Rapport Budget de L Tat
Rapport Budget de L Tat
Rapport Budget de L Tat
Introduction :……………………………………………………2
1. Définition………………………………………………………3
2016……………………………………………………………11
Conclusion ………………………………………………………15
1
INTRODUCTION
2
I- Généralités sur la notion du budget de l’état :
1-Définition :
Le budget de l’État peut être définit comme un document retraçant l'ensemble des
recettes et des dépenses de l’État, pour une année civile (du 1er janvier au 31
décembre). C’est donc un acte de prévision et d’autorisation annuelle de perception
des impôts et de dépense des deniers publics.
Ce budget concerne l’État au sens strict, c’est-à-dire les administrations de l’État (les
ministres), sont exclues du budget de l’État les ressources et les dépenses des
collectivités locales (régions, départements et communes) ainsi que celles des
organismes de sécurités sociale.
On emploie aussi le terme "Budget" pour désigner les ressources et les dépenses d'un
ministère (le budget de l'éducation nationale par exemple)
l’annualité.
la spécialité l’unité
l’universalité l’équilibre 3
- L’annualité budgétaire :
-Unité budgétaire :
-Equilibre budgétaire :
Ce principe signifie que les dépenses ne peuvent dépasser les recettes et celles- ci
doivent être limitées au montant des dépenses reconnues nécessaires .Pendant
longtemps, il a été considéré comme clé de voute des finances publiques classiques et
comme une nécessité absolue parce qu’étant expression d’une gestion de qualité.
Ce principe procède des dispositions de la loi organique relative aux lois de finances,
en son article 16:"il est fait recettes du montant global du produit sans qu’il ait
contraction entre les dépenses et les recettes". Cela signifie que les recettes et les
dépenses du budget de l’Etat doivent être inscrites pour leur montant global,
distinctement et dans leur intégralité.
Par respect à ce principe, les crédits inscrits au budget sont votés pour une nature
précise de dépenses, au profit d’un service ou d’ un ensemble de services .Ces crédits
sont spécialisés par chapitre correspondant à la nature et par article suivant les services
bénéficiaires .
4
3-Les composants du budget de l’Etat :
Les deux éléments de base de tous les budgets sont les recettes et les dépenses :
Ce sont des ressources collectée par l'État à fin de pouvoir financer ses dépenses on
distingue alors :
Les recettes fiscales représentent une part très importante dans les recettes de l'État, on
dit donc que l'État se base sur les recettes fiscales pour financer ces dépenses.
Les impôts directs : sont les impôts supportés directement par les personnes qui y
sont assujetties.
l'impôt sur le revenu : Cet impôt est payé par les ménages sur leurs revenus de
l'année écoulée.
l'impôt sur les sociétés : impôt est à la charge des entreprises. Il est fonction des
bénéfices réalisés.
Les impôts indirects : sont les impôts sur les dépenses, qui s’incorporent dans le prix
des biens et des services consommés. Les entreprises les versent à l’État.
5
b. Les recettes non fiscales :
• Les ressources d'emprunts : ce sont des crédits collectés par l'État auprès des
agents économiques nationaux et international.
6
II- Le budget de l’état : Préparation et discussion
Une loi de finance est une loi dont le but est de présenter, pour chaque année
budgétaire, la nature, le montant et l'affectation de l'ensemble des ressources et des
charges de l'Etat, ainsi que l'équilibre budgétaire et financier qui en résulte. Elles
tiennent compte d'un équilibre économique défini, ainsi que des objectifs et des
résultats des programmes qu'elles déterminent.
La notion de loi de finances est une notion centrale, celle-ci étant désormais
considérée comme l'acte de prévision et d'autorisation. Le budget n'est, quant à
lui, qu'une simple addition de documents comptables décrivant les comptes
annuels de l'Etat.
Autrement dit, le budget de l'Etat est un document qui regroupe l’ensemble des
ressources et des dépenses de l’état et la loi de finances est son expression juridique.
Il existe trois types de loi de finances, qui font toutes l’objet d’un vote
du Parlement en tant qu’autorité budgétaire :
Il s’agit du texte le plus important puisqu’il prévoit pour chaque année civile les
ressources et les charges de l’Etat. On prend alors en compte toutes les opérations
financières établies par l’Etat lui-même, mais également par les organismes publiques
qui s’y rattachent.
