 00 06 12
45 07 00 04 11
46 07 02 05 12
47 09 01 11 05
48 05 02 07 03
49 02 03 09 05
50 08 01 11 09
51 07 07 08 00
52 08 11 10 04
53 03 06 08 04
54 03 08 06 01
55 07 06 06 00
56 02 07 01 00
57 03 05 04 00
58 04 17 01 00
59 02 04 00 00
60 00 04 00 00
61 01 06 00 00
62 01 04 00 00
63 00 02 00 00
64 00 01 03 00
65 00 01 00 01
66 00 01 06 01
ANNEXE N°03
% de fruits
par échantillon et 1 2 3 4
par Code calibre
1-xxx
00 00 00 00
78 et plus
1XX
00 00 00 00
67-78
1X
00 06 00 01
63-74
2
08 41 00 01
58-69
3
23 64 17 01
54-64
4
47 76 54 18
50-60
5
61 54 82 43
46-56
6
61 27 71 66
43-52
7
88 76 99 77
41-58
8
31 02 18 63
39-46
9
19 00 09 44
37-44
10
12 00 04 28
35-42
ANNEXE N° 04 :
Tmj fe
66
64
62
60
Tmj fe
58
56
54
52
50
1 2 3 4
Echantillon
Fig. Taux moyen de jus des échantillons de fruits par rapport au fruit pellé.
ANNEXE N° : 05
ANNEXE N° :06
E/At
25
20
15 E/At
10
0
1 2 3 4
Echantillon
ANNEXE N° : 08
ANNEXE N° : 09
ANNEXE N° :10
Courbe d'étalonnage de Mg ++
0.6
0.5
0.4
0.3
standards
0.2 Absorbance
0.1
0
Absorbance
1
2 standards
3
4
Courbe d'etalonnage de Na ++
0.5
0.45
0.4
0.35
0.3
0.25
standards
0.2 Absorbance
0.15
0.1
0.05
0
Absorbance
1
2 standards
3
4
ANNEXE N° : 12
ULTRACIDE 40 EC :
Composition :
Formulation :
Caractéristiques technique :
Recommandation :
Antidote :
Atropine+PAM ou Toxogonine.
Stockage :
Summary :
:ملخــص
عينات من بساتين واقعة في منطق ة3 جمعت.دراستنا ترتكز على تحليل جوانب نوعية الكليمونتين
.بوفاريك في متيجة و عينة أخرى من سوق الخضر و الفواكه لمدينة البليدة
ف يزيو كيميائي ة و,كيميائية, الغذائية و الصحية باستخدام تحاليل فيزيائية, الحسية,تم تحديد النوعية التجارية
ميكرو بيولوجية وتمت مقارنتها بمعايير دولية و جزائرية التي أعربت على تقدير العينات و أكدت على جودة
كم ا ب رزت أهمي ة.غذائية مقبولة بدون مخاطر على صحة المستهلك لكن أبدت فقر في الجودة التجارية
.الممارسات الزراعية على نوعية عينات الكليمونتين التي خضعت للدراسة