Présentation Des Méthodes Du CND FINAL
Présentation Des Méthodes Du CND FINAL
Présentation Des Méthodes Du CND FINAL
1- Introduction :
En Génie Civil, la majorité des ouvrages en béton armé et en béton précontraint
construits dans les années 50-70, atteignent aujourd’hui un stade de maturité
exigeant des réparations souvent majeures.
alors
Un contrôle non destructif, est un ensemble de méthodes permettant de contrôler
certaines propriétés/caractéristiques du béton sans compromettre son intégralité.
Ces contrôles peuvent être effectués lors de la production du béton, sa mise en œuvre
et sur le béton durci. De plus, ces essais peuvent être d’ordre acoustique,
électromagnétique, électriques, mécaniques et thermique.
Lors de l’évaluation d’un ouvrage réel en béton, les essais destructifs sur prélèvements
(carottes) ont l’avantage de fournir des données mécaniques, physiques ou chimiques qui sont
directement exploitables. Toutefois, il existe les limitations de cette solution directe :
- Il n’est pas toujours possible de réaliser des prélèvements, soit pour des raisons
d’accessibilité, soit pour des raisons de sensibilité de l’ouvrage (ex. une centrale nucléaire).
- L’évaluation acquise sur carottes est locale. Elle ne peut pas être généralisée sans hypothèse
supplémentaire pour une évaluation globale et pertinente à grande échelle de l’ouvrage
ausculté.
- Les prélèvements peuvent être réalisés au hasard dans les zones qui ne sont pas forcément
représentatives des indicateurs (propriétés utiles) à évaluer.
*ces limitations liées aux prélèvements, à la fois pratiques et analytiques, justifient l’intérêt
des techniques de CND pour l’auscultation des ouvrages qui :
Peuvent être réalisés rapidement et ils sont facile à mettre en œuvre (ne nécessite pas
nécessairement de gâchées d’essais et donc de temps d’attente et plus économique).
L’essai au scléromètre consiste à projeter une masse sur la surface du béton avec une énergie
initiale constante. Suite au choc, une partie de l’énergie est absorbée par le béton, l’autre
partie provoque le rebondissement de la masse. L’énergie d’impact est produite par un
système de ressorts dont l’amplitude du mouvement de recul est fonction de : L’énergie de
recul et les Caractéristiques des systèmes de ressorts.
1.2 Principe :
Alors Le principe de base de l’essai au scléromètre est que le rebond d’une masse élastique
dépend de la dureté de la surface sur la quelle frappe la masse. Il s’agit de tester la dureté de
surface d’un béton durci. Cette dureté étant d’autant plus élevée que le béton est plus résistant,
cela permet d’avoir un ordre de grandeur de la résistance atteinte par un béton à un âge donné
Voila une video qui illustre le principe de l’essai :
L appareil fournit une valeur sur l ecran qui est l indice scléromètrique
Cette méthode est appliquée à tous types de béton durci et toutes structures dont au moins une face
est accessible. Il existe également des appareils pour les matériaux de caractéristiques plus faibles
(plâtre, mousse, béton jeune et pour les revêtements ou enduits)
LIMITES D’UTILISATION
Utilisation courante pour des bétons de résistance à la compression comprise entre 10 et 70 MPa.
Mode opératoire
L’essai aux ultrasons permet, grâce aux ondes sonores voyageant dans le
béton à l’aide d’un appareil spécial, de déterminer s’il y a des fissurations dans
le béton, s’il y a des creux et à quels endroits ils se trouvent, de mesurer la
régularité d’un béton et d’avoir une indication sur la résistance mécanique. En
effet la vitesse de propagation de l’onde sonore augmente avec le module
d’élasticité du béton. Or, ce module d’élasticité augmente avec la résistance.
En conséquence, plus un béton aura une grande résistance, plus la donnée
affichée sur l’appareil de mesure sera élevée, en comparaison à un béton de
plus faible résistance. Le principe de cet essai est d’installer un émetteur
d’ondes sonores sur une paroi de béton et de mettre le récepteur de l’autre
côté de la paroi de béton. De plus, il faut un appareil de mesure (permettant de
transformer les données et du coup de donner un résultat concret) en circuit
avec l’émetteur et le récepteur comme vu sur la figure sur la diapositive.
DOMAINE D’APPLICATION
Tous types de structures en béton dont au moins 1 face est accessible (à noter que cette
méthode est également applicable sur de la pierre).
6-
3* L’impact-écho
La technique d’impact-écho a été développée à la fin des années 1980 pour détecter les vides dans
les matériaux de construction et mesurer les épaisseurs de dalles (Carino 1986). Le principe de cette
technique repose sur une analyse fréquentielle d’ondes mécaniques de vibration d’une structure en
béton suite à un choc. Le choc et le capteur à pointe mesurant des déplacements de la surface
auscultée sont situés à faible distance l’un de l’autre.
PRINCIPE
La technique consiste à générer une onde dans le milieu (exemple: dans une dalle de béton) à l’aide
d’un impact mécanique de courte durée. L’onde se propage dans le milieu et subit des réflexions
multiples entre la face supérieure et la face inférieure du milieu. Un capteur fixé à côté du point
d’impact détecte les arrivées successives des réflexions. On détermine la fréquence f d’arrivée des
réflexions. Cette fréquence permet de déterminer la position du réflecteur si la vitesse de
prop0agation VL dans le milieu est connue: p = VL / 2f
a- la résistivité électrique
b- Le potentiel de corrosion
Les mesures de résistivité sur site ont été utilisées en parallèle avec les
mesures de potentiel pour affiner le diagnostic de la corrosion
- La structure des pores (composition du béton : E/C, type et quantité de ciment, type et quantité des
granulats, compaction) : plus le volume de granulats est important, plus la résistivité apparente est
élevée)
- La teneur en eau du béton et La composition chimique de la solution contenue dans les pores (les
ions) : Humidité (teneur en eau) et concentration ionique élevées sont deux paramètres qui font
diminuer la résistivité du béton.
On distingue :
1-Mesure de la résistivité du béton de surface : Technique de Wenner
( sur site ou bien au laboratoire) :
Principe de la méthode :
Une électrode placée à la surface du béton est raccordée à une armature. L’appareil calcule la
résistivité du béton à partir de la résistance.
Limite d utili
8-
Mesure du potentiel de la corrosion :
Le radar
OBJECTIF
Localisation en plan et en profondeur des armatures , des défauts (vides, fissures) dans le béton. Elle
permet d’estimer l’épaisseur du béton d’enrobage, la dimension d’éléments
PRINCIPE
Le principe des techniques radars repose sur la transmission d’une impulsion électromagnétique
dans la structure auscultée par l’intermédiaire d’une antenne
Du fait du déplacement de l’antenne composée d’un émetteur (T) et d’un récepteur (R), lorsque les
ondes rencontrent une armature métallique, la signature a la forme d’une hyperbole, le sommet
indiquant la position de la barre. Dans l’exemple, les gaines positionnées sous le premier lit
d’armatures peu dense sont facilement détectées (Figure II-1). La difficulté augmente quand le
réseau d’armatures se densifie.
Appliqués sur des Structures en béton armé (ouvrages d’art, bâtiments, etc.)et des Structures en
béton précontraint
des cavités ,
la localisation de canalisations ,
LIMITES D’UTILISATION
Les matériaux doivent être considérés comme homogènes. Structures à trop fortes densités d’aciers
(une nappe d’acier trop dense en surface peut gêner l’auscultation des nappes plus profondes – les
armatures en paquets ne peuvent être individualisées).
Un béton trop jeune ou trop humide peut fortement limiter la profondeur d’auscultation
Mesures perturbées par les défauts des matériaux (nids de cailloux, ségrégations, défauts
géométriques, etc.)
10- Pachométre
DOMAINE D’APPLICATION
LIMITES D’UTILISATION
Profondeur limite de détection variable suivant les appareils et le diamètre des armatures.
Difficultés d’interprétation lorsque les armatures sont groupées ou présentent des recouvrements.
Les surfaces auscultées doivent être relativement planes et sans relief prononcé (difficultés sur
certains parements)
11-
Les méthodes thermiques :
PRINCIPE DE LA THERMOGRAPHIE
La présence de discontinuités (ex. vides) dans la masse d'un matériau affecte la propagation de la
chaleur au sein de ce matériau. Lorsque ces discontinuités sont situées près de la surface, cela se
traduit par une distribution non uniforme de la température de surface. Le rayonnement infrarouge
émis par la surface du matériau sera donc plus ou moins intense selon la température de la surface
Le rayonnement est détecté par des caméras spéciales dites caméras thermiques. Ces caméras sont
dotées de senseurs qui délivrent une valeur de température proportionnelle à la quantité d'énergie
rayonnée par le matériau contrôlé.
12- Les méthodes radiographiques : Essai à la radiographie :
derniere categorie
OBJECTIF
Avec les rayons X qui sont projetés sur une structure de béton, il est possible d’en voir sa
composition interne donc la Visualisation de la géométrie et des défauts internes d’une structure
PRINCIPE
Un faisceau de radiation est émis vers le matériau au moyen d’une source. Suivant la nature et la
géométrie de la pièce, une portion de l’énergie du faisceau est absorbée par le matériau contrôlé au
cours de sa propagation Un film radiographique (sensible aux rayonnements électromagnétiques)
fixé sur l’autre face du matériau permet la détection des variations de l’intensité du rayonnement qui
traverse le matériau. Ces variations correspondent aux discontinuités contenues dans le matériau
DOMAINE D’APPLICATION
L’application de ces techniques concerne tous les types de structure, et les différents matériaux de
construction tels que le béton, le béton armé, le béton précontraint, la pierre, les métaux, etc
LIMITES D’UTILISATION
nécessité d’avoir accès à deux faces de la structure puisque les mesures se font en transmission
surface investiguée réduite à cause des tailles limitées des films sensibles aux rayonnements
14- Le diagnostic des deux ouvrages est établi à travers des visites
périodiques sur site, ainsi que la présentation des désordres et
l’évaluation du degré d’avancement des pathologies sont
effectuées par les techniques (CND). Cela en respectant les
exigences de l’essai sclérométrique et celui d’auscultation
sonique. La mise au point du programme d’essai se limite aux
éléments structuraux dégradés seulement (Pile, chevêtre) ce qui
est présenté dans les figures suivantes :
RESULTATS
3.1 Investigation visuelle
Le pont El Hadjar, et pendant les visites précédemment détaillées ; des défauts
détectés sont à multi dégradations surtout les matériaux BA et acier des divers
éléments structuraux : les piles, la dalle, les appareils d’appuis métalliques,
ainsi les équipements divers (escalier, garde-corps, joints...) (Figure 4)
( Ic et vitesse )
Pour le dalot, les valeurs de l’indice sclérométrique sont acceptables, et la vitesse d’ultrason varie
dans un intervalle 3740 – 3860 m/s.
Pour les différents degrés de la température (16 et 37) °C les résultats de CND sont varié avec un
écart très petit voire même négligeable.
Diapo 54 : Généralement, et en vue des résultats (CND) appropriés à la performance mécanique
ainsi que pour l’inspection visuelle périodique, on peut classer le degré d’endommagement dans le
pont selon le règlement du catalogue SETRA comme étant en 2ème à la 3ème classe. C'est-à-dire « le
niveau 2 : Ouvrage en état acceptable : dégâts mineurs n'ayant pas d'influence sur la sécurité et le
fonctionnement mais pouvant évoluer vers l'état 3» ou bien « le niveau 3: Ouvrage en état
détérioré : dégâts de moyenne importance ». L’état de cet ouvrage est plus ou moins acceptable, par
ailleurs l’intervention pour la réparation réside aux éléments suivants : le tablier ; la pile, la culée, le
chevêtre et aux équipements tels que les appareils d’appui, le joint de la chaussée, le garde-corps et
l’étanchéité. Le dalot occupe la 3ème classe en état plus dégradé par rapport au pont.
La méthode Ninjas Tech permet l’inspection et l’auscultation des ouvrages d’art, loin
des méthodes traditionnelles, avec l’aptitude à accéder aux zones sensibles des ponts
en toute sécurité, moyennant du matériel spécial et sans recours aux équipements
d’accès lourds.
« C’est une technique qui nous aide à avoir plus de détails et plus d’informations sur
les ouvrages d’art, elle nous permet par la suite de déceler et de prévoir les anomalies
avant qu’il ne soit trop tard »
17-Conclusion :
Dans un avenir plus ou moins rapproché, les contrôles non destructifs, joueront un
rôle encore plus exceptionnel dans la garantie de la qualité du béton. Ceci étant
possible grâce à l’avancé des technologies utilisées dans ce type d’essai, qui permettra
d’obtenir une meilleure précision des mesures et l’amélioration des appareillages en
général.
Citons l’exemple des drones introduits dans les inspections visuelles, ceux-ci peuvent
grandement bénéficier de la technologie.
En conclusion, les contrôles non destructifs sont des essais très utiles pour vérifier
l’intégrité structurelle des ouvrages en béton ayant été construit il y a plusieurs
années et aussi ceux ayant subi un incident plus ou moins majeur comme un feu ou
un séisme.
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