Ce texte législatif est voté par le Parlement entre les mois d’octobre et de décembre de
l’année précédent celle de sa mise en application (N-1).
7
Lois de finances restrictives
Ces lois permettent de corriger ce qui avait été prévu au départ par la loi de finance de
l’année. Elles sont donc établies au cours de l’année d’application de la loi de finance
de l’année. Mais ces lois ne sont pas nécessairement votées ; elles ne sont mises en
place que si elles sont utiles. Il peut également en exister plusieurs dans une même
année.
Il s’agit d’un texte législatif, voté par le Parlement, qui fait donc l’objet d’un contrôle
par le Conseil Constitutionnel.
Lois de règlement
Ces lois constatent ce qui a été fait durant l’année d’application de la loi de finance de
l’année. Elles sont donc établies durant l’année suivante. Elles évaluent les opérations
financières menées, et ainsi l’exécution de ce qui avait été prévu. L’objectif est donc
de définir l’écart entre ce qui avait été prévu et ce qui a été mis en œuvre. Le
Parlement dispose d’un large pouvoir dans le cadre de ce contrôle.
Le projet de loi de finances constitue une événement annuel qui revêt une importance
capitale, c’est ce document annuel qui retrace la politique économique du pays dans
les douze mois a venir ;
Comme toute autre loi , la loi de finances commence par un projet , l’élaboration de
celle-ci suit une procédure bien déterminée qui se couronne par le vote d’une loi « loi
de finance de l’année »
8
phase phase de
phase de phase de d’arbitrage phase
phase de publication
programma consultatio et d’adoptio
tion n d’élaboratio vote au bulletin
n
n officiel
9
juin, les données relatives à la politique économique et financière et la
programmation budgétaire triennale globale
- Envoie de la lettre d’orientation par le chef du gouvernement à chaque ministre
• Les 30 jours suivants le dépôt du projet : La Chambre des représentants se prononce sur
le projet de loi de finances de l'année ;
• Les 22 jours suivants le vote du projet par la chambre des représentants ou l’expiration
du délai imparti : le Gouvernement saisit la Chambre des conseillers qui se prononce sur le
projet ;
• Les 6 jours suivants le vote du projet par la chambre des conseillers ou l’expiration du
délai imparti : Adoption finale du projet de loi de finances par la chambre des
représentants dans le cadre de la deuxième lecture.
10
Phase 6 : phase de publication au bulletin officiel
Le projet après avoir été voté par les deux chambres se transforme en une loi qui sera
exécuté au cours de l’année mais il doit etre publié au bulletin officiel
marocain 2016 :
11
3.2 Le budget 2016 en chiffres
Le montant des crédits ouverts au titre des dépenses de fonctionnement pour l’année
2016 s’établit à 188.61 MMDH contre 194.76 MMDH en 2015, soit une diminution de
3.15 %
Le montant des crédits ouverts au titre des dépenses d’investissement pour l’année
2016 s’établit à 61.39 MMDH contre 54.09 MMDH en 2015, soit une augmentation de
13.5 %
12
- Les recettes du budget général 2016 :
Les impôts directs représentent environ 40.54% des recettes fiscales avec un
montant de 86.104 MMDH, contre 81.750 MMDH en 2015.
Les impôts indirects représentent environ 40.28% des recettes fiscales avec
un montant de 85.558 MMDH, contre 80.843 MMDH en 2015.
13
- Le solde du budget général :
212 411 541 000 278 295 726 000 - 65 884 185 000
On a un déficit budgétaire de -65 884 185 000 DHS cela signifie que
les recettes publiques ne couvrent que 76% des dépenses du budget
généra
14
CONCLUSION
Pour conclure le budget de l’état est un acte par lequel sont prévues et
autorisées les recettes et les dépenses de l'Etat pour une année civile. Il est
constitué d'un ensemble des comptes qui décrivent toutes les ressources et toutes
les charges de l'Etat et des ministères
15
Note: This service is not intended for secure transactions such as banking, social media, email, or purchasing. Use at your own risk. We assume no liability whatsoever for broken pages.
Alternative Proxies